"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici  I escape in your arms. (w/Cassie) 2979874845  I escape in your arms. (w/Cassie) 1973890357
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I escape in your arms. (w/Cassie)

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Ven 18 Déc 2015 - 21:17 par Guest
▁ i escape in your arms.
zola et cassie

these four lonely walls have changed the way i feel, the way i feel, i'm standing still and nothing else matters now, you're not here so where are you? ✻✻✻ Encore un cauchemar. Je tourne les yeux vers mon téléphone portable pour y regarder l'heure. Il est que trois heures du matin. Bordel. J'étais dans un genre de parking sous-terrain. J'étais en train de garer ma voiture et puis, d'un coup, un bébé qui me tombe dessus. Un bébé qui marchait sur le plafond est tombé sous mes yeux. Je vois encore sa tête écrabouiller sur le sol, du sang juste autour. L'horreur. Et ce bébé à la même tête que Tao. Mon colocataire. C'était chelou. Vraiment. C'est ce putain de cauchemar qui m'a réveillé, qui m'a retirer de mon sommeil plutôt profond. Je me suis redressé. Assis dans mon lit, je passe mes mains sur mon visage. Je transpire tellement ce petit cauchemar m'a perturbée. J'en suis encore tout retourné. En tournant la tête, je fais face à ma nouvelle conquête. Pas n'importe laquelle. Oui. Elle, elle est différente de toutes celles que j'ai pu mettre dans mon lit. Elle est différente parce qu'elle a su me comprendre lorsque j'étais enfermée pendant trois mois dans le même endroit qu'elle et aussi, pour la même chose. Enfaite, c'est mon double. Elle me complète et elle vit tout ce que je vis en réalité. On se partage tout à présent. Et ça, depuis bientôt un mois et demi. Un mois et demi que j'ai réussi à ouvrir mon cœur à une autre femme que Kenzo. Une autre que celle que j'ai pu aimer durant dix-sept longues années. Cette femme que je n'ai jamais oubliée et que je ne pourrais jamais oublier. Forcément. J'essaie, mais en vain. J’espérais, qu'en m’évadant dans les bras de ma belle, je finirais par l'oublier et penser à autre chose. Seulement, c'est bien trop compliqué. Notre histoire est bien plus importante que n'importe quoi d'autre. En la regardant dormir paisiblement, je reconnaissais la chance que j'avais d'avoir pu rencontrer une fille aussi merveilleuse. J'ai de la chance, je le sais maintenant. Seulement, je sais qu'un jour, je lui briserais le cœur. Je lui ferais du mal sans pour autant le voir. Non, je ne veux jamais faire du mal. Je ne le prévois jamais. Seulement, là, je le sais et je ne peux rien faire. J'aime être à ses côtés. J'aime être auprès de cette blondinette. En la regardant, elle n'est pas si différente de Kenzo. Elles ont de nombreux points communs. Comme quoi… Je sais les choisir mes gazelles. Je la regarde dormir, paisiblement. Je ne peux pas me permettre de la réveiller, alors je me contente de m'allonger sur le côté. Une main contre ma tête. Et je la regarde. Je la fixe longuement. J'admire chaque trait de son visage, ses beaux yeux bleus, la douceur de sa peau et son petit corps svelte. Elle est tellement jolie. Je finis par poser ma tête sur mon coussin. Et je me laisse emporter par cette jolie vue. Son visage. Et je m'endors. Tendrement. En me réveillant ce matin, j'ai – de nouveau – fait face au visage de ma douce petite-amie. Je passe ma main sur sa joue que je caresse timidement à l'aide de mes doigts. Puis, je vins lui embrasser le coin de ses lèvres. « Tu sais que tu es magnifique quand tu dors. » Dis-je doucement toujours en la regardant. La façon dont je la regardais n'avait rien avoir avec tous mes regards. Celui-ci pouvait en dire long. J'aime la regarder. C'est aussi simple que ça. Et elle est belle, elle le sait. Du moins, je l'espère. Je sais que ça n'a pas toujours été facile pour elle, concernant sa beauté, son corps. Mais à mes yeux, elle est sublime et elle le sera – sans doute – toujours. Je ne me fais pas de soucis pour elle. C'est sûr. « Tu as bien dormi ? » Demandais-je curieusement. C'est notre première nuit ensemble, chez moi, dans mon appartement, la toute première et je n'ai même pas essayé de faire quoi que ce soit avec elle. Je n'aurais pas pu, par respect. Je veux lui montrer que je peux être sérieux. En cure, on n'avait pas l'occasion de dormir ensemble. Les médecins ne voulaient pas. Par précaution. Pour la sécurité de tous, mais de nous en particulier. On respectait, mais on avait tellement hâte de se retrouver rien qu'une nuit, tous les deux. J'aime être dans ses bras, j'aime ses baisers sur moi, au creux de mon cou. Je revis.

✻✻✻
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() message posté Ven 18 Déc 2015 - 22:11 par Invité

