"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici What are you doing? - I'm bitchin' [Adriel] 2979874845 What are you doing? - I'm bitchin' [Adriel] 1973890357
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() message posté Sam 6 Déc 2014 - 10:18 par Invité
Exténué, je posais mon crayon pour une ultime et dernière fois de la journée. Je venais de passer plusieurs semaines sur un dossier et à faire des recherches pour un prochain stage. Naturellement, ce ne fut pas en Angleterre que j'avais poussé mes recherches, mais plutôt en Inde où la chaine Discovery Channel à Delhi m'avait fait comprendre qu'ils seraient très intéressés par ma candidature. Par conséquent, une montagne de papier administratif n'avait attendu que moi et à laquelle je venais enfin de mettre un terme. Il ne restait plus que la décision du grand chef de la DRH et c'était dans la poche.

Mes nerfs étaient tous tendus à force de stress mais j'étais plutôt content. Heureux d'avoir terminé ce que j'avais à faire et de pouvoir avoir un petit moment de détente. Ce soir, Adriel passerait à la maison et j'avais prévu de lui préparer quelque chose pour le repas. Quelque chose de typiquement indien, juste pour lui faire goûter. Peut être avait-elle déjà mangé de cette cuisine là, mais pas celle de MA famille, et cela changeait TOUT.
J'étais d'abord passé à la douche afin d'être en meilleur état physiquement parlant, avant de m'atteler à la tâche et d'essayer de terminer avant que la belle arrive. J'avais sortis tous les ingrédients et m'étais démené pour y parvenir. Je n'étais pas d'un talent extraordinaire aux fourneaux, mais je m'en sortais assez bien. Mon père était beaucoup plus talentueux que moi. C'était lui qui s'en occupait, à chaque fois, quand il était à la maison évidement. Il savait très bien s'y faire et avait hérité des recettes familiales de notre famille.

Une fois fini, je laissais les casseroles afin qu'elles puissent mijoter doucement et vint me changer une ultime fois. Perfect timing visiblement, puisque j'entendis sonner à peine eus-je terminé. Je me précipitais à la porte pour lui ouvrir d'en bas et avait aussi déverrouillé la porte de mon appartement. Je fis quelques derniers raccordements au niveau de la table le temps de la voir apparaitre puis je décidai de l'attendre derrière la porte.
Adriel se présenta sous peu et je souris à la voir arriver.

"Bonsoir Adriel, tu vas bien?"

Cela faisait depuis la fin du mois de juillet que nous étions ensemble mais étrangement, je ressentais une certaine timidité vis à vis d'elle. En général, je n'avais aucun problème avec les filles, j'étais même plutôt confiant, mais là, c'était différent. Là, cela m'importait beaucoup, encore plus que lorsque j'avais eu un crochet pour Cassia. J'avais peur de gaffer et la timidité d'Adriel ne m'aidait en rien. Mais nous avions quand même passé de bons temps ensemble depuis et je la découvrais chaque jour que dieu faisait.

"Entre, je t'en prie. J'ai fais la cuisine, j'espère que tu vas apprécier. Pour toi, je t'ai pris de la viande, du poulet, ça ira?"

J'étais végétarien, mais Adriel pas. A chacun son régime et je n'avais absolument pas mon mot à dire là dessus. Je voulais qu'elle ne soit pas déçue, qu'elle mange bien, c'était là mon but principal.

"Alors... la journée s'est bien passée? Raconte moi..." dis-je en m'asseyant sur le canapé et en l'invitant à venir à mes côtés.
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() message posté Sam 6 Déc 2014 - 19:38 par Invité
La journée a été plutôt calme aujourd'hui et c'est tant mieux. Mes cours n'ont pas étés nombreux, mais mon début de deuxième année en littérature se passe plutôt bien, j'ai déjà de tonnes de livres à lire et à disserter dessus, mais ça je m'y attendais. J'ai donc passé l'après-midi à la bibliothèque pour travailler sur mon sujet de cours. L'après-midi est passée sans que je ne l'a voie. J'ai regardé l'heure à ma montre et j'ai rangé toute mes affaires pour aller me préparer. Je passais la soirée chez Spencer et je voulais être parfaite pour lui, comme toujours.

J'ai repris le métro et suis rentré chez moi. J'ai jeté un œil à la porte de mon voisin me demandant s'il était là ou pas. Je m’inquiétais un peu pour Nate ces temps-ci, cet histoire de mariage forcé me perturbait et j’espérais que ça ne l'inquiète pas autant que moi. Mon père est là lorsque je rentre et j'ai le temps de lui préparer le dîner histoire qu'il ne se sente pas trop abandonné. Je culpabilise de le laisser souvent tout seul ces temps-ci, mais il faut dire que son métier l'occupe pas mal alors finalement je ne m'inquiète pas trop pour lui et puis c'est un grand garçon il sait s'occuper de lui aussi. Il faudra bien qu'il se débrouille tout seul quand je ne vivrais plus ici, parce que je n'ai pas l'intention de rester là toute ma vie.

