"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici [HoT] All I want for christmas is you - Tynael - Page 2 2979874845 [HoT] All I want for christmas is you - Tynael - Page 2 1973890357
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[HoT] All I want for christmas is you - Tynael

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Nathanael E. Keynes
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() message posté Sam 3 Jan 2015 - 19:15 par Nathanael E. Keynes
All I want for Christmas is you

ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Mercredi 24 et jeudi 25.12.2014 • West London • Hammersmith • Tyler's
Je suis vraiment trop crétin. Je suis en train de lui dire tout et son contraire en l'espace de trois secondes. Comment vous voulez qu'il y croie un jour ? Et je me sens aussi con que lâche pour le coup. J'ai rien dit à Spencer, j'imagine qu'il a très bien compris, mais moi je lui ai rien dit. J'en ai pas eu le courage, pas après avoir passé un mois loin de mon meilleur ami, justement parce que je voulais pas que ça recommence. Alors peut-être que j'aurais agi différemment si j'avais eu le moindre espoir... Peut-être que j'aurais été plus franc avec Spence, mais à vrai dire, j'en saurais jamais rien et je suis pas sûr de vouloir savoir... dès fois que la réponse soit négative. Je me suis jamais considéré comme vraiment lâche, mais ça, c'est pourtant bien ce que ça indique, non ?

Je devrais pas me prendre la tête. Je devrais pas refaire l'histoire avec des si, et pourtant c'est bien ce que je suis en train de faire. Mais si je dois revenir sur tout ce que j'aurais dû faire ou ne pas faire, je crois que j'ai pas fini. J'aurais dû avouer ce que je ressentais pour Tyler à Spencer, sans doute. Et peut-être que j'aurais pas dû venir ici, ce soir. Mais je suis là, et j'ai rien dit. Je peux pas revenir en arrière, de toutes les façons, n'est-ce pas ? Et j'en ai pas vraiment envie de toutes les manières.

« - Et tu regrettes ?
- Non. »


C'est sorti tout seul, un automatisme ou quelque chose du genre. Mais c'est la stricte vérité. Même s'il est en train de me rendre fou, là, à se pencher vers moi, à me regarder avec autant d'insistance. Et si je bronche pas, surtout parce que je sais pas ce que je dois faire ni comment ce que je meurs d'envie de faire - à savoir l'embrasser, sans grande surprise - serait pris, c'est le bordel dans ma tête. Et au moment où je pourrais peut-être me décider à bouger, il a repris son verre, l'air de rien et poursuivi son repas. J'ai suivi le mouvement, sans rien dire, mais on va dire ce qui est, j'ai étonnamment pas tellement faim. Mon verre, par contre, se retrouve assez vite vidé, et le sien aussi, apparemment.

« Je vais chercher les deux autres bouteilles que t’as apportées, tu veux quelque chose ? »

Je lève juste mon verre, pour toute réponse. Les deux bouteilles en question, donc, m'iront très bien, j'ai pas vraiment besoin d'épiloguer à ce sujet, je crois. Et je vais éviter de laisser sortir la réponse qui se forme dans ma tête - on n'a pas vraiment besoin de préciser que je le veux, lui, n'est-ce pas ? Ca aussi, on est tous les deux conscients...

« - N’empêche, ta famille est plutôt cool de te laisser partir le soir du Réveillon de Noël pour aller le passer chez un inconnu
- Mon grand-père est un peu dans son monde, et il a... disons ses lubies traditionnalistes à l'ancienne... »


On parlera pas de ses a priori colonialistes, par exemple...

« ...alors l'idée de laisser quelqu'un seul pour Noël, c'était tout simplement impensable. Et... disons que je crois que ma grand-mère a bien compris que ça me tenait à coeur. Par contre mon père est pas prêt de décolérer... »

Et ma mère suit le mouvement, comme d'habitude. Elle doit encore être en train de calmer mon père, avec l'appui de Granny et les remarques certainement à côté de la plaque de Grand-Père. Et je sais pas comment ça se passera quand je retournerai le voir, mais... Ca changera pas beaucoup de d'habitude, j'ai envie de dire.

« Ils savent qu’il n’y a pas que des filles dans ton lit, au moins ?
- Ils savent pas grand chose de ma vie. Et je me vois pas trop bien leur détailler par le menu ce que je fais de mes nuits... »


Ca se fait pas de faire avoir une crise cardiaque à ses grands-parents d'abord. Non en vrai, je sais pas comment je leur annoncerais ce genre de choses... Mais tant que c'était rien de sérieux, je voyais pas trop l'intérêt de leur en parler. Comme Tyler revenait avec les bouteilles, je me suis levé, prêt à le délester de celle de vin blanc pour l'ouvrir - même s'il est très certainement tout à fait capable de le faire de lui-même à vrai dire. Et puis je me suis repris au moment où mes doigts effleuraient les siens, et j'ai attrapé nos verres à présent vides.

« Je vais rincer nos verres... »

Ce que je me suis empressé de faire, laissant un soupir m'échapper une fois que je me suis retrouvé au-dessus de l'évier à en effacer les dernières traces de vin rouge avant qu'on y verse le contenu de l'une ou l'autre des deux bouteilles qu'il a ramenées au salon. Je suis revenu l'instant d'après, prêt à lui tendre donc nos verres afin qu'on les remplisse à nouveau. Et pour ce qui me concerne, je ne doute pas un instant qu'il soit vidé très rapidement...
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 1:08 par Invité
Comme j’avais facilement pu le deviner, Nate m’avoua sans la moindre hésitation qu’il ne regrettait absolument pas d’être venu chez moi ce soir. Et si je devais être parfaitement honnête avec moi-même, il m’était également possible de dire que je ne regrettais absolument pas qu’il ait osé venir me rendre visite ce soir. Je préférais habituellement rester seul les soirs du réveillon de Noël – détestant que l’on me dérange pour quelques raisons que ce soit –, mais je devais bien avouer qu’un peu de compagnie ne faisait finalement pas de mal. Bien sûr, ce n’était pas non plus n’importe quelle compagnie, et le fait que Nate ait finalement abandonné sa famille en cette soirée aussi spéciale simplement pour me rendre visite me touchait tout particulièrement.