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zola & cassie

Ce matin, je fus réveillée de la plus douce des manières qui soit. En temps normal, j'avais horreur qu'on m'extirpe de mon sommeil, dormir était l'une de mes activités favorites au monde. Fermer les yeux, et simplement se laisser aller. C'était si simple et en même temps si apaisant. J'adorais ce sentiment, dans mes rêves, je pouvais être n'importe qui. N'importe qui d'autre que moi. Je me battais chaque jour contre moi-même afin d'ouvrir les yeux, la vie était devenue banale, ennuyante. Du moins, jusqu'à ce qu'il ne vienne chambouler mes plans. « Tu sais que tu es magnifique quand tu dors. » Sa main caressait mon visage encore endormi, malgré mes yeux clôt un léger petit sourire vient se hisser sur mes lèvres. Au même moment, ses douces lèvres entrent en contact avec les miennes, j'apprécie ce baiser, comme la première raison d'ouvrir les yeux en ce jour : pour le voir. Mes paupières se soulèvent, la lumière du jour m'aveugle légèrement au début, puis finalement mes yeux clairs se font à cette luminosité et son visage, son joli visage et ma première vision du matin. Rien que penser à ça me fait sourire d'avantages. J'avais horreur qu'on me réveille, mais lui pouvait le faire quand il le voulait de cette manière-là. « Ne dis pas n'importe quoi. »Furent mes premières paroles, à propos de sa remarque selon laquelle j'étais magnifique quand je dormais. Magnifique, c'était simplement un de ces mots dont il était pour moi impossible d'être qualifiée. Pourtant, je ne relevais pas plus que cela et me contentais d'approcher mon corps d'avantages de lui afin de n'être séparée de son visage que de quelques petits centimètres. Je plaçais une main sur la sienne, la saisie et vins déposer un baiser sur celle-ci. « Tu as bien dormi ? » Comme un bébé. J'avais dormi absolument comme un bébé, d'un sommeil profond et apaisant. Ce n'était pas toujours le cas, malheureusement. J'étais sortie de cure depuis quelques jours seulement, durant cette année enfermée il y avait eu beaucoup de nuits où il avait été difficile pour moi de trouver un sommeil si reposant. Combien de fois, ces trois derniers mois avais-je imaginé passer la nuit dans les bras de Zola ? Cela nous était interdit au centre, pourtant ce n'était pas l'envie qui manquait. Je venais de passer ma première nuit dans ses bras, et pour dire vrai je n'étais plus vraiment sûre de pouvoir désormais faire sans. Je hochais la tête positivement. « Je n'avais pas dormi aussi bien depuis longtemps. Et toi ? » J'étais heureuse dans ses bras, Zola m'apaisait. Je n'avais jamais dans ma vie entière connue quelqu'un de capable de ça. J'avais un sale caractère, il était presque impossible de me contrôler. Pourtant, un simple toucher de sa part et mon corps se détendaient. Malgré les réticences de mon père à propos de cette relation, je savais que Zola était bon pour moi et pas le contraire. Il me rendait heureuse, rien d'autre où la drogue n'arrivait avant cela à me rendre heureuse. Je viens placer mon front contre le sien et entremêler mes doigts aux siens, sans pour autant le quitter des yeux. Mon espoir de peut être pouvoir rester clean, ma motivation, tout venait de lui, et je ne l'en remercierais jamais assez.


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() message posté Sam 19 Déc 2015 - 21:19 par Guest
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these four lonely walls have changed the way i feel, the way i feel, i'm standing still and nothing else matters now, you're not here so where are you? ✻✻✻ Ça faisait bien trop longtemps que je n'avais pas dormi aux cotés d'une fille. Kenzo n'était pas la dernière avant Cassie. Non, beaucoup de filles ont côtoyer mes draps le temps d'une nuit. Mais ce n'était pas pour y dormir, mais plus pour s'y amuser. Le lendemain matin, elles n'étaient plus là. Ce genre de relation me plaisait, dans le sens où je ne me perdais pas dans mes sentiments. Dans ce que je pouvais ressentir pour une autre femme que Kenzo. Non. Je n'y pensais jamais, parce qu'il n'y avait qu'elle dans ma tête et dans mon cœur. Je ne faisais que coucher, c'était des plans cul et j'aimais cette vie. Aujourd'hui, les choses sont différente. J'aime Kenzo, j'apprécie Cassie. J'aime passer du temps aux côtés de ma jolie blonde, mais pour le moment, je ne sais pas si c'est de l'amour. C'est bien trop tôt pour le dire. J'aime sa compagnie, sa douceur, son sourire et ses blagues pourri ! Je l'admire et encore plus en sachant ce qu'elle a pu vivre dans le passé. Je lui dis qu'elle est magnifique lorsqu'elle dort et elle me répond de ne pas dire n'importe quoi. J'affiche un sourire avant de hausser les épaules. Je ne voudrais pas la contrarier, je sais à quel point elle déteste qu'on la complimente sur son physique. Elle n'est pas du tout du même avis et c'est bien dommage. Parce que, sérieusement, elle est juste sublime et je suis fier de dire que c'est ma petite amie. Elle finit par me dire qu'elle n'avait pas aussi bien dormi depuis longtemps. Tout en me retournant la question. Je souris une nouvelle fois, tout en replaçant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. « J'ai fais un cauchemar. Ça m'a réveiller dans la nuit, mais autrement, j'ai bien dormi moi aussi. » Annonçais-je en souriant. Je finis par me rapprocher d'elle, à mon tour. Collant mon corps contre le sien. Nos deux corps tout chaud, encore endormi par cette merveilleuse nuit. « J'suis vraiment bien dans tes bras. » Avouais-je timidement. Je ne fais jamais de confidence de ce genre, j'ai plutôt tendance à tout garder pour moi. Mais avec la cure, j'ai appris à dire ce que je pensais, a faire part de mon ressenti. Et Cassie m'apporte beaucoup. Elle devait le savoir, c'est tout. Je pourrais passer toute ma journée dans ce lit à ses côtés. Il n'y aurait pas meilleur endroit. J'ai besoin d'être au calme, d'être avec elle. De profiter d'elle. Je passe ma main sur son corps, sur sa hanche. Puis, je dépose un baiser sur le front. Notre toute première nuit. « Qu'est-ce que tu as envie de faire aujourd'hui ? » Demandais-je curieusement. Elle avait peut-être quelque chose de prévu. Enfin, quoi qu'il en soit, j'aimerais vraiment rester avec elle. Parler de la pluie et du beau temps. Parler de notre vie, raconter nos souvenirs. Enfin … pas vraiment finalement. Sinon, je vais devoir faire allusion à Kenzo. Et ce serait déplacer de parler d'elle. Surtout en ce moment … Si Cassie sait que je l'ai revue en revenant de Manchester, elle risquerait de mal le prendre. Et pire encore. Si elle savait.

