(✰) message posté Mar 6 Oct 2015 - 16:45 par Invité
“Sometimes, the best way to help someone is just to be near them.” ✻ Les horizons lumineux des réverbères s'évanouissaient derrières les rideaux de la chambre, comme engloutis par la brume humide de la capitale. Je passai mes doigts tremblants à travers les plis du tissu avant de me pencher vers la fenêtre. Les silhouettes qui déambulaient dans la rue n'étaient plus que des fantômes blêmes, des esprits diaphanes qui se perdaient dans l'obscurité. Je me redressai lentement, à moitié éveillée, alors que le vent de la nuit s'emmêlait dans mes cheveux ondulés. Je restai silencieuse pendant quelques minutes, les yeux fixés sur mes poignets squelettiques. Mes mains ne bougeaient pas. Elles restaient immobiles tel que ma conscience l'intimait, mais je savais que ce n'était qu'un leurre. Il suffisait d'un seul spasme musculaire, d'une demie mesure d'inattention et je retombais à nouveau dans la faiblesse. J'avais l'impression que tous mes rêves s'étaient égarés dans les flux archaïques de l'univers. L'odeur du tabac froid qui imprégnait mes souvenirs d'enfance avait presque disparue maintenant que Thomas était parti. Je me sentais seule sans lui. Encore une fois, je ne savais pas où il était. Je relevai la tête, les traits allongés par l'ennui et la bouche crispée par la fatigue. Je n'arrivais pas à dormir. Je n'arrivais pas à suivre la marche du temps, de la musique et de la vie. Chaque inspiration de la foule me tirait un peu plus de ma torpeur. Ils étaient normaux, je ne l'étais pas. Ils étaient humains et je n'étais qu'une petite elfe dont les mouvements alertes se tressait autour des nuages. Il y avait un bruit à l'étage. Un grincement de pas qui se rapprochait du palier. Je frémis doucement. Je battis des cils en enlaçant l'ivresse de l'illusion. Tomtom, tu es revenu ? Je me retournai, pleine d'espoir, anticipant son apparition soudaine dans le vestibule. Mais je ne voyais que l'heure de mon déclin approcher. Je me mordis la lèvre inférieure. La peur et la colère oscillaient entre les deux battants de ma poitrine avant de se transformer en doutes. C'était encore un échec. J'inspirai l'air saturé de déception en secouant les épaules. Je fronçai les sourcils d'un air boudeur. Je grinçai des dents avant de me rouler en boule sous les draps, puis je m'allongeai sur le matelas en grognant. Les flammes du désespoir embrasaient mon cœur tout entier. Je lançai une longue plainte douloureuse, et sans m'en rendre compte, un sanglot s'échappa d'entre mes lèvres indignées. Les sifflements tempétueux du vent entouraient la pièce. Je les entendais qui descendaient sur moi. Je les sentais qui mugissaient contre mes jambes nues. Je frottai mes yeux larmoyants avant de me lever brusquement. Mes pensées se confondaient dans l'incertitude. Je m'épuisais en restant debout. Je disparaissais comme une goutte de rosée qui se mélangeait aux vagues sauvages de la mer. Pouvait-il entendre les fluctuations de ma voix lorsque je l’appelais ? Pouvait-il sentir la force qui me quittait ? La pâle étincelle d'insouciance qu'il admirait tant se consumait au fond de ma gorge et il n'était même pas là pour qu'elle puisse l'envelopper une dernière fois. Thomas Knickerbadger était un parasite. Un homme sans foi ni sentiments. Et ce soir, je le détestais plus que tous les autres. J'esquissai un mouvement de recul. Je me faufilai au milieu de ses livres poussiéreux avant de me pencher vers ma valise. Son absence éveillait en moi toutes sortes de craintes, d'obsessions et d'émotions qui remontaient à une ancienne époque et qui s'enfonçaient douloureusement dans mon cœur. Toutes ces années, je l'avais comparé à son père. Toutes ces années j'avais pensé qu'il possédait le charme étranger et l'éloquence flegmatique de mon parrain, mais en vérité, il avait bien plus de similarités avec mon père à moi. Il m'abandonnait après une promesse. Il disait qu'il reviendrait me chercher, mais une grille de fer et d'acier me séparait de son monde. J'ouvris la porte d'un geste maladroit pour me retrouver au milieu de la route. Les phares des voitures s'allumaient en contournant ma silhouette fugitive. Mais en dépit de ma lassitude, de la pluie battante et de mes yeux fermés, j'étais parfaitement réveillée. Je percevais l'agitation de la ville avec mes autres sens. Je marchais en suivant le rythme de mes pensées, sans savoir où le destin m'emportait. En réalité, j'avais pensé que je m'assiérais sur le trottoir et que je jouerais avec les semelles de mes chaussures aussitôt arrivée au parc municipal. Mais à peine retournée dans la lumière de l'allée, je me sentis entraînée par des courants plus forts que moi. Je me dirigeais vers le QG des parkinsoniens précoces. Je rejoignais les étendards de mon peuple maudit parce que je n'avais plus de famille à présent.
