Cela fait trois mois que Devonne vit à Londres avec Raleigh et il faut dire qu'après de longues années de cavale elle est bien contente de pouvoir se poser un peu. Elle retrouve des habitudes de vie qu'elle n'avait plus depuis ses 21 ans, une éternité autrement dit. La jeune femme aime la vie Londonienne et elle ne souhaite plus bouger d'ici. Elle se sent en sécurité, loin de son passé et de tout ce qu'elle a vécu. Et puis elle vit avec Raleigh ça joue bien évidemment dans la balance. Mais passons.
Il est 20h et la brunette sort seulement de son travail. Soigneuse animalière au zoo de Londres, elle a passé une journée assez étrange. Les animaux étaient tendus, ils sont pour la plupart resté caché ou enfermé dans leur refuge, bien à l'abri des regards indiscrets. Devonne a d'ailleurs été appelée plusieurs fois pour gérer les pingouins qui refusaient même de manger. Il fallut un certain temps à la jeune femme pour comprendre la raison de ce comportement. Finalement elle leva les yeux au ciel et remarqua que de très gros nuages commençaient à assombrir le paysage. Elle compris assez vite qu'un orage se préparait et elle se vit obligée de rentrer tous les animaux en un minimum de temps. Rien de plus dangereux pour un animal qu'un coup de froid. Aidée par ses collègues, la jeune femme a tout de même terminé une heure plus tard que d'habitude. Espérons seulement que tout ira bien cette nuit. Pressée de rentrer chez elle, Devonne attrapa ses affaires et quitta le zoo en quatrième vitesse, bien déterminée à échapper à l'orage. N'ayant cependant pas envie de cuisiner à une heure pareille, elle fit un détour par le restaurant chinois du quartier, commanda de quoi manger pour elle et son colocataire puis rentra en courant pour éviter les gouttes de pluies. Évidemment elle n'y arriva pas et rentra chez elle complètement trempée. Elle posa le diner sur la table et monta directement dans sa chambre pour enfiler un jogging sec. C'était son truc à elle, se mettre en survêtement quand elle est seule à la maison. Lorsqu'elle se laisse aller à ce petit rituel c'est parce qu'elle sait que Raleigh rentre tard et qu'il ne la verra pas habillée comme cela. Elle prit ensuite les clefs de la maison, verrouilla la porte à l'aide de deux verrous différents et enclencha l'alarme. Depuis son agression elle a du mal à rester seule et les soirs d'orage encore plus. Savoir que n'importe qui pourrait s'introduire chez elle la fait frissonner au lus haut point.
Enfin prête à dîner elle attrapa cependant son téléphone pour envoyer un sms à sa collègue restée au zoo pour la nuit. Elle s'assura que tout allait bien puis attaqua son repas. Le vent soufflait de plus en plus fort, écrasant les branches des arbres contre les fenêtres de la maison. Les éclairs commençaient à percer le ciel et le tonnerre se faisait entendre de plus en plus fort. Devonne décida d'allumer la télévision pour couvrir les bruits. Elle attrapa la télécommande et alluma le moniteur. Ou du moins elle essaya. D'un coup et dans un bruit sourd elle se retrouva dans le noir complet. "Génial il manquait plus que ça !" se dit-elle à voix haute. Elle se leva de la table et chercha en tâtonnant son téléphone portable. BANG "Et m*rde !" La jeune femme venait de percuter la table basse, s'égratignant au passage le tibia. Tordue de douleur, elle s'écroula sur le canapé, le téléphone dans la main. Heureusement qu'il lui reste de la batterie, reste à espérer qu'il y a du réseau. BIP...BIP...BIP... Répondeur. "C'est pas vrai ! Il décroche jamais quand j'ai besoin de lui !" Il ? Raleigh bien évidemment. La douleur la rendait un peu plus teigneuse que d'habitude, un rien peut l'énerver. Elle déteste être dans le noir complet, d'autant plus que l'alarme ne fonctionne plus. Elle pourrait aller voir si les plombs n'ont pas sauté mais elle ignore où se trouve le compteur électrique, pas très malin n'est-ce pas ? Elle se décida finalement à laisser un message sur le répondeur de son colocataire. "Raleigh c'est Devonne. Je sais que tu dois travailler tard ce soir mais il n'y a plus de courant à la maison. Il fait noir, je suis toute seule et je me suis explosé le tibia ... Tu pourrais venir réparer ça ? Je suis pas rassurée là ... Rappelles-moi quand tu as ce message ... " Blottie sur le canapé, les jambes contre la poitrine elle posa sa tête sur ses genoux, traquant le moindre petit bruit suspect.