Je me prépare durant plusieurs minutes, une heure entière en fait. J'ai mis plus de temps que prévu et pourtant je ne porte qu'une simple robe noir bustier et des chaussures également noir à talon. J'ai laissé mes cheveux lâchés j'aime leur longueur et je pense que Spencer les préfère comme ça. Nous sommes ensemble depuis juillet et j'ai l'impression d'être dans un conte de fée, même si je le trouve toujours autant timide. Je m'étais dis que cette timidité passerais, mais ça doit pas être évident à gérer. La mienne en tout cas a totalement disparue et il a du me voir sous un nouveau jour, mais ça ne l'a pas fait fuir et heureusement.

J'arrive chez lui et sonne à l'interphone et entends la voix de mon amoureux qui m'ouvre, je l'imagine entrain d'appuyer sur le bouton pour m'ouvrir et lorsque la porte de l'immeuble s'ouvre je souris et me précipite à l'intérieur. Je monte les escaliers n'étant pas trop fan des ascenseurs. J'arrive enfin chez lui et voix la porte ouverte. J'entre à pas de loup et le vois et je souris à nouveau. Je m'avance vers lui toujours aussi conquise.

« Bonsoir mon amour. »


Je lui souris et m'avance jusqu'à lui pour aller l'embrasser. L'appel de ses lèvres est beaucoup trop présent pour que je l'ignore.

« Tu es adorable, mais tu sais je pouvais aussi me faire à tes choix, ça ne doit pas être si terrible de ne pas manger de viande pour une fois. J'ai hâte en tout cas de goûter à ce que tu as préparé.»


Je l'ai embrassé tendrement, il m'avait manqué aujourd'hui et j'étais heureuse de le retrouver pour la soirée et visiblement nous étions seul, ce qui était encore mieux.

« Oh bien ça a été, j'ai des tonnes de bouquins à commencer, je vais finir par m'écrouler sous tout ces libres si ça continue.»


Je n'ai pas a me plaindre cela dit je sais que c'est pour pouvoir faire le métier dont je rêve.
« Et toi ? Comment ça s'est passé ? »
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() message posté Lun 15 Déc 2014 - 20:17 par Invité
Adriel finit par apparaitre et se matérialiser dans l'appartement. Comme à son habitude, elle était très belle et elle avait adopté son air pétillant que j'aimais tant. Je la vis me rejoindre et il ne fallut pas longtemps pour que je sente ses lèvres contre les miennes. Je répondis à son baiser, assez pris de court pour le moment, mais je finis par me laisser aller.

« Tu es adorable, mais tu sais je pouvais aussi me faire à tes choix, ça ne doit pas être si terrible de ne pas manger de viande pour une fois. J'ai hâte en tout cas de goûter à ce que tu as préparé. » me dit-elle.
Un sourire traça mon visage et je lui chatouillais le menton d'un air gentil. Adriel me donnait parfois l'air d'être un chat et voir sa bonne humeur encourageait la mienne. Tant mieux en même temps, parce que j'avais besoin de personne comme elle dans ma vie. J'avais tendance à aller un peu trop au delà des bornes quand j'étais énervée et elle était mon rayon de soleil en quelques sortes.

"Ne t'en fais pas va, ça me fait plaisir de te faire plaisir. Et puis, je m'en fiche un peu de cuisiner de la viande tu sais, ça me change un peu. Après, je ne t'assure pas que ce sera succulent, mais... j'me débrouille bien."

Évidement, j'avais visé dans la cuisine indienne, parce que c'était important pour moi de lui faire connaître "ma culture". Disons la partie à laquelle je tenais le plus en moi. J'étais aussi sur l'anglais mais beaucoup moins que l'indien qui était en moi. Ma mère n'en était pas du tout vexée, bien au contraire.

"J'espère que tu aime les épices. Oh, tu sais quoi, un de mes - nombreux - oncles s'est installé récemment ici à Londres et a ouvert un restaurant. Il va falloir que je t'y emmène un de ces quatre! C'est un excellent chef!"

Je lui avais ensuite demandé comment s'était passé sa journée, parce que comme je l'aimais, cela m'importait. Mais à voir son air, ce serait étonnant qu'elle m'annonce de mauvaises choses.

