(✰) message posté Ven 30 Jan 2015 - 1:24 par Nathanael E. Keynes
Fever
ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Nuit du ven. 30 au sam. 31.01.2015 • West London • Hammersmith • Tyler's
Un mois que j'ai débarqué sans être annoncé, frappé à cette porte pour tirer Tyler d'un Noël somme toute assez morose et qu'on a fini par se sauter dessus. Un mois qu'on remet ça plus que régulièrement, d'ailleurs. Un mois que je dors la plupart du temps dans ses bras, et plus souvent chez lui que chez moi. Et je changerais ça pour rien au monde. C'est pas toujours facile à gérer, parce que parfois, je voudrais aller faire un tour ailleurs, je sais pas, un ciné, un resto, une expo, juste aller prendre un verre, n'importe... mais il est pas vraiment d'humeur la plupart du temps, et il a toujours une meilleure idée. En même temps, je vais pas trop le lui reprocher, parce que cette 'meilleure idée' me convient tout à fait - pas comme si ça marchait pas à ce niveau-là entre nous, hein - et au contraire, je crois bien que je serais très malheureux s'il me désirait plus. Mais de temps en temps, ça nous ferait pas forcément de mal de faire autre chose, n'est-ce pas ?
Il est venu marcher avec moi, cela dit, après les événements tragiques en France, et sincèrement, ça m'a touché. Je me savais pas si romantique, mais j'ai jamais vraiment eu l'occasion de le savoir, en même temps... N'empêche que sans trop savoir dans quelle mesure, c'est bel et bien le cas. La moindre attention me fait plus que plaisir, et si je m'écoutais, je crois bien que j'en ferais dix fois trop. Alors qu'au fond, on n'en a absolument pas besoin. Je veux juste être près de lui, et ça, ça marche alors pourquoi je me retrouve à vouloir en faire plus, sincèrement ? Moi-même je me comprends pas, alors... C'est pas gagné. Enfin ça n'a pas d'importance.
Je me suis quand même décidé à lui offrir son cadeau de Noël, d'ailleurs, quand on est revenus de Trafalgar Square, si bien qu'il a pu profiter de son jeu une quinzaine de jours avant tout le monde - bon, il aurait pu avoir plus que quinze jours d'avance si je m'étais fait violence plus tôt, mais passons - et je suppose qu'il a été récupérer la version officielle à présent. Ca a eu l'air de lui faire plaisir, et j'ai franchement dû remercier Rika douze mille fois depuis pour son tuyau plus ou moins volontaire. J'ai même tenté de jouer avec lui, quelques fois, mais je suis franchement pas très doué avec ce genre de jeu, faute d'avoir jamais vraiment touché une manette. Autrement que pour des jeux d'aventure et d'énigme je veux dire. La première fois, j'ai bien vu qu'il retenait les coups de son perso, qu'il se donnait pas à fond, pour me laisser une chance et là aussi, j'ai trouvé ça... mignon. Et puis je lui ai dit qu'il pouvait y aller, maintenant que j'avais un peu pigé les boutons sauf que faut dire ce qui est, j'ai beau apprendre vite en général, je connais quand même rien aux combos en tout genre qu'il a foutu dans la tronche de mon perso, et je me suis bien fait rétamer la tronche. Alors je me suis vengé autrement, et je pense pas qu'il soit utile de faire un dessin, là non plus.
Comme presque tous les jours où je bosse pas au bar, hier, je lui ai proposé de passer le voir - ce qui sous-entend généralement "venir dormir et pas que..." - mais j'ai essuyé un de ses rares refus. Que j'ai pas du tout mal pris, c'est pas comme si on s'était pas vu pas mal de soirs précédents, et il a bien le droit de vouloir se reposer, ou passer du temps avec Rika ou que sais-je encore... Soit, j'ai remis ça à ce soir, même si je vais arriver tard vu que je suis au bar comme tous les vendredis soirs. Et je supposais presque innocemment que s'il m'avait pas dit non, c'était parce qu'il consentait, tout simplement, comme dit l'adage...
Il est presque 2h30, pour le coup, quand je frappe à sa porte, naturellement. Mais je m'attendais pas à lui trouver une aussi petit mine quand son visage apparaît finalement dans l'encadrement.
« Hey handsome... Euh... Ca va ? »
Je vais peut-être pas souligné que t'as une tête à faire peur, n'est-ce pas ?... Et étrangement, je suis moins souriant que d'ordinaire, légèrement préoccupé, d'un coup...