Il se faisait déjà tard. Cependant, quelques parrains organisaient parfois des réunions nocturnes. Je me pressai dans les ruelles sombres avant de passer le grand portail du centre. Le concierge m'adressa un vague hochement de tête. Ses grands yeux noirs prenaient une jolie expression lorsqu'il souriait. Il était gentil et aimable. Ou peut-être avait-il tout simplement pitié parce que j'étais malade et mouillée. Je fis la moue en agitant la main en sa direction, comme pour lui prouver que j'étais encore capable d'accomplir des gestes simples et précis. Je passai devant les jardins qui conduisaient vers l'entrée. Les fleurs dégageaient les parfums du courage, de la douceur et de la passion. Les buissons verdoyants faisaient entendre le chant gracieux du pouvoir de l'esprit sur le corps. Et pourtant, je ne répondais à aucun de ces appels. Je ne pouvais pas m'oublier et m'abandonner complètement. J'étais trop proche de la limite. Je me penchais dangereusement vers le bord de la crevasse. Je ne suis pas prête à vaincre les symptômes. Je me présentai à l’accueil mais le réceptionniste avait déjà quitté son poste. Il n'y avait plus personne. Je soupirai en m'aventurant dans le couloir. Les lumières étaient éteintes dans toutes les salles. Je pressai mes poings contre mes cuisses en scrutant les lieux. Avançant avec la rapidité du vent, comme l'ombre céleste d'un mirage, j’accourus vers le parking arrière. Mes talons claquaient bruyamment contre la surface humide de l'asphalte. Je traversai l'immense promenade en entendant les battements de mon cœur résonner en chœur dans mes oreilles. Puis je m'approchai de la chaussée luisante. Je surplombai les spots de stationnements mais les véhicules demeuraient inanimés. Je tapai du pied, contrariée, désabusée et seule. Puis soudain, une silhouette se dessina dans l'horizon noir. Je me tournai complètement vers Gabriel. Les faisceaux orangers des réverbers se reflétaient sur mon visage rieur. « Qu'est-ce que tu fais là ? » M'écriais-je en faisant de grands signes. J'étais si contente qu'il soit là. Je me demandais souvent pourquoi je continuais à assister aux réunions du groupe. Je venais de commencer les essais de levodopa, et je n'étais pas très assidue lorsqu'il s'agissait de participer aux activités d'éveils pour parkinsoniens. J'étais agitée et effrayée par l'inconnu. C'était si contradictoire. Puis je fermais les yeux et je me souvenais de ma première rencontre avec cet étrange garçon. Les arabesques de ses longs cheveux brillants, le parfum suave de nicotine qu'il exhalait et sa personnalité un peu décalée. Il évoquait l'été, la rose, la liberté. Et moi, j'aimais toutes ces choses.