« Oh bien ça a été, j'ai des tonnes de bouquins à commencer, je vais finir par m'écrouler sous tout ces libres si ça continue.» répondit-elle avec le ton qui allait avec. Mon sourire s'éclaira davantage à l'entendre dire, elle était vraiment trop mignonne ainsi!

- Tu vas y arriver, j'en suis sur... t'es un super girl! fis-je pour l'encourager. "Si tu as besoin d'aide... tu sais où me trouver."

Elle avait évidement retourné la question. Ah... oui. Ma journée à moi. Je me frottais l'arrière de la tête. Oh, elle ne s'était pas mal passée ma journée, mais bon, disons que moi c'était pas entre les bouquins que je l'avais passées mais quelque chose de bien pire.

"Assieds toi Adriel", dis-je en présentant une chaise. Je m'assis en face et commençai à pianoter la table.
"J'ai passé la journée à remplir des papiers" avais-je annoncé. "En fait, on a un stage à faire à l'étranger et... disons que bon bin... j'ai choisi l'Inde. Comme j'ai des relations et que je suis plutôt bon ici, en Angleterre, la réponse est plutôt favorable. Du coup, pendant quatre mois eh bien je.. serais pas là."

Je m'étais efforcé de la regarder dans les yeux en le lui disant, même si au fond, ce n'était pas la mer à boire. Pourtant, j'avais l'impression de lui annoncer que j'allais me battre en Afghanistan ou quelque chose dans ce genre.
"Mais on se verra quand même hein! Je tâcherais de faire en sorte à ce que tu viennes me voir pendant ce temps là, quand tu auras des vacances bien sûr!"

Mes yeux brillaient rien qu'à penser à cette idée. Le fait qu'Adriel mette les pieds dans le pays qui me tenait le plus à cœur. Idiotement, je pensais même déjà au moment où je la présenterais aux autres membres de la famille et j'étais déjà persuadée qu'ils l'avaient adoptée avant même que je la leur montre.
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() message posté Ven 19 Déc 2014 - 9:59 par Invité
Spencer est vraiment adorable, dans ces mots, dans ces gestes, tout en lui est agréable. Je lui souris lorsqu'il me dit que ça lui fait plaisir de me fait plaisir, tout comme j'aime lui faire plaisir. Je ne doute pas de ses talents de cuisiner, il est sans doute plus doué que moi, enfin je me débrouille aussi, mais juste pour certains plats et pour les plats facile aussi, alors forcément, ce n'est pas simple tous les jours de mêler les deux.

« Je ne doute pas une seule seconde des tes talents, je suis persuadée que je vais adoré. »


Je lui souris encore les yeux pétillants d'admiration. Découvrir sa culture, sa façon de manger ou de vivre m'intéresse vraiment, je ne connais en plus pas bien l'Inde alors forcément c'est excitant pour moi de pouvoir découvrir tout ça avec lui bien que l'on soit en Angleterre, je trouve ça fascinant de pouvoir être transporté par un plat, ou des traditions.

« Ça serait chouette, tu as de la chance dis-donc d'avoir un cuisinier dans la famille, il pourra peu-être m'apprendre des choses alors, comme toi d'ailleurs.»


Je ris lorsqu'il me dit que je suis une super-girl. J'aimerais tellement en être une, mais je crois que je n'en ai pas vraiment l’étoffe. Je suis courageuse certes et battante, mais je n'ai aucun super-pouvoir et je craque parfois comme tout le monde. Les super-girl ne craquent pas elles.

« Merci, de croire autant en moi. Je ferais tout pour y arriver en tout cas.»


Je dépose un tendre baiser sur sa joue, c'est important de le remercier pour tout ce qu'il me dit, pour tout l'amour qu'il a pour moi aussi. J'ai trouvé la perle rare, j'en suis intimement persuadée. Je me suis installée en me demandant ce que me réservait cette soirée, mais quoi que se soit je ne suis pas inquiète parce que je suis avec lui. Et puis il a cette annonce et j'ai le sentiment que mon petit monde s'écroule. Je suis ravie pour lui oui, mais quatre mois en Inde dans son pays, avec d'autres filles … qu'est-ce que je vais devenir.

« En Inde … wouha, c'est …»


Je n'arrive pas à dire ce que c'est parce que j'ai tout à coup peur de le perdre à cause de la distance, pas parce que je ne lui fais pas confiance, juste parce que j'ai peur qu'il ait trop de choses à faire et qu'il finisse par m'oublier.

« Loin ...»
Finis-je par dire.

Il semble presque avoir compris que je m'inquiète et me rassure en me disant que l'on se verra quand même, que je ne dois pas m'inquiéter, mais c'est plus fort que moi. On vient à peine de se trouver et il faut déjà que l'on se sépare.

