"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Tell me your lies because I just can't face it. w/ Austin. 2979874845 Tell me your lies because I just can't face it. w/ Austin. 1973890357
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Tell me your lies because I just can't face it. w/ Austin.

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() message posté Jeu 17 Mar 2016 - 23:23 par Invité
Tell me your lies because I just can't face it.
Austin M. Jenkins & April C. Dawkins.



On m'avait prévenu, avoir un enfant c'est pas une chose facile, ça change une vie. Mais franchement je ne pensais pas à ce point là non plus. J'ai l'impression de ne pas avoir dormi normalement depuis qu'il est là, en fait non c'est pas qu'une impression. Je n'ai pas fait une nuit complète depuis un mois entre les biberons et essayer de le rendormir en plein milieu de la nuit si j'arrivais à dormir quatre  heures d'affilées dans la nuit je me sentais heureuse. Bien sûr je pourrais laisser Austin le soin de se lever mais comme lui bosse la journée, je trouve ça normal qu'il puisse dormir à peu près correctement la nuit. Ça c'était installée naturellement quand il avait repris le boulot et bien sûr ça ne l'empêche pas d'être adorable avec moi et de sortir du lit avant moi lorsqu'il voit que je met un peu trop de temps pour sauter sur mes pieds. Il se lève aussi plus tôt qu'avant pour aller s'occuper du dernier biberon de la nuit avant d'aller au boulot, comme ça je peux dormir un peu avant que la journée ne démarre réellement pour nous deux.
D'ailleurs ce matin c'est comme ça que ça c'est passé. Lorsqu'Ethan s'est mis à pleurer c'est Austin qui a réagit le premier, il était déjà en train d'enfiler un bas que j'avais toujours du mal à ouvrir les yeux. Il embrasse ma joue, je grogne un espèce de merci qui oit ressembler à tout sauf à ça. Je l'écoute lui parler en chuchotant, comme si je dormais encore, et l'emmener dans la cuisine pour lui faire son biberon. C'est bizarre de se dire qu'il y a un an il me soutenait qu'il n'était pas prêt à avoir une famille et de voir que maintenant il s'en sort avec brio. Il quitte la chambre sur la pointe des pieds, ce qui me fait sourire et me retourner pour me caler à sa place pour me rendormir, habitude que j'ai pris pour avoir tout de même son odeur quand il n'est pas la. Je l'entend revenir et ouvre un œil pour le voir déposer tendrement le petit dans son lit. L'avoir dans la chambre c'est mon idée, en revenant de la maternité j'ai demander à Austin de déplacer son lit pour l'avoir avec nous. Habituée à m'endormir et me réveillée dans la nuit en l'écoutant respirer je ne pouvais pas le laisser seul dans sa chambre et ne pas dormir de la nuit en sachant pas si ça va. Je vois qu'il reste au dessus du berceau à caresser sa joue, je souris tendrement, je bouge le pied pour attirer son attention. Quand il tourne la tête vers moi je mime un bisous pour qu'il s'approche de moi et souris quand il se penche au dessus de moi pour m'embrasser. « Bonne journée, à ce soir. » il me sourit et s'éloigne pour attraper ses affaires en silence et sortir se préparer et partir. Je me cale sur la respiration de mon fils et me rendors jusqu'à ce qu'à nouveau il se réveille.
Cette fois je me lève, j'enfile un des long tee-shirts qui ne m'appartiennent pas, j'attache mes cheveux en un chignon désordonné sur le haut de ma tête et me penche au dessus du berceau d'Ethan, je lui souris et tend les bras vers lui. « Bonjour mon amour. » dis-je en le prenant dans mes bras et embrassant sa joue. Je continue de lui parler en allant à la cuisine et préparant son biberon. J'observe l'appartement et me dit qu'aujourd'hui ce serait bien que je fasse un peu de ménage, je regarde le petit boire son biberon tranquillement. Il ressemble tellement à Austin, c'est sûr que maintenant il ne peut pas me dire que j'ai été voir ailleurs pour lui faire un gosse. Mais il a mes yeux, il fallait bien qu'il ait un truc de maman, il a pris les yeux bleu. Ses petites mains s'accrochent à mes doigts qui tiennent le biberon, j'aime tellement quand il fait ça. Bon, en même temps je suis fan de tout ce qu'il peut faire, peu importe l'importance du geste. Mais j'imagine que je ne suis pas du tout objective tant je suis gaga de ce bout de chou.