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(✰) message posté Mer 7 Oct 2015 - 16:42 par Invité
“Sometimes, the best way to help someone is just to be near them.” ✻ L’été se terminait enfin, la chaleur se transformait en douce brise agréable et cette odeur… Cette odeur qui rend nostalgique toute personne… Cette odeur d’iode qui survient après la pluie, cette odeur marque chaque esprit et pour moi c’est comme un retour en arrière. La soirée était tombée depuis bien longtemps, j’étais perché dans tous les sens du terme assis sur ma chaise j’écoutais les autres parrains qui étaient assis là près a raconter les malheurs qu’ils pouvaient subir. J’étais assis là les bras croisés alors que j’observais le groupe, mais je n’arrivais pas à me concentrer sur ce qu’ils disaient enfaite je m’en tapais le coquillard comme de ma première couche. J’étais beaucoup plus absorbé par ses ondes qui se trouvait autour du groupe… Comme des feu follets qui dansaient autour d’eux. La fatigue me hante et l’envie d’un joint se précise. Je me lève m’excusant prétextant alors une envie de vomir, je quitte la salle, le bâtiment était dans le noir, les couloirs sombre me semblait interminable. Je marche tranquillement sentant des tremblements dans ma main gauche, je n’y prête pas attention comme une vielle habitude. Je m’approche des portes, je sors de ma poche un petit boitier pouvant contenir deux cigare. A l’intérieur, j’y rangeais les joints que je faisais le matin. Le matin était l’un des rare moment où je ne tremblais pas du tout. J’en était conscient je pense que cela est dû au traitement… On me dit dépendant et mon moment de ‘calme’ serait dû à la prise de Ledopa. Comme quoi les médecins sont crétins par moment… Je sors du bâtiment, l’air est frais et cette odeur me fait sourire, je glisse le joint entre mes lèvres. Je sors mon briquet et je commence à l’allumer, mais mes mains tremblent et le vent éteint la flamme, je grogne en rechignant un « Putaiin » Je m’abrite du vent et je renouvelle l’expérience. Je réussis et un sourire s’affiche sur mes lèvres pour enfin inspirer et profiter de ce poison qui s’engouffre dans mon organisme. Je soupire, mes nausées se dissipe et j’en suis soulagé. Je marche tranquillement alors que je ne veux même pas faire attention a ce qui se passe autour de moi, je profite juste de ce moment. Je m’approche du parking et je me glisse entre les voitures m’asseyant sur un muret. Je continue à consommer mon joint comme si de rien n’était et j’observe la lumière du lampadaire, elle m’hypnotise tel un papillon de nuit : « Regardez le… Il est totalement défoncé » Je soupire, mais je ne prête pas attention. Cette voix aiguë tel une vieille série à voix française c’est vraiment le truc qui te pourrit les oreilles. « Que veux-tu… La Déchéance à un nom et ce nom c’est Gabriel… » La discussion continuèrent entre ses deux voix, des moqueries et des références bibliques que je préfère oublier. Jusqu’au moment où je craque : « VOUS ALLEZ LA FERMER MAINTENANT. » Je quitte mon endroit fétiche pour rejoindre l’obscurité, je voulais enfin me retrouver seul. Seul dans mes pensées chose qui était bien difficile depuis que je suis sous traitement, je murmure une comptine qui arrive à me concentrer sur moi et non sur l’environnement qui me perturbe de plus en plus… Mes pas sont d’une lenteur olympique, j’aurais même pu avoir une amende par la police des escargots… Soudain je me rend compte que je revenais sur mes pas, l’éclairage du parking, je m’approche quand je la remarque au loin, la blondeur de ses cheveux reflétait par le lampadaire lui donnait des allures de Soleil, si je m’approche plus je savais pas si je résisterai… Peut-être me consumerai-je aussi vite qu’un papillon près d’une flamme… « Qu'est-ce que tu fais là ? » Sur le coup cela me surprend de la voir là, mais ce fut une bonne surprise, bien qu’il fut tard. Je me demandais vraiment ce qu’elle faisait là. Son sourire m’éblouissa, je me mis a rougir à peine cacher dans la pénombre : « Bah c’est pas ici le cours de Poney-volant ? » Disais-je surpris avant de rire, les effets de Marie-jeanne était plutôt perturbant maintenant, je m’approche d’elle et je reprend un peu plus mon sérieux : « En vérité, je viens de quitter la réunion des parrains… Encore une occasion de me tirer une balle, mais je me suis retenu ! » disais-je d’un grand sourire en bombant le torse fier de ne pas avoir accomplit cette acte et je lui demande ensuite curieux de ne pas savoir : « Et toi que fais tu là ? Une princesse doit se coucher tôt sinon elle finira en vielle sorcière toute ridé. » disais-je d’un sourire en m’approchant d’elle restant a une distance de sécurité pour eviter tout contact qui me fairait perdre la tête… Et puis j'arque un sourcil: « Attend... Me dis pas que... Tu as rendez-vous avec ton SDF? » Disais-je d'une mine choqué sachant pertinament que ce n'était pas le cas.