« J'adorerais avec mon travail je pourrais passer te voir.»


J'essaie de masquer cette peur qui me colle au ventre, mais elle est là et je n'arrive pas à lui avouer que j'ai peur de le perdre, je ne veux pas qu'il pense que je n'ai pas confiance.
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() message posté Sam 27 Déc 2014 - 14:18 par Invité
« Je ne doute pas une seule seconde des tes talents, je suis persuadée que je vais adoré. »

Je jetai un regard sur les plats qui étaient encore en train de cuire avec un sentiment de septicité. Ça n'allait pas être dégueulasse, même plutôt bon, mais pas de quoi non plus être extraordinaire. Je n'étais pas spécialement doué pour cette matière, c'était juste que j'avais appris dans la foulée. Mon père m'avait appris, parce que lorsqu'il était présent à la maison, c'était lui qui s'occupait du repas à chaque fois. Lui, c'était un très bon cuisinier, mais son frère, mon oncle, était encore meilleur.

"J'espère. Enfin après si tu n'aime pas, ça ne me décevra pas hein donc n'hésite pas à me le dire, comme ça ça m'éviterais de t'en faire si c'est le cas."

On ne pouvait pas plaire à tout le monde, même en tant que plat. On avait tous des papilles différentes. Surtout que pour un occidental, la découverte était soit positive, soit négative, ça ne pouvait pas être entre les deux.
Je lui avais appris dans la foulée que j'avais un oncle qui tenait le restaurant, celui là même qui savait très bien cuisiner. J'espère vraiment pouvoir lui présenter Adriel le jour où nous irions et j'étais certain qu'il allait l'adorer. C'était le genre de personne jouasse qui s'extasiait très vite et qui était très sociable, surtout lorsque cette personne était une connaissance - ici ma copine - de quelqu'un de la famille. Enfin, il allait être animé quoi.

« Ça serait chouette, tu as de la chance dis-donc d'avoir un cuisinier dans la famille, il pourra peut-être m'apprendre des choses alors, comme toi d'ailleurs.» l'entendis-je me dire.
Un grand sourire apparu sur mon visage.
"Je t'apprendrais tout ce que tu voudras, répondis-je aussitôt sur le même ton qu'elle avait pris pour me parler.

Je l'avais encouragée pour le travail qu'elle avait à faire. Dans cette période, on avait souvent beaucoup de travail qui nous attendait. Moi, j'en avais beaucoup aussi, mais il ne fallait pas décrocher et rester en rythme. De toute façon, on avait pas le choix et il faut se donner à fond pour parvenir à la fin. C'était dur mais finalement, on en ressortait avec une grande victoire.

« Merci, de croire autant en moi. Je ferais tout pour y arriver en tout cas.»
- Il n'y a pas de raison pour que tu n'y arrive pas!

Puis je lui annonçais mon prochain départ en Inde. Ca n'a pas été facile, mais il fallait bien que je le fasse à un moment donné. De toute façon, j'allais revenir et je ferais même en sorte à ce qu'elle vienne me voir. Je voulais absolument lui montrer! En Angleterre, j'étais le Spencer de tous les jours qu'elle connaissait, en Inde, j'étais quelqu'un d'autre. Enfin, je restais le même, mais beaucoup plus épanoui.
Le pétillement que j'avais vu dans les yeux d'Adriel s'était évanoui et je baissai le regard. Bon, ça n'était pas bien grave en soi, juste que voilà, le fait de nous séparer niveau distance, c'était pas très plaisant, d'autant plus que c'était à l'autre bout du monde.

« En Inde … wouha, c'est …»
Elle semblait hésiter sur le dernier mot à employer. Je guettais sa réaction, attendant le tout fin mot de la phrase.
« Loin ...» finit-elle par dire.
- Oui..., approuvai-je d'une petite voix. "C'est juste que... enfin.. c'est le pays où je me plais le plus alors du coup.."
Je n'avais pas encore osé lui avouer que c'était là bas que je voulais définitivement m'installer le jour où je pourrais le faire. Enfin, je pourrais le faire, sauf que je n'étais pas encore tout à fait prêt à me détacher d'un coup avec l'Angleterre. Il fallait que j'y aille progressivement, même si une fois que j'aurais déménagé, je reviendrais de temps en temps pour voir le reste de ma famille et puis les amis que je laisserais derrière moi. Comme Nate. Je me préparais aussi psychologiquement à ce changement. Mine de rien, j'avais mes habitudes ici. Ce sera une toute nouvelle vie là bas.
Bref, je lui fis comprendre que je ferais en sorte à ce qu'elle vienne me voir. J'étais sur qu'elle adorerait. L'Inde, c'était magique, et j'avais plein d'endroit à lui montrer. Je pouvais toujours me tromper, mais j'étais à quatre vingt dix neuf pourcent sur de moi.