Trois mois déjà que Raleigh est à Londres, que le temps passe vite, il ne s'est même pas rendu compte de la vitesse à laquelle ces mois se sont écoulés, tellement la vie à Londres est magique. Il s'est installé avec Devonne dans une jolie maison sur Londres, et s'est trouvé un boulot tranquille qu'il affectionne particulièrement, celui de chauffeur de taxi.
Aujourd'hui, c'est une journée typique pour Raleigh, départ pour le travail dans son joli taxi noir londonien en début de journée. Il en voit de toutes les couleurs avec les clients à Londres, que ça soit habitants de la ville ou touristes, certains qui rentrent dans le taxi totalement énervés, sans même prendre le temps de lui dire bonjour, ils veulent déjà arriver à destination, d'autres super polis et qui lui donnent un pourboire à la fin, car Raleigh est poli avec les bons clients, certains même tentent de le draguer, mais il en reste totalement indifférent, que ça soit les hommes ou les femmes. En dehors de ses courses, il se balade dans la ville avec son véhicule de service dans les rues de la capitale anglaise, découvrant de nouveaux lieux, s'arrêtant à un bar histoire de boire un café, il ne boit jamais d'alcool durant le service, vieille habitude de lorsqu'il était policier, par contre il ne se gêne pas pour s'arrêter sur la bordure de la route afin de fumer une ou deux cigarettes lorsque les clients ne fusent pas.
Un client plutôt agressif verbalement est entré dans le taxi aux alentours de vingt heures, le ciel s'était énormément noirci et un orage avait éclaté, inquiet pour Devonne qui était seule avec ce temps, il mourait d'envie de l'appeler afin de la rassurer, et de se rassurer par la même occasion, mais le client est présent, il ne peut donc pas se permettre de sortir son téléphone, ni même y décrocher lorsqu'il reçoit un appel de sa colocataire lorsque son téléphone se met à sonner durant le trajet. Le client souhaitait par dessus tout que Raleigh accélère pour arriver très vite à destination, mais le jeune homme de trente-trois ans respectait le code de la route, pour sa propre sécurité avant celle de son passager grognon et inconscient. Vers vingt heures trente, le taxi était arrivé à destination, le client parti en donnant pile de quoi payer le voyage. Raleigh attrapait son téléphone et écoutait son répondeur, étant averti via un texto automatique du message sur le répondeur, il décidait de rappeler Devonne immédiatement après avoir écouté le message vocal.
« C'est moi ma belle, désolé j'avais un client chiant, les boutiques sont fermées à cette heure je ne peux pas acheter de bougies, je rentre immédiatement, je vais m'occuper de ton tibia par la même occasion, prends soin de toi et ne panique pas, je suis là au plus vite. »
Il avait jeté le téléphone sur le siège passager en appuyant sur l'accélérateur fortement. L'orage continuait de gronder sur tout Londres, Raleigh fumait même une cigarette en roulant cette fois, il paniquait pour Devonne, la peur qu'il lui soit arrivé quelque chose était omniprésente dans l'esprit du jeune homme. Il avait mis une quinzaine de minutes à arriver chez lui, où il garait vite fait bien fait le taxi avant de se diriger vers la maison, insérant ses clés dans la serrure, mais Devonne avait visiblement laissé les siennes sur le verrou côté intérieur, il sonnait donc à la porte en criant afin d'être audible par la demoiselle de l'extérieur :
« C'est Raleigh, ouvre-moi la porte, t'as oublié tes clés sur le verrou ! »
La pluie et l'orage continuaient tous deux de gronder, Raleigh fut rapidement trempé par le mauvais temps, et entrait dans la maison lorsque Devonne était venue lui ouvrir.
