"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici informations & tea party ♣ ALLAN&ORNELIA  2979874845 informations & tea party ♣ ALLAN&ORNELIA  1973890357
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() message posté Jeu 28 Avr 2016 - 20:30 par Invité


 
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Allan & Ornelia

 
Entrer dans le bâtiment avait été un jeu d’enfant et s’infiltrer dans l’appartement d’Ornelia encore plus. Pourquoi ? Car il avait besoin de lui parler dans un endroit sûr, et les seuls endroits où on été en sécurité lorsqu’on est agent c’est chez soit. Allan vérifie méthodiquement chaque semaine son appartement les mouchards, il vérifie chacune de ses lignes téléphoniques pour savoir s’il est sur écoute, il filtre chacun de ses emails. Et vu la qualité du travail de l’agent Allen il ne doutait pas un seul instant qu’il serait aisé de parler chez elle, c’était bien la première fois qu’il s’invitait chez elle. Il fixa sa montre, il avait dix minutes avant qu’elle n’arrive chez elle, peut-être quinze si quelle quittait tard la librairie, il avait pris soins de vérifier aussi si son compagnon n’était pas chez elle, normalement il a été envoyé sur une mission qui lui prends un peu de temps en ce moment. La seule inconnue dans son équation était son enfant mais il était certain qu’un enfant ne poserait pas de risques pour une conversation telle que celle-ci. Il entra sans vraiment regarder la décoration même si ça avait l’air douillet, il était admiratif d’Ornélia qui arrivait à être agent, mère et libraire. Lui faisait croire qu’il était chez d’entreprise, il c’était rencontré sur une mission difficile autant pour l’un que pour l’autre, la première étape avait été une rivalité avant qu’ils ne se joignent l’un à l’autre pour s’en sortir. Elle était dans ses débuts et ils étaient plus que prometteur, il avait une réelle affection pour elle, sûrement dans le fait qu’il aurait aimé avoir une fille comme elle. Cependant si il avait eut une fille comme elle, il aurait préféré qu’elle ne soit pas un chien de l’Etat, il avait appris à ses dépends ce que c’était de travailler pour les services secrets anglais, il préférait être à son compte. Après plusieurs tentatives, il avait souhaité à ce qu’elle le rejoigne, il ferait une excellente équipe, elle pourrait reprendre son flambeau quand il serait trop vieux et il était certain que son expérience avec leurs différents talents combinés, ils pourraient posséder le monde.

En cette heure il était sur une mission de reconnaissance et de récupération d’information, commandité par l’Etat anglais lui-même, il commençait à être agacé par le fait de n’être qu’une assurance, c’était une perte de temps, même si certains de leurs agents manquaient d’expérience et il rattrapait le coup une fois que la mission devenait trop délicate. Il était mercenaire, ses plus gros clients, des hommes et femmes politiques qui ne voulaient pas se salir les mains, or à force de mettre ses œufs dans le même panier, ils créaient de grosses rivalités. Allan ouvrit les portes de placard pour faire du thé, se chargeant que tout soit prêt une fois la jeune femme arrivée chez elle. Le temps de poser la bouilloire sur le feu, il se chargeait de disposer deux tasses. Pour le coup il était sans gêne, elle ne lui en tiendrait pas rigueur, peut-être et peu importe.

Allan appréciait la compagnie d’Ornélia, il avait gardé peu de contacts avec le MI6 préférant sa liberté mais ne pas être obligé de jouer un double jeu en la présence de quelqu’un était plutôt appréciable. Avec elle, il pouvait être un peu plus lui-même. Allan et Raphaël avaient vécus l’incendie et il lui mettait aussi la pression pour savoir où étaient ses bureaux, où il travaillait, lui faisant à chaque fois la promesse qu’il lui fera visiter l’ensemble un jour. Ornélia n’était pas au courant pour Raphaël, il lui avait juste dit qu’il avait eut une relation à une époque pendant environ un an et demi, rien de plus. Il était certain que la jeune femme plairait à Raphaël. Installé dans sa cuisine, il entendit la porte se déverrouiller, c’était une sorte de surprise, c’est vrai trouver un mec chez soit, niveau suspens il savait mettre le niveau….



 
acidbrain

 

 
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() message posté Jeu 28 Avr 2016 - 23:57 par Invité


   
   Allan & Ornélia
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P
our une fois la journée avait été plutôt calme pour Ornélia. La jeune femme adorait les journées à la librairie avec sa sœur jumelle. Cependant il est vrai qu’elle préfère l’excitation du MI6 et des missions. Il fallait toutefois protéger sa couverture et donc travailler à la librairie. Une fois le travail terminer, Ornélia passa chez la nounou récupérer Jace et April. Ils étaient en chemin, ils passèrent par le parc comme il faisait beau. Ils s’arrêtèrent manger une glace puis repartirent.

