"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici En retard? Moi? Jamais! 2979874845 En retard? Moi? Jamais! 1973890357
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En retard? Moi? Jamais!

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Anonymous
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() message posté Lun 6 Oct 2014 - 23:12 par Invité
Ben avait dû se lever tôt pour aller faire quelques livraisons expresses. Il détestait se lever avant 10h, du coup quand le réveil sonna à 5h, il n’était pas vraiment frais. Quel est l’imbécile qui peut avoir besoin d’un paquet à 6h30 du matin ? Sérieusement ? Il y avait des gens qui vivaient à cette heure si matinal ? Non décidément, il ne comprendrait jamais. Bien que flemmard dans l’âme, Benjamin était un garçon sérieux, il savait qu’il avait besoin de ce travail pour s’en sortir. Avant ses grands-parents l’aidaient lui et sa mère financièrement, maintenant qu’ils n’étaient plus là, la santé de sa mère reposait uniquement ses épaules. Il se leva donc pour aller au travail, sérieux certes mais il n’avait pas dit qu’il ferait le travail sans râler. C’est donc en jurant dans sa barbe qu’il traversa la ville sur son fidèle vélo pour remettre le colis et tout ça pour quoi ? Pour rien, absolument rien. Le gars était un radin même pas capable de laisser une livre en guise de pourboire. Décidément, les londoniens n’étaient pas tous parfait. Il continua de travailler pendant quelques, faisant des allers-retours entre le dépôt et l’adresse de livraison. Au moins il combinait travail et sport, même si il travaillait ses muscles régulièrement en dehors de son emploi.

Il était près de 15h quand sa journée se termina. Il rentra chez lui complètement mort et s’affala sur son canapé. Son appartement était plutôt petit. Une petite cuisine à l’américaine dans le salon. Une chambre et une salle de bain avec toilette à l’intérieur. Un endroit petit mais qui rentrait dans ses frais. N’ayant pas fait d’étude, peu de travail s’offrait à lui alors il prenait ce qu’il y avait et réussissait à s’en sortir comme ça. En même temps un job de bureau ou avec des responsabilités ne lui auraient pas plus. Il y avait suffisamment de responsabilité dans sa vie comme ça, pas besoin dans rajouter. Il resta donc affalé dans canapé un moment avant d’aller prendre une douche. Pendant qu’il était dedans, il entendit son téléphone vibrer. Pris de curiosité, il jeta un coup d’œil. C’était un sms d’Annabelle qui lui disait être déjà au café mais de prendre son temps vu qu’elle était en avance. Il avait complètement oublié leur rendez-vous. Honte sur lui. Ben regarda l’heure, il allait être sûrement en retard. Il passa en mode ninja et se prépara le plus rapidement qu’il put. En allant près de la porte il vit Austin, son labrador, le regarder d’un air triste. Notre jeune homme soupira et prit la laisse de son chien. Pauvre bête, il n’allait pas rester ici toute la journée. Cette décision l’empêcha de prendre les transports en commun ou son vélo, il dû se résoudre à y aller à pieds. Heureusement ce n’était pas trop loin non plus, même si bon… Il allait être en retard ! Il s’alluma une cigarette et se mit en route.

