(✰) message posté Dim 14 Déc 2014 - 1:14 par Her Majesty
New Year's Eve Bal
COME DANCE WITH ME
Sur invitation, à l'occasion du réveillon du Nouvel An, Buckingham Palace a décidé d'ouvrir une de ces salles de réception pour un bal. Les invités se trouvant à quelques pièces des monarques, les tenues de bal sont de rigueur. La pièce du palais est décorée tout en blanc. D'imposants lustres fournissent une lumière éclatante à la grande pièce. La piste de danse attend que les invités la foulent avec valse et autres danses de couple. Les premiers invités arrivent : les hommes sont tous élégamment coiffés et habillés. Les robes des femmes sont toutes plus élégantes et impressionnantes que les autres. Leurs coiffures mettent leur visage en valeur. Mot d'ordre, élégance et raffinement. Et on vient accompagné, s'il vous plait !
Ce sujet est un sujet commun. Celui-ci est un "mini-rp" : chaque post devra faire moins de 500 mots afin de faire avancer le sujet de façon plus claire.
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(✰) message posté Mar 30 Déc 2014 - 11:34 par Invité
Honnêtement, Skyler n’avait pas spécialement prévu de venir à ce bal du Nouvel An. Elle avait déjà sa façon à elle de fêter cette soirée, et cela incluait son groupe de potes junkies et de quoi la faire décoller du sol. Après tout, elle n’avait jamais apprécié plus que cela l’argent de ses parents et leur statut social, alors les bals et les réceptions, elle en avait vécu bien assez dans sa jeunesse. Si elle pouvait les éviter, tant mieux. Seulement voilà, il avait suffi à Franklin de la relancer sur cette histoire d’invitation et de lui demander d’être sa cavalière pour que comme une imbécile, elle accepte. Pas qu’elle n’aimait pas passer de soirée en compagnie de son meilleur ami, loin de là-même. Elle était ravie qu’il soit revenu de son voyage, et faisait de son mieux pour le voir souvent. Mais bon, une soirée aussi huppée et classe, cela faisait un moment que Skyler n’y avait pas participé.
Heureusement, elle n’avait pas perdu les vieux réflexes d’antan, et il lui restait dans son placard de quoi ne pas passer pour la paysanne du coin. Elle avait presque honte de revêtir cette robe Alexander McQueen et une paire de Louboutin, mais elle n’avait pas non plus envie de faire trop tâche dans le décor. Sans oublier qu’elle était totalement amoureuse de cette robe et que c’était enfin une occasion de la porter à nouveau. Une coiffure simple, un maquillage léger, peu de bijoux. En fait, quand elle se regardait dans le miroir, c’était comme si elle revenait à l’époque où elle écoutait sagement ses parents. Elle ne savait pas vraiment si elle aimait ce qu’elle voyait. Même si, malgré sa réluctance à l’avouer, elle se sentait vraiment bien ainsi. Invincible.
Elle attendit patiemment Franklin dans le hall de son immeuble, et en sortit immédiatement lorsque le taxi s’arrêta devant sa porte. Ils s’étaient mis d’accord pour y aller de cette manière, car vu la légère traîne que possédait la robe de Skyler et la hauteur de ses talons, elle n’avait pas spécialement envie de se casser une cheville ou de trop salir le tissu. Et puis il faisait froid. Elle sourit à son meilleur ami en pénétrant dans l’habitacle chauffé de la voiture, et déposa un baiser sur sa joue. « Bonsoir ! Alors, prêt pour cette soirée ? » Ce ne fut cependant qu’en quittant la chaleur du taxi que Skyler se mit bêtement à s’inquiéter de son apparence. Elle jeta plusieurs regards aux autres invités qui se dirigeaient vers le lieu de réception, et se tourna vers Franklin, anxieuse. « Tu crois que j’en ai fait trop ? C’est pas un peu ridicule la tiare ? Je l’ai acheté avec la robe car elle était trop belle mais… je devrais l’enlever non ? » C’était aussi pour ça qu’elle passait la plupart de son temps sous les effets de la drogue. Cela l’empêchait d’angoisser.