« Je vais me changer, m'essuyer et je suis à toi, installe-toi sur le canapé. »
Lorsqu'il était rentré dans la maison, il avait refermé la porte à clés derrière lui et montait dans sa chambre se changer, il enfilait une tenue classique de maison, essuyant ses cheveux à l'aide d'une serviette avant de redescendre voir la jeune femme.
« Dis-moi tout, qu'est-ce qu'il s'est passé à ton tibia ? »
Se mettant accroupi devant le canapé devant Devonne, lui passant quelques doigts doucement sur le tibia, essayant de ne pas lui faire de mal. Il est toujours illuminé par la vision de la beauté de cette femme.
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(✰) message posté Mar 29 Avr 2014 - 20:07 par Invité
Guardian Angel Raleigh & Devonne
Les pannes de courant et le noir sont la hantise de la jeune femme. Elle qui vit dans une maison elle a l'impression d'être à la merci de n'importe qui bien qu'elle soit enfermée chez elle. Bien que les voisins soient à côté, vive les maisons mitoyennes, elle ne se sent pas en sécurité. Elle a constamment besoin de quelqu'un prêt d'elle pour la rassurer. C'est pour cela qu'elle a adopté un chien. Au moins quand Raleigh n'est pas là Devonne sait que Archi viendra à son secours. Il a beau avoir plus d'un an et n'être avec elle que depuis deux mois, ce chien est constamment là quand il sent qu'elle a peur. Ce soir en est encore la preuve. Lorsque les plombs ont sauté, Archi est directement venu se blottir aux pieds de sa maitresse. Cela n'aura pourtant pas eu l'effet escompté. La jeune femme a tout de suite paniqué et s'est jetée sur son téléphone portable ou du moins elle a essayé. Elle s'est surtout pris la jambe dans la table basse à cause du manque de lumière. Et oui seuls les quelques voitures qui passent ou les éclairs permettent à la jeune femme d'y voir un peu mieux. On est vraiment malheureux quand on n'a pas d'électricité.
Par réflexe la jeune femme a appelé Raleigh au secours mais elle a vite regretté. En l'appelant à chaque fois qu'elle a un problème elle a l'impression de retomber en enfance, quand elle avait 18 ans et qu'elle l'a appelé au secours après sa première agression. Après tout elle a quand même 27 ans, il serait temps qu'elle se prenne en mains une bonne fois pour toute. Il ne sera pas éternellement là pour elle même si elle se plait à le croire. Pour le moment elle préfère se dire qu'en temps que colocataire elle a le droit de lui demander de l'aide. Et puis c'est plus fort qu'elle, elle a besoin de lui presque à chaque instant. Dès qu'un problème se pointe à l'horizon Devonne l'appelle automatiquement. Raleigh est un peu sa bouée de sauvetage, son ange gardien. Mais passons un peu les états d'âme de la jeune femme. Le tibia endolori par la table basse, elle a finit par recevoir un appel du jeune homme lui disant de l'attendre, qu'il ne serait pas long. Un soupir de soulagement perça le silence qui régnait dans la maison. Devonne resta donc sur le canapé, recroquevillée sur elle-même en attenant son colocataire. Son chien vint poser sa tête contre elle, poussant des petits jappement d'inquiétude à chaque coup de tonnerre. Il a beau la défendre, contre les orages il n'est pas plus rassuré que la jeune femme. Cela fit même rire Devonne de voir son cher amour sursauter à chaque coup de tonnerre, il est finalement plus flippé qu'elle. Ou du moins c'est ce qu'elle pensée car lorsque quelqu'un sonna à la porte c'est elle qui a fait un bond de deux mètres. Archi quand à lui se mit à aboyer comme un dingue n'ayant pas reconnu son propriétaire.
