"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici <HOT>Sweet escape ft Kenzo  - Page 5 2979874845 <HOT>Sweet escape ft Kenzo  - Page 5 1973890357
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<HOT>Sweet escape ft Kenzo

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Anonymous
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() message posté Jeu 25 Déc 2014 - 22:11 par Invité
Mes muscles se contractaient au gré de mes mouvements frénétiques. J’étais fatigué, mais je parvenais tout de même à maintenir le rythme. A force de passer des nuits à percer les secrets des lois de finance, je m’étais habitué à ne dormir que lorsqu’il était nécessaire de reposer mon corps. Je me levais lentement les yeux vers le plafond afin de remarquer que la lampe se faisait vieille. Elle dépérissait peu à peu, plongeant la pièce dans le noir pendant quelques secondes. Je fis la moue en me dirigeant vers le séjour. Mes pas dessinaient les traces de mes plantes suintantes. Kenzo se dirigea gracieusement vers la fenêtre. Elle se délectait des lumières de la ville en éveil, tandis que j’étais incapable de nommer mon humeur. Je soupirais ; il y’ avait un prénom qui revenait sans cesse dans mon esprit. Eugenia par-ci, Eugenia par-là … Je l’entendais m’inviter à la rejoindre dans un passé alternatif. Je m’approchais de ma compagne de labeur d’un pas lent, afin de déposer mes lèvres fiévreuses sur son front. Elle se retourna vers moi en souriant, me surprenant par ses propos rêveurs. Partir ? Fuir ? J’étais à peine rentré, et elle songeait déjà à m’emmener ailleurs.

« Peut-être » Soufflai-je avec légèreté. Je n’aimais pas faire de promesses vaines. La disparition de ma meilleure amie avait bafouillée toute mes valeurs. Elle avait un jour promis de me retrouver, advienne que pourra, mais elle avait été la première à me quitter après son accident. Je m’écartai de la fenêtre, préférant laisser Kenzo à ses manies. Les feuilles craquaient sous ses doigts experts avant de former une longue tige parfumée. Je pris un T-shirt. « Viens te coucher. Une longue journée t’attend aujourd’hui. » Je lançai un regard furtif à l’horloge murale. Il était presque 7h – Elle travaillait certainement de nuit, mais j’avais des occupations diurnes. C’était parfois difficile de gérer nos emplois du temps. On se chevauchait tout le temps, pourtant nous parvenions à garder nos rencontres intactes. Je suppose que le vice avait toujours le dessus sur la fatigue. Un sourire malsain se traça sur mon visage. Ce n’était pas de l’amour, ni une amitié dérisoire. Je pensais réellement que c’était la morsure cuisante du désespoir qui nous avait réunis. Moi et la petite danseuse déchue. Kenzo se cachait derrière ses faux airs de martyre, mais elle n’en demeurait pas moins une gamine brisée. Je fis quelques enjambées avant de m’affaler sur le lit. Le matelas grinça au contact de mon dos, je me tortillai avant de sombrer dans l’inconscience. Le sommeil était reposant, mais le mien était parsemé de fragments du passé. Le visage morbide de Ginny ne me quittait pas. C’était une malédiction !
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Kenzo A. Armanskij
Kenzo A. Armanskij
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() message posté Lun 9 Fév 2015 - 18:33 par Kenzo A. Armanskij

    La nuit se terminait et le jour pointait son nez. Bientôt, j'allais devoir le quitter. Mes membres endoloris ne voulaient qu'une chose : un peu d'air frais. Alors à la fenêtre, je tentais d'apprécier ce petit instant de solitude que m'offrait Julian. Lui aussi était fatigué. Nous avions partagé nos malheurs, nos corps, et maintenant notre fatigue. Je soupirais. J'aimais ces instants de solitude qui suivait des heures de compagnie, dans les bras d'un homme, dans les bras de Julian. Je ne pus m'empêcher au personnage de Joe dans le Nymphomaniac de Lars Von Trier. Etais-je ce genre de personne? Sans morale. Sans but réel. Enchaînant vices sur vices, comme si la vie n'avait aucune importance. Oui, justement, j'étais ce genre de personne, et j'en étais parfaitement consciente. Là était le problème. Je soupirais à nouveau. Il n'y avait aucun remède miracle à nos douleurs. La solution devait venir de nous. Mais lorsqu'il ne restait plus rien de l'espoir, comment s'en sortir? Comment trouver l'envie d'avancer lorsqu'on ne croit même pas en notre guérison? Tandis que je recrache ma dernière bouffée de fumée, j'écrase ma cigarette dans le cendrier. Puis je ferme la fenêtre et me dirige dans la chambre où est allongé mon ami. Je m'allonge à côté de lui et regarde le plafond. Je crois que Julian s'est endormi, mais je n'en suis pas sûre. Alors je ne bouge pas, par peur de trouver son éventuel sommeil. Et je réfléchis. Demain, je travaille toute la nuit. Parfois, l'envie me prend d'abandonner mon boulot, et d'aller retrouver Zola. De lui dire à quel point je l'aime et que plus rien ne pourra nous séparer. Mais je sais que c'est un mensonge. Car notre amour, aussi fort est-il a été détruit par l'amour lui-même. Je ferme les yeux. J'aimerai tant oublier.
    Lorsque j'ouvrais les yeux, le soleil brûlait ma peau. Je me levais et regardais Julian qui dormait encore. Il était midi. Je fis donc attention à ne pas le réveiller et ramassais mes affaires. Je me rhabillais en silence, attrapais un post it sur lequel je remerciai mon ami pour cette nuit. Je quittais donc l'appartement.
    Dehors, il faisait chaud. Je sentais mes membres endoloris peiner à me ramener à chez moi. J'avais besoin de prendre une douche, de me laver de tous mes pêchés. La nuit avait été longue, pleine de confessions et de rebondis. Entre la tendresse, la colère et la tristesse, nous nous étions perdus dans un océan d'émotions. Cette nuit m'avait fait du bien, m'avait apaisé. Je fermais les yeux et profitais du soleil qui tapait. J'aimais l'été.
    J'ouvrais les yeux. J'arrivais chez moi. J'ouvrais donc la porte de l'immeuble et m'y engouffrais. Une fois à l'intérieur de mon petit appartement miteux, je me dirigeais vers la salle de bain et laissais mes vêtements joncher le sol. L'eau froide apaisa mes membres. C'était une nouvelle journée qui commençait.

    SUEJT CLOS
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