"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici In the middle of every difficulty lies opportunity + Leo 2979874845 In the middle of every difficulty lies opportunity + Leo 1973890357


In the middle of every difficulty lies opportunity + Leo

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() message posté Lun 18 Avr 2016 - 18:08 par Invité

In reality, there are two kinds of lives: that people believe you lead, and the other. And that is the other causes problems, and that we long to see + D'abord, le souffle brûlant et piquant du vent. Plus loin les bourdonnements incertains, oniriques et dissonants de la nuit. Je trouvais l'allégresse, la délicatesse dans le désordre nocturne. Je me dirigeais vers le brouhaha. J'aimais l'effervescence de cette heure - 4h15. Etait-il tard ? Tôt ? Je m'amusais de cette brèche temporelle que nous offrait la nuit chaque jour. La vie nocturne était bien plus intéressante que le jour. L'audace, l'inhibition était au rendez-vous. L'être humain ne semblait plus avoir de limite, déséquilibré par un liquide acre, une poudre blanche, un cachet, qu'importe. Passant devant un bar, je me faufilais entre les corps dansants sur la devanture et mes hanches semblaient trouver le tempo l'instant d'un frottement puis soudain plus rien. Brusquement, je ne ressentais plus la chaleur de ces corps qui m'avaient pourtant accueillis chaudement. Darling, ne pars pas comme une voleuse, je t'offre un verre et ma compagnie une main attrapait mon avant bras. Une frénésie sans nom m'emprisonnait, comme un déclic. Il venait d'appuyer sur le bouton. Je pouvais sentir l'humidité de ses vêtements, les gouttes de sueurs, moites, qui perlaient le long de sa nuque et les résidus de son parfum, un brin trop fort pour son épiderme. Le savait-il ? Mon regard se posait sur ses doigts autour de mon avant bras pour remonter dangereusement dans son regard. De ma main libre, j'attrapais le paquet de cigarette dans la poche de sa chemise à moitié ouverte, je faisais craquer l'allumette me fichant de l'étincelle rageuse qui s'éclatait dans sa direction. Le foyer s'allumait, rougeâtre et réconfortant. Je tirais sur la cigarette, laissant la fumée s'épandre sur le visage de l'audacieux face à moi. J'ai pas besoin de ta compagnie darling soufflais-je avec un sourire suffisant sur les lèvres. je te remercie pas pour la cigarette dis-je en inhalant une dernière latte pour la lui écraser sur la surface lisse de sa peau. Aussitôt ses articulations lâchaient ma peau dans un cri de douleur et j'en profitais pour m'éclipser dans la ruelle faiblement éclairée pour tourner à l'angle. Des silhouettes se découpaient dans l'obscurité, adossaient contre un mur. Je n'étais pas là par hasard, j'avais un rendez-vous. Cole étant parti se ressourcer au pays, il m'avait laissé les rênes de quelques affaires qu'il ne pouvait abandonner. C'était notre secret, Bugsy et Theodore ne m'aurait pas laissés faire, il le savait. Je déteste les gens en retard soufflait une voix masculine. peut-être que c'est toi qui est en avance précisais-je en haussant une épaule. Le danger émanait de ces trois hommes telle une onde infernale, mais la peur m'avait abandonnée depuis longtemps. L'adrénaline l'avait remplacée. L'un des hommes agitait sa veste en cuir pour me montrer son arme, essayait-il de me faire peur. Je suis pas là pour plaisanter, tu peux ranger ton joujou je faisais de même, soulevant le pan de ma veste en cuir pour leur montrer le bout de ma cross, une arme beaucoup plus performante. Si on pouvait accélérer le mouvement, j'ai d'autre chose à faire ma désinvolture ne me quittait jamais, agaçante, elle en irritait plus d'un. Je sortais les sachets de poudre blanche d'une poche intérieure la donnant à celui dont la posture présagée qu'il était le leader. Son doigt glissait entre le zip du sachet transparent pour terminer sa course contre ses gencives qu'il frottait frénétiquement jusqu'à ce qu'il ne crache. J'arquais un sourcil, interrogative. Ne jamais contrarier un camé, Cole me l'avait répété à de nombreuse reprise sauf que là je ne comprenais pas. Tu te fous de ma gueule ?! instinctivement je m'écartais, donnant un coup dans le bras de celui qui m'avait montré son arme et qui la sortait. Mes jambes étaient déjà en train de rebrousser chemin, je ne savais pas combien d'arme ils avaient sur eux, apparemment ce n'était pas que des camés et apparemment la dope n'était pas bonne. Je tirais dans le tas, touchant l'épaule de l'un d'entre eux. Mon souffle s'accélérait, j'entendais les balles défier la gravité et s'abattre contre un lampadaire, heureusement, ils ne semblaient pas savoir viser, mais comme on dit, sur un malentendu ça peut marcher, alors je m'éclipsais pour me fondre dans l'obscurité jusqu'à percuter un homme dans à l'angle de la rue. Les balles se rapprochaient, leurs voix se faisaient plus audibles et d'instinct j'attrapais le bras de l'homme Cours ! . Une douleur me lançait et je remarquais qu'une balle m'avait effleurée à l'épaule, merde.