- Mon grand-père est un peu dans son monde, et il a... disons ses lubies traditionnalistes à l'ancienne... alors l'idée de laisser quelqu'un seul pour Noël, c'était tout simplement impensable, m’éclaira-t-il sur les raisons pour lesquelles il avait pu laisser sa famille réveillonner sans lui avec, en plus, des sacs de victuailles à n’en plus finir généreusement donnés par ses grands-parents. Et... disons que je crois que ma grand-mère a bien compris que ça me tenait à cœur. Par contre mon père est pas prêt de décolérer...

Son père n’était donc pas du même avis que ses grands-parents concernant les traditions de Noël et, bien que je n’avais absolument jamais rencontré sa famille – pourquoi l’aurais-je déjà rencontré, me diriez-vous –, ce comportement paternel ne m’étonna même pas. Après tout, c’était souvent les pères qui posaient problème dans une famille, avec leur esprit étroit et leur fanatisme absolu de conserver les traditions dans un monde qui évoluait constamment. J’en avais malheureusement fait brutalement les frais il y avait de cela déjà 10 ans et j’avais l’impression que Nate en souffrait également – mais de manière différente, bien évidemment.

- Ils savent pas grand chose de ma vie. Et je me vois pas trop bien leur détailler par le menu ce que je fais de mes nuits... finit-il par m’avouer sur les relations qu’il entretenait avec sa famille.

Je devais donc comprendre par là qu’aucun membre de sa famille n’était semblait-il au courant de la bisexualité évidente de Nate. Et j’ignorais complètement si cela était un choix de sa part de cacher une part importante de sa vie à cette famille avec qui il semblait bien s’entendre, ou s’il avait simplement peur de la réaction qu’il pourrait avoir. Peu m’importait finalement puisque les problèmes qu’il pouvait avoir avec sa famille ne me concernait pas – j’avais bien assez des miens…

A mon retour de la cuisine avec les deux bouteilles et la bûche glacée en dessert, Nate se leva du fauteuil sur lequel il était assis afin de m’aider à déposer le tout sur la table basse. Mais au moment de prendre la bouteille de vin blanc dans sa main, ses doigts frôlèrent malencontreusement les miens et, le regard fuyant, il se ravisa pour prendre à la place nos deux verres à présent vides.

- Je vais rincer nos verres... m’annonça-t-il alors, allant finalement se réfugier dans ma cuisine. Et cette réaction quelque peu fuyante de sa part m’amusa particulièrement. D’ailleurs, lorsqu’il revint au salon, les deux verres entièrement rincés dans ses mains, je l’accueillis avec un petit sourire qui était loin de cacher mon amusement.

La bouteille de vin blanc ouverte, je me mis ensuite à remplir généreusement nos verres et je me servis une tranche tout aussi généreuse de bûche glacée.

- Je savais que je te faisais de l’effet, mais à ce point-là… constatai-je avec un amusement que je ne fis même pas l’effort de cacher. Et pour info, la salle de bain, c’est cette porte, l’informai-je en lui indiquant la porte située à droite de ma télé (celle à gauche étant ma chambre qu’il avait déjà eu la chance de visiter). Au cas où tu voudrais te soulager, continuai-je à le taquiner, étant d’humeur totalement joueuse. Tu veux pas de glace ? Elle est très bonne, pourtant. Tiens, goûte ! l’obligeai-je presque en lui tendant ma petite cuillère remplie de ce dessert que je devais bien avouer délicieux. Mais au lieu de viser la bouche, je changeai la trajectoire de mon couvert au dernier moment dans le but d’atteindre à la place son nez qui était à présent dégoulinant de ce liquide glacé, et cette bêtise enfantine de ma part me fit particulièrement rire.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 1:58 par Nathanael E. Keynes
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Mercredi 24 et jeudi 25.12.2014 • West London • Hammersmith • Tyler's
Je me rends pas vraiment compte de l'impact de ma présence sur lui. Bon, j'ai pas vu la porte me claquer au nez, et le fait que je sois pas resté sur le palier est plutôt positif mais enfin entre pas détester une chose et l'apprécier, y a une certaine marge. Toujours est-il que je suis sur son canapé, a partagé la bouffe et les boissons que j'ai amenées, et à raconter un peu ma life au final pour répondre à ses questions. C'est plus que j'en aurais espéré il y a quelques semaines, alors je m'efforce de me focaliser là-dessus. A chaque fois que j'ouvre la bouche, j'ai un peu l'impression de m'enfoncer davantage dans le pathétique, mais je suis toujours là, pourtant, et je continue de lui répondre. Après la déception que j'ai vu dans son regard fin octobre, je suis plus trop à ça près, faut admettre...

Et c'est pas vraiment près de s'arranger quand je fuis littéralement le salon, et sa proximité, à partir du moment où mes mains ont frôlé les siennes. Ri-di-cule. Et quand je reviens avec les verres rincés pour être accueilli par un de ces petits sourires dont il a le secret, j'ai franchement le sentiment d'être le dernier des attardés. Ah ! Il est beau le barman dragueur qui séduisait quelqu'un de différent presque tous les soirs, tiens ! Je ravale ma fierté bafouée - il doit plus en rester grand chose à présent, faut avouer - et le laisse remplir nos verres, commençant déjà à vider le mien dans l'instant.

« Je savais que je te faisais de l’effet, mais à ce point-là… »

Pas de réaction. Oui bon bah ça va, on a compris que ça se voyait comme le nez au milieu de la figure que j'avais envie de toi, mais c'est pas vraiment une nouveauté en même temps.

