"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 2979874845 DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 1973890357
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DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back.

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() message posté Mer 10 Aoû 2016 - 12:12 par Invité

Dorian Noann Stevenson

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Stevenson. C'est le nom que j'ai hérité de mon paternel. Un nom pas toujours facile à porter quand on voit l'ampleur et la renommé que ce nom a dans le monde du droit. Et pas que d'ailleurs. Les Stevenson sont connus pour toujours, ou presque, gagner les procès. Même les plus difficiles et les plus compliqués. PRÉNOM(S) : Dorian. Ce prénom, c'est ma mère qui l'a choisi. Elle a toujours voulu d'un fils prénommé Dorian parce que... Je ne sais pas à vrai dire. C'est ce que mon père m'a dit. J'ai très peu connu ma mère, elle est décédée quand j'étais encore très jeune d'une maladie incurable. Noann. Parce que c'est le prénom de mon arrière grand-père du côté de mon père et qu'il souhaitait absolument que je le porte. En hommage. ÂGE : J'ai la majorité internationale depuis quelques semaines. Je peux consommer de l'alcool et jouer dans un casino dans le monde entier en toute légalité. Vous l'aurez deviné, j'ai vingt-et-un ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : J'ai rejoint ce monde à Birmingham le vingt-et-un juin mille neuf cent quatre-vingt-quinze. Et oui, je suis né le jour de la fête de la musique, si ce n'est pas un signe, je ne saurais pas vous dire ce que c'est. NATIONALITÉ : Je suis un anglais pur et dur. Il me semble avoir des origines françaises très lointaine mais je ne saurais réellement vous dire si c'est vrai ou non. STATUT CIVIL : Célibataire. L'amour, très peu pour moi. Je ne suis pas fait pour ça, j'aime trop les femmes, leurs courbes et la douceur qu'elles dégagent pour y résister et m'engager sur du long terme avec quelqu'un. MÉTIER : Tout le monde sait que dans la famille Stevenson, être avocat, se transmet de génération en génération. Alors tout le monde attend que je prenne la relève, que je succède à mon père. Alors je suis étudiant l'Université de Londres où je suis des cours de droit. Mais ce que le monde ne sait pas, c'est que ce n'est pas du tout un monde que j'aime, qui m'attire. Mon avenir, je le vois dans la musique, derrière une guitare à chanter mes textes. Pas à défendre des personnes, innocentes ou non, devant un juge. Je poursuis mes études pour mon père et mon grand-père et rien de plus. TRAITS DE CARACTÈRE : dragueur + passionné de musique + bordélique + ponctuel, ou presque + rancunier + infidèle en amour + fidèle en amitié + créatif + légèrement têtu + protecteur envers les personnes qui me sont chères + tolérant + à l'écoute + joueur + légèrement manipulateur + ouvert d'esprit + secret + naturel + tactile + attentionné + curieux. GROUPE : Fast in my car.