Ethan finit par s'endormir dans mes bras et je vais le déposer dans son lit, je met en route le baby phone et sort doucement, je ferme la porte et rejoins le salon. Hier j'ai été faire les courses du coup il me reste plus que le ménage à faire et c'est parti pour le week-end et rebelote pour une semaine. J'ai l'impression que le temps passe tellement vite que je n'ai pas vraiment le temps de profiter de tout ce que la vie m'offre en ce moment. Ethan a un mois et personne de nos famille ne l'a encore vu, bien sûr on le mitraille tellement qu'ils ont eu des photos mais pas réellement vu quoi. Après, ça veut dire qu'il faut aller à Dublin, mais aussi en Californie. Je ne vois pourquoi une famille aurait le droit de le voir et pas une autre, mais pour l'instant je trouve Ethan trop petit pour autant de route. Donc ça en fait rager plus d'un, autant ma mère que ma belle-mère. Oui parce que ça y est, nous avons des nouvelles de la famille Jenkins depuis la naissance. Sa mère voulait tellement faire partie de la vie de son petit-fils qu'elle tenu la tête à son mari comme son fils et pouf, ils ont eu ce qu'ils voulaient. Je ne dis jamais rien à ce sujet parce qu'au fond c'est leurs histoire, mais je n'en pense pas moins. En tout cas, ma belle-mère avait fini par me contacter pour que j'ai son numéro, officiellement. Officieusement, je la soupçonne d'avoir voulu savoir si je m'occupais bien de son fils et du mien, ça a dû lui aller parce que je n'ai jamais eu de remarque la dessus. A moins qu'elle les fasse à Austin ? Je n'ai jamais rien entendu de son côté non plus. Je ne sais pas si son père me déteste toujours, je n'ai pas eu de nouvelles de lui, ni pour s'excuser, ni pour Ethan. Mais j'envoie des photos à sa femme dès qu'elle le désire où lorsqu'il porte une des nombreuses tenues qu'ils nous envoient, donc j'imagine qu'il n'a pas besoin de moi pour en avoir.
La sonnette me surprend en plein ménage, je regarde l'heure : dix heures et demi. Qui peut venir me déranger à cette heure-ci ? Je baisse les yeux sur ma tenue et me dit que chemise/culotte ne doit pas être au goût de tout le monde. Je prie pour que la personne ne se remette pas à sonner alors que je rentre dans notre chambre pour ne pas réveiller le petit. Je soupire quand c'est le cas et fixe mon fils, il a gigoté mais pas ouvert l'œil, ce petit est un ange. J'enfile mon jean, retire la chemise et enfile un de mes hauts. Je referme la porte derrière moi et retourne dans l'entrée, je jette un œil au miroir pour voir ma coiffure et hausse les épaules, au pire fuck. J'ouvre la porte et je reste sur le cul en voyant l'identité de la personne. J'aurais pu parier sur n'importe qui, mais pas ma sœur. « Apriiiiiiil. » s'exclame-t-elle avec un grand sourire jusqu'aux oreilles et en ouvrant ses bras pour me serrer contre elle, je suis trop surprise pour lui rendre son étreinte. Mauvaise soeur que je suis.  « Arianna ? Qu'est ce que tu fais ici ? Tu es toute seule ? » Elle soupire et me lâche sûrement vexée, attrape ses sacs et rentre en me forçant à me pousser. Okaaay, fais comme chez toi surtout. Je referme la porte derrière elle, laisse ses sacs dans un coin du couloir et la suis dans le salon. « Dit le si t'es pas contente de me voir ! Et oui, je suis seule, Daisy avait trop de boulot et Maman ne voulait pas venir sans papa. » Je l'observe un instant et roule des yeux. « Personne n'est au courant que t'es ici n'est ce pas ? » Elle soupire et finit par rire. « Non, t'es trop intelligente pour moi ma petite sœur adorée ! » La seule surtout, puisque Daisy est la plus vieille... Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle reprend. « Alors, où est mon neveu ? » « Il dort, chut. » Elle fait la moue et me regarde enfin de haut en bas, elle ne dis rien mais ses yeux parlent pour elle. Ma tenue n'est pas du tout à son goût. En même temps, j'ai pris les premières fringues qui me venait et ça ne plaît pas à madame la princesse. Je soupire intérieurement, la journée risque d'être longue. Et c'est le cas, elle s'accapare Ethan dès qu'il ouvre les yeux, je ne suis bonne qu'à préparer les biberon et le changer. C'est à peine si je peux le voir lorsqu'elle l'a dans les bras. Bon, je comprend c'est la première fois qu'elle le voit, c'est son neveu, c'est normal. J'inspire et expire, aller déstresse April, ça va bien se passer. Austin finit par rentrer, j'entend les clefs dans la serrure, surement heureux d'être enfin en week-end, quand je regarde la surprise qui l'attend, je suis blasée d'avance pour lui. Assise dans le canapé les jambes calée entre mes bras, position que j'apprécie encore plus maintenant que j'ai perdue tout mon ventre. J'adore voir Austin rentrer, son sourire heureux de retrouver sa famille vaut surement tout l'or du monde. Malheureusement pour moi il va le perdre trois secondes après avoir posé les yeux sur notre invitée occupée à charmer son fils.
"Surprise chéri !"
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() message posté Sam 19 Mar 2016 - 0:38 par Invité
Tell me your lies because I just can't face it. w/ Austin. Tumblr_inline_nqoc9agKxm1so7x2t_500Lorsque j’entendis les pleurs d’Ethan, je pris une profonde inspiration, entrouvrant les yeux et essayant de me faire à l’idée qu’il était l’heure pour moi de me lever. Je jetais un œil au réveil et réalisais qu’en fait il était déjà 5h du matin. Oui déjà… maintenant que j’avais de nouvelles fonctions dans la boîte j’arrivais toujours le premier, histoire de pouvoir rentrer aussi plus tôt et passer du temps avec ma famille. April ne pouvait qu’en être ravie car chaque fois que notre petit bout commençait à avoir faim c’était presque tout le temps moi qui finissait par me lever. Je souriais en la voyant somnoler et se rendormir à la place que je venais de laisser encore chaude derrière moi. Vêtu d’un simple jogging je prenais Ethan dans mes bras et l’emmenait dans la cuisine pour lui donner le biberon sans déranger plus longtemps le sommeil de notre belle au bois dormant préférée. Faisant les cents pas dans la pièce je voyais Ethan se rendormir au fur et à mesure qu’il buvait ce qui me fit beaucoup rire. Je le secouais un peu histoire qu’il finisse tout de même pour ne pas réveiller sa mère dans quelques heures en réclamant la fin. Et voilà que monsieur commençait à chouiner à moitié… c’était bien le fils de son père celui-là, je m’attendais à ce qu’il soit un peu plus comme April, ça nous aurait surement évité des cheveux blancs lorsque viendrait l’adolescence. Une fois le biberon enfin vide, je le reposais sur le plan de travail et continuait de bercer doucement le petit dans mes bras. J’avais tellement de chance de les avoir lui et April, j’étais sans doute l’homme le plus heureux du monde à ce moment précis. Même s’il était encore tôt et que j’allais boire 10 cafés d’ici la fin de la journée pour survivre, je m’en fichais complètement. Enfin pour ça il allait falloir que je me bouge il était déjà maintenant 6h ce qui ne me laissait pas beaucoup de temps pour me préparer. Je retournais dans la chambre sur la pointe des pieds, déposant Ethan dans son berceau et reposant délicatement la couverture sur lui. Je déposais un baiser sur son front, lui caressant doucement la tête. J’avais du mal à le quitter pour dire vrai. Je me tournais vers April lorsque je l’entendis bouger dans le lit, faisant mine de rien je revins vers elle pour l’embrasser avant d’attraper mon costume que j’avais préparé la veille et de me diriger vers la salle de bain. A ce soir, je t’aime. Une fois ma douche terminée et un rapide petit déjeuner englouti, j’enfilais ma montre à mon poignet, qui vint immédiatement me rappeler à l’ordre. Heureusement que mes nouvelles fonctions incluaient un chauffeur qui venait me chercher tous les matins et me ramenait à la maison le soir. Plus besoin de galérer avec les taxis ou pire, avec ma propre voiture. Même si j’adorais la conduire, Londres était définitivement plus compliqué niveau trafic que Sacramento.

