"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Garden Party ft. Nathanael, Adriel, Spencer, Tyler & Lyla - Page 2 2979874845 Garden Party ft. Nathanael, Adriel, Spencer, Tyler & Lyla - Page 2 1973890357
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Garden Party ft. Nathanael, Adriel, Spencer, Tyler & Lyla

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() message posté Mar 22 Juil 2014 - 15:58 par Invité
Tout ça ne sent pas bon du tout, voir débarquer Grincheux ne me fait pas plaisir du tout, je n'ai remarqué qu'après qu'il était blessé et Nate qui à l'air d'avoir envie de le couver me désespère un peu, au moins Spencer semble de mon avis et de ne pas apprécié Tyler qui vient de se présenter à lui et il avait étrangement changée de ton, ce qui ne me plaisait pas,parce que j'avais bien l'impression que c'était de ma faute et qu'il ne m'aimait pas ce qu'il sembla me confirmer. J'ai levé les yeux ciel trop abasourdie et énervée par grincheux pour dire quoi que se soit d'autre, mais Spencer n'avait visiblement pas l'intention de se laisser impressionné et j'étais ravi de la constater. J'ai serré ma main dans la sienne lorsque Nate s'est mis à raconter ce qui s'était passé entre nous. Il se lançait des fleurs en plus, qu'est-ce qu'il m'agaçait.

« Ça va tes chevilles n'enflent pas trop non plus, c'est indécent à ce point-là et voilà maintenant Spence tu connais grincheux, je ne t'avais pas menti.»

J'ignorais que Spencer fumait et ainsi que Nate, mais ça ne me dérangeait pas plus que ça, non ce qui me dérangeait c'était la présence de cet imbécile de Tyler qui croyait qu'on parlait de lui tout le temps, je me suis pincée les lèvres et je n'ai rien dit déclinant l'offre d'une cigarette d'un signe de tête avec un petit sourire, entre temps une autre demoiselle était arrivée et j'espérais que son arrivée calmerait nos nerfs, mais visiblement elle n'était pas vraiment de cet avis et semblait contre le fait de fumée sous ce kiosque misérable. Je me demandais d'ailleurs combien de temps il tiendrait. La demoiselle était blessée aussi et j'avoue que tout ça commençait à me faire peur.

« Comment-t-appelles-tu?» demandais-e gentiment.

Oui j'essaie de faire diversion de ne pas rendre les choses plus compliquées qu'elles ne le sont déjà, sinon il n'y a pas que dans le ciel que ça va exploser, mais aussi au beau milieu de là ou nous sommes et ça risque de faire mal. Je suis d'accords qu'on est pas tout seul, mais pour le coup elle aurait pu être plus aimable tout de même au lieu de les attaquer comme ça, alors qu'ils ne faisaient rien de réellement mal.
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() message posté Mar 22 Juil 2014 - 16:33 par Invité
La pluie était si dense qu'au final, l'abri faisait seulement office de déco. J'avais beau me serrer vers l'arrière, je me prenais la pluie de profil et j'avais fini par abandonner l'idée d'être au sec. La météo et le fait d'être oppressé par les autres jouaient beaucoup sur mes nerfs, d'autant plus que ces derniers temps, j'étais systématiquement nerveux. Comme si une force divine persistait à mettre tout en oeuvre pour venir me casser les pieds. Le seul rayon de soleil que j'avais, c'était Adriel que je voyais presque tous les jours dans le métro. Lui parler était mon moment de détente et je ne pensais plus à rien qu'à cela. Mais là, elle avait beau être présente avec moi, le cauchemar était plus pesant. J'étais trempé, entouré de gens - et pourtant je n'étais pas forcément phobique de la foule - et les autres parlaient de choses dont je n'étais pas au courant. S'ajoute à cela quelqu'un pour venir dire que fumer, c'était pas bien pour telles ou telles raisons et autant le dire, c'en était trop.
Adriel avait fini par refuser d'un petit signe de tête ma proposition. Tant mieux, le fait qu'elle soit sérieuse me plaisait. Si elle m'avait dit oui, je le lui aurais tendue avant de la lui retirer à la dernière seconde.

« Je m'en fous que vous fumiez des cigarettes ou de la drogue. Je sais très bien qu'aucun incendie ne peut se déclencher à cause de la pluie mais il y a des enfants ici. Et des gens qui ont sûrement des problèmes pour respirer » poursuivit la jeune femme inconnue alors que je l'avais envoyé promener dans les champs de blés lors de sa tentative de dissuasion pour ne pas nous faire fumer. Cela ne m'empêcha pas pour autant d'allumer ma clope en mettant la main devant pour protéger le briquer de la pluie et faire apparaitre le feu alors qu'elle continuait son petit discours.

« Alors oui, je suis sérieuse »

Il me fallut quelques secondes avant d'inspirer la fumée et de la lui éjecter sur le visage. Je n'aimais pas les gens qui se prenaient pour des héros, surtout pour quelque chose d'aussi ridicule et futile. Ce n'était qu'une clope et nous étions loin d'être les seuls à fumer dans cette immense assemblée.

"Nianianianiania! Si ce n'est que ça, tu devrais te plaindre à la terre entière et monter des plans pour que tout le monde cesse de fumer. Si c'est ça ton argument, il est bidon. Quand on expire la fumée vers le haut, Wonder Woman, ce n'est pas pour faire un geste classe, c'est pour éviter qu'elle aille dans la tronche de quelqu'un."

Et puis de toute manière, tout comme Nate, si je ne fumais pas, j'allais être pire que de la simple fumée de cigarette. Si on me retirait le seul moyen de me détendre, ça n'allait pas pouvoir marcher.
Adriel essaya de calmer les choses par la suite en lui demandant gentiment son prénom. J'avais détourné la tête vers la pluie, faisant dos à l'inconnue, pour pouvoir continuer tranquillement, sans personne pour me prendre la tête - du moins, je l'espérai -.
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Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
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() message posté Mar 22 Juil 2014 - 19:37 par Nathanael E. Keynes
Garden Party

ft. Adriel E. Keegan && Spencer M. Khan && Tyler J. Lewis && Lyla C. Ioannis-Hanwell && Nathanael E. Keynes
Samedi 19.07.2014 • Hyde Park
Je suis plutôt un gars positif à la base, mais faut bien qu'il y ait des exceptions à cette règle-là aussi. Donc aujourd'hui, c'est vraiment pas ça, et j'aime pas quand je suis comme ça. Ca me ressemble pas. Cela dit, faut admettre que j'ai des circonstances atténuantes, hein, c'est quand même un putain de sale coup que mes vieux ont concocté, et j'en reviens toujours pas. Et quoi, je suis pas assez adulte pour savoir ce que je veux faire de ma vie ? Bah voilà un scoop : pas ça. Pas me marier avec une inconnue, comme ça, pour leur bon plaisir, aussi jolie soit la fille en question. Cela étant, ça ne chasse pas tout mon naturel quand même, et m'inquiéter pour les autres fait manifestement partie de mon processus... Et si ça peut m'éviter de penser à ma merde, en même temps...

