(✰) message posté Jeu 15 Jan 2015 - 1:16 par Invité
. THEY DIDN’T AGREE ON MUCH. IN FACT, THEY DIDN’T AGREE ON ANYTHING. THEY FOUGHT ALL THE TIME AND CHALLENGED EACH OTHER EVERYDAY .« Tu connais rien, c’est la même coupe que Robert Pattinson dans sa pub qui passe tous les jours à la télé. Enfin, c’est lui qui m’a copié. » Elle leva les yeux au ciel alors qu’elle avait déjà lâcher prise au beau milieu de sa phrase. Ses problèmes capillaires étaient loin de l’intéresser et encore moins son obsession pour le monde des people. Il se refaisait une beauté et elle cherchait désespérément un moyen de sortir de ce pétrin. Quitte à partir au bras d’un des abrutis qui espéraient trouver une cavalière pour la soirée. « Ben vas-y, je ne te retiens pas. » Elle reposait son regard sur Rhys, un sourcil haussé. Elle n’en croyait pas un mot. Lui, le grand Rhys Carstairs, laisser sa cavalière glisser entre ses doigts ? Impossible. Il tenait à son image, et se faire planter au bal du nouvel an devait être une honte dans son monde. « Allez, fais pas ta Rhys Carstairs. Contente-toi de sourire et de faire comme on venait de t’offrir un chaton. C’est pas si compliqué, si ? » Ah, bah voilà. Elle avait raison. Elle le connaissait bien, finalement. Connaitre son ennemi était toujours un succès. « Pas compliqué, impossible. » Elle étouffa un soupir tout en prenant le bras que Rhys lui tendait et ils furent bientôt dans la grande salle de bal où tous les invités avaient sortis leur plus belle tenue. Les femmes portaient de belles robes et de beaux bijoux, alors que les hommes avaient sortis les costards et noeuds papillon. Malgré sa jolie robe coûteuse, elle se sentait tâche, comme si son revenu se lisait sur son front. Néanmoins, elle prit le temps d’admirer les lieux, n’ayant jamais approcher pareilles richesses. Et Rhys ne manqua pas de remarquer son air ébahi. « T’es vraiment comme une gosse, Oswald. Ça va, tu ne veux pas que je te chante une chanson de Disney en fond ? » Elle se fichait bien de son ton plus que moqueur, et continuait l’inspection des lieux, avant de revenir vers lui avec un regard espiègle. « Non merci ça ira, je n’ai pas vraiment envie d’être responsable de la pluie qui s’abattrait sur nous. » Elle retrouvait son bras en esquissant un sourire moqueur. Elle ne savais pas si Rhys était un grand chanteur, mais tout arme était bonne à prendre. Elle proposa ensuite un aller simple pour le bar, qui fut bien accueilli par son cavalier. « Bonne idée. Par là, il doit y avoir du champomy pour les enfants, n'est-ce-pas ? » Ses remarques avaient beau l’agacer, elle se contenta de lui adresser une grimace, comme une enfant le ferait. Autant lui offrir ce qu’il voulait. Il l’entrainait jusqu’au bar, et sur le chemin ses yeux bleus se posèrent sur une silhouette familière. Elle esquissa un geste, avant de se raviser. Elle n’avait pas le droit. Lior se détourna rapidement et la brunette fit de même, avec cet étrange sentiment que quelque chose ne collait pas. Rhys la ramena rapidement à la réalité cependant. « Fais gaffe bébé Sam, bois pas trop vite, s’il-te-plaît. J’ai pas envie d’être arrêté pour avoir servi de l’alcool à une môme. » Elle s’emparait de la coupe de champagne qu’il lui tendait avec un sourire tout à fait faux. « Je pourrais aussi t’arrêter pour insubordination envers un agent des forces de l’ordre. Tu tiendrais pas deux jours en prison, ils ont pas de gel là-bas. » Elle porta sa coupe à ses lèvres et but une première gorgée du meilleur champagne qu’il lui avait été donné de goûter jusqu’alors. Elle ne cacha pas son bonheur alors que son cavalier continuait de saluer toute la populace. Finalement, il reposa ses yeux sur elle. « Tu danses ? » Elle faillit recracher le délicieux breuvage tellement la surprise était