"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Intrigue / Groupe 3 2979874845 Intrigue / Groupe 3 1973890357
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Intrigue / Groupe 3

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London is asking
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() message posté Dim 12 Avr 2015 - 11:53 par London is asking
DANGER ON THE STREETS.

GROUPE 3 - la rue




Pour vous, tout était normal. Pour vous, rien de particulier ne se passait ; il s’agissait simplement d’une journée de plus dans la capitale anglaise, à fouler le sol ou bien à courir pour prendre le prochain métro à la station la plus proche. Dans le rythme effréné de vos différentes vies, quelques-uns d’entre vous n’avaient jamais remarqué cette banque au coin de la rue ; les autres, vous étiez simplement intéressés avec une pointe d’amertume aux taux d’intérêt qu’ils pouvaient proposer, sans jamais y entrer.
Mais, en cette matinée d’avril, vous la vîtes. Vous vîtes cette banque, et surtout ces braqueurs qui en sortaient, armés, ouvrant le feu sur la population paniquée. Les forces de l’ordre étaient arrivés, et là était bien la raison de leur violence ; ils ne voulaient pas rendre les armes si facilement, pas si proche du but, pas maintenant qu’ils étaient à deux doigts d’y arriver. Si les agents tentèrent d’éloigner la foule et de fermer l’accès de la rue, certaines personnes restèrent piégées dans le chaos…

Tom N. Johnsson & Maya M. Scott a écrit:
Quelques minutes avant que les braqueurs ne sortent de la banque, Tom avait aperçu Maya de l’autre côté du trottoir. Son regard s’était attardé sur elle avant qu’il n’entende des cris et des coups de feu. Lorsqu’il reporta son attention sur elle, elle était à terre, une balle s’étant logée dans son omoplate ; il fit un pas dans sa direction pour l’aider, avant de se faire bousculer et tomber à terre, piétiné par la foule, les os de son poignet et de ses côtes craquants à mesure qu’ils se brisaient.

Egan L. Mathewsen & Lilou C. Lucas a écrit:
En face de la banque, Lilou travaillait et avait tout vu. Absolument tout. Les braqueurs sortir, la marée humaine, la police arriver. Des policiers firent entrer des passants dans le café, dont Egan, l’épaule déboité par la cohue, dans l’espoir de pouvoir les mettre à l’abri. Mais, très vite, les personnes furent contraintes de se mettre à terre quand des balles vinrent briser la grande vitre du bar, le verre volant en mille morceaux autour d’eux.

Thomas R. Knickerbadger & Alexandra Wood-Bower a écrit:
Une foule trop agitée, un mauvais coup dans l’abdomen. Il en avait fallu peu, pour Thomas, avant de se retrouver à terre ; mais, il fallait croire que sa mauvaise hygiène de vie avait fini par avoir raison de lui. Sortant de la bouche de métro, un peu plus loin, Alexandra remarqua ses boucles brunes reconnaissables entre mille ; alors, sans réellement réfléchir, elle s’élança vers lui pour l’aider, malgré les tirs qui retentissaient tout autour d’elle.

Nevaeh A. Rose-Wilson & Hazel Rose a écrit:
Lorsque les braqueurs sortirent de la banque, Nevaeh et Hazel étaient aux premières loges, juste devant, à bavasser et à refaire le monde. Elles étaient en chemin pour bruncher et passer du temps entre cousines.  Ils ne se trouvèrent qu’à quelques pas d’elles et, sans attendre, ils tirent sur l’une à la jambe, puis sur l’autre à l’épaule, faisant d’elles leur premières victimes et les laissant là, à terre, à quelques pas seulement de la banque qu’ils venaient de cambrioler.

Jake O. Cavendish & Chase R. Sullivan a écrit:
Boire un café ensemble, un matin, comme avant, cela n’aurait pas dû être bien compliqué. Du moins, c’était ce que Jake et Chase s’étaient imaginé en partant de chez eux. Ils s’étaient retrouvés à une station de métro et avaient émergé des souterrains au moment où les coups de feu se firent entendre. Jake fut le premier à voir un des pistolets braqué sur eux ; sans réfléchir, il se plaça devant Chase pour la protéger et une balle frôla son bras.