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(✰) message posté Mar 30 Déc 2014 - 13:44 par Invité
“let the sunshine, let the sunshine in” △ Annabelle se trouvait dans sa salle de bain, devant la glace, un pinceau pour appliquer son fond de teint dans une main, et son peigne dans l'autre. Elle observait le reflet de son propre visage: comment allait-elle faire pour camoufler ces sachets de thé qui lui servaient de cernes, ce vilain bouton de fièvre au coin de la lèvre, et toutes ces rougeurs qui étaient apparues comme par magie, pile la veille du bal du nouvel an ? La semaine qui venait n'avait pas été de tout repos, et la jeune femme avait été malade à peu prêt tous les matins. De plus, l'anniversaire d'Ewan avait laissé des traces. En gros, Annabelle avait la peur de sa vie, et elle pensait maintenant que plusieurs personnes voulaient sa mort. Il s'agissait littéralement d'un scénario de feuilletons bien typique américains à la Amour, Gloire et Beauté. Mais elle devait se débrouiller pour surmonter tout ça. Robin avait fait sa demande pour l'emmener au bal, et elle était trop heureuse d'y aller avec lui pour se trouver une excuse et rester au lit. Elle se rafraichit donc le visage avec un peu d'eau et se mit au travail.
45 bonnes minutes plus tard, elle rejoignait Matteo dans le salon. Ce dernier était prêt depuis bien longtemps, et traînait dans la maison, attendant l'heure d'aller chercher sa partenaire. Annabelle s'approcha donc de lui, déposant un bisou sur sa joue. « T'es trop beau ! Peu importe qui est ta cavalière, je suis sûre que tu vas la faire craquer ! » Matteo n'avait pas voulut lui dire de qui il s'agissait. Annabelle trouvait ce mystère bizarre, mais elle serait fixée dans la soirée de toutes façons ! Elle attendait maintenant que Robin vienne la chercher, espérant que Matteo soit parti d'ici là. En effet, il fallait éviter que les deux jeunes gens se croisent. « Tu ferai mieux de partir maintenant ! Les femmes n'aiment pas attendre et elles trouvent même très bien que le garçon arrive en avance. » Elle n'en savait rien du tout, mais il fallait qu'il parte.
Robin sonna à la porte littéralement cinq minutes après que Matteo eut pris la route. Anna était déjà stressée, et c'était plutôt très mauvais pour le reste de la soirée. Elle sentait même son estomac se nouer dans une nausée trop récurrente pour son petit corps. Elle respirait cependant profondément, profitant de la compagnie de Robin. Le trajet fut assez court, et le couple se retrouvait rapidement dans la salle de bal, nul part ailleurs qu'à Buckingham Palace. La classe internationale. Ils firent donc leur premiers pas dans une salle décorées en blanc, et ornée de tout un tas de décorations plus magnifiques les une que les autres, dont de magnifiques lustres où la lumière se reflétait, faisant apparaître des paillettes sur les murs et le sol. « Wow, c'est vraiment magnifique... »
(✰) message posté Mar 30 Déc 2014 - 19:06 par Theodore A. Rottenford
“Be careless in your tuxedo if you must, but keep a tidy soul. ” ✻ Le vrombissement du moteur accompagnait mes longues absences intellectuelles. Je me penchais délicatement vers Sheena, lui adressant un sourire évasif avant de contourner le Buckingham Palace. J’étais invité à titre personnel et pourtant je n’arrivais pas à me dérober de mes responsabilités d’adjoint du commissaire. Je stationnai dans le parking réservé au personnel avant d’adresser un signe courtois aux agents de mon district. Il y’ avait un monde fou, pas étonnant que la mairie ait délégué une partie du pouvoir aux sociétés privatisées dans le domaine du contrôle et de la sécurité. Je reconnaissais certains visages ; tandis que les autres se fondaient dans la masse. Je contournais ma voiture d’un pas lent, avant de me courber avec noblesse. J’ouvris la portière afin de dévoiler les charmes de ma cavalière. Elle était tout en beauté, et en douceur. Je saisis ses doigts avec délicatesse avant de l’empoigner par la taille. J’avais déjà partagé quelques moments totalement innocents avec la jeune rousse – mais c’était la première fois que je remarquais ses courbes féminines, et sa fragrance envoutante. Ses longs cheveux encadraient son visage avec grâce, soulignant l’harmonie de ses traits et de son visage. Je lui souris d’un air bien entendu en longeant la longue promenade jusqu’au hall d’entrée.