« Et pour info, la salle de bain, c’est cette porte. Au cas où tu voudrais te soulager...
- Non ça va aller merci... »


Enfin je dirais pas non si c'était dans l'idée de pas y aller seul, mais puisque ça fait pas vraiment partie de mes options là... Puis zut, quoi...

« Ca serait quand même super pas classe, j'ai été mieux élevé que ça enfin ! »

Ne pas imaginer la gueule de mes grands-parents s'ils étaient témoins d'une scène pareille. Ne pas imaginer, surtout, la réaction de tout le monde s'ils savaient que c'est un mec qui me fait cet effet-là. Hum... Il est bon ce vin, mais il s'évapore vachement vite... Et puisqu'il est occupé avec son dessert, je me ressers tout seul comme un grand - paraît que c'est mon job, dis donc.

« Tu veux pas de glace ? Elle est très bonne, pourtant. Tiens, goûte ! »

Je me suis tourné vers lui comme il m'a interpelé, mais je m'attendais pas à ce que le contenu de sa petite cuillère finisse... sur le bout de mon nez. S'en suit un éclat de rire de sa part et une seconde d'hébétement de la mienne, jusqu'à ce que je reprenne la parole, un sourcil arqué.

« Tu m'as habitué à une meilleure visée, dis donc... Tu devrais peut-être arrêter le vin... »

Un ton on ne peut plus neutre comme je récupère un peu de glace du bout des doigts pour y goûter.

« ...mais c'est vrai qu'elle est bonne... Elle peut en même temps... »

Comme tous les ans, mon père a insisté pour amener un dessert typiquement frenchy, au grand dam de Granny qui nous aurait bien servi son Christmas Pudding ancestral, et je sais pas quelle fortune il a mis là-dedans, mais le connaissant... Ca doit pas être piqué des hannetons. Alors ouais, elle peut être bonne cette bûche, et elle l'est, mais je crois bien qu'elle est partie pour pas complètement finir dans nos ventres parce que pour la peine, je peux pas m'empêcher de lui rendre la pareille, et donc de me venger en plongeant deux doigts dans ma part de dessert glacé, avant de les appliquer sur la joue de Tyler, à la manière de peintures de guerre indiennes, un grand sourire crétin sur les lèvres - je suis plus à ça près de toute façon.

Chacun son tour...
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() message posté Lun 5 Jan 2015 - 0:50 par Invité
L’idée de déverser la glace sur le nez de Nate ne fut absolument pas un geste prémédité puisque celle-ci ne me vint à l’esprit que lorsque la cuillère sur laquelle cette dernière reposait eut presque atteint sa bouche. Et si cette petite plaisanterie pouvait aisément être qualifiée d’enfantine, elle ne manquait tout de même pas de me faire beaucoup rire. Après tout, il était presque certain que même l’adulte le plus responsable vivant sur cette fichue planète avait conservé dans une partie peut-être enfouie de son être son âme d’enfant, et tous ceux qui osaient se défendre du contraire n’étaient que des menteurs dont le seul but dans la vie était de toujours faire bonne impression auprès de leurs semblables… Pour ma part, j’admettais volontiers que l’enfant qui sommeillait en moi était toujours vivant – voire même un peu trop parfois –, mais j’admettais aussi que l’alcool que je venais d’ingurgiter ce soir avait une grande part de responsabilité dans la petite plaisanterie que je venais de faire à Nate. D’ailleurs, ce dernier ne semblait pas réellement d’humeur à jouer et je craignis un instant qu’il fasse partie de cette catégorie de gens qui s’amusaient à nier farouchement avoir gardé une âme d’enfant – ce qui était quelque peu étonnant de sa part, je devais bien l’avouer…

- Tu m'as habitué à une meilleure visée, dis donc... constata-t-il le plus simplement du monde avec le ton le plus neutre qui pouvait exister. Tu devrais peut-être arrêter le vin... Il récupéra alors un peu de la glace qui était en train de dégouliner de son nez et il lécha ensuite le doigt sur lequel était accroché un peu de ce liquide glacé. ...mais c'est vrai qu'elle est bonne... ne fit-il que commenter avec un petit air appréciateur. Elle peut en même temps...

Et lorsque je m’apprêtai à enfourner une autre cuillérée de crème glacée dans ma bouche, Nate plongea deux de ses doigts dans le restant de bûche avant de les poser sur ma joue dans un mouvement similaire à l’apposition de peintures de guerre indiennes. Légèrement choqué par ce geste auquel je ne m’attendais absolument pas, j’observai un instant le sourire goguenard de Nate qui était clairement fier de ce qu’il venait de faire, avant de reposer mon assiette à dessert sur la table basse située devant moi et de me toucher la joue comme si je venais d’être blessé.

- C’est pas très intelligent, ça… fis-je alors remarquer, tout en prenant un air quelque peu contrit. Maintenant, va falloir tout nettoyer… ajoutai-je ensuite, avant de prendre la cuillère remplie de glace que je venais de poser avec mon assiette et de la mettre dans ma bouche de la façon la plus érotique qui pouvait y avoir afin de la nettoyer sous tous les angles, tout en me faisant un devoir de ne pas quitter des yeux le jeune homme assis dans le fauteuil juste à côté de moi. Voyons voir si tu sais toujours aussi bien utiliser ta langue, finis-je par dire avec un haussement suggestif des sourcils et un petit sourire qui oscillait entre l’amusement et la lubricité. Mais comme il ne semblait ne pas vouloir bouger, je me décidai alors à prendre les choses en main. Je me penchai donc vers lui et attrapai sa cravate dans le but plus qu’évident de le faire se rapprocher de moi. Puis, je me mis à lécher le reste de glace qui subsistait toujours sur son nez d’un geste lent, délicat et sensuel.
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() message posté Lun 5 Jan 2015 - 7:56 par Nathanael E. Keynes
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Mercredi 24 et jeudi 25.12.2014 • West London • Hammersmith • Tyler's
Ca aurait été moins drôle, ça aurait eu moins d'effet, surtout, si j'avais éclaté de rire moi aussi. Mais c'était quand même pas l'envie qui manquait. La seconde de surprise passée, le fait qu'il s'adonne avec moi à ce genre de petit jeu à la con me fait beaucoup rire - et particulièrement plaisir. Alors je risquais pas vraiment de me priver de continuer sur cette lancée, bien au contraire, et voilà qu'il se retrouve avec de la glace sur la joue, en miroir à celle qui dégouline encore un peu du bout de mon nez. Il a reposé son assiette, un peu trop tranquillement peut-être, et touché sa joue comme pour y vérifier la nature de ce que je venais d'y apposer, et c'est mon tour de pas trop savoir sur quel pied danser. Allez quoi, tu vas pas mal le prendre alors que t'as ouvert les hostilités ?