Je m'attendais pas vraiment à une telle grimace de Playboy, cela dit, quand j'ai passé la main sur l'éraflure sur sa joue. C'était la douleur ou... ? Aucune idée, et comme il a vite repris un air narquois, je suppose que c'était pas trop important.

« T’es inquiet ?
- Paraît que je suis un garçon gentil et serviable, tu vois... »


J'ai roulé des yeux, parce que je vois bien qu'il se fout de ma tronche. Ca va, j'ai compris que c'était rien et qu'il y avait pas à s'angoisser pour une égratignure, n'en rajoute pas. Ca m'a pas empêcher de froncer les sourcils quand il a continué à se prendre le bec avec Adriel.

« Seulement te concernant.
- Ca, c'était franchement pas obligé... »


Et quoi ? Qu'il aime pas les filles, ça le dispensait de rester poli avec elles ? Ca, définitivement, j'arrivais pas à comprendre. Qu'il fonde sur Spencer comme la misère sur le monde en revanche, ça m'étonnait largement moins. A vrai dire, si on avait pas cette relation fraternelle depuis toujours, je sais pas si j'aurais pas tenté quelque chose, moi aussi. Et je me serais fait rembarrer gentiment parce que je sais pertinemment que ça n'est pas son truc, à lui, mais c'est un détail qui - sans grande surprise non plus - ne semblait pas perturber davantage Tyler.

« Ça, ça peut toujours s’arranger. Si tu savais le nombre de soi-disant hétéros qui sont passés dans mon lit…
- Non mais compte pas là-dessus. Ca ne se passera jamais.
- Ça va tes chevilles n'enflent pas trop non plus ? C'est indécent à ce point-là ! Et voilà, maintenant Spence, tu connais grincheux, je ne t'avais pas menti.
- Y a des gens curieux... Et y en a qui le sont moins... »


Je serais pas surpris qu'il ait eu des emmerdes, aussi, à tenter le diable. Des mecs hétéros qu'un gay tente de convaincre, y en a qui prendrait ça assez mal, et je serais pas surpris que ça en vienne aux mains. J'en ai vu s'énerver pour moins que ça...

« Est ce que quelqu'un va ENFIN me dire ce qu'il se passe ? »

J'ai tenté d'éclairer la lanterne de mon meilleur ami, sans forcément entrer dans les détails parce que bon, ça n'est peut-être pas nécessaire, si ?

« ... tu ne me dis pas tout.
- Nope, mais y a des détails que t'es pas obligé d'avoir... »


Parce que sérieusement, tu veux vraiment que je te raconte mes histoires de cul par le menu ? Moi pas. Et pas vraiment plus en ce qui concerne le fiasco du lendemain matin, en fait. C'est alors que j'ai vu cette fille arriver - une distraction qui arrivait à point nommé. Sauf que manifestement, son humeur à elle aussi était aussi maussade que le temps. Enfin mon assistance n'a pas été mal accueillie, déjà, et son sourire timide en a fait poindre un sur mes lèvres.

« Ca va aller oui. Ce n'est rien. Il faut juste que j'appuie un peu dessus, histoire que ça arrête de saigner. Et que je me mette au sec aussi... »

C'est bien ce que je comptais faire, justement, l'emmener au sec, mais je suis surpris qu'elle aille jusqu'à déchirer sa robe pour éponger les filets de sang laissés par ses propres éraflures. Ah ouais, quand même...

« Vous ne devez pas être très matérialiste vous... Ni d'ici d'ailleurs... »

Concernant le matériel... C'était ça ou alors elle déteste vraiment cette robe... Et pour le reste, ça n'a rien à voir avec la moindre xénophobie, pas le moins du monde, bien loin de là, mais son accent américain au milieu des nous quatre, c'était particulièrement parlant. J'ai pas vraiment d'a priori sur ceux d'outre-atlantique. Je veux dire, des clients américains, j'en vois passer pas mal, mieux même, contents, ils ont tendance à laisser des pourboires plus qu'imposants, donc forcément, ils partent plutôt avec des bons points, mais là, elle contrebalance direct cette vision de sa nation, et me fait clairement penser à ceux que j'ai tendance à appeler les « maîtres du monde », ceux qui se croient meilleurs que les autres, détenteur du savoir absolu et des règles à suivre pour tout le monde. En tous les cas, c'est une fois sous l'abri qu'elle a eu cette remarque peu amène, qui m'a à nouveau fit froncer les sourcils, alors que je demandais une cigarette à Spencer. Je m'attendais d'ailleurs pas à ce que ma demande soit ainsi comprise. Tiger. Tyler. Ca serait presque risible, si j'étais d'humeur. Mais non Playboy, c'est pas à toi que je m'adressais. Même si c'est... amusant de te voir aussi... serviable. Et ça, je peux pas m'empêcher de le relever.

« Tiens…
- Depuis quand t'es un garçon serviable, toi aussi ?
- Euh... C'est à moi qu'il me demandait.
- On partage ? »


Et là, je me retrouve avec deux clopes tendues et... la voix de la brunette inconnue a retenti à nouveau et je suis resté comme deux ronds de flan à la dévisager.

« Je vais passer pour une rabat-joie mais fumer dans un endroit où la fumée ne peut pas s'échapper...
- Tu plaisantes j'espère ? Fais-toi plaisir... »


La seconde de surprise passée, j'ai arqué un sourcil, sans me démonter davantage pour autant comme Spencer me permettait de reporter mon attention sur lui, et j'ai attrapé les deux cigarettes gentiment proposées. La question est que choisir, la réponse est pourquoi choisir, quoi...

« Merci... Je peux pas refuser l'offrande, Playboy, ça risque pas d'arriver à nouveau de sitôt... mais je peux décemment pas refuser une Lucky Strike non plus...
- ... je... ne t'en propose pas ? »


Un sourire à l'attention de mon ami de toujours et de la private joke que non, je ne prends pas la peine d'expliquer - chacun sa part de mystère, paraît qu'il faut l'entretenir - et j'ai attendu la réponse de ma voisine à cette question intéressante, mais qui reporte aussi mon attention sur elle... et c'est de plus en plus difficile de pas loucher sur ses formes et l'effet t-shirt mouillé de sa robe blanche. J'aurais dû prendre une veste je la lui aurais filé... Bref, je suis pas super surpris qu'elle décline, même si les délits de faciès, ça veut clairement rien dire, et j'allais taxer du feu à celui des deux qui ferait office de bonne âme pour ça, avant de me tourner vers l'inconnue quand elle a renchérit à la réaction agacée de mon pote. Sujet sensible, tu sais pas où tu mets les pieds chérie...