« Tu es ravissante. » Soufflai-je discrètement en me tournant vers son oreille. Je raffermis ma prise sur son bras, avant de monter les marches impérieuses menant jusqu’à la salle de réception. Les invités transfiguraient le décor sobre de par leurs habits chics et colorés. Ça brillait un peu trop à mon goût, mais soit, l’heure était à l’extravagance et l’amusement. Je me dirigeai vers l’hôtesse afin de lui présenter mon carton d’invitation. Après quelques échanges pompeux, et quelques formules de politesse, elle nous assigna la table 8. J’hochais la tête avec courtoisie avant de rejoindre le lieu indiqué.
Les lustres grandioses brillaient de mille feux, ravivant la féerie des tableaux de royauté qui tapissaient les murs. Je remarquais les nappes nacrées, et l’argenterie impeccable. Mon cœur s’exaltait devant tant de perfection – et de propreté, il fallait bien se l’avouer. Je tirai la chaise de ma compagne, avant de me détacher de sa prise.
« Mlle Murphy. » La taquinai-je, en prenant place à sa droite. « Il n’y a pas encore beaucoup de monde, mais ne t’inquiète pas. Je suis bon danseur, il n’y pas de risque que je te marche dessus. » Raillai-je en observant quelques couples gigoter derrière l’orchestre. La musique vibrait suavement dans les airs, mais elle n’était pas encore assez entrainante pour exciter la foule. Je crispai mes doigts autour de mon téléphone – Je me demandais si Jazz allait bien.
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(✰) message posté Mar 30 Déc 2014 - 23:00 par Invité
. THEY DIDN’T AGREE ON MUCH. IN FACT, THEY DIDN’T AGREE ON ANYTHING. THEY FOUGHT ALL THE TIME AND CHALLENGED EACH OTHER EVERYDAY . Elle n'avait pas prévu d'y aller. Elle avait laissé le carton d'invitation dans la cuisine, sans grand intérêt, déjà résignée à ne pas y aller. Ca ne lui ressemblait pas tout ça; buckingham, les paillettes, les strass, les jolies robes, les talons hauts. Samantha n'était pas un garçon manqué, mais il était bien rare de la voir porter une quelconque importante à sa manière de s'habiller. Son métier n'avait rien de glamour, et elle ferait tâche au côté de tous ces gens guindés. Non, ce n'était vraiment pas pour elle. Elle s'improviserait sûrement une soirée avec Lexie, ou bien elle profiterait d'une soirée tranquille pour se mettre à jour dans ses séries. Mais Oncle Bob et ses yeux de chien battu avaient eu raison d'elle. Il voulait la voir sortir, la voir heureuse, rien qu'une nuit. Elle pouvait bien lui offrir ça, même si elle ne pouvait lui promettre d'honorer la deuxième partie. Alors elle se retrouvait dans sa salle de bain, lime à ongle entre les dents, bande de cire sur l'arrière des jambes et vernis à ongle entre les mains. Être féminine était une vraie galère. Mais au fond, elle pouvait dire qu'elle s'amusait. Rory et Skyler étaient sublimes, et pour l'occasion, sa meilleure amie avait accepté de lui prêter une belle robe, elle qui n'en achetait déjà pas des courtes, alors encore moins des longues. Après avoir lâcher quelques larmes au moment de l'épilation, elle piocha dans les trousses de ses colocataires pour arborer un maquillage à peu près potable, tout en restant naturel ; il ne fallait pas trop lui en demander. Elle laissa