"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici <HOT>Sweet escape ft Kenzo  - Page 4 2979874845 <HOT>Sweet escape ft Kenzo  - Page 4 1973890357


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() message posté Ven 29 Aoû 2014 - 17:49 par Invité
J’avais grandi dans l’autodestruction. Alors, à mon sens, toutes les choses que chérissais, que je touchais où que j’affectionnais finiraient un jour par se dérober. Je regardais Kenzo d’un air outré. J’osais espérer qu’elle resterait à jamais ma prisonnière dans ce studio miteux et poussiéreux qui sentait la frite et les cendres de cigarettes. J’osais espérer qu’elle ressentait ce lien étrange qui battait dans mes tempes, et qui faisait chavirer toutes mes perceptions de la vie. Je ressentais mon cœur se serrer, tous mes sentiments pour Eugenia me semblaient vides, creux, et extrêmement douloureux, alors je redirigeais tous mes complexes vers elle ; la danseuse de mes nuits. Pouvait-elle me sauver de mes démons ? Probablement pas. Elle était, elle-même, engloutie par les décombres et les ruines des enfers. Je lui souris d’un air triste. Je la suivais dans ses folies et sa danse, mais ma tête était pleine de cris assourdissants. Eugenia m’appelait. Eugenia m’aimait. Eugenia courrait vers moi. Je soupirai en secouant la tête, quel idiot ! Elle ne pouvait probablement rien faire de ça.

Je déglutis en sentant les lèvres de Kenzo se poser sur les miennes. Elle avait le don d’attiser ma flamme d’un simple contact. Mes hanches se frottèrent contre son corps svelte sans suivre, ne serait-ce qu’une seconde, le rythme de la musique. Il n’y avait rien à dire, j’étais terrible danseur ! Je fis la moue en la suivant jusqu’à la salle de bain. Elle s’afférait dans ses petites tâches: Kenzo était ici chez elle. Je souris en la regardant bouger gracieusement. Elle prit le gel douche puis elle remplit la baignoire, alors que j’étais planté là, tel un idiot, incapable de bouger ou de l’approcher de trop près. Elle se tourna vers moi pour m’attirer dans la baignoire, je tombai à la renverse. L’eau tiède, parfumée et agréable, mouilla le tissu de mon caleçon. Je me mordis la lèvre inférieure quand elle se posa sur moi. Mon genou gauche se cambra et j’émis un petit gémissement. Je me redressai afin de me reprendre.

« Je ne sais pas. » La taquinai-je en levant les yeux au ciel. « Je m’étais dit que tu pourrais te toucher et que je regarderais. » Je ris en secouant la tête avant de plaquer brusquement ma bouche contre la sienne. Mon baiser était tout à coup vorace, goulu, presque bestial. Je me raclai la gorge avant d’enfouir le visage dans ses cheveux soyeux. « Mais je doute que je puisse rester en place. Je préfère donc participer. »

Mes mains se posèrent sur le mur. Je pris appui sur le rebord de la baignoire afin de me dégager de son emprise. Je souris en enlevant mon T-shirt. Mes cheveux rebelles retombaient sur mon front, cachant mes yeux pétillants de malice et de mesquineries. Je pris Kenzo par la taille avant de la pousser dans l’eau. Mes doigts caressèrent son dos avant de tirer sur l’élastique de sa petite culotte. Je ris avant de frôler son intimité.