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(✰) message posté Mar 20 Oct 2015 - 15:18 par Invité
“Sometimes, the best way to help someone is just to be near them.” ✻ Je le regardais s'agiter dans la pénombre. Sa silhouette ceindrait l'air, créant le contraste parfait entre deux conditions. La sainteté et la folie. La faiblesse et l'apathie. Parfois, j'avais l'impression d'entendre les chants lyriques qui résonnaient dans son esprit. Ces hallucinations amusantes et multicolores qu'il dépeignait avec ardeur et enthousiasme. Je voulais y croire pour l'accompagner dans sa solitude. C'était étrange, mais je comprenais Gabriel. Je m'attachais à ses petites ratures, à tous ces petits détails qui faisaient de lui un jeune homme brisé et désabusé. Nous étions identiques. Nous étions malades. Et j'appréciais chaque instant partagé avec lui, dans l'illusion comme dans la réalité. Je souris en m'avançant vers lui. Mes jambes flageolantes tremblaient au gré de ma démarche hasardeuse mais je n'avais plus peur de tomber. S'il ne pouvait pas me rattraper, il aurait au moins la décence de chuter à mes côtés. C'était ça avoir Parkinson. Mes cheveux flottaient autour de mon visage comme un voile protecteur ; versant des éclats dorés dans l'obscurité de la nuit. Je n'entendais plus rien. Le silence enveloppait mon cœur. Je me sentais attirée par Gabriel, parce qu'il était la lune et que ma lumière était nécessaire à son flamboiement majestueux. « Bah c’est pas ici le cours de Poney-volant ? » Je fis la moue en arquant un sourcil. Des poneys volants ? Des vrais de vrais ? Il pouffa de rire et je le suivis presque machinalement dans son hilarité, incapable de comprendre ses insinuations ou de visualiser la scène. J'étirai les bras en balançant le bassin. Quel avenir avions nous réellement lorsqu'on était atteint d'une maladie neurodégénérative ? Deux corps instables. Un tas de muscles et de fragments brisés, perdu entre les ombres fluctuantes de la ville. Il avait au moins le courage de revenir aux réunions alors que je ne faisait que flâner autour du bâtiment sans oser rejoindre le groupe. Tu peux être une guerrière, Elsa. Je relevai le menton avec entendement. Les yeux argentés de Gabriel glissaient sur ma peau comme la pointe acérée d'un couteau. Il me faisait mal lorsqu'il s'évadait au loin. Il me faisait mal lorsqu'il planait et qu'il me laissait ici, toute seule. Il n'avait pas le droit de guérir sans moi. Il n'avait pas le droit d'oublier. Il se redressa nonchalamment alors que je me mordais la lèvre inférieure, honteuse de mes pensées égoïstes. « En vérité, je viens de quitter la réunion des parrains… Encore une occasion de me tirer une balle, mais je me suis retenu ! » Je lui souris avec douceur puis je déposai mes doigts sur son bras en tirant sur les plis de sa veste épaisse. « Tu es stupide. » Murmurai-je en roulant des yeux. « C'est tellement pas une façon classe de mourir. Tu imagines le sang, le désordre, tout ça. Moi je me ferais jolie. Je mettrais une robe et je coifferais mes cheveux en tresse. Je prendrais plein de somnifères et je m'allongerais sur le lit. On ne sait jamais qui on peut croiser dans l'au-delà. » Déclarai-je en balayant l'air d'un geste gracieux de la main. Je humai discrètement son odeur, mélange de cannabis, de nicotine et de sensualité. Je plissai les yeux en sentant ma poitrine se serrer. Il me faisait de l'effet mais je ne savais pas nommer l'objet de mon affection. Son esprit sombrait entièrement