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() message posté Sam 19 Déc 2015 - 22:10 par Invité

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zola & cassie

« J'ai fais un cauchemar. Ça m'a réveiller dans la nuit, mais autrement, j'ai bien dormi moi aussi. » Je lui rendais son sourire, il était contagieux. C'était très simple, il m'était impossible d'être en sa compagnie sans un croquis de sourire accrocher aux lèvres. Zola me rendait heureuse, vraiment heureuse. J'étais épanouie dans ses bras, je n'avais jamais ressenti ça. Le dernier garçon avec qui j'avais été avant lui, ça avait été très fort. Mais c'était une passion destructrice, on se faisait plus de mal que de bien et nous en étions tous les deux conscients. Je me demande dans quelle galère je me trouverais encore à l'heure d'aujourd'hui s'il n'avait pas fait sa foutue overdose... Cassie, ne pense pas à lui. Ne pense pas à ça. Concentres-toi sur Zola. Sur MON Zola, bien qu'au fond j'étais consciente qu'il n'était pas complètement mien ... « J'suis vraiment bien dans tes bras. » M'avouait-il, mes yeux, qui c'étaient mis à scruter chaque trait de son visage se reportaient presque immédiatement sur les siens. Je n'étais pas surprise, pas le moins du monde. Je me sentais aussi parfaitement bien dans les siens, comme ci c'était destiné à être comme ça. Je sais, ça paraît culcul à fond, mais c'était mon ressenti. C'était naturel, ça faisait tellement de bien. Il déposait un baiser sur mon front et caressait mon corps, je fus alors prise de légers frissons. J'avais passé la nuit dans ses bras, notre toute première nuit ensemble, et rien d'inapproprié ne c'était passé. Je ne savais aps trop si c'était volontaire, s'il en avait eu envie ou non. D'ordinaire, je n'avais absolument aucune confiance en moi. Je trouvais mon corps horrible, complètement répugnant. Mais Zola avait une façon de me regarder, un regard qui me flattais. Pourtant, mon esprit torturé se remit en route rapidement quand je réalisais qu'il n'avait rien tenter la veille. Peut-être que je ne l'attirais pas... Peut-être que je ne savais pas lui donner envie. Je n'étais pas vraiment expérimentée pour ce genre de choses, un seul autre garçon hormis Zola n'avait jamais vu mon corps aussi dénudé. Je ne portais qu'une petite culotte et un débardeur, il faisait frais ce matin, me coller à mon petit ami était donc presque une obligation. Il replaçait correctement mes cheveux avant de caresser ma hanche, et prise d'une envie soudaine, je rompais les quelques centimètres entre mon visage et le sien pour déposer mes lèvres sur les siennes. Je lui offris un baiser tout tendre, presque chaste. Puis je me mordillais légèrement la lèvre inférieure en reposant mon regard dans le sien. « Mh, moi aussi. » Il me demandait ensuite ce que j'avais envie de faire de ma journée, afin de réfléchir à cette idée je portais mon regard sur le plafond de sa chambre, et prit un air songeur. Après quelques secondes et alors que je pouvais presque sentir son regard amusé sur moi, je pouffais doucement de rire. « Absolument rien du tout ! » Finit-je par m'exclamer, un sourire satisfait au visage. « Je propose qu'on reste ici-même, dans ce lit, toute la journée durant... » Je lui fis face de nouveau, glissant mes bras autour de son cou. L'idée de rester ici, dans ce lit, avec lui pour l'éternité ne me déplaisait pas. On semblait un peu comme coupés du monde, et pour dire vrai cela faisait un bien fou. J'avais envie que ça continue, le plus longtemps possible. De plus, je ne bossais pas donc n'avais pas d'obligations. S'il le souhaitait, on pourrait rester là à faire les larves autant de temps qu'il le voulait. « A se laisser vivre de câlins, de bisous... » Afin de donner un minimum de crédit à mes paroles je laissais mes lèvres se diriger vers son cou, là où je déposais une multitude de baisers sur sa peau. J'aimais l'embrasser, embrasser son corps. Je n'étais pas d'ordinaire très tactile, rare étaient les personnes avec qui j'appréciais les contacts physiques. À ce jour, il était probablement la seule personne que je laissais poser ses mains sur moi. Soudain, un bruit vient interrompre mon activité, mon estomac venait de gronder. Je n'avais rien mangé depuis... Depuis environ deux jours. Enfin, techniquement j'avais mangé. Mais vu que j'étais ensuite passé par la case cuvette, mon organisme n'était pas du même avis. Je regardais mon petit ami avec une légère grimace, puis avouais un peu honteuse : « J'ai aussi un peu faim. » Une pizza. Une pizza aux fromages. J'avais une envie folle de pizza aux fromages. Le truc bien gras, bien caloriques. Je savais que je regretterais, mais j'étais comme ça, parfois en me levant j'avais ce genre d'envies étranges. Une pizza avec des frites.