« J'adorerais avec mon travail je pourrais passer te voir.»
Sa voix était perplexe et je la regardais d'un oeil.
- Quelque chose ne va pas? m'inquiétai-je. "Je veux dire... tout se passera bien, je te promet!"

Forcément, elle ne pouvait pas être aussi excitée que je l'étais moi même. Je voulais dire, j'étais triste de me séparer longtemps d'elle, même si je comptais faire en sorte à ce qu'on se revoit rapidement. Mais quand on évoquait mon pays natal, j'étais tout fou.
Une sonnerie retentit pour m'avertir que le repas était prêt.
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 12:19 par Invité
La soirée promet d'être belle, tant que je suis avec lui de tout manière c'est une réussite. J'ai hâte de goutter ce qu'il a préparé. Cette attention me fait plaisir. Je lui souris lorsqu'il me dit de ne pas avoir peur de lui avouer si jamais je n'aime pas. Il pense vraiment à tout , c'est un amour, c'est mon amour même. En y pensant j'ai des étoiles dans les yeux, de toute manière j'en ai toujours lorsque je suis avec lui. Je veux pourtant le rassurer parce qu'il n'a pas l'air confiant. Je le regarde dans les yeux et lui dit alors d'une douce voix :

« Ne t'en fais pas, je te le dirais mais, je suis très facile en ce qui concerne la nourriture et j'aime goutter à tout. Je suis persuadé que se sera très réussi.»


J'ai confiance en lui et en ses talents. Je ne doute pas une seule seconde qu'il est doué pour beaucoup de choses. Normal c'est l'homme que j'aime. Je me sens tellement bien dans ses bras, que je n'ai pas envie de le quitter une seule seconde. Je veux profiter de chaque instant avec lui parce que je sais qu'ils sont précieux. Ils le sont tout autant que lui, enfin lui est bien plus précieux à mes yeux. Si je devais le perdre un jour je serais perdue. On ne se connaît pas depuis longtemps mais, je me suis tellement attaché à lui et je l'aime tellement que l'idée de vivre sans lui m'est insupportable. C'est sans doute cliché et romantique à souhait et certains n'aimeront sans doute pas mais, il y a toujours des jaloux.

Il m'annonce alors son prochain départ pour l'Inde et j'ai l'impression que mon petit monde viens de s'effondrer. Si il part je ne le verrais plus beaucoup durant ce temps, alors j'ai peur de le perdre. Ça prouvera que notre amour est vrai si on tient jusque là, si on tient tout ce temps séparé et je sais que l'on tiendra parce qu'on s'aime, c'est indéniable. J'ai baissé la tête et mon sourire c'est un peu effacé à l'idée qu'il s'en aille. Je crois qu'il s'en est aperçut. Il me promet que tout se passera bien et je sais que ça sera le cas. C'est seulement l'idée d'être éloignée de lui qui me terrifie.

« Je n'en doute pas, je te fais confiance, je nous fais confiance mais, ça sera dur tout ce temps sans toi.»


Ma petite voix lui fait part de mon inquiétude. C'est la première fois que je suis autant amoureuse de quelqu'un et je n'ai pas envie de le perdre alors j'espère sincèrement que notre destin est de finir tous les deux ensemble et heureux, le contraire serait tellement triste. Je relève la tête et le regarde les yeux dans les yeux. Je n'ai pas envie de pleurer ce soir. Cette soirée doit être une soirée de joie, pas de peine alors je reste forte et lui prend la main en lui disant :

« Je t'aime Spencer, de tout mon cœur, de toute mon âme et ça sera sans doute dur durant cette période là mais, j'ai confiance en nous. Je te rejoindrais quand je pourrais. Je ne veux pas te perdre et je veux surtout que tu sois heureux, que tu accomplisse tout tes désir et celui là même si ça veut dire qu'on devra être loin un moment.»