My style, my life, my name

UN. J'ai une collection assez étrange. Les femmes. Je collectionne les femmes. Ce n'était qu'un jeu au départ, un amusement d'adolescent pour tester mon charme et mes capacités en séduction. C'était aussi un défi avec les copains du lycée. Celui qui avait eu le plus de filles remportait la bataille. Il n'y avait pas de lot à la fin, juste la satisfaction d'avoir gagné. Mais plus les années ont passé, plus j'y ai pris goût. J'adore les séduire jusqu'à ce qu'elles me tombent dans les bras. Il faut dire que mon nom y joue beaucoup. Mais j'aime à penser que c'est mon charme qui les font fondre une à une. DEUX. Je n'ai encore jamais dit que je faisais de la musique à mon père parce que je sais comment il fonctionne, comment il est. Et il tenterait par tous les moyens de me ramener dans le droit chemin qui est celui d'être avocat. Je sais qu'un jour ou l'autre, je vais devoir lui annoncer que ce n'est pas la voie que je veux emprunter pour mon avenir. Que je souhaite me diriger vers quelque chose de plus artiste, de plus envoûtant. Je sais qu'il ne comprendra pas pourquoi ce choix mais je ne me tenterais pas sur ce chemin, c'est peine perdu. Durant mon adolescence, j’empruntais une guitare de mes amis et je jouais en leur compagnie. À ce moment-là, j'écrivais déjà quelques trucs sans grande importance que je gardais pour moi et seulement pour moi. Aujourd'hui j'ai des centaines et des centaines de paroles sans accompagnement. Je crois que pour plus de la moitié des chansons que j'ai écrite, je n'ai pas composé la musique. TROIS. Je suis loin d'être quelqu'un de très sportif, sauf si bien-sûr on compte le sport de chambre comme était un réel sport, mais je me force à aller courir au moins une fois par semaine. Histoire de me maintenir un peu en forme physiquement et moralement. Dans les moments plus difficiles, où je ne me sens pas forcément bien, parce que oui ça m'arrive, je peux courir plusieurs fois dans une même journée. Parce que ça m'aide beaucoup à évacuer ma peine ou mon mal-être. C'est le seul sport que je pratique réellement. QUATRE. Mon père s'est remarié quelques années après le décès de ma mère. Malgré le fait que je n'ai jamais réellement connu ma mère et qu'il était tout à fait normal qu'il fréquente d'autres personnes par la suite, j'ai eu du mal à accepter cette liaison. Je me suis mise à la détester et à être très désagréable avec elle. Voir même totalement irrespectueux. Je crois que j'avais juste l'impression qu'elle voulait prendre le rôle de ma véritable mère et que mon père souhaitait juste la remplacer. J'avais tout faux. Mais j'étais jeune, je devais avoir onze ou douze ans environ. Elle a été la raison pour laquelle on a emménagé à Londres. C'était quelque chose que je ne voulais pas. Ça m'éloignait de ma génitrice, j'avais l'impression que physiquement elle n'était plus près de moi, qu'il me manquait quelque chose. C'était une sensation étrange et je ne saurais même pas réellement l'expliquer. Mais voilà, en gros, j'avais l'impression que je vivais une séparation avec la femme qui m'avait mise au monde, avec sa famille aussi. Mais j'ai grandi et j'ai compris que j'avais tord sur toute la ligne. Que j'étais juste idiot et égoïste de penser ce genre de chose alors que mon père est heureux avec elle. Un beau jour je me suis ramené dans la cuisine à l'heure du petit déjeuner et je me suis excusé pour tout ce que j'ai pu dire et de la façon dont je me suis comporté. Et je leur ai expliqué pourquoi, les raisons qui m'ont poussées à agir de cette manière. Et ils m'ont pardonné. Je sais qu'elle ne remplacera jamais ma mère et que jamais le mot "maman" sortira de ma bouche pour la désigner. Pour moi, ce sera toujours Danielle et rien de plus. Et ça lui convient totalement parce qu'elle m'a avoué que si elle avait été dans ma situation, elle n'aurait pas pu non plus. Mais passons. De cette union est née deux petites filles. Deux petites sœurs. Ou plutôt deux demi-sœur malgré qu'elles portent le même nom que moi. Mais je les aime comme mes propres sœurs. Je