ses cheveux tomber en cascade sur ses épaules, ondulés par le chignon qu'elle s'était fait un peu plus tôt dans la soirée. Elle enfilait non sans peine sa robe, grimpait sur des talons de dix centimètres, et put constater la jolie vue qu'avaient les gens qui mesuraient plus d'1m57. Elle quitta l'appartement en dernière, laissa les clés de son véhicule de fonction à l'employé désigné pour cette fonction et entra dans le hall de buckingham palace. Elle ne s'était jamais sentie aussi petite, et aussi peu à sa place. Tout était doré, luxueux, riche. Un vrai calvaire. Elle se dirigea vers une petite file, celle réservée aux personnes ayant demandé un cavalier aléatoire. Elle aurait pu demander à un ami, mais elle s'y était prise tard, et puis elle trouverait bien un moyen d'échapper à son cavalier. Lorsque ce fut son tour, elle tendit un papier à l'employé, un type visiblement blasé qui était pressé de rentrer chez lui. « Numéro 221. Vous êtes avec le 186. Il vient d’arriver, il est juste là. » Il pointa un doigt derrière elle, et les yeux de la brunette se posèrent sur une silhouette familière, arborant une posture un brin prétentieuse. Aucun doute sur son identité. « C’est une blague. » Rhys Carstairs. Les mains de la brune vinrent se poser violemment sur la petite table de l’employé, et ses yeux se firent noirs de persuasion. « Changez-moi de partenaire. Trouvez-moi quelqu’un d’autre, n’importe qui ! » Son interlocuteur l’écoutait à peine, trop occuper à ranger sa paperasse, et à lever les yeux au ciel. Elle avait une terrible envie de l’étrangler avec son noeud papillon mal serré. Il releva finalement les yeux sur elle, un sourire hypocrite aux lèvres. « On est pas au service après-vente ici, les cavaliers ne sont ni repris ni échangés. Suivant ! » Elle voulut protester, mais un homme s’avança pour prendre sa place et déjà il ne se souciait plus d’elle. Ses yeux voyaient rouges, mais elle retenait son nom pour lui mettre une prune le lendemain. Elle soupira bruyamment, avant de tourner les talons et d’avancer dans la direction de son partenaire pour la soirée. Arrivée face à Rhys, elle arbora un sourire aussi faux que possible et pencha la tête sur le côté. « Le hasard a un drôle de sens de l’humour, tu ne trouves pas ? » La soirée promettait d’être pimentée.
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(✰) message posté Mer 31 Déc 2014 - 0:29 par Invité
“a little party never killed nobody” ξ Le jour du bal était arrivé. Je ne savais pas ce qui m'avait pris d'accepter une invitation de Theodore, c'était sur un coup de tête, ou plutôt, je n'aurais jamais osé lui dire non en fait... Il était bien trop... Impressionant. J'avais reçu une robe, de sa part. Elle était magnifique... Parfaite... Et en l'enfilant, j'étais à deux doigts de ne pas me reconnaître. Je n'avais jamais porté de robe aussi classe, je n'en avais pas l'habitude. J'avais passé du temps sur mon maquillage, alors que je m'étais contentée de lisser mes cheveux. J'avais opté pour des chaussures à talons, même si je prévoyai de maudire ces chaussures au cours de la soirée... Et il était déjà l'heure de partir. Une voiture attendait en bas, et en y rentrant, je retrouvais mon cavalier de la soirée.