La journée était passée à une vitesse déconcertante, même si je passais mon temps à scruter l’horloge pour pouvoir rentrer à la maison près des deux personnes qui comptaient le plus pour moi. Je revoyais pour la 10ème fois un dossier que mon assistante avait déposé le matin même sur mon bureau mais impossible de me concentrer. C’est pourquoi j’avais une fois de plus appelé April pour prendre des nouvelles d’Ethan et l’apercevoir en facetime. C’est fou ce qu’on peut devenir gaga à partir du moment où l’on devient parent. Une fois rassuré, je me mis enfin au boulot efficacement et contactait mon chauffeur afin qu’il passe me prendre d’ici une demi-heure. Pour l’instant j’avais mon moment un peu à moi, comme chaque soir je m’autorisais à fumer une cigarette et à prendre un verre de scotch face à la vue imprenable que j’avais sur Londres depuis le balcon de mon bureau. C’était mon moyen à moi de me détendre et d’apprécier tout ce que j’avais accompli. C’est vrai que pour le coup ma vie professionnelle et personnelle, avaient le vent en poupe. Je ne pouvais pas rêver mieux. Après ce moment d’introspection, je pris mes affaires et me dirigeait vers les ascenseurs afin de rejoindre la voiture. Heureusement que ça roulait plutôt bien, en 30 minutes j’étais enfin sur le pas de notre appartement. Je suis rentré ! Comment va la plus jolie fille de Londres ? dis-je innocemment en posant les clés sur le meuble de l’entrée et défaisant mon manteau. Je pète le feu, j’ai envie qu’on prenne quelque chose à emporter ce soir pour qu’on soit au lit un peu plus tôt, j’ai de l’energie à revendre… dis-je en avançant vers le salon où mon sourire disparu presque instantanément en voyant Arianna, la sœur d’April au milieu du salon. Je me sentis tout à coup complètement con d’avoir hurlé ce genre de chose au travers de la maison, en même temps les choses étaient encore plus compliquées puisqu’il s’agissait de la même sœur qui m’avait fait du rentre dedans lorsque nous étions allés en Irlande pour les fêtes de Noël avec April. Je ne lui avais jamais raconté cette histoire car je ne voulais pas créer des histoires après notre dispute qui avait duré des semaines pour un petit baiser de rien du tout qui n’était même pas ma faute. April était certainement à la cuisine, la jeune femme reposa Ethan dans son landau avant de s’approcher dangereusement de moi. J’espère que c’est de moi que tu parlais quand tu as dit la plus jolie… dit-elle avec un regard provocateur. Je… tu veux pas arrêter un peu, je t’ai déjà dit qu’il ne se passerait rien entre nous. Sans même attendre un moment de plus elle commença à poser sa main sur mon torse, la descendant dangereusement vers une partie de mon anatomie qui malheureusement n’était pas aussi raisonnée que ma tête. Détends toi, je suis sûre que je peux te montrer des choses que ma sœur ne saurait même pas prononcer… Je la stoppais immédiatement tandis qu’April revenait enfin dans la pièce. Je me précipitais vers elle pour venir l’embrasser. Tu aurais pu me dire que ta sœur venait passer quelques jours, elle… m’a surpris. Enfin je veux dire que je ne m’attendais pas à la trouver ici. dis-je nerveusement. La soirée allait être longue… très longue. Je me dirigeais ensuite immédiatement vers Ethan pour le prendre dans mes bras et ne tardais pas à jouer les papas gâteaux qui parlait avec une voix des plus débiles tout en agitant des jouets devant les yeux de son enfant. J’en avais presque oublié que la sœur de ma copine me déshabillait du regard. Je portais toute mon attention sur le petit pour éviter tout malentendu, priant pour qu’April ne remarque pas mon malaise.