Je ne peux pas l'empêcher de faire ce qu'il veut, ce n'est pas mon rôle. Je sais qu'il m'aime autant que moi et c'est bien pour ça que je lui fais confiance. Je me lève et le serre fort dans mes bras. J'ai l'impression que je vais le perdre pour toujours alors que ce ne sera qu'un temps. Il me faut un peu de temps pour digérer cette nouvelle.
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() message posté Dim 18 Jan 2015 - 17:49 par Invité
Adriel est gentille, mais sincère. C'est un véritable plaisir de l'avoir près de soi. Sa voix est douce, on dirait un ange. On aura beau me dire que l'amour aveuglait, je ne voyais pas de défaut en elle. Oh, bien entendu, elle avait ses petites maladresse, mais je ne le comptais pas comme quelque chose de négatif.
Son principal talent était de m'apaiser. Quand elle était là, je me sentais calme. J'en avais bien besoin car ces derniers jours, je me sentais stressé et nerveux, l'administration en dépendait de beaucoup. Noël approchait et il y avait beaucoup de monde dans les rues. Là, je ne ressentais ni colère, ni nervosité, ni rien du tout. Seulement des choses positives. Sans doute un indice pour me dire qu'Adriel était la personne qu'il me fallait. Si un jour je devais la perdre, ce dont je n'ose espérer, ce serait pas parce que je l'aurais quittée, mais parce qu'elle le ferait. C'était nul, parce que j'avais tendance à avoir plutôt confiance en moi, mais j'avais peur de notre séparation, si bien que je me remettais beaucoup en question. Pas trop souvent tout de même, sinon je me prendrais la tête alors que je ne le devrais pas, mais je me voyais différemment. Je ne vais plus aux fêtes autant qu'avant, j'ai l'impression d'être plus responsable.

« Je n'en doute pas, je te fais confiance, je nous fais confiance mais, ça sera dur tout ce temps sans toi.»

Je me mis à baisser la tête. Oui, ça le sera. Pas que pour elle. J'essayais de me dire que je la reverrais, mais je sais qu'une fois là bas, elle me manquera. J'avais bien l'intention de lui passer des coups de fil tous les jours, de passer sur internet pour s'envoyer des messages, se parler directement, mais il n"y aura plus le tactile.

"Effectivement..." fis-je en prenant sa main et en déposant un baiser dessus.
Je ne voulais pas la rendre malheureuse, mais il allait bien falloir que je lui annonce. Heureusement, je ne l'avais pas fait trop brutalement, je n'aurais pas pu le faire de toute manière.

« Je t'aime Spencer, de tout mon cœur, de toute mon âme et ça sera sans doute dur durant cette période là mais, j'ai confiance en nous. Je te rejoindrais quand je pourrais. Je ne veux pas te perdre et je veux surtout que tu sois heureux, que tu accomplisse tout tes désir et celui là même si ça veut dire qu'on devra être loin un moment.»
Ses paroles me firent esquisser un sourcil. Je redressai sa tête de façon à pouvoir encore mieux la regarder puis je lui fit un "baiser d'esquimau", qui consistait à frotter nos nez l'un l'autre. Je la rapprochai, puis lui donnai un baiser, suivit d'un autre, puis un autre et le dernier se fit un peu plus long. A la fin, je posai mon front contre le siens, en oubliant le plat que j'avais préparé, puis je mis mes mains sur ses tempes.

"Tu ne me perdras pas Adriel" mumurai-je. "Je te le promet. Je t'aime aussi, et ça ne s'arrêtera pas d'aussi tôt, crois moi. Ce qu'il faut se dire, c'est que c'est un mal pour un bien et que tu verras, je serais un homme encore meilleur que je le suis. Tu me verras sous un autre jour, un qui est bien mieux que tu le vois là."

Mon attitude en Inde n'étant pas le même que lorsque j'étais en Angleterre. Nouveau pays, nouveau comportement.
Je caressai le cou de ma bien aimée du bout de mes doigts en l'observant attentivement. Être si proche d'elle... cela faisait un bien fou. L'avoir contre moi, la sentir aussi près.. c'était le genre de contact qui lui était particulièrement exclusif.
Mes doigts retombèrent sur son cou, puis parcoururent le long de ses épaules.

"Tu as vraiment faim?" lui demandais-je sérieusement. "Parce que moi oui. Et je ne parle pas de nourriture."

Mes yeux croisèrent les siens, dans le but d'y lire un message, ou peut être de lui en envoyer un en premier.
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() message posté Dim 25 Jan 2015 - 14:42 par Invité
L'inde … ça me semble tellement … insensé, fou et surtout terriblement loin. Comment vais-je faire sans lui? Comment vais-je pouvoir survivre sans sa présence? Sans son amour tout près de moi. Je sais que nous nous aimons assez fort pour réussir ce challenge parce que s'en est un mais, quoi qu'il en soit je ne peux m'empêcher d'avoir peur, d'être terrifiée même à l'idée de cette séparation soudaine et brutale. Je souris lorsqu'il frotta son nez contre le mien. J'adore quand il fait ça, c'est tellement mignon et il est tout ce qu'il a de plus mignon. Je souris, les yeux brillants, l'envie de pleurer était là mais il ne fallait pas que je craque maintenant, pas devant lui même si on peut tout partager, je ne veux pas qu'il me voit triste. Je dois être forte pour nous deux. J'ai levé les yeux vers lui plongeant mon regard dans le sien et lui murmurant à mon tour:
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« Tu es déjà l'homme le plus merveilleux que je connaisse, je ne veux que toi.» [/color
]