Jules N. Abberline & Angèle C. Powell a écrit:
Jules avait lâché des yeux sa soeur durant une poignée de secondes, suffisamment longtemps pour qu’elle disparaisse hors de sa vue au moment des coups de feu. La panique, autour de lui et Angèle, s’accrut ; il fut englouti par une marée humaine, compressé de toutes parts, recevant des coups à droite et à gauche ; ses doigts, eux, lâchèrent ceux d’Angèle qui disparut, à son tour, de son champs de vision.

Stefan M. Keddle & Jo Abberline a écrit:
Aux premiers coups de feu, Jo et Stefan eurent la même réaction : fuir. Courir. S’éloigner le plus possible de la banque, de la foule, des braqueurs pris d’un coup de folie. Si Jo se fit la cheville en courant, tous deux réussirent à se cacher, sains et saufs, dans un enfoncement des murs de la rue, destiner à ranger les poubelles. Mais ils savaient tous les deux qu’ils ne pouvait pas rester là , Jo, surtout, qui s’était rendue compte que son frère ne l’avait pas suivie. Mais courir de nouveau les amèneraient, aussi, à être à découverts.

James Daniels & Silas A. Rottenford a écrit:
A un pâté de maison de là, Silas venait tout juste d’héler un taxi et donner l’adresse à laquelle il désirait se rendre. Le conducteur s’était mis en route, passant devant la banque à l’instant même où les braqueurs en sortaient, des armes à la main ; la première balle perdue se logea dans le crâne du conducteur de taxi. La voiture continua sa course, renversant un piéton, James, avant de percuter un lampadaire, où Silas se retrouva projeté contre le pare-brise.

Salomea D. Cahill-Peters & Bleizian L. Marshall a écrit:
La cohue les avait emporté tous les deux. Emportés par la marée humaine, Bleizian et Salomea ne surent pas où donner de la tête et, très vite, ce premier tomba violemment sur le sol, sa cheville craquant sous son propre poids. Mais personne autour de lui ne sembla vouloir s’arrêter ; Salomea, suivant les vagues de panique, finit par trébucher sur lui et tomber à son tour, se cognant fortement la tête sur le bitume. La foule se dissipa à mesure que chacun fuyait mais, eux, restèrent à terre, tandis que les coups de feu fusaient encore autour d’eux.

Ce sujet est un sujet commun. Celui-ci est un "mini-rp" : chaque post devra faire moins de 500 mots afin de faire avancer le sujet de façon plus claire.


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Jake O. Cavendish
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() message posté Lun 13 Avr 2015 - 11:27 par Jake O. Cavendish
Does this darkness have a name? This cruelty, this hatred, how did it find us? Did it steal into our lives or did we seek it out and embrace it? What happened to us that we now send our children into the world like we send young men to war, hoping for their safe return, but knowing that some would be lost along the way. When did we lose our way? Consumed by the shadows. Swallowed whole by the darkness. Does this darkness have a name? Is it your name? ✻✻✻ C’était juste un matin normal. Comme tous les jours, le soleil s’était levé à l’est et se coucherait à l’ouest. Comme tous les jours, Jake avait commencé par aller courir pendant quelques dizaines de minutes. Moins longtemps que d’habitude parce qu’il avait un rendez-vous ce matin et qu’il ne voulait pas être en retard. Il avait prévenu son travail qu’il arriverait plus tard, c’était prévu depuis le début de semaine. Cette fois, c’était Chase qui avait proposé qu’ils se voient. Un simple café, dans une rue commerciale de Londres, pour parler de tout et de rien, pour essayer encore une fois de retrouver ce qu’ils avaient.
Ils se retrouvèrent à une station de métro où se rejoignaient leurs deux lignes pour ensuite, en prendre une autre qui les amènera là où ils souhaitent aller. Comme toujours, Jake avait insisté pour qu’ils n’aillent pas au Starbucks et ils avaient fini par trouver un compromis. Un café sans prétention dans Notting Hill. Debout autour d’une barre dans le métro, ils discutaient de choses diverses. Du dernier reportage de Jake. Du manuscrit coup de cœur de Chase. De leurs amis communs et de leurs dernières anecdotes. Pour un peu, on aurait pu penser que tout était normal. Sans cesser de parler, ils descendent du métro et remontent les marches qui mènent à la rue. A peine posent-ils un pied sur la terre ferme que des coups de feu retentissent. La panique s’installe immédiatement, des cris se font entendre et les gens courent déjà autour d’eux. Jake sonde la foule du regard, jusqu’à ce que ses yeux s’arrêtent sur un homme armé. Son arme pointée vers eux alors qu’il presse la détente. La détonation retentit et il n’entend plus rien. Sans même prendre une seconde pour y réfléchir, Jake pousse Chase pour se placer devant elle. Un hoquet lui échappe alors qu’il ressent une douleur à son bras droit. Mais il ne s’attarde pas là-dessus, se retourne aussitôt vers Chase pour l’entraîner vers le premier endroit abrité qu’il voit. Cachés derrière la rambarde en béton qui entoure les escaliers, il s’accroupit et soupire légèrement. Ils ont beau être relativement à l’abri, il n’est pas rassuré pour autant. Il ne sait pas ce qu’il doit – ou peut – faire. Il est là, impuissant alors que des coups de feu se font toujours entendre. Des bris de verre, des cris, des sirènes de police. C’est le chaos et il impuissant. « Ça va ? » Demande-t-il à Chase, essoufflé. Alors seulement, il pose sa main sur son bras, grimaçant un peu. La douleur est forte mais surmontable. Ç’aurait pu être pire se dit-il en bougeant sa main, découvrant alors qu’il saigne. Ça lui apprendra à jouer au héros. Enfin cela ne l’empêche pas de ne pas regretter son geste, du tout. Il le referait sans hésiter.

