"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici loreo ♣ "nan mais c’est la corbeille de fruit là... elle m’a saoulé." 2979874845 loreo ♣ "nan mais c’est la corbeille de fruit là... elle m’a saoulé." 1973890357
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loreo ♣ "nan mais c’est la corbeille de fruit là... elle m’a saoulé."

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() message posté Mer 9 Juil 2014 - 23:39 par Invité
NAN MAIS C'EST LA CORBEILLE A FRUIT LA .. ELLE M'A SAOULE.
ft. loreo

   
Jeudi, jour de congé, un vrai bonheur. Le rythme du travail en cuisine est très soutenu mais j’aime mon métier. La preuve, mais en congé je suis collée à mes fourneaux, le tablier autour de la taille. Rien de très élaborée pour ce soir, je faisais juste revenir quelques grains de maïs pour en faire du popcorn. Theo, mon meilleur ami, devait arriver d’une minute à l’autre tandis que Spencer, mon colocataire, lui venait de quitter les lieux pour s’adonner à ses activités personnelles… J’attrapais mon téléphone portable, avec lequel j’avais un mal de chien, je n’étais définitivement pas faite pour le tactile. Je pris une photo de ma poêle au contenu peu glorieux pour l’envoyer à Theo qui avait déjà dix bonnes minutes de retard. « Voilà, t’as tout gagné, j’ai tout mangé le chocolat ! Et si dans cinq minutes t’es toujours pas là je vide le rhum coca. Je t’aime ♥ », je reposais mon téléphone après avoir galérer comme une petite mamie à envoyer mon MMS. Après quelques minutes à peine, mes popcorns était enfin prêt, un saladier plein, auquel j’ajoutais de petits bonbons colorés. Autant vous dire que ce n’était pas ce soir que Theo et moi commencerions notre régime. D’autant plus que les boissons à disposition était bien loin de l’eau conseillée pour garder la ligne : jus de fruit, alcool, boisson gazeuse sucrée, … rien de mieux pour les kilos en trop. Je suis loin d’être de ces filles qui portent une attention maladive à leur poids. Si j’ai envie de quelque chose je me fais plaisir, sans en abuser. Puis, quand vous travailler dans les cuisines, en règles générales vous avez faim avant de préparer et après, c’est terminer. Alors que j’ajoutais la touche finale à mon saladier tout coloré, mon téléphone sonnait, inutile de vous donner l’estimation du temps que j’ai mis à décrocher. « Oui ? », répondis-je le plus naturellement du monde. Il s’agissait de mon frère, Wolfgang, ne riez pas, mon père était ivre quand il est allez le déclarer, il n’a pas trouvez meilleur prénom à donner. « J’ai pas vraiment le temps là tu sais. Puis si je suis partie c’est surement pas pour être encore mêler à cette famille de barge ! Je récupèrerais Leoni et après il peut bien leur arriver n’importe quoi je m’en contre fiche ! », le ton de ma voix montait au fur et à mesure, mon frère avait visiblement besoin de se confier, malheureusement pour lui, j’étais loin d’avoir envie d’entendre parler des dingues qui me servaient de parents. « Quoi ! C’est quoi ces conneries ? Elle s’appel Leoni, je sais encore comment s’appel ma fille. », plus on discutait et plus je sentais que je perdais mon sang froid. « Mais maman quoi ? J’en ai rien à carrer de maman tu m’entends ! Et j’en ai plus rien a carrer de cette famille ! Je récupère ma fille et après vous m’oubliez tous autant que vous êtes bande de malades ! », terminais-je par affirmer dans ma si douce langue natale qu’était l’allemand. Je cru que mon cœur allait sortir de ma poitrine tellement il battait sous le coup de la colère. A peine le téléphone raccrocher, les gouttes de sueur perlaient mon visage et mes jambes se dérobaient presque sous mon poids. Inutile de vous faire un dessin : la colère et le stresse avait sur moi, un effet hyperglycémiant. J’attrapais donc ma piqûre d’insuline dans le frigo, aucune nécessité de contrôler, je savais que j’étais en hyperglycémie. Je m’asseyais donc sur l’une des chaises à ma disposition pour planter mon aiguille dans ma jambe d’un geste net et sans bavure au travers de mon pantalon.  Quelques secondes à peine et on frappait à la porte, je mis un petit moment avant de me relever. La main sur la poignet je pris une grande inspiration avant de sortir mon plus beau sourire. « Salut mon chat ! J’ai faillis t’attendre. » adressais-je à mon ami au cheveux en bataille. Je me doutais bien que malgré mon maquillage je devais être relativement pâle, mais l’insuline ne devrait pas tarder à faire son effet. Je me décalais alors pour laisser entrer mon petit Theo. Malgré notre léger écart d’âge, nous étions très proche tout les deux, j’appréciais beaucoup le jeune Adamson, il avait une telle joie de vivre qu’en sa présence on était presque obligé de se sentire heureux. « Comme d’habitude, tu fais comme chez toi hein. », ajoutais-je après lui avoir déposer un petit baiser sur la joue droite et lui avoir ébouriffé un peu plus les cheveux comme j’en avais l’habitude.
   