Il arriva au café avec 10 minutes de retard, mais il avait prévenu la jeune femme de son retard en lui expliquant qu’il avait dû prendre son chien. Il l’avait reçu comme cadeau de sa mère après ses résultats miraculeux pour lors de ses examens finaux. Ben aperçu la jeune femme en terrasse, un livre à la main. Il s’approcha d’elle. « Coucou toi ! Désolé du retard, c’est de sa faute » dit-il en montrant du doigt Austin qui s’allongea aussitôt près de la table comme s’il s’en voulait. Pour ne pas le faire culpabiliser, il lui caressa la tête. La jeune femme connaissait l’importance de ce chien pour le jeune homme. Le fait que ce soit sa mère, qui dans un moment de lucidité lui avait offert, voulait dire beaucoup. D’ailleurs Benjamin lui avait tout raconté au sujet de sa famille, c’était l’une des rares personnes sur terre à qui il osait parler à cœur ouvert de ce qu’il ressentait. En attendant, il était heureux de la voir. Depuis le lycée, il se voyait régulièrement et avait toujours tout un tas de truc à se dire, même pour dire n’importe quoi. Surtout pour dire n’importe quoi en fait. Il finit par s’asseoir en face d’elle. « Alors comment tu vas ? » Les gens passèrent avec leur boisson, ce qui rappela le but de l’endroit, boire un café délicieux mais hors de prix. « On va commander ? » Elle fit oui de la tête, et tout les deux partirent prendre leur boisson. Non sans que Ben demanda à son chien de garder la place. Il était temps qu’il se trouve quelqu’un, le voilà qui parlait à son chien ! Par chance, la file avança très vite et en moins de deux, ils étaient à nouveau à table. « Aujourd’hui j’ai fais une livraison pour 6h30 du matin et le mec ne m’a même pas donné un pourboire, tu ne trouves pas ça scandaleux ? Où va le monde ! » dit-il en plaisantant. « Sinon… Comment va-ton cher époux ? » dit-il aussi en ricanant. Il savait très bien que cette histoire de mariage était complètement bidon, et n’arrivait toujours pas croire qu’elle est accepté de se marier comme ça. En plus Benjamin trouvait que 24 ans c’était trop jeune pour se marier.

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Anonymous
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() message posté Mar 7 Oct 2014 - 21:04 par Invité


sorry i'm late

I bleed it out
digging deeper
Just to throw it away

Citation :
Je suis au Starbucks chouchou (oui en avance je sais Arrow )sur la terrasse, tu me trouvera facilement ! I love you

Annabelle, assise à la terrasse du café était en fait arrivée depuis bien cinq bonnes minutes déjà. Mais elle savait parfaitement qu'elle était en avance, et elle ne voulait pas presser son ami. Elle était de toutes façons presque certaine qu'il arriverait en retard. Elle tenait juste à lui préciser qu'elle était arrivée, simplement pour s'assurer qu'il n'avait pas oublié/ Et ceci était une possibilité fort probable, quoiqu'on pense !

C’était officiel, Annabelle avait terminé ses études. Elle avait eu les derniers résultats de ses partiels, ainsi que de sa soutenance, et tout était bon. Elle avait était tellement soulagée que les larmes avaient coulés le long de ses joues sans même qu'elle ne s'en rende compte. Elle rigolait en même temps, sautant dans les bras de Matteo qui avait absolument voulu être là pour l'occasion. Il avait l'air d'être fier d'elle, et c'était ce qui rendait la sage-femme maintenant officielle toujours plus heureuse. Il la félicita donc un tas de fois avant de la laisser donner les coups de fils pour sa famille et quelque textos à des amis. Elle n'en revenait pas, mais de le dire autour d'elle, cela rendait la chose plus réelle. Dès le mois qui allait suivre, elle pourrait prendre officiellement sa place de sage-femme dans l'hôpital où elle avait effectué une grande majorité de ses stages. Ils avaient une place pour les trois étudiantes qui avaient travaillé avec eux, la jeune femme ne se sentirait donc pas dépaysée et en plus en bonne compagnie ! Les parents de la belle ne manquèrent pas de la féliciter et de lui préciser à quel point ils étaient fiers de l'avoir comme fille. Les études été passées après le mariage et la vie de famille qu'ils voulaient pour elle, mais tout de même, ils savaient que c'était important pour vivre et ne voulaient pas qu'elle devienne femme au foyer.