ne le montre pas mais je suis très famille et très protecteur envers elle. CINQ. Je suis ce qu'on peut appeler un lève-tôt. Même sans réveil, sans mettre coucher à une heure tardive. Je n'arrive pas à faire de grasse-matinée et à rester au lit jusqu'à pas d'heure. Je ne me lève jamais après neuf heures. Si vous ne me voyez pas réveillé après neuf heures c'est qu'il y a un problème ou alors que j'ai vraiment accumulé un trop grand quota de fatigue. SIX. Comme tout bon anglais qui se respecte, je suis un grand fan et un grand consommateur de thé. De toutes sortes, de tous les goûts. Et je ne supporte pas le café. C'est vraiment quelque chose que je ne peux pas boire. Mais le thé, je peux en boire à longueur de journée si je le pouvais. SEPT. Je n'ai pas énormément d'amis sur qui je peux réellement compter. Je peux d'ailleurs compter ces derniers sur les doigts d'une main et pas plus. Mais ça me va très bien. Malgré ce qu'on peut croire, je ne donne pas ma confiance si facilement. Je ne veux pas la confier à n'importe qui pour recevoir des coups dans le dos par la suite. Alors si vous l'avez, faites-en bonne usage parce que sachez que je ne pardonne pas. Ou très peu. HUIT. Il m'arrive de me produire dans des petits cafés qui offrent des scènes ouvertes aux personnes qui le désirent. Ça me plaît bien de faire découvrir mon univers et ma musique aux personnes qui ne me connaissent pas ou très peu. Puis ça me fait toujours plaisir de rencontrer les personnes qui me suivent sur le net. Parce que les concerts se font rare et ma musique, on ne peut la trouver que sur le net. Je ne me suis pas encore lancé dans l'enregistrement d'un album. Un jour peut-être. NEUF. Je ne passe pas ma vie à ça mais je dois avouer que j'adore les jeux-vidéos en tout genre. J'ai grandi avec ça, ça fait partie de ma génération j'imagine. Au lycée, avec les copains, on traînait souvent l'un chez l'autre pour se faire des parties de n'importe quel jeu. C'était juste pour s'amuser et se défier aussi. Aujourd'hui encore j'y joue et j'ai une jolie petite collection de jeux-vidéos sur diverses consoles. DIX. Quand j'étais petit, j'ai voulu faire un million de métier. Astronaute parce qu'aller sur la lune devait être trop cool. Travailler dans un cinéma parce que je me disais que je pourrais voir tous les films avant tout le monde. Sauveteur pour passer ma vie à la plage. Boulanger pour manger des viennoiseries et pâtisseries toute la journée. Et encore tellement d'autres que je ne citerai pas parce qu'on y serait encore demain. Une chose est sûre, c'est qu'aujourd'hui, je suis certain du chemin professionnel que j'emprunte. ONZE. Quand j'étais au lycée et que j'étais en plein défi avec mes copains de l'époque, j'ai profité d'une fille qui avait un faible pour moi. Je me souviens qu'elle avait tenté par tous les moyens de me séduire, de me faire tomber sous son charme et je dois avouer que c'était mignon. Et à chaque fois, je la rejetais gentiment parce que je n'étais pas intéressé et surtout parce que l'amour ce n'était déjà pas pour moi. Et malgré ça, elle n'a pas renoncé pour autant. Et à ce moment-là, je me suis dis que c'était une fille de plus facile. Je n'en suis pas vraiment fière, je dois l'avouer. Aujourd'hui, cette fille est ma meilleure amie et on rit souvent de cette histoire en y repensant. DOUZE. J'ai besoin de musique pour m'endormir. Souvent je me passe une playlist calme de Spotify en me couchant et je m'endors très rapidement. C'est une habitude que j'ai pris depuis des années et elle ne me quitte plus à présent. TREIZE. Je retourne aussi souvent que je le peux à Birmingham. Pour m'occuper de la tombe de ma mère et lui parler. Oui je fais partie de ces personnes un peu débile qui parlent aux morts en pensant qu'ils nous écoutent de là où ils se trouvent. Peu importe si elle m'entend ou non, lui raconter un peu tout ce qui se passe dans ma vie me fait du bien et me fait me sentir un peu plus proche d'elle aussi. Je lui raconte tout, absolument tout. Tout ce que je ne dirais pas à mon père ou aux personnes qui