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() message posté Jeu 10 Juil 2014 - 23:28 par Invité
La corbeille de fruit là... elle m'a saoulé.

LORELEI & THEO



Il était à la bourre ! Et le pire, c'est qu'il n'avait aucune excuse, pour une fois. Il n'était pas retenu au travail, ou dans une conversation téléphonique de la 'plus haute importance', ni même responsable d'un carambolage. Non, pour une fois, Theo n'était même pas impliqué dans un incident débile causé par lui et sa maladresse légendaire au volant d'une voiture - non, il était juste, en retard. Parce qu'il avait décidé que de faire une petite sieste en plein milieu de l'après-midi était une bonne idée, considéré qu'il passerait probablement la nuit entière à papoter avec sa meilleure amie plutôt que de profiter d'un bon lit pour dormir. Mais la micro-sieste s'était transformée en sieste de deux heures et demi et voilà le résultat, il arrivait avec dis bonnes minutes de retard (pour ne pas dire quinze) et un sms de son amie lui rappelant le dit retard. Rho, merde. Cependant il était entre-temps arrivé sur le palier de son appartement, d'où il sentait l'odeur caractéristique du pop-corn.

La porte s'ouvrit deux-trois minutes plus tard, sur une Lorelei un peu plus pâle que d'ordinaire, mais souriante malgré tout. Theo lui adressa son plus joli sourire, accompagné d'un grand Helloooo, trop content de la voir. « J'ai ramené... des trucs ! » lança-t-il, grand sourire aux lèvres. L'un de ces 'trucs' étant l'un des dessins animés préférés de la demoiselle : il savait comment se faire pardonner de ses innombrables retards, le Theo.

L'australien rentra dans la pièce principale, déposant sa veste et ses chaussures dans le coin habituel - bon okay, son coin habituel disons - et se retourna pour faire face à sa brunette préférée. Il l'a trouvait plutôt pâle et légèrement chancelante et ça l'inquiétait un peu pour tout vous dire. Le pire étant qu'elle ne disait rien et se contentait de sourire comme si tout allait parfaitement bien. Theo accueillit son baiser sous la joue avec le sourire malgré tout et la laissa faire n'importe quoi avec ses cheveux (comme d'habitude) sans même essayer d'esquiver le geste. N'empêche qu'il se recoiffa quand même, parce que déjà que ses cheveux étaient toujours en bazar monstre, si en plus Lorelei s'y mettait elle aussi, il était pas sortit de l'auberge. « T'es toute blanche, tout va bien ? » Il posa la question tout en lui pinçant le bout du nez ; à son tour, de l'embêter un peu ! Même si il avait gardé un ton léger en lui posant sa question, il n'empêche qu'il attendait d'elle une véritable réponse digne de ce nom. Non pas qu'il l'a prenait pour une fille fragile ou vulnérable, mais Theo était au courant pour son diabète, d'ailleurs lorsqu'il l'avait apprit il s'était pas mal renseigné sur la question, histoire de réagir correctement si elle venait un jour à faire un malaise en sa présence. Heureusement, pour peu qu'il se souvienne, ce n'était jamais allé aussi loin - et tant mieux ! Il préférait la voir souriante et énergique, même si ça la rendait parfois difficile à suivre. Enfin de ce côté-là, il ne pouvait pas vraiment se plaindre, étant donné qu'ils étaient tous deux identiques sur ce point-là.

