"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (jasper + rose) i need a friend 2979874845 (jasper + rose) i need a friend 1973890357
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(jasper + rose) i need a friend

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() message posté Mar 22 Avr 2014 - 10:22 par Invité


Avouer qu'on se sent mal n'est jamais facile ou même agréable. On s'entête, on nie, on refuse de voir la vérité en face. Rose y avait été plus ou moins forcée aujourd'hui, en pleine répétition. Elle n'était qu'une doublure, un visage que l'on voyait occasionnellement lorsque l'un ou l'autre des rôles-titres féminins ne pouvait monter sur scène. Elle n'était pas tellement importante mais on l'avait renvoyée chez elle. Tu as une sale mine, lui avait-on dit. Inutile de dire qu'elle l'avait très mal pris ; pourtant, Rose n'était pas particulièrement susceptible, au contraire. Elle pouvait entendre beaucoup de choses et avait appris, au fil des années, à laisser certaines choses glisser sur elle comme l'eau sur les plumes d'un canard. On était obligé de s'endurcir, dans le West End, et elle avait fini par appliquer ça à son existence toute entière. Aujourd'hui, cependant, quelque chose n'allait pas. Elle n'allait pas bien et elle le savait. Peut-être était-ce le manque de sommeil ou le rythme effréné qu'elle menait. Peut-être était-ce surtout le situation avec Blaise qui ne s'arrangeait pas. Rose avait ses habitudes, ses petits rituels et ces derniers temps, tout était bouleversé. Même le traditionnel repas de famille de Pâques ne lui avait pas vraiment remonter le moral et pourtant, Dieu seul savait à quel point les réunions familiales faisaient du bien à Rose. Mais là encore, quelque chose n'allait pas.

C'était elle qui allait mal, c'était chez elle que quelque chose ne tournait pas rond et c'était la dernière chose qu'elle avait envie d'assimiler. Elle pouvait bien se répéter que ce n'était pas elle, non, que c'était Blaise qui ne se sentait pas bien — sinon pourquoi s'éloignerait-il d'elle ? — mais la vérité était là, face à elle, dévoilée par son metteur en scène d'un ton cinglant et sans aucun réconfort.

Vexée, les joues mouillées de larmes, elle avait vagabondé pendant une heure ou deux dans Londres, sans vraiment s'intéresser à ce qu'elle voyait ni où elle allait avant de se ressaisir. Rose Murphy était peut-être une pleureuse mais elle n'avait rien d'une petite chose fragile qui se replie sur elle-même. Elle chialait peut-être devant n'importe quel film — ou clip ou à la moindre chanson un rien touchante passant à la radio ou encore devant tout événement de la vie quotidienne vaguement émouvant — mais elle ne se laissait pas abattre et elle savait exactement de qui elle avait besoin.

Son téléphone dans une main et une cigarette dans l'autre, gentiment offerte par un homme qui travaillait probablement à la City, à en juger par son costume, elle s'était empressée d'envoyer un message à Jasper. Passer du temps avec lui lui avait toujours permis de penser à autre chose. Il était l'une de ces personnes qui déclenchaient chez elle une irrépressible envie de parler, de tout, de rien, de rire, de déconner. Et il ne l'écoutait pas toujours, Rose le savait, mais il ne lui disait pas non plus de se taire. D'autres ne se gênaient pas pour le faire. Levant la tête, elle aperçut non loin de là l'enseigne d'un Starbucks et avec un coup d'oeil aux alentours, réalisa où elle était. Elle pianota sur l'écran pour lui indiquer ses coordonnées et vint ensuite se planter devant le café, cigarette allumée en bouche. Dieu, il fallait qu'elle arrête.