« C’est pas très intelligent, ça… Maintenant, va falloir tout nettoyer… »

Euh... Oui d'accord, mais... Je me fais violence pour pas sauter aux conclusions, mais on va pas se mentir, j'ai pas vraiment envie d'aller chercher une serviette ou quoi que ce soit du genre, là... Et ça risque pas de s'arranger quand il enfourne sa cuillère de glace de la manière la plus lascive possible, se faisant un devoir d'en sucer la moindre goutte de dessert. Son regard évidemment plongé dans le mien, sans s'en détourner une seconde, bien au contraire. Je connais ce regard par coeur, je sais pertinemment ce qu'il veut dire. Et la langue qui passe légèrement sur mes lèvres à cet instant en dit long sur ce que je ressens à cet instant - quoi que ça ne soit qu'un léger aperçu en réalité. Je. vais. littéralement. imploser. Je te saute dessus tout de suite, là, j'ai le droit, vraiment ? J'en meurs d'envie, c'est une évidence. Et c'est pas près de s'arranger quand il reprend la parole.

« Voyons voir si tu sais toujours aussi bien utiliser ta langue... »

Oh merde... Sérieux, me dis pas ça comme ça. Me regarde pas comme ça. Me fais pas ce genre de sourire, je vais juste pas pouvoir me tenir trois secondes de plus. Mais si je cède, là, après, il se passe quoi ? On aura couché ensemble, et puis ? Demain, tu te fais sauter par un autre, et je retourne dans mon petit appart' avec une gueule encore plus misérable qu'hier ? Ces pensées-là durent pas trois secondes, donc, parce qu'il en faut pas plus pour qu'il attrape ma cravate et approche mon visage du sien, pour venir passer sa langue sur mon nez, délicatement, avec une lenteur étudiée, dans le but d'en retirer la glace qui restait - et de me faire réagir davantage encore. Je ferme les yeux, savoure ce contact dont je rêve depuis beaucoup trop longtemps pour être capable de m'en défaire volontairement. Exit la réflexion sur les conséquences et l'avenir, le désir et l'alcool ont clairement eu raison de mes derniers neurones actifs. Il se passe plus grand chose dans ma tête, juste la sensation délectable de sa langue courant sur moi, et l'envie d'en ressentir plus encore.

Mes mains sont venues se poser autour de son cou, et c'est mon tour de venir approcher mon visage du sien, de déposer un baiser sur l'arrête de sa mâchoire, d'abord, avant de remonter le long de sa joue, petit à petit, baiser après baiser, ma langue récupérant chaque goutte de crème glacée sur sa peau, jusqu'à ce que j'aie remonté jusqu'à sa pommette où mes doigts se sont posés en premier lieu pour lui peinturlurer la tronche. Et puis je me suis légèrement écarté, juste pour plonger mon regard mordoré dans le sien, quelques instants, gardant le silence, mon pouce caressant doucement sa nuque. Quelques secondes de silence, d'attente, de tension, presque, même. J'ai pas vraiment grand chose à dire, là, de toute façon, mon cerveau s'est gentiment fait la malle - sinon sans doute que je m'arrêterais là - et je me contente de le dévorer du regard un instant de plus. Un instant seulement, avant d'aller, donc, contre toute raison, et de venir poser mes lèvres sur les siennes, ma langue se frayant un chemin jusqu'à la sienne. Et mes mains descendent le long de son torse et glissent finalement sous son T-shirt, cherchant manifestement à nouveau le contact de sa peau. Bon Dieu que ça m'avait manqué ! Mon corps en réclame plus, mon coeur bat la chamade dans ma poitrine et à un moment, je retrouverai peut-être une respiration normale. Pour l'instant, on en est loin, et c'est le cadet de mes soucis. Je le veux, lui, contre moi, et il y a plus vraiment grand chose qui pourra m'arrêter si lui ne le fait pas.
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() message posté Mar 6 Jan 2015 - 0:33 par Invité
Si l’on m’avait dit un jour que je n’aurais pas eu de relations sexuelles pendant presque un mois, il était évident que je ne l’aurais jamais cru… Et pourtant, je n’avais étonnamment pas posé les mains sur un autre corps que le mien depuis le week-end qui avait suivi ce fameux dîner que j’avais passé en compagnie de mon ancienne colocataire lors de cette fête américaine que je ne célébrais plus depuis longtemps : Thanksgiving. Non pas que je n’en avais pas envie, bien au contraire ! J’’étais toujours partant pour une bonne vieille partie de jambes en l’air et, si j’avais pu organiser une partouze afin de célébrer le jour de mon anniversaire comme j’avais pu le faire une fois, je l’aurais fait sans la moindre hésitation. Cependant, ce n’était pas une baisse de ma libido qui était responsable de cette traversée du désert totalement exceptionnelle pour un type aux mœurs aussi légères que les miennes, mais plutôt les conséquences directes de cette conversation que j’avais pu avoir lors de ce dîner avec Sharona. Parce que si, de manière générale, tout était parfaitement fonctionnel – j’avais pu le vérifier en m’obligeant à passer un contrôle technique, ce que je n’avais pas fait depuis mon arrivée à Londres il y avait de cela un peu plus de six ans à présent –, il n’y avait étrangement qu’une seule personne pour qui mon drapeau personnel ne souhaitait se lever. Et cette personne se trouvait justement devant moi en cette soirée de célébration mondiale, prêt à me soulager de cette frustration sexuelle que j’avais accumulée depuis plusieurs jours maintenant.