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() message posté Sam 19 Déc 2015 - 23:00 par Guest
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these four lonely walls have changed the way i feel, the way i feel, i'm standing still and nothing else matters now, you're not here so where are you? ✻✻✻ Je suis certainement l'un des garçons les plus tactiles de Londres. J'aime les bisous, j'aime les câlins. J'adore procurer du plaisir à toutes ses femmes. J'adore ça. Je suis né comme ça. Et pourtant, la seule femme qui a réellement profiter de mes câlins, de mes caresses, c'est Kenzo. Ou plutôt, c'était Kenzo. A l'heure actuel, c'est la jolie blonde qui partage ma vie qui a le droit de coller son corps contre le mien, qui a le droit de parcourir mon corps de ses petits doigts, de ses lèvres. J'aime lorsqu'elle me caresse tendrement, comme si elle n'avait jamais fais sa de toute sa vie. Je suis tellement bien près d'elle que je n'ai pas envie de me presser. Je n'ai pas envie de coucher avec elle pour ensuite le regretter. Je sais que je ne le regretterais pas, enfin, je pense. Seulement, je ne veux pas qu'elle me prenne pour un goujat. Pour un mec qui ne pense cas ça. Je ne suis pas ainsi. Ce n'est pas moi. Avec Kenzo, on a entendu de nombreuses années avant de franchir le pas. On avait seize ans. Ça faisait huit ans qu'on était ensemble à cet époque. Et en plus de ça, ce n'était pas dans le programme. On en a eu envie, tous les deux, au même moment. Et je pense, que ça se passera de la même manière avec Cassie. Je ne veux pas me presser, même si j'ai très très envie d'elle. J'aimerais vraiment lui faire l'amour, mais se serait contrainte à la règle. J'affiche un sourire lorsqu'elle confirme qu'elle est bien dans mes bras, elle aussi. Je suis satisfait. Réellement. Je suis bien grâce à elle. Je continue de la regarder tout en lui demandant ce qu'elle voulait faire aujourd'hui et c'est en pouffant de rire qu'elle me dit ne rien vouloir faire. Juste être dans ce lit, avec moi, avec des câlins, des bisous … et peut-être autre chose. Qui sait. Mon sourire s'élargit et je m'empresse de la serrer dans mes bras. De déposer des milliers de baisers le long de son cou. Je finis par me positionner délicatement sur elle, sans trop l'écraser, évidemment. Puis, je passe me bras vers son visage, je dépose un baiser sur son front, un autre sur son nez, puis sur ses joues et pour finir, sur sa bouche. Un doux baiser que je ne m'empêche pas de recommencer. C'est tellement bon de l'embrasser.  « Ça me va complètement. » Dis-je calmement, tout en la fixant dans le blanc des yeux. Si tu savais ce que j'ai envie de te faire à cet instant, Cass. Tu me fais rêver. En m'enlevant, j'entends son ventre qui gargouille, je me mis à rire. Elle me dit qu'elle a un petit peu faim. Il est onze heure du matin, ce serait un peu tôt pour manger, mais peu importe. Je suis du genre à manger a n'importe quel heure. Je ne sais pas trop ce qu'elle mange en temps normal. Alors, je la regarde et je lui pose la question. « Tu as envie de quelque chose en particulier ? » Je veux savoir de quoi elle a envie. Personnellement, moi je serais capable de manger des œufs brouillée, des lasagnes, des pâtes. Tout enfaîte. Pizza aussi, j'aime bien. Ou bien, un grecque. C'est le genre de repas que je prenais quand j'étais encore un camé. Ce genre de nourriture pourrait bien me faire replonger ! Sait-on jamais. Je continue de poser mes yeux sur elle, je la regarde avec attention. Je parcours son corps de mes petits yeux. Mon dieu, qu'est-ce qu'elle est …. bon... bien foutue ! Si je n'étais pas sérieux, je serais sûrement en train de la violé à l'heure qu'il est. « Personnellement, je ferais bien de toi, mon plat. » Murmurais-je au creux de son oreille. Oh moins, c'est dit.

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() message posté Sam 19 Déc 2015 - 23:44 par Invité

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Je crois que je n'avais envie d'être nul part au monde, qu'ici, dans ses bras. Son corps au-dessus du mien, il m'affirmait être d'accord avec mon programme "glandage dans le pieux" ça promettait donc une belle et longue journée à ne rien foutre de concret. Ses baisers et ses caresses sur mon corps ne cessaient de me procurer une multitude de petits frissons et me donnaient un sourire à m'en faire presque mal aux joues. C'est fou, franchement, comme certaines personnes peuvent pour paraître comme une évidence. Je n'en sais rien, c'est juste simple d'être avec Zola. Pas de prise de tête, pas d'engueulades à répétition, pas de cris, de larmes, de drames. Juste des bisous, des câlins et des bons moments. Je n'avais été en couple que deux fois dans mes vingt-trois ans d'existence, l'un de ses deux garçons m'avait détruit. Complètement ruinée et cela durant des années durant. Il m'avait fait descendre si bas, que je ne pensais pas pouvoir me relever un jour. Il avait emmené le chaos dans ma vie. Je mentirais si je disais que tout était de sa faute, j'étais déjà une grande consommatrice de drogues et d'alcool avant de faire sa rencontre, mais ce n'était pas au même niveau. Avec lui j'avais quitté ma famille, tourner le dos au peu d'amis que je n'avais jamais eu pour traîner avec les siens. J'avais vécu dans la rue, je m'étais mise à prendre toutes les merdes possibles et imaginables, j'avais frôlé la mort. Je m'étais retrouvée au bout du roulot, et l'expression était faible. Tandis que le deuxième garçon, Zola, c'était tout le contraire qu'il me procurait. Mon père ne l'appréciait pas beaucoup alors qu'il ne l'avait croisé qu'une fois, dix secondes à peine. Pour lui, quelqu'un qui a été dépendant de la drogue ne vaut rien. Du moins, la règle ne s'applique pas à sa "petite princesse". Il a toujours tendance à me placer sur un pied d'Estal et penser que j'ai encore cinq ans, oh papa, si tu savais. Si tu savais à quel point Zola est bonne pour moi. À quel point il m'aide à tenir. Je suis faible, beaucoup plus faible que lui, je craquerais probablement à un moment ou à un autre. Mais si je ne l'ai pas déjà fait, c'est grâce à lui. « Tu as envie de quelque chose en particulier ? » Oh, la réponse était presque automatique. Je portais mon bras à la table de nuit et chopais le téléphone le plus proche, le sien. Je lui tends, sourire aux lèvres. « L'heure de la pizza, bébé ! » Lançais-je, avec amusement. Zola semblait avoir un autre genre de faim ... Je sentais ses yeux sur mon corps, il recommençait. Cette façon de me regarder dont je vous parlais tout à l'heure . Avec envie, avec désire. Celle-ci même qui me donnait envie à moi aussi. Ses mains continuaient à se balader sur mon corps et il faut dire vrai, je me battais de toutes mes forces afin de retenir certaines pulsions. Je n'avais pas fait l'amour depuis plus d'un an, depuis que j'étais entrée en cure. Il n'était pas évident de s'envoyer en l'air quand on est surveillé h24 en même temps. Je suis une jeune femme normalement constituée avec des envies primaires. Bien que je n'aie couché qu'avec un seul garçon durant toute mon existence, l'idée de laisser Zola connaître mon corps de cette façon ne m'effrayait pas. Ça aurait peut-être dû, je ne devrais peut-être pas avoir tellement envie de sentir sa peau contre la mienne, ses lèvres sur mon corps. Je devrais probablement contenir toutes ses envies encore un peu... Mais le fait est que j'attendais depuis un mois et demi déjà, et cela commençait à faire long. De plus, Zola avait ce truc... Ce je ne sais quoi d'absolument sexy. Sa façon de parler, de bouger, de me regarder. Il me faisait craquer, complètement craquer. Et la phrase qu'il prononçait par la suite au creux de mon oreille n'arrangeait pas les choses. « Personnellement, je ferais bien de toi, mon plat. » Un petit sourire mi-timide, mi-amusé s'affichait alors sur mon visage. Je glissais mes mains sur sa nuque, caressant doucement ses cheveux, mon regard plonger dans le sien. Je l'admirais quelques secondes, puis je me décidais à laisser s'exprimer librement mes envies. « Ah oui ? Tu penses que je serais à ton goût ? » Le questionnais-je avec une pointe de malice dans la voix. Je viens par la suite coller ma bouche à la sienne pour l'embrasser, avec beaucoup d'envie. Y a pas quelqu'un un jour qui a dit que le meilleur sex était celui du matin ? Avec lui, j'étais persuadé que cela devait être parfait à n'importe quelle heure de la journée. Je tournais de façon à me retrouver à mon tour, au-dessus de lui et lui offrit l'un de mes plus beaux sourire, alors que mes mains se trouvaient plaquées sur son torse nu, encore tout chaud que je caressais du bout des doigts. Gosh, qu'est-ce qu'il pouvait être beau. Qu'est-ce que son regard sur moi pouvait me donner de ces envies... Je me mordais la lèvre de nouveau face à cette vue-là.