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() message posté Mar 22 Avr 2014 - 14:27 par Invité
Jasper ∞ Rose
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L« C’était quoi ce message qui te fait sourire comme un con ? » Je me retournai vers Andreas, priant pour que je-ne-sais-quel-phénomène l’emporte à des milliers de kilomètres même si je savais que c’était impossible. L’espoir fait vivre, apparemment. Dire qu’il était venu me voir à huit heures du matin… Réveillant au passage les autres occupants de l’appart. Quand je lui avais fait remarqué, il m’avait sorti une de ces phrases toutes prêtes et c’était ramassé un coussin en pleine face. Je zieutai mon téléphone, puis lui, puis de nouveau le téléphone avant de lui adresser un sourire carnassier. « Ce message, vois-tu, vient de Rose, une amie, qui a besoin de moi en ce moment-même. Chose qui ne t’es jamais arrivé en bientôt vingt-quatre ans. Alors, excuse-moi d’écourter cette discussion passionnante mais, j’ai à faire. » Je lui indiquai la porte d’un geste de la main et répondit à la brunette à la vitesse de la lumière dès que mon frère était hors de mon champ de vision. J’étais préoccupé par le message de Rose. Ça avait l’air urgent et j’espérai que ce ne soit pas trop grave… Elle savait qu’elle pouvait compter sur moi en toutes circonstances. La preuve, je venais d’envoyer bouler Andreas alors que je savais pertinemment que Môssieur n’allait pas me lâcher de sitôt et que j’allais le revoir très vite. Ouais, je savais que Kiera était revenu en ville, que ma sœur était paumée avec le bébé, qu’elle ne savait pas ce qu’elle allait faire au final… Je savais tout ça. J’en avais conscience et ça me prenait assez la tête sans qu’il m’en parle. En y réfléchissant, la jeune femme n’était pas la seule à avoir besoin de se changer les idées. De toute manière, c’était ça le concept de l’amitié… S’entraider.

J’arrivai au Starbucks assez vite. Pour une fois, le café ne semblait pas bondé. Les clients avaient l’air de prendre juste leurs boissons et de s’en aller tout aussi vite. Je repérai assez vite Rose dans la foule éphémère et freina pas loin d’elle, histoire de signaler ma présence. J’entrepris ensuite de mettre une série d’antivols sur le vélo. Un véritable casse-tête mais, au moins, j’étais sûre de retrouver mon moyen de transport. Après m’être assuré que tout était parfaitement en place, je me tournai vers celle que je considérais comme ma sœur de cœur. « Me voilà ! J’ai fait aussi vite que j’ai pu. Merci de m’avoir sauvé de mon crétin de frère. Avant de recevoir ton message, je songeais sérieusement à le jeter par la fenêtre… » Expliquai-je avant de lui faire la bise et de lui faire signe d’entrer dans le Starbucks. On s’installa à une table à côté de la fenêtre et une serveuse ne mit pas longtemps à nous rejoindre. « Un Caramel Frappuccino et des pancakes s’il vous plaît. Rose ? Tu prends quelque chose ? » Je jetai un œil à mon portable et m’aperçut qu’on m’avait envoyé au moins six sms… Tous d’Andreas. Gosh, c’était du harcèlement à ce niveau. Je laissai un soupir s’échapper de mes lèvres avant de me concentrer sur mon interlocutrice. Elle avait besoin de moi. Je n’allais pas l’ennuyer avec mes soucis. « Alors… Qu’est ce qui se passe ? Raconte-moi tout. Promis, je ne divulguerais rien à personne. Dis-toi que je suis sous le secret professionnelle » annonçai-je avec un grand sourire.

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() message posté Mar 22 Avr 2014 - 15:57 par Invité


Les gens qui passent la tête baissée, ceux qui vous toisent avec hauteur et d'autres qui vous reluquent sans vergogne, Rose n'y faisait plus attention. Les gens n'existent que lorsqu'on leur donne de l'importance et ces inconnus n'en avaient pas. Jasper, lui, si. Fallait-il encore qu'il pointe son nez.

Une fois sa cigarette terminée et écrasée sous la semelle de ses Doc Marteens, la jeune comédienne prit place dans la file d'attente. Il la trouverait sans doute, peut-être même avant qu'elle ne commande et si ça n'était pas le cas, elle l'attendrait devant, même si elle n'était pas bien habillée, s'étant presque enfuie du théâtre. Il était, certes, exclu de choper la grippe — ce ne serait qu'une raison de plus de la renvoyer chez elle et Rose ne comptait pas faire ce plaisir à ses petits camarades ou à son metteur en scène — mais les températures, ces temps-ci, remontaient un peu et ça n'était pas pour déplaire à Rose.

Elle avait avancé de deux pas à peine lorsqu'elle aperçut Jasper, à vélo. C'est avec un sourire qu'elle le regarda se garer et s'occuper de ses petites affaires. « Me voilà ! lança-t-il, joyeux. J’ai fait aussi vite que j’ai pu. Merci de m’avoir sauvé de mon crétin de frère. Avant de recevoir ton message, je songeais sérieusement à le jeter par la fenêtre… » Imaginant plutôt bien la scène, Rose laissa échapper un léger éclat de rire, le premier de la journée ou en tout cas, le premier à être naturel et non forcé.  « Heureuse d'avoir coupé court à tes pulsions meurtrières » souffla-t-elle en l'embrassant à son tour sur la joue. Ils pénétrèrent ensuite dans le café, quittant la file d'attente pour prendre place à une table, pour le plus grand plaisir de Rose qui ne put retenir un frisson au changement de température. Sans doute aurait-elle dû prendre le temps de se sécher vraiment les cheveux au lieu de les essuyer vite fait pour ensuite les attacher tout aussi vite. Mais elle avait été si vexée par les réflexions des uns et des autres qu'elle n'avait eu qu'une hâte : fuir. « Un Caramel Frappuccino et des pancakes s’il vous plaît, fit Jasper, sortant la jeune femme de ses pensées. Rose ? Tu prends quelque chose ? » Elle leva les yeux pour découvrir le sourire superficiel de la serveuse, un brin déstabilisant. « La même chose... sans pancakes » précisa-t-elle ensuite. Elle n'avait pas faim et se savait incapable d'avaler quoi que ce soit de consistant. Pas dans cet état. « Alors… Qu’est ce qui se passe ? reprit son ami, après un regard discret pour son portable, regard qui n'échappa pas à Rose. Raconte-moi tout. Promis, je ne divulguerais rien à personne. Dis-toi que je suis sous le secret professionnel » La tête à moitié baissée, elle ne le regardait pas mais savait pertinemment qu'il voulait la faire sourire, constat qui l'amena à se demander si son état d'esprit se lisait sur son visage. Avec un soupir, la comédienne se redressa. « J'ai été virée du théâtre ce matin, commença-t-elle d'une voix mal assurée, enfin, pas vraiment virée mais disons qu'on m'a demandée de rentrer chez moi. Paraît-il que j'ai une sale mine. Est-ce que c'est de ma faute, hein, si je cours tous les jours pour pouvoir payer ma part du loyer ? » Elle réalisa qu'elle avait haussé la voix lorsque des têtes, autour d'eux, se tournèrent dans sa direction. Merde, Jasper n'y était pour rien, au contraire, il était là pour elle. « Excuse-moi, murmura-t-elle, tandis que la serveuse au sourire faux revenait tranquillement vers leur table, leur commande sur un plateau, j'ai les nerfs un peu à vif manifestement » D'un hochement du chef, elle remercia l'employée du café et entoura sa tasse de ses mains, appréciant la chaleur qui en émanait. « J'ai l'impression que tout... tout m'échappe, les répétitions, le boulot au Portobello, tout » Ce n'était pas tout à fait vrai. Ces jours-ci, c'était plus compliqué, oui, mais pas parce qu'on lui en demandait trop au théâtre — elle n'était qu'une humble doublure après tout — ou parce qu'il y avait eu quelques changements au restaurant. Rose était un peu maladroite, un peu empotée peut-être aussi mais elle s'adaptait facilement. Ce n'était pas ça le problème. « Même Blaise... il... il m'échappe » ajouta-t-elle rapidement, incapable de se retenir. Parce qu'elle était là, la vraie raison à tout ça.

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() message posté Mer 23 Avr 2014 - 16:07 par Invité
Jasper ∞ Rose
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LHeureuse d'avoir coupé court à tes pulsions meurtrières. Je dirais plutôt qu’elle les a reportées à un autre jour ou à un peu plus tard dans la journée. Vu comment mon portable ne cessait de vibrer, j’allais devoir faire un détour par chez lui et je ne comptais pas parler de la pluie et du beau-temps. Bien au contraire. Je fini par mettre mon téléphone en silencieux et reporta mon attention sur Rose. Elle n’avait vraiment pas l’air dans son assiette et mes soupçons se confirmèrent quand elle m’expliqua que tout partait en vrille autour d’elle. Elle me fit sursauter quand elle haussa sensiblement le ton. « Calme-toi. Personne ne te blâme parce que tu as un loyer à payer. C’est le cas de la quasi-totalité des londoniens. Je sais que tu adores ton boulot alors ne fais pas attention aux dires de ces abrutis. Comme tu n’as pas un des rôles principaux, forcément, ils te regardent de haut et te le font savoir. Alors, continue à faire tes preuves. Ces types ne savent pas ce que tu endures parce que, eux, font partie des privilégiés qui ont tout en un claquement de doigt. Je sais que ça doit être énervant, révoltant même… Mais, essaye de passer outre. » J’avais conscience que c’était plus facile à dire qu’à faire ce que je lui demandais et je m’attendais presque à me faire envoyer paître. Le domaine artistique était d’une exigence telle que j’admirais sincèrement ceux qui travaillaient là-dedans. Il fallait être passionnée ou pistonnée pour réussir dans ce milieu. Même les acteurs et actrices renommés avaient leurs traversées du désert à un moment dans leurs carrières. C’était un passage obligatoire. Le silence repris ses droits pendant lequel je me décidai à entamer mes pancakes et ma boisson avant que la voix de Rose empli, de nouveau, l’air. Et ce fut à ce moment précis que la raison de l’agitation permanente de la brunette se dévoila. Blaise. Ce fameux colocataire dont elle m’a tant parlé sans que je ne le rencontre. Elle avait l’air d’y tenir sincèrement. Jusqu’à présent, je pensais que la réciproque était vraie. Cependant, l’attitude du blond semblait dire le contraire. « Comment ça il t’échappe ? Il s’est passé quelque chose entre vous pour qu’il agisse ainsi ? Je ne le connais pas donc, je ne peux pas t’aider à comprendre cette prise de distance soudaine mais, tout a toujours été très clair entre vous ?» Je me sentais inutile face au désespoir de la jeune femme. Elle était désemparée. Rien d’étonnant quand un des piliers de votre vie se décide à foutre le camp. C’était toujours compliqué à gérer. Une petite voix dans ma tête ne cessait de me répéter que seule la Murphy avait la réponse à la question qui envahissait son esprit. Pourquoi tant de secrets ? Tant de distances ? Je pris sa main dans la mienne et y exerça une légère pression pour lui faire comprendre que j’étais là. Quoiqu’il arrive, je serai là. « Je n’aime pas te voir comme ça et ça me tue parce que je me rends compte que je ne peux pas t’aider là-dessus. J’ai bien des idées mais, elles semblent toutes invraisemblables… » J’étais paumé, vraiment paumé. « Je sais que ce n’est pas le sujet et je ne veux pas t’embêter avec mes problèmes… mais, j’ai revu Kiera à la salle de sport.» Je n’aurais pas dû dire ça, je le savais… Sauf que j’avais besoin d’en parler à quelqu’un et Rose me connaissait depuis tellement longtemps que c’était sorti tout seul.

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() message posté Dim 4 Mai 2014 - 22:02 par Invité