Le voyage fut plutôt silencieux. J'étais perdue dans mes pensées, intimidée par la situation, et trop occupée à regarder, rêveuse, les rues de Londres qui brillaient des lumières festives de Noël. Et nous arrivions à Buckingham. C'était grandiose de l'extérieur, j'avais peur d'imaginer ce à quoi ça allait ressembler une fois à l'intérieur... Tel un gentleman, il m'offrait son bras en sortant de la voiture, et je l'acceptais volontiers, essayent tant bien que mal de ne laisser paraître aucune gêne. Nous avancions vers le bâtiment, alors que sa main se posait sur ma taille. « Tu es ravissante. » Je levais les yeux, croisant le regard de mon cavalier. « Votre cadeau y est pour quelque chose ! » lui répondis-je en souriant. « Mais merci. Vous êtes très élégant également. » On arrivait en haut de l'escalier, et nous entrâmes dans la salle principale. Mes yeux pétillaient à la vue de ce décor somptueux, et de toutes ces tenues plus ravissantes les unes que les autres. Après quelques formalités, la table numéro 8 devint notre table pour la soirée, que nous nous pressions de rejoindre.
« Mlle Murphy. » dit-il en me tirant la chaise, une chose à laquelle je n'étais pas accoutumée, mais que je ne détestais pas pour autant. « Merci beaucoup ! » Je m'asseyais et posai ma pochette sur la table. « Il n’y a pas encore beaucoup de monde, mais ne t’inquiète pas. Je suis bon danseur, il n’y pas de risque que je te marche dessus. » Je souriais. « Ne vous inquiétez pas pour moi, avec ses chaussures, mes talons souffriront bien plus que le bout de mes pieds ! C'est plus pour vous que je craindrais ! Je ne suis pas vraiment ce que l'on appelle une bonne danseuse... » lui dis-je en rigolant. Le pauvre... S'il savait à quoi il s'engageait... Je constatais qu'il avait la main posée sur son portable, près à s'en saisir à la moindre alerte. « Quelque chose ne va pas ? » dis-je en désignant son téléphone, ma curiosité étant bien trop forte pour pouvoir être contenue.
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(✰) message posté Mer 31 Déc 2014 - 4:57 par Invité
“Let me be your prince charming”Une fois encore, je regarde mon costume, j'espère que Julia sera remarquée l'effort qu'il m'a fallu faire, moi qui déteste ressemblait à un pingouin. Mais que voulez-vous, cette femme quoiqu'elle porte, sera radieuse et je me dois d'être présentable pour être à ses côtés lors de cette soirée de réveillon. Mais si le fait de porter un costume me rebute, je suis forcé d'avouer qu'il existe cependant une autre raison qui explique mon réel manque de motivation. L'alcool, car il était évident au vu de l'événement, que les coupes ne seraient pas remplies de « shampomy ». Il n'est jamais facile de se retrouver dans de telles situations et depuis ma sortie, j'ai eu la chance d'échapper à ces situations où la résistance est mise à rude épreuve. « Aller, c'est rien ! Juste un petit test » me dis-je en me tapotant les deux jours pour me donner un peu de courage. Sans plus attendre, je commence enfin à me parer de mes plus beaux atours. Avec mille précautions, j'enfile le costume et maladroitement, je réajuste ma cravate. Puis, avant d'enfiler ma veste, à l'aide d'un peu de gel et d'un peigne, je dompte ma chevelure. Il ne faut pas se rater, après tout, ça n'est pas tous les jours que l'on fête le réveillon dans un lieu aussi prestigieux que la salle de bal de Buckingham Palace. Une fois la coiffure fixée, la cravate nouée et le stress amadouait, j'enfile ma veste, mes chaussettes « bleues » et les chaussures vernies qui vont avec. Je souffle à trois reprises, réajuste la veste de mon costume autant de fois. Puis j'avance vers mon fidèle porte manteau, récupère mon manteau que j'enfile sans plus attendre et après avoir fermé mon appartement, je rejoins l'extérieur. Je n'ai à peine qu'un kilomètre à faire à pied pour rejoindre la maison de Julia. Une chance, que nous habitions le même quartier.