✻✻✻
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() message posté Lun 13 Avr 2015 - 18:08 par Invité
Il y a des matins où il ne valait mieux pas se lever. C'était ce que c'était dit Stefan en sortant de son rendez vous de chez le dentiste. Comme il souffrait de douleur dentaire, il avait pris le premier horaire de la journée afin de pouvoir faire vérifier tout ça. Finalement, ce dernier lui appris que c'était seulement ses dents de sagesse qui s'étaient mise à pousser petit à petit et que s'il ne voulait pas se faire opérer, il n'y avait seulement qu'à attendre que le temps passe. Tout ça facturé d'une somme astronomique qui lui fit faire la grimace. Les moyens, il en avait. Mais c'était le principe qui l'embêtait. Stefan n'aimait pas les médecin de ce genre, mais chacun son métier après tout.

Il traversa Notting Hill. C'était franchement pas le pied d'avoir dû traverser toute la ville pour trouver un dentiste de disponible! A croire que cela était le mauvais présage de ce qui allait se passer dans peu de temps. Pour le moment, l'homme marchait tranquillement sur le trottoir, quoiqu'un peu grognon. Il y avait beaucoup de monde dans les rues, comme chaque jour dans cette ville. Il ne s'en plaignait pas trop, il avait déjà vécu pire.
A peine eut-il le temps de rouspéter contre une potelée qui n'avait rien à faire sur son chemin qu'il entendit les premier coups de feu. Ils n'étaient pas très loin de là où il était et instinctivement, il leva la tête et se mit à regarder dans tous les sens pour savoir d'où ça pouvait provenir. La foule se vit plus dense, on se bouscula et il fut embarqué dans le méli-mélo de toute cette marée de gens. On entendait des cris au loin, ses oreilles se mettaient à bourdonner sous l'effet effervescent de la situation. C'est alors qu'il vit un homme noir encagoulé, une arme à la main, probablement l'auteur du coup de feu qu'il avait entendu précédemment. La panique monta d'un cran. A son tour, il bouscula plusieurs personnes en détalant le plus possible. Il avait beau être médecin légiste, des morts il en avait vu par centaine, il n'avait aucune envie d'être l'un d'eux. D'autant plus qu'il connaissait mieux que quiconque la procédure : s'il était amené à être un cadavre, on trifouillerait son corps et cette idée lui faisait horreur.
Il courra jusqu'à une première cachette, sans s'apercevoir que quelqu'un l'avait repérée lui aussi. Stefan était tellement dans ses pensées, à la simple idée de sauver sa misérable vie, qu'il ne l'avait pas immédiatement aperçu. Cette personne avait beau être juste à côté, la présence de cette inconnue ne lui avait toujours pas été signalée. Quand finalement, il s'en aperçut, il sursauta en pensant idiotement que c'était quelqu'un lui d'aussi encagoulé qui l'avait poursuivi. En fait, c'était une femme, banale, elle aussi paniquée.
La cachette n'était pas très grande, ils arrivaient à s'abriter presque tout juste à deux. Assez pour que son espace vital ne soit pas trop envahi....
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() message posté Lun 13 Avr 2015 - 21:03 par Invité
Je suis en retard ce matin, c'est bien la première fois que cela arrive. J'avais du presser Grace pour prendre son petit déjeuner, pour qu'elle s'habille et j'étais arrivé tout juste devant son école. La directrice était encore là et fermait les portes. Elle a du avoir pitié de moi et m'a sourit avant de me souhaiter de passer une bonne journée. J'ai marché vite pour atteindre la bouche de métro, mais je n'ai jamais vraiment eu le temps d'aller jusque là. Elle était encore loin. Trop loin pour que j'arrive à l'heure à la caserne. J'ai sursauté lorsque les coups de feu on retenti. Je n'avais pas vu les braqueurs, trop occupé à compter et à me demander si j'avais bien fermé ma porte à clé, si je n'avais rien oublié pour Grace. Je compte tout le temps pour tout. Surtout pour vérifier que je n'oublie rien. J'ai voulu retourner plusieurs fois à l'école pour vérifier si je n'avais rien oublié, mais Grace m'en aurait surement voulu. Ses amies doivent me trouver bizarre quand elles viennent à la maison et que je remet toujours tout en place. Bref j'ai sursauté et je me suis fait bousculé par des gens qui courraient dans tous les sens, si violemment que j'ai entendu un crac dans mon épaule. J'ai grimacé tandis que la police nous mettait à l'abri dans un bar. La vitre n'a pas fait long feu. Elle a explosée sous les balles des malfrats et j'ai eu le temps de me cacher derrière une table d'ou avec une demoiselle qui avait l'air tout aussi affolée que moi.