Ce fut donc avec tout autant de délicatesse et de sensualité que Nate se mit à répondre à mon nettoyage en règle – mais aussi et surtout en langue – de son nez en embrassant soigneusement chaque partie de ma joue qui avait été victime de sa vengeance glacée. Une fois cela fait, le barman – ou peu importait le métier qu’il faisait – se recula ensuite légèrement afin de plonger son regard plein de luxure dans le mien et j’eus la désagréable sensation d’être fouillé au plus profond de mon âme. Puis, au moment où j’allais enfin réagir dans le but de stopper ce moment quelque peu embarrassant, Nate se jeta sur mes lèvres tel un animal sauvage affamé. Bien évidemment, après presque un mois de branlettes matinales qui n’avait eu que pour effet d’augmenter ma frustration déjà très exacerbée, il m’était tout à fait impossible de repousser cette langue qui s’était tout de suite mis à danser un ballet effréné dans ma bouche et ces mains qui étaient en train de se faufiler avec une envie non contenue sous le T-shirt que je portais. T-shirt qui ne fit d’ailleurs pas long feu puisque je le retirai presque immédiatement. Et alors que j’étais déjà torse nu, je me mis en tête de rattraper le retard que Nate avait sur moi en dénouant rapidement sa cravate pour ensuite arracher sans le moindre scrupule les boutons de sa chemise qui valdinguèrent alors à travers la pièce – je lui en rachèterai une s’il y tenait tant… En tout cas, nous jouions à présent à armes égales, et tout en dévorant la peau de son cou – dont on pourra très certainement voir les marques demain matin –, je m’occupai de défaire sa ceinture avec laquelle j’étais légèrement en train de batailler.

- Putain ! Tu fais partie de la famille royale ou quoi ? C’est quoi ces fringues super chics pour un simple repas de famille ? râlai-je, après avoir stoppé toute action dans le seul but de me concentrer uniquement sur cette ceinture que j’avais du mal à défaire. Ah, bah, enfin ! m’exclamai-je une fois que le morceau de cuir permettant d’empêcher que son froc ne se fasse la malle – dévoilant ainsi ce qu’il y avait en-dessous – fut détaché.

Ce problème de ceinture finalement réglé, je fondis de nouveau sur ses lèvres tel un animal en rut, avant de glisser ma langue le long de son cou jusqu’à son torse dénudé afin de m’attaquer à ses tétons déjà durcis par le plaisir. Après m’être amusé quelques minutes avec ses boutons de chair, ma langue continua son chemin jusqu’à son nombril avec lequel elle simula l’acte sexuel. Et tandis que je léchais et embrassais son ventre quelque peu musclé, mes mains s’occupèrent à enlever son pantalon que j’avais déjà pris le soin de dégrafer en même temps que sa ceinture.

- On va passer rapidement aux choses sérieuses, si ça te gêne pas, lui expliquai-je tout de même les raisons de la rapidité de mes préliminaires. J’ai un mois de frustration à rattraper… Et mes lèvres capturèrent de nouveau les siennes dans un baiser des plus passionné.
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() message posté Mar 6 Jan 2015 - 8:04 par Nathanael E. Keynes
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Oh ça, pour être prêt... Si on fait le compte, ça fait combien de mois que j'attends que ça ? Ca fait combien de mois qu'on n'a pas couché ensemble, lui et moi ? Le compte se fait pas vraiment dans ma tête, le seul mot qui s'impose c'est : Trop. Trop longtemps que j'espère pouvoir à nouveau sentir son corps contre le mien, avec la certitude trop forte que ça n'arrivera plus en prime. J'ai bien tenté de l'oublier - et de me satisfaire au passage - dans d'autres bras, mais ça a pas trop bien marché. C'était de lui que j'avais envie et à partir du moment où je me suis retrouvé à sortir son prénom en plein milieu de l'acte avec un inconnu, j'ai jamais pu aller jusqu'au bout de la manoeuvre... C'était quand ça, déjà ? J'en sais foutrement rien, et à cet instant, j'en ai absolument rien à battre, tout ce qui m'importe c'est que là, ce soir, on est bien partis pour remédier à ça, et je suis franchement plus vraiment capable de me restreindre. Et manifestement, lui non plus, étant donné qu'il suit mon rythme avec envie. Son T-shirt vire presque dans l'instant, et il s'attaque à ma cravate, puis ma chemise - dont je regretterai peut-être les boutons arrachés demain, ce qui à ce moment-là me passe bien au-dessus de la tête - et s'acharne sur ma ceinture, tout en dévorant mon cou, ce qui m'arrache aussitôt quelques gémissements de plaisir. Certes, j'en porterai sans doute les marques demain matin mais... Qu'est-ce que c'est bon, putain ! Cette zone, qui plus est, a toujours eu un effet assez terrible sur moi, et mes mains parcourent son dos, descendent au creux de ses reins et passent sous son jogging pour caresser le haut ses fesses. Mmmh... Tu galères pas un peu, là, Tyler ?

« Putain ! Tu fais partie de la famille royale ou quoi ? C’est quoi ces fringues super chics pour un simple repas de famille ?
- Y a jamais de simple repas de famille chez moi... »


Il s'est arrêté de m'embrasser pour se concentrer entièrement sur ma ceinture, et je me suis redressé, le regardant faire quelques secondes.

