"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Again, and again # Ft. Gabriel - Page 6 2979874845 Again, and again # Ft. Gabriel - Page 6 1973890357
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Again, and again # Ft. Gabriel

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() message posté Ven 19 Juin 2015 - 18:04 par Invité
Gabriel ∞ Poppy
Again, and again
Finalement, il se révéla bel et bien avoir quelque chose contre ma sémantique quelque peu rudimentaire. Néanmoins, elle était parfaitement juste. J’avais hoché la tête, clôturant ainsi ce passage de notre conversation. Il m’était inutile de préciser que séduire avait pour moi une signification bien plus subtile que le fait de finir par coucher ensemble. Je n’avais pas envie de m’étendre sur ce sujet-là. Pas ce soir du moins, car il était certain que la sémantique reviendrait dans nos sujets de conversations. Je voyais bien qu’il fronçait les sourcils parfois, et, provocatrice, j’usais parfois à outrance d’un langage que je n’utilisais qu’en compagnie des miens. Car il était bien trop divertissant de le surprendre, encore et encore comme il le faisait de son côté aussi.

Une fois dehors, j’appréciais la douceur du temps printanier. Les pieds nus, je n’avais aucuns soucis avec le fait d’apparaitre pour une fille totalement bohème. L’idée que pouvaient se faire les gens de moi ne m’inquiétait aucunement. J’étais de surcroit une artiste, alors je pouvais bien me permettre quelques excentricités de temps en temps, sinon le jeu n’en vaudrait pas la chandelle. Je m’attendais à une réaction outrée de mon patron, toutefois il n’en fut rien et il se contenta de marcher à mes côtés. Constatant qu’il fixait mes pieds, je m’enflammais – comme toujours – et expliquais mon refus manifeste de me chausser de nouveau. Après tout, il m’avait invitée à quitter mes chaussures et ferait sans doute attention aux choses qu’il me permettrait par la suite, pensais-je en souriant tout en marchant à reculons. Gabriel rit avant de me répondre, et je l’écoutais, attentive, continuant de marcher en arrière histoire de pouvoir vraiment le regarder. Il était vraiment agréable à regarder en fait. La symétrie de ses traits n’était pas la seule chose qui le rendait irrésistible. Il avait du charme, il fallait se rendre à l’évidence. Une émotion que je reconnu s’empara de ses traits et il s’approcha de moi à une vitesse qui me surpris comme à chaque fois. Je me laissais faire, car j’avais bien compris que je risquais quelque chose. Son air inquiet, presque paniqué, cédant immédiatement place à un air concentré histoire de me « protéger ». Un certain schéma comportemental commençait à émaner de lui. Et je me demandais s’il se rendait bien compte de son comportement en ma présence. Des plus plaisants, mais définitivement pas le genre d’actions qu’il devait habituellement se permettre.
Un instant plus tard, sa main sur le bas de mon dos me sauvait de bris de verre qui auraient eu grâce de l’intégrité de mes pauvres pieds. Me retrouvant collée à lui, je cessais de respirer. Sa main chaude dans mon dos était un élément rassurant. Et je me rendis compte que je n’avais aucune appréhension. Comme toujours lorsque j’étais proche de lui. C’était étrange, mais cela ne me surprenait pas vraiment. Rapidement, il brisa notre proximité presque intime et me piqua mes chaussures des mains avant de se tourner. J’ouvrais aussitôt la bouche pour argumenter. « Gabriel, ne soyez pas ridi… » débutais-je avant de faire la moue. C’était moi qui étais ridicule là. A ne pas vouloir me chausser, mon patron – avec une âme de sauveur mal placée, il fallait l’avouer – me proposait un geste digne d’un gentleman. Je soupirais et m’exécutais, car j’étais certaine qu’il me forcerait à remettre mes pompes si je commençais à me plaindre. Des années que je n’avais grimpé sur le dos de quelqu’un. La dernière personne en date était Jules, bien sûr. J’étais trop déchirée un soir, et il m’avait ramené ainsi cependant que je déblatérais sur un tas de choses. M’installant correctement sur le dos de Gabriel, je me rendis compte que la distance qu’il s’efforçait de mettre entre nous depuis un petit moment avait été réduite à néant et tentait de m’éloigner un peu en me rendant compte qu’il devait sentir mon souffle dans le creux de son cou. « Parfois, j’ai l’impression d’être très puérile en votre compagnie… » marmonnais-je sincère avant de me rendre compte qu’il se fichait à peu près autant que moi de l’opinion des autres pour adopter une telle position dans une rue tout de même un peu fréquentée à cette heure. Rien à dire, la soirée aura été plus qu’intéressante.