" Ne vous inquiétez pas, les forces de l'ordre savent ce qu'ils font.On sera vite sorti d'affaire."

Je ne sais pas vraiment si c'est vrai, mais en tout cas je n'ai pas envie de l'inquiéter, en tant que pompier je sais comment gérer des situations de crise, enfin pas des aussi grave c'est vrai, mais je peux toujours rassurer cette demoiselle. Je me masse l'épaule encore douloureuse puis lui demande :
"Vous n'avez rien ?"
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() message posté Mar 14 Avr 2015 - 0:08 par Invité
Jules avait appelé Johanna. Pourquoi ? On vous passera le détail de la vie misérable quoi qu'il advienne et des problèmes -notamment digestif- qu'être un polytoxicomane engendre pour tout de suite switcher à la phase : Angie m'a envoyé un texto suspect hier, elle veut qu'on se revoit pour me rendre des affaires et a parlé de carton. Ah, comme il est d'usage face à ce genre de dilemme, Jules avait répondu avec un détachement à vous faire pâlir d'envie un type en coma végétatif. Le douloureux et très tranchant "ok." Vous voyez le genre. Enfin, si vous cherchez encore le rapport entre Jo et le sms d'Angèle, c'est parce que, de tous les Abberline, si Jules en voulait une à ses côtés pour affronter un face à face avec celle qui l'avait largué quelques jours plus tôt, autant que ça soit Jo. C'est toujours Jo qu'on veut, lors d'un rendez-vous musclé. Bon, ok, Jules n'avait aucune envie de se retrouver seul en face d'Angèle et il avait appelé à l'aide à sa grande soeur.

C'est pourquoi il se retrouva dans les rues de Notting Hill, tout près de la banque dans laquelle travaillait le père d'Angèle, comme indiqué dans le message. Jules et sa soeur échangeaient des banalités sur la hausse du prix des clopes tout en s'en fumant une, un café starbuck fumant entre leurs doigts. Et puis voilà, Angie, face à eux. Jules marqua une pause. Il ne l'avait pas revu depuis qu'elle avait déserté la petite sauterie des frères, quelques jours plus tôt. Ca lui avait semblé des siècles. Ou peut-être était-ce seulement un effet de l'Oxycodone, allez savoir. Alors qu'instinctivement Jules s'arrêta d'avancer, Jo l'empoigna si violemment par le bras qu'il fut obligé d'avancer d'un pas. Il s'exécuta. Angie, là, à quelques centimètres. Il allait parlé, dire un truc du genre "bon, mes affaires ?" au lieu de ça, silence total. Et puis, un bruit sourd. On n'a pas l'impression que c'est aussi fort dans les films. On dirait que c'est juste une petite détonation. En fait, ça résonne jusqu'aux creux de votre bide. Jules tendit le bras, attrapa Angèle et l'attira brutalement contre lui. Il n'y avait même pas réfléchit, ça lui était venu tout seul. Deuxième coup de feu. Il se protégea la tête d'une main, même si c'était clairement inutile et son autre bras plaquait Angèle contre lui. Panique générale.