« Je m'en fous que vous fumiez des cigarettes ou de la drogue. Je sais très bien qu'aucun incendie ne peut se déclencher à cause de la pluie mais il y a des enfants ici. Et des gens qui ont sûrement des problèmes pour respirer. Alors oui, je suis sérieuse. »

A la base, j'avais dans l'optique de prendre soin, une fois que ma cigarette aurait été allumée de rejeter la fumée vers l'extérieur, loin d'elle. Mais sa réaction me donne plutôt envie de faire tout le contraire, justement. Ce que Spencer, d'ailleurs, ne se gêne pas pour faire, m'arrachant un sourire narquois. Toi et moi, on est pas proches pour rien faut croire... C'est quand même dommage, elle était jolie, la miss, mais là, d'un coup, j'ai pas du tout envie de tenter quoi que ce soit avec miss moralisatrice - que je sais même pas pourquoi elle parle de drogue d'ailleurs... Je comprends même pas pourquoi elle nous agresse direct comme ça. Elle nous aurait simplement dit « excusez-moi, mais la fumée me dérange et comme on va être un peu serré les uns contre les autres, ça m'arrangerait si vous pouviez attendre plus tard et que ça se calme un peu pour vous éloigner » ou enfin un truc du genre, avec un minimum de forme quoi, j'aurais rangé mes clopes, mais là, j'en ai aucune envie. Et je suis, donc pas le seul, à l'évidence.

« Nianianianiania! Si ce n'est que ça, tu devrais te plaindre à la terre entière et monter des plans pour que tout le monde cesse de fumer. Si c'est ça ton argument, il est bidon. Quand on expire la fumée vers le haut, Wonder Woman, ce n'est pas pour faire un geste classe, c'est pour éviter qu'elle aille dans la tronche de quelqu'un. »

Elle était sérieuse, à mon sens, c'était ça le pire. Je t'assure miss, si la fumée ne pouvait pas s'échapper, moi non plus, et je serais beaucoup moins serein que maintenant, où je te laisse tout de même le plus de place possible sans problème, vu que je préfère clairement être à moitié sous la pluie que coincé au milieu de vous quatre. Aussi agréable le contact de certains soit-il. J'ai vraiment pas pu m'empêcher d'en rajouter une couche, parce que... parce que solidarité avec mon pote sans doute.

« Si je peux me permettre, on est tous les cinq sous cet abri de fortune et on prend quand même l'eau parce qu'il n'y a pas vraiment de place pour nous tous. Je sais pas si vous avez des notions de physique, mais dans un milieu aussi ouvert - l'atmosphère, c'est vachement grand - la fumée de trois cigarettes, elle risque pas de rester très concentrée en arrivant à la senior assise là-bas. Si elle tousse, ça n'a très certainement rien à voir avec ça. Sans doute davantage avec la pluie qui lui tombe dru sur le coin de la tête depuis un petit moment maintenant, voire une pathologie dont vous et moi ignorons tout. De même pour les enfants à l'autre bout du parc. Je sais bien qu'on parle de l'effet papillon, tout ça, mais faudrait peut-être pas tout mélanger. Quant à l'impossibilité de déclencher un incendie sous la pluie... Je serais pas aussi catégorique. Vous savez que certains produits - comme les huiles ou les hydrocarbures, par exemple - sont hydrophobes ? La flamme de leur briquet ou la braise de nos clopes aura peut-être du mal à atteindre ce genre de surface en pleine tempête, mais suffirait quand même d'une étincelle et d'un peu de pas de bol pour que ça prenne, et allez donc espérer que l'eau l'éteigne, tiens... Bon courage. »

Ok. Ca m'a gonflé plus que je pensais, mais faut avouer que ça commence sérieusement à un peu trop se cumuler, et j'ai beau être un gars gentil, ma patience à moi aussi a des limites. Je pensais pas forcément étaler ma science non plus - d'autant que je suis quand même pas si calé que ça, c'est pas mon domaine à la base, juste de la logique je crois. Dommage, vraiment, elle était vraiment mignonne mais je crois que j'aurais presque pu supporter davantage les discours tout faits de... comment il disait déjà ? Miss dents-de-travers que j'ai jamais rappelée que son côté miss-je-sais-tout... Du coup, l'air de rien, j'ai tiré une nouvelle taffe, dont j'expire effectivement la fumée loin d'elle parce que malgré tout, j'ai pas perdu toutes mes bonnes manières, et Spencer s'est déjà chargé de la remettre à sa place à ce sujet, et je me suis contenté de regarder la pluie tomber, tandis qu'Adriel tentait une approche plus amicale vers l'américaine. Solidarité féminine, peut-être...

« Comment t'appelles-tu ? »

Qu'elle me sorte d'ailleurs pas le coup de la politesse, parce qu'elle serait vraiment mal placée pour causer, l'amerloque. C'est un détail, peut-être, mais je sais pas, quand quelqu'un se présente à toi, il paraît que ça se fait de se présenter en retour. Faut croire que l'éducation n'est pas la même non plus là-dessus de chaque côté de l'océan...
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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 0:22 par Invité
L’accueil plutôt froid que Nate avait eu à mon égard m’avait quelque peu étonné, je devais bien le reconnaître. Je ne m’attendais clairement pas à ce genre de réaction de sa part après tous les SMS démontrant son impatience de me revoir qu’il m’avait envoyé à la suite de la nuit agitée que nous avions passées ensemble. Peut-être était-ce la présence de sa greluche de voisine qui le rendait si maussade ? Après tout, cette fille rendrait maussade n’importe qui… En tout cas, il changea bien vite d’attitude en voyant l’éraflure sur la joue que le projectile en verre m’avait fait lorsque la table avait explosé sous l’effet de la foudre à côté de moi. Il sembla plutôt concerné par le sang qui coulait sur ma joue blessée et, bien que je n’appréciais pas vraiment ce genre d’attentions – par manque d’habitude, mais aussi, pour me protéger de quelque chose dont j’ignorais encore totalement le sens –, je me fis un malin plaisir de le lui faire remarquer. Alors comme ça, Monsieur Cul d’Enfer n’en pinçait pas pour moi, hein ?...

- Paraît que je suis un garçon gentil et serviable, tu vois... répondit-il alors, et mon sourire amusé s’élargit. Il allait me faire croire qu’il agissait de la sorte avec tout le monde ? J’avais un peu de mal à y croire… Certes, il était sans le moindre doute plus empathique que je ne l’étais – en même temps, il était très facile d’être plus empathique que moi étant donné que je ne l’étais pas du tout –, mais il ne pouvait décemment pas s’inquiéter de tout pour tout le monde. Ce n’était pas humain. En tout cas, la greluche – surnom que j’allais définitivement adopter – me rappela sa présence de sa voix si désagréable… Et une fois encore, je répliquai à ses paroles qui se voulaient mordantes, mais qui ne faisaient qu’attiser mon esprit joueur. Et une fois encore, Nate la défendit… A croire que j’étais le seul fautif dans l’histoire… Je ne faisais pourtant que répondre à sa provocation ! Pourquoi ne lui disait-il rien, à elle ? Parce que c’était une jeune fille fragile et sans défense ? Je n’étais pas assez proche de lui pour savoir s’il avait des problèmes de vue (et je ne souhaitais pas l’être), mais nous n’avions clairement pas la même vision de la personne… Je préférai ne rien dire – cela ne servait à rien de toute façon – et concentrai plutôt toute mon attention sur le jeune homme qui les accompagnait. Un jeune homme apparemment hétéro, d’après les dires de Nate. Mais il pouvait également dire cela uniquement parce qu’il était jaloux de ne plus être le centre de mon attention.