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() message posté Sam 20 Juin 2015 - 14:19 par Invité


❝ AGAIN, AND AGAIN.❞
Abberline & Brythe


Cette nuit à Londres était douce; les nuages grisâtres avaient disparus momentanément pour laisser la lune apparaître entièrement. Une chose manquait encore. Les étoiles n'étaient pas assez présentes et de ce fait le ciel paraissait bien triste. Avant son intervention, Gabriel avait pu observer le visage serein de Poppy. Elle appréciait l'air frais et l'atmosphère qui se dégageait de cette fin de printemps.  
La lumière de l'astre sublimait ses traits et pendant un instant, le jeune homme se surpris à apprécier réellement la beauté d'une femme. Il n'avait cesser de détailler son visage mais cette fois-ci, aussi surprenant soit-il, ce fut saisissant. Elle était là, pieds nus à parcourir les rues londoniennes d'un pas léger.  Une certaine grâce se dégageait de sa démarche, quelque chose de bien propre à elle. Une délicatesse cachée... Ses cheveux autrefois attachés virevoltaient selon les brises du vent. Son apparence sauvage contrastait avec l'image qu'elle avait donné à cette soirée mondaine; Gabriel préférait cette jeune femme dévergondée et simple. La couleur de sa peau était d'un blanc frappant avec cette lumière blafarde.
Quand il aperçu ce bout de verre, il ne pu s'empêcher de l'arrêter. Interrompre ce moment de quiétude lui valu beaucoup mais la voir se blesser lui aurait coûter plus: elle était si belle, il ne fallait pas gâcher cela.
Leurs deux corps se retrouvèrent si proches l'un de l'autre qu'ils pouvaient ressentir leur chaleur respective.
Abberline avait cesser de respirer. Il l'avait ressenti aussi. Ces secondes étaient suspendues dans le temps. Aussi fulgurant et troublant que cela soit, il coupa toute proximité jugeant ne pas abuser de ces choses.
Debussy lui vînt en tête, Le Clair de Lune plus précisément.  La plus grande partie du mouvement est jouée pianissimo, et les allers et retours entre une grande intensité émotionnelle et une grande distance en font un réel chef d'oeuvre... Ce morceau de piano résumait à merveille ce qui se déroulait à présent.
Un sourire naïf était né sur ses lèvres, encore plus charmeur que les précédents. Pourquoi avait-il pensé à un morceau de piano? Sa main glissa le long du dos de l'illustratrice et il se dégagea enfin.

Poppy, après avoir râlé une seconde ou deux, céda et monta sur son dos. Il passa alors ses avants bras sous ses genoux afin de stabiliser sa position et enclencha le pas. Gabriel sentit son souffle chaud contre son cou; pour lui il n'en fut rien. Sa peau, elle frissonna. Le jeune homme se trahissait seul.
_ Je ne pensais pas que vous alliez céder aussi facilement, avoua-t-il en riant doucement.
Cette distance se réduisit encore une fois considérablement. À force de souffler le chaud et le froid, un des deux s'épuiseraient. Lequel?
La réflexion de l'illustratrice le fit sourire de plus bel; il aimait qu'elle soit puéril. Ces jeux d'enfant, si innocents, lui permettaient tellement. En fin de compte, lui aussi agissait comme un gamin avec elle.
_ Je crois que c'est réciproque mademoiselle Abberline.