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() message posté Lun 18 Avr 2016 - 20:20 par Invité

here's to the crazy ones. the misfits. the rebels. the troublemakers. the round pegs in the square holes. the ones who see things differently. they're not fond of rules. and they have no respect for the status quo. you can quote them, disagree with them, glorify or vilify them. about the only thing you can't do is ignore them. because they change things. Quelle était la direction du vent ? Je haussai les épaules avec désinvolture. Cela n'avait pas d'importance en réalité. Je suivais ses souffles désespérés dans la nuit sans chercher son origine. Je relevai la tête vers le ciel. Mes pensées étaient parfumées par les flottements des nuages autour des bâtiments. Je sautillai dans la rue avant de me faufiler dans la foule qui gémissait dans l'obscurité. Je marchai jusqu'au quartier nord, là où je devais rencontrer quelques amis pour un verre. J'avais ramené quelques sachets de poudre au cas où l'un d'eux avait la présence d'esprit de sniffer et de me tendre une liasse de billets en gage de remerciement. J'avais besoin d'argent. C'était un réflexe. Il y avait toujours un nouvel accessoire au magasin de musique, une dette à éponger ou une partie de poker à jouer. Je souris en joignant les mains contre ma poitrine. Mon expression était dévotieuse et charmante alors que je traçais des lignes tortueuses sur la chaussée humide. Mes semelles raclaient la surface du bitume en laissant échapper un cliquetis musical, une demie mesure qui se répétait comme le refrain d'une chanson populaire. Mes doigts s'agitaient doucement, faméliques et avides. Je me languissais du contact de la corde sur la frette métallique, du corps de la guitare sur mes cuisses et du manche tendu contre mon bras. La sonorité de l'accord habitait mon esprit. J'avançais en créant l'illusion d'un morceau. Je me perdais dans les méandres créatives d'une âme qui se fendillait en morceaux à chaque fois que je laissais échapper un élan artistique. Chanter, c'était se donner. Écrire, c'était se dévoiler. Voilà la raison pour laquelle je jugeais autant les jumeaux Kipling. Il était à la fois dévoués et altruistes, voués à la cause générale sans jamais recevoir la gloire qui incombait aux esprits penseurs de ce monde. Ils étaient beaux et translucides. Il fallait être doté de clairvoyante pour admirer leurs ondoiements nocturnes. Il fallait aimer la nuit et ses étoiles. Je pinçai les lèvres en pressant ma bouche autour d'un mégot de cigarette. C'était adorable. Les affabulations de l'aîné qui n'en avait rien à foutre des responsabilités. Je m’esclaffai en prenant la direction du bar. Une insigne lumineuse, noyée dans les ombres vespérales, un trèfle vert et quelques gros bras devant l'entrée. Je roulai des yeux en m'arrêtant pour allumer mon briquet. Je me concentrais dans mes gestes. Mes doigts vibraient sous la brume glacée. Mes cheveux retombaient sur mon front, voilant mon regard taquin. Je me délectais du silence. Je commençais déjà à m'évader lorsqu'il une jeune femme me percuta de plein fouet. Je me sentis happé par une force invisible. Je grimaçai en me redressant avec nonchalance. Je m'attendais à des excuses sommaires, à un sourire débile, quelques banalités échangées. Mais cette tarée avait une arme et l'épaule en sang. «Cours ! » Lança-t-elle en m'attirant dans la rue. J'arquai un sourcil en rajustant ma frange houpette. Non, mais ! Décoiffer Leo Kipling en dehors du sexe. Cet outrage ! Elle adoptait une posture rigide, son expression se confondait derrières ses mèches en bataille. Elle était en cavale. Je savais reconnaître les gens en pleine fuite mais ce n'était pas une raison pour me faire suer alors que je portais une nouvelle chemise. «La flemme.»Marmonnai-je en pressant son bras blessé. La balle n'avait fait que l'effleurer. J'acquiesçai alors que les coups de feu pétaradaient à quelques mètres de nous. «T'es canon mais je cours pas après les filles dès le premier soir. Faut au moins me montrer tes nichons.» Me moquai-je avant de l'entraîner vers le parking. Je regardais autour des grilles. Je plissai le front à la recherche d'un objet long, un cylindre en métal ou un crochet. Je grognai en ramassant une pierre. J'échauffai mon bras avant de cogner la vitre d'une petite coccinelle verte. Inutile de préciser l'échec cuisant. Je ne l'avais même pas ébréché. Je regardai l’inconnue. «Sors ton jouet. Tire dessus catwoman.» Entonnai-je alors que les pas se rapprochaient.