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(✰) message posté Dim 1 Fév 2015 - 14:51 par Invité
Je n’étais sans le moindre doute pas le mec le plus costaud qui ait jamais existé sur cette fichue planète, mais s’il y avait bien une chose de beaucoup plus résistant que n’importe quel malabar du monde entier chez moi, c’était mon système immunitaire. Pour tout dire, je ne me rappelais même plus de la dernière fois que j’avais vraiment été malade – et par là, je voulais dire : rester cloué au lit sans ne plus pouvoir en bouger sauf pour aller de temps à autre me vider aux toilettes –, à part que cela remontait à quelques années déjà… Et si cela était très certainement un avantage pour la plupart des gens, il existait tout de même un inconvénient de taille puisque, les rares fois où mon mécanisme de défense naturel me faisait défaut, il laissait passer des virus plutôt costauds qui avaient la capacité impressionnante de me mettre K.O. pendant plusieurs jours – un peu comme Loïs dans la série américaineMalcolm… C’était justement le cas de cette grippe que je venais d’attraper et qui m’avait littéralement pris par surprise, tout comme les services sanitaires du pays qui ne s’attendaient honnêtement pas à une épidémie de la grippe saisonnière de cette envergure. Il paraîtrait même que le vaccin avait peu d’efficacité cette année – ce qui était tout de même un comble pour un produit qui était censé immuniser contre ce genre de virus…
Complètement affaibli par les courbatures propres à cette maladie qui était d’ailleurs mortelle et par la fièvre qui stagnait aux alentours de 39°5 la dernière fois que j’avais vérifié, quelqu’un se mit alors à frapper plusieurs fois à ma porte, insistant parfois même un peu trop sur la sonnette, ce qui me força à me lever de mon lit que je n’avais pas quitté depuis des heures, voire même des jours – la fièvre me faisait quelque peu perdre la notion du temps.
- Hey handsome... me salua Nate une fois que j’eus enfin atteint ma porte d’entrée dans le but de l’ouvrir. Euh... Ça va ? me posa-t-il ensuite cette question légèrement idiote puisqu’il suffisait de me regarder pour voir que je n’allais pas bien. Je n’étais pas coiffé – mes cheveux se faisant alors un plaisir de partir dans tous les sens –, j’avais le teint aussi pâle qu’un corps sans vie et l’odeur que je dégageais très certainement était la preuve concrète que je n’avais pas pris de douche depuis plusieurs jours – deux pour être plus précis.
- Qu’est-ce que tu fais là ? J’t’ai pourtant envoyé un message pour te dire que c’était pas la peine de venir… m’étonnai-je de sa présence ici. Surtout qu’il me semblait avoir reçu une réponse de sa part qui me disait qu’il comprenait… Aurait-il changé d’avis et décidé de me faire une surprise ? Par de chance pour lui, j’avais horreur des surprises… Tu devrais pas rester là, je suis contagieux… Et puis, ce n’était pas que j’en avais pas envie, mais je me voyais mal satisfaire sa libido dans l’état dans lequel j’étais – même si je jouais les étoiles de mer…
Nathanael E. Keynes
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(✰) message posté Lun 2 Fév 2015 - 23:48 par Nathanael E. Keynes
Fever
ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Nuit du ven. 30 au sam. 31.01.2015 • West London • Hammersmith • Tyler's
Quand il a décliné ma proposition de passer le voir hier soir, j'ai pas insisté, parce que je suis quand même pas si lourd que ça. J'avais envie de passer la nuit dans ses bras, évidemment, mais est-ce qu'il arrive un jour où c'est pas le cas ? Je crois pas. J'en ai pas souvenir, en tous les cas, et j'ai globalement une plutôt bonne mémoire - et c'est un bel euphémisme, mais passons. Je ne m'attendais cependant pas à avoir un accueil de ce genre cette nuit. Après tout, je lui avais répondu que je passerai sans doute après le boulot ce soir, s'il n'y voyait pas d'inconvénient, et à défaut de refus de sa part, je suis venu. Mais quand je vois sa tête une fois la porte ouverte, je me demande si je me suis pas merdé quelque part, évidemment.
C'est pas la première fois que je viens après le bar, et les quelques fois précédentes, s'il n'était éventuellement plus très réveillé, on était loin de l'état dans lequel je le trouve ce soir, manifestement tiré du lit, le teint cireux, et clairement pas dans l'optique de recevoir qui que ce soit. Pas même son amant régulier, donc... Et d'ordinaire, j'ai pas vraiment droit à ce genre d'accueil non plus.
« Qu’est-ce que tu fais là ? J’t’ai pourtant envoyé un message pour te dire que c’était pas la peine de venir… »
Et si lui est étonné de ma présence, moi, c'est de cette remarque que je me retrouve particulièrement surpris.
« Moui, c'est effectivement ce que tu m'as dit... Hier... Enfin même avant-hier à présent. Je sors du Barfly, là... »
Et donc, puisque je sortais du bar, on était donc samedi matin, et les messages en question dataient de jeudi en fin d'après-midi.