m'entourent. Puis, j'en profite pour aller voir le reste de ma famille aussi. Cette nouvelle vie nous a éloigné et je m'en sens un peu coupable. QUATORZE. Ma mère est décédée lorsque j'étais encore très jeune. Je ne sais plus exactement quel l'âge est-ce que j'avais. Cinq ou six ans si mes souvenirs sont bons. Elle se savait condamnée depuis des années, avant même que je ne vienne au monde. Mais elle s'est battue jusqu'au bout, jusqu'à son dernier souffle. Et je suis très fière d'elle pour ça. Je suis déçue de ne pas m'en souvenir plus que ça, d'elle, de ses habitudes, de ses manières, de son physique, de ce qu'elle aime et n'aime pas. J'étais trop jeune pour remarquer ce genre de chose. Mais parfois mon père m'en parle de tout ça. Ou bien la famille de ma mère. Je regarde les photos, les quelques vidéos. Et je hais cette maladie de l'avoir emportée si tôt, si rapide. QUINZE. Je suis acrophobe depuis que je suis gamin. J'ai fait une chute assez impressionnante un jour du haut d'un toboggan, on ne se moque pas, et depuis ce jour, j'ai le vertige et une peur bleue des hauteurs, qu'elles soient petites ou immenses, je ne fais pas la différence. SEIZE. Je perds tout le temps mes affaires. Bon, il est vrai que je suis loin d'être le garçon le plus organisé et rangé. Et il est vrai aussi que ma chambre est un vrai foutoir, on me le fait très souvent remarqué d'ailleurs. Mais il m'arrive de retrouver mes affaires dans mon bordel. Des fois. DIX-SEPT. Je n'ai jamais eu réellement le choix quant à mon avenir professionnel. Avant même que je ne sois né, mon destin était tout tracé. J'allais suivre les traces de mon père, de mon grand-père, de mon arrière grand-père, de mon arrière arrière grand-père et ainsi de suite. Dans un sens, mon père a toujours dicté ma vie et ce que je devais y faire ou non. Jusqu'à même me dire quel endroit que je devais fréquenter. Il souhaitait le mieux pour moi et pour mon image actuelle et future. Mais plus le temps est passé et plus j'ai dit stop. Je ne pouvais pas continuer comme ça, à le laisser dicter ce que je devais faire. C'est d'ailleurs le sujet de nombreuses disputes à la maison. DIX-HUIT. Je n'ai rien de romantique, ni même de l'homme idéal voir parfait. J'ai rien de tout ça. Je peux faire des efforts pour certaines conquêtes mais c'est tout. Peut-être parce que je n'ai jamais connu l'amour ? Et oui, en vingt-et-un ans d'existence, Cupidon n'est pas venu me planter sa flèche en plein cœur et je l'en remercie pour ça. J'aime la vie que je mène pour le moment et je ne veux pas que ça change. DIX-NEUF. Je suis allergique aux fraises et aux framboises. Vous pouvez être sûr que si un de ces aliments passent mes lèvres, je me retrouve aux urgences quelques minutes plus tard. VINGT. Je rêve d'un jour partir avec mon sac à dos sur les épaules et faire le tour du monde. Je n'ai jamais quitté l'Angleterre et je dois avouer que je rêve d'aventure et de claques dans la gueule. Je ne veux pas mourir avant d'avoir découvert le monde et ses richesses. Je sais que ma mère en rêvait aussi. Je veux faire ça pour elle et pour moi. VINGT-ET-UN. Je garde une boîte avec plusieurs photos et objets ayant appartenu à ma mère dans ma chambre. Elle est bien cachée et jamais personne n'y a eu accès jusqu'à présent. C'est peut-être égoïste mais je n'ai pas envie de partager ça avec quelqu'un d'autre que moi-même. Je ne suis même pas sûr que quelqu'un soit au courant de l'existence de cette boîte et ce n'est pas plus mal d'ailleurs.
PSEUDO : je change de pseudo comme de chemise. je ne garde jamais le même et il change d'un site à un autre. PRÉNOM : Marie ou Mary comme vous préférez. ÂGE : j'ai 22 ans actuellement, bientôt 23. DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 3891992225   PERSONNAGE : scénario de la jolie Lola Barnett.  AVATAR : le beau, le magnifique Douglas Booth. DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 1922099377  CRÉDITS : écrire ici. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Bazzart. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE ? nop.