- Non, mais compte pas là-dessus. Ça ne se passera jamais, confirma Spencer sur ce que venait de dire son meilleur ami. Mais s’il croyait que cela allait me décourager, il se détrompait totalement. J’étais plutôt quelqu’un de tenace. Lorsque j’avais une idée en tête, je ne l’avais pas ailleurs, et ce n’était pas une hétérosexualité constante qui allait m’arrêter.

- Ça va tes chevilles n'enflent pas trop non plus ? intervint la greluche puisqu’elle ne semblait avoir rien d’autre à faire. C'est indécent à ce point-là ! Et voilà, maintenant Spence, tu connais grincheux, je ne t'avais pas menti.

- Et toi, c’est indécent de montrer ton corps à moitié nu à tout le monde, répliquai-je en désignant d’un coup de tête sa robe blanche transparente sous l’effet de la pluie. Y’a des gens ici qui ne souhaitent pas en voir d’avantage sous peine de dégueuler. Donc tu seras gentille de te cacher. Certes, elle avait déjà eu la chance de me voir entièrement nu, mais je n’étais pas gentiment en train de me balader à Hyde Park à ce moment-là – j’avais un minimum de pudeur, tout de même (ou plutôt, une envie moyenne de me faire arrêter par les flics pour attentat à la pudeur…). En tout cas, Nate en rajouta une couche en me faisant bien comprendre que Spencer ne serait même pas curieux de passer une nuit dans mon lit par simple expérience. Mais j’étais sûr qu’il fallait seulement trouver le bon argument. Les hommes hétérosexuels avaient généralement peur de ce genre d’expérience simplement parce qu’il ne voulait pas qu’on touche à leurs fesses. Seulement, ils semblaient oublié qu’il n’y avait pas qu’une seule façon de faire lorsque cela concernait le sexe homosexuel, et j’étais ravi de me soumettre à n’importe quel hétéro, aussi sexy soit-il.

- Nope, mais y a des détails que t'es pas obligé d'avoir... précisa ensuite Nate à l’envie pressante de son meilleur ami de connaître les liens qui nous unissaient tous.

- En gros, on a baisé comme des bêtes toute la nuit, soulageai-je moi-même sa soif d’information, sans me départir de mon petit sourire charmeur à son encontre. Mais ça ne nous empêche pas de faire pareil… Je ne voulais pas qu’il se sente vexé que son meilleur ami soit passé avant lui. Certains hommes pouvaient être réellement très susceptibles…

L’arrivée d’une jeune fille, blessé – semblait-il –, interrompit notre petit rassemblement de groupe et Nate ne se fit pas prier pour aller lui porter secours, ce qui m’amusa profondément. Décidément, il était réellement aussi empathique qu’il s’en vantait tout à l’heure. Mais une chose me fit tout de même douter sur ses véritables intentions. Après tout, il m’avait bien fait comprendre la dernière fois que c’était quelqu’un de très ouvert à toute sorte de choses, ou de personnes plutôt. En gros, il était bisexuel. Et j’avais beau être gay et misogyne, je n’étais pas aveugle et je savais que la nouvelle arrivante pouvait clairement lui plaire. Nate demanda ensuite une cigarette à un certain Tiger et je lui en passai une simplement parce que j’avais moi-même décidé de fumer, pas parce que je croyais qu’il s’adressait à moi comme tout le monde semblait le penser.

- Depuis quand t'es un garçon serviable, toi aussi ?

- Tu ignores encore beaucoup de choses sur moi, répondis-je simplement, en le regardant dans les yeux. Ce n’était pas parce que je me comportais comme le dernier des salauds les trois quarts du temps que j’en étais réellement un. J’avais un cœur, moi aussi ! Enfoui sous une tonne de glace…

- Je vais passer pour une rabat-joie mais fumer dans un endroit où la fumée ne peut pas s'échapper... intervint cette fois la blessée de guerre et je lui jetai un regard peu amène. De quoi se mêlait-elle, franchement ? En plus, je me demandai bien comment la fumée ne pouvait pas s’échapper puisque nous n’étions protégés que de la pluie par ce toit en bois. Par contre, le vent s’en donnait à cœur joie ! Le prochain événement organisé à Londres allait être l’hôpital pour tous puisque nous étions tous propice à une pneumonie… Spencer eut d’ailleurs une réaction assez semblable à la mienne et je me disais que nous avions beaucoup plus de points communs qu’il ne voulait bien l’admettre.

- Merci... Je peux pas refuser l'offrande, Playboy, ça risque pas d'arriver à nouveau de sitôt... mais je peux décemment pas refuser une Lucky Strike non plus... expliqua alors Nate sur le fait qu’il prenne les deux cigarettes. Je haussai les épaules, cela m’étant complètement égal, il faisait bien ce qu’il veut.

- T’as qu’à garder la mienne pour quand tu te sentiras seul, répliquai-je alors avec humour et humeur. Je sais que ça ne remplacera jamais mon corps, mais c’est une petite compensation.

- Je m'en fous que vous fumiez des cigarettes ou de la drogue, s’exclama soudain l’autre greluche qui allait clairement battre le record de la voisine sur le tapage de mes nerfs… Je sais très bien qu'aucun incendie ne peut se déclencher à cause de la pluie mais il y a des enfants ici. Et des gens qui ont sûrement des problèmes pour respirer. Alors oui, je suis sérieuse.