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() message posté Dim 20 Déc 2015 - 15:49 par Guest
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these four lonely walls have changed the way i feel, the way i feel, i'm standing still and nothing else matters now, you're not here so where are you? ✻✻✻ Cette journée s'annonçait exceptionnelle. J'appréhendais un petit peu en réalité. J'aime beaucoup Cassie, j'aime sa compagnie et je ne peux pas me permettre de lui briser le cœur aujourd'hui. Je sais qu'un jour ou l'autre, on finira par faire la chose. Ce que font les couples en temps normal, pour passer le temps. Enfin, en l’occurrence. Je ne sais pas si ce jour est arrivé, mais ce qu'il y a de sure, c'est que j'ai très envie d'elle. Ça fait pas loin de quatre mois que je n'ai pas eus de rapport avec une fille. La dernière, je ne sais même pas comment elle s'appelait. Honteux, je le sais bien. Mais j'étais assez volage dans ce temps-là. C'était une façon d'oublier Kenzo le temps d'une nuit. Je ne saurais même pas vous dire si ça fonctionnait. Enfaite, je ne pense pas que ça marchait beaucoup. Non, dans ce temps-là, j'aimais beaucoup trop Kenzo pour arriver à l'oublier même en couchant avec n'importe quelles nanas. En revanche, actuellement, les choses ont changé. Il y a Cassie et elle partage ma vie depuis bientôt deux mois. Je ne peux pas coucher avec elle, puis l'éjecter comme une vieille chaussette. Non. Là, je ne le ferais pas parce que j'ai réellement envie d'elle, comme jamais j'en ai eu envie durant ses derniers mois. J'ai vraiment envie de le faire avec elle, mais ce serait encore trop tôt. Je n'ai pas envie qu'elle regrette de l'avoir fait. Et je veux que ça se passe dans le meilleur des mondes et avec un romantisme digne de ce nom. Comme je sais si bien le faire. J'affiche un sourire, j'attrape le téléphone et je commande le repas qu'elle souhaite. « Bonjour. Une pizza, 4 fromages s'il vous plaît ! Hum… D'accord, dans une demi-heure ? Shoreditch, Monroe. Oui, C'est ça. C'est parfait. Merci. » Je commandais pratiquement tous les jours à cette pizzeria. En temps normal, la nana au bout du fil me tape la conversation pendant quinze ans, mais là, elle avait l'air d'avoir du boulot. Ce qu'il y a de bien, c'est qu'elle m'a tout de suite reconnu, le son de ma voix a l'air d'être spécial, facile à retenir. J'affiche un sourire à ma jolie petite-amie ! « J'espère que t'aime le fromage, parce que moi… J'adore ça ! » Annonçais-je d'un ton amusé, avant de la prendre – à nouveau – dans mes bras. Tout en l'embrassant partout, dans le cou, sur le visage, sur les oreilles. Ouais. Partout ! J'aime bien faire pleins de bisous. J'adore ça et ça faisait bien trop longtemps que je n'en avais pas donné à quelqu'un. Enfin… Si. Kenzo. Il y a quelques jours. Bordel. C'est vrai. Je levais les yeux au ciel, sans vraiment m'en rendre compte. Je me sentais mal à l'aise d'un coup. Si Cassie le ressent, c'est foutu. Il faudra que je dise la vérité. Non, pas maintenant. C'est beaucoup trop tôt. Pardonne-moi mon ange. Je reprends mes esprits, j'essaie de penser à autre chose. Alors, je la laisse venir sur moi à son tour. Et elle me demande si je pense être à son goût. Je la regarde, je la contemple. De haut en bas. Je fixe son corps, son visage. Je me mordille légèrement la lèvre. Oh oui ! Bien sûr que tu es à mon goût. Tu es tellement sublime. Magnifique. Une vraie princesse. Ma déesse. « Tu es tout ce que j’aime, Cass. T'es tellement parfaite. » Annonçais-je timidement, je continue de la regarde. Je finis par passer mes mains dans son dos, délicatement. Je parcours son dos assez doucement. Mes doigts effleurent gentiment ses fesses, parfaitement bien dessiner. Je ferme les yeux avant de laisser une de mes mains venir attraper son visage. Je pose ma main sur sa joue, pour ensuite l'approcher de mon visage. Aussi beau qu'un conte de fées. Je l'embrasse avec passion. Qu'est-ce que j'aime l'embrasser ! À ce moment-là, j'en oublie tout le reste. J'oublie Kenzo. Je me contente du moment présent. Ses baisers n'ont rien avoir avec ceux de ma brune. C'est indescriptible. « Je… Je crois que j'ai envie de toi. » Soufflais-je après le baiser, ce doux baiser qui me donnait encore plus envie d'elle. Cette envie qui me parcourait le corps, de prés et de loin. Des frissons qui m'envahissaient, jusqu'au orteil. Je me sens assez débile d'avoir prononcé ses quelques mots. Je n'ai vraiment pas envie de la mettre mal à l'aise. Ce n'était pas le but. Vraiment pas. Je continue de la regarder, dans les yeux. Mon regard de braise, celui qui les fait toutes craquer. Mais là, c'est elle que j'essaie de faire craquer, inconsciemment.