« Je vois que c'est repas très diététique ce soir ! » En effet, la table était pleine à craquer de plats digne des plus grands chefs londoniens ; bonbons, pop-corn, de l'alcool et sodas à tout va... Theo n'attendit même pas que Lorelei lui en donne l'autorisation pour piquer quelques boules colorées dans le grand saladier. « Tiens, c'est pour toi. » Ah, oui, il venait de se rappeller qu'il y avait aussi des trucs pour sa meilleure amie et rien que pour elle, dans son sac. Il le lui tendit avec ce qu'on pouvait être un sourire complice, même si c'était difficile à voir étant donner qu'il avait la bouche pleine de sucreries. Y avait pas à dire, c'était vraiment la meilleure chose au monde. Le sac lui était remplit de cochonneries pour la soirée, à commencer par des bonbons, encore des bonbons et bien entendu, du chocolat. Sans oublier un nombre de DVDs et CDs innombrabres, qui prenaient toute la place. Et parmi tout ça, Theo avait reussit à caser un petit paquet tout mou, qu'il avait quand même emballé pour faire un effet de surprise. « Chais pas si tu l'a déjà, chette version, mais elle est cool. Cadeau ! » Il rigolait déjà bêtement, en repensant à l'arrivage de sous-vêtements pour le moins original auquel il avait assisté le matin-même, dans la boutique de lingerie où il bossait en plein centre de Londres. Il s'agissait tout bêtement d'une collection de sous-vêtements spécial Disney et Theo avait réussit à en avoir une version du Monde de Nemo pour son amie, qu'il savait être la fan numéro 1 du petit poisson. Sans déconner, elle et Nemo, c'était sûrement l'histoire d'amour la plus fascinante qu'il connaissait. C'était pas grand-chose mais il n'avait pas besoin de lui faire des cadeaux de folie pour lui prouver combien il l'adorait et combien elle faisait partit des personnes dont il ne pouvait littéralement, plus se passer ici. Il continuait de piocher dans le saladier, s'asseyant au passage sur le bord du canapé, en attendant sa réaction lorsqu'elle tomberait sur le soutif Nemo et la magnifique culotte qui allait avec. Y avait pas à dire, il avait décidément du coup.



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() message posté Mar 29 Juil 2014 - 23:50 par Invité
NAN MAIS C'EST LA CORBEILLE A FRUIT LA .. ELLE M'A SAOULE.
ft. loreo