dans la folie. Il se jetait dans des rêves improbables avant de me rejoindre dans une trêve passagère. Gabriel représentait l'image noble et aimée d'un astre noir. Pour lui, le jour avait sombré et ne reviendrait plus jamais. Pour moi, il était éternel et douloureux. Mon expression se figea alors que je rencontrais le courbes de sa mâchoire saillante et imposante. Sa voix me perturbait. Elle m'arrachait violemment de ma crypte secrète. Elle me poussait immanquablement dans ses bras, sous sa protection. Mais je me ravisais. Je me retenais de faiblir devant la clarté de la lune parce qu'elle ne faisait que refléter la lumière des autres étoiles. « Et toi que fais tu là ? Une princesse doit se coucher tôt sinon elle finira en vielle sorcière toute ridé.» Il maintenait une distance de sécurité entre nous. Il m'imposait le vide oppressant et nostalgique de la condition Parkinson. Je haussai les épaules avec désinvolture. « Attend... Me dis pas que... Tu as rendez-vous avec ton SDF? » Je fis une grimace avant de lui tirer la langue. Quel goujat ! Il n'avait pas le droit d'utiliser mes propres confidences contre moi. Je secouai la tête d'un air de chipie. « Tu aimerais tellement être à sa place. Si tu savais à quel point je suis douée avec mes mains. » Je marquai un arrêt en le jaugeant du regard puis j'ouvris la bouche en feignant la surprise. « Oups tu dois être très doué aussi. A force de te faire plaisir tout seul. » Je roulai des yeux avant de rire à gorge déployée.
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(✰) message posté Jeu 22 Oct 2015 - 12:20 par Invité
“Sometimes, the best way to help someone is just to be near them.” ✻ Je pouvais sentir le vent frais de cette nuit qui semblait sans fin Cela irisa les poils de mes avants bras je pouvais en voir un effet électrique, des petites étincelles qui se prolifèrent le long de mes bras… Elle était là, cette petite flamme à talons qui danse tentant de s’approcher de moi, un léger sourire se dessine sur mes lèvres quand je me rends compte que des feu follets dansent autour tel suivant alors les courbes de son corps de jeune damoiselle. Elle semblait si parfaite dans son imperfection. La maladie ne fait pas tout et on s’en rend compte qu’une fois dans la maladie, les soubresauts et autre contraction involontaire. Mais d’autant plus que les effets secondaires. Nous voilà ce qui nous rapproche, voilà pourquoi je me sens si proche d’elle. Nous vivons cet enfer au quotidien… La pitié n’a pas sa place ici. On se bat, on nous compare à des monstres et voilà que cela finalement on s’en fou bien. Elle m’accorde un sourire, je n’ai pas d’instinct romantique mais de la voir ainsi me refait peu à peu remonter la libido. Oui il m’en faut peu c’est vrai. Mais que pourrais-je vous dire d’autre, de ses aires d’arbre en fleur je tente de jouer la carte qui me correspond. Celle de l’humour. Il est facile d’utiliser cette instinct de protection. Pour éviter de montrer ses faiblesses, c’est la seule façon pour moi de garder le contrôle, je n’aime pas me laisser perdre la face aussi facilement et ce petit jeu qui s’est instauré entre nous me plait. Elle alimente mon envie de défi. Alors que je finis par lui dire ce que je fais vraiment ici. Je la sens réceptive, mais surtout elle me comprenait. Elle joue de mon sarcasme pour me renvoyer une belle en pleine face. Elle était perdu dans ses pensées, comme si je venais de me jeter dans un espace aussi noir que l’espace entre les deux