Vraiment ? Des enfants ? Et des gens qui ont des problèmes pour respirer ? Je fis un tour sur moi-même afin de voir ce dont elle était en train de parler, mais je ne pus absolument rien remarquer à part nous cinq qui tenions déjà presque difficilement sous ce petit abri en bois. Elle avait décidément des problèmes de vue beaucoup plus important que ceux de Nate… En tout cas, je n’eus même pas besoin de répliquer que le duo de meilleurs amis s’en mêla. Et après ça, je n’avais plus rien à rajouter. Je fumai donc ma clope tranquillement, adossé à la deuxième colonne de soutien (puisque l’autre était occupée par Nate), sans faire le moindre effort pour expirer la fumée qui sortait de mes poumons à l’extérieur de l’abri. De toute façon, nous étions déjà à l’extérieur et le vent facilitait l’aération de l’abri, me congelant sur place. J’allais vraiment finir par attraper une pneumonie, moi… Si seulement Spencer acceptait de me réchauffer…
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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 16:05 par Invité
Spencer n'avait l'air d'avoir un regard bienveillant sur Tyler et ça me rassurait amplement. Il ne méritait pas de regard bienveillant et je ne comprenais toujours pas pourquoi Nate continuais de le voir, alors qu'il était à ce point méchant avec moi, alors que je ne lui avais rien fait du tout. Il était irascible et toujours de mauvaise humeur visiblement, pas seulement le matin. La pluie continuait à tomber et je regrettais amèrement de ne pas avoir mis quelque chose de moins blanc pour le coup, je ne m'étais pas dit qu'il allait pleuvoir comme ça, ni qu'on serait obligé de se réfugié là serrer les uns contre les autres et tous près à se taper dessus vu l'ambiance. Mr Grincheux avait bien remarquer que ma robe laissait clairement apparaître ma peau, je devais ressembler à ces filles à la plage en t-shirt mouillé, pas très glamour si vous voulez mon avis et au moins j'avais mis des sous vêtements convenable et pas mes petites culottes à cœur, il se serait foutu de ma tronche encore plus et j'aurais eu honte que Spencer me voit comme ça, là ou aurait juste pu croire que j'étais en bikini du fait que ma longue robe qui me collait à la peau était trempée et que la pluie n'avait pas décidée de s'arrêter, Spencer lui était aussi trempé que les autres, mais c'était clairement le plus beau de tous, j'avais l'impression qu'il sortait d'une douche et je dois dire que c'est vraiment sexy. J'ai eu très envie de frapper grincheux lorsqu'il m'a dit qu'il n'avait pas envie de voir mon corps qui visiblement le dégouttait, pourtant je n'étais pas grosse et il ne voyait rien du tout si ce n'est mes dessous. J'ai baissé la tête, trop en colère pour lui répliquer quoi que se soit et j'ai lâché la main de Spencer alors que pour le coup j'aurais eu besoin de soutiens, mais je n'ai pas pu m'empêcher de faire ce qu'il me demandait et replié mes bras sur moi, ça ne changerait pas grand-chose, mais au moins il ne viendrait pas me dire que je n'étais pas belle. Sa remarque m'avait d'ailleurs énormément blessée et j'avais très envie de m'en aller loin d'ici, mais il pleuvait encore trop et les éclairs n’arrangeaient rien pas plus que le vent.

Spencer avait exigé des explications en plus sur ce qui s'était passé le jour ou l'on s'était rencontré et Tyler n'avait pas pu s'empêcher de se vanter d'avoir baisé toute la nuit avec mon voisin, il devait sans doute ignorer que Nate était le meilleur ami de Spence sinon il ne l'aurait pas dit comme ça il aurait plus de tact, mais le tact chez lui ça ne devait pas exister pas plus que la politesse. Je n'ai rien dis de plus sachant que de toute manière il allait continuer à me chercher et je n'avais pas vraiment envie qu'il continue. Il s'était ensuite encore vanté de ses atouts auprès de Nate et il commençait clairement à me taper sur le système. Je n'ai pu m’empêcher de l'ouvrir à nouveau :

« Je ne sais pas comment tu fais pour le supporter Nate.»


Tyler était encore là et allait sans doute me répliquer quelque chose, mais au point ou on en était je m'en fichais royalement. La demoiselle qui était arrivée après n'était pas pour l'idée que les trois garçons fument et le leur avait fait sentir, Spence lui avait alors renvoyer sa fumer de cigarette au visage et Nate n'aurait sans doute pas fait mieux, ah seigneur, fait que tout ça s'arrête bientôt.
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() message posté Ven 25 Juil 2014 - 11:22 par Invité
En général, j'aimais beaucoup les fêtes et participer à ce genre d'évènement. Mais en ce moment, j'avais plus de regret qu'autre chose. Le moment avait été mal choisi, même si le temps nous avait eu par surprise. Je donnerais tout ce que j'ai en ma possession pour pouvoir rentrer chez moi, prendre une bonne douche et m'occuper je ne sais trop comment à regarder la pluie tomber à travers la fenêtre. Il pleuvait, mais il faisait assez lourd, l'orage n'y manquant pas. Ajoutons cela un petit groupe de personnes les une sur les autres plus le fait que je n'avais pas mangé ni bu depuis six heure du matin -je m'étais levé exprès pour -, cela faisait beaucoup pour moi. J'en avais ras le bol et l'envie de m'enfuir sous l'orage m'était de plus en plus tentante, quitte à tomber malade comme un chien par après. De toute façon, l'un comme l'autre, c'était pareil.
Tyler semblait sérieux sur sa "proposition", chose qui ne m'enchantait guère. Parallèlement, il se disputait avec Adriel, la fille qui me plaisait beaucoup depuis ces derniers temps et cette dernière semblait partie pour ne pas se laisser faire. Si au début, je ne faisais pas vraiment attention, puisque j'évitais de me mêler de ce qui ne me regardait pas et qu'en prime, je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait, ce fut quand il s'en prenne vraiment méchamment à elle que mes yeux s’écarquillèrent de colère.
- Et toi, c’est indécent de montrer ton corps à moitié nu à tout le monde. Y’a des gens ici qui ne souhaitent pas en voir d’avantage sous peine de dégueuler. Donc tu seras gentille de te cacher.
"Et toi, tu seras gentil de te la fermer deux minutes s'il te plait! Non mais ça va oui? Ça te fait quoi de dire des dégueulasseries pareilles aux gens? Ça te donne du plaisir? C'est toi qui m'donne envie de vomir, sérieux..."
La colère était montée d'un cran et je n'allais pas tarder à exploser comme une bombe à retardement à force d'accumuler. Je n'étais pas encore sur le point de lui sauter dessus pour pouvoir me battre, mais je commençai déjà à prendre la défensive, les mains tremblantes. D'autant plus que, j'étais tellement à bout que je n'avais même pas remarqué Adriel, ou plutôt son corps qui, on devait l'admettre, était plutôt visible à cause de l'eau de la pluie. Je retirais le fin gilet qui me recouvrait et même s'il était mouillé, cela l'aiderait à la cacher.
"Tiens... mets ça.. tu seras mieux. C'est beaucoup mouillé mais... ça t’évitera.... enfin, tu vois..." dis-je à Adriel en essayant de ne pas trop insister mon regard sur elle puisqu'elle ne me rendait pas indifférent. Au passage, je lui retirais une mèche de ses cheveux trempées qui lui collait au front tout en souriant. Cette fille était vraiment magnifique, peu importe l'expression de son visage. Elle pouvait sourire ou être en colère, elle était tout autant adorable. Un peu trop, peut être.

Tyler fut assez cru, quand je demandais ce qu'il s'était vraiment passé et que j'avais laissé supposé à Nate que sa réponse ne me satisfaisait pas : "En gros, on a baisé comme des bêtes toute la nuit" Je haussai les sourcils en clignant des yeux. Oui, ça, j'avais cru comprendre effectivement. Mais ça n'était pas là où j'en avais voulu venir. Je n'avais que la... superficie du problème et ça ne m'aidait pas à vraiment me projeter sur la façon dont le conflit s'était réellement déroulé. "Mais ça ne nous empêche pas de faire pareil…" avait-il ajouté sans se décourager ce qui me fit froncer aussitôt les sourcils. "Ouais... je vais rien dire. Parfois, le silence est d'or."