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() message posté Mer 23 Mar 2016 - 21:39 par Invité
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Austin M. Jenkins & April C. Dawkins.



Ma journée était censée se passer normalement, mais c'était sans compter sur ma sœur bien sûr. Qu'est ce qu'elle faisait ici sérieusement ? Alors, oui je sais, elle n'a pas encore rencontré Ethan, mais on s'était tous mis d'accord pour que ça se fasse en famille. C'est sûrement pour ça qu'elle est seule ici et surtout que personne n'est au courant de ce qu'elle vient de faire. Evidement il faut qu'elle en fasse toujours qu'à sa tête la princesse Arianna, il faut qu'elle montre qu'elle a toujours ce qu'elle veut quand elle veut. Depuis noël je ne sais pas ce qu'elle a, mais j'ai l'impression qu'elle est contre moi, à chaque fois que je dis quelque chose elle me contredis. J'en ais parlé avec Daisy à ce moment la et ma grande sœur me dit l'avoir remarqué aussi, mais qu'elle le ressentait aussi pour elle. Après les avoir observé je me suis rendu compte qu'Arianna était finalement une peste aussi avec notre ainée. Je sais qu'on a pas toujours été très proche mais pas à ce point la. Du coup c'était à deux contre une, elle a du le remarquer mais au lieu de s'adoucir elle a continuer. Daisy m'a confié que le petit ami d'Arianna était parti et l'avait lâché mais merde, c'était pas de notre faute tout ça. Lorsque Keenan m'a trompée je n'ai pas remis la faute sur tout le monde, surtout pas sur ma famille. Mais nous ne vivons pas nos ruptures de la même façon apparemment.
« Au fait, qu'as-tu raconté à maman et papa pour leur expliquer ton absence ? » Je l'observais alors qu'elle n'avait d'yeux que pour son neveu, je savais qu'elle faisait exprès de faire la sourde oreille et levais les yeux au ciel. Elle n'a rien dit du tout, ils ne savent même pas qu'elle est partie. C'est n'importe quoi, elle a changé de pays et n'a prévenu personne. Et puis c'est pas comme si elle avait son appart' ou autre, non. Madame était retourné chez mes parents après sa séparation parce que vivre tout seule c'est trop dur. Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre sérieux. Je soupire et attrape mon téléphone. « Fais attention à Ethan, je vais prévenir les parents. » « Merci Apriiiiil. » Je roule à nouveau des yeux, je déteste la façon dont elle prononce mon prénom et puis c'est pas comme si je faisais ça pour elle au fond. Je pense juste à ma mère et à son inquiétude. Je vais dans la cuisine et compose le numéro de ma génitrice, je m'occupe de faire un thé pendant la conversation histoire que mes mains puissent faire quelque chose. Ma mère qui est d'abord heureuse de m'entendre déchante très vite. Eh ouais, ta fille ne pense qu'à elle c'est pas nouveau elle fait mine d'être en colère contre elle mais je sais surtout qu'elle est déçue de ne pas voir son petit-fils. Elle arrive quand même à me glisser une pique en me faisant comprendre qu'elle avait raison lorsqu'elle m'avait dit de revenir m'installer à Dublin. Manquer plus que ça, que ma mère se mette à me faire la moral. Se sont-ils tous passé le mot pour m'énervé aujourd'hui ou comment ça se passe ? Je lui explique que si je l'avais écouté à