La colère montait en moi contrairement à ma glycémie qui elle dégringolait. Le temps de planter l’aiguille de l’insuline dans ma cuisse et mon meilleur ami frappait à la porte. Je pris quelques secondes pour me reprendre avant d’aller lui ouvrir. Evidemment il ne lui fallut que très peux de temps pour remarquer la pâleur de mon visage. Il ne se gênait d’ailleurs pas pour me le faire remarquer. « Dit tout de suite que j’ai une sale tête.. », répondis-je avec un petit sourire en coin en tenant le DVD de Nemo dans ma main, « Je vais bien j’ai juste eut une petite colère qui a fait baissé ma glycémie. Rien de grave, j’ai fait ce qu’il fallait ne t’en fais pas., repris-je en haussant les épaules, l’insuline ne mettrait normalement pas trop de temps à agir. J’avançais pour laisser mon ami entrer dans l’appartement que Spencer et moi partagions. Comme à son habitude, mon petit Theo ne pu s’empêcher de laisser échapper une petite remarquer très perspicace à la vu de toute les cochonneries très diététiques présentes pour notre ‘petite soirée’. Un nouveau sourire se dessinait tandis que je posais délicatement le dessin animé sur la table. « J’ai fais une hypo, on fera régime une autre fois mon petit chat. », dis-je en plongeant ma main dans le saladier de pop-corn. En temps normale, j’aurais sauté de joie en tenant le DVD du fabuleux Disney ‘le monde de Nemo’. Mais ce soir j’étais plutôt mal, l’appel de mon frère m’avait un peu déstabilisé et l’hypoglycémie qui avait suivit n’avait pas aidé, cela dit, je tentais tant bien que mal de masquer cela derrière mon sourire. Alors que j’avalais mes pop-corn, Theo me tendis un petit paquet tout riquiqui et mou comme tout. Un sourire étirait mes lèvres presque jusqu’à mes oreilles, « T’es un amour de coccinelle, tu le sais ça ? », lui adressais-je en tirant délicatement pour décoller le scotch qui fermais le petit paquet. Je sortais alors une jolie petite culotte où se trouvait Doris et Marin, je pinçais alors mes lèvres entre elles avant de faire de petits sauts sur place. Je me précipitais vers le petit chevelu pour le prendre dans mes bras et le serrer aussi fort que je le pouvais, « HAN MERCI MERCI MERCI ! », me contentai-je de dire d’une voix forte et heureuse. C’est dans ces cas là que je comprenais ce que signifiait la célèbre phrase du ‘Livre de la Jungle’ : « il en faut peu pour être heureux ! ». Je pliais mon nouveau bien avec soin avant de le poser sur le DVD. « Ca me gêne j’ai rien pour toi ! », dis-je avec une petite moue boudeuse. « Si je te nourris un de ces jours ça te tente ? », proposais-je avec un sourire fière de mes talents de cuisinière. « Bon je t’explique ! Les verres sont là, les boissons sont sur la table, tu fais comme chez toi, tu fais ta petite vie chez moi c’est chez toi. Enfin, chez Spencer c’est chez moi et du coup chez Spencer c’est chez toi aussi. C’est plus juste. », un grand sourire étirait mes lèvres. Je m’installais à table en observant mon meilleur ami. En repensant au coup de téléphone de mon frère, l’idée de devoir lui raconter un jour la vérité sur moi me vint à l’esprit. Seulement, que penserait-il de ça ? Si j’en parlais à personne c’était peut-être car j’avais peur que l’on me prenne pour une mère indigne .. Je penchais la tête sur la droite. « Dis comment tu réagirais si .. », je stoppais ma phrase un instant réalisant ce que je m’apprêtais à faire, « Si Spencer te dranguait ?, un moment de panique, il fallait que je trouve une issu de secours et c’était la seule chose qui m’était venu à l’esprit, « Je veux dire, faut bien admettre qu’il est pas mal.. », tentais-je pour rattraper le coup .. Je m’étais encore mis dans un sale pétrin. Maintenant soit ça passait, soit ça cassait, j’avais une chance sur deux, mais j’étais persuader que ça pouvait passer. Ben quoi c’est vrai c’était un beau garçon, gentil et .. épanoui ? .. Bon d’accord, j’étais dans de beaux draps, de toute façon il fallait bien que je lui admette la vérité un jour où l’autre .. Mais malgré le fait que j’avais pleinement conscience de cela, je croisais les doigts pour que mon excuse concernant Spencer passe crème .. Après tout venant de moi, plus rien ne saurait étonner le jeune Adamson, j’avais déjà dis des choses tellement plus dépourvu de sens qu’au fond .. Pourquoi pas .. Y avait pas dire, j'avais un véritable don pour mettre les deux pieds dedans !
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() message posté Lun 1 Sep 2014 - 23:45 par Invité
La corbeille de fruit là... elle m'a saoulé.