A mi-chemin, le téléphone d’Ornélia sonna.

« Alarme désactivée »

Ornélia souleva un sourcil interloquer. Elle savait que cela ne pouvait pas être son fiancé car il était actuellement en mission. A l’aide de son téléphone, elle craqua alors l’image de la vidéo surveillance à l’intérieur de chez elle. Elle l’avait prévue exprès pour ce genre de situation. La jeune femme avait toujours eu peur quelqu’un devine qui elle était et s’introduise alors pour lui faire peur. Cependant là, ce n’était pas du tout la même chose. Quand Ornélia vit la personne à l’intérieur de son appartement, elle eut envie de répondre « nice try ». Avait-il oublié qu'elle était un génie informatique?

Elle savait que Allan n’était pas là pour lui faire du mal, peut-être pour l’embêter cependant. Elle continua alors sur son chemin et remarqua sur la vidéo de surveillance que celui-ci faisait comme chez lui. Ornélia ne craignait rien d’Allan mais tout de même. Elle se demandait ce qu’il voulait qui ne pouvait pas attendre. Malgré ce que laissait paraitre la jeune femme, elle l’appréciait beaucoup (même si ce dernier était à son compte et non pas dans l’agence). Il lui arrivait d’imaginer qu’il pourrait être son père, cependant son père n’aurait jamais accepter ce genre de situation.

Ornélia monta donc jusqu’à son penthouse avec les enfants. Elle les prévient dans l’ascenseur que Oncle Allan était à la maison. Une fois arrivée devant la porte, Ornélia ouvrit la porte. La jeune femme déclara alors de suite :

« Mon appartement te manquait tant que ça que tu ne pouvais pas nous attendre ! Merci d’avoir préparé le thé, sinon. J’espère que c’est au moins important’.»

Les enfants n’attendirent pas la réponse pour se jeter dans les bras d’oncle Allan.

WILDBIRD
 
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() message posté Mer 4 Mai 2016 - 10:39 par Invité


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Allan & Ornelia

Allan n’avait pas la prétention d’être le meilleur. Connaitre les petits secrets de chacun serait vulgaire. Il c’était introduit délibérément chez Ornellia, il avait un diplôme à Cambridge et à l’époque il avait fait un stage de plusieurs semaines aux USA au MIT dans le Massachussetts. En soit il était bon dans son domaine, maintenant qu’il avait pénétré les lieux, il faisait ce qu’il fallait pour préparer le thé, quelque soit les circonstances, il faisait toujours attention d’être élégant. Terminant les derniers préparatifs, il entendit la voix très féminine d’une des rares partenaires de mission qu’il avait eut. Le quarantenaire avait toujours apprécié être en solo, il avait fallu qu’il parte pour se trouver une partenaire sur le terrain qui lui convienne un peu. Ils se comprenaient, ils savaient tous les deux une façon de travailler égale, avec rigueur, ils étaient doués avec des ordinateurs et l’électronique. Bien que la méthode d’Allan reste parfois un peu surannée. Il s’affréter aux derniers préparatifs lorsqu’il entendit une voix féminine derrière lui, il se retourna avec un sourire sur les lèvres. Peut-être que ce sourire pourra surprendre la jeune femme, il avait cette personnalité froide, distante et peu souriante. Depuis qu’il avait retrouvé Raphaël tout était si différent, il était plus épanoui. « En soit si on commençait par se dire bonjour au lieu de se lancer tout de suite dans les différentes commodités de cette entrevue ! » Avant même qu’il ait le temps de verser l’eau chaude dans les tasses, deux enfants lui sautèrent dans les bras, qu’il serra. Avoir le statut d’oncle ne lui posait pas de problème, même si dans l’absolu ils ne partageaient pas le même ADN. Aussi incroyable soit-il il avait toujours eut une forme de complicité avec les enfants, ce qu’il n’avait jamais eut avec les adultes, son coté peut-être énigmatique. Il n’était pourtant pas connu pour sa tendresse d’âme. Après avoir salué la mère et les enfants comme il se devait, que le thé fumant soit servis, il s’installa sur une des chaises de la cuisine.