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() message posté Sam 30 Avr 2016 - 16:00 par Invité

In reality, there are two kinds of lives: that people believe you lead, and the other. And that is the other causes problems, and that we long to see   + Fais un choix ! Dépêche-toi et fait un choix me criait ma conscience après un furtif coup d'oeil à ma montre. Cole était parti quelques temps à Belfast pour régler quelques soucis d'ordre privée, sûrement  à cause de l'une de ses prétendantes. Il n'avait jamais fait dans la dentelle se laissant guider par ses instincts primaires, ne se souciant guère des conséquences de ses aventures. Sur la table de la cuisine, s'offrait à moi une panoplie de petits sachets. Si lui savait faire la différence, je n'avais aucune idée de la marchandise que je devais prendre pour l'échange. Am stram gram pic et pic et colégram bour et bour et ratatam, am stram gram soufflais-je en attrapant les paquets que mon doigt venait de désigner dans le plus pur des hasards. Je m'en étais remis aux Parques espérant que ces derniers ne me laissent pas tomber, encore . Je traversais la vie nocturne de Londres me délectant de l'ambiance taciturne des recoins sombres de la ville. C'est à l'angle de l'avenue que je tournais dans une petite ruelle après une altercation amusante avec l'un de ces fêtards qui ne pensaient qu'à embrasser les délices des ténèbres. Alcool, joint, extasie, cocaïne et autres substances illicites. Je pouvais sentir la sensation de manque qui émanait de ces trois hommes à travers cette odeur de sueur nauséabonde qui me titillait le nez. Mon flair me permettait de jauger les gens, de deviner leur pensée et d'évaluer leur dangerosité. Ils étaient en manque, ils étaient dangereux alors je restais sur mes gardes. C'est avec prudence que je sortais les sachets de cocaïne de la poche intérieure de ma veste en cuir après avoir vérifié que les alentours étaient dégagés. La prudence était de rigueur dans ce genre d'opération. De nombreuses brigades tournaient en ville envoyant sur le terrain des voitures banalisées et des agents lambda. Seul Cole était au courant de ce rendez-vous, je n'avais pas pris la peine de prévenir Bugsy ou même Theodore, j'avais failli à l'une de nos règles d'or mais c'était un service. Un service que je rendais à Cole et les deux autres n'avaient pas besoin de le savoir. C'est avec celui qui semblait être le plus rationnel que j'échangeais la marchandise. D'un geste habituel, il plongeait ses doigts dans la poudre couleur neige faisant glisser les grains contre la peau rêche de ces derniers. Aucunes émotions ne trahissaient ses traits tirés par la dépendance. Aucune exaltation ne se faisait lire dans ses prunelles que je fixais avec attention. Rien ne devait m'échapper, j'avais parié ma vie au jeu du hasard et lorsque son doigt se frottait contre ses gencives pour évaluer la dope, je savais que j'avais perdu. Je le sentais, son énervement. Une bourrasque de vent alarmante s'engouffrait dans ma chevelure ébène, mes cheveux s'envolaient autour de mon visage pour se coller contre mon faciès. Le temps ne s'était pas arrêté, ce petit flottement était le calme avant la tempête. Les balles fusaient,  dans un son qui m'était mélodieux, mise à part lorsque l'une d'entre