Devonne s'arrêta de respirer et s'immobilisa presque immédiatement, ne voulant pas montrer à son invité qu'elle est là. Elle laissa cependant Archi aboyer pour qu'un éventuel voleur renonce en entendant le chien. Puis une voix familière rompit le silence pesant qui avait empli la pièce à vivre. C'était Raleigh qui était coincé dehors. Ah oui les clefs c'est vrai ... Elle avait faim et a complètement oublié le trousseau sur le verrou. La brunette se servit alors de son téléphone portable pour s'éclairer et ouvrir à son ami. Il était trempé, certainement à force d'attendre que la jeune femme lui ouvre la porte. La jeune femme le laissa entrer et referma la porte derrière lui pendant qu'il montait se changer. De son côté la demoiselle retourna sur le canapé et commença seulement à regarder sa plaie au tibia. Elle grimaça à la vue de sa blessure, une belle entaille qui saignait abondamment. Elle repoussa plusieurs fois Archi qui voulait se coller à ses jambes et attendit sagement que Raleigh redescende. Lorsque se fut le cas il examina à son tour la blessure et se demanda comment cela avait pu se passer. Dev' grimaça une nouvelle fois, se sentant ridiculement idiote. " Je voulais attraper mon téléphone sur la table basse pour pouvoir m'éclairer mais je me suis cognée et voilà le résultat ... Je suis désolée je sais que tu devais travailler tard mais tu sais bien que je suis nulle en bricolage et remettre le plombs en marche ça me parait être comme gravir une montagne ... " Elle baissa les yeux sur le chien, lui adressa une petite caresse pour le calmer et repris tranquillement la conversation. " Je déteste être dans le noir quand je suis toute seule dans la maison ... Tu peux juste voir ce que c'est ? Après je te laisse retourner travailler si tu veux ... " Mouai pas très convaincante sur ce coup là, même elle n'y a pas cru. Elle préférerai qu'il reste avec elle mais après tout elle ne peut pas le forcer, ils ne sont pas en couple.
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(✰) message posté Mar 29 Avr 2014 - 20:51 par Invité
Panne de courant # Devonne & Raleigh
Raleigh était très fatigué de sa journée, surtout son dernier client qui l'avait démoralisé, en plus de la pluie accompagnée d'un tonnerre, la totale quoi. Il était en face de Devonne, accroupi devant le canapé où était assise celle-ci, en train d'examiner la plaie au genou de la demoiselle, elle lui explique comment cette blessure lui était arrivée, il ne riait pas, pour ne pas se montrer moqueur, mais au contraire, il lui souriait, déjà neuf années qu'ils se connaissent, et pourtant, il l'admire avec des yeux tellement illuminés qu'on pourrait croire que c'est la première fois qu'ils se rencontrent, il se remémorait dans tête tous les moments qu'il avait vécu à ses côtés, que ça soit les fous rires, les différentes galères avant de venir s'installer à Londres, et même les moments de tristesse où il essayait de remonter le moral de Devonne, mais bon, remonter le moral de quelqu'un n'est pas son point fort, mais il essaie tout de même du mieux qu'il peut, se montrant compréhensif et souriant.
« Je vais m'occuper de ta plaie, c'est rien du tout, tu verras ça guérira assez vite. Je m'occuperai ensuite de l'électricité, même si je suis très loin de m'y connaitre, surtout avec le système anglais. »
Il rigolait tout seul suite à ses propres paroles, histoire de faire sourire Devonne en la rassurant, mais son humour n'était sûrement pas le plus drôle que le monde puisse connaitre, et puis il ne connait vraiment rien à l'électricité, c'est bien un des domaines dans lequel il est le plus nul, il est même persuadé qu'il se débrouillerait mieux en dansant qu'en réparant un disjoncteur.
« Je vais chercher la trousse de secours et j'arrive, ne bouge surtout pas. »
Il souhaitait plus que tout soigner sa blessure, il était quand même inquiet pour elle, il s'était levé d'un bond et accourait vers la salle de bain où se trouvaient tous les produits médicaux d'urgence pour les premiers secours, Devonne pouvait même entendre un léger bruit sourd poursuivi d'un « Aïe ! » prononcé par Raleigh, signifiant qu'il s'était cogné, mais il s'en fichait, il continuait de courir vers la salle de bain éclairé grâce à la lumière de son téléphone, cherchant rapidement la trousse de secours avant d'accourir à nouveau vers le salon, il avait tendu son téléphone à Devonne en lui disant :
« Tiens mon téléphone si tu veux bien, tu vas t'en servir pour m'éclairer, mets le bien au dessus de ton genou, et suis mes mains lorsque je les éloigne afin de trouver ce dont j'ai besoin. »
Par la suite, Raleigh avait dirigé ses mains vers la trousse de secours qu'il avait ouvert par la suite, attrapant du désinfectant accompagné d'une compresse neuve, il étalait le produit sur la compresse avant de la passer délicatement et tout doucement sur son genou afin de nettoyer le sang sur la plaie.