« Ou peut-être, pourrais-tu te laver toute habillée. » Soufflai-je en introduisant un doigt en elle.
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Kenzo A. Armanskij
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() message posté Jeu 11 Sep 2014 - 22:30 par Kenzo A. Armanskij
    Le sexe. Ce fruit interdit dont on apprend l'existence à mesure que l'on grandit, que l'on découvre la vie. Au départ, nous ne cherchons qu'à savoir comment nos parents nous ont fait, comment les bébés naissent et ce qui a précédé leur création. Au tout début, on pense à un simple câlin assez puissant pour pouvoir mettre enceinte la mère. Et puis on nous parle de cette chose dégoûtante appelée un baiser. Des lèvres qui se touchent, s'entre choquent et entreprennent une danse harmonieuse pendant laquelle plus rien d'autre n'existe. Et puis il y a ce truc répugnant : la salive qui se mélange, les langues s'emmêlant, s'enroulant, se caressant. Et nous, enfant, nous ne crions qu'un "Pouah!" ou un "Beurk" en grimaçant, car nous ne savons pas ce que c'est. Mais nous finissons par regarder plus attentivement, essayer de trouver comment fonctionne la vie. Et innocemment nous demandons à nos parents s'ils essayent de faire un bébé. Mais l'on grandit, et puis un jour, un camarade curieux nous annonce qu'il y a autre chose. Pire que répugnant, cela nous paraît presque inimaginable que deux corps puissent se mouvoir encastrés l'un dans l'autre. Telle est la réponse. Un truc dégoûtant pour perpétuer le cycle de la vie. Et puis on grandit, et on essaye. Le premier baiser, souvent, ne dure qu'un instant, et puis on recommence. On croit gravir une montagne lorsque notre courage nous pousse à poser nos lèvres sur celles humides de celui ou celle qui fait battre notre coeur. Et la première fois. Un pas si difficile, auquel on réfléchit longuement. On a peur, et rien ne parait plus difficile que de foncer, que d'y aller. Le coeur battant, on parvient à peine à déboutonner notre chemisier, on s'emmêle les jambes dans notre jean et dans notre culotte. On ne sait pas quoi faire, notre respiration se fait forte et haletante. Rien de pire. Pour passer un moment dans un autre monde, pour éprouver ce plaisir dont on nous parle de temps. On aime, on s'aime.
    Mais j'aurai tendance à dire que les premières fois ne sont que le commencement de tant d'autres. C'est la première fois qu'on a aussi peur, comme le premier essai où l'on est autorisé à rater pour pouvoir recommencer. Avec d'autres personnes. Et embrasser une nouvelle personne, c'est comme revivre une première fois. Tout aussi intense. Avec Julian, j'avais senti ce sentiment de première fois le soir de notre rencontre. Car il me plaisait, et il était le seul homme à pouvoir me plaire après Zola. Car de ma vie entière, il n'y avait eut que Zola et je tenterai de dire qu'il n'y aura que Zola. Or, je me retrouve à présent à demi nue devant le beau journaliste, et je me rends alors compte que je n'ai que des illusions. Ces illusions qui me font croire que ma vie ne se résout qu'aux douze années passées auprès de Zola. Comme s'il n'y avait plus de vie désormais, plus d'espoir, plus de futur. Je caressais la joue de Julian et je riais. « M'aurais-tu prit pour une pute, Monsieur Fitzgerald? Ah mais... J'en suis une! » Je pris un air faussement étonné et l'embrassais alors de plus belle tandis qu'il m'attirait à lui pour me faire tomber dans l'eau. Il enleva son tee-shirt et quelques secondes passèrent avant que sa main ne vienne effleurer mon intimité. Je me cambrais et frissonnais de passer mes mains dans ses cheveux et de gémir sous ses caresses osées et régulières. Je l'embrassais à nouveau et fis de même. Je le regardais alors et soufflais entre deux gémissements : « Tu dois être une des personnes qui me connaît le mieux. » Il y avait Zola, et Lexie. Car même ma propre soeur ne me connaissait pas réellement. Je continuais ces caresses effrénées et me débarrassais des vêtements qui me collaient à la peau, épousant parfaitement mes formes avant de m'allonger sur lui et d'enfuir mon visage dans son cou. Je m'agrippais à ses cheveux et me plaçais sur lui. Avant de repartir de plus belle, comme si nous nous étions jamais arrêtés.
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() message posté Sam 20 Sep 2014 - 0:05 par Invité
Mon âme se consumait dans les ténèbres ; il n’y avait pas de répit dans le monde sombre dans lequel j’avais choisi de m’engouffrer. Pourtant je me sentais plein de quiétude et de tranquillité. Peut-être était-ce la présence de Kenzo à mes côtés ou plus simplement les premières lueurs du soleil qui annonçaient une nouvelle journée. Je regardais l’horizon et je pensais à Eugenia. Je n’avais pas fermé l’œil, mais mon cœur se rappelait de chaