"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici “Got me lookin so crazy right now” w/Julian - Page 3 2979874845 “Got me lookin so crazy right now” w/Julian - Page 3 1973890357
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“Got me lookin so crazy right now” w/Julian

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() message posté Jeu 2 Oct 2014 - 2:52 par Invité
Got me lookin so crazy right now
   feat. Julian & Ewan
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
J’étais surement peut être un peu trop joueur, cela me menait souvent en bateau, le jeu d’acteur rien de tel pour se façonner une carapace en béton, quand j’avais 17 ans, je me souviens j’ai travaillé dans un train fantôme en Andalousie, le genre de travail un peu outsider quand même. Je dois dire que j’étais jeune et soucieux d’aventure, cela dit je me trouvais plutôt admirable en Roi du train fantôme, dans un costume plutôt miteux, entre un chapeau haut de forme difforme noir et rouge et puis une veste noir et rouge qui me centré un peu trop j’étais le plus mignon des rois ! Le truc c’est que je ne savais pas faire peur. Je faisais rire les gens à cause de ma tronche d’enfant, de mes cheveux roux et surtout de l’horloge que j’avais posée sur mon torse pour me rappeler un vieux souvenir. Tic tac boboum… Je le faisais s’en cesse pour imiter le bruit de mon cœur mécanique tiraillant sans cesse sur les engrenages… Mais rien que ce bruit dans le silence le plus complet pouvait faire peur… Je n’étais pas resté longtemps, mais je me souviens d’une chose, cette femme qui passait sa vie dans un cercueil pour donner les billets aux gens, elle s’enfumait toute seul dans son mignon petit cercueil boisé. J’en étais ainsi dire jaloux ! Je voulais un cercueil aussi classe… Sans l’odeur de nicotine mais passons…

Elle m’a toujours dit : « N’est pas peur petit… Tu apprendras bien vite à effrayer pour exister. » Je ne comprenais pas trop sur le coup, mais soudain j’ai compris comment tromper les gens pour les effrayer sans les faire rire aux éclats. Jouer les acteurs… J’aurais pu faire un merveilleux petit fils de Frankenstein, j’étais doué bizarrement…. Cela dit chercher les emmerdes faisait partie de l’exercice… Toutes ses bêtes de foire qui faisait partit de ce monde de forain était trop mignon pour que je ne puisse pas faire mon chieur, bizarrement être avec Julian me rappelle cette période…

« Je t'ai déjà trouvé, et j'ai découvert que tu ne servais à rien. A quoi bon te chercher à nouveau ? » Ce mec était vraiment un petit con doublé d’un crétin… Osé dire que je ne servais à rien, je sers déjà de prétexte pour fuir les femmes de ta vie. « Tu n’es qu’une vile créature… Aussi diabolique que le diable lui-même ! » Je prenais un air tellement professorale sur l’instant avant que cela ne finisse par un rire… « Mais je pourrais changer d'avis si tu me servais un verre de ton Rhum. » Et puis quoi encore ? Tu ne veux pas le cul du pape pendant que tu y es ? « Cela dit je ne sais pas si tu mérites mon Rhum… » Lui disais-je en souriant et puis après tout cela est vrai comme si j’allais lui laisser mettre la main sur mon Rhum qui vient des Antilles… Bon cela dit, il peut bien en avoir un verre… « Bon un seul hein ! » Je me suis mis à sourire alors que je me lever, sentant que mon pantalon n’était pas tellement remis restant à mi- fesse, cela dit je m’en foutais royalement… Après tout ce n’est qu’un cul… J’alla vers le bar prenant mon verre qui fut vide ainsi que le sien pour aller au bar versant le liquide brunâtre dans les verres en revenant je lui avoua : « Après vas falloir être tout gentil si t’en reveut un autre » Lui disais-je d’un sourire. Malgré que je lui parle du couple, de mes relations que j’ai eu et bien d’autre chose qui avait tendance a agacé Julian. Je n’ai pas aimé la façon qu’il me prenne la cigarette que j’avais entre les doigts. Je n’aimais pas qu’on fasse des choses contre mon gré et encore moins qu’on me dicte quoi faire… Cela dit j’écoutai son excuse :

« C'est justement parce que tu ne fumes qu'en ma présence que je suis réticent. Je détruis tout ce que je touche, mon ancienne meilleure amie est éclopée. Je me demande ce qui pourrais t'arriver.» C’est rare qu’il mette sur le tapis ce genre de chose, j’avais par moment du mal à le reconnaitre, comme si le coté du connard insensible qu’il pouvait être par moment libéré cette pauvre âme en peine. Qui a l’impression de tout détruire autour de lui, je me suis levé… Je ne voulais rien dire je m’approchai de son fauteuil m’accroupissant face à lui prenant son verre des mains le posant sur la table, je le regarde dans les yeux le fixant alors qu’il continua : « Je ne sais pas ... Je dépasse peut-être certaines limites ... » J’arquai un sourcil alors qu’il s’excusa à nouveau : «Désolé, l'alcool me monte à la tête.» Je posai une main sur l’accoudoir et l’autre se posa sur sa joue alors que je lui déposai un baiser sur la joue amicalement pour lui glisser ainsi à l’oreille :

« Julian… t’es un véritable ami… Si tu continues à penser que tu détruis ceux que tu aimes… Tu finiras par te détruire et sa je ne le supporterais pas croit moi…» Je ne voulais pas ajouter que ma vie ne tenait qu’à un fil cela le détruirait à mon avis. Cela dit je ne savais pas quoi penser de tout ça. Il avoua tellement de chose en si peu de chose… Je ne le trouvais pas déplacer, c’est juste si rare une preuve d’amour envers un ami que cela en devient perturbant. Je conçois bien qu’il peut se sentir mal après ce qui se passer autour de lui, mais je ne supporte pas qu’il se sente mal pour moi à mon tour.

J’espère juste que mon cœur ne décide pas de jouer un sale tour de clé pour que je retourne à l’hôpital se soir… Cela faisait trois mois maintenant que je n’avais pas foutu les pieds là-bas et tant mieux j’ai failli mourir… Mourir après une partie de jambe en l’air c’est plutôt intéressant comme façon de mourir… Je me suis redresser afin de retourner sur le canapé alors je changeai aussitôt de sujet lui demandant s’il avait déjà eu de l’attirance pour un homme, c’est vrai que toutes ses questions nourrissait ma curiosité. Je lui proposai alors de manger ici… J’avais faim…

«Tu me proposes de manger ici ?» Je lui tirai la langue connaissant son dégout pour le tofu… Dommage c’est bon… Avec de la sauce soja de la salade entre deux tranches de pain… «Il n'y a rien de comestible dans ton frigo, selon moi. Je serais incapable de déguster tes plats. Ce n'est pas fait pour moi.» Je me suis mis à rire ce mec avais le don pour me rendre coupable de la pire infamie gastronomique… «Je peux commander ?» Alors là, s’il croit s’attendre à ça je me demandais vraiment s’il était aussi borné qu’un bœuf… Je lui avouai alors :

« Tu ne commandes rien du tout d’abord ! Tu ne te souviens pas de la semaine dernière quand je t’ai fait ce plat de lazagne ? Oué bah il me reste de quoi faire des steack de ce que tu as ramené… Je peux te faire un truc… Et puis dis pas que je fais mal la bouche j’ai la preuve que tu aimes ma cuisine trou du cul ! » Je me leva remontant mon pantalon, finissant mon verre pour m’approcher de la cuisine qui était une pièce à côté donnant un vis-à-vis sur le salon : « J’espère que ça te plaira… » Je rentrai alors dans la cuisine, allumant la lumière. Elle était plus design que le salon, je n’aimais pas cuisiner dans un endroit rustique cela me rappela trop l’île de Skye : « Si tu veux venir il y a une chaise ici ! » lui disais en souriant sachant bien que rester debout lui ferait énormément mal. Je sortis de quoi lui faire un bon petit plat, sortant à côté ce qui me faudrait pour moi. J’allais lui faire un truc français… Riz complet, crème, champignon et steak haché.


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() message posté Ven 3 Oct 2014 - 0:55 par Invité
Camden Town ; with a man I love too much “The love of man to woman is a thing common and of course, and at first partakes more of instinct and passion than of choice; but true friendship between man and man is infinite and immortal.–Plato-” Il se perdait dans les méandres de ses souvenirs. Je pouvais deviner ses songes, à partir du changement de son expression facial. Ewan était loin. Je souris en me penchant vers son visage, mais le bougre se redressa pour me traiter de diable. Cette analogie me fit rire. Ma gorge se déploya pour laisser échapper un rire criard. J'extirpai l'air avant de lui lancer un regard aguicheur.

« Je croyais que tu ne t'en rendrais jamais compte à temps. » Je marquai un léger silence.«Je ne suis pas aussi vil que le diable. Je suis le diable lui même.»

Je lui lançai un regard sombre. Je réalisais parfaitement que mon expression pouvait être machiavélique, voire complètement malsaine, mais j'adorais prendre des faux airs ténébreux. Il n'y avait rien à gagner à être bon de toute façon. Il hésita un instant avant de m'offrir un verre de son fameux Rhum des Antilles. Il y tenait comme à la prunelle de ses yeux, et même si aucune boisson au monde ne valait mon bon vieux Whisky ou un fond de bourbon, un peu de changement ne ferait pas de mal à mon palais. Je bus une gorgée et mon regard s'illumina.

« C'est pas mal, mais il m'en faudra beaucoup plus pour devenir gentil avec toi. » Raillai-je.« J'ai des pulsions sauvages à chaque fois que tu es dans les parages, buddy. »

Je me rendais parfaitement compte de l'insolence de mon geste. Je n'avais aucun droit de dicter sa vie et s'il voulait fumer, le jeune homme était libre de le faire. J'étais le premier à prôner les valeurs de la liberté individuelle. Mais les choses devenaient plus compliquées lorsque je tenais à une personne. Et il était inévitable que l'amitié d'Ewan m'était précieuse. J'avais l'impression de le connaitre depuis l'enfance, alors que nous n'avions fait que nous croiser à l'époque. Il s'approcha afin de me conforter dans ma peine. Sa main, puis ses lèvres sur ma joue me rendaient fébrile. J'eus un léger mouvement de recul, intrigué par le tumulte d'émotions qui s'abattait sur moi.

« C'est juste plus fort que moi. » Je souris d'un air coupable. « Je pense que quand on est amis, il est légitime de se sentir impliqué dans la vie les uns des autres. Et ta santé exige toute mon attention. Je ne suis pas maître en la matière, mais mon meilleur ami est chirurgien du coeur. Parfois je m'intéresse à ses cas. » J'haussai les épaules, en me détachant de son emprise. J'appréhendais un geste inapproprié de ma part. Je déglutis.

Il fronça les sourcils lorsque je proposai l'option commander. Il était peut-être indigné par mon comportement mais je l'étais encore plus par l'idée de manger du Tofu. Ewan se leva pour préparer à manger. Je voyais la raie de son cul à nouveau. Mais quel crevard celui là ! Il se dirigea vers la cuisine. Je fis tenté de le suivre mais mon genou me rappela à l'ordre. Il était cent fois plus confortable pour moi de rester en position assise. Comme s'il avait lu dans mes pensées - parce que c'est mon soulmate, Ewan brailla qu'il y avait une chaise pour moi. Je me redressai, non sans perdre l'équilibre à plusieurs reprise afin de le rejoindre.

« Il fallait que je vérifie que tu te touches pas les fesses avant de cuisiner ...   » Lançai-je de but en blanc.  « Laves-toi les mains aller. »

J'éclatai de rire en me laissant tomber à côté de lui.

« Tu manges quoi toi ? »

Je me sentis tout à coup coupable de l'obliger à sentir l'odeur de la viande, ou de la toucher même. Ce genre de choses était peut-être écœurant pour lui. Je lui lançai un regard en biais.

« Je sais que tu as déjà cuisiné pour moi mais tu es sûr que c'est pas interdit par la charte des végé-machin végétariens? »
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() message posté Ven 3 Oct 2014 - 17:16 par Invité
Got me lookin so crazy right now
   feat. Julian & Ewan
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
Le Diable n’était pas l’une de mes plus grande peur, surtout que j’étais quelqu’un de superstitieux dans le milieu, on l’est tous un peu, si on l’es pas on peut finir très mal… J’en ai vu des choses bizarres dans ma carrière d’archéologue et bien avant… Cela dit, Julian avait le caractère du parfait Connard je le conçois… S’il faisait les fouilles avec moi… Je pense que ce serait le mec à faire chier son monde, à vider le frigo. A boire toutes les bières, à copines avec le paléontologue et encore faire la lèche cul auprès de Responsable des fouilles… En tout cas je le vois bien quémander le fond pour une fouille… Cela dit je ne vois pas pourquoi je pensais actuellement au travail :

« Je croyais que tu ne t'en rendrais jamais compte à temps. » Il me prend pour un abruti… Comme si je n’avais pas remarqué son caractère de con… Cela dit je ne lui avais jamais balancé si poétiquement dans la gueule : «Je ne suis pas aussi vil que le diable. Je suis le diable lui-même.» Je me suis mis à rire : « Dis pas conneries de ce genre… Je suis bien trop angélique pour entendre ce genre de chose… » Je me la pêtais non ? Je devais encore balancer un mensonge, mais je ne peux pas me laisser tenter par le diable se serait : un, déraisonnable envers mon code et deux, je ne pense pas qu’il est envie de me voir en diable… Je risquerai de lui faire peur… Petite nature qu’il est…

Je lui servis alors un verre de rhum, trouvant cela tout de même bizarre venant de sa part lui qui généralement me vide mon… Oh putain l’enfoiré ! Je vis la bouteille vide sur la table, il a une énorme descente ce n’est pas très bon quand on y repense, malgré que j’avais le goût amer du rhum sur le palais, je dois dire que je n’étais pas mal non plus… Cela dit… C’est pas du mauvais alcool alors je ne dirais rien… Je posai le verre :

« C'est pas mal, mais il m'en faudra beaucoup plus pour devenir gentil avec toi. » Je me suis mis à sourire en lui répondant : « Tu me forcerais presque à te faire boire. » Lui disais-je en riant alors que je reprenais place sur le canapé : « J'ai des pulsions sauvages à chaque fois que tu es dans les parages, Buddy. » Comment je devais le prendre, j’avais nettement peur de me faire dévorer, mais cela dit j’avais plus peur de m’en prendre plein la gueule que autre part. « Hum… C’est pas du tout pervers ce que tu viens de dire… Je pense que tu commences à bien monté… » Lui disais-je en souriant alors que je portais mon verre à mes lèvres n’ayant qu’une envie de le finir après ce que je ne venais de dire. Alors qu’on partait sur le débat de la cigarette, cela me contrarié c’est vrai. Mais je connaissais bien Julian. Que ce n’était pas tellement une question de cigarette, c’est plus le faite d’être l’oiseau de mauvais augure, le serpent tentateur… Je m’étais posé accroupi face à lui, m’approchant de lui… Je tentai de le réconforté, une main sur sa joue un baiser sur l’autre… Je restai prêt de lui, lui susurrant des mots à l’oreille… J’ai fit mine de me reculer, alors qu’il me parlait :

« C'est juste plus fort que moi. » Je souriais à mon tour, un petit sourire tendre remplit de compassion : « Je pense que quand on est amis, il est légitime de se sentir impliqué dans la vie les uns des autres. Et ta santé exige toute mon attention. Je ne suis pas maître en la matière, mais mon meilleur ami est chirurgien du cœur. Parfois je m'intéresse à ses cas. » Je savais qu’il parlait de Robin. Qui était un très bon ami à moi… Sans lui je n’aurais jamais repris mes études. Cela dit ça me faisait penser a quelque chose : « Je ne pense pas que tu sois au courant… Mais Robin, a tourné de l’œil quand il a lu mon dossier et pourtant quand on était à l’université ensemble… J’étais sa bête curieuse… Cela dit… T’es vraiment quelqu’un de Bien Julian… Et t’inquiéter autant pour tes proches vas te faire provoquer un ulcère… » Lui disais-je m’inquiétant pour lui, alors qu’il se détacha de moi je repris place sur le canapé…

Je me suis dirigé vers la cuisine, ayant l’amertume qu’il ose commander à manger ! Sale gosse ! En arrivant devant la cuisine, je pose devant le piano… Réfléchissant a ce que je pouvais lui faire et si j’avais bien tout en ouvrant le réfrigérateur je le vis arriver en boitant. J’eu un sourire en le voyant nan je me foutais pas de sa gueule enfin juste un peu. Alors que je sortais un pot de crème fraiche, les steaks et deux trois condiments supplémentaire. Je le vis s’asseoir, l’ayant prévenu juste avant qu’il y avait une chaise et qu’il était invité dans la cuisine :

« Il fallait que je vérifie que tu te touches pas les fesses avant de cuisiner ... » Je me retournai écarquillant les yeux surpris de sa remarque, avant que je remarque que mon pantalon était un peu trop grand je me suis mis à rougir en le remontant légèrement. Saleté de fouille, j’ai dû perdre une taille… Saloperie ! Je vais devoir retourner à la salle de sport… « Laves-toi les mains allé. » Je lui tirai la langue en ouvrant le robinet, passant mes mains mes sous l’eau, alors que je choppai entre deux une casserole en lui disant : « Et après c’est moi le maniaque ! » Lui disais-je en souriant ne préférant pas faire de remarque sur sa fixette sur mon postérieur. Je choppai une petite télécommande sur le plan de travail la dirigeant vers la chaine hi-fi. La même musique que tout a l’heure… Mais une version plus … Electrisant parlant.

« Tu manges quoi toi ? » Je commençais à me dandiner sur place alors que j’avais écouté sa question. Je me retournai en riant, allant vers le frigo en chantonnant sortant un grand saladier. Le posant sur le plan de travail je le penchai vers Julian : « Steak végé… » Ca avait une couleur cramoisie on pouvait voir des morceaux d’oignon, de maïs… J’aimais ça, c’était très bon…

Je posai la casserole alors qu’il continua alors que je sortais des légumes d’un placard : « Je sais que tu as déjà cuisiné pour moi mais tu es sûr que c'est pas interdit par la charte des végé-machin végétariens? » Je me suis mis à éclater de rire alors que je dandinais mon petit derrière, je me retourne une aubergine dans les mains : « Nan mais ce n’est pas une religion… Et tu sais je fais ça surtout pour ma santé… Et mon médecin est carrément pour que je sois Végan… Il faut que je sois propre de l’intérieur… Un surplus de cholestérol pourrait être fatal pour moi… Je pourrais manger de la viande… Mais ça ne me tente vraiment pas. » Lui disais en sortant une planche à découper, je prenais un oignons de l’ail et la viande hachée, j’ouvris le paquet commençant à égousser l’ail et à découper l’oignon en tout petit morceau ainsi que l’ail… Que je mélangeai avec une portion de viande hachée que je mis de côté avant de ranger le reste dans le frigo. Je commençais à en faire un bon steak haché… Je sortis deux poêles que je posai sur la gazinière alors que l’eau du riz rentra en ébullition je mis le riz complet alors que je posai ensuite le steak de Julian sur une poêle et je fis deux pâté de ma mixture sur l’autre poêle : « T’as viande tu l’aimes comment ? J’ai un doute… » Lui demandais-je alors que je me concentrai sur la crème, je prenais deux grand bol…

Je glissai une bonne portion de crème fraiche dedans, mettant de mon côté de la crème de soja rangeant la brique dans mon frigo ainsi que le pot. Je pris une tomate que je passai au mixer pour en mettre dans mon bol. Tandis que je mettais du paprika dans celui de Julian… Fait doublement la cuisine pouvait être très contraignante.

Cela dit tout est fini. La table fut mise sur la petite table basse, même pas besoin de regarder vers la cuisine pour savoir que Julian tenter désespérément de rejoindre le salon : « Bon y arrives tu… Au lieu de faire une fixette sur mon cul… » Je me retournai le voyant galérer, je m’approchai de lui glissant son bras derrière ma nuque : « Allez viens… » Je l’aidai à rejoindre le canapé, je le posai : « Tu seras mieux sur le canapé… » Je me posai sur le fauteuil changeant de place les assiettes : « Tu devrais manger sa te ferai du bien. »



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() message posté Dim 5 Oct 2014 - 16:25 par Invité
Camden Town ; with a man I love too much “The love of man to woman is a thing common and of course, and at first partakes more of instinct and passion than of choice; but true friendship between man and man is infinite and immortal.–Plato-” Un large sourire se traça sur mon visage. C'est fou, mais j'adorais passer des heures auprès d'Ewan - à ne rien faire d'autre que boire et se chamailler sur des questions existentielles et sans aucun réel intérêt. Je devais avouer, qu'il m'arriver de parfois le contredire juste pour lancer un débat stérile et pouvoir le taquiner sans retenue. Nous avions une relation taquine, et pourtant je n'avais aucun doute sur la place qu'il occupait dans mon "horloge cassée". Je baissai les yeux vers la table, le cendrier était presque plein pourtant mon âme n'était pas encore rassasiée de poisons et de nicotine. Je pris une tige de cigarette, les yeux dans le vague.

« Tu es angélique ... » Approuvai-je d'une voix douce.« Mais tu as aussi un côté farfelu qui te vaut une place du côté obscur. » Comment ça j'étais vilain ?! Je lui lançai un regard narquois en suçant presque ma cigarette. Je la dégustais avec passion _ Je ne sais pas pourquoi, mais tout à coup je me sentais transporté par mes émotions. L'ivresse devait commencer à faire son effet. Je dégustais ma boisson en fermant les yeux. Mon palais n'en revenait pas des saveurs exquises et fruitées de son rhum. Je me mordis la lèvre inférieure, tout sourire.

« Ce n'est pas de ma faute si tu vois des allusions partout, surtout là ou il y'en a . » Je m'esclaffai en me laissant tomber sur le canapé. Les coussins moelleux me rattrapaient dans ma chute, mais mon genou claqua tout de même. Je retins un gémissement. « Tu as toujours ton album pourri ; Scotland Traditional Music ? » Demandai-je, nostalgique. « J'ai vécu toute mon enfance à Londres et pourtant tous les événements marquants de mon existence se sont produits en Ecosse. »

La rencontre de mes parents dans les landes des celtes écossais, ma naissance prématurée à Glasgow, ou la perte de ma virginité dans une auberge de l'arrière pays. Je devais avoir 14 ans lorsque mon père avait levé la main sur moi la première fois. L’orage grondait sur les étendus du lac de Ness. Je n’aimais pas beaucoup l’Ecosse mais mon père s’était mis en tête de renaitre parmi les siens. Il cherchait désespérément un deuil que personne ne pouvait lui accorder. Nous avions finis, rejetés par nos origines, sillonnant la capitale jusqu’aux Highlands où la petite ville d’Iverness nous avait recueilli dans une petite auberge. Je ne l’avais jamais vu aussi triste, aussi sombre et aussi assoiffé. Il enchainait les gorgées de wiskey sous mes yeux meurtris. Un son de ma part, un couinement et il me prenait pour cible. Je soupirai en reportant mon attention sur mon ami : Il ne se rendait probablement pas compte, qu'à l'époque, sa rencontre dans cet hôpital miteux, m'avait redonné le sourire pour un temps.

Il parla de son lien avec Robin, et je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire à l'évocation du prénom de mon ami d'enfance.

« Robin est quelqu'un de bien. » Soufflai-je. « Je ne suis qu'une pâle imitation. Je pense que sauver les gens c'est sa vocation - » Il avait tellement fait pour moi, et ceci depuis qu'on était gamins.

J'haussai les épaules.

Il se dirigea vers la cuisine. Il me fallu quelques 10 minutes afin de le rejoindre enfin. Je me moquais de son hygiène, et je fus surpris de voir qu'il s'était réellement lavé les mains devant moi. Je le fixais perplexe avant de reporter mon attention sur ses fesses rebondies. La chair rosie appelait mon regard vil. Je déglutis : Ce serait trop lui demander de cacher son trou de balle ? Je plissai les yeux, dans un effort de réflexion :« Tu n'as pas froid ?  » M'enquis-je en jetant un regard en biais à son postérieur. Mes yeux pétillaient de malice, mais ma bouche serrée le narguait ouvertement. Je fis la moue avant d'éclater de rire.

Il s'afférait à la tâche avec coeur. Je ne savais pas qu'il était aussi à l'aise derrière les fourneaux. Bon il m'arrivait de me préparer à manger, mais je ne tirais aucun plaisir à le faire. C'était limite si je ne râlais pas entre deux pincées de sel. Il sorti le steak végétarien, je retins une remarque inappropriée.

« C'est pas une religion ? C'est une secte alors ? » Le taquinai-je. « Il doit ben y' avoir un Dieu qui vous oblige à ne manger que le vert ... »

Je ris quelques secondes avant de me reprendre. Je pris un air plus sérieux.

« Si ton médecin dit que c'est une bonne chose, je ne peux qu'approuver. Je pense vraiment qu'il faut avoir une volonté en béton pour résister à l'appel de son estomac. J'adore trop les grillades pour me passer de viande. »

Il fit revenir la poêle à feu doux avant de se retourner vers moi. Comment j'aimais mon steak ? Était-ce une nouvelle allusion ? God, je divaguais !

« Légèrement saignant ... » Répondis-je.

Il dressa la table dans le salon. Je peinais à le suivre, mon genou bloquait chacun de mes mouvements. Ewan revint vers moi. Il glissa une main derrière ma nuque, et je sentis un frisson parcourir mon dos. Je retins mon souffle en gigotant à son contact. C'est vrai que j'étais qu'en caleçon aussi mais même !

« Remonte ton pantalon avant de me toucher ... » Couinai-je comme un enfant capricieux.

Il me guida jusqu'au fauteuil. Je pris mon assiette, sans trop m'attarder sur son regard perçant.

« Bon appétit. »

Je pris la fourchette afin de piquer un morceau de champignon. Je marquai un silence.

« Tu as mis trop de poivre ! » Je toussai, d'un air boudeur.

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() message posté Mar 7 Oct 2014 - 23:28 par Invité
Got me lookin so crazy right now
   feat. Julian & Ewan
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
Si j’avais eu un génie entre les mains, je ne demanderai rien pour moi… Avoir un cœur solide ? Pourquoi faire ! Surtout que mon handicape me plait… Malgré qu’elle peut me faire souffrir. Je dois dire que j’aime beaucoup cette sensation de jouer au funambule sans trampoline… J’étais toujours été du genre tête brulée, ma tête d’oiseau a grand pied ne pouvait que rêver de mieux que de partir à l’aventure sans retour possible à la maison. Cela faisait maintenant 11 ans que je n’avais pas remis les pieds sur l’île de Skye à cause d’une histoire sans importance. Cela dit ma vie à Londres me plaisait bien. J’ai eu de belles relations, ainsi que des amis formidables… Et ma petite chanteuse, je sais qu’elle est dans le coin je ne tarderai pas à la revoir j’en étais persuadé mon cœur en été sur… Entendre le rouage vibré dans ma poitrine me rassurer… Vivre avec un coucou à la place du cœur peut changer un homme… Malgré que je suis bien décidé à vivre le jour présent comme le dernier.
« Tu es angélique ... » Je remarquais soudain que son ton avait changé c’était comme recevoir un bol remplit de sincérité en pleine face… J’eu un sourire comme si tout ceci était important pour moi. Alors que j’étais bien le genre de gars qui peut se soucier du regard des autres… Désintéressé ? Surement pourquoi s’en faire alors que j’appréciais ma vie… « Mais tu as aussi un côté farfelu qui te vaut une place du côté obscur. » Farfelu ? Côté obscur ? Oh mon dieu… Bon ce n’était pas la première fois que j’entendais ça. Bah quoi c’est bien vrai. Cela dit j’appréciais bien la comparaison. « Un ange au côté farfelu… J’aime bien… » Je me suis mis à sourire ne pouvant pas empêcher de penser mon corps avec des ailes rien que de pouvoir voler me faire rêver.
« Ce n'est pas de ma faute si tu vois des allusions partout, surtout là où il y'en a. » Je me suis mis à rire à mon tour… Il affirma alors que c’était bien une allusion perverse, ce mec est vraiment trop prévisible : « Ou il y en a ? Tu vois mes allusions sont fondés ! » Lui disais-je alors que je tirais la langue. Alors je le vis regarder ma collection de cd en me demandant : « Tu as toujours ton album pourri ; Scotland Traditionnel Music ? J'ai vécu toute mon enfance à Londres et pourtant tous les événements marquants de mon existence se sont produits en Ecosse. » Je me suis mis à ricaner alors que je lui ai répondu : « Oui je l’ai toujours, je l’ai en vinyle c’est pure comme son ainsi… C’est normal l’écosse est un magnifique pays… on ne peut qu’avoir des évènements marquant là-bas… » Lui disais-je en souvenir de ma petite chanteuse.
« Robin est quelqu'un de bien. Je ne suis qu'une pâle imitation. Je pense que sauver les gens c'est sa vocation » Je dois dire qu’il avait bien raison, Robin était celui qui m’a poussé à reprendre mes études, sans lui je ne serais pas là où je suis. Professeur dans une des plus grandes universités du pays et aussi Archéologue… Je dois dire que je lui devais beaucoup. Cela dit je ne comprenais pas pourquoi disait il cela je pouvais m’empêcher de croire que c’était faux… Et j’en profitai même pour lui dire : « Robin est génial c’est vrai, mais cela dit tu n’es pas une pâle imitation. Tu es toi Julian, quelqu’un d’unique tu n’es pas le sosie défectueux d’un étudiant en médecine… Tu sauves des gens mais à ta façon, avec ton cœur… »
Nous venions d’être à nouveau ensemble dans la cuisine, alors que je commençais à préparer le repas : « Tu n'as pas froid ? » Sa question me fit rire, Je lui dis en ayant un air taquin : « Non cava je n’ai jamais froid… Quand tu es là. » Ouah coquin que j’étais cela dit nous continuons sur un autre sujet de conversation celui de mon régime alimentaire, bizarrement cela ne m’étonnais pas d’être une bête curieuse je le suis depuis enfant mais bon on finit par avoir l’habitude.
« C'est pas une religion ? C'est une secte alors ? » Je me retournais alors comme choqué, Je lui fis un double fingers en gros un funk quoi. Pour lui dire : « Et ta connerie aussi c’est une secte j’ai l’impression. » Je me suis mis à sourire avant de l’écouter à nouveau : « Il doit ben y' avoir un Dieu qui vous oblige à ne manger que le vert ... » Je me suis mis à rire alors que j’étais en train de malaxer la viande haché. J’ai continué en lui disant : « Mais oui bien sûr ! Et je sacrifie des aubergines et je pends des arbres par la racine. » Lui disais-je en ricanant.
« Si ton médecin dit que c'est une bonne chose, je ne peux qu'approuver. Je pense vraiment qu'il faut avoir une volonté en béton pour résister à l'appel de son estomac. J'adore trop les grillades pour me passer de viande. » Je me suis mis à sourire : « Je dois dire que je n’ai jamais gouté… J’ai ce régime depuis tout petit je n’ai pas le souvenir… Cela dit ça ne me tente pas tant que ça… » Lui disais-je alors que je levai un sourcil devant les bouts de cadavre que je malaxais pour la faire cuir.
« Légèrement saignant ... » Me répond-il, Je ne savais pas comment je devais prendre cette allusion, mais cela dit je restai a aguets pendant la cuisson de la viande. L’assaisonnant et continuant le reste du repas, nous allions nous mettre à table, j’allais la dresser quand je l’entendis ronchonnait à la cuisine, son genoux était une véritable plais. J’allais le chercher glissant mon bras derrière lui pour l’aider le glissant alors vers le canapé, je sentais diffèrent frisson qui me parcourait l’échine alors que je l’aide le contact de son corps sur le mien me faisait un drôle d’effet, je sentais cette drôle de chaleur dans mon ventre.
« Remonte ton pantalon avant de me toucher ... » Je me suis mis à rire tirant alors sur mon jeans pour le relevais un peu. Je songeais à aller me changer, mais mon estomac criait famine je ne voulais pas le faire attendre, alors qu’il s’installa sur le canapé, je me posai sur le fauteuil. Lui souhaitant un bon appétit nous commencions à manger. Je découpai un bout de mon steak pour le manger sentant le gout des haricots avec les oignons j’adorais ça. Je fus couper dans mon plaisir culinaire par :
« Tu as mis trop de poivre ! » Je me suis mis à sourire : « T’es trop une chochotte… J’ai presque rien mit ! » Lui disais-je avant de me lever : « Tu veux une bière je vais m’en chercher une ? » Après avoir eu sa réponse, je suis partie dans la cuisine chercher des bières dans le frigo. En revenant je me posai les posant sur la table avec le décapsuleur à côté… Nous finissions de manger, alors que je venais de finir ma deuxième bière. Posé dans le fauteuil comme si je venais de prendre 15 kilos dans l’estomac, je regardais Julian un léger sourire sur les lèvres : « Alors c’était bon ? » Lui disais en souriant alors que je me tenais l’estomac.

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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 0:17 par Invité
Camden Town ; with a man I love too much “The love of man to woman is a thing common and of course, and at first partakes more of instinct and passion than of choice; but true friendship between man and man is infinite and immortal.–Plato-” Chacune de mes paroles n'était qu'allusions et obscénités cachées. Je crois que j'essayais de le pousser vers ses limites afin de mieux jauger l'emprise que je pouvais bien avoir sur lui. Ses regards en biais, sa bouche humide et sa façon de se tortiller fesses à l'air ... Il n'y avait des signes qui ne trompaient pas. Mon coeur se serra, exalté par cette perspective. Ewan était beau. Cette pensée tournait en boucle dans ma tête comme une crise obsessionnelle. Je déglutis. Cette amitié prenait des allures malsaine dans mon esprit. Je sentais mon rythme cardiaque s'affoler : Pouvait-il être cet homme que je voulais ? Je regardais son corps se courber suavement dans un brouillard de fumée grise. Il me donnait envie de fumer - de toucher et de découvrir.

« Mets ton vinyle alors ... » Ma voix n'était qu'un murmure. Je ne me rendais même pas compte que j'adoptais mon air de charmeur. Je me mordis la lèvre inférieure, aguicheur au possible. Tous les événements marquants de ma vie, étaient ornée d'une touche de celte écossais. Tous à l’exception près d'Eugenia. J'écoutais les sons des cornemuses monter dans les aiguës, transportant ainsi mon âme vers les landes sauvages des highlanders : Là d'où je venais il faisait bon de vivre et de jouer. « J'ai un côté obscur moi aussi ... » Soufflai-je comme hypnotisé. Mon coeur frémissait pour l'hymne d'une patrie qui m'avait rejeté mais que je ne pouvais qu'adorer.

« Je détruis tout ce que je touche. » Mes yeux se perdirent dans son visage, puis dans le duvet de son torse musclé. Sa cicatrice était une fascination pour l'oeil. Je sentais l'envie monter en moi comme une fièvre virulente mortelle. Bon Dieu, si le sex était un pécher - alors je finirais entre les mains du bourreau du village. « Je n'ai pas de coeur Ewan. Je n'ai pas eu la magie mécanique pour me sauver de mes démons. » Je me redressai dans mon siège en tendant le pouce vers sa peau brûlante. Sa cicatrice était rugueuse au toucher - comme tous les exploits de mon père qui parsemaient mon corps. Mais il y' avait quelque chose de différent. Un courant électrique me traversa l'échine. Je le regardais intrigué. « Tu es vraiment magique Indiana... »

Je n'avais pas l'habitude de m'aventurer dans ces eaux troubles et froides, mais il y' avait quelque chose dans ses yeux qui encourageaient mes divagations absurdes. Je me penchais avant de fléchir. Je me redressais avant de gémir. Mon corps suivait une danse arythmique ne répondant qu'aux ordres d'un esprit affligé. Je n'avais tout à coup plus faim. Je lançai un regard aux plats chauds et appétissants. Le gout des épices titillait mon palais mais j'étais friand de plaisirs différents. Ewan avala son steak avant de retomber dans son fauteuil. Je pris une énième bièrre afin de la boire en deux gorgées express. J'avais d'autres préoccupations que les besoins nutritionnels de mon corps. Je m'avançai en titubant jusqu'aux vinyles. La musique entraînante me guidaient dans ce périple douloureux : Scotland Celtic Music, marmonnai-je avec un accent grossier. J'avais perdu mon identité en grandissant en plein coeur de la capitale anglaise et des plages du Pays de Gale - mais il y' avait des tics qui ne se perdaient pas.

« Je n'écoute ces musiques que chez toi ... »

Je sautillais sur une jambe en éclatant de rire. Un gamin insouciant et rebelle. L'enfant des dunes sauvages et des lacs sombres. Je sentais le mouton et les fraîcheurs des plantes enivrer mes sens en dormance. J'avais besoin de sentir l'Ecosse en moi. Je voulais vivre un événement marquant ce soir. Je fis volte face en me dirigeant vers mon ami étrange. Je ne répondais pas à ses interrogations _ C'était bon ? Je ne sais pas. Je souris d'un air mauvais.

Mes mains se plaquèrent de part et d'autre son visage dans un claquement. Je fendis l'air en direction de sa bouche fine. J'étais en Ecosse à nouveau - et je revivais mon premier baiser. Je frôlai ses lèvres avec douceur avant de me donner plus de contenance dans ma position. Mon genou me lancinait, mais je refusais d'abandonner. Je sentis le gout de sa salive, la chaleur de sa langue et les battements effrénés de mon coeur.

« Ce n'est pas aussi bizarre que ça ... » Murmurai-je dans ma barbe.

Je le regardai d'un air hébété. Etait-ce l'alcool ? J'en doutais.
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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 1:45 par Invité
Got me lookin so crazy right now
   feat. Julian & Ewan
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
Je ne savais pas ce qui m’arrivais, je sentais l’ambiance changé tout à coup, Julian se détendais, j’aurais pensé que c’était l’alcool qui aida, nous vidions les bouteilles assez vite ce soir. Je sentais l’euphorie mon monter à la tête, je ne fis pas trop remarquer. Cela dit j’aimais cette sensation de flotter tout en me concentrant sur les différentes conversations que nous avions eues. J’ai remarqué qu’il commençait a moins ce braquer, lui qui vivait dans le mal être absolu. Julian était comme important pour moi voir un peu trop, c’était un ami fidèle et proche… Je n’en démordais pas la dessus. Alors qu’il me demanda si j’avais ce vieux Cd de musique traditionnel de notre pays natal. Je dois dire que j’étais surpris de sa demande, je lui avouai que je l’avais en vinyle, j’appréciais le vinyle. J’aimais les choses anciennes, tel que les vieux coucou suisse, les appareils photo ou bien les vieux tourne disque. Le genre de truc qui me met en extase à vouloir les bricoler… C’est alors qu’il me répond :

« Mets ton vinyle alors ... » Je me suis levé un peu comme un automate, m’approchant du tourne disque. J’attrapai la pochette du vinyle, sortant le disque. Remarquant le ton calme de Julian, je me retourne remarquant qu’il se mordait la lèvre, je ne sais pas pourquoi j’étais fixer sur cette partie de son corps, ses lèvres devenait rouge à force de se faire torturer… Je devais me ressaisir, je ne savais pas quoi penser… Je sentais comme une chaleur m’envahir, je la sentais partir de mon ventre pour remonter réchauffer les partis métallique de mon cœur… Ce fut une drôle de sensation alors que la musique retentissait dans l’appartement rien qu’à entendre le son des cornemuses, la guitare qui semblait m’offrir plusieurs frisson qui me donner envie de danser, soudain je penser à Edimbourg, mon premier voyage de ma vie de mortel. Le marché, l’odeur du poisson cette odeur de Saumon. Qui me remontais l’estomac, ses couleurs froides, les fruits qui semblaient mortifié. Les arbres aux feuilles bleus, complètement gelé par le froid, les oiseaux je me souviens de ses oiseaux qui se gelé en plein ciel pour tomber tel de gros flocons dans les coiffures des dames. J’avais un sourire alors que je fermer un instant les yeux me visualisant. Voyant des gens danser, et puis ma petite danseuse ce petit fantasme sur talons aiguille qui me narguait de son petit nez trop fin pour respirer. Le son de ses talons rythme le cœur de mon horloge sans pour autant perdre le fil de la musique… J’ouvris soudain les yeux alors que nous parlions d’une tout autre chose « J'ai un côté obscur moi aussi ... » Je me suis retourné le regardant, je me voyais bien sur les lacs des Highlands… J’avais envie de partir y retourner, juste pour retrouver les fantômes du passés… Surtout ses fantômes qui orne les inventions de mon père, un léger sourire sur mes lèvres, qui me fait comprendre certaine chose, nous nous ressemblions Julian et moi, bien plus qu’on ne le pourrait croire… Notre âme est liée par quelque chose, je ne saurais dire quoi… Mais je le sens, cette chose semble magique, mais tout aussi terrifiante qu’elle semble palpitante, je me sens lié à lui… C’était une sensation bizarre je retournai m’asseoir comme si de rien été en lui disant : « C’est ainsi le pourquoi du comment du faite qu’on est si proche mon cher Julian » lui disais-je d’une voix calme, voir basse j’avais pris l’habitude que Julian venait d’acquérir. Puis je me mets accroupi face à lui, comme si mon âme voulait s’occuper de celle de Julian qui semblait être en perdition dans les méandres de ses souvenirs.

« Je détruis tout ce que je touche. » Voilà par quoi tous ses beaux discours ce sont finit, mon regard se plongea dans le siens. Ses yeux me fit comprendre des choses incompréhensible, je ressentais différentes chose qui me rappela des situations et ce fut toute les mêmes… Grand dieu, Ewan que fait ton cœur à ce moment, il part en dérive sur une île que tu ne connais pas, te prend pas pour Cousteau cela te fera sombrer dans les lacs sombre, Ne t’aventure pas la dedans tu risques de perdre tous ce qu’il y a de bien dans cette amitié… J’avais envie de toucher, de le prendre dans mes bras, de le rassurer… Je tentai de lui dire : « C’est faux… » Je pense que si il détruisait tout ce qu’il touchais ça ferait un moment qu’on m’aurait changé l’horloge : « Je n'ai pas de cœur Ewan. Je n'ai pas eu la magie mécanique pour me sauver de mes démons. » Il se redressa, je vis sa main se poser sur mon torse, cette sensation, sa peau contre la mienne me procura un plaisir sans égal, j’en eu la chair de poule rien qu’à son contact, le faite qu’il glisse son pouce le long de ma cicatrice qui former l’horloge de mon enfance, ce tissu cicatriciel qui fut plus réceptif au toucher, me fit frémir, j’en souriais par moment, sentant tout… Comme si le simple fait qu’il touche cette partie de moi, l’avais fait rentrer dans mon horloge, il aurait pu tout me faire à cette instant, rire, pleurer ou encore rêver… Je l’observai, j’observai son pouce découvrir cette partie de moi qui reste a jamais cacher au fond des horloges. « Tu es vraiment magique Indiana... » Je ne savais plus quoi dire, ma main se leva doucement se posant sur le torse de Julian au niveau de son cœur, je sentais les battements faible de son cœur, Ô toi génie mécanique que j’admirais tant, en voilà un cœur chaud et qui fonctionne, cet homme avait bien un cœur et je savais que son cœur était aussi magique que le miens, je trouverai un moyen de lui montrer… Je lui dis doucement : « C’est faux… Il bat si fort dans ta poitrine… Tu as un cœur… Tu es aussi magique que moi Julian, le problème tu ne crois pas assez en la magie pour y croire à nouveau et arriver à croire en toi.» Je me sentais calme, je descendis ma main doucement retrouvant sa place sur l’accoudoir… Cette situation me perturbait mais je me sentais bien bizarrement.
Nous venions de finir de manger, j’étais repu assied sur le fauteuil, le ventre tendu, je finissais ma bière que je posais sur la table, j’observais Julian qui semblait réactif à la musique, je me suis mis à sourire à le voir partir aussi loin en écoutant les hymnes de notre pays. « Je n'écoute ces musiques que chez toi ... » Cela me faisait sourire, que cela voulait-il dire finalement… Je le vis se lever tel un funambule sur son fil, il se mit à sautiller telle une puce mexicaine. Il retrouva son état d’enfant, j’eu des rires à le voir a presque se casser la gueule à chaque fois, il avait un coté le plus mauvais cascadeur qui me faisait rêver… Je lui demandai alors si le repas lui a convenu, pas de réponse tant pis. Je m’en passerais bien cela dit. Il s’approcha de moi, plaquant ses mains de part en part de mon visage, j’arquais un sourcil sentant aussitôt ses lèvres sur les miennes, un plaisir chaud que je prolongeai glissant à mon tour ma main sur sa joue… Je découvrais une nouvelle parcelle de Julian, ses baisers était magique s’en rendait il compte ? Le baiser s’arrête à mon grand malheur, mes joues avaient pris une couleur rosé, mes lèvres d’un rouge sang. « Ce n'est pas aussi bizarre que ça ... » Je me suis mis à sourire, il avait l’air hébété, je plongeai un instant mon regard dans le sien, je lui Renda son baiser à nouveau, d’une façon moins accidentel et brusque… Une façon plus tendre montant ma main au niveau de ses cheveux… Je pris plaisir à connaitre le gout de ses lèvres, mon ventre se réchauffer et me tiraillait…Comment voulez-vous avoir froid avec ses moments comme ça… Je quittai ses lèvres au bout d’un petit moment en lui disant : « Je te l’avais dit que n’était pas aussi bizarre que l’on penserait » lui disais-je en souriant que signifiais soudain ce baiser ? Mon cœur se mit à crachoter comme s’il y avait un problème dans les rouages, pourtant je me sentais bien… Mais cela était anormal comme si quelque chose ne tournait pas dans le bon sens… Je ne savais plus quoi penser…


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() message posté Ven 10 Oct 2014 - 21:38 par Invité
Camden Town ; with a man I love too much “The love of man to woman is a thing common and of course, and at first partakes more of instinct and passion than of choice; but true friendship between man and man is infinite and immortal.–Plato-” Il y' avait des sons bizarres dans ma tête, mélange de passions et d'appréhensions. Je m'étais toujours demandé ceux à quoi ressemblerait un baiser avec un homme. Avec cet homme là en particulier. Mon attirance physique pour lui était indéniable mais il y' avait tellement plus dans le regard chocolat d'Ewan : une magie loufoque et impénétrable. Une histoire que j'avais retenu durant toute mon enfance, celle de l'homme au coeur de fer. Je souris. Nous étions si différents et pourtant, je me plaisais à croire qu'il y' avait dans ma poitrine une pompe artificielle, une pierre mal polie qui ne battait que pour fermenter mes pensées les plus obscures. Je me mordis doucement la lèvre inférieure.

J'écoutais la musique de ma nation avec entrain. Jamais encore auparavant les sifflements des cornemuses ne m'avaient autant touchés. Mon jeune ami retourna à sa place, l'air de rien, après m'avoir insufflé un dernier espoir. Son corps qui se muait suavement était une invitation à la perversion. Son souffle chaud qui s’évanouissant dans la fumée était une mauvaise incitation. Nous étions proches et je voulais l'être encore plus.

« Le pourquoi du comment ... » Répétai-je sans quitter ma transe. Je fis une petite valse en reportant tout mon poids sur une seule jambe avant d'éclater de rire. « Il n'y a pas de pourquoi, ni de comment ... Il y' a juste nous. » Je souris en le regardant d'un air aguicheur. Je savais que je pouvais le charmer par la seule force de ma volonté - parce qu'il réussissait à faire tomber toutes mes barrières lui aussi. Je retins mon souffle lorsqu'il posa sa main sur mon torse. Il y' avait le contact du tissu pour amortir ses caresses fugaces, pourtant mon coeur s'exaltait à la simple pensée qu'il soit là. Tout contre moi. Je soupirai.

« Ce n'est pas mon coeur qui bat. » Je me penchai à son niveau avec lenteur. « Ce sont mes pensées les plus malsaines. » Je marquai un léger silence avant de lui susurrer à l'oreille. « Je suis mauvais pour ton coeur par contre. » Je me redressai afin de rencontrer son visage.

Mes lèvres qui touchaient les siennes criaient sacrilège ! J'étais vorace quand j'étais passionné, Ewan me le prouva en m'empoignant avec plus de délicatesse. Je marquai un arrêt, dans les vapes. Je ne le pensais pas aussi ... Affectueux. J'eus un sourire léger.

« Tu n'as pas très souvent raison, j'étais obligé de vérifier par moi même. » M'amusai-je l'air de rien. Je ne voulais pas que cet écart perturbe notre amitié fusionnelle. J'y tenais mine de rien.

Je me détachai lentement de sa prise afin de retrouver le contact doux de son canapé. Je lui lançai un regard en biais avant d'éclater de rire _ Je pense que l'alcool commençait réellement à me monter à la tête. Je scrutais la bouteille de Rhum au loin, ce n'était pas une bonne idée de plonger dans les méandres de mon âme, mais j'avais besoin d'un support pour toutes mes angoisses cachées. Je pris une gorgée d'alcool.

« Maintenant tu comprendras mieux pourquoi les filles me résistent si peu. »

Je souris d'un air carnassier.
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() message posté Sam 11 Oct 2014 - 2:02 par Invité
Got me lookin so crazy right now
   feat. Julian & Ewan
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
Je l’admirais, il semblait si fou…. On aurait dit une flamme, je savais bien qu’il avait une tête de flamme à s’enflammer comme une vulgaire allumette et à s’embrasser tel un feu de saint jean. Il m’intriguait, je n’étais qu’une sale bête curieuse impression par ses sauts d’unijambiste… Il pouvait être monstrueux quand il le voulait, ça me plaisait. Je trouvais dans sa danse d’handicapé de l’amour un coté poétique et gracieux… Même si je ne vois pas où est là grâce après autant de grammes d’alcool dans le sang… D’ailleurs mes yeux me jouèrent un tour, je voyais les lumières projeter par la chaine hifi dansait autour de lui comme de mignonnet feu follet… « Le pourquoi du comment ... » Répéta t’il comme piégé dans sa transe, je l’observais avec autant de délectation, je ne savais pas ce qui m’arrivais de regarder ainsi mon ami, j’observai son corps, ses jambes dénudés, cette betterave qui lui fait un genou aussi violet que les couilles d’un curé. Le faite qu’il ne porta que son boxer, ne me laissa pas totalement indiffèrent je dois l’avouer, je le voyais sous un autre angle et cela me perturba, malgré que ce fut dissimuler sous l’alcool… J’appréciais énormément cette vision l’accompagnant dans son fou rire : « Il n'y a pas de pourquoi, ni de comment ... Il y' a juste nous. » Il me regarda, il avait un visage que je voyais rarement quand nous étions seuls… Ce regard, Il l’utilise quand on va au pub, mais avec la gente féminine… Je comprenais qu’il essaya quelque chose mais je vous dis l’alcool me fait perdre toute notion de jugement, j’attrape ma bière pour en boire une gorgée. Histoire d’éviter de pensé sa risquerait de me fait un dérapage mécanique. Bizarrement, je trouvais ce ‘Nous’ magnifique… Comme si effectivement il n’y avait que nous deux… Je me perdais dans un sentiment mélancolique… Repensant à elle, elle qui n’avais jamais pu avoir d’enfant, elle qui avais du mal à aimer un homme au point de se noyer dans son alcool de larmes. « Et c’est ce qui compte n’est-ce pas ? » disais-je alors prolongeant le fou rire encore un peu. Finissant ce qui me rester de Tears Alcohol avant d’en rouvrir une autre… Il fallait étancher ma soif et bizarrement je ne savais pas quand elle allait être repue.
Je m’étais rapproché de lui, je ne perdais pas le nord. J’essayais de garder un minimum la tête froide. Il n’y avait plus de limites, ma main était posé sur son torse malgré la couche de vêtement, je lui avouai qu’il avait un cœur… Qu’il était aussi, magique que moi… J’en étais persuadé « Ce n'est pas mon cœur qui bat. » J’étais curieux de savoir la suite, le voir se pencher me fit braquer, mon cœur se bloqua l’espace d’un instant ce qui me fit sursauter : « Ce sont mes pensées les plus malsaines. » J’arquais un sourcil, ses pensées malsaines allé drôlement vite pour être malsaines, qu’essayait-il de faire à me dire ce genre de chose, voilà qu’il se prendre pour un Bad boy, il s’approcha plus de moi pour me susurrer. « Je suis mauvais pour ton cœur par contre. » Il se redressa, je me retrouvais face à lui, mauvais pour mon cœur ? Connaissait-il réellement les choses qui pouvaient être mauvais pour mon cœur… Les deux choses qui peuvent me faire exploser, me cogner partout par terre… De faire du popcorn dans mon cœur sans avoir besoin d’une poêle… Je n’en croyais pas un mot… Je ne savais pas quoi dire, j’étais perdu entre ses yeux et l’alcool qui me chamboula d’avantage, mais j’ai eu ce déclic… Je savais que c’était le moment, j’ai senti ses mains me frôler le visage, il s’approcha de moi… Je sentais la chaleur émanait de lui et sans que je m’en rende compte, j’ai gouté à son alcool, j’y ai pris goût… Julian fut sauvage, passionner je glissai ma main sur sa nuque pour répondre à son baiser, je dois dire que j’y prenais goût… Malgré que je ne sois pas fan de sa passion sauvageresque pour un premier baiser, mais on s’en passera non ? Le baiser prit fin, je replonge mon regard dans le sien, complétement chamboulé. J’avais chaud encore plus chaud que tout à l’heure, il ne pouvait pas me laisser sur ma faim ainsi. Je glissai ma main sur son vêtement l’attirant vers moi, pour l’embrasser à nouveau. J’y allais avec tendresse, glissant une main dans ses cheveux alors que j’y prenais plus gout. Doué d’une éternelle affection d’oiseau au grand cœur… J’avais eu cette sensation d’entendre un tictac dans ma poitrine, mon cœur allait se transformer en bombe d’amour qui m’exploserait dans la gueule si cela continue. Il marqua un arrêt je fus sauvé, il m’avoua alors que j’étais encore dans le brouillard : « Tu n'as pas très souvent raison, j'étais obligé de vérifier par moi-même. » J’eu un sourire, en ajoutant : « Eh ? Verdict ? » Lui disais-je d’un sourire alors que je me redressai à mon tour. Je pensais bien qu’à partir de maintenant ce ne serait plus pareil… Ou bien peut-être, mais vas falloir faire un travail la dessus, cette amitié était importante… Mais je suis désolé, mais ça aussi c’était important ! Il reprend place dans le canapé alors que je m’écroulai sur le fauteuil me laissant couler tel un rat mort cherchant ma bière pour enlever ce mélange de Rhum et de bière. « Maintenant tu comprendras mieux pourquoi les filles me résistent si peu. » Je me suis mis à rire, je ne pouvais pas m’empêcher de sortir : « Nan je comprends toujours pas » Lui disais-je d’un air taquin, buvant une nouvelle gorgée avant de la reposer sur la table en lui disant : « Tu es trop bestial pour un premier baiser quand même… » Lui disais-je en lui tirant la langue, mais tout de même ce baiser était perfectum, j’en avais encore l’empreinte de ses lèvres sur les miennes malgré la boisson.


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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 16:13 par Invité
Camden Town ; with a man I love too much “The love of man to woman is a thing common and of course, and at first partakes more of instinct and passion than of choice; but true friendship between man and man is infinite and immortal.–Plato-” Nous avions un lien bizarre, mélange de fratrie et d'obsession charnelle. Je traversais le désert afin de rencontrer le visage de l'ami, accessoirement de l'amant. Je voulais le toucher de manière inapproprié et explorer toutes les folies de mon esprit. J'étais curieux à en mourir - et il se dressait sur ma route plein de charmes et d'incitations. Je voulais partir à l'aventure et embraser les feux de l'interdit. Un sourire sombre se traça sur mon visage - Il était clair que j'était complètement fou en ce moment. L'ivresse ponctuait les délires de mon esprit. Je fis la moue en l'observant trembler. J'adorais cette emprise invisible que je semblais avoir sur lui. Je tendis la main afin de frôler son bras, toujours aguicheur.

Rien ne comptait plus que nous. C'était étrange de réduire le monde à deux simples existences. Les courants d'eau ruisselaient contre mes oreilles - fermentés par les sifflements hauts des instruments de mes celtes. Je n'avais pas peur de l'homme qui se tenait en face de moi - ni de mes sentiments. Je n'avais pas honte de succomber et de toucher le fond. Mais le souvenir d'Eugenia me bloquait. Je ne pouvais pas aller de l'avant tant qu'elle était là, en moi.

Je bombai le torse tandis qu'il frôlait mes faiblesses de trop près. J'avais un million de cicatrices sur ma peau, et les vestiges de mon enfance déformaient le profil de mes côtes. Pourtant je ne reculai pas. Je déglutis en laissant ses mains s'encrer en moi, comme un dernier espoir. Je voulais m'élever, et me tenir avec arrogance au milieu des ruines de mon passé. Je voulais renaître de mes cendres et tout recommencer. Le rire d'Ewan m'extirpa de mes songes, je lui souris presque machinalement.

Il m'embrassa à nouveau. Mais cette fois notre étreinte était plus douce. J'arquai un sourcil en me reculant - Je voulais le prévenir de l'ignominie de mes actes. Je voulais qu'il me voit tel que j'étais réellement : Un monstre d’égoïsme. Mais il s'obstinait à voir le bien, même dans les méandres de mon âme. Je soupirai.

« Il n'y a pas de verdict. » Soufflai-je avec politesse. « Embrasser ce n'a pas tellement de sens - c'est juste ... Embrasser.  » Hasardai-je, le regard dans le vague.

Je retombais sur le canapé. Mon cerveau était en ébullition, perdu dans ses propres enchaînements et dans les débâcles incessantes de mon subconscient. L'ambition, l'indolence et l'amitié étaient des choses précieuses. Je ne voulais pas perdre ma connexion avec le coeur mécanique, et celà aussi malsaine et ambiguë soit-elle. Je lui adressai un sourire lorsqu'il se lança dans ses taquineries habituelles.

« Tu comprendras un jour. » Lança-je en me cachant derrières mes airs d'arrogance. « Je savais qu'il n'y aurait pas de second baiser - J'ai donc mis toute ma fougue dans ta seule chance. » Je me redressai afin de prendre une bière et une cigarette.

Je lui lançai un regard en biais.

« Je peux dormir ici ce soir ? »
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