Puis quand la jeune inconnue avait fait son intervention et que la tension avait été palpable entre nous deux aussi - décidément, ça n'était pas mon jour -, je lui avais fait comprendre, pas forcément de manière très gentille je l'admettais, que quoiqu'elle puisse dire, je l'enverrais balader. J'avais fini par me tourner vers la pluie, en essayant de trouver un peu de calme. Je n'étais peut être pas bouddhiste mais j'avais vraiment besoin de trouver la paix intérieure en ce moment même et je ne comptais pas intervenir jusqu'à nouvel ordre.
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Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
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() message posté Sam 26 Juil 2014 - 19:45 par Nathanael E. Keynes
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Samedi 19.07.2014 • Hyde Park
Je n'en pince pour personne. Ou pour tout le monde, au choix. C'est comme ça, j'ai pas envie de me fixer, de toute façon, j'ai pas de personne si spéciale dans ma vie que je voudrais le faire, alors passer du bon temps de façon assez... régulière, profiter éhontément de mon boulot de barman qui marche pas mal du tout pour attirer des gens à moi, il faut avouer, et laisser les choses se faire d'elles-mêmes, ça me va très bien. Mais ça n'empêche, pas, donc, que je suis quelqu'un de très sociable. Je vis seul, certes, mais je crois que ce n'est pas pour rien que mes journées autant que mes nuits sont bien remplies. D'activités diverses et de personnes diverses, aussi. J'ai besoin de contact, de voir des gens, de partager. On pourrait faire de la psychologie à deux balles et suggérer que la distance de mon paternel n'y est pas étrangère, et peut-être bien que c'est le cas, mais... et après ? Encore une fois, je fais de mal à personne, et ça me va très bien comme ça, que demander de plus ?

Après qu'on me croie ou non... Bah c'est le problème de chacun, j'ai envie de dire, et si Playboy s'imagine que j'en pince pour lui parce que je m'inquiète de sa blessure, grand bien lui en fasse. Je vais pas m'empêcher d'être comme je suis juste pour lui faire plaisir, ni changer ma façon d'être pour le contredire. Et je m'inquièterai pour les autres personnes autour de moi de la même manière. Sans être au point du frère de Mathy, je me pose là question empathie et altruiste, mais c'est pas un mal, si ? Et comme j'ai l'exemple excessif assez près, je me dis que ça va, j'en suis pas encore à ce point-là, c'est bon...

Cela étant, donc, l'empathie, ouais, ça me connaît. Et la querelle entre tout le monde, là, ça me plaît pas. D'autant moins que j'étais déjà pas au mieux de ma forme avant que ça commence, merci mon paternel, donc. J'avais pas vraiment besoin de ça. Pas du tout même.

« Et toi, c’est indécent de montrer ton corps à moitié nu à tout le monde. Y’a des gens ici qui ne souhaitent pas en voir d’avantage sous peine de dégueuler. Donc tu seras gentille de te cacher.
- Et toi, tu seras gentil de te la fermer deux minutes s'il te plait ! Non mais ça va oui ? Ça te fait quoi de dire des dégueulasseries pareilles aux gens ? Ça te donne du plaisir ? C'est toi qui m'donne envie de vomir, sérieux... »


Si j'avais eu le moindre doute quant à l'intérêt de mon pote pour Adri, je crois qu'il se serait évanoui à cet instant. En même temps, c'était pas comme si c'était pas déjà grillé non plus. Bordel pourquoi je dois me retrouver comme ça au milieu, hein ?

« Ok, alors d'une, elle n'est pas à moitié nue, et t'es assez mal placé pour la ramener vu comme on a une vue imprenable sur tes pectoraux. De deux, aux dernières nouvelles, elle contrôle pas la météo, donc l'effet T-shirt mouillé, elle y est autant pour rien que toi, et manifestement, elle a rien sur elle pour se cacher, comme tu dis. En revanche, si on pouvait éviter d'en arriver aux mains à un moment, ça m'arrangerait... »

Parce qu'évidemment, je me retrouverai au milieu, et je ferai pas le poids, j'en suis absolument parfaitement conscient. Tout comme je suis conscient du tremblement des mains de Spencer, ce qui n'annonce rien de bon...

« Tiens... mets ça.. tu seras mieux. C'est beaucoup mouillé mais... ça t’évitera.... enfin, tu vois... »

Adri avait croisé les bras – maigre rempart aux regards sur son corps largement suggéré – mais le gilet de mon ami n'allait effectivement pas être du luxe, et j'ai simplement hoché la tête Ce dont je me serais tout aussi bien passé, c'est à l'évidence du côté archi-cash – y a un moment où ça devient trop quand même de Tyler – et donc, des précisions – inutiles – qu'il donne à mon meilleur ami. Devant deux jeunes femmes. Bah là, si j'avais le moindre espoir avec l'une ou l'autre, c'est grillé.

« En gros, on a baisé comme des bêtes toute la nuit. Mais ça ne nous empêche pas de faire pareil…
- Tu veux pas lui décrire les positions aussi, tant qu'on y est ?
- Ouais... je vais rien dire. Parfois, le silence est d'or. »


Ouais voilà, t'as raison Tiger. Non mais sérieusement... Le pire, c'est que je suis assez conscient que mon ami a besoin de détails sur le lendemain matin, et qu'au fond, je suis tout disposé à les lui donner... Mais pas là, avec les deux intéressés aux premières loges, en plein milieu d'un parc public. Et pas sans un verre, je crois. Ou une clope, donc. Ou deux. J'aurais pas vraiment cru que Playboy se fendrait de m'en filer une mais pourtant si, si bien que je ne me suis pas gêné pour le lui faire remarquer.

« Tu ignores encore beaucoup de choses sur moi.
- Sans doute... »


J'ai pas quitté le regard soutenu qu'il a posé sur moi à cet instant. D'accord, ça, ça en dit assez long, mais... ça veut dire quoi, exactement ? En tous les cas, ça éveille ma curiosité, et ça, c'est assez mauvais en fait... Après il va encore râler parce que je lui envoie trois sms... d'affilée, d'accord. Je suis assez accroc à mon tel, c'est quand même pas un crime, si ? J'ai pris la cigarette tendue, cela dit, mais là encore, sa réaction m'étonne.