« Tu devrais pas rester là, je suis contagieux… - Si tu savais comme je m'en fous... T'as dormi tout du long ? »
Parce que si t'as perdu la notion du temps, et que t'as à ce point une tête de déterré, je vois pas trente-six explications. Ca... et une putain de fièvre, que ma main cherchant presque aussitôt son front s'apprête à constater.
Alors certes, à l'origine en venant ici, je peux pas dire que j'espérais pas profiter de son corps. Mais vu son état, c'est clairement passé à la trappe. De là à ce que je rebrousse chemin, juste parce qu'il est malade ? Non. Je sais bien que de ce point de vue, on est sans doute ensemble essentiellement pour nos parties de jambes en l'air, mais c'est pas vraiment ma vision des choses malgré tout. Et vu la fièvre qu'il a l'air de se taper, c'est juste hors de question que je le laisse tout seul. Pour peu que ça continue à monter et qu'il y reste...
« T'as pris quelque chose au moins ?... »
Ok, je m'attends un peu à une remarque du genre que je suis pas sa mère mais... A vrai dire, je m'en fous. Je compte pas me barrer, je compte même pas rester sur le pallier et d'ailleurs, je suis déjà en train de rentrer dans son appart...
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(✰) message posté Mer 4 Fév 2015 - 23:38 par Invité
Je n’étais franchement pas dans mon assiette. J’avais beau avoir dormi plus de vingt-quatre heures d’affilées (bien que je n’en avais pas encore conscience), je me sentais toujours aussi fatigué et totalement vidé de mes forces, ce qui rendait chacun de mes mouvements – même les plus anodins tels que le fait de lever un bras à mi-hauteur, par exemple – plus pénibles et douloureux les uns que les autres. De nombreuses sueurs froides parcouraient également l’entièreté de mon corps, ce qui contrastait alors fortement avec la fièvre qui était en train de faire bouillir l’intérieur de mon crâne…
- Moui, c'est effectivement ce que tu m'as dit... Hier... me révéla Nate suite à ma surprise de le trouver sur le pas de ma porte alors que je pensais lui avoir envoyé un message lui expliquant qu’on ne pourrait pas se voir ce soir – ce qui me laissa totalement perplexe. Enfin même avant-hier à présent. Je sors du Barfly, là...
Okay… Donc, si je comprenais bien, nous étions déjà samedi matin… N’empêche, le temps passait vachement vite lorsque l’on dormait – mon vendredi était complètement passé à la trappe ! En tout cas, j’allais être sacrément reposé lorsque tout ceci serait terminé, ce qui serait très certainement le cas dans deux, voire grand maximum trois jours. Par contre, j’étais techniquement encore contagieux et, bien que Nate gérait sa santé comme il le souhaitait, je préférai tout de même le prévenir afin qu’il n’ait pas de mauvaises surprises dans quelques jours.
- Si tu savais comme je m'en fous... commenta-t-il le plus naturellement du monde – à croire qu’il n’attendait que d’être malade pour prendre un congé. T'as dormi tout du long ?
- Il faut croire… répondis-je alors à sa question, la voix quelque peu pâteuse et l’esprit entièrement embrumé. J’étais d’ailleurs tellement dans les vapes que je sentis à peine la main de Nate qui vint chercher mon front dans le but de vérifier ma température qui – je pouvais le lui assurer – était très haute.
- T'as pris quelque chose au moins ?... s’enquit-il ensuite, réellement prêt à rester pour s’occuper de moi, bien que je ne lui avais absolument rien demandé. Cependant, j’aurais pu ne pas vouloir qu’il s’éternise, je n’aurais jamais eu la force de le foutre à la porte. Alors, j’allais devoir subir sa présence… L’avantage était tout de même que, si j’avais le malheur de crever, mon corps n’allait pas pourrir pendant plusieurs jours avant que quelqu’un s’inquiète de mon absence.
- Ouais… Un truc contre la fièvre… fis-je vaguement, ne sachant même plus de quel médicament il s’agissait – de toute façon, il trônait toujours sur ma table de chevet. Par contre, si ça te gêne pas, je retourne me coucher… ajoutai-je ensuite, tout en me dirigeant vers ma chambre dans laquelle mon lit m’attendait. Je m’y installai d’ailleurs rapidement, m’emmitouflant sous ma couette dans le but de retrouver le peu de chaleur qu’elle m’avait apporté avant l’arrivée de Nate.
Nathanael E. Keynes
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(✰) message posté Jeu 5 Fév 2015 - 23:20 par Nathanael E. Keynes
Fever
ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Nuit du ven. 30 au sam. 31.01.2015 • West London • Hammersmith • Tyler's
On va pas se mentir, ça se voit direct que c'est franchement pas la forme. Pour une fois que les petits camarades de la rubrique santé disent pas que des conneries. Je vois sa tête, j'entends ce qu'il me dit et ça n'a rien de très rassurant. La vache... Il a rien vu depuis plus de 24h, donc. Pas que ça soit si catastrophique que ça en soi, juste que ça laisse entendre un minimum de fièvre, donc, et ça, c'est légèrement plus préoccupant.