l'heure qu'il est elle ne serait pas grand-mère et moi pas aussi heureuse que je ne le suis maintenant. Elle grommèle que j'ai raison, eh oui maman. Je lui dit que je dois raccrocher au moment ou j'entend les clefs dans la serrure, Austin est là et j'aimerais bien lui parler avant qu'il ne tombe nez à nez avec ma sœur. Bien sûr elle n'est pas prête à raccrocher, je l'entend continuer à causer dans mon oreille sans réellement y prêté attention puisque j'écoute surtout la voix d'Austin. Je souris face à son compliment, bien qu'il ne cherche qu'une seule chose avec ça et je l'ai bien compris. Bien sûr il faut qu'il me l'explique tout fort, je prie pour que ma mère n'entende pas et rougis en me rappelant de qui est-ce qui l'attendait dans le salon à ma place. Je finis par réellement raccrocher avec ma mère quitte à lui avoir malencontreusement raccrocher au nez, mais j'ai du lait sur le feu la. Je file dans le salon, mais me retourne pour éteindre la plaque qui fait chauffer l'eau du thé. Lorsque j'entre dans le salon je suis surprise par Austin qui se retourne d'un coup et qui me saute limite dessus pour m'embrasser. Pas le temps de lui dire quoi ce soit, mais je crois qu'il a compris qu'il pourra se la mettre derrière l'oreille ce soir, et cette fois ce ne serait pas de ma faute. « Bonsoir... On est deux surpris. » je le regarde se diriger vers son fils naturellement avant de le prendre dans ses bras. Le voir faire l'idiot devant lui habituellement m'attendrie mais ce soir sous le regard d'Arianna c'est étrange. Je tourne la tête vers elle et hausse un sourcil, qu'est ce qu'il lui arrive encore ? « Viens la, je vais te faire un thé Aria'. » dis-je un peu mauvaise après le regard qu'elle pose sur mon petit ami, je lui attrape le bras et la tire jusqu'à la cuisine. « Tu me fais mal !! » je la lâche, j'avais peut-être un peu plus serré que prévu. « Qu'est ce qui te prends ? T'avais comment tu le regardes ? On dirait que c'est un gâteau au chocolat et que tu n'a pas mangé depuis des mois !! » l'accusais-je, elle hausse les épaules en souriant, n'oubliant pas le regard hautain. Des fois j'ai du mal à croire que cette femme est ma sœur. « Ton homme est très appétissant je n'y peux rien. » Quoi ? Arhftyhv. Elle ne peut pas être sérieuse la... Je la regarde en buggant, attendant le "non mais je rigole." mais rien ne vient. « Tu te rends compte de ce que tu dis ? C'est de mon copain et du père de mon fils dont tu parles la. » « Je sais. » lâche-t-elle avant de retourner dans le salon. Je n'y crois pas, c'est une blague ? Une sœur ne peut pas se comporter comme ça, ou alors j'ai loupé un épisode je sais pas. Je prend une inspiration et expire mais ça ne me calme pas plus que ça, je retourne dans le salon alors qu'elle éclate de rire. Je ne sais pas quelle connerie il a sorti mais je ne dis rien, je me laisse tomber dans le canapé et me fais violence pour ne rien dire. Je les laisse discuter, après tout il ne s'est rien passé et puis la dernière fois j'ai tellement pris la mouche qu'on ne s'est pas parlé pendant un long moment. Je ne veux pas que ça recommence donc je ravale ma jalousie, après tout c'est ma sœur et mon copain, je suis censée leur faire confiance à tout les deux.  