Les gens poussaient de tous les côtés, Jules lui empoignait le poignet d'Angèle si fort qu'il allait bientôt le casser. Reste avec moi. Ordonna-t-il, ni méchant ni mielleux, juste autoritaire. Les passants s'étaient transformés en furie, Jules repéra un renfoncement, une rue adjacente qui donnait sur un cul de sac. Il l'indiqua cela du menton à Angèle, mais tout en se retournant pour la regarder, la vraie panique débuta. Le coeur de Jules loupa un battement. Jo ? Il balaya la rue du regard, pas de Johanna. Le visage de Jules perdit instantanément toutes ses couleurs. ELLE EST OU ? Hurla-t-il à Angèle comme si elle connaissait la réponse. Il ne l'écouta même pas, commençant à regarder partout autour de lui, paniqué à mort, hurlant le nom de sa soeur.
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() message posté Mar 14 Avr 2015 - 18:39 par Invité
It was like a time bomb set into motion, we knew that we were destined to explode ✻✻✻ Mon cœur battait à tout rompre et je n'arrivais à rien pour me calmer. Je ne comprends toujours pas ce qui se passe, mais mon instinct me fait réagir à la place de la raison. Les coups de feu, les cris, et maintenant cette foule qui me semble immense qui se déplace d'un seul mouvement, chacun essayant de fuir le plus rapidement possible le point le plus sensible de la rue, la banque. Les morceaux de ce qui semble être une attaque se mette rapidement en place dans mon esprit, mais mon esprit est comme paralysé, laissant mon corps bouger sans vraiment que je ne l'y autorise. Le souffle court, je me laisse porter par la foule, emporté par tous ces passants qui semblent aussi perdus que moi. Et au moins autant terrorisés. Je ne peux m'empêcher de penser aux autres Marshall de sortie aujourd'hui, et j'espère sincèrement qu'ils ont eu la bonne idée d'aller fouiner ailleurs qu'à cet endroit, pas comme moi. Je me fais bousculer, dans tous les sens, incapable de savoir où je vais et suivant simplement la cohue. J'ai juste envie de courir le plus loin possible, jusqu'à Chinatown, de m'enfermer dans ma chambre pour les dix prochaines années. La peur est présente partout dans mon corps, et je peux le sentir. L'urgence et l'incompréhension sont les seules choses qui empêchent des larmes de stress et de terreur de monter jusqu'à mes yeux, et j'essaye de me frayer un chemin parmi la foule.