J'avais très envie de lui, dans tous les sens du terme. Maintenant plus que jamais, ça m'était déjà arrivé de penser à ça avant aujourd'hui mais je n'avais jamais envisager la façon dont ça se passerait, c'est tellement intime … et je crois qu'il faut qu'on soit tous les deux près et il semblerait que ça soit le cas. Je le sens et j'en ai la confirmation lorsqu'il me dit avoir faim. Je souris et passe un bar autour de son coup. Je n'ai plus peur de l'inconnu et j'ai très envie de savoir ce que ça fait.

Je l'ai embrassé amoureusement lui montrant, je l'espérais, mon envie d'aller plus loin avec lui. De me retrouve dans ses bras, de me retrouver contre lui et de sentir sa chaleur. J'ai vu tellement de comédie romantique ayant ce genre de situation que je sais ce qu'il se passera ensuite et j'ai très hâte. Je n'ai jamais fait l'amour avec personne. Il sera le premier et j'espère le dernier. Je ne sais pas si c'est son cas, en fait nous n'en avons pas vraiment parlé, mais je crois que ça m'est un peu égal, ça me rassurerait un peu s'il avait de l’expérience en fin de compte, peu importe ce qu'il a pu faire avant, je sais qu'aujourd'hui il est avec moi.

« Moi aussi j'ai faim.»
finis-je par lui murmurer dans un soupir.
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() message posté Mer 4 Fév 2015 - 14:02 par Invité
Je n'avais aucun doute concernant les sentiments qu’éprouvait Adriel à mon égard. Elle me le montrait tout le temps et je tâchais de faire de mon mieux pour le lui prouver ma réciprocité. Quand je la regardais, j'avais quand même peine à croire que je sortais avec quelqu'un comme elle. C'était une fille... parfaite. Elle avait beau avoir quelques maladresse, mais je trouvais que ça la rendait encore plus charmante qu'elle ne l'était déjà. Elle était belle, mignonne comme tout, gentille, douce... exactement ce qui me fallait. J'avais beau avoir été amoureux de Cassia avant de la rencontrer, elle avait un caractère très différent du sien et au final, c'était peut être mieux ainsi. Cassia ne m'avait jamais aimé, enfin, pas comme je l'avais aimé moi, et même si ça avait été le cas, je ne saurais pas où j'en serais vis à vis d'elle. En fait, c'était mieux ainsi. J’aimais beaucoup Cassia mais on s'était souvent pris la tête tous les deux alors qu'avec Adriel, on s'entendait toujours bien. On était en accord, en harmonie. Comme si je ne pouvais refuser ou être contre ce qu'elle disait et inversement.

Je ne l'avais pas encore présentée à mes parents, ni même ma famille. En fait, à cause de nos boulots respectifs, l'occasion ne s'était jamais présentée. Puis bon, on avait encore le temps. Enfin, ce serait bien avant que je parte, toute de même. Peut être un peu avant. J'étais à peu près certain que ma mère allait l'adorer. Ma soeur aussi. Quant à mon père, eh bien, je ne savais pas s'il aurait l'occasion de la voir. Il était très souvent pris et le voir se faisait rare ces temps ci. Enfin, peut être pourrions nous trouver un moment lorsque nous aurons tous du temps? Un peu utopique, mais pas impossible.

« Tu es déjà l'homme le plus merveilleux que je connaisse, je ne veux que toi. »
L'entendre me dire cela me faisait plaisir bien évidement, mais je ne pouvais m'empêcher de me demander ce qu'elle trouvait attirant en moi. De "merveilleux", en outre. A mes yeux, j'étais un garçon comme les autres, avec un peu plus d'argent qu'à la normale certes mais je savais que ce n'était pas ça qui intéressait la belle. Je n'avais pas pour habitude de me remettre en question, mais quand on était amoureux, on avait souvent tendance à le faire.
Mais je décidai de ne pas perdre de temps avec ça. En guise de réponse, je me mis à lui sourire et me penchai vers elle pour lui donner un baiser d'esquimau.

"Je t'aime Adriel." lui répétai-je alors d'une voix mi haute, mi basse, presque sous un murmure. "Tu ne peux pas t'imaginer à quel point je te trouve..."
Quel mot employer? Rien de ce qui n'existait dans le langage humain n'était exprimable. Il fallait bien trouver pourtant, bien que cela ne sera jamais aussi fort que ce qui est vraiment ressenti.
"Fantastique."
Dans tous les sens du terme, et surtout à tous les niveaux. J'avais un immense respect pour elle. Mon amour était tel que, nous n'étions pas encore marié que c'était comme si c'était le cas. Je ne tolèrerais pas qu'on puisse lui faire du mal, physiquement et verbalement. Elle, qui était pourtant forte, me semblait parfois si fragile...