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() message posté Sam 30 Avr 2016 - 19:36 par Invité
Tell me your lies because I just can't face it. w/ Austin. Tumblr_inline_nqoc9agKxm1so7x2t_500Tandis qu’April emportait sa sœur dans la cuisine plutôt brutalement, je compris bien vite que les choses allaient mal tourner autant pour elle que pour moi. Je les regardais s’éloigner, puis repris mes petits jeux avec Ethan. Il était bien la seule chose dans ma vie qui était d’une simplicité presque rafraichissante. On ne pouvait pas dire que ma vie avait été un long fleuve tranquille, entre mes problèmes d’adolescent, mes addictions diverses et mes relations avec la gentes féminine qui étaient plus que houleuses, j’avais bien eu du mal à obtenir la vie que j’avais maintenant. April et Ethan étaient mes deux piliers, ils m’empêchaient de voir la vie en noir après une journée de boulot éreintante car je savais qu’en rentrant, les gazouillis du petit, et le sourire d’April me feraient tout oublier en une fraction de seconde. Je réalisais maintenant que j’aurais dû lui raconter depuis le début le manège de sa sœur, mais en voulant préserver sa relation familiale, je mettais à nouveau en péril la nôtre. Pour une fois que je voulais faire les choses bien, j’allais encore sans doute m’en prendre plein la gueule pour cette histoire alors que je n’y étais pour rien. Pourquoi est-ce qu’il fallait que je me retrouve toujours dans les plans foireux comme celui-là… j’avais un karma absolument merdique il fallait le dire. Je donnais un dernier baiser à mon fils avant de le reposer dans son landau. Je me levais du canapé afin de retirer ma veste de costume et me mettre un peu plus à l’aise. Je déboutonnais les manches de ma chemise afin de les retrousser jusqu’à mes coudes et me dirigeais enfin vers la cuisine, croisant Arianna qui en sortait à peine. Elle me fit un petit sourire et un clin d’œil que j’évitais bien soigneusement avant d’aller me chercher une bière dans le frigo. Je trouvais une April complètement ailleurs, le visage décomposé. J’espérais que sa sœur n’était pas allée lui raconter que c’était moi qui lui faisait du rentre dedans sinon j’allais la tuer de mes mains. Je m’avançais vers elle l’embrassant sur la joue et l’invitant à revenir avec moi au salon. Bon Arianna, combien de temps tu comptes rester avec nous ? Je suis certains qu’April sera ravie de te faire faire le tour de tous les bons endroits de Londres, ça te changera de l’Irlande. Dis-je sur un ton tout à fait normal. Il fallait que je m’intéresse un minimum à elle si je voulais éviter qu’April pète un plomb. Oh tu sais l’Irlande est tellement morose parfois… j’envisage de venir m’installer à Londres, j’ai comme l’impression que je pourrais bien me plaire ici. J’ai déjà repéré quelques beaux endroits que j’aimerais… visiter en effet. dit-elle sur un ton bien trop suggestif en me regardant avec insistance. Je dus faire tous les efforts du monde pour ne pas me mettre à rougir. C’est vrai que d’ordinaire ce genre de fille était typiquement celle avec qui je coucherais en un claquement de doigt. Une fille de bonne famille, aguicheuse au possible au corps de rêve. Ma vie avant April se résumait à ce genre de flirt c’est vrai, mais maintenant j’avais juste envie qu’elle me laisse tranquille, qu’elle agisse comme une belle-sœur devrait le faire, pas comme une espèce de chaudière en manque de sexe. Ah… je vois… eh bien tant mieux ! Personnellement je bosse tellement que j’ai bien du mal à visiter quoi que ce soit malgré mes deux ans passés ici. Heureusement qu’April est là pour m’empêcher de m’effondrer dans le canapé le week-end avec une bière à la main dis-je en riant à moitié, tournant la tête vers April et posant ma main sur la sienne. Qu’elle se rassure, dans ma tête il n’y avait qu’elle, personne d’autre. On dirait qu’elle s’habitue plutôt pas mal au fait de jouer les mères au foyer, en fait elle te materne même un peu trop c’est presque comme si tu n’avais plus de copine, mais une deuxième mère. Rentrer pour trouver une fille couverte de vomi de bébé et sentant les couches sales c’est pas très glamour ! Dit-elle sur le ton de la plaisanterie, même s’il était clair que cela impliquait que j’avais besoin d’autre chose qu’April. Enfin c’était peut-être moi qui était complètement parano à essayer d’interpréter ses paroles, elle avait sans doute juste envie de taquiner un peu sa sœur. Je riais donc à mon tour avant de reprendre. Et pourtant je n’en changerais pour rien au monde. Tu sais quand je sortais avec des filles quelconques en soirée, il n’était pas rare qu’elles sentent elles aussi le vomi. Sauf qu’elles c’était parce qu’elles voulaient jouer les malignes à boire à outrance, assez pathétique quand j’y repense… j’espérais qu’elle comprendrait mes allusions à demi-mot. Il était temps qu’elle arrête de jouer avec le feu car je sentais la main d’April se resserrait de plus en plus sur la mienne, comme si elle était prête à lui sauter dessus et lui arracher les yeux.
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