« T’as qu’à garder la mienne pour quand tu te sentiras seul. Je sais que ça ne remplacera jamais mon corps, mais c’est une petite compensation. »

Je note son trait d'humeur quand il répond à mes explications concernant les cigarettes et je le dévisage un instant. En soi, c'est plus un trait d'humour, mais pourquoi je sens une pointe d'agacement ? Je me fais sans doute des idées... Ce qui est criant, par contre, c'est qu'on est pas les seuls à pas être de bonne humeur avec tout ça. L'américaine était mal tombée, vraiment. En d'autres circonstances, j'aurais certainement fait le tampon entre elle et nous – et sans doute que je l'aurais draguée, évidemment – mais là, c'est clairement en train de tomber à l'eau. Pourquoi a-t-il fallu qu'elle décide de nous tomber sur le coin du nez pour trois clopes d'abord. On est dans un lieu public quoi... Et je suis pas d'humeur, donc, et ça se sent. Au final, une fois que je détourne mon regard, le reporte sur la pluie et m'efforce de retrouver un semblant de calme, je m'en veux, je me dis que j'ai peut-être été un peu loin, mais c'est trop tard. Et je suis pas assez redescendu en pression pour lui présenter des excuses.

Ni pour me justifier, donc, vis-à-vis de ma relation avec Tyler (ou plutôt de l'absence de celle-ci parce que quoi que les autres aient l'air de croire, il n'y a jamais eu qu'une nuit torride et quelques textos entre lui et moi).

« Je ne sais pas comment tu fais pour le supporter Nate.
- C'est pas comme si on ses voyait tous les jours ou qu'on vivait ensemble en même temps... C'est peut-être pas plus mal d'ailleurs... »


Parce que des scènes comme ça, je m'en passe très bien merci. Et à quel moment je vous ré-explique que c'est son corps qui m'intéresse, bordel ? Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai remarqué que l'américaine se barrait... Et malgré son corps très bien dessiné et son joli minois, j'ai aucune envie, là, d'aller l'arrêter, et je continue de fumer tranquillement – plus ou moins parce que tant qu'elle est dans mon champ de vision, je garde les yeux sur elle, craignant peut-être qu'un éclair n'en vienne à la foudroyer ou je ne sais trop quoi...
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() message posté Dim 27 Juil 2014 - 21:10 par Invité
Ce n’était pas vraiment pour le plaisir que j’avais dit cela à la greluche, mais essentiellement pour notre bien mental à tous. Il y avait des âmes sensibles ici, il fallait donc les protéger – et tant pis si j’étais le seul à penser ça. Parce qu’entre un soi-disant hétéro et un bisexuel défenseur de la cause féminine, j’étais plutôt mal entouré pour partager mes pensées avec autant de hargne. Et la preuve en était avec la réponse des jeunes hommes en question qui claqua comme le fouet d’Indiana Jones sur mes jolies fesses…

- Et toi, tu seras gentil de te la fermer deux minutes s'il te plait ! m’agressa Spencer, alors que j’avais réussi à clouer le bec de la demoiselle, pour une fois. Non mais ça va oui ? Ça te fait quoi de dire des dégueulasseries pareilles aux gens ? Ça te donne du plaisir ? C'est toi qui m'donne envie de vomir, sérieux...

- Oh ! Soit pas triste… répliquai-je alors, sans même faire attention au ton plus que désagréable qu’il avait employé à mon égard. Beaucoup de gens trouverait cela triste à dire – moi, j’en avais tout simplement strictement rien à foutre… –, mais j’avais tellement l’habitude que l’on me parle de la sorte que cela faisait longtemps que ça ne me faisait plus rien. Attaquez-vous à moi autant que vous voulez, rien ne peut m’atteindre ! Ta copine va bien. Regarde ! Elle tient toujours debout.

- Ok, alors d'une, elle n'est pas à moitié nue, intervint aussi Nate, ce qui me fit rouler des yeux, et t'es assez mal placé pour la ramener vu comme on a une vue imprenable sur tes pectoraux. Je baissai alors les yeux sur mon torse que l’on pouvait parfaitement admirer grâce à mon T-shirt blanc tout de même trempé malgré la chemise bleu clair que j’avais mise par-dessus comme une sorte de protection – ou plutôt parce que cela était stylé – et un sourire vint étirer mes lèvres. De deux, aux dernières nouvelles, elle contrôle pas la météo, donc l'effet T-shirt mouillé, elle y est autant pour rien que toi, et manifestement, elle a rien sur elle pour se cacher, comme tu dis. En revanche, si on pouvait éviter d'en arriver aux mains à un moment, ça m'arrangerait...

- Alors, de un, l’imitai-je sans me départir de mon sourire, je ne fais vomir personne avec mes pecs. J’énumérai alors les gens autour de moi tout en commentant : Une fille hétéro aime voir des pecs – et puis, elle a déjà vu bien plus que mon torse, alors un peu plus un peu moins… C’est pas elle qui s’en plaindrait, n’est-ce pas ? me tournai-je vers la jeune fille en question pour avoir confirmation. Un mec hétéro – du moins, c’est ce qu’il dit pour le moment – a l’habitude de voir des pecs : le sport entre amis, les douches communes… Je suis sûr qu’il a déjà vu le tien des milliers de fois. Et pour finir… il y a toi. Un bisexuel un peu étrange qui a déjà vu bien plus de moi que mon torse et qui aimerait revoir mon corps nu contracté par l’effort et le plaisir sur le tien jusqu’à ce que jouissance s’en suive… Et de deux, n’oubliai-je pas que j’étais en train de faire la liste de points (même si le premier était plutôt long), je ne me bats jamais. Sauf si on me force à le faire, mais Spencer n’oserait jamais lever la main sur moi. Je me tournai alors vers le concerné qui avait retiré son propre gilet pour le mettre sur les épaules de la greluche qui cachait tant bien que mal son corps de ses bras depuis ma remarque – au moins, elle m’avait écouté, pour une fois… Quelle délicate attention… Merci de l’aider à couvrir son corps à la vue des autres ! Bien entendu, j’étais parfaitement au courant que ce n’était pas pour moi qu’il le faisait, mais c’était toujours plus marrant de faire comme si cela était le cas.

- Tu veux pas lui décrire les positions aussi, tant qu'on y est ? grogna Nate après que j’ai explicitement décrit les liens qui nous unissaient vraiment.

- Je pense qu’il a compris, dis-je simplement.

- Ouais... je vais rien dire. Parfois, le silence est d'or, répliqua alors Spencer, quelque peu désemparé.

Nous étions tous légèrement tendus par cet orage qui avait surpris tout le monde et qui nous avait forcés à cohabiter à quatre sous un petit abri en bois qui nous protégeait à peine de la pluie et du vent. Mais lorsqu’une cinquième personne à l’humeur aussi exécrable que je pouvais l’être quand on me réveillait un samedi matin (n’est-ce pas Nate et Adriel ?) se joignit à nous, la tension atteignit de tel sommet qu’elle ne put être contenue plus longtemps. La jeune femme – Américaine, semblait-il de par son accent – s’amusa malheureusement à allumer la mèche et Spencer explosa presque aussitôt, suivit de peu par Nate. J’aurais pu également y mettre mon grain de sel, mais je décidai pour une fois d’être raisonnable et de ne pas intervenir – je ne souhaitais pas la faire pleurer, ça m’agacerait plus qu’autre chose… Nate me regarda d’une manière bizarre lorsque je lui annonçai qu’il ignorait encore beaucoup de choses sur moi – ce qui était on-ne-peut-plus normal puisqu’on ne connaissait pas (nous avions couché une fois ensemble, mais c’était tout) – et je préférai ne pas y porter plus d’attention, m’occupant alors à allumer la cigarette que j’avais à la bouche.