« Si je te fais mal, tu me le dis. »
Il lui parlait doucement, avec une voix assez calme et détendue, il ne voulait pas faire d'erreur, il était très appliqué à nettoyer le sang, puis posa la compresse à côté de lui afin de la jeter par la suite. Il détournait ensuite ses mains vers la trousse de secours afin d'attraper un pansement qu'il déposait délicatement sur la plaie, en se relevant et lui déposant un baiser sur la joue pour lui montrer que c'est fini. Il récupérait la compresse à jeter et la trousse de secours en se retournant vers la salle de bains.
« J'ai fini ! Attends-moi ici je vais voir ce foutu disjoncteur et j'arrive. »
Il se précipitait en direction de la salle de bains afin de ranger la trousse de secours, pour gagner du temps il en profitait pour jeter la compresse dans la poubelle de cette même pièce, avant d'accourir en direction du disjoncteur qu'il ouvrait, il jetait un coup d'oeil à l'intérieur, avec un regard assez interrogateur, il était totalement perdu à la vue de ce "truc" totalement inconnu à ses yeux, il bidouillait rapidement en bougeant différentes choses à l'intérieur, mais en vain, durant cinq bonnes minutes à essayer différentes combinaisons tout aussi débiles les unes que les autres aux yeux d'un électricien. Il était donc retourné vers Devonne et s'était assis à côté d'elle, lui souriant dans le peu de luminosité qui s'offrait à eux.
« Alors l'électricité, euh, on appellera un électricien demain, c'est trop tard là, ta blessure devrait aller aussi, et si ça ne te dérange pas je vais passer ma soirée à côté de toi assis dans ce canapé, tu me raconteras ce que tu as fait aujourd'hui si tu le souhaites. »
Passer une soirée avec elle, seulement elle, dans le noir à écouter le son de sa voix, sentir son odeur à côté de lui, et pratiquement sa peau contre la sienne, c'est, on peut le dire, ce qui allait rendre joyeuse sa soirée après cette journée totalement déprimante. Il posait sa main au niveau du genou de Devonne, comme s'il essayait de calmer la douleur de son genou, mais il n'avait pas des mains magiques, ça ne soignait pas sa blessure, mais peut-être que sans qu'il le sache, le contact de sa main sur la peau de la demoiselle lui permettait d'avoir légèrement moins mal.