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() message posté Mer 10 Aoû 2016 - 12:12 par Invité

At the beginning

Je passe les grilles du cimetière pour la troisième fois de la semaine. Je sors tout juste de l'école et je sais que mon père me tuerait s'il savait que je passais par ici à la fin des cours. Il ne veut pas que je me rende ici seul. Il dit que ce n'est pas un lieu pour les enfants et sur ce point, je suis d'accord. Mais je ne veux pas qu'il soit là quand je vais voir maman. Je ne veux pas qu'il entende la conversation que j'ai avec elle. À chaque fois que je viens la voir, je lui parle de ma journée, de ce qu'il se passe dans ma vie comme le ferait chaque enfant de mon âge. Sauf que moi, je n'ai plus de maman et que je n'ai trouvé que ça pour lui parler, pour avoir un peu de temps avec elle. Alors je me dépêche de sortir de l'école pour me rendre ici et lui parler rapidement avant de rentrer pour que mon père ne s'aperçoive de rien. « Bonjour maman. » Je dis en posant mon sac au pied de la tombe et en m'asseyant juste en face. « Comment tu vas aujourd'hui ? Tu te sens mieux ? » Je lâche comme si elle allait me répondre dans les secondes à venir. Bien-sûr la réponse ne vient pas mais je n'en attends pas non plus. Je continue ma conversation, mon monologue avec elle avec l'espoir que de là-haut, elle m'entende. « Tu sais, je t'avais dit qu'on allait avoir musique bientôt. Et bien, c'est aujourd'hui qu'on a eu notre tout premier cours et c'était trop bien. On a pas pu jouer d'un instrument aujourd'hui mais il nous a joué ce qu'on allait apprendre et j'ai trop hâte qu'on puisse s'y mettre. » Je ne suis pas un grand fan de l'école et des cours que l'on a mais le fait que l'on nous enseigne à présent la musique, me motive chaque jour à y aller. La musique m'a toujours plu, pourtant je ne suis pas bien âgé, j'ai seulement dix ans, presque onze. Puis, la musique n'est pas au cœur de ma famille non plus alors non, je ne sais pas d'où me vient cette passion pour la musique mais elle est là. Elle est bel et bien présente et je sais qu'elle sera encore là dans des années. « Quand on aura commencé à apprendre, je viendrais te jouer quelque chose d'accord ? » Je ne sais pas encore comment je vais m'y prendre mais c'est une promesse. Parce que je veux qu'elle suive mon parcours, qu'elle soit fière de moi. « Plus tard, j'ai envie de faire de la musique maman, j'ai envie de chanter pour les gens. Mais papa, il m'a dit que ce n'était pas un métier, que j'allais devenir avocat comme lui et grand-père. Mais moi, je ne veux pas. Comment je peux faire pour qu'il change d'avis ? » Je lui demande. J'ai besoin qu'elle me dise ce que je dois faire parce que je n'ai personne vers qui me tourner autrement. Je n'ai plus qu'elle. J'adresse un sourire à une dame qui passe dans l'allée en face de moi. Je la croise à chaque fois que je viens ici et à chaque fois, on s'adresse un sourire. Pas un mot. Juste un sourire. Je reporte mon attention sur la tombe et les quelques fleurs qui y sont présentes. Grand-mère a dû venir dans l'après-midi parce que c'était beaucoup plus fleuri la dernière fois que je suis venue. Mon regard croise la photo de maman qui y est posée aussi. Elle a un immense sourire sur cette photo et je la trouve tellement magnifique. Elle reflète bien l'image que je me fais d'elle par rapport à ce qu'on peut me raconter à son sujet. Puis grâce à cette photo, j'ai une image positive de ma mère en tête. Et non pas l'image d'une femme malade. Je jette un rapide coup d’œil à ma montre et me dépêche à me lever en attrapant mon sac. « Je vais devoir y aller maman, papa va pas tarder à rentrer. Je reviens très vite te voir, d'accord ? Je te le promets. » Et je cours presque pour sortir de cet endroit pour retrouver la maison. Et mon père.