- Je ne sais pas comment tu fais pour le supporter Nate, commenta tout à coup la greluche. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas ouvert la bouche, j’en étais presque à penser qu’elle était partie, mais cela aurait été trop beau…

- C'est pas comme si on ses voyait tous les jours ou qu'on vivait ensemble en même temps... répondit le concerné de manière tout ce qu’il y avait de plus juste. On ne s’était pas revu depuis la dernière fois qu’elle avait quitté son appartement en pleurant (les larmes aux yeux, mais c’était pareil !). Donc sa remarque n’avait pas lieu d’être. C'est peut-être pas plus mal d'ailleurs...

- Exactement ! confirmai-je avec ardeur. Et puis, il a un intérêt à me supporter, comme tu dis, puisqu’il veut me revoir dans son lit, ajoutai-je avec un petit sourire satisfait à l’attention de Nate. Oh, bah, merde ! m’exclamai-je soudain à la vue de l’autre greluche qui préférait braver la tempête plutôt que de rester en notre compagnie. Moi qui pensais que les Américains allaient encore une fois nous sauver… C’est raté…

Oui, j’étais techniquement moi aussi Américain, mais ça, personne n’avait besoin de le savoir. Et je préférais également l’oublier, même si cela m’était totalement impossible…
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() message posté Lun 28 Juil 2014 - 21:55 par Invité
Spencer avait pris ma défense lorsque Tyler m'avait dit que je devais avoir honte de montrer mon corps alors que lui même ( Tyler) avait aussi son t-shirt qui lui collait à la peau et ça ne semblait déranger personne. Même mon voisin pris ma défense et j'en fus quelques peu rassuré. Spencer me passe son gilet et je le remerciais d'un signe de tête. Je n'avais pas envie qu'on se dispute tous, je n'étais pas là pour ça, loin de là. Je voulais juste que le mauvais temps s'arrête, mais ça n'était pas près d'arriver. J'ai baissé la tête un peu confuse que tout se passe si mal. Le temps était vraiment mauvais et Lyla qui m'avait donnée son nom avant de s'en aller plus loin pour ne plus nous supporter sans doute avait sans doute eu raison, mais je me sentais vraiment mal que l'ambiance soit si pourrie.

Tyler draguait toujours mon beau brun et je n'osais même plus intervenir, ayant juste envie de me coller à Spencer pour qu'il me rassure un peu, mais là aussi je crois que ce n'était pas le moment. Mr Grincheux avait fait part à Spencer du fait que lui et Nate avait couché ensemble ça je crois qu'on avait tous compris et je n'ai pas tellement apprécié qu'il sorte devant Spencer que j'avais vu plus que son torse, ça je n'étais pas prête d'oublier il avait eu l’indécence de se balader à poil, je n'avais pas voulu voir ça nuance. J'ai levée les yeux au ciel et n'ai plus supporter d'en entendre plus et j'ai grondé sur Tyler :

« Alors toi tu ne manques pas d'air, c'était de ta faute si j'en ai vu plus, je n'y suis absolument pour rien, je ne faisais rien de mal je te signale. Ce n'est pas une raison pour me cracher dessus comme tu le fais depuis le début, je ne t'ai jamais rien fait !»


Sérieux il me sortait par les trous de nez. Nate m'avait répondu qu'ils ne se voyaient pas tous les jours et que c'était peut-être mieux comme ça un petit sourire satisfait s'afficha malgré moi sur mon visage. J'ai levé les yeux au ciel à la remarque de Tyler sur les américains, à celui-là alors il ne la fermait jamais. J'ai préférer me taire me retenant de ne pas lui en mettre une, mais ça ne servirait à rien.
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() message posté Jeu 31 Juil 2014 - 13:05 par Invité
Je n'allais pas tarder à craquer. Mes nerfs étaient à vif. La moindre chose qui pouvaient se passer aller m'irriter et il suffira d'une petite goutte pour faire déborder le vase. J'aurais jamais dû venir, même si je n'avais pas pu prévoir que les choses se passeraient ainsi. J'étais en colère contre moi même et en plus, j'avais faim.
Lorsque Tyler avait fait preuve de méchanceté envers Adriel, je n'avais pas pu demeurer là, à attendre que les choses se passent. Je serais d'ailleurs intervenu pour n'importe quelle fille, mais en plus de cela, elle me plaisait, ce qui était une raison encore plus valable.

- Oh ! Soit pas triste… répliqua-t-il alors. Je laissais courir. Je n'avais pas envie de me laisser entrainer dans son jeu, sinon j'allais réellement m'énerver et je ne me le permettrais pas. "Ta copine va bien. Regarde ! Elle tient toujours debout."
Je soupirai en fermant les yeux
"Mais tais toi..." dis-je presque sous un murmure.

Nate était aussi intervenu pour la défendre, ce dont je lui étais reconnaissant. Bien évidement, il persista sur sa lancée et il raconta que personne ne vomissait sur ses pecs... tout comme personne ne vomissait sur la poitrine de la fille qui me plaisait d'ailleurs.
"Une fille hétéro aime voir des pecs – et puis, elle a déjà vu bien plus que mon torse, alors un peu plus un peu moins… C’est pas elle qui s’en plaindrait, n’est-ce pas ?"
Je me retournai en fronçant les sourcils, intrigué.
"C'est quoi cette histoire?"
Il poursuivit tout en s'adressant à Nate. Je ne me préoccupai pas de cela et tant pis, je m'en fichai. Jusqu'à...
"Je ne me bats jamais. Sauf si on me force à le faire, mais Spencer n’oserait jamais lever la main sur moi. "
- Ne me provoque pas... dis-je en serrant les dents.
- Quelle délicate attention… Merci de l’aider à couvrir son corps à la vue des autres !
En toute réponse, je lui présentai deux doigts très significatifs. Il n'avait pas tort en soit, mais la façon dont il le disait ne m'avait pas plu.

Et lorsque Adriel était intervenue à nouveau, c'en fut trop.
C'était comme si tout s'était mis en œuvre pour me faire sortir de mes gonds ce jour là. C'était réussi.

"Bon ça suffit, j'me casse!" décidai-je en retirant ma main de celle d'Adriel. "Bonne journée, ciao!"

Et sans attendre une seule réponse, je m'enfonçai dans la pluie, le froid me donnant la chair de poule. Les claquements des gouttes me foutaient la peau et le tonnerre grondrait, mais j'étais toujours mieux à ici qu'à l'intérieur de l'abri.
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