Pas pour longtemps. Alors que j'essaye d'avancer le plus vite possible, je sens quelqu'un me pousser dans le dos, certainement pour essayer d'avancer plus vite, et je n'arrive pas à me rattraper à temps. Je m'écroule en avant, et je sens ma cheville se tordre douloureusement dans ma chute. Je n'ai que le temps de tendre les bras devant moi pour éviter de me casser le nez en plus, et laisse échapper un hurlement qui passe totalement inaperçu dans le chaos environnant. La douleur que je ressens dans la jambe est quelque peu anesthésiée par l'adrénaline, mais je ne me rappelle pas avoir déjà autant souffert. Je ne me suis que rarement cassé quelque chose, mais mon semestre de médecine me porte à croire que ma cheville est foutue pour le moment. Je serre les dents, les doigts serrés sur ma jambe en essayant de me calmer, alors que tout le monde autour de moi continue de courir, me bousculant sans sembler faire attention à moi. J'essaye de me faire le plus petit possible, incapable de me relever pour le moment, décidant d'attendre qu'il y ait moins de monde pour boitiller jusqu'à un endroit plus sûr. Je suis actuellement résigné à rester là sans rien faire, mais c'était sans compter quelqu'un qui venait de foncer tout droit vers moi, trébuchant sur l'une des mes jambes restée dans le passage. Je regarde avec horreur la personne me rejoindre au sol, coincé ici par le mouvement de foule.
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() message posté Mer 15 Avr 2015 - 14:02 par Invité
. DID YOU LOSE WHAT WON'T RETURN ? DID YOU LOVE BUT NEVER LEARN ? THE FIRE'S OUT BUT STILL IT BURNS. AND NO ONE CARES, THERE'S NO ONE THERE. DID YOU FIND IT HARD TO BREATHE ? DID YOU CRY SO MUCH THAT YOU COULD BARELY SEE ? YOU'RE IN THE DARKNESS ALL ALONE, AND NO ONE CARES, THERE'S NO ONE THERE . Un jour calme, un jour comme les autres. Ou peut-être pas tout à fait. Les jours où elle voyait Jake étaient loin d'être des jours ordinaires. C'était un jour son coeur se confondait avec sa raison et où ses sens partaient dans des directions contraires. Elle était perdue, incapable de poser un mot sur leur relation, incapable de voir à quel point ils avaient tout gâché. Ils s'étaient perdus au carrefour de leurs vies et partaient dans des chemins contraires, eux qui avaient toujours été si proches. Quand elle croisa son regard à cette station de métro, la réalité ne fut que plus véritable. Il y avait toujours cette étincelle qui perlait dans leurs yeux, mais elle paraissait plus faible, plus terne. Elle était heureuse de le voir, mais ne savait toujours pas quelle attitude adopter, quel geste était à bannir et quels mots pouvaient être dits. Elle tenterait de faire comme toujours ; faire comme si de rien n'était. Ils étaient les meilleurs à ce jeu-là. Il avait insisté pour qu'ils tentent un café qu'elle ne connaissait pas, et un peu de renouveau de lui déplaisait pas. Il était temps pour eux de sortir de leur routine qui les avait finalement mener à ça. À rien. Ils discutaient de tout et de rien, et l'espace d'un instant la blonde se dit que cette journée était peut-être une journée calme, une journée comme les autres. Comme celles qu'ils avaient eu avant. Ils descendent du métro et remontent les escaliers de la station lorsque des bruits sourds attira l'attention de Chase. Et puis, il y eut les cris, les pleurs, la panique. Elle voulait entendre tout ça, elle voulait le voir, mais elle était paralysée. La peur d'être de nouveau là-bas, loin, dans ce pays qui hantait chacune de ses nuits. Les coups de feux lui rappelait ceux qui l'avait menacé tant de fois. Elle ne sentait plus ses jambes, seulement un coup de Jake qui l'obligea à tomber à terre. Son corps entier tremblait. Elle voulait s'inquiéter pour lui, voir s'il allait bien, mais la vérité c'était qu'elle était incapable du moindre mouvement. Elle restait replier sur elle-même, ses mains sur ses oreilles, attachée au rythme de sa respiration. À travers ses yeux clos, elle voyait l'Afghanistan, les armes, la pièce sombre dans laquelle elle avait du vivre. Et puis Jake la ramène sur terre, à Londres, près de lui. « Ça va ? » Elle gardait la même position, se maudissant d’être aussi faible. Mais la peur était difficilement contrôlable. Alors seulement elle ouvre les yeux et voit la tâche rouge qui commençait à se former sur le bras de Jake. C’était sa faute. Elle avait fait ça. « Tu es blessé. » Sa voix était enrouée, presque imperceptible. Elle voulait voir ce qu’il avait, tenter de l’aider, de le soigner, mais elle gardait sa position, n’ayant aucune réponse de la part de ses membres. Les mains toujours posées sur ses oreille tremblaient assez pour que le bruit lui parvienne. D’autres coups de feux, d’autres cris. « Je suis désolée… » Et elle refermait les yeux. Elle attendait. Elle attendait de quitter à nouveau l’Afghanistan.