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() message posté Dim 20 Déc 2015 - 17:15 par Invité

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zola & cassie

Il passait commande pour la pizza, il lisait complètement dans mes pensées. C'est une des choses, que dis-je, probablement la chose que j'aime le plus en sa compagnie, Zola et moi, on étaient pareil. On avait pratiquement les mêmes envies, au même moment. Il me comprenait, en fait il prenait le temps de me comprendre, de m'écouter, tout autant que je pouvais bien le faire pour lui. Cela n'avait jamais été facile pour moi d'ouvrir mon coeur à quelqu'un, de parler sentiments, émotions. J'avais absolument horreur de ça. Pourtant, lui confier mes plus grandes craintes, mes plus noirs secrets étaient devenus tellement simples que ça en était même un peu effrayant. Je ne m'étais jamais confié à Quique ce soit de la sorte, même pas à Kovu, même pas à mon frère, à personne. Je sais pas trop comment il faisait ça, comment il arrivait à m'inspirer assez confiance pour que je lui parle, mais j'aimais ça. Il s'assurait ensuite de mes goûts pour la pizza, et je confirmais avec un large sourire et un hochement de tête positif que c'était le cas. Se comprendre sans avoir à parler inutilement, c'est ça le but d'une relation, pas vrai . Deviner ce que l'autre as dans sa petite tête avant même qu'il n'ouvre la bouche. Une fois que Zola eut raccroché il me couvrait de baisers. Le contact de ses lèvres si chaudes, si douce contre ma peau me faisait échapper quelques petits gémissements de bonheur. Ça faisait un bien fou. Sa tendresse, sa douceur, la façon qu'il avait de m'embrasser partout comme ça, ça me rendait heureuse. Après la cure de désintoxication, Zola était ma cure de bonheur. Un sourire à m'en faire mal aux joues était scotché sur mes lèvres depuis mon réveil, pourtant, un geste de sa part laisse apparaître une faille dans mon sourire. Il venait de lever les yeux au ciel. J'aurais pu louper ça, si je n'étais pas à ce moment-là entrain d'admirer chacun des traits de son visage. Je fronçais légèrement les sourcils, j'avais perdu mon sourire sur le moment. Je me demandais ce qui avait bien pu mériter un regard au ciel. Je ne pensais pas avoir fait quelque chose de mal... Ou d'étrange... Pourtant il changeait un instant de comportement, il semblait complètement perdu dans ses pensées. L'avantage dans le genre de relation comme celle de Zola et moi, c'est évidemment qu'on se comprenait en un regard. Le désavantage, c'est que quand l'un ne se sent pas bien, ou semble cacher quelque chose, l'autre le ressent presque immédiatement. « Tu es tout ce que j’aime, Cass. T'es tellement parfaite. » J'esquissais un très léger sourire, je prenais le compliment. Mais tout en me demandant s'il ne répondait pas cela pour tenter de s'en convaincre lui-même. Déjà qu'en temps normal, les choses gentilles à mon égard avaient tendance à me rendre mal à l'aise, le fait qu'il me complimente juste après ce geste malheureux ne me mettait pas à mon aise. Je suis du genre à cogiter beaucoup, probablement beaucoup trop d'ailleurs, mais pourquoi diable s'était-il déconnecté durant une fraction de seconde ? À quoi avait-il bien pu penser ? J'avalais difficilement ma salive et tentais de faire avec ce sentiment d'incompréhension. Je me positionnait au-dessus de lui, à califourchon, une jambe de chaque côté de son corps et viens l'embrasser. Ça m'emplissait de bonheur quand ses lèvres entraient en contact avec les miennes, je profitais de ce baiser au maximum, mes mains toujours posées sur son torse se resserrant très légèrement. Il m'embrassait avec tout autant d'envie, de passion, que la chaleur de mon corps montait en flèche. Il posait ses mains dans mon dos, puis les fit délicatement descendre sur mes fesses. Mh. J'aimais qu'il pose ses mains ici. Le baiser se rompait, je tentais doucement de reprendre un rythme cardiaque normal, bien que je sache parfaitement qu'en sa présence, il ne l'était jamais. « Je… Je crois que j'ai envie de toi. » M'avouait-il, les yeux dans les yeux. Je me mordais la lèvre inférieure. Rien que l'entendre prononcer ses mots là me faisait doucement frémir. « Je crois que j'ai envie de toi, aussi ... » Lui confiais-je à mon tour, mon regard toujours planté dans le sien. C'était dingue, à ce moment précis plus rien n'existait autour de nous. Le monde entier avait complètement disparu. Tout ce qui importait désormais, était là, devant moi, Zola. Zola qui il y a quelques minutes ne semblait pas aussi concentré sur moi que je l'étais sur lui... Je fermais les yeux, me redressant un peu et passais mes mains sur mon visage. Cass, tu fous quoi là ?! Tu as attendu ça depuis des semaines. Pourquoi te prendre la tête alors qu'il devait probablement penser .. Au temps d'arriver de la pizza ! Ou à une autre fille. Ou à cette autre fille. La fille de sa vie, celle qui est véritablement "tout ce qu'il aime". Je n'étais qu'une pâle imitation à côté, et ça ne me dérangeais pas. En règle générale du moins... Mais je ne pouvais pas m'aventurer plus loin avec lui en ayant dans la tête qu'il pensait à cette Kenzo durant nos échanges.