Allan devait lui expliquer ce qu’il voulait sans pour autant compromettre l’identité du mandataire du contrat ni de son but dans cette mission, bien qu’il ait confiance en l’agent en face de lui. « Tu sais très bien que si je suis entré ici c’est pour te dire de lâcher l’Etat anglais qui n’hésitera pas à te trahir au nom de la couronne ! » Il avait commis cette erreur, les idéaux défendus sont erronés, des principes sans fond, sans aucune application. Ca n’est que du lavage de cerveau, il comprend la volonté de maintenir un service secret au sein d’un Etat, c’est de la façon de le diriger qui a tendance à le contrarier. Allan n’avait jamais vraiment parlé des raisons qui l’avaient poussé à quitter le MI6 en attendant il n’avait pas vendu son âme, il trouvait ses principes beaucoup plus respectables. « En soit si je suis ici c’est pour te demander si tu participais ou tu avais entendu parler d’une grosse mission au Togo en ce moment ? » Pas besoin de développer pour comprendre qu’il supportait très mal la concurrence de l’Etat Anglais sur ses propres missions et sa propre réputation d’agent.

Chacun avait ses propres intérêts, à cette heure si la mission était délicate et il serait incapable de contrôler les quelconques retombées médiatiques et diplomatiques si quelqu’un faisait une bourde. En soit lui n’avait jamais existé, or dans le milieu dans lequel il évoluait, sur le marché secret dans lequel il avait investis, il n’aurait plus aucun poids et il savait que le MI6 se servirait de rumeurs pour faire de lui un bouc Emissaire. Ornellia savait mieux que quiconque que plusieurs sur une même mission serait un risque, d’être vu, d’être entendu et de faire capoter les deux missions dans son ensemble, sans oublier les dommages collatéraux. N’était-ce pas dans ces circonstances qu’il c’était rencontré et justement pour éviter toutes ces conséquences dommageables, ils avaient décidé de se prêter main forte.

acidbrain


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() message posté Mer 4 Mai 2016 - 14:40 par Invité


   
   Allan & Ornélia
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O
rnélia eut à peine le temps de dire sa phrase, que l’homme en face d’elle prit la parole. Ils se dirent bonjour comme il se doit, mais la jeune femme remarqua sur le visage d’Allan un sourire. Ornélia n’était pas à habitué à cela mais elle l’appréciait. Elle avait envie de le charrier mais fut interrompu par ses monstres qui se jetèrent dans les bras d’Allan. Une fois les salutations faites, Ornélia installa les enfants dans la salle de jeux et reparti avec le moniteur bébé en direction de la cuisine.

Allan avait déjà tout préparé. Une fois assis, le dernier lui lâcha son éternel réplique :

« Tu sais très bien que si je suis entré ici c’est pour te dire de lâcher l’Etat anglais qui n’hésitera pas à te trahir au nom de la couronne ! »

Ornélia rigola. En effet depuis qu’ils se connaissaient, Allan tenait le même discours à la demoiselle. Mais même si celle-ci n’était pas toujours en accord avec le MI6 dans la façon de fonctionner, elle ne quitterait l’agence pour rien au monde. Première raison, l’agent Ryan. Ce dernier l’a beaucoup aidé, que ce soit dans sa vie professionnelle que dans sa vie personnelle. Deuxièmement le père de April se trouve également au MI6. Si elle ne l’avait pas rencontré au travail, jamais son petit ange ne serait là aujourd’hui. Troisièmement, Taylor son fiancé est également au MI6. Elle ne pouvait pas tout simplement tout plaqué à cause de quelques désaccords. Ornélia se sent liée au MI6. Elle respecte le choix de son ami, cependant ce n’est pas le sien. Tout du moins pas pour le moment.