« Un coup de main peut-être ?...
- Ah, bah, enfin ! »


Donc non, il s'est débrouillé tout seul, finalement, et peut-être est-ce pour me faire taire, mais toujours est-il qu'il est revenu prendre mes lèvres dans un baiser passionné que je ne me suis évidemment pas privé de lui rendre, avant qu'il ne laisse sa langue courir sur mon corps, de ma nuque à mon torse où il s'est attardé à un moment avant de descendre vers mon ventre, jouant un moment avec mon nombril tandis qu'il me délestait de mon pantalon. Et je me suis vraiment pas fait prier pour accompagner le mouvement, naturellement.

« - On va passer rapidement aux choses sérieuses, si ça te gêne pas. J’ai un mois de frustration à rattraper…
- Un m... »


Un autre baiser enfiévré vient me faire taire et je laisse cette question aussitôt de côté. Elle reviendra sans doute tambouriner aux portes de mon esprit embrumé plus tard. Pour l'heure, il y a ses lèvres sur les miennes, son corps contre le mien qui réclame plus, toujours plus, et j'entreprends de le faire basculer - ce qui nous fait légèrement finir à terre, mais qu'on soit clairs, c'est réellement le cadet de mes soucis à cet instant - afin de lui retirer son jogging, mes mains et ma langue courant sur son corps à leur tour avec une délectation plus que visible. Je sais pas si un centimètre carré de son torse échappe à mes baisers, je crois pas. Ce qui est sûr, c'est que c'est son pénis, gonflé par l'excitation que je couvre d'attentions à peine l'ai-je dévoilé.

« J'ai tellement envie de toi... »

Dans le genre j'expose les évidences, sérieusement, cette phrase se pose là. C'est pas comme si mon cerveau fonctionnait réellement, de toutes les manières. Le seul truc qui me passe encore par la tête, c'est de fouiller dans la poche arrière de mon pantalon abandonné un tout petit peu plus loin pour y dénicher un préservatif - toujours être équipé, ça a toujours été une règle d'or, même si ça fait un moment que ça servait plus à rien - avant de revenir continuer ce que j'avais commencé, mes doigts pénétrant bientôt en lui, encouragés par les manifestations évidentes de son plaisir. Je m'arrête cependant avant qu'il n'atteigne l'extase - et manifestement une certaine délivrance - pour m'emparer du préservatif ramené tout près de nous un moment auparavant et me prépare à entrer en lui. Pourtant cette phrase débile passe encore la barrière de mes lèvres.

« Je croyais que tu voulais pas d'un mec amoureux dans ton lit ?... »

Je lui laisse pas un instant de répit, pourtant, sans doute que cette connerie s'impose quand même quelque part dans mon cerveau à cet instant et je pénètre aussitôt en lui - craignant sans doute un peu que ces mots ne ruinent tout ce qu'on a entrepris - avant de prendre aussitôt ses lèvres, étouffant quelque peu les manifestations sonores de mon plaisir - et du sien.

Trop de frustration, cependant, pendant trop longtemps, et je ne tarde pas à sentir l'orgasme approcher, mais je ne suis pas le seul. Une première délivrance, au milieu de son salon... et d'autres ensuite, quand on gagne finalement sa chambre - j'aurais pu y aller les yeux fermés, c'est peut-être même bien ce qui s'est passé, d'ailleurs, trop occupé à l'embrasser encore, et encore, et encore. Et j'ai fini par m'endormir, achevé sans le moindre doute par la fatigue, l'alcool et les douze litres d'endorphine que les orgasmes à répétition ont déversé dans mon sang, confortablement lové dans ses bras, même si je risque de m'en faire virer peu de temps après - je m'en rendrais sans doute pas compte de toute façon, déjà terrassé par le sommeil...

Best. Christmas. Ever.
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() message posté Mar 6 Jan 2015 - 19:12 par Invité
L’état de frustration sexuelle dans lequel j’étais m’avait littéralement transformé en animal sauvage qui – n’ayant plus qu’une seule chose en tête : faire disparaître définitivement cette tension ressentie depuis maintenant trop longtemps – n’avait presque plus aucun self-control. Et ce fut donc sans réellement m’en rendre compte que j’avais avoué à Nate ne pas avoir eu de relations sexuelles depuis près d’un mois… Et j’avais beau m’être précipité sur ses lèvres comme pour réparer cette erreur stupide qui m’aurait valu une bonne claque dans la tronche, le mal était fait à présent…

Mais si le jeune homme avait tenté de réagir à cette confession quelque peu embarrassante, il ne chercha pas à insister – et je lui fus intérieurement très reconnaissant pour cela –, préférant à la place nous faire changer de position en me faisant alors basculer sur le côté, ce qui eut pour conséquence direct de nous faire tous les deux tomber sur le sol juste à côté du sofa sur lequel nous étions précédemment allongés. Et malgré la douleur de la chute, Nate – qui était à présent dans la position du dominant – ne se laissa pas perturber pour autant et il se mit ensuite à enlever mon vieux jogging que je ne mettais uniquement lorsque je traînais seul chez moi – ce qui était initialement mon projet pour ce soir…