Je me laissais tomber de nouveau à ma place, ramenant le drap sur mon corps juste au-dessus de ma poitrine. Mes yeux se perdaient de nouveau sur le plafond, et je lâchais un petit soupire. « Tu as pensé à elle, hein ? » Je savais qu'il savait de quoi ou plutôt de qui je parlais. Je savais également qu'il jouerait l'innocent. Alors je lui jetais un regard du coin de l'oeil. « Tout à l'heure, tu as lever les yeux au ciel parce que tu as pensé à elle. » Affirmais-je. Je n'étais pas en colère, je n'étais pas triste. J'étais juste un peu lassée. Lassée d'avoir le sentiment de n'être que la remplaçante, jusqu'à ce qu'il ne se décide à retourner dans ses bras à elle. Elle l'avait détruit, moi je l'aidais à aller mieux. Pourquoi continuait-il à s'accrocher à une fille qui le rendait aussi mal ? Je soufflais. « C'est pas grave, tu sais. T'as encore le droit de penser à la fille que tu aimes. Elle est constamment dans ta tête, je le sais. » Je me mise à jouer avec mes doigts, je ne voulais pas voir une fois de plus sur son visage que je tapais dans le mile.



acidbrain
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() message posté Dim 20 Déc 2015 - 17:51 par Guest
▁ i escape in your arms.
zola et cassie

these four lonely walls have changed the way i feel, the way i feel, i'm standing still and nothing else matters now, you're not here so where are you? ✻✻✻ En un fragment de secondes, j'ai pensé à Kenzo. J'ai pensé à elle alors que Cassie m'embrassait. Elle me prenait dans ses bras, elle me caressait et moi, j'ai pensé à Kenzo. Comment ai-je pu être aussi perdu ? Je ne sais pas ce qui m'a pris, je m'en veux. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle s'en est rendu compte. Je le vois dans son regard et je sais qu'elle a compris. Elle a compris que je pensais à elle, à Kenzo. Je suis vraiment stupide. Je suis un incapable. Oui, incapable de faire un choix. Lorsque Kenzo m'a posé cet ultimatum, je n'ai pas su quoi répondre. Honnêtement, encore aujourd'hui, je ne saurais quoi répondre. J'aime Kenzo de tout mon cœur. Je l'aime plus que tout au monde. Mais Cassie… Cassie, elle m'apporte tellement de bonnes choses. Je ne peux pas passer à côté d'une belle histoire. Je pense qu'on pourrait vraiment vivre quelque chose tous les deux. Seulement… Elle n'est pas Kenzo. C'est triste, mais tellement réel. Je la regarde, elle m'avoue avoir envie de moi également. J'en suis ravi. Je suis comblé. Cela n'empêche pas que je ne la toucherais pas. Pas tout de suite. Je ne veux pas qu'elle pense que je ne cherche que ça. En revanche, elle sait ce que je ressens. Elle le sait. Je veux qu'elle soit prête. Prête à se donner à moi. Entièrement.
Elle se replace dans le lit, regardant le plafond inlassablement. Je fis exactement la même chose. Je me pose des questions. Et j'en ai la réponse quelques secondes après. Recouverte de la couette, elle me demande si j'ai pensé à elle. Je soupire un coup. Je ferme les yeux. Et si c'était le moment ? Et si c'était le moment de lui dire la vérité ? De lui dire pourquoi j'ai pensé à Kenzo durant quelques secondes. Je ne peux même pas le nier. Elle me connaît bien, assez bien en tout cas. Je suis perdu. Je me redresse dans le lit. Je ramène la couette sur moi, également. Je pose mes mains sur mes chevilles. Je roule des yeux. Bordel, qu'est-ce que je m'en veux. Je ne sais pas quoi faire. Ni même quoi dire. Elle finit par me dire que ça peut arriver. Que j'ai encore le droit de penser à elle. « Non… Je ne devrais pas. Je le sais. » Avouais-je, sans plus. « Je ne devrais pas. Maintenant, je suis avec toi. Et je tiens à toi, vraiment. » Dis-je clairement à la jolie blonde qui partage ma vie, mon lit. Si elle savait à quel point, j'étais bien près d'elle. Elle m'apporte ce dont j'ai besoin ses derniers temps. Je baisse la tête. Je hurle à l'intérieur. Je m'en veux. Je culpabilise tellement un max que je suis obligé de lui dire la vérité. Seulement… Je n'y arrive pas. Vraiment pas. J'arrive pas à lui dire. C'est beaucoup trop dur. J'ai peur. Peur de la perdre. Je l'avoue. « J'aimerais ne pas y penser. Je suis désolé ... » Dis-je finalement, sans en dire plus. Non. Ce n'est pas pour aujourd'hui. Je ne dirais rien. Je ne peux pas. C'est impossible. Je finis par me rapprocher d'elle, tout doucement. J'ai peur qu'elle me repousse, elle aussi. Je ne veux pas qu'elle me repousse, qu'elle me laisse tomber pour une simple pensée que j'ai eue envers mon ex, je ne sais plus quoi faire d'autre. Je suis perdu et j'ai besoin qu'elle m'aide. Qu'elle m'aide à l'aimer, à apprendre à l'aimer. Je me cale dans ses bras, tout en la tirant contre moi. À nouveau. « Je tiens vraiment à toi. J'voulais pas ... » Murmurais-je faiblement, perdu. Les yeux fermés. Je faisais également allusion aux baisers échangés avec Kenzo quelques jours auparavant, mais ça elle ne le sait pas. Et elle ne le saura pas tout de suite. Pas tant que je n'aurais pas les couilles de lui dire la vérité. Le 'j'voulais pas' faisait plutôt allusion au fait que j'ai pensé à mon passé en l'embrassant.