oreilles de Tony Blair. Cela dit elle me jete une pique : « Tu es stupide. » J’eu un leger sourire, sentant sa main froler mon bras se posant sur ma veste froissé par le temps. Je lui sourit, rougissant légérement sous l’effet de la drogue sans doute apaisé soudainement sentant ma main tremblé, la cachant dans la poche de ma veste comme si j’étais Jamel Debouze. « Si je suis stupide, qu’est ce que tu es toi alors… » disais-je alors qu’elle me coupa la paroles me laissant alors écouter son hypothèse . « C'est tellement pas une façon classe de mourir. Tu imagines le sang, le désordre, tout ça. Moi je me ferais jolie. Je mettrais une robe et je coifferais mes cheveux en tresse. Je prendrais plein de somnifères et je m'allongerais sur le lit. On ne sait jamais qui on peut croiser dans l'au-delà. » Je soupire nous voilà parti dans un débat encore pire qu’un débat politique, on parle de suicide… Dans une ruelle sombre… C’est très joyeux tout ça… « Mais justement ! Ils sont tellement glauque à déprimer toute la journée. Au moins ca rajouterai un peu de couleur… Tu te fairais toute jolie ? Moi je fais dans l’originalité et toi tu casses tout délire… Je te préviens dans l’au-dela ON SE CONNAIT PAS … je veux pas que tu viennes entacher mes relations… Je m’imagine bien fumer le joint avec Orson Wells et le Marquis de Sade… Après un petit tour en Enfer pour voir Lovecraft… Oh ouaiiis… » Disais-je d’un sourire me perdant dans une hallucination les voyants dans le ciel prêt a m’accueillir avec des prostitués et des petites saucisses cocktails… Oh ouaiiis le pied !
Et puis voila qu'elle m'emporte dans ses délires, je ne pouvais pas m'empecher d'utiliser tout ce qu'elle pouvait me confier contre elle, je la chariais, mais pour moi ce n'étais pas quelques chose de méchant, je l'aimais cette petite blonde c'est un peu mon moyen d'éviter de ne pas être faible face à elle. De ne pas être si brisé que ça, être ce bon vieu crétin toxico qui ne pense qu'à fumer et à baiser. Même cela elle arrive a le retourner contre moi: « Tu aimerais tellement être à sa place. Si tu savais à quel point je suis douée avec mes mains.» Son arret fut le plus long du monde, des idées mal placé se faufile dans mon esprit 'faisait elle les choses ainsi' cela me donna chaud, je sentais ses mains sur moi. Un frisson qui parcours mon échine ce goût de fer dans ma bouche prouvant que j'hallucinait a nouveau, j'essaye de rester concentrer mais cela est dur. Et c'est là qu'elle sort de mon état de semi conscience: « Oups tu dois être très doué aussi. A force de te faire plaisir tout seul. » Je fis mine d'être choque, la bouche en grand : " Han... Je ne suis pas d'accord ! Je proteste! Objection votre honneur c'est de la calomnie! tu n'as aucune preuve de ce que tu avances ! Et puis je sais que tu rêverais de voir cela... Ca se lit dans ton regard" Disais-je d'un sourire narquois sur les lèvres mon regard voulais tout dire et je savais bien qu'elle tomberait en plein dans le panneau. Ce petit jeu plus que malsain me plaisait entre nous. Elle savait jouer et les femmes qui savent jouer... Moi ca a tendance à m'exciter pas mal. Petites choses fragile que je n'aurais jamais laisse moi te gouter et savourer ce goût jusqu'à l'éternité. C'est à ce moment que me viens une idée, les bars devaient être ouvert donc pourquoi pas l'emmener dans ce genre d'endroit. " Dit moi... Ca te tente de venir boire un verre je connais un bon endroit dans le coin une sorte de bar scène ouverte. "