« - Il faut croire… », c'est tout ce qu'il a répondu concernant son comatage plus que longuet, et pas un mouvement de recul n'est venu accueillir ma main partie pour vérifier son front - et sa température, donc. Et rien que ça, même sans la fièvre en elle-même, donc, ça pouvait être inquiétant. C'est pas comme s'il acceptait facilement, d'ordinaire, ce genre de contact autre que sexuel après tout. Alors oui, ça me soucie quelque peu. Et donc je lui ai demandé ce qu'il avait pu prendre pour se soigner, depuis qu'il est en état quelque peu larvaire.
« - Ouais… Un truc contre la fièvre… »
Pas mal, mais depuis le temps, y a longtemps qu'il fait plus effet, là. Une main frottant un instant mon menton, je le vois prêt à tourner les talons.
« - Par contre, si ça te gêne pas, je retourne me coucher… - Ca, c'est une super bonne idée. »
Et non, pour une fois, cette remarque ne vise absolument à rien de sexuel et est parfaitement sincère - parce qu'il faut dire ce qui est, c'est quand même pas souvent comme ça entre nous. Il a fait demi-tour, presque aussitôt, sans me refermer la porte au nez - de toute façon, j'avais déjà commencé à entrer et je comptais pas le laisser tout seul comme ça.
Et il a filé vers sa chambre, donc, pour directement se réinstaller dans son lit, bien au chaud sous sa couette. Une démarche que j'approuve donc totalement. Et après un petit coup d'oeil vers sa chambre, après avoir vérifié la fermeture de sa porte d'entrée, aussi, je me suis dirigé vers la salle de bains, jetant un coup d'oeil à sa pharmacie. Je suppose qu'il a du paracétamol ou de l'aspirine quelque part. La vitamine C serait pas du luxe non plus... Et un grog encore moins. Après un tour, donc, par les placards de la salle de bains, je suis revenu dans la cuisine, et quand je reviens quelques minutes plus tard dans sa chambre, c'est armé d'un simili-grog fait avec ce que j'ai pu trouver ici, d'un verre d'eau et d'une autre boîte de paracétamol dans la poche, à défaut d'avoir vu direct celle déjà ouverte sur sa table de chevet. Le tout déposé sur le meuble de nuit, et j'ai commencé par lui tendre un cachet et un verre d'eau, avant toute chose.
« Tiens... Faut vraiment faire retomber cette fièvre, déjà. Je serais pas étonné que tu dépasses les 40°... »
J'en dis pas plus, mais je suppose que ça doit se voir sur ma tête que je suis pas serein.
Invité
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(✰) message posté Sam 7 Fév 2015 - 0:52 par Invité
- Ca, c'est une super bonne idée, remarqua Nate qui s’occupa alors de refermer soigneusement la porte d’entrée derrière lui, tandis que je faisais demi-tour direction : ma chambre.
Et ce fut avec un immense soulagement que je pus enfin regagner mon lit qui avait malheureusement eu le temps de refroidir durant ces quelques minutes pendant lesquelles j’avais accueilli cet invité surprise que je pensais pourtant avoir prévenu de mon incapacité à l’accueillir aujourd’hui… Et même si aux premiers abords, j’aurais préféré me conforter dans ma solitude avec laquelle je vivais une relation sans nuages depuis une bonne dizaine d’année à présent – bien que cette liaison impossible à définir que j’entretenais avec Nate depuis un peu plus d’un mois semblait commencer à menacer cette relation de longue durée –, je devais tout de même bien admettre que le fait que Nate ait insisté pour rester s’occuper de moi (malgré la nature contagieuse de ma maladie) me touchait et me rassurait tout particulièrement – il serait notamment utile pour prévenir les urgences dans le cas où ma fièvre continuerait de monter. Et puis, il allait également pouvoir me servir d’esclave en m’évitant ainsi de me lever chaque fois que j’aurais besoin de quelque chose tel que de l’eau, par exemple – bien que j’avais déjà quelque peu prévenu le coup en amenant deux ou trois bouteilles pleines d’environ un litre cinquante chacune.
- Tiens... fit alors Nate après s’être absenté quelques minutes – que je ne vis de toute façon même pas passer puisque j’étais à moitié endormi, prêt d’un instant à l’autre à retomber dans le sommeil le plus profond – , tout en me tendant une tasse d’où s’échappait de la fumée. Faut vraiment faire retomber cette fièvre, déjà. Je serais pas étonné que tu dépasses les 40°...
Je rassemblai de nouveau le peu de force dont je disposai – et que j’avais principalement utilisé tout à l’heure pour venir lui ouvrir – afin de me soulever juste assez pour avaler ce qu’il venait de me préparer.