« Tu ne l’aurais pas fait que j’en aurais été inquiété de ta santé mentale. Le jour de mon départ n’est toujours pas venu. J’espère que tu n’es pas venu uniquement pour cela car tu risques d’être déçu »

Ornélia s’amusait de pouvoir le taquiné. Il était le seul à accepter les plaisanteries de la demoiselle. Même lorsqu’ils leur arrivaient de partager des missions, il fallait qu’ils se chamaillent sur la manière de tenir leurs armes, arrêter un suspect, conduire… Le silence n’existait pas avec eux.

Allan revint alors à leurs moutons.

« En soit si je suis ici c’est pour te demander si tu participais ou tu avais entendu parler d’une grosse mission au Togo en ce moment ? »

Ornélia ressentit un vertige à ce moment même. En effet, elle avait des informations, notamment celle concernant Taylor étant sur le terrain. Mais elle ne pouvait pas confier cela à son partenaire, pas sans savoir ce qu’il voulait savoir et surtout pourquoi. Comme à son habitude, pour cacher son désarroi, elle tenta l’humour.

« Euhm peut-être. Mais que ferais-je au Togo ? Que sais-tu pour le moment ? »

Ornélia réalisa son erreur, deux questions dans une même phrase, il va ressentir qu’il y a quelque chose de pas clair. Ornélia essaya de se rattraper.

« Du sucre ? »

Moui, une diversion mince, cela ne fonctionna pas non plus. Elle pouvait le voir au sourire sur le visage d’Allan. Elle ne se grillait d'habitude jamais, ormis en présence de ce dernier. Il était le seul capable de la démasquer et de la perturber lorsqu'il s'agissait d'une mission.

WILDBIRD
 
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() message posté Mar 10 Mai 2016 - 19:09 par Invité


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Allan & Ornelia

Après une étreinte chaleureuse avec les enfants d’Ornélia, ils furent placée dans la salle de jeux, par sécurité elle garda le babyphone et revint à lui. Bien entendu à chaque fois il essayait de la convaincre de travailler avec lui, quelque part cela lui ferait du bien d’avoir un ou une partenaire, ils se partageraient les bénéfices. Il insistait beaucoup moins qu’avant peut-être parce que maintenant qu’il avait retrouvé Raphaël il envisageait réellement d’arrêter son métier, il serait très dur pour lui de ne plus être dans le feu de l’action. Il vieillissait, il était plus aussi réactif et il était aussi un peu lassé. Il allait tout de même faire une petite piqure de rappel, l’Etat est froid autant que les dirigeants du MI6, ils n’hésitent pas à utiliser leurs agents comme bouc émissaire uniquement dans leur propre intérêt. Le patriotisme était réel lorsqu’il s’exerçait effectivement à l’échelle d’un état et plus il avançait dans une certaine enquête, plus il se rendait compte qu’il sert aussi l’intérêt de l’homme plus que de l’entité. « Fais attention, les agents ne restent que des pions aux yeux du MI6, ils ne reculent devant rien ! Mais si ça te plais de travailler ainsi, je ne chercherais plus à te convaincre ! » Ca n’était pas un règlement de compte, ni de l’amertume, le jour où le MI6 servira de nouveau pour la cause commune, il envisagera peut-être de changer son point de vu sur la question.

Cette mission est extrêmement risqué et à voir l’attitude de la jeune femme, il semblerait qu’elle en savait plus qu’elle ne voulait le dire. Depuis le temps qu’ils se connaissent elle sait très bien qu’il ne prend jamais de sucres avec son thé, il garda le silence, de façon à évaluer ce qu’il allait lui dire sans pour autant tout lui donner d’un coup. Le Togo est un gros morceau pour beaucoup. « Daking Troubles est une entreprise coréenne spécialisé dans la technologie de pointe concernant la thermologie nucléaire ! Cependant certains grands scientifiques Thailandais et Japonais dans le domaine auraient disparus depuis peu ! Tu ne te demande pas le lien entre le Togo et une entreprise Coréenne ! » En réalité Daking Troubles développerait en sous fond une arme qui révolutionnerait le monde de l’armement, or pour les grandes puissances n’aiment pas voir des états despotiques avec des joujoux trop gros entre les mains.