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() message posté Sam 20 Juin 2015 - 19:33 par Invité
Gabriel ∞ Poppy
Again, and again
Il fallait que je me rende à l’évidence. Les choses ne seraient jamais normales, entre Gabriel et moi. Le nombre d’heures que j’avais passé en sa compagnie ne dépassait pas la dizaine, pourtant je me savais connectée à lui. C’était le genre de chose qui se passait contre votre volonté. Vous tentez, mais vous ne pouvez rien y faire. Vulgairement, on pourrait dire que de se débarrasser de cet étrange sentiment c’était escalader l’Everest. Alors qu’il était bien plus aisé de se laisser tomber. Je tenais le coup, cependant, tentant tant bien que mal de nous trouver des excuses. Le début chaotique de notre relation était une constante qui me permettait de repousser tout cela. Malgré tout, les choses devenaient de plus en plus compliquées. Notre première rencontre à la maison d’édition n’était pas totalement négative non plus. Immédiatement, il avait été respectueux envers mon travail. Cela n’avait pas été de la flatterie, du tout. Car les autres n’avaient reçu aucun traitement de faveur. Certains avaient été remis à leur place et de façon plutôt expéditive d’ailleurs. J’avais donc su que mon travail était appréciable, pour lui du moins. Puis, il y avait eu notre moment sur le toit. Même si, il avait – avec sa crise de panique – été au summum de l’étrange, l’instant avait été presque parfait je me devais de l’avouer. Notre repas avait été plutôt intéressant. Totalement épineux, et empreint de provocation, mais au fond cela avait fini par être notre marque de fabrique.

Ce soir, le croisant, j’avais pensé qu’il serait la pire partie de ma soirée. Je ne pouvais pas me tromper plus. Me retrouvant à arpenter les rues Londoniennes sur son dos, je devais être totalement sincère avec moi-même. En dépit de tout ce qu’il pouvait m’agacer et des moments où il me rendait folle, j’aimais beaucoup trop la compagnie de mon supérieur hiérarchique. Et j’étais bien consciente que cela n’augurait rien de bon. Nous nous ressemblions sur bien des points, mais nos différences étaient aussi violentes que la force de nos caractères. Pourtant, il semblait que nous ne pouvions faire autrement. Parfois, il m’avait semblé que j’étais carrément aimantée à lui ce soir. Comme si cette fichue connexion n’était pas que mentale, mais physique aussi. Enfin… sans se leurrer, il fallait être honnête sur ce fait. Bien sûr qu’il était attirant, j’avais juste fait mon possible pour ne pas y penser. Avoir un angle parfait pour observer sa nuque ne m’aidait pas à reléguer ces pensées au fond de mon esprit pour le moment. D’autant plus que mon souffle lui donnait la chair de poule, et que mes instincts les plus primaires imaginaient une fin tout autre à cette soirée. Refoulant tout cela comme je le pouvais, je me concentrais sur notre concentration. Je ris en l’écoutant, une fois de plus. « Je ne pensais pas céder aussi facilement aussi. Puis, je me suis dit que vous auriez peut-être l’idée de me forcer à me chausser. Alors, j’ai dû choisir rapidement. » avouais-je en exposant très honnêtement mon raisonnement. De nature honnête, il m’était plus aisé encore de m’exprimer en sa compagnie. Ce qui était le comble, car la langue de bois est de mise surtout lorsque l’on discute avec son patron. Enfin… en règle général, on évite de le frapper aussi. Je souris lorsqu’il évoque la réciprocité de mon comportement puéril, avant de faire la moue bien heureuse qu’il ne me voie pas. « Tant mieux, je dois sembler moins ridicule comme ça. Enfin… je ne parle pas de maintenant. Mais bon. A partir de demain, je ferais mine de ne plus me souvenir de cette partie de la soirée à cause de l’alcool ! » expliquais-je taquine de nouveau. Il m’était trop aisé d’être moi-même en sa compagnie, et au fond c’était l’une des choses les plus inquiétantes.