« Maman ? Je vais devoir quitter Birmingham. » Aujourd'hui je lui ai annoncé le but de ma venue directement sans prendre le temps de la saluer et de savoir comment elle allait aujourd'hui. Je suis bien trop en colère et triste pour passer par cette étape. J'ai bien trop de choses sur le cœur pour m'étaler sur de la politesse. « Je t'avais dit que papa avait rencontré une femme, il y a un moment. Tu te souviens ? Je t'avais aussi dit que je ne l'aimais pas beaucoup et que je le lui faisais bien savoir. » Pour le lui faire savoir, je le faisais. Je n'étais pas sympa avec elle. Je me demande même comment elle fait pour être encore là et me supporter. « Enfin bref, ils ont décidé d'aller vivre à Londres. Et moi avec. Et si tu crois qu'ils m'ont consulté pour savoir si ça me plaisait ou non, tu as tout faux maman. » Pourquoi ils me consulteraient de toute façon ? Pour que je gâche leurs plans et leur bonheur ? Ils ne peuvent pas prendre le risque. Puis papa sait très bien que je suis très attaché à Birmingham, il le sait mieux que quiconque. Alors il préfère m'annoncer ça à la dernière minute, quand ils ont déjà trouvé la maison qui leur convienne et que tout est signé. Et moi, je dois me taire et suivre comme un gentil fils. Je soupire et je me pose finalement après avoir fait les cent pas devant la tombe. « J'ai aucune envie de les suivre maman. J'ai envie de rester prêt de toi. Comment je vais faire à Londres pour venir te voir et te parler ? Je ne peux pas te laisser, j'ai trop besoin de toi. » Je baisse les yeux en soupirant une fois de plus. Je sens les larmes me monter aux yeux mais je résiste. Ça ne pleure pas les garçons, c'est ce que papa m'a dit. J'inspire longuement et je détourne mon regard ailleurs. Loin de la tombe et de la photo de ma mère posée dessus. « J'ai pensé à demander de vivre chez grand-mère et grand-père mais papa a dit non, que ce n'était pas une bonne idée. Moi, je trouve que c'est une idée merveilleuse. Ils pourront vivre leur vie tranquillement sans m'avoir dans les pattes. Je resterai près de mes amis. Et surtout, je resterai près de toi. » Rien qu'à l'idée de m'en aller d'ici, j'avais l'impression qu'on m'arrachait une énorme partie de moi. Ça faisait horriblement mal et je ne savais pas comment gérer cette douleur sur le long terme. Bien-sûr que je reviendrai par ici un jour ou l'autre. Pendant les vacances déjà mais ce n'était pas pareil. Et au final, ce serait d'autant plus douloureux de devoir partir une fois de plus à chaque fois. « Tu promets de veiller sur moi hein ? » Là non plus je n'attendais pas de réponse. Je sais que je n'en aurais pas. Et d'ailleurs, je me demande pourquoi je continue de lui poser des questions. Peut-être est-ce un moyen de me persuader qu'elle n'est pas totalement partie, qu'une part est toujours là, parmi nous. Je n'en sais rien mais ça me va comme ça à vrai dire. « Je t'aime maman, ne l'oublie pas. » Et je reste encore des heures à lui parler de tout et n'importe quoi. Et même à ne pas parler du tout.

« La relève des Stevenson est assurée. » Je jette la revue consacrée au droit sur le siège passager à mes côtés après avoir lu le gros titre du magazine et jeter un œil sur la photo à côté. Je ne prends même pas la peine de lire l'article en question parce que je me doute déjà de son contenu. Ce n'est pas le premier qui sort depuis le début de mes études. Je suis certain que mon père a payé son auteur en lui balançant deux ou trois informations à mettre à l'intérieur. Ce serait bien le genre de mon père tient. J'ai surpris une conversation de lui et d'un journaliste il y a quelques mois. Et même s'il continue de nier, je le connais par cœur à présent. Mon père ferait tout pour me faire entrer dans le métier avant même la fin de mes études. Il commence déjà à le faire en me présentant à des personnalités du milieu. Et moi, je joue le jeu parce que je n'ai pas envie de le décevoir et parce que je n'ai pas encore trouvé un moyen de lui dire réellement merde. Je peux me montrer fort, parfois grande gueule et intouchable dans la vie de tous les jours, devant mon père c'est autre chose. Je suis faible et je n'ose rien dire. Pourtant, j'en ai des choses à dire mais devant lui, rien ne sort. Je reste muet comme une carpe. Je roule sans trop savoir où je vais. Je roule, je pense à cet article, à ma mère, à ces études de droit que je n'aime pas mais que je poursuis pour faire plaisir. Et au final, sur un coup de tête, je prends la direction de Birmingham. Plus de deux heures trente de route. Ce n'est pas la première fois que je les fais depuis que j'ai le permis. Mes habitudes n'ont