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Jake O. Cavendish
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() message posté Mer 15 Avr 2015 - 18:06 par Jake O. Cavendish
C’est la panique dans la rue. C’est la panique dans sa tête. Il n’a aucune idée de qui sont ces hommes masqués ou de la raison de leur présence et de leurs tirs. Il n’a pas le temps d’y réfléchir. Il ne réfléchit pas à grand-chose. C’est son instinct qui le guide. Son instinct qui le pousse à protéger Chase à tout prix. Son instinct qui fait qu’une balle le frôle. Son instinct qui le fait bouger pour les mettre tous les deux à l’abri. L’instinct de Chase est bien différent du sien. Elle s’est écroulée au sol, en position fœtale et ses mains cachant ses oreilles. Elle a l’air terrifiée. Jake se dit que ça doit être à cause de sa propre expérience. Lui aussi, ça lui rappelle le temps qu’il a passé en Afghanistan, même si rien ne lui était arrivé directement à lui. Il ne sait pas ce qu’il doit faire, encore trop paniqué par ce qu’il se passe autour d’eux. « Tu es blessé. » Il baisse les yeux vers elle, préférant éviter de regarder sa main tachée de sang. Il a mal mais ça ne parait pas si grave. Il n’empêche que tout ce sang en plus de la situation dans laquelle ils se trouvent, ça n’est pas rassurant. « Je suis désolée… » Et elle referme les yeux. Il ne voit pas de quoi elle devrait être désolée. C’était lui qui avait choisi ce café. Lui qui avait décidé sans y réfléchir de la protéger. Il pose sa main sur le bras de Chase, sans même réaliser qu’il tâche ses vêtements. Il l’attire vers lui, non sans douleur de son bras blessé et s’assied contre le muret, venant poser la tête de Chase contre sa poitrine. Il ne sait pas si ça pourra la calmer mais ça vaut sans doute le coup d’essayer. « Ça va aller. » Dit-il en caressant ses cheveux doucement. Il essaye autant de la convaincre que de se convaincre lui-même. Il n’a aucune idée de la suite des événements. Il entend toujours des coups de feu. Moins de cris de panique peut-être. Il a du mal à faire le tri dans tout ce qu’il entend. « C’est malin. C’est moi qui suis blessé et j’me retrouve à te consoler. » Il rit légèrement avant que son sourire soit remplacé par une nouvelle grimace. Pas forcément la bonne technique pour la rassurer. « Ça va aller Chacha… ça va aller. » Peut-être qu’à force de le répéter, ça sera vrai. Il voudrait n’avoir jamais mis les pieds dans cette rue. Il voudrait ne pas s’inquiéter. Il voudrait que tout se passe bien. Mais il n’en sait foutrement rien et il déteste ça.
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() message posté Mer 15 Avr 2015 - 22:00 par Invité
. DID YOU LOSE WHAT WON'T RETURN ? DID YOU LOVE BUT NEVER LEARN ? THE FIRE'S OUT BUT STILL IT BURNS. AND NO ONE CARES, THERE'S NO ONE THERE. DID YOU FIND IT HARD TO BREATHE ? DID YOU CRY SO MUCH THAT YOU COULD BARELY SEE ? YOU'RE IN THE DARKNESS ALL ALONE, AND NO ONE CARES, THERE'S NO ONE THERE . Elle restait prostrée dans son coin, attendant que quelque chose cesse, que cette journée passe, que le silence revienne. Elle voulait aider Jake mais s'en sentait incapable, lui qui venait sûrement de la sauver d'une balle qui aurait pu lui être fatale. Elle voulait le remercier mais les mots restaient bloqués dans sa gorge. Elle ne pouvait plus lui dire merci. Elle ne pouvait plus depuis qu'il l'avait laissé là-bas. Et puis elle n'eut pas à le faire; doucement, il l'entoura de ses bras pour venir caresser ses cheveux. C'était un geste qu'ils avaient eu l'habitude d'avoir autrefois, quand tout était encore normal. Un geste normal dans une journée maudite. « Ça va aller. » Elle tentait de s'en persuader elle aussi. Ce n'était pas leurs ravisseurs qui la terrifiaient, non. C'était ceux qui l'avait gardé prisonnière si longtemps. Elle était terrifiée à l'idée qu'ils reviennent, que ce soit eux derrière ces masques, qu'ils la ramènent là d'où elle venait. Elle voulait que ça aille, tout comme lui, mais en vérité rien n'allait. « C’est malin. C’est moi qui suis blessé et j’me retrouve à te consoler. » Son rire se mêle doucement au sien alors que son humour l'apaise un peu plus. Ses jambes ne tremblaient presque plus, et elle se faisait violence pour ouvrir les yeux sur le chaos environnant. Certains couraient, d'autres se cachaient. Elle n'y comprenait pas grand chose, mais elle savait que Jake était là, qu'ils étaient tous les deux ensemble. « Ça va aller Chacha… ça va aller. » Elle espérait que quelqu'un l'entendrait. A cet instant, ils n'étaient plus Jake et Chase, les anciens amis qui avaient perdu le fil de leurs vies mêlées. Ils étaient Jake et Chase, les inséparables, le duo impénétrable. Ceux qu'ils avaient tenté d'être. Elle baissa finalement ses mains, alors que les coups de feux s’étaient arrêter un instant. « Montre-moi. » Sa petite voix se perdit dans l’espace alors qu’elle tendait des mains encore tremblantes vers le bras de Jake. Il saignait, la balle l’avait frôlé. Elle ne voulait pas y toucher, elle ne voulait pas lui faire mal. Alors elle retira l’écharpe qu’elle avait encore au cou pour venir l’enrouler sur la plaie, en tentant de peser ses gestes. « Je ne suis pas infirmière mais ça devrait faire l’affaire pour le moment. » Elle lui sourit faiblement alors que son regard se portait de nouveau vers la scène. Les coups de feux avaient cessé, mais les voix parlaient toujours. Ils attendaient seulement que quelqu’un se montre pour tirer. « Il faut qu’on sorte d’ici. » Il suffisait d’avoir une idée.