LORELEI & THEO



Oui, bon, il se doutait bien qu'elle avait fait "ce qu'il fallait" pour soigner sa petite crise. Et c'était le plus important dans tout ça, c'est vrai, mais Theo aurait quand même bien voulu savoir qui était le con qui avait pu lui causer du souci au point que ça glycémie ne dégringole à ce point-là. Enfin, il aurait l'occasion de lui en toucher un mot plus d'une fois ce soir (cette nuit !) alors il n'allait pas l'embêter avec ça, pas trop en tout cas. Elle commençait petit à petit à reprendre des couleurs et c'était le plus important. Il profita d'un moment d'inattention de la jeune femme pour aventurer sa main jusqu'à l'une de ses joues pales et la pinça légèrement, lui redonnant ainsi un peu de couleur. Un coup de chance qu'elle ne réagit pas immédiatement, ça lui laissa le temps d'esquiver une éventuelle représailles et de filer chercher le cadeau qui trônait tout en haut de son sac).

Bien entendu, Theo savait qu'en offrant un cadeau pareil à sa meilleure amie, il ne prenait pas beaucoup de risque. Il n'y avait pour ainsi dire aucune chance que celle-ci n'apprécie pas le cadeau et si jamais il s'avérait que ce soit le cas, elle ne lui dirait probablement rien. Alors il se contenta de s'asseoir sur le bord du canapé et d'observer sa réaction en ouvrant le paquet, alors que lui continuait de se servir dans le saladier de pop-corn. A ce train-là ils n'auraient même pas lancés la télévision que le paquet serait déjà terminé ! Le bouclé entreprit d'éloigner le saladier de lui en le posant sur la surface plate la plus proche de lui (c'est-à-dire, la table basse déjà bien encombrée en cet instant) lorsqu'il vit la brunette se précipiter vers lui, littéralement. Avec un sourire, Theo laissa ses bras glisser contre elle et il la serra à son tour, son sourire redoublant de volume alors qu'il l'entendait le remercier. Comme ça c'était plutôt pratique, d'avoir un meilleur ami qui bossait dans la lingerie. Il haussa vaguement les épaules lorsqu'il l'entendit dire qu'elle n'avait rien pour lui, « ta cuisine vaut de l'or, sweetheart, un gâteau à la crème et je continue à t'offrir des soutifs toute ta vie ! » Oh oui un gâteau à la crème, oh que oui ! Rien qu'à l'idée que sa meilleure amie ne se mette aux fourneaux rien que pour lui, Theo en salivait déjà. Il adorait quand elle cuisinait, même s'il tentait la plupart du temps de l'aider - souvent sans résultat. Il n'était pas rare que mademoiselle le reprenne, lorsqu'ils sont chez lui par exemple, et que lui tente de cuisiner quelque chose. Faut dire que la cuisine et lui, ça faisait deux, et pourtant il était allé à bonne école. Entre Astrid, la gouvernante de la maison qu'il connaissait depuis son arrivée à Londres et qui était littéralement, une déesse des fourneaux et bien sûr Lorelei, toute aussi douée dans le domaine, il avait été gâté le Theo.  Gâté mais pas très doué pour reproduire ce que ces dames lui avait souvent montré, hm (mauvais élève !).

Theo sourit un peu à la remarque à propos de l'appart de Spencer, qui était par extension aussi celui de Lorelei et encore par extension (mais lointaine celle-ci, vraiment lointaine) "à lui". Spencer, c'était le coloc de Lore, un indien plutôt sympa mais il fallait l'avouer, qui avait eu un petit peu de mal au début, avec Theo qui est régulièrement invité à squatter. Bon maintenant, tout allait très bien, pas d'embrouille, lorsque l'australien se retrouvait en tête à tête avec Spence les sujets de conversations étaient à présent bien plus variés qu'au début et chacun se faisait à la présence de l'autre (même s'il fallait l'avouer, Theo enviait légèrement Spencer, il était persuadé qu'il n'aurait pas pu trouver plus cool comme colocataire que la jeune femme, même s'il ne le lui avouerait probablement jamais). « Et chez moi c'est chez vous. Toi. Spencer. Qui veut, en fait. » lança-t-il avec un sourire en coin. Ah ça, la maison qu'il partageait avec son père était tellement grande de toute manière qu'il aurait pu y abriter une colonie de vacances, personne ne s'en soucierait. Mais peu importe. Theo prit à son tour place autour de la table et servit un verre de soda, pour commencer tranquillement, avant de remplir de sa boisson préférée le verre de sa meilleure amie.