- Qu’est-ce que c’est ? lui posai-je alors la question, une légère grimace déformant mon visage déjà défiguré par cette grippe saisonnière après avoir reniflé un peu le contenu de la tasse. J’en bus ensuite une gorgée avec tout de même une certaine précaution, tout en observant l’air préoccupé de Nate qui ne s’en cachait même pas. Sois pas déçu. Dans deux-trois jours, je te fais ta fête comme avant ! tentai-je tant bien que mal à ma manière de lui changer les idées. Puis, je bus une seconde gorgée de cette sorte de grog qui, même si cela n’était pas très bon, me faisait tout de même du bien car cela permettait de me réchauffer un peu de l’intérieur. Et puis, sois heureux que ça n’ait pas été une gastro ! Ça aurait changé à jamais l’image parfaite que tu as de moi, continuai-je de plaisanter abordant un sujet très scato. Mais en même temps, on ne pouvait pas dire que j’avais tort. S’il m’avait vu me vider des deux côtés – bien que le bas était une vision plus sensible que le haut –, je n’étais pas sûr qu’il aurait décidé de rester s’occuper de moi comme il le faisait en ce moment même.
Nathanael E. Keynes
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(✰) message posté Sam 7 Fév 2015 - 20:24 par Nathanael E. Keynes
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ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Nuit du ven. 30 au sam. 31.01.2015 • West London • Hammersmith • Tyler's
Du repos, faire tomber la fièvre... et éventuellement voir un médecin, ça serait pas mal non ? En tous les cas, pas moyen que je le laisse comme ça, seul, dans cet état-là. Je me doute pas que ma décision de rester le touche, le rassure, et en réalité, je me pose même pas la question. Parce que pour moi, y a aucune hésitation à avoir, je le laisse pas seul, c'est tout. Il peut bien oublier complètement que j'existe ou en profiter honteusement, j'en ai un peu rien à faire : le seul truc qui m'importe, là, c'est de faire en sorte qu'il aille mieux, parce que oui, je suis inquiet.
J'ai fait le tour de son appart, à la recherche des trucs basiques pour pallier un minimum à son état. Antipyrétiques, donc et remède de grand-mère. Bon, je dois admettre que d'ordinaire, lorsque je prépare un grog, j'ai plutôt de la tisane de camomille ou du thé au citron comme base, mais je me doutais bien que ça se trouverait pas vraiment dans la cuisine de Tyler. Je suis quand même tombé sur ses épices et herbes diverses, et le thym a fait l'affaire, à défaut. 'Me semble que ça a des propriétés antiseptiques, ça fera bien l'affaire.
« Qu’est-ce que c’est ? - Un genre de grog... »
Je suis assez soulagé de le voir se redresser pour boire quand même ce que je viens de lui apporter. Ok, ça changera pas son état en un clin d'oeil, mais je crois que je flipperais encore plus, s'il se laissait complètement dépérir. D'ailleurs, avaler quelque chose de solide à un moment, ça serait une idée. Mais là, même moi, je suis trop crevé pour aller préparer quelque chose. Je me promets cependant que ça sera la première chose que je ferai demain matin. Ca doit se voir sur ma gueule, donc, que je suis pas serein... parce qu'il fait l'effort de me sortir une réplique comme il est capable d'en trouver dans ses grands moments.
« Sois pas déçu. Dans deux-trois jours, je te fais ta fête comme avant ! - Mais j'y compte bien ! »
A vrai dire, je suis pas déçu, mais bel et bien inquiet. Qu'il arrive encore à me sortir ce genre de connerie me rassure quand même un peu - déjà, il est pas parti en plein délire, et c'est pas mal, même si je serai sans doute vraiment calme que quand il ira réellement mieux.
« Et puis, sois heureux que ça n’ait pas été une gastro ! Ça aurait changé à jamais l’image parfaite que tu as de moi »
Je lâche un rire un peu nerveux. Ouais ouais... C'est sûr que c'est pas très glamour, mais ça aurait pas changé grand chose.
« Oui enfin... On tombe tous malades à un moment ou à un autre, hein... Crois pas que ça suffira à ce que tu te débarrasses de moi ! »
Je l'ai laissé boire encore un peu du contenu du mug avant de lui tendre un gramme de paracétamol et un verre d'eau encore.