Dehors, la neige règne en parfaite maitresse. Et ayant recouvert totalement l'asphalte de son majestueux manteau blanc, elle rend la circulation compliquée aussi bien pour les piétons, que pour les automobilistes. Moi, tel un funambule, j'évite les plaques de givre. Intérieurement, je prie pour arriver entier chez Julia. Ça n'est pas le moment de se casser la figure. Quelques minutes plus tard, j'arrive enfin à bon port et toque sans plus attendre, contre la porte blanche de chez Madame King. J'ai à peine le temps de souffler, qu'un grand sourire apparaît de derrière la porte
« -Salut princesse ! »
Lily m'ouvre et me laisse entrer me faisant savoir que sa mère termine de se préparer et qu'elle arrive. Je souris à mon tour, espérant dissiper mon stress, car oui, je suis stressé. J'ai l'impression de revivre mon adolescence, sauf que je ne suis pas boutonneux et que cette fois, j'aurai à n'en pas douter, la plus belle des cavalières à mon bras. Les marches craquent, je me retourne et découvre la femme parfaite. Certes, la robe est noire, mais sa propriétaire n'en est que plus radieuse encore. J'ai l'impression que ma mâchoire va se décrocher tellement je souris. Et puis il y a ce décolleté, mon dieu qu'il est agréable d'y perdre son regard. Je me demande d'ailleurs si, à la fin de la soirée, il me sera possible de voir jusqu'où mène ce sublime décolleté. Owen, reste galant bon sang. Je me reprends tout sourire et lui tends la main, que je baise délicatement
« -Tu es vraiment...magnifique. J'ai beaucoup de chance d'être ton cavalier ce soir »
Elle me sourit et sans plus attendre, nous rejoignîmes l'endroit où se tient les réjouissances. Main dans la main, nous entrons dans un lieu majestueusement décoré et grandiloquent. Les lumières sont parées de leurs plus belles couleurs, les décorations, les tableaux, les murs... Tout est si magnifique, le lieu semble hors du temps et mon regard se perd tant je suis subjugué. J'ai l'impression d'être un gamin, qui rentre pour la première fois dans la plus belle, la plus grande boutique de bonbon du coin.
« -J'ai bien fais m'habiller convenablement, on dirait ! Allons donc trouver notre table Milady»
Toujours mains dans la main, nous avançons à la recherche d'un table. Ce contact me fait du bien, j'en oublie toutes les bouteilles qui m'entourent et ce stupide nœud qui me sert un peu trop la gorge.
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(✰) message posté Mer 31 Déc 2014 - 13:43 par Invité
« Eh p’pa, y’a d’la meuf ici ! » lança-t-il à voix haute en direction de son père lorsque ce dernier sortit de son taxi, suivi d’une jeune femme. Son habituel gel dans les cheveux et vêtu d’un costume qui moulait sa silhouette musclée avec élégance, Rhys attendait devant Buckingham Palace que son géniteur fasse son apparition avec sa cavalière. Passer le réveillon avec son paternel n’était pas prévu, mais c’était juste pour rencontrer sa nouvelle copine, puisqu’il lui avait promis. Il ricana face à la réaction désabusée de son père, échangea de banales formalités avec sa potentielle future belle-mère et leurs chemins se séparèrent lorsque papa Carstairs entra dans la salle de bal, non sans le sermonner au préalable. Bien, à présent, au tour de Rhys de découvrir sa cavalière mystère. Sans plus attendre, il se dirigea vers le type chargé de donner le nom des duos ; on lui donna un numéro et il se décala, songeant à quoi ressemblerait sa cavalière. Brune, avec des formes de rêve de préférence mais il ne crachait pas non plus sur une blonde, ou une rousse, arg, so many giiiiirls. Alors qu’il s’apprêtait à envoyer un texto à Naël, une voix l’interpella. Rhys faillit s’étouffer. « Holy crap. » soupira-t-il grossièrement, sans gêne. Sam Oswald-Bower, belle comme un cœur. Certes, il avait demandé une brune avec des formes scandaleuses, mais pas elle. C’était un complot, quelqu’un lui en voulait vraiment, n’est-ce-pas ? « On ne doit pas avoir la même définition de l’humour, alors. » Il ne prenait même pas la peine de répondre à son sourire hypocrite, trop dépité à l’idée de devoir passer ses dernières heures de l'année avec la jeune femme. Ce soir, Naël allait subir une mort lente et douloureuse pour