- J'ai tellement envie de toi... souffla-t-il alors, après avoir enlevé le dernier vêtement qui recouvrait mon corps. Bien sûr, ce commentaire était d’une évidence absolue puisque, dans le cas contraire, il ne serait pas actuellement en train d’embrasser, de lécher ou de sucer toute la surface de ma virilité qui était aussi dure que du bois. Mais je m’abstins de faire une remarque à ce sujet, étant de toute façon beaucoup trop perdu dans ces mille et un plaisirs que sa langue et sa bouche était en train de me procurer. Il s’arrêta d’ailleurs un moment le temps de me laisser souffler – du moins, c’était ce que je croyais –, puis, lorsqu’il revint à la charge, ce fut avec l’aide de ses doigts qui prirent soudain possession de moi. Je me rendis alors compte qu’il était bien décidé à disposer de moi comme il l’entendait, ce qui m’étonna quelque peu, je devais bien l’avouer, puisque j’occupais le plus souvent ce rôle – bien qu’il m’était arrivé une fois de le laisser me prouver ce dont il était réellement capable (et je n’avais pas été déçu). Et convaincu par ses performances de la dernière fois, je le laissais donc faire, n’étant plus qu’une poupée de chiffon dans ses mains expertes. Je croyais que tu voulais pas d’un mec amoureux dans ton lit ?... commenta-t-il tout à coup, me faisant alors relever la tête vers lui, les sourcils froncés d’incompréhension. Mais j’eus à peine le temps de me remettre un peu de mes émotions afin de répondre à cette question qui gâchait ce moment pourtant parfait qu’il commença à me pénétrer, faisant ainsi en sorte que les seuls sons qui puissent sortir de ma bouche soient des gémissements de plaisir.

- Il n’y a que les abrutis qui ne changent pas d’avis… me sentis-je tout de même obligé de répondre le souffle quelque peu saccadé, une fois que nous fîmes tous les deux entièrement libérés de nos tensions. Puis, notre frustration sexuelle n’étant pas totalement assouvie, nous recommençâmes donc encore et encore, changeant les rôles et les positions, avant que l’on ne tombe complètement de fatigue dans mon lit.

La nuit ayant été courte, ce ne fut que vers les coups de midi que je commençai réellement à ouvrir les yeux. J’avais comme l’impression de ne plus avoir aucune force dans tous les muscles de mon corps, mais la sensation de bien-être absolu que je ressentais à cet instant me fit entièrement oublier toutes douleurs musculaires qui pouvaient apparaître après cette nuit quelque peu sportive. Après m’être assuré que Nate dormait toujours profondément à côté de moi, je tentai alors de me lever de mon lit le plus discrètement possible afin de ne pas le réveiller et je sortis de ma chambre en refermant la porte derrière moi. Une fois dans la cuisine, je commençai à préparer comme à mon habitude le café matinal, ne pouvant pas démarrer la journée sans ma dose de caféine quotidienne. Et alors que le liquide noir brûlant s’écoulait dans ma tasse, tout un tas de pensées se mirent à se bousculer dans ma tête, me donnant presque la migraine. Je me demandai par exemple quelle serait ma réaction face à Nate lorsqu’il allait se réveiller, parce que j’ignorai totalement ce que je pourrais bien lui dire ou faire, ni comment il allait réagir de son côté… Cette nuit avait été particulièrement bonne, mais je ne savais toujours pas si j’étais réellement prêt à franchir ce pas d’un éventuel engagement avec lui, aussi attiré par lui pouvais-je l’être.
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Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
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() message posté Mar 6 Jan 2015 - 21:38 par Nathanael E. Keynes
All I want for Christmas is you

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Clairement, mon cerveau a décidé de se faire porter pâle. Je devrais fermer ma gueule, je laisse encore échapper quelques phrases que je regrette aussitôt. Je devrais sans doute pas me laisser aller, pourtant c'est bel et bien ce que je je fais. Et pas qu'un peu. Je crois que quelque part, je m'attendais pas à ce qu'il me réponde, et peut-être même que ça aurait été aussi bien. Pourtant, après un premier orgasme presque salvateur, c'est bien en réponse à ma question qu'il reprend la parole.

« Il n’y a que les abrutis qui ne changent pas d’avis… »

Son souffle est court et le mien se suspend un instant, avant que je ne recommence à embrasser son cou, refusant de renchérir sur ce sujet - mais clairement pas mécontent de la tournure des choses, puisqu'on est partis pour remettre ça, et j'en ai tellement envie que je ne m'arrête vraiment plus aux conséquences. Ni celles sur mon état émotionnel demain, ni celles plus physiques de courbatures et/ou marques diverses sur l'ensemble de mon corps, d'ailleurs. Je crois que si je pouvais faire en sorte que cette nuit ne se termine jamais, je n'hésiterais pas vraiment. Toutes les bonnes choses ont une fin, cependant, et si lorsque je m'endors contre lui, je n'y pense pas un instant, quand je finis par ouvrir un oeil, c'est la première chose qui me traverse l'esprit.

Ca, et la réalisation que je suis au bord de la nausée. J'ai pas mangé grand chose, d'accord, et on a pas mal bu, d'accord... mais je crois pas vraiment que ça vienne de là. J'ai doucement repris possession des lieux, réalisant que j'étais seul dans sa chambre, donc. Et on ne peut pas vraiment dire que je me sente bien. Si je pouvais me rendormir et juste pas me réveiller, je crois que j'hésiterais pas vraiment. Ca serait que reculer pour mieux sauter, parce que je finirais bien par me faire jeter hors de chez lui, mais je me sens pas prêt à affronter son regard, en sachant pertinemment que j'y trouverai pas ce que j'aimerais y trouver. Je sais pas, au final, si j'aurais pas préféré rêver tout ça. Ca aurait été joli rêve, quelque part, un peu dur à quitter, mais certainement moins que la chute à laquelle je m'attends. Un bras sur le visage un moment comme pour me préserver du jour qui filtre pourtant pas vraiment à travers le volet, je repasse un peu la soirée dans ma tête, et certains des propos qu'on a échangés reviennent tourner en boucle dans mes pensées.