« Tiens... T'en reprendras encore dans quelques heures, histoire qu'on fasse baisser cette putain de fièvre... »
Oui bon, ok, ça se voit sans doute un peu trop que je suis flippé, là. Je me suis redressé, alors, le laissant prendre le cachet et se rallonger, pas très sûr de ce que je devais faire à présent. A par dormir, mais... j'ai le droit de venir près de toi quand même ? C'est ma première idée, si bien que je contourne le lit pour m'asseoir de l'autre côté, et que je commence par retirer mes pompes. S'il veut pas que je reste là, je lui fais quand même confiance pour me le signifier, même s'il est pas très vaillant... Sauf que j'ai bien le temps de me déchausser, puis d'enlever mon haut avant qu'il réagisse. Je me suis tourné vers lui, à moitié comateux, et j'ai pris le parti de retirer mon fut' avant de venir m'allonger près de lui, tant que j'avais pas de contre-indication après tout - d'abord en restant à quelques dizaines de centimètres, et puis en venant me coller contre lui. J'ai rarement vraiment froid, et globalement, ma température corporelle semble plutôt élevé - ce qui est bizarre, parce que je fais rarement de fièvre, mais passons - alors si ça peut le réchauffer au passage. Je passe un bras au-dessus de son torse, l'air de rien. S'il faut que je vire, je virerai, même si ça me plairait pas beaucoup, mais enfin... En attendant, je tente le coup... Et je me surprends à murmurer, les yeux fermés, tout contre lui :
« Dors bien, Handsome... Enfin essaie... »
Je suis pas trop sûr que ça soit effectivement le cas, mais enfin...
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 11 Fév 2015 - 23:34 par Invité
- Un genre de grog... a-t-il répondu à ma question quelque peu idiote par une réplique tout aussi idiote puisque je me doutais bien de ce que c’était. D’ailleurs, ma question était plus destiné à connaître les ingrédients de cette boisson chaude faite maison plutôt qu’à en connaître le nom. Parce que si j’avais la chance de tomber rarement malade – et même si je l’étais, je n’avais de toute façon jamais assez de force pour m’en préparer –, je savais tout de même que les grogs étaient généralement préparés avec du thé, voire de la tisane (à défaut du rhum incompatible avec les médicaments), deux produits totalement absents de mes placards de cuisine… Voilà pourquoi j’étais assez intrigué quant à ce qu’il avait mis à la place de tout cela – bien que je n’étais finalement pas très sûr de vouloir réellement savoir ce que j’étais en train de boire avec tout de même beaucoup de difficultés…
En tout cas, j’avais beau être un enfoiré de première qui ne pensait jamais à rien d’autres qu’à sa petite gueule, cela ne m’empêchait tout de même pas d’être un minimum observateur. Il m’était donc parfaitement possible de remarquer l’inquiétude sur le visage de Nate. Une inquiétude que je tentai tant bien que mal de faire disparaître en sortant l’une de mes plaisanteries un peu douteuse dont j’avais l’habitude (et qu’il était généralement l’un des seuls à comprendre).
- Mais j'y compte bien ! répliqua-t-il alors, en essayant d’agir la plus naturellement du monde – bien qu’il m’était possible de discerner encore et toujours une légère tension. Oui enfin... On tombe tous malades à un moment ou à un autre, hein... Crois pas que ça suffira à ce que tu te débarrasses de moi !
Okay… Donc si je comprenais bien (encore une fois) – oui, parce que mon cerveau avait quelque peu tendance à fonctionner au ralenti ce soir… –, il serait tout de même resté pour s’occuper de moi malgré les vomissements, mais aussi et surtout, la diarrhée ?... Il était beaucoup plus amoureux de moi que ce que je n’aurais jamais pu imaginer, en fait… Ou alors, il était dans les délires scatophiles et je l’ignorais… Et si j’étais généralement quelqu’un de très ouvert – ayant déjà participé à plusieurs expériences plus ou moins variées les unes des autres –, j’avais tout de même mes limites et la scatophilie (tout comme la nécrophilie) en faisait partie…
- Tiens... fit-il ensuite en me tendant le verre d’eau et le cachet qu’il avait apporté en même temps que le grog. Je laissai donc tombé la tasse au contenu quelque peu… spécial et la posai sur ma table de chevet afin d’avaler le médicament que mon infirmier personnel me présentait dans sa main. T'en reprendras encore dans quelques heures, histoire qu'on fasse baisser cette putain de fièvre...