Il n'eu même pas le temps d'ouvrir la bouche que la brunette le regarda, l'air soudainement soucieuse. Aïe. Il n'aimait pas trop quand on le regardait comme ça, généralement ça ne présageait rien de bon (sauf avec son ami Noah, lorsqu'il penchait la tête de cette manière, ça annonçait qu'il allait sortir une immense connerie. Mais ça, c'était encore autre chose). Ceci dit, il aurait pu assimiler les paroles de Lorelei à celles de Noah pour une fois, tant la situation qu'elle décrivait fit rire Theo. « Spencer ? Pourquoi, il t'a confié craquer pour mes bouclettes ? » Il rit un peu, pas méchamment bien entendu, juste que selon lui Spencer n'avait absolument rien de gay. Ce qui était quand même dommage dans un sens, quand on y pensait, car l'indien avait un certain potentiel qui n'était bien entendu pas passé inaperçu aux yeux de Theo... « Non mais c'est vrai qu'il est quand même pas mal. Je veux dire, il est mignon. » Oui, bon. Voilà. Fallait quand même se l'avouer, à moins d'être aveugle... Theo se demanda un instant si c'était vraiment la question de base que voulait lui poser son amie. Il avait comme un doute, soudainement, mais peu importe, si ça pouvait lui faire plaisir : il ferait mine d'être dupe. « Pourquoi ? ... Il a dit quelque chose à ce sujet ? » Jusqu'à ce qu'elle lui crache le morceau.



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() message posté Ven 14 Nov 2014 - 23:38 par Invité
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Les heures passaient, lentement les unes après les autres. Bien que pour nous elles étaient passées suffisamment vite. Après deux bons dessins animés, dont Nemo mon grand favoris, et quelques verres d’alcool dont j’avais bien besoin pour pouvoir admettre à mon meilleur ami ce que je devais lui avouer.

Nous étions tout les deux allongés dans mon lit double couvert par ma couette dont le drap était de couleur vert pâle. Je fixais le plafond blanc de ma chambre, les joues rougis par l’alcool et les yeux vitreux. J’étais épuisée mais j’étais bien, je me sentais à l’aise et un large sourire étirait mes lèvres. Je plongeais ma main dans le saladier où il restait trois pop-corn se battant en duel. Mon ridicule et solitaire petit pop-corn avalé, je continuais à fixer le plafond tout en commençant à briser ce silence qui était loin d’être pesant. « Mon chat ? Il y a quelque chose dont il faut qu’on parle. », je restais les yeux rivés sur la peinture blanche au dessus de nos têtes. Bien que mon esprit soit encore entrain de peser le pour et le contre, l’alcool que contenait mon sang me forçait à parler. « Tu sais que je vient d’Allemagne, je t’ai aussi déjà dit que j’avais un frère là-bas, que j’avais des parents pas nécessairement très dignes dirons-nous.. », bien que la voix hésitante voir même tremblante, je poursuivais en fermant mes yeux, craignant un peu la réaction de mon petit Theo. « Mais je ne t’ai jamais dit pourquoi j’étais partie et ce que j’avais réellement laissé derrière moi.. », j’avais peur c’était là première fois dont je parlais de ça à quelqu’un. L’idée que mon meilleur ami puisse mal prendre ce gros détail de ma vie que j’ai omis me fichait encore plus la chair de poule. J’inspirais doucement avant d’enfin me lancer une bonne fois pour toute. « J’ai un enfant, une fille pour être exact. Leoni, elle a quatre ans. », affirmais-je avec franchise gardant les yeux clos. « Ma, très chère mère, a obtenue la garde de ma fille après avoir convaincu les services sociaux que je n’étais pas dans une situation suffisamment stable à l’époque. », j’ouvrais les yeux sentant que mes larmes avaient besoin de sortir, « La colère m’a submergée et c’est là que j’ai fait l’erreur de ma vie. J’ai décidée de tout plaqué là-bas pour fuir. J’ai abandonnée ma fille et un ami extraordinaire, Ulrich, qui m’a accueillie, accompagnée et soutenue à chacune des merdes qui me sont tombées dessus … », les perles salées qui coulait le long de mes joues faisaient couler le peu de mascara que je portais. « Je n’ai donné de nouvelle à personne, seul mon frère m’appel de temps à autre. Et encore, quand il le fait je fini dans tout mes états parce qu’il ne peut pas s’empêcher de me raconter les dernières trouvailles d’emmerdeuse finie de ma mère. D’ailleurs tu veux savoir la dernière, ma fille s’appel Thelma pour elle. Thelma tu te rends compte, c’est ridicule ! Ca me met hors de moi .. », je m’arrêtais. Un rire nerveux se fit alors entendre mélanger aux larmes que provoquait le déchirement que je ressentais en pensant à ma fille. Je posais les mains sur mes yeux avant de dire mes derniers mots, « Excuse moi de t’avoir menti Theo. ». Je comprendrais parfaitement si Theo réagissait mal après tout c’était mon meilleur ami on était supposé tout se dire et je lui avais caché ce qui était la plus grande partie de ma vie : ma fille. Je me sentais mal à présent, pas seulement à cause de l’alcool mais surtout de par le poids de la culpabilité, celle d’avoir abandonné Leoni, de n’avoir jamais recontacter Ulrich et surtout d’avoir menti à Theo …
 