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() message posté Dim 21 Juin 2015 - 18:41 par Invité

❝ AGAIN, AND AGAIN.❞
Abberline & Brythe


Son rire brisa le faible silence de la nuit; pensait-elle vraiment qu'il serait capable de la forcer à remettre ses chaussures à talons? Cette idée ne lui était venu aucunement en tête et cela l'amusait. À ses yeux, il semblait être un véritable tyran.
_ Je ne me voyais pas en tortionnaire, avoua-t-il avec toujours autant d'amusement.
Gabriel se voyait sous beaucoup d'angle: égoïste, manipulateur, cruel certes. De là à être qualifié de despote machiavélique.  En un certain sens il en était presque touché. Ses chaussures de villes en cuir martelaient doucement le sol bétonné et au fil des pas, il se rendit compte que la soirée touchait à sa fin. Qu'adviendrait-il une fois qu'il l'aurait raccompagné chez elle? Le travail était un cadre où il ne pouvait pas se permettre un tel comportement même à son égard. Cela allait de son professionnalisme mais aussi de celui de Poppy. Richard ne ferait qu'une bouchée de la jeune femme dans le cas contraire.
La pression qu'exerçait son corps frêle contre le sien était réconfortante; sa chaleur venait réchauffer son coeur froid. La robe qu'elle portait venait caresser inopinément ses mains. Le tissu était aussi doux que sa peau, quant à ses cheveux ils venaient chatouiller sa nuque lorsque le vent se levait à nouveau. Le parfum de l'illustratrice ne tarda pas  à l'environner ce qui le fit soupirer. Comment pouvait-elle lui faire un tel effet sans le désirer? Ravageur. Le londonien n'avait pas envie que les choses se terminent aussi subitement.
Abberline n'était pas ridicule. Sa naïveté- bien qu'il la haïsse à certain moment- lui plaisait énormément. C'est ce qui faisait son charme, ce côté candide et simple. Rien n'était pour elle inconvenant, pourtant de nombreuses de normes sociales furent enfreintes ce soir.
Ils avaient pu parler à coeur ouvert mais des mystères subsistaient encore. Comment pouvait-elle être elle avec tout ce qu'elle avait pu vivre dans le passé? Son père violent, sa mère.... Sa crédulité, sa gaieté, son caractère avenant et optimiste. La noirceur et la dépravation de la vie l'avaient donc épargné. Il en allait mieux ainsi.
_ Ne vous inquiétez pas, vous pourrez dissimuler votre embarras aisément. Je vais me faire rare à la maison d'édition, expliqua-t-il tout de suite.
En effet, ses allées et venues étaient dues aux réunions ou bien à la nécessité des dossiers. Aujourd'hui il avait tout en main et devait à présent travailler seul afin de les positionner dans le top 10 britannique. Les investisseurs risqueraient, le cas échéant, prendre la fuite ce qui conduirait la direction de réduire les effectifs. La crise avait beau être passée, des bribes restaient encore.
Les deux adultes débouchèrent enfin sur la rue donnant sur leur véhicule. En apercevant la Maserati, la fin de la soirée n'était plus si abstraite.
_ Si j'avais su, j'aurais fait traîner en longueur, déclara-t-il aussi soudainement que vivement.
Il la fit descendre de son dos avec délicatesse et lui tendit ses chaussures avec un sourire aimable. Gabriel jeta un coup d'oeil de chaque côté de la route et traversa. À nouveau il lui ouvrit la portière passagère.





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() message posté Mar 23 Juin 2015 - 16:29 par Invité
Gabriel ∞ Poppy
Again, and again
Sa réponse quant au fait qu’il ne se voyait pas tortionnaire me fit légèrement sourire. Il n’avait pas tords, je ne le voyais pas ainsi non plus. Non, c’était autre chose. Son interprétation de mes dires n’était pas tout à fait exacte. « Je ne dirais pas tortionnaire. Autoritaire plutôt. » corrigeais-je en me souvenant du ton qu’il employait bien souvent. Et il l’avait déjà employé à mon égard, la fois la plus mémorable était probablement sur le toit de l’immeuble où se trouvaient les bureaux de la maison d’édition. Oui, il n’était pas un despote machiavélique, mais bel et bien un homme d’autorité. Cela lui allait plutôt bien en fait, si on mettait de côté le fait que je n’aimais pas vraiment l’autorité. C’était du genre à me donner envie de faire tout le contraire de ce que l’on pouvait m’ordonner de faire. L’âge n’avait définitivement pas calmé mon côté rebelle, il fallait se l’avouer. J’étais plutôt un électron libre, et Arthur l’avait bien rapidement compris. C’est pourquoi, jamais il ne me sommait de faire les choses sans explications. Car pas totalement indomptable, je savais reconnaitre les choses lorsqu’elles étaient correctement expliquées et obéissait plutôt rapidement quand tel était le cas.