grande. Danser. Elle et lui. L’idée lui donnait froid dans le dos. Elle tressaillit avant de le regarde, hilare. « Danser ? Toi et moi ? Je ne suis pas sûre que tu sois prêt pour ça. » Elle secouait la tête tout en riant, soudain mal à l’aise. Elle s’agitait tout en regardant les couples qui dansaient au milieu de la salle, et elle se dit qu’il faudrait bien qu’ils s’y mettent un jour ou l’autre. Elle reposa finalement son verre sur le buffet avant de pousser Rhys vers la piste à l’aide d’une main posée sur sa poitrine. Arrivés à hauteur des autres couples, elle lui propose de prendre sa main. « C’est moi qui mène. » Son ton implacable ne lui laissait aucune chance. Et elle prend finalement position, une main sur son épaule et l’autre dans la sienne. C’était étrange, comme lorsqu’il lui avait attrapé le poignet à la salle de boxe. Comme si ce n’était pas dans l’ordre des choses. Elle s’évertuait à camoufler son malaise, une raillerie de plus de Rhys risquait de mettre ses nerfs à vif. Elle n’était pas mauvaise danseuse, et se débrouilla pour les emmener valser plus loin. Au lieu de le regarder dans les yeux, elle s’évertuait à les fuir, et se contentait de regarder le public. Et ses yeux bleus se posèrent sur une silhouette qu’elle connaissait bien, celle qu’elle distinguait de toutes les autres. Ses jambes ne répondaient plus et elle se stoppa net, alors que le regard familier de Julian se posait sur elle.
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(✰) message posté Sam 31 Jan 2015 - 6:51 par Invité
Le sourire qu’arborait déjà Franklin ne fut que s’agrandir en sentant les lèvres de Skyler se poser sur sa joue. C’était sans doute ridicule d’être heureux pour un simple geste, mais c’était tout de même ce qu’il estimait être un pas vers la bonne direction. Certes, ils avaient toujours été très proches, mais tout ce qui pouvait se rapprocher à un contact un peu plus personnel que les simples accolades amicales donnaient à Franklin une mince lueur d’espoir. Parce qu’il se devait de se l’admettre, il souhaitait plus de sa relation avec Skyler. Les paroles prononcées par la jeune femme le firent sortir de ses pensées et le ramenèrent au moment présent, même s’il avait cette sensation qu’il pouvait encore sentir ses lèvres contre sa peau. Il se contenta de lui offrir un mince sourire compatissant. Il en avait également oublié ce que c’était de vivre dans le luxe, mais jamais il ne regrettait d’avoir délaissé cette vie pour celle qu’il menait actuellement. Jetant un coup d’œil aux alentours, il posa son regard sur quelques invités avant de tenter de réfréner un léger rire en entendant la remarque de la jeune femme. Il était vrai que certaines personnes auraient eu besoin d’un styliste ou juste de jeter un coup d’œil dans un miroir avant de quitter leur domicile pour voir que leur tenue ne leur allait pas. « Tous les gouts sont dans la nature, je suppose. » Répondit-il en haussant les épaules et posant son regard sur sa compagne. À sa question, il sentit comme une vague de culpabilité l’envahir et ses doigts se refermèrent un peu plus autour de la main de Skyler. Déjà qu’il ne se sentait pas à sa place, là, c’était pire. « Oui, si tu savais. J’ai l’impression de ne pas être à ma place. » Répondit-il, ne relâchant pas son emprise sur la main de la brunette. Si ce n’était pas d’elle, il ne serait sans doute jamais venu à ce bal. Il s’évita tout commentaire qui pourrait jeter un froid dans la conversation et garda ses observations humanitaires pour lui. Il prit une gorgée de champagne, espérant que ça le relaxerait un peu. Au compliment de la jeune femme, il répondit un timide « merci », flatté par ses propos. « Je suis heureux que tu aies accepté de m’accompagner. » Déclara-t-il après un moment de silence.