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() message posté Lun 17 Nov 2014 - 16:13 par Invité
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LORELEI & THEO



Un Nemo, deux autres Disney plus tard et un bon grand nombre de verres d'alcool, Theo et Lorelei étaient à présent affalés sous la couette du lit de cette dernière. Lui fouillait à travers les divers DVD qu'il avait ramené et ceux que son amie possédait déjà, à la recherche du prochain film qu'ils allaient regardés. Ni l'un ni l'autre ne parlait mais l'ambiance était loin d'être gênante, au contraire. Finalement, le bouclé laissa tomber et éloigna la pile de DVD du lit afin de se rallonger à côté de la jeune femme. Il avait les cheveux fous, complètement désordres, il avait un peu chaud et le rire facile après tous ces verres d'alcool mais il se sentait étrangement bien. Lorsque Lorelei lui annonça vouloir parler avec lui, il n'était même pas anxieux, malgré le ton sérieux qu'elle venait de prendre. Il roula un peu sur le côté afin de capter son regard, mais il se rendit compte qu'elle fixait le plafond depuis un moment maintenant et qu'elle ne semblait pas avoir envie de le regarder, malgré ce qu'elle avait à lui dire. Il hocha simplement la tête, signe qu'elle avait toute son attention.

Theo ne comprit pas tout de suite l'importance de ses propos. Lorsqu'elle mentionna ses parents, dont l'existence n'était pas inconnue à Theo puisque Lorelei lui en avait déjà parlé avant, il pensa qu'elle allait simplement lui parler d'eux, comme ça lui arrivait parfois. Il savait que ça ne s'était jamais vraiment bien passé entre eux, que c'était pour ça qu'elle avait quitté l'Allemagne, mais il n'avait jamais imaginé à quel point. Lorsqu'il entendit le mot "enfant", "fille" sortir de la bouche de la jeune fille, Theo bugua, littéralement. Il ne savait pas à quoi s'attendre au début de cette conversation, mais sûrement pas à ça. Il écoutait son histoire avec patience, une légère lueur d'inquiétude dans les yeux. Et de colère, aussi. Il n'était pas sûr de tout comprendre, certes, il n'avait pas tous les éléments en main pour pouvoir juger si facilement mais la compassion qu'il ressentait envers la jeune fille était si forte, il ne pouvait que se sentir révolté et triste par ce qu'elle lui racontait.