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(✰) message posté Jeu 1 Mai 2014 - 14:32 par Invité
Guardian Angel Raleigh & Devonne
Après une journée aussi épuisante que celle que vient de passer Devonne, cette panne de courant tombe vraiment mal. C'est un peu comme si le sort s'acharnait sur elle aujourd'hui. Après les animaux qui lui ont pris la tête à force de ne pas vouloir pointer le bout de leur nez et les visiteurs du zoo tous plus énervés les uns que les autres il fallait qu'elle affronte le noir et la solitude. Finalement le zoo ce n'était pas si mal, au moins elle pouvait rester entourée par les animaux. Elle se sent bien avec eux. La plupart d'entre eux sont adorables malgré ce que les gens peuvent croire. Et puis les lionceaux qui viennent de naître et qui ont été abandonnés par leur mère lui manquent. Elle aurait voulu rester avec eux pour leur première nuit sans leur mère. Malheureusement ce n'était pas son tour de garde. C'est quand même étrange quand on y pense de se sentir plus en sécurité dans l'enclos des lions que chez soi. C'est du Devonne dans toute sa splendeur après tout. Et au moins chez les lions on ne trouve pas de table basse tueuse de tibia. Heureusement pour elle Raleigh est arrivé au bon moment et c'est lui qui va s'occuper d'arranger la situation. Comme toujours ou presque. Enfin du moins il va essayer car ses paroles ne sont pas si réconfortantes que ça. Il n'y connait rien en électricité ? Bon et bien on est mal barré. Devonne risque de faire une crise de nerfs si la situation ne se débloque pas rapidement. Après deux agressions il faut dire que ça se comprend. Si jamais plusieurs hommes entrent chez eux Raleigh ne pourra pas tous les repousser. Et Devonne n'a encore jamais pratiqué la boxe dans le noir. Finalement Raleigh repris la parole et lui adressa un simple « Je vais chercher la trousse de secours et j'arrive, ne bouge surtout pas. » Comme si elle avait envie de bouger après sa dernière tentative. Confortablement installée dans le canapé la jeune femme continuait de caresser son Labrador pendant qu'un vacarme provenant de la salle de bain rompait le silence de la maison. Un grand AÏE se fit entendre, suivit d'un rire moqueur provenant de la jeune femme. " Ça va ? Tu t'es fait attaquer par la table basse toi aussi ? "
Finalement le jeune homme revint dans la pièce, éclairé par son téléphone portable qu'il donna ensuite à Devonne. Elle s'en servit pour éclairer sa plaie tendit que Raleigh jouait les urgentistes. Heureusement qu'elle n'est pas douillette sinon elle serait déjà en train de hurler au point d'alerter tous les voisins du quartier. Elle grimaça à chaque fois que le jeune homme la touchait, non pas parce qu'il ne faisait pas attention mais parce que la plaie restait quand même douloureuse. Le moindre contact la faisait souffrir le martyre et il osait lui dire que ça allait passer. C'est pas lui qui a le tibia ouvert quand même. Elle ne lâcha pas un son, grimaçant en silence tout en regardant Raleigh s'occuper de sa blessure. Lorsqu'il eut fini elle lâcha un soupir de soulagement, bien contente qu'il ait terminé. Vous avez déjà remarqué à quel point le petits bobo sont les plus douloureux ? Heureusement qu'elle a eu le droit à un bisous sur la joue pour la réconforter sinon elle aurait été frustrée tout le reste de la soirée. Puis le jeune homme retourna dans la salle de bain avant de s'attaquer au disjoncteur. Seule dans le noir, Devonne croisa les doigts de toutes ses forces pour que Raleigh puisse remettre le courant. Elle entendait des bruits sourds provenant du disjoncteur mais pas une seule petite lueur d'espoir. Rien ne se ralluma dans la pièce, ni les lumières, ni la télévision, pas même le voyant de l'alarme anti-effraction. Lorsqu'elle sentit le jeune homme s'asseoir à côté d'elle Devonne comprit vite que c'était certainement fichu pour ce soir. Et c'est ce que lui confirma Ral quelques secondes plus tard. " Ça ne me dérange pas au contraire, tu sais bien que je déteste être seule à la maison quand il n'y a pas l'alarme enclenchée ... " Et puis bon c'est Raleigh, sa compagnie ne la dérange jamais. " Au faite je t'avais pris à manger chez le traiteur chinois en rentrant, je savais pas si tu avais mangé donc bon ... C'est sur la table tu n'as plus qu'à te servir. " Elle sentit alors la main du jeune homme se posait sur son genoux, ce qui la perturba un long moment. En premier lieu elle n’eut aucune réaction, se disant qu'il s'en rendrait compte. Mais ne sentant pas la main du jeune homme bouger Devonne se sentit mal à l'aise. Elle sentit son cœur s'arrêter l'espace d'un instant et ferma les yeux avant de revenir à la réalité. Elle se décala doucement pour feindre d'attraper un coussin, s'écartant de la même occasion de Raleigh. Elle se repositionna ensuite dans le canapé et repris la parole, comme pour rompre le silence qui s'était installé. "Tu sais ma journée a été horrible y a pas grand chose à en tirer ... Et la tienne ? T'as du avoir des clients avec la pluie qui tombe depuis des heures ... "
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