Des amis sur qui compter, Rose en avait quelques uns mais Jasper était l'un des rares, pour ne pas dire le seul en dehors de Blaise, entre les mains duquel elle aurait remis sa vie sans hésiter. Le fait qu'ils aient quasiment grandi ensemble n'était probablement pas étranger à la confiance qu'elle avait en lui ou à la faculté qu'il avait de trouver les mots justes en une fraction de secondes. « Calme-toi, fit-il après, la jeune femme ne put s'empêcher de le noter, un nouveau coup d'oeil pour son téléphone, personne ne te blâme parce que tu as un loyer à payer. C’est le cas de la quasi-totalité des londoniens. Je sais que tu adores ton boulot alors ne fais pas attention aux dires de ces abrutis. Comme tu n’as pas un des rôles principaux, forcément, ils te regardent de haut et te le font savoir. Alors, continue à faire tes preuves. Ces types ne savent pas ce que tu endures parce que, eux, font partie des privilégiés qui ont tout en un claquement de doigt. Je sais que ça doit être énervant, révoltant même… Mais, essaye de passer outre » Elle savait qu'il avait raison, elle le savait et c'était ce qu'elle avait besoin d'entendre. Pas qu'on la plaigne comme l'aurait fait n'importe laquelle de ses copines, pas qu'on l'engueule comme l'aurait fait son père qui refusait d'entendre parler des difficultés qu'elle pouvait rencontrer dans le West End — tu as choisis cette voie, tu assumes, disait souvent son paternel. C'était ces mots-là dont elle avait besoin. Un léger sourire étira lentement ses lèvres lorsqu'elle s'empara de son Frappuccino. Il y avait longtemps qu'ils ne s'étaient pas retrouvés devant un café, tous les deux, d'autant plus qu'elle prenait souvent la plupart des repas avec Blaise ou ses camarades du théâtre. Blaise. Sa gorge se serra à la pensée de son meilleur ami. « Comment ça il t’échappe ? demanda Jasper. Il s’est passé quelque chose entre vous pour qu’il agisse ainsi ? Je ne le connais pas donc, je ne peux pas t’aider à comprendre cette prise de distance soudaine mais, tout a toujours été très clair entre vous ? » S'il s'était passé quelque chose ? Non, bien sûr que non. Ou elle aurait su tout de suite ce qui n'allait pas. Du jour au lendemain, Blaise était devenu... distant. Lointain même. Est-ce que tout avait été toujours très clair ? Oui. En quelque sorte. Rose se sentit rougir soudain et elle baissa la tête, le nez dans sa tasse. God, no. Il y avait eu quelques dérapages, elle le savait, elle avait déconné une ou deux fois. Elle avait vu le trouble dans ses yeux noisettes le jour où il l'avait trouvé dans sa chambre, juste vêtu de cette fameuse chemise porte-bonheur. Mais elle avait préféré ignorer ça. Oh bon sang. Non, non, non, il ne pouvait pas y avoir eu d’ambiguïté entre eux, elle ne pouvait pas l'avoir laisser croire que— respire, respire, se morigéna-t-elle mentalement. Ce n'était pas le moment de flancher. « Je ne sais pas » marmotta-t-elle, un peu honteuse de mentir ainsi. Toutefois, elle ne pouvait décidément pas expliquer l'épiphanie qu'elle venait d'avoir, pas alors qu'elle n'était même pas sûre de comprendre. Dieu merci, Jasper ne sembla pas réaliser quelle était la raison de la soudaine rougeur qui avait envahi ses joues. Il prit sa main, en un geste qui se voulait sans nul doute réconfortant, avant de reprendre : « je n’aime pas te voir comme ça et ça me tue parce que je me rends compte que je ne peux pas t’aider là-dessus. J’ai bien des idées mais, elles semblent toutes invraisemblables… » Rose lui adressa un sourire, caressant sa peau tiède de son pouce. Bien vite, il continua, changeant de sujet pour le plus grand soulagement de la petite brune. « Je sais que ce n’est pas le sujet et je ne veux pas t’embêter avec mes problèmes… mais, j’ai revu Kiera à la salle de sport » Wait, what ? Elle ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux. Est-ce qu'elle se souvenait de Kiera ? Oh que oui. Est-ce qu'elle était heureuse d'apprendre qu'elle avait fait une nouvelle apparition dans la vie de Jasper ? Tout dépendait de la manière dont ça s'était déroulé mais, surtout, tout dépendait de ses intentions. Rose se rappelait de la relation qu'avait entretenu son ami avec la jolie blonde et elle n'aurait souhaité ça à personne. « Et ça va ? s'inquiéta-t-elle avec un froncement de sourcils. Je veux dire, tout va bien, ça s'est bien passé ? Vous avez parlé ? » Bon sang, si Kiera avait soudainement décidé de reprendre là où Jasper et elle s'étaient arrêtés, ça n'augurait rien de bon. Leur histoire ressemblait à s'y méprendre avec ces grandes histoires d'amour de cinéma, à la différence près qu'il était difficile de lui imaginer un happy ending. Et la dernière chose que Rose souhaitait à Jasper, c'était de revivre sa dernière année de lycée. Il avait assez morflé à l'époque.

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