Il cligna des yeux un instant, choqué par la teneur de ces révélations. C'était beaucoup d'un coup, et bien sûr qu'il était surpris, choqué ; l'idée même que Lorelei ait pu venir à Londres pour une raison plus profonde qu'une simple mésentente avec ses parents ne lui avait jamais traversé l'esprit. Lorelei était en fait maman. Et on lui avait retiré son enfant.

Un frisson le parcouru, désagréable. La révélation le ramena à des souvenirs, ses propres souvenirs, et c'était franchement dur.

Alors Theo tendit une main vers la jeune fille, qui pleurait silencieusement à ses côtés à présent. Il se rapprocha doucement d'elle, l'attira contre lui et l'entoura de ses bras, calant son visage au dessus de celui de la jeune fille. Ses lèvres se perdirent contre les cheveux de Lorelei, contre lesquels il déposait de légers baisers alors qu'il murmurait quelques mots. « Je suis désolé, » parce qu'il l'était, désolé, désolé d'apprendre qu'on lui avait retiré son enfant, que ça faisait probablement des années qu'elle ne l'avait pas revue ; désolé de tout ce qu'elle avait du laisser derrière elle en venant à Londres, et surtout, désolé de ne pas avoir été à ses côtés dans cette épreuve beaucoup plus tôt. Il s'en fichait bien, qu'elle lui ait mentit, lui-même plus que n'importe qui savait que ce genre de chose ne se racontait pas aussi facilement que ce que l'on aimerait, même à nos amis les plus proches. Il n'osait même pas imaginer la culpabilité qui devait peser sur elle. « C'est rien, tu m'as pas mentit, » répliqua-t-il. Il s'éloigna légèrement de la jeune fille afin de pouvoir voir son visage et de capter son regard embué de larmes. « C'est dur de regarder un secret pareil, c'est moi qui suis désolé. » Lui-même savait à quel point c'était dur. Et frustrant, aussi, de ne pas pouvoir en parler, de ressentir la culpabilité à chaque fois que l'on ment à ses proches. Il passa ses doigts le long des joues de Lorelei afin de sécher ses larmes et d'y déposer un baiser. Il remonta la couette sur eux, et la garda contre lui un long moment. Il n'osait pas rajouter quoique ce soit, par peur de dire quelque chose qu'il ne fallait pas, d'employer le mauvais ton... Il se contentait pour le moment de serrer Lorelei contre lui, fort, et de passer une main qu'il voulait rassurante contre son dos.

De longues minutes passèrent, pendant lesquelles ni l'un ni l'autre ne bougèrent. Ça tournait à plein régime dans l'esprit de Theo, il avait un tas de question à poser mais pas la force, ni le courage ni l'audace de les lui poser. Lui-même avait la vue légèrement brouillée, parce que s'il y avait bien une chose que Theo détestait, c'était de voir son amie au plus mal. Savoir qu'elle avait souffert tout ce temps en silence le faisait rager au plus haut point. Il embrassa le front de Lorelei, alors qu'il s'éloigna un peu et se lança. « Alors, tu essayes de la récupérer, c'est ça ? ...Leoni ? » Il connaissait Lorelei depuis son arrivée à Londres, pour ainsi dire, et il n'avait jamais su l'existence de cet enfant. C'était fou, complètement dingue. Et elle était tellement courageuse malgré tout. « Pourquoi m'en parler maintenant ? » Il ne lui reprochait pas de ne pas lui en avoir parlé avant aujourd'hui, non. Mais peut-être qu'il y avait une raison particulière pour laquelle elle se lançait enfin, ce soir. L'alcool, peut-être. C'était peut-être à cause de ça d'ailleur, qu'il lança sans réfléchir « C'est même pas beau Thelma, elle a aucun goût ta mère, » se permit Theo. L'alcool, tout ça.



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» C'est ma vie, elle est petite et brisée, mais elle me convient.
» Crushed Like Fruit - Teddy&Damian
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» le poivre est noir, mais a bon goût. la neige est blanche, mais on la laisse à terre.
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