lui avoir lancé le pari de s'inscrire à la demande de cavalière, il n'y avait aucun doute. « Je constate que tu as fait des efforts, ce soir. C’est que tu serais presque jolie dans cette robe ! » déclara-t-il en roulant ses yeux sur sa tenue. Non, en réalité, elle était ravissante mais hors de question de le lui avouer, surtout après la violente dispute qu’ils avaient eue récemment. « C’était pas pour toi à la base, mais t’as vu ? Je me suis fait tout beau. Estime-toi heureuse de m’avoir parce que t’aurais pu tomber sur eux, par exemple. » D’un prétentieux signe de tête, il désigna un groupe d’hommes qui riaient comme des nigauds, les pans de leurs chemises dépassant de leurs vestes. Sam pouvait affirmer le contraire, Rhys n’était définitivement pas son pire cauchemar. Le visage impassible (parce que oui, il tirait vraiment la tronche), le brunet lui offrit son bras gauche pour qu’elle puisse loger le sien au creux de son coude, comme le faisaient les autres couples de la soirée. « Si numéro 221 veut bien se donner la peine. » De toute façon, elle n’avait pas tellement le choix. Déjà agacé, Rhys balaya l’immense salle du regard, à la recherche de quelqu’un de familier qui viendrait détendre l’atmosphère.
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(✰) message posté Mer 31 Déc 2014 - 15:30 par Invité
La classe ultime ? Émerger d'un taxi devant le Buckingham palace avec deux femmes à ses côtés. Dans un premier temps, il n'avait pas vraiment voulu se rendre au bal, mais Rose avait fini par réussir à le convaincre. Toutes les femmes en tenue de soirée, c'était un argument auquel il n'était pas en mesure de résister. Aucune envie de devoir s'occuper d'une seule femme pendant la soirée, de danser avec elle, la servir, lui faire la conversation, ce n'était pas dans ses cordes. Par contre, une soirée avec ses deux plus vieilles amies comme cavalières, c'était le plan idéal. Si une occasion se présentait, il pourrait toujours s'esquiver discrètement. D'ailleurs, il apercevait déjà toutes les femmes plus belles les unes que les autres, les cavaliers invisibles à ses yeux. Walt se tourne vers Elliana qui était sortie également du taxi, tandis que Rose s'occupait de payer leur course. « Je crois qui va falloir me tenir en laisse sinon je vais faire un massacre ! ». Il ne rigolait qu'à moitié, même s'il savait se tenir, il n'y avait aucune chance qu'il termine la soirée sans s'être crée des ennuis en draguant une femme accompagnée ou pire encore. Il réajuste sa cravate en attendant que sa deuxième charmante cavalière les rejoigne. Walt leur avait déjà fait un petit briefing dans le taxi, mais il avait besoin de revoir certains détails avec elles, pour être sûr qu'elles avaient tout enregistré. Les trois amis réunis, il peut enfin débiter son petit speech d'avant bal. « Tout le monde se rappelle du signe en cas de galère, on se tient l'oreille avec un sourire crispé et je viendrais à la rescousse. ». Même s'il s'agissait d'un bal accompagné, aucun doute que des gros lourdeaux trouveraient la parade pour s'y rendre quand même. Jamais il ne laisserait ses deux amies se faire emmerder sous sa surveillance. « Ah oui et vous étonnez pas si des nanas vous présentent leurs condoléances, jouez le jeu, je vous présenterai peut-être comme ma cousine récemment veuve qu'avait besoin d'un cavalier de dernière minute. Quoi ? Me regardez pas comme ça, si je veux réussir à détourner une nana de son cavalier, va falloir que je sorte le grand jeu. ». C'était un des plans parmi d'autres qu'il pouvait utiliser ce soir, mais l'alcool avait tendance à lui faire raconter tout et n'importe quoi. Pour qu'il survive à cette soirée, c'était peut-être moins risqué qu'il reste coller à Rose et Elliana finalement. Il voulait ajouter qu'il avait des préservatifs si jamais elles avaient besoin, mais à voir leur tête il préfère s'abstenir d'en rajouter davantage. « Ah j'allais oublier, c'est O négatif mon groupe sanguin, si jamais y m'arrive un truc. ». Peut-être qu'il en faisait trop, mais le regroupement d'autant de gens au même endroit ne le rassurait pas beaucoup. Sans plus attendre, ils suivent le mouvement de la foule qui se dirige vers la salle de bal.