Passé outre le fait qu’il soit bizarre de se faire porter par mon supérieur hiérarchique – car je n’arrivais décidément pas à m’avouer qu’il était mon patron, c’était bien trop étrange – je m’effrayais à apprécier de plus en plus son contact. A cause de mon géniteur, je craignais bien souvent le contact avec les hommes. Sauf lorsque j’en était l’instigatrice. Gabriel avait tendance à prendre les choses en mains, et ne se privait pas pour réduire la distance entre nous à quelque chose de plus intime que la normale. Et au fond, c’était car il voyait bien que cela ne me dérangeait pas. Du tout même. Totalement à mon aise en sa présence, je restais tout de même sur mes gardes en raison de son caractère plus que changeant. Ce qui me dérangea le plus fut probablement le fait qu’il m’expliqua qu’il ne serait plus dans mon environnement de travail. En effet, bien qu’il m’avait bien déconcentré avec ses bêtises ces derniers jours, sa présence ne me dérangeait pas. Il était amusant de régresser ainsi, et plutôt inspirant. Ainsi, je me surprenant à être réellement déçue qu’il disparaisse de mon paysage. Peut-être l’appréciais-je plus que je ne souhaitais me l’avouer. « Oh… » fut la seule chose que je pus répondre à la suite. Je ne savais quoi dire, de peur de trop me dévoiler quant à l’intérêt que je pouvais lui porter. Mais surtout de peur de lui demander de rester, en fait.

Même avec mon poids sur le dos, sa cadence était rapide. Sa carrure athlétiquement discrète l’aidait probablement, et je me surpris en train de l’imaginer lors d’un combat de boxe. Il devait être rapide, car sa musculature n’était pas exagérément développée. J’avais toujours préféré les boxeurs un peu plus fins. Car leur vitesse d’exécution était impressionnante. Certains coups n’étaient parfois même pas visibles du public en raison de leur vitesse éclair. Tandis que je me laissais aller à songer à cela, nous nous retrouvâmes rapidement dans la rue où était garée sa magnifique voiture. Sa déclaration me fit sourire, et je retrouvais finalement la terre ferme. Le goudron de cette rue était bien plus froid que celui de la rue principale. Aussi lorsqu’il m’eut ouvert la porte – ce qui me faisait toujours très bizarre, je devais le reconnaitre – je me précipitais à l’intérieur de l’habitacle, remarquant qu’il n’y avait pas de choses pour odoriser l’endroit et que ce que je sentais était probablement son odeur a lui. Et c’était étrangement apaisant, il fallait le reconnaitre. Rapidement, il retrouva sa place derrière  le volant et fit ronronner le moteur en un rien de temps. « Toutes les bonnes choses doivent avoir une fin, vous savez. » déclarais-je finalement, réprimant un bâillement. Il n’était pas très tard, mais j’étais fatiguée. Bien que je savais pouvoir tenir des heures éveillées en sa compagnie. Si nous nous repartions sur un sujet qui me passionnait, nous n’avions pas terminé. « Puis, il va falloir que vous alliez vous soigner de l’énorme bleu que j’ai probablement dû vous infliger. » plaisantais-je en sentant ma main me picoter rappel du sacrifice que j’avais dû faire pour le toucher. Notre petit entrainement de boxe m’en avait probablement appris beaucoup plus sur lui que j’aurais pu m’en douter.



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