La manière dont elle m'embrassait désormais était différente. Un peu plus entreprenante, plus excitante. Je comprenais par là que l'envie que je partageais était de même pour elle et je ne posais aucune question là dessus. Je n'avais pas besoin, avec elle. Elle me guidait et je la guidais. Autrement dit, nous nous comprenions mutuellement, sans même à avoir à nous exprimer.
Quand elle me souffla qu'elle avait aussi faim, je compris qu'elle ne parlait pas non plus de nourriture. Et à ces mots, j'avais éteint le four sans même me retourner pour le faire. Je ne savais pas encore comment ça allait se passer, mais ça allait se passer. Je décidai tout de même d'y aller à la manière douce. Nul besoin de brusquer les choses, d'autant plus qu'Adriel ne l'avait jamais fait de sa vie. Ce serait dommage de lui en laisser un mauvais souvenir, elle qui était si calme d'habitude. L'entrain se montrera peu à peu.
Je la pris par les hanches et la collais contre moi, allant capturer un nouveau baiser. Puis, doucement, je la fis reculer,  en m'avançant jusqu'à ce qu'un premier obstacle se mette sur notre route : la table. J'en profitais pour glisser mes baisers dans son cou, en m'approchant encore plus d'elle, comme si ça n'était jamais assez. Sa chaleur m'imprégnait, je me sentais tellement bien que je pourrais rester ainsi encore très longtemps si je le pouvais...
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Anonymous
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() message posté Mer 18 Fév 2015 - 16:27 par Invité
Je me sens vraiment chanceuse d'avoir un homme comme Spencer à mes côtés. On est peut-être jeune mais je suis persuadé que notre histoire peut vraiment marché. On s'aime, c'est une évidence, je le vois dans ses yeux, on le voit dans mes yeux quand je parle de lui. Je me sens bien à ses côtés et je n'ai pas envie d'être avec quelqu'un d'autre. Je ne veux être qu'avec lui et je pense tout ce que je dis à son sujet. Il est quelqu'un de merveilleux. Ses baisers qu'ils soient esquimau ou non me font énormément de bien et je suis ravi de pouvoir lui donner autant d'amour. Il me dit qu'il m'aime et je souris parce que j'aime l'entendre me le dire.

« Moi aussi je t'aime.»


Je l'embrasse tendrement. Il va me manquer quand il sera en Inde, comment vais-je faire sans son soutiens, sans ses câlins et sa tendresse? Je ne sais pas encore comment ça se passera, mais ça va être difficile, pourtant je suis certaine qu'on surmontera tout ça parce qu'on s'aime. Nos retrouvailles ne seront que plus belles. Je lui souris et rougis lorsqu'il me dit qu'il me trouve fantastique. Je n'ai rien d’exceptionnelle pourtant. Je suis comme beaucoup de filles de mon âge. Mais je le trouve aussi fantastique alors c'est sans doute parce qu'on s'aime qu'on trouve la beauté en l'autre.

Nous sommes tous les deux là, l'un contre l'autre à se dire que l'on s'aime et mon dernier baiser plus fougueux que les précèdent lui donne le feu vert. Il sait que je n'ai jamais fait ça avec personne, on en a un peu discuter une fois et je suis prête désormais. Je n'ai plus envie d'entendre. Je passe mes bras autour de son coup et l'embrasse passionnément. C'est sans doute ce qui me manquera le plus, ses baisers, sa présence, son odeur. Tout me manquera je crois.

Je ne vais pas vous faire un dessin de ce qui est arrivé ensuite, nous avons fait l'amour pour la première fois, une première fois très agréable si vous voulez mon avis. Comment ais-je pu attendre aussi longtemps avant de le faire? Je ne pensais pas qu'on ressentait autant de choses en même temps, c'est assez magique. Tous les deux dans son lit, c'est étrange de me dire qu'on a passé ce cap. On a mis quand même du temps avant de le faire et je suis contente qu'il ai bien voulu attendre que je sois prête. Je l'embrasse une fois encore et glisse ma main dans la sienne puis me penche vers son oreille pour lui murmurer :

« Je t'aime mon amour.»


Je ne sais pas quoi ajouter de plus. Je ne sais pas ce qu'il convient de dire après ça, mais je sais maintenant que ça ne me fait plus peur et que c'était vraiment bien. J'espère qu'il a autant aimé que moi.
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