« Quatre entités de Daking Troubles existent au Togo pour examiner certaines parties de terrain désertique, deux cellules….or certains relevés satellites montreraient une activité suspecte ! Je sais qu’une équipe est prête à être envoyé là bas…je ne veux pas avoir les agents de l’Etat anglais dans les pates car il existe un piège, sur les quatre cellules, une seule et véritable, les trois autres servent d’écran ! » Allan bu une gorgée de son thé, est ce qu’Ornelia comprenait ce que ça voulait dire ? Lui avait trouvé laquelle était la bonne et il doit s’y infiltrer, non seulement pour confirmer qu’une arme était effectivement en construction, s’assurer de la destruction des locaux sans jamais ramener les plans de cette arme. Il sait que l’Etat anglais veut récupérer ses plans et il sait aussi qu’il y aura plusieurs équipes sur le terrain. Les Américains doivent être sur le coup aussi et il ne serait pas étonnant de voir les chinois dans le coin. Chacun va jouer en solitaire dans cette histoire et ça peut très mal se terminer.

Or si quelqu’un fait un faux pas, tombe sur un leurre, l’entreprise disparaitra totalement et ça prendra des années pour retrouver une bride d’information, des mois de travail qui sont foutus en l’air. Il n’avait pas évoqué d’armes, il ne voulait pas l’inquiéter, le terrain sera dangereux et miné. « Alors sais-tu quelque chose ? » Il renouvelait à nouveau sa question, si chacun peut y trouver son compte dans cette histoire dans un échange de bons procédés, ils arriveront peut-être à s’en sortir l’un comme l’autre.


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() message posté Dim 15 Mai 2016 - 17:40 par Invité


   
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L
orsque son ami insista sur le fait de délaisser le MI6 car pour lui cette agence n’utilisait ses agents que comme des pions. Ornélia eut envie de lui donner une répondre cinglante, cependant elle savait très bien que son ami savait pertinemment assez bien ce qu’elle ressentait. Pour seule réponse, la demoiselle lui dit :

« Je sais ce que tu penses de l’agence, mais je ne change pas d’avis. Ma vie est dans cette agence. Le père de ma fille se trouve dans cette agence, mon fiancé se trouve dans cette agence… Je ne peux pas partir, je leur dois tout et tu le sais très bien. Mais si je devais partir un jour, crois-moi tu seras le premier à qui je ferais un signe »

Son ami ne fut toujours pas convaincu mais continua sur le sujet du Togo.

Après avoir posé la question du sucre, Ornélia se rendit compte de sa boulette. Son ami ne prenait jamais de sucre, il n’y avait qu’elle. Allan aimait lui dire à ce sujet qu’elle n’était pas une vraie anglaise, seule une canadienne pouvait rajouter du sucre à son thé.

Son stress était toujours présent dans un petit coin de sa tête. En effet, son fiancé étant là-bas elle ne savait pas si selon les informations qu’allait lui donner son amie, s’il était en danger. Ornélia s’occupait des données à distance de son opération mais n’avait pas été déployé car l’agence ne voulait pas que ses enfants se retrouvent seuls. La demoiselle savait donc en effet en quoi consistait cette mission, mais que savait son ami exactement ? Ce dernier lui expliqua donc ce qu’il se passait au Togo. Ce dernier avait bien les bonnes informations. Et d’après ce qu’elle venait d’entendre, il avait réussi à comprendre quelle était la bonne cellule à viser. La demoiselle se demandait comment il avait réussi car elle-même avait dû pirater plusieurs sites pour aider son équipe sur le terrain. Elle savait exactement ce qu’il attendait d’elle. Il voulait aller sur place afin de trouver cette arme. Elle repose sa tasse de thé comme son ami :

« Alors sais-tu quelque chose ? »

Ornélia le regarda avec intensité et lui dit :

« Si tu es venu me voir, c’est que tu sais que je sais quelque chose. Tu sais que j’ai réussis à trouver cette cellule pour mon équipe actuellement sur le terrain. Tout comme tu sais également que Taylor fait partie de cette équipe. Si je viens avec toi, cela va être très compliqué de lui cacher ma présence là-bas. Comment comptes-tu gérer cela ? Car s’il découvre que je suis là-bas avec toi et non pas avec le MI6 sa réaction ne va pas du tout être bonne crois-moi. »

Ornélia savait très bien qu’elle pouvait s’arranger avec ses sœurs et son frère pour garder ses enfants. Elle n’avait donc pas de raisons de partir, cependant si son fiancé la croisait sur le terrain cela risquerait d’être tendu. Notamment car il faudrait qu’elle invente une couverture encore une fois. Il n’est arrivé qu’une seule fois qu’Ornélia rencontre Taylor sur une mission et il s’agissait également d’une mission avec Allan. Il était surpris, mais une fois qu’il comprit le point de vue de sa belle il laissa couler. Mais cette fois, cela ne fonctionnera sûrement pas.