✻✻✻
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() message posté Dim 20 Déc 2015 - 18:37 par Invité

I escape in your arms.
zola & cassie

« Non… Je ne devrais pas. Je le sais. » Bon, au moins il en est conscient. Je voulais pas qu'il se sente coupable à cause de ma remarque, je ne voulais pas le lui reprocher. Je ne lui reprochais pas, j'aurais simplement préféré qu'il ne pense pas à elle durant notre toute première matinée en amoureux. Mais que voulez-vous, je devais accepter le fait que Kenzo resterait dans sa tête, tout le temps. Si je voulais rester avec lui, je devrais apprendre à faire avec. « Je ne devrais pas. Maintenant, je suis avec toi. Et je tiens à toi, vraiment. »Il se redresse et je pose mon regard sur lui, il a l'air tellement mal... Je ne veux pas le rendre comme ça. Il semble véritablement s'en vouloir et je me sens très égoïste de lui avoir fait une remarque sur une chose que je savais dès le départ. Je me pince les lèvres en le regardant s'excuser, Je me sens totalement horrible à cet instant, j'ai horreur de voir Zola comme ça. Il se tourne en ma direction puis finalement s'approche de nouveau de moi pour venir me prendre dans ses bras. Je glisse mes bras autour de son cou et le sers très fort contre moi. Il répète une nouvelle fois qu'il tient vraiment à moi, et je sais qu'il est sincère. Je sais qu'il pense ses paroles et que la dernière chose qu'il aimerait faire au monde c'est me faire du mal. Je sais qu'il culpabilise et se sent fautif, alors qu'il ne devrait pas. Les sentiments, c'est le genre de merde qu'on ne contrôle pas, peu importe à quel point on essaie. Il est amoureux et l'amour nous rend faibles, en théorie du moins. Je n'en sais rien, moi, je l'ai jamais été. Tous ces sentiments que Zola ressent pour cette fille, je les accepte, mais ça ne veut pas dire que je les comprends. Je comprends pas, je ne comprendrais jamais un amour pareil, si fort, si passionnel. D'accord, entre Kovu et moi ça avait été passionnel, pire que ça même. J'étais très attachée à lui, mais l'amour... L'amour c'est un mythe, une légende. Pour moi, rien que des conneries. Et à voir ce que l'amour fait endurer à Zola, je ne comprends pas comment certaines personnes acceptent de s'y plonger volontairement. Personnellement, j'voulais fuir ça comme la peste. Mes mains se plaçaient autour de son visage, il avait les yeux fermés lorsque je détachais sa tête de mon corps pour pouvoir le regarder de face. Il avait l'air tellement mal, tellement vulnérable, j'avais une nouvelle fois cette envie de prendre soin de lui. Zola était la seule personne au monde, hormis mon satané petit frère, que je traitais de la sorte. Dont j'avais réellement quelque chose à faire de son bien-être. Je voulais le rendre heureux, je voulais l'aider à aller mieux, pas le mettre dans des états pareils. « Shhht, hey, hey. Ça va. » Affirmais-je. Il ouvrait les yeux, ses magnifiques yeux et je lui souris doucement, caressant sa joue de ma main avec tendresse. « C'est pas grave, je t'ai dit. Tout va bien. » Ajoutais-je, et je le pensais. Bien sûr, ce n'était pas toujours agréable d'être le second choix de quelqu'un, mais j'en étais consciente en me lançant dans cette relation, je ferais avec. Peut-être, avec un peu de chance, qu'un jour il réussira à l'oublier. Du moins, quand il sera à mes côtés. Je déposais un baiser sur ses lèvres, puis lui sourit de nouveau. « Te prend pas la tête pour si peu, mon bébé. » Je pense qu'en attendant la nourriture, on devrait se changer les idées avec autre chose, surtout après ce petit épisode beaucoup trop sentimental de bon matin. J'eut envie d'un chocolat chaud, dehors, la pluie tombait et le vent soufflait. Une journée typiquement hivernale en cette bonne vielle capitale Anglaise ! Un chocolat chaud, avec plein de sucre et plein de chantilly. Ouais, bien sûr que ça se marierait parfaitement avec ma pizza au fromage. Je me levais, tenant la main de mon petit ami fermement et le forçais à se lever. « Aller vient ! J'ai envie d'un chocolat ! Et je suis certaine qu'une horrible tasse de cette horrible caféine qui tu aimes tant te fera le plus grand bien ! » Lui lançais-je avec amusement. Nous nous dirigions à la cuisine, je ne lâchais pas sa main une seconde. Mes doigts étaient venus s'entremêler avec les siens et mon corps ne restait ainsi jamais très loin du sien. Arrivés à l'endroit voulu, Zola et moi attrapions de quoi prendre notre première gorgée du matin, mais une fois le tube de chantilly dans les mains j'eus une autre envie soudaine. Un sourire amusé aux lèvres, je m'asseyais sur l'un des meubles de la cuisine, attirant mon petit ami près de moi, Zola se trouvait entre mes jambes, ne soupçonnant probablement pas une seconde ce que je m'apprêtais à faire. Il fallait se changer les idées, non ? De derrière mon dos je sortais ma main libre, celle qui agrippait la bouteille de chantilly, je l'ouvrais et lui en étalait un peu sur le nez, un peu sur ses lèvres, son cou. Puis, je ris doucement, et bien évidemment je commençais par porter mes lèvres sur les siennes pour le nettoyer, en quelque sorte. Je me mise de la crème blanche plein le visage en même temps, mais on s'en fiche. C'était enfantin, amusant, et sexy je devais l'avouer. Ma bouche se guidait ensuite dans son cou, là où je léchais assez sensuellement le reste de crème fouettée, puis je le regardais de nouveau, toute fière de moi. « J'avais envie de faire de toi mon petit déjeuner. Avant la pizza. » Lui souriais-je.




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