“let the sunshine, let the sunshine in” ✻ « [...] et je me demandais si tu voulais bien m'accompagner au bal de Buckingham. Je compte demander à Thiago également, on pourrait y aller tous les trois, ça pourrait être sympa non ? » « Zola, tu sais très bien que j'ai horreur de danser. Et puis ces démonstrations gratuites de robes trop chères et de cheveux trop tirés, ça me gonfle. Je suis désolée mais ça sera sans moi. Je dois te laisser, salut. »
Zola n'eut même pas le temps d'ajouter un au revoir que sa sœur lui raccrocha au nez. Elle poussa un long soupir de désespoir avant de verrouiller son téléphone. Après ce violent refus, elle n'avait même plus le courage de composer le numéro de son frère. Elle laisse alors tomber son portable sur le canapé avant de se diriger dans la cuisine où elle sort tous les ingrédients nécessaires pour préparer une pâte à crêpe. Rien de bien compliqué, mais elle a besoin de noyer son chagrin en occupant ses mains. La cuisine étant le meilleur des remèdes dans ces cas-là. Et puis c'était bien connu, elle parvenait à faire une pâte à crêpe absolument parfaite lorsqu'elle était contrariée: absolument aucun grumeau à l'horizon. Elle prend donc le temps d'en faire une grosse quantité, ne prenant même pas le temps de la laisser reposer dans le frigo comme la tradition le voudrait, la faisant cuir immédiatement. C'est 30 crêpes bien fraîches plus tard que la jeune femme se décide. Elle allait aller à ce bal, avec ou sans son frère et sa sœur. Après tout, elle avait investi dans une magnifique robe de bal qu'elle rêvait de mettre depuis. Elle envoya un rapide texto à son frère lui précisant qu'elle allait à ce bal et qu'elle l'y attendrait devant jusqu'à 21h30. S'il ne se pointait pas, tant pis, elle y rentrerai avec quelqu'un d'autre.
Et en effet, elle attendit jusqu'à 21h30. Elle jeta un dernier coup d’œil à son téléphone: Thiago n'avait jamais répondu à son texto. Elle attendait là depuis quelques temps maintenant, et elle commençait à avoir froid. Malheureusement elle ne pouvait pas entrer sans cavalier. Elle commença alors à jeter un coup d’œil autour d'elle, tentant de trouver un candidat potentiel. C'est alors qu'une jolie brune apparu dans son champ de vision. Visiblement, elle s'été dirigée directement vers elle. Un peu surprise, Zola détourna le regard, pensant qu'elle ne voulait pas s'adresser à elle. C'est quand la jeune femme se posta devant elle, la saluant, qu'elle fut forcée de relever la tête. C'est alors qu'elle lui proposa d'entrer avec elle dans la salle. Elle n'avait pas de cavalier non plus, et elle voulait entrer avec elle. Zola acquiesça. Pourquoi pas après tout ? La jeune femme avait l'air tout à fait sympathique. « Enchantée Maya, je m'appelle Zola. Et ta robe est très jolie également. Je te cache pas que tu me sauves un peu la vie, mon frère n'a pas confirmé sa venue, mais je voulais absolument entrer ! » Les deux jeunes femmes entrèrent donc ensemble, saluées poliment par les gardes à l'entrée.
Elles se dirigèrent vers le buffet où Zola servi un verre de sangria à sa nouvelle cavalière. « A nous alors ! » Elle trinqua. « Tu fais quoi dans la vie ? »