elles venait caresser la surface nacrée de ma peau. Il était temps de s'en aller, il était temps d'admettre en silence que venir ici toute seule était une mauvaise idée, car bien entendu, ô grand jamais ,je ne donnerais la satisfaction aux deux autres de ma défaite. Fuck. Ma silhouette s'élançait dans la ruelle en défiant les ondes du vent jusqu'à ce qu'elle ne percute quelque chose ou plutôt quelqu'un. Automatiquement ma poigne se serrait autour de l'individu dans un geste gracieux pour l'entraîner dans ma fuite et ma déchéance, mais je fus contrainte de rester sur place sous l'enclume du poids de ce dernier. Mes sourcils se fronçaient sous l'affront qu'il osait me faire. «La flemme.» Mon regard se posait sur cette houpette ridicule qu'il tentait de recoiffer par vanité, lorsque dans un geste vif il serrait mon épaule en enfonçant ses ongles rigides dans ma blessure. Quel connard ! Mes paupières se plissaient, mon souffle s'adaptait aux pulsions meurtrières qui remontaient le long de ma gorge et d'un geste instinctif, presque animal mes doigts venaient se crisper autour de sa gorge albâtre exerçant une pression assez désagréable contre sa pomme d'Adam. « Touche-moi encore une fois et je te la fais avaler » crachais-je en jetant un coup d'oeil derrière lui, accaparé par les vibrations des balles qui se répercutaient contre les réverbères et surtout, qui se rapprochaient. D'un mouvement nonchalant je baissais mon épaule pour qu'il me lâche prête à repartir et à le laisser face à son destin, tant pis pour lui,  peut-être que son heure était venue de s'éteindre dans cette ruelle insalubre. « T'es canon mais je cours pas après les filles dès le premier soir. Faut moins me montrer tes nichons.» sa naïveté insolente me faisait lever les yeux au ciel, mes lèvres s'étirant dans un rire moqueur. «  T'as quoi 15 ans pour demander ce genre de chose ? Petit conseil, évite de traîner dans la rue si tard et retourne dans les jupes de ta mère, elle doit t'attendre, c'est pas un endroit pour un enfant » soufflais-je avec ironie avant de me tourner prête à partir dans le sens opposé, prête à le laisser prendre à ma place, cependant, ses griffes se refermaient autour de mon poignet pour m'entraîner dans un parking.  « Bordel, fais attention » sifflais-je entre mes dents, posant ma main libre sur mon épaule, baissant le cuir de ma veste pour regarder l'étendue des dégâts. Le sang coulait, c'était superficiel, mais la douleur était là. Les fesses appuyaient contre la carrosserie de la coccinelle je retirais ma veste en cuir afin d'observer les dégâts sur mon épiderme. J'attrapais les pans de mon tee-shirt que je déchirais dans l'espoir de compresser la blessure en faisant un garrot sommaire lorsqu'il se mit à parler. «Sors ton jouet. Tire dessus catwoman.»c'est lasse que je le bousculais pour me mettre face à la portière  « Pousse-toi de là Elvis et laisses faire les grands » dis-je en sortant le revolver de mon pantalon. Je tirais dans la vitre que je terminais de briser d'un coup de coude pour ensuite ouvrir la portière en passant mon bras à l'intérieur. «Tu sais la démarrer ou je dois m'en charger baby king ? lui demandais-je en levant mon regard dans le sien lorsque une balle touchait le rétroviseur d'une voiture non loin de nous.
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() message posté Mer 11 Mai 2016 - 1:49 par Invité

here's to the crazy ones. the misfits. the rebels. the troublemakers. the round pegs in the square holes. the ones who see things differently. they're not fond of rules. and they have no respect for the status quo. you can quote them, disagree with them, glorify or vilify them. about the only thing you can't do is ignore them. because they change things. La silhouette de la jeune femme s’imposait sous l’éclat argenté de la lune. Je ne voulais pas tomber dans le piège. Je ne voulais pas m’engager dans cette voie périlleuse. J’avais promis à Lou de me tenir à carreaux. Mais, j’étais complètement électrifié par son expression de gravité. Il y avait quelque chose dans son attitude qui me poussait à braver le danger, à la suivre dans son aventure sulfureuse. Je n’avais aucune culture. Je n’avais pas besoin de ces détours et de ces univers de substitution. Ma pensée était libre et condescendante. Tout ce qui me préoccupait était directement lié à la drogue. Je dépendais de l’évasion artificielle procurée par les arômes opiacés du cannabis. Je souris en plongeant les doigts dans son épaule. Mes ongles rencontraient la chaleur du sang. Je redéfinissais les contours du choc balistique avant de laisser échapper un ricanement enfantin. Eprouver une douleur physique aussi intense que possible, joindre les rives opposées pour marcher sur les limbes de l’enfer et respirer le parfum de la liberté grâce à son teint, ses cheveux, l’écho de ses injures et l’incompréhension totale. Voilà ma mission ce soir. Je coiffai les boucles rebelles de ma frange en fixant le modelé de son corps. Elle n’était pas ordinaire. Je pouvais l’imaginer ailleurs, courant sur les frontières de l’abysse, hurlant au sommet de la montagne comme une louve déchaînée. Elle criait jusqu’à ce que la nuit se déchire dans la lumière. Elle criait encore parce qu’elle voulait tuer. Je me rapprochai de son profil avec arrogance. Sa main pressait violemment ma gorge mais je n’éprouvais pas la haine ou le dépit. J’étais seulement amusé par la situation. Elle pouvait m’achever ici, ce n’était pas important. « Touche-moi encore une fois et je te la fais avaler. » Je haussai les épaules en ouvrant la bouche. Ma voix était rauque et haletante, pourtant, je rassemblai mes forces pour souffler sur sa joue. Mes lèvres se courbaient malicieusement sous le vent. «Oh. Délire SM ? Jpréfère la chantilly au lit mais bon. J’avale tout ce que tu veux quand tu veux ma jolie.» Elle tourna la tête afin de sonder l’espace. Elle était habituée aux représailles. Son calme était intriguant. Ce n’était pas un hasard si elle se faisait attaquer par des truands en plein milieu du centre urbain. Je plissai le front en reprenant ma posture désinvolte. Le cuir de ma veste grinçait sous la précision de mes gestes. Quitte à mourir, autant tomber avec classe. Je passai mes doigts sur le col de ma chemise en souriant. «T'as quoi 15 ans pour demander ce genre de chose ? Petit conseil, évite de traîner dans la rue si tard et retourne dans les jupes de ta mère, elle doit t'attendre, c'est pas un endroit pour un enfant. » Je roulai les yeux. Elle sous estimait mes capacités de survie. J’avais grandi dans un quartier mal fréquenté de Londres. J’avais côtoyé les gangs et les barons de la drogue. J’avais passé ma vie à fuir les conséquences de mes actes. Je n’étais pas un enfant. J’étais simplement trop perché pour réaliser que la mort était irréversible. «On en ai déjà là dans notre relation ? A deviner les âges, à parler de choses romantiques. Tu vas trop vite pour moi.» Je m’inclinai dangereusement vers sa poitrine avant de happer son poignet. J’avais flairé le parfum de sa sensualité fantastique. Je sentais sa frénésie grouiller dans mes veines cristallisées par le feu. L’odeur qu’elle exhalait et sa personnalité toute entière, évoquaient la folie. Une qualité que je trouvais admirable étant donné les circonstances. Je l’entraînai jusqu’au parking d’un pas pressé. « Bordel, fais attention.» Je lâchai prise afin de contourner le véhicule. Elle soignait sa blessure, plaçant un garrot sur son épaule avec une rare maîtrise. Que faisait-elle réellement dans le quartier nord ? Elle me bouscula soudainement afin de se positionner devant la poignée. « Pousse-toi de là Elvis et laisses faire les grands.» La détonation du révolver brisa la quiétude de la nuit. Elle fit éclater la vitre avant d’ouvrir la portière de la coccinelle ridicule. «Tu sais la démarrer ou je dois m'en charger baby king ? Je lui tirai la langue en la poussant à mon tour. Une balle effleura le rétroviseur, signant l’alarme dans ma tête. Je me précipitai derrière le volant afin de trafiquer les fils de la voiture. Après deux essais, le moteur laissa échapper un vrombissement bestial. J’adressai un sourire de conquérant à mon acolyte. «Tu montes ou jte monte ?» Me moquai-je en lui faisant un clin d’œil. «Jt’emmène pas chez moi. T’inquiètes. Je suis pas un mec facile. Puis t’as été méchante. Je suis profondément blessé.» Ironisai-je en dévalant la rue à toute allure pour me noyer dans les tréfonds de la ville. Je connaissais tous les bonnes cachettes. Tous les entrepôts abandonnés et les faubourgs isolés. Catwoman était en sécurité avec moi. Mais, est-ce que je pouvais m’attendre à un retour de sa part ? Je ne lui faisais pas confiance. Je n’étais pas stupide à ce point.

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() message posté Mer 18 Mai 2016 - 16:49 par Invité
In reality, there are two kinds of lives: that people believe you lead, and the other. And that is the other causes problems, and that we long to see   + D'un geste incertain, enfantin et désordonné, il posait ses doigts fins et revanchards contre ma peau. Je pouvais sentir sa caresse. Il faisait le tour de ma blessure comme on fait le tour d'une carte, à la découverte de sentiers encore inconnus. Il voulait être le conquérant de la terre promise tout en cherchant à exercer ce pouvoir et ce droit qu'avait les grands. Mais il n'était pas grand. C'est un enfant. D'un geste fluide et rapide, je me cambrais, envoyant mon épaule en arrière en ravalant la douleur. Je n'aimais pas les contacts. Je n'aimais pas le sien. Son regard semblait n'être que chimère. Ses pupilles se dirigeaient au grès du vent, interrompu par le moindre son, la moindre odeur, il ressemblait à l'un de ses chiens à l'affût de la modique femelle en chaleur. Il n'y avait rien de concret dans ses iris. Mais je comprenais. Mon nez se déployer. C'est dans un léger retroussement que je me permettais de le sonder. Sa peau s'écartait pour moi, sa poitrine s'ouvrait pour me laisser l'accès à son coeur, son cerveau, son être. Derrières ses allures atypiques se cachaient un petit garçon en manque maternel. Son obsession déraisonnable pour les femmes en était la preuve. Les constructions de l'enfance font la maison de demain. S'il manque une brique, les structures se fragilisent et se détruisent avec le temps. J'étais déjà détruite, ma maison était déjà tombée concurrencé par les infernales tempêtes irlandaises, se ployant sous le minuscule trèfles à quatre feuilles qui avait pourtant, le souffle de cent hommes. Mes doigts se posaient sur sa gorge, mon ongle s'enfonçait dans sa chair alors que mes prunelles attrapaient les siennes pour ne plus les lâcher. « Oh. Délire SM ? Jpréfère la chantilly au lit mais bon. J'avale tout ce que tu veux quand tu veux ma jolie. » Je ne l'écoutais pas. Je tournais la tête à la recherche d'indice. Mes sens ne me trompaient jamais. Je fermais les yeux l'espace d'une seconde, bien trop rapide pour qu'il ne le remarque. Chuuuuuuuut soufflais-je doucement en posant mon index sur ses fines lèvres. Je n'avais pas besoin que ses odeurs m'envahissent, que le timbre de sa voix vienne troubler mon cheminement. Le vent s'engouffrait dans mes cloisons m'apportant les indices dont j'avais besoin. Ils arrivaient, leurs armes étaient chargées. Ils étaient énervés. Ils avaient soif. La soif du drogué. La soif du meurtrier. La pression de leurs bottes contre le macadam se faisait plus lourde. Leurs empreintes étaient rageuses. Mais nous avions encore quelques secondes, assez pour que je puisse me permettre de lui donner une leçon, de le faire redescendre. Il n'était rien dans ce grand système éphémère. Sa bêtise allait finir par lui causer des soucis, ses addictions aussi. Une odeur de cannabis froid s'était immiscée entre les mailles de son blouson, entre les cellules de sa peau, s'incrustant insatiablement pour le consumer de la tête au pied. Idiot tu ne vois pas que ça te détruit lentement, mais surement. La réalité reprenait peu à peu ses droits. L'odeur n'était plus lointaine, ni même leur voix criardes et grasses. «On en ai déjà là dans notre relation ? A deviner les âges, à parler de choses romantiques. Tu vas trop vite pour moi.» Il ne semblait pas avoir de bon sens. Il ne semblait pas être assez intelligent pour capturer l'instant et se l'approprier. S'il savait. S'il savait que je n'étais pas ce genre de femme. S'il savait que j'étais de celle qui menait la danse. Mon mignon, je n'emploierai même pas le mot relation. Te fais pas d'illusion. T'es pas à la hauteur.  Tu ne serais pas capable de me satisfaire, ni même avec de la chantilly. Je sais déjà qui tu es, je t'ai deviné Je pouvais lire en lui. Je pouvais m'engouffrer dans chaque recoin de son âme pour apprendre à le connaître sans qu'il n'ouvre la bouche. Des Shrapnell se confrontaient au métal des réverbères. Ce son, je le connaissais. Des obus à balles. Qu'est-ce que de simples petits camés faisaient avec ça. Merde Cole, dans quoi est-ce que tu traînes ? Je vais te tuer ! Je comprenais mieux la douleur lancinante qui me paralysait le membre. C'était comme une explosion. Cette douleur était vorace et s'amplifiait à chaque mouvement et il n'y faisait pas attention. J'essayais d'en faire autant. D'un geste automatique ma main venait se presser contre ma chair afin d'exercer une pression suffisante pour que le sang arrête de couleur. Cette couleur me plaisait, cette couleur m'attirait, seulement lorsqu'elle venait des autres. Ce n'était pas mon destin. Crever entre les arcs d'un inconnu, dans une ruelle sombre et sinueuse. Je voulais que mon âme s'éteigne à Belfast. Je voulais qu'elle s'épande avec majesté sur ces collines que j'aimais tant. Je voulais qu'elle surplombe la chaussée des Géants, qu'elle frôle avec intelligence les écumes de l'océan en flirtant avec le danger comme nous le faisions plus petit. Qu'elle aille prendre une dernière lichée de Whiskey à la distillerie Buchmills pour finalement s'éteindre dans les montagnes de Mourne lorsque les couleurs chatoyantes de la journée se fondraient avec grâce aux nuances des ténèbres. Ils m'accueilleront, je le sais. Lorsque nous arrivions dans le parking sous-terrain, je suivais l'ombre du jeune homme. Il semblait savoir quoi faire, à moins que... Non. Bien tendu, il n'y arrivait pas. Après avoir fait un garrot sommaire, je le poussais pour tirer dans la vitre et terminer de la briser d'un mouvement sec. Son allure immature eu le don de me faire esquisser un petit sourire. La prochaine fois que tu me tires la langue, j'te la mords m'amusais-je à lui dire alors que les balles ricochaient non loin. Du temps qu'il tente de la faire démarrer, j'assurais nos arrières. J'entendais un cri. L'odeur du fer s'élevait au-dessus de celle de l'essence. Je venais de le tuer. «Tu montes ou jte monte ?» Je lui jetais un coup d'oeil en me rabattant contre la carrosserie de la voiture et monter par la porte arrière et me glisser à l'avant. Arrêtes de mater mes seins. On a pas le temps pour que tu me montes et saches que si on nous l'offrait, tu serais en dessous je me sentais galvanisé par la fraîcheur de son être, par la froideur du vent et par la vitesse qu'il prenait. «Jt'emmène pas chez moi. T'inquiètes. Je suis pas un mec facile. Puis t'as été méchante. Je suis profondément blessé. » mon faciès se tournait vers lui, humidifiant la sécheresse de mes lèvres. Je suis si triste. J'aurais tellement aimé découvrir ta collection de posters. Tes petites voitures et enlacer les draps de super héros qui ornent ton lit. La prochaine fois soufflais-je en posant ma main sur sa cuisse Je suis certaine que tu me laisseras l'occasion de me rattraper baby boy Je retirais ma main, vite lasse de ce petit jeu. Mon humeur était changeante, guidée par des sentiments contraires et étrangers. Mon rythme était irrégulier, il n'y avait plus une mesure, il y en avait une centaine qui se battaient pour faire entendre leur voix. S'en était épuisant. Ils vont nous retrouver. On est pas discret avec cette voiture.  Il faut que je réfléchisse. Cole m'aurait pas mise dans une situation pareille. Y'a un soucis. Il va falloir les faire parler et les tuer.  Je comprends pas. je réfléchissais tout haut à ce qu'il venait de se passer, à la conjoncture des événements. Est-ce que Cole était parti de sa propre volonté ? Etait-il réellement parti ? Ces gens-là n'étaient pas cocasses. Est-ce que tu connais bien le quartier où nous étions ? m'inquiétais-je alors qu'il semblait tourner à droite avec assurance. Il connaissait les lieux, assurément. Peu à peu, son allure d'enfant s'effacer pour laisser place à un homme, un vrai. Appelles moi Babi, Catwoman est qu'une chatte en chaleur dans une combinaison en cuir, je suis pas en chaleur soufflais-je en passant une main négligée dans mes cheveux qui formaient une vague houleuse sur le sommet de mon crâne


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