pas changé depuis que j'ai grandi. Je me rends toujours sur la tombe de ma mère pour lui parler. Mais je me retiens souvent d'avouer ce genre de détail. Pas parce que j'en ai honte mais parce que... J'en ai tout simplement pas envie. Je me gare. Le soleil tape à cette heure de la journée. Beaucoup trop fort même. Mais je ne vais pas m'en plaindre, l'été est là pour une fois. « Je sais que j'avais dit que je ne repasserai que la semaine prochaine mais j'avais besoin de te parler maman. Je n'ai personne d'autre à qui le dire puis, tu es la seule qui suit tout depuis le début alors... » Je ne termine pas ma phrase et je jette la revue sur la tombe. « Papa a encore fait des siennes. Un nouvel article est sorti aujourd'hui. » Je soupire avant de m'asseoir comme à mon habitude, sur les graviers face à la tombe. « Je suis sûr que tout serait différent si tu étais encore parmi nous maman. Peut-être que papa t'écouterait plus que moi ou même Danielle. » Ouais j'avais fini par parler de comment je voyais mon avenir à ma belle-mère, et non pas comment mon père pouvait le voir. Elle s'est beaucoup intéressée à ce que je faisais et m'a dit qu'elle me soutiendrait dans cette voie si c'est ce que je veux faire. Ça m'a touché et rassuré dans un sens. Puis ça m'a fait du bien aussi de savoir que quelqu'un était avec moi. « Je n'ai pas tenté de parler de nouveau musique avec lui parce que je sais parfaitement ce qu'il va me sortir. C'est toujours la même chose. » Et je pense qu'il ne changera jamais. Je pense aussi que si je mets vraiment un terme à l'avenir qu'il m'a choisi, je me mettrai ma famille du côté de mon père, à dos. Et je ne veux pas, je suis très attaché à eux malgré tout. « Parfois je me dis que la vie serait plus simple si on faisait un échange. Que toi tu sois toujours là et que lui ne le soit plus. Puis, je me déteste de penser ça. » Ça reste mon père malgré tout et je ne peux pas changer ça. Ni même la personne qu'il est. Il n'empêche qu'il est vraiment temps que je mette les points sur les i avec lui. Une bonne fois pour toute.
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() message posté Mer 10 Aoû 2016 - 12:12 par Invité
Bienvenue parmi nous DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 2979874845 !
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() message posté Mer 10 Aoû 2016 - 12:17 par Invité
Douglas, l'excellent choix. DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 3304863388
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche ! DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 1973890357
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() message posté Mer 10 Aoû 2016 - 12:28 par Invité
Merci tous les deux. DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 2979874845
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() message posté Mer 10 Aoû 2016 - 12:35 par Invité
bienvenue et bon courage pour ta fiche DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 1973890357
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Alycia Hemsworth
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() message posté Mer 10 Aoû 2016 - 12:41 par Alycia Hemsworth
Bienvenue DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 1922099377 & bon courage pour ta fiche. DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 208687334
Si tu as besoin, n'hésite surtout pas. DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 1973890357

En attendant d'être validé tu peux venir papoter sur la cb ou faire un tour dans les jeux & le flood pour faire plus ample connaissance avec nous. DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 2336905461 DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 2798736487
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() message posté Mer 10 Aoû 2016 - 13:08 par Invité
bienvenue parmi nous, si tu as des questions n'hésite pas DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 1381809495 DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 1973890357
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() message posté Mer 10 Aoû 2016 - 13:31 par Invité
bienvenue parmi nous DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 1922099377 DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 1973890357
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() message posté Mer 10 Aoû 2016 - 14:15 par Invité
bienvenue parmi nous DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 1922099377 DORIAN + If two people are meant to be together, eventually they’ll find their way back. 1973890357
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