Comment ça se fait, qu'il a pas couché avec qui que ce soit pendant un mois, hein ? Une part de moi voudrait que ce soit à cause de moi, pour moi, même, mais je refuse de le croire, certain que je m'expose à une autre déception. Parce que le fait de savoir que c'est fini, que j'y aurais sans doute de nouveau plus droit avant un long moment - voire jamais - en est une autre : j'ai clairement pris un pied d'enfer, et en même temps, j'en attendais pas moins de lui. Mais c'est fini. C'était un joli rêve d'une nuit, mais... On avait bu, tous les deux, et on était tous les deux frustrés, point. Qu'est-ce que ça change, finalement ? Qu'il ait changé d'avis - et je suis le premier à dire qu'il est loin d'être un imbécile, après tout - et accepté un mec amoureux dans son lit signifie pas qu'il y aura autre chose qu'une partie de jambes en l'air, n'est-ce pas ?

Je sens l'odeur du café émaner de sa cuisine, et me décide à me lever - il va bien falloir à un moment, autant que ça soit de mon plein gré plutôt qu'après un nouveau seau d'eau dans la gueule, par exemple - avant de me surprendre à faire son lit, comme si j'étais chez moi. Non mais sérieusement, Nate, tu débloques... Je me passe les mains sur le visage, puis dans les cheveux, avant de poser la main sur la poignée de la porte et partir à la recherche de mes vêtements éparpillés dans le salon. Retrouver mes affaires est un peu moins facile que prévu, mais je m'en sors pas si mal, le souvenir de la façon dont il a arraché ma chemise revenant dès lors que j'essaie d'en attacher plus de deux boutons. Ok, la veste va être nécessairement fermée, donc, mais vu le froid de canard actuel, je comptais pas vraiment faire autrement, pas plus qu'il y avait le moindre risque que j'omette mon manteau, abandonné près de l'entrée. J'enfile mes chaussures, et récupère ma sacoche avec un sourire amer comme je me rends compte qu'elle contient toujours un certain paquet que je ne crois pas que je lui offrirais - je sais même pas pourquoi je l'ai acheté, finalement, c'était ridicule de ma part d'imaginer que j'aurais l'occasion de le lui remettre sans qu'il me rie au nez...

J'ai pas ouvert la bouche encore, mais je me vois pas partir comme ça, sans un mot, sans au moins lui dire au revoir - ou adieu. Alors je me retourne vers la cuisine où il se trouve sans doute, prêt à prononcer ce mot que je redoute tout autant, et qui sonnerait définitivement le glas de cette soirée - et qui a toutes les peines du monde à passer mes lèvres.

« Je euh… vais y aller… je suppose… »

L'assurance absolue… J'ai pas vraiment pris une cuite immense, pourtant c'est certainement la pire gueule de bois de ma vie.
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Anonymous
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() message posté Ven 9 Jan 2015 - 1:02 par Invité
Je venais de ramasser le peu de vêtements que j’avais porté hier, éparpillés un peu partout dans le salon au milieu des restes des affaires de Nate, afin de remettre jogging et tee-shirt – mon sous-vêtement sale allant directement dans la corbeille à linge – pour couvrir mon corps encore nu. Et c’est au moment où je m’apprêtais à retourner dans ma cuisine dans le but de récupérer ma tasse de café à présent pleine et prête à être consommée que Nate choisit de sortir de ma chambre à présent pleinement réveillé. Je me figeai alors sur place, tous les muscles de mon corps se tendant d’une peur indescriptible de lui faire face. Je ne savais ni quoi lui dire, ni quoi faire en sa présence qui était maintenant devenu légèrement indésirable. Non pas que je regrettais ce qu’il s’était passé hier soir – cette nuit ayant étonnamment réussi le défi pourtant impossible de me faire apprécier ne serait-ce un minimum cette fête chrétienne que l’on célébrait dans le monde entier (et peut-être était-ce cela que l’on appelait le miracle de Noël ?) –, mais que dire à un homme amoureux avec qui l’on venait de passer la nuit et dont on avait refusé il y avait quelques mois à peine ses avances en expliquant très clairement que l’on ne couchait pas avec des conquêtes amoureuses ? Mais aussi et surtout, que dire à cet homme pour qui l’on s’était rendu compte de son attirance un peu moins d’un mois auparavant ? Là était en fait toute la question. Et je n’étais déjà pas doué dans les relations sociales de la vie de tous les jours, ce n’était donc pas pour avouer à Nate que j’en pinçais malheureusement pour lui…

Mais ce face-à-face que je redoutais tant s’éternisa légèrement puisque le jeune homme fraîchement réveillé avait préféré partir à la quête de ses vêtements éparpillés un peu partout sur le sol de mon salon plutôt que de venir m’affronter dans la cuisine. Cependant, cela me convient très bien puisque cela me donna assez de temps pour rassembler mes esprits et tenter de les mettre quelque peu en ordre. Et ce fut entièrement rhabillé que Nate apparut dans l’encadrement de la porte, tandis que je lui faisais toujours dos,  me tenant droit comme un « i », ma tasse de café dont je n’avais encore pas bu de gorgées dans une main.

- Je euh… vais y aller… je suppose… prit-il alors la parole avec une voix tremblotante d’hésitation. Et si j’étais plus ou moins dans le même état que lui en cet instant, je n’en montrai absolument rien.

- Ok. Salut ! répondis-je donc le plus naturellement du monde comme à mon habitude, en me tournant vers lui afin de lui faire face pour la première fois depuis que nous nous étions levés. Je me mis ensuite à boire une gorgée de mon café qui n’était plus aussi brûlant que lorsque je l’avais préparé, tout en observant Nate tourner les talons pour rejoindre la porte d’entrée qui n’était qu’à seulement quelques mètres sur sa gauche. Et après m’être traité une bonne centaine de fois d’idiot, je reposai la tasse encore pleine de café sur le comptoir de la cuisine dans le but de le rattraper dans un geste presque automatique qui n’avait même pas demandé réflexion. Je refermai d’un coup de la paume de ma main la porte qu’il venait d’ouvrir et, les yeux légèrement baissés par la gêne de mon geste, je dis presque dans un murmure : Tu prends quoi au petit-déj’ ?...
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