- Bien, chef… répondis-je simplement, en posant le verre d’eau à présent vide à côté de la tasse sur ma table de chevet. Puis, je me rallongeai confortablement sous la couette de mon lit, déjà prêt à me rendormir pour encore peut-être 24 heures de sommeil, je ne le savais pas… Seulement, le corps de Nate – qui s’était installé à la place située juste à mes côtés comme il en avait pris l’habitude depuis que l’on se fréquentait – vint se glisser tout contre le mien, prenant même son courage à deux mains pour venir m’enlacer…
- Dors bien, Handsome... Enfin essaie... me souffla-t-il alors à l’oreille. Mais ce geste quelque peu nouveau entre nous ne m’incitait pas réellement à dormir, bien au contraire…
- Ça va ? Tu prends tes aises ? fis-je remarquer sur mon ton cynique habituel. Tu sais, c’est pas parce que je suis malade et dans l’incapacité de te balancer hors du lit que tu peux en profiter… Et après quelques longues minutes de silence durant lesquelles Nate avait repris ses distances qu’il devait donc respecter, je me tournai tout à coup dans le but de lui faire face, me rapprochai légèrement de son corps – qui avait l’avantage de me tenir chaud, je devais bien l’avouer – et replaçai son bras sur moi. T’y habitues pas trop, c’est seulement parce que j’ai froid ! Bonne nuit. Et parce que c’était franchement agréable d’être dans les bras de quelqu’un, mais ça, je ne l’avouerai jamais, même sous la torture…
Nathanael E. Keynes
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(✰) message posté Sam 14 Fév 2015 - 1:36 par Nathanael E. Keynes
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ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Nuit du ven. 30 au sam. 31.01.2015 • West London • Hammersmith • Tyler's
Oui bon, c'était pas la réponse la plus élaborée du monde, mais j'avoue que c'est le premier truc qui me vient. C'est la vérité cela dit. Même si au fond, je me doute bien qu'il parle plutôt des ingrédients que du nom de la boisson. C'est juste que là, je suis clairement pas trop focalisé dessus. Même loin de là. Je suis à l'évidence bien trop angoissé par son état. Et même s'il tente de faire de l'humour, même si j'y réponds aussi naturellement que possible, je suis vraiment pas serein. Je sais pas si je le serais plus s'il avait chopé autre chose, si les symptômes étaient autres... Tels que ceux qu'il suggère donc. Et j'ai beau ne pas être particulièrement à l'aise avec ça - parce que non, je ne suis pas scatophile du tout - je crois que je serais moins inquiet si j'avais pas la crainte qu'il y reste comme cette putain de fièvre me fait flipper là.
Donc, ouais, antipyrétique. Et je vais m'assurer qu'il en reprenne à intervalles réguliers, jusqu'à ce qu'il aille mieux.
« Bien, chef… »
J'ai l'air un peu autoritaire là ? Bon... Tant pis. De toute façon, je le laisserai pas comme ça, et je céderai pas alors...
Il s'est rallongé, bien emmitouflé sous sa couette, ce que je ne peux que cautionner. De la chaleur, du repos, c'est sans doute ce qu'il lui faut de mieux pour l'instant. Je suis venu me glisser près de lui, songeant que ma chaleur corporelle ne serait pas du luxe - et que j'avais bien envie de son contact aussi, au passage, malgré tout. Mais j'ai sans doute été un peu trop loin une fois de plus...
« - Ça va ? Tu prends tes aises ? »
Ooups... Je reconnais ce ton de voix, et je grimace aussitôt.
« Tu sais, c’est pas parce que je suis malade et dans l’incapacité de te balancer hors du lit que tu peux en profiter… »
Mouvement de recul instantané. Je suis crétin parfois... Je recommence encore les mêmes boulettes, pourtant je sais bien que c'est le genre de geste qu'il n'aime pas. Même si dans ma petite tête, c'était pas que pour en profiter comme il dit. Et accessoirement, ça m'arrange qu'il soit dans l'incapacité de me balancer hors du lit, comme il dit, c'est pas comme si je doutais vraiment de sa capacité à le faire le reste du temps, vu nos gabarits respectifs... Etendu sur le dos, je fixe le plafond en me traitant un peu de tous les noms quand il se tourne d'un coup vers moi, et se rapproche, surtout. Je suis évidemment un peu surpris, mais clairement, je vais pas m'en plaindre. Encore moins quand il attrape mon bras et le replace dans la position qu'il avait quelques minutes auparavant.
« T’y habitues pas trop, c’est seulement parce que j’ai froid ! Bonne nuit. - Evidemment. »
Un ton neutre, assertif. Je cherche même pas à être sarcastique, cette fois. Déjà parce que c'était une bonne partie du but de la démarche, à la base, lui tenir chaud, et puis parce que j'ai pas vraiment envie de jouer à ça, là. D'autant moins que je suis ravi qu'il accepte ce contact, même si ça n'est dû qu'à son état fiévreux. Une part de moi en doute cependant, mais qu'importe. Qu'il y ait réellement autre chose, ou qu'il ne s'agisse que d'un aspect pratique, je m'en fiche. Je m'endors avec Tyler dans mes bras, j'ai franchement rien à redire, là.
Je me suis réveillé relativement tôt, la lumière du jour filtrant encore à peine, une première fois. Et pendant quelques instants, j'ai eu du mal à réaliser que j'étais là, chez lui, dans son lit, mon bras encore enroulé autour de sa taille. Je suis resté à l'observer, qui dormait tout à côté de moi, un moment, avant de déposer une bise sur son front - qui m'a aussi permis d'avoir un ordre d'idée concernant sa fièvre, mais qui risquerait d'être assez mal prise s'il venait à s'éveiller, non ?... Puis je me suis extirpé des draps en tâchant de ne pas le tirer des bras de Morphée, pour aller attraper de son côté un autre cachet et le verre d'eau à présent vide que je vais remplir à nouveau.