WILDBIRD
 
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() message posté Mer 18 Mai 2016 - 20:04 par Invité


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Allan & Ornelia

Allan ne changera pas d’avis des gens qui ont la capacité de commanditer le meurtre d’un enfant, n’ont aucune moralité. Il comprenait les opinions de la jeune femme sur la question et il ne les remettra pas en cause, il espérait juste qu’elle ne joue pas de mésaventure comme lui il l’a fait un jour dans sa vie. Se retrouver face à un ultimatum, choisir entre la morale ou sa patrie. Ornellia ne sait pas vraiment pourquoi il a quitté l’agence, il est toujours resté très flou sur le sujet et il n’insista pas. En attendant il y avait une plus grande priorité la mission actuelle, s’il venait la voir elle, c’est qu’il y avait urgence. Donc il ne c’était pas trompé les anglais étaient aussi sur le coup. La situation était plus que délicate, le sucre n’avait pas réussis à faire diversion. Tout comme lui, elle avait trouvé le lieu. Allan était brillant, il avait été le meilleur, sa réputation n’avait pas été entaché. Le piratage était un fait, lui était aussi un très bon mathématicien. En regroupant les informations, il avait su monter un algorithme rejoignant les données permettant de trouver le lieu exact, en soit c’était un jeu d’enfant le concernant. Ce qui l’étonnait guère était qu’Ornellia avait trouvé aussi. Il haussa un sourcil ne préférant pas commenter ce qui arrivait. Là tout de suite, elle n’hésitait pas, elle était prête à travailler avec lui. « Mon client a été très clair, il faut tout détruire et si j’ai accepté le contrat c’était car j’étais d’accord avec ce point ! » S’il avait été question de ramener quelconque plan, ou quelconque arme, il aurait refusé. L’avantage de jouer en solo était d’avoir ce luxe de choisir sur quoi on pouvait travailler.

Quelque part il aimait cette excitation avant mission, ce moment de préparation, son plan était très simple. Or ses seules compétences informatiques ne suffisaient pas, il avait besoin d’un matériel plus sophistiqué et Ornellia l’avait ainsi que les compétences pour l’exploiter. « On arrange le planning en notre faveur, on lance un message codé aux américains que les anglais interviennent à telle date, ils voudront passer avant, on fait pareil avec les anglais et les chinois, nous il suffit de passer avant tout le monde ! On agit vite, on fait tout exploser et on repart comme si de rien n’était ! » Taylor ne sera pas très content de voir sa mission échouer mais c’est bien mieux que le bien national, c’était pour le bien mondial.

« On doit partir demain tu crois que tu peux t’arranger ? Une fois sur place, on crée une cellule sur la ville d’à coté, il faut qu’on établisse le plan des lieux pour ça faut insérer une sonde à ultrason à l’intérieur, la nuit on opère et je suis sûr que tout se passera bien ! » Ce qu’il n’avait pas encore résolu malgré qu’ils avaient un facteur chance aléatoire c’était l’inconnu. Comment s’infiltrer pour juste poser la sonde. Les plans d’une telle usine ne devait pas se trouver sur internet, il était même certain qu’ils avaient été soit détruis, soit bien ranger en sécurité pour éviter que n’importe qui ne les consulte. Allan continuait de boire son thé tranquillement, il allait devoir trouver une excuse plausible à Raphaël, un voyage d’affaire et le tour serait jouer. « Pourquoi tu veux m’aider ? » La question ultime, à vu de nez son discours était clair, elle réfléchissait déjà aux conséquences si par malheur elle était découverte. Pourquoi prendre le risque ? Allan appréciait de l’avoir comme partenaire, mais elle risquait bien plus qu’une dispute conjugale avec son fiancée, elle risquait sa place dans l’Agence.

De plus, elle savait aussi que sur le terrain, ils pourraient soit se faire chopper soit mourir. Ils étaient deux pas une équipe de dix avec toute la logistique du MI6 pourquoi lui faire confiance à lui ?



acidbrain


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