"Fermeture" de London Calling
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This is my place, not yours (poppy & noa)

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Destiny Tynged
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() message posté Sam 20 Juin 2015 - 23:51 par Destiny Tynged
This is my place, not yours.

Poppy Abberline & Noa Eaton


Vous (Poppy) entrez dans le bus, complètement exténuée après votre journée, mais comme toujours il n'y a aucune place assise à l'heure de pointe. Vous tentez tant bien que mal de trouver une place debout, mais où vous pourrez vous appuyer contre quelque-chose, histoire de pouvoir vous reposer un peu. À ce moment-là une place se libère non loin de vous, et vous pressez donc le pas -autant que possible vue les circonstances- pour prendre la place. C'est sans compter sur cette inconnue (Noa) qui a aussi repéré la place. Vous essayez alors d'argumenter en votre faveur pour pouvoir gagner le droit de vous asseoir, sachant que vous en avez encore pour un moment et que vous n'en pouvez plus.


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Anonymous
Invité
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() message posté Mar 23 Juin 2015 - 16:07 par Invité
Noa ∞ Poppy
This is my place, not yours.
L’arrivée à la maison d’édition du fils du grand patron n’avait pas été qu’une simple visite de courtoisie. Au départ, j’avais tellement été irritée par Brythe que je n’avais pas cherché à comprendre la raison de sa venue. Avec le temps, les choses avaient fini par s’imposer à moi. Il était là pour prendre une décision quant à nous. La maison d’édition n’était pas au bord de la faillite, c’était certain, j’avais vérifié auprès de mon patron Arthur. Toutefois, Brythe sénior souhaitait plus de bénéfices ou il vendrait. D’ailleurs, Arthur avait fini par me confier qu’il pensait que la mission originelle de Gabriel était de voir s’il fallait vendre la maison d’édition. Bien sûr, dès lors qu’il avait déclaré ça je m’étais enflammée jurant de faire vivre un enfer au jeune Brythe. Jusqu’à ce que mon patron m’explique qu’il tentait de nous rendre plus efficaces encore. Depuis qu’il avait commencé à prendre des mesures, les profits semblaient bien augmenter. J’avais du mal à y croire, mais au fond tant que la boite était maintenue à flot suffisamment pour plaire au grand grand patron, tout irait bien. Dans cette optique, je faisais mon possible pour rendre mon travail en un rien de temps. Il n’était pas aisé de dessiner en diminuant les délais, néanmoins je pouvais bien faire cet effort pour la boite. J’aimais mon travail et ne souhaitait pas avoir à en chercher un autre avant un petit moment au moins. Puis, j’avais fini par apprécier Gabriel Brythe, alors l’aider à accomplir sa tâche me semblait finalement être quelque chose d’honorable, après tout. Donc je faisais de mon mieux. Cela n’était pas sans peine. Perfectionniste, je ne pouvais laisser des choses approximatives partir à l’édition. C’est pourquoi je diminuais mon temps de pause et tentait de ne pas me laisser distraire lorsque j’allais récupérer mon thé. Tout pour être la plus efficace possible en un rien de temps.
Ma journée m’avait semblé interminable. Comme souvent ces derniers temps. Avoir à aller le plus rapidement possible n’était pas quelque chose qui était communément enseigné dans les écoles d’art. Aussi prestigieuses soient elles. Car au fond, l’art n’était jamais précipitation. Enfin, il fallait également se rendre à l’évidence. L’illustration de livres n’avait pas vocation à être une œuvre d’art totale. Surtout si nous devions être plus rapide, nous ne pourrions maintenir une qualité exceptionnelle. Il y avait des choix à faire. En attendant, tout le monde semblait se sublimer pour que rien ne change de façon drastique. Dévalant les escaliers – car l’ascenseur était en train d’être réparé – je vérifiais l’heure sur mon iPhone et pressait un peu plus le pas, mon portfolio sous le bras. Le bus n’allait pas tarder à passer, et je ne voulais pas le louper. Je devais retrouver mes sœurs ce soir pour une soirée entre filles. Et Saphyr m’avait bien prévenu qu’elle ne voulait pas que je sois en retard pour une fois. Passant le grand hall à toute vitesse, je me retrouvais bien vite à l’arrêt de bus, grimpant lorsque ce dernier arriva environ quinze seconds plus tard. Soupirant de soulagement, je validais mon titre de transport et bravait la foule, tentant désespérément de me trouver une place où m’assoir. Dessinant debout bien souvent, j’avais un mal de pied plutôt prononcé et je mourrais d’envie de m’assoir. Cela n’était pas habituel de ma part, mais j’en avais besoin tout simplement. Grimaçant, je constatais qu’il n’y avait aucun siège de libre. Le véhicule marqua son premier arrêt, et je repérais rapidement qu’un vieil homme se dirigeait vers la sortie, laissant son siège vacant. Me hâtant, je me déplaçais le plus rapidement possible histoire de pouvoir enfin m’assoir. Juste devant le siège, je me retrouve en proie à un terrible dilemme. Une jeune femme face à moi, semblant avoir les mêmes intentions. Elle est aussi blonde que je suis brune, et je lui souris histoire de voir si elle va faire demi-tour, ce n’est pas le cas. Aussi, je décidais de passer immédiatement à l’attaque. « Je suis certaine que ma journée a été pire que la vôtre… Et si la place allait à celle qui a eu la journée la plus éprouvante ? » proposais-je persuadée que ma journée était la pire à passer. Car il s’en était passé des choses depuis ce matin. « Tout d’abord, ma journée a débuté à 5 heures ce matin. Car j’habite le dernier quartier desservi par cette ligne et que je me devais d’arriver très en avance au boulot. Parce qu’on menace de nous virer. » débutais-je tentant de dresser un tableau réaliste, et grave à la fois histoire qu’elle lâche l’affaire en fait.



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