« Hey Handsome... » soufflé-je finalement quand il ouvre un oeil, peut-être ennuyé par le mouvement même léger que je génère auprès de lui.
« Tu devrais reprendre un cachet... »
Et moi arrêter de jouer les mères-poules ? Peut-être... Ou pas. D'ailleurs, j'ai déjà ledit cachet en main, ainsi que le verre d'eau, que je lui tends aussitôt. Dans le même ordre d'idée, je sais qu'il a rien avalé de solide depuis jeudi, donc, et ça non plus, ça va pas l'aider à aller mieux.
« Tu te sens de manger quelque chose ? Peut-être pas direct au réveil, d'accord, mais un peu plus tard ? Faut que tu reprennes des forces... »
Et oui, je me propose de préparer le (petit) déj', clairement. Je me suis promis de m'occuper de lui, j'ai pas l'intention de m'arrêter en cours de route. Ni de prendre « non » comme une réponse acceptable, d'ailleurs.
Invité
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(✰) message posté Jeu 19 Fév 2015 - 14:54 par Invité
J’avais réussi à me rendormir aussi rapidement que je m’étais réveillé, ce qui n’avait rien de réellement exceptionnel au vu de l’état dans lequel j’étais. Par contre, j’avais beau me sentir tellement faible que chaque mouvement que j’étais obligé de faire était une véritable torture, tousser alors que la moindre expiration un peu trop brutale de l’air dans mes poumons me brûlait la poitrine et avoir des maux de tête si intenses que j’étais capable de ressentir le moindre battement de mon cœur, je devais franchement avouer que je me sentais plutôt bien dans les bras de Nate… Bien sûr, il était tout à fait hors de question que je le lui avoue de vive voix – ayant déjà beaucoup de mal à y croire moi-même –, en particulier parce que j’étais persuadé que la première chose qu’il ferait après cette confidence légèrement trop intime serait d’aller se vanter auprès de tout le monde d’avoir réussi l’exploit improbable d’avoir fait fondre mon cœur de glace – ce qui était d’ailleurs loin d’être le cas puisque je ne faisais que l’utiliser comme radiateur naturel pour mon propre confort. Et puis, ce n’était pas parce que j’agissais de manière quelque peu humaine en admettant apprécier sa chaleur – cela ne se remarquait peut-être pas aux premiers abords, mais j’étais un être humain après tout – que j’étais tout de suite prêt à m’engager dans une relation longue durée, pour ensuite me marier et avoir des gosses… C’était déjà à peine si j’admettais que l’on se fréquentait…
J’étais donc profondément endormi tout contre le corps à moitié nu de Nate – je ne savais d’ailleurs pas s’il s’était mis dans cette tenue pour se mettre simplement à l’aise ou s’il avait tenté de me séduire en mettant en avant la seule et unique chose qui était capable de me faire craquer – lorsque ma principale source de chaleur s’éloigna tout à coup de moi, ne me laissant ainsi qu’un vide dans lequel le froid commençait à s’engouffrer.
- Hey Handsome... souffla alors Nate comme pour me réveiller – ce qui était plutôt courageux de sa part puisque j’avais habituellement horreur que l’on me tire de mon sommeil. Tu devrais reprendre un cachet... continua-t-il donc son rôle d’infirmier responsable, tout en me tendant de nouveau un verre rempli d’eau et un cachet comme il avait pu le faire cette nuit. Je me mis alors à grogner légèrement afin de bien lui faire signifier que je n’étais pas totalement prêt à bouger de la position dans laquelle j’étais et, après quelques longues minutes durant lesquelles j’avais très certainement dû me rendormir, je me relevai légèrement dans le but d’avaler le médicament que Nate me tendait. Tu te sens de manger quelque chose ? Peut-être pas direct au réveil, d'accord, mais un peu plus tard ? Faut que tu reprennes des forces... fit-il ensuite, toujours aussi préoccupé par mon état, qui s’était pourtant quelque peu amélioré depuis hier.
- Non, j’ai pas faim, répondis-je simplement, avant de reposer le verre d’eau sur ma table de chevet. Il est quelle heure, là ? lui demandai-je tout en jetant un coup d’œil au radioréveil situé juste à côté de moi – ce qui rendait ma question quelque peu inutile, je devais bien l’avouer. T’es pas censé aller bosser, toi ? Je crois que je vais aller prendre une douche parce que je commence vraiment à schlinguer… constatai-je avec une grimace de dégoût, tout en commençant à me lever de mon lit.