Après avoir passé une bonne petite heure à discuter avec un peu tout le monde par message et par téléphone, elle se posa trois minutes. Elle n'était pas du genre à aller faire la fête jusqu'au bout de la nuit en se soûlant à ne plus se souvenir de rien pour fêter ses résultats. De toutes façons il était encore tôt le matin, elle avait toute la journée devant elle. Elle envoya donc un texto à Benjamin, son meilleur ami depuis le lycée, lui proposant de boire un café dans l'après-midi. Elle ne l'avait pas tenu au courant de ses résultats encore, et elle l'avait fait exprès d'ailleurs. Il était trop important pour elle, elle voulait l'avoir en face d'elle, profiter de son sourire, de ses blagues et de l'amour qu'il lui offrait chaque fois qu'il la regardait. On aurait pu croire que ceci était exagéré, mais Annabelle se sentait réellement bien avec lui. Elle se sentait bien aussi avec Matteo, mais les deux situations étaient bien différentes dans sa tête. Les relations qu'elle avait avec chacun des deux garçons étaient bien différentes et elle n'était pas dans le même état d'esprit avec les deux. Bref, le jeune homme accepta avec plaisir. Elle espérait simplement qu'il n'avait pas été tenu au courant en cours de route.

Voilà donc la Belle, attendant son ami sur la terrasse. Il se pointa finalement avec 10 minutes de retard. Elle blagua vaguement là-dessus. Il lui expliqua que c'était entièrement la faute d'Austin, son chien. La jeune femme rigola, caressant le chien qu'elle adorait. Celui-ci se coucha directement sous la table, se faisant tout petit comme d'habitude. « Mon pauvre Austin, ton papa t'en fais voir de toutes les couleurs n'est-ce pas ? ». Benjamin lui demanda alors comment elle allait. Un large sourire s'installa alors sur le visage de la jeune diplômée. « ça va bien. Trèèèès bien même. » Mais elle ne put s'expliquer plus qu'ils allèrent commander. Elle prit un cappuccino tout ce qu'il y a de plus simple. Elle n'était pas du genre à se casser la tête pour choisir sa boisson. Elle était par contre particulièrement fan du prénom écrit sur son gobelet. Elle les gardait d'ailleurs presque tous !

Ils rejoignirent finalement le chien à la table de la terrasse, boissons en main. Benjamin commença alors à se plaindre de son boulot. La jeune femme, rigola avec lui. « C'est vrai que le monde est vraiment mal fait, et tu es brimé, j'avais oublié ! » Malgré la plaisanterie, elle savait que le travail de son ami pouvait être épuisant, et elle était fière de lui pour le garder sans péter un câble, ou même tout simplement oublier des clients... « Moi je suis plutôt étonnée de savoir que tu étais debout à 6 heure du matin ! » Elle lui donna un mini coup de poings sur l'épaule.

Le jeune homme demanda finalement des nouvelles de Matteo. Annabelle ne s'y attendait pas vraiment. Disons qu'elle savait qu'ils ne se détestaient pas, mais il ne lui semblait pas qu'ils étaient les meilleurs amis du monde non plus. Elle sourit discrètement. « Oh ben écoute il va plutôt bien ! On a eu un peu du mal à gérer les choses depuis quelques semaines mais ça commence à se remettre gentiment en place. Tu sais bien comment on fonctionne, on a ces baisses de morales de temps en temps, et puis ça va beaucoup mieux ensuite !  » Annabelle n'était même pas convaincue par ses propres paroles. Parce que ces baisses de morales se faisaient ressentir de plus en plus régulières. Elles étaient devenues comme un rendez-vous auquel elle n'avait pas le choix que de faire face. Et à chaque fois cela faisait un peu plus mal. Annabelle se sentait terriblement mal pendant plusieurs jours voire semaines et elle avait peur de ne plus jamais se sentir bien. Mais bien sûr, elle n'allait pas parler de ça à Ben. Elle se mit alors à vite sourire de toutes ses dents. « Toi aussi tu pourra être fier de moi ! ça y est, je suis officiellement diplômée ! J'ai plus qu'à signer pour me faire enregistrer dans l'ordre des sage-femmes et puis je pourrais commencer à travailler ! » Le changement de sujet paressait étrange mais Annabelle espérait que Ben n'en dise rien.

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