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Jake O. Cavendish
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() message posté Jeu 16 Avr 2015 - 11:03 par Jake O. Cavendish
Il est sans aucun doute plus inquiet pour elle que pour lui. Il la voit, terrifiée par ce qu’il se passe. Bien sûr, il l’est aussi, c’est normal. Recroquevillée sur le sol ainsi, elle semble tellement vulnérable. Tout ce que veut Jake à cet instant précis, c’est la protéger, même s’il ne sait pas encore comment le faire. Il entend des bruits de verre qui se brise, encore et toujours des coups de feu. Moins de cris par contre. Comme eux, tout le monde a dû trouver un endroit où se cacher des balles. Chase finit par retirer sa main de ses oreilles. Elle semble un peu plus rassurée. Pas totalement mais au moins, la panique semble se calmer. « Montre-moi. » Il comprend de quoi elle parle seulement quand elle se redresse et approche ses mains de son bras blessé. Il n’a pas osé regarder pour le moment, ne souhaitant pas céder à la panique. Il se tourne légèrement pour approcher son bras. Elle dénoue l’écharpe qu’elle a toujours autour du coup pour venir entourer le bras de Jake. Le mouvement lui tire un gémissement. « Je ne suis pas infirmière mais ça devrait faire l’affaire pour le moment. » Et un léger sourire passe sur son visage. Un sourire rassurant dans ce chaos qui les entoure. « T’inquiète pas pour moi. » Si c’était vraiment grave, il souffrirait plus, il le sait. Il a eu de la chance. Elle tourne la tête vers la rue et il fait de même. C’est la première fois qu’il détourne le regard de Chase depuis que tout a commencé. Il voit une vitrine brisée, des bouts de verre au sol. Et plus loin, un corps au sol. De l’endroit où il est, il n’est pas capable de voir si la personne est encore vivante ou non. Après le chaos, le calme semble s’être emparé de la rue. Pourtant, il n’a entendu aucun policier, du moins il ne lui semble pas. « Il faut qu’on sorte d’ici. » Dit-elle calmement. Il ne peut s’empêcher de se dire qu’elle a raison. Leur cachette est trop précaire, ils peuvent être repérés à tout moment. Mais il n’a aucune idée de la position des hommes armés ou de ce qu’ils risquent s’ils sortent. Surtout qu’avec le calme qui s’est installé, passer inaperçu serait difficile. « Va par là en restant à couvert, je te suis. » Dit-il en désignant la suite du muret derrière lequel ils sont cachés. Commencer par s’éloigner un peu des tireurs semble une bonne idée. A quatre pattes, s’appuyant difficilement sur son bras droit, il suit Chase. Lorsqu’ils parviennent au bout du muret qui encercle la station de métro, Jake se relève doucement, jusqu’à pouvoir apercevoir la rue. Plusieurs hommes vêtus de noir sont toujours au milieu de la rue. Une détonation retentit et Jake a tout juste le temps de se rabaisser qu’une balle siffle au-dessus de là où il se tenait. « On n’a plus le choix, faut bouger. » Ils savent où ils sont maintenant, il savait que c’était un risque. « Ça va aller ? » Il sait que physiquement, elle va bien. C’est son moral qui l’inquiète.
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