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(✰) message posté Mer 31 Déc 2014 - 16:26 par Invité
Apprendre que sa fille se rendait au bal du nouvel an, en toute amitié bien sur, avec Walt (parce qu’elle n’a pas retenu qu’Elliana serait de la partie également) a bien fait rire Madame O’Pry. D’ailleurs, ça a été une tâche plus compliquée que prévu de la convaincre qu’il ne s’agissait pas d’une blague (promis, elle lui enverra une photo). C’est certainement le truc auquel elle s’attendait le moins. Après quoi, la vieille dame est revenue à la charge sur l’éternel sujet : « Quand vas-tu te trouver un mari et m’offrir des petits enfants ? Penses y avant que je perde toutes mes facultés mentales… » Là-dessus, la jeune femme avait levé les yeux au ciel et prétexté une urgence pour mettre fin à la conversation téléphonique, en plus de lui souhaiter un bon réveillon. En ce qui concerne l’urgence, elle existe bel et bien puisque Olaf a décidé de mettre son grain de sel en faisant glisser la robe de Rose du lit… À quelques secondes près, il allait s’en servir de lit et mettre des poils partout. Blanc sur noir est loin de faire bon ménage. Catastrophe évitée, elle a eu le droit à sa balade en taxi pour récupérer ses deux amis. Après quoi, Walt leur avait fait tout un discours. Fidèle à lui-même, c’était plus comique qu’autre chose.
Bref, voilà que le mâle, assorti d’une blonde et d’une brune (canons, jetons leurs des fleurs quand même) (il manque vraiment plus qu’une rousse dans cette histoire), sort du taxi. Rose s’est contentée d’acquiescer à son rappel du signe de secours. « Ah oui et vous étonnez pas si des nanas vous présentent leurs condoléances, jouez le jeu, je vous présenterai peut-être comme ma cousine récemment veuve qu’avait besoin d’un cavalier de dernière minute. Quoi ? Me regardez pas comme ça, si je veux réussir à détourner une nana de son cavalier, va falloir que je sorte le grand jeu. » Sur cette magnifique parole, le visage de la brune s’est littéralement décomposé : pour la première fois depuis qu’elle le connaît, Rose est en train de se demander si ça mère l’aurait pas bercé trop près d’un mur quand il était petit. Monsieur chaud lapin est au taquet ce soir. Heureusement qu’elle n’aura pas besoin d’aller chercher Olaf chez lui demain matin. Se dépatouiller tout seul avec sa conquête, ou ses conquêtes (sait-on jamais), de ce soir sera certainement encore plus compliqué que d’habitude avec une histoire du genre. « Ah j’allais oublier, c’est 0 négatif mon groupe sanguin, si jamais y m’arrive un truc. » La brune lève les yeux au ciel. « Et bien, ce soir ça va être du grand Walt. Dans toute sa splendeur. Et après c’est toi qui parle de venir à la rescousse ? » Ironie. Alors que des regards intrigués se braquent sur cet étrange trio, Rose ne peut pas s’empêcher d’éclater de rire. « On parie combien qu’ils doivent à tous les coups nous prendre pour une sorte de ménage à trois ? » Pour une fois, elle s'en fout bien du politiquement correct, elle compte juste passer une bonne soirée avec ses amis de longue date. Admettons que c'est plutôt drôle de s'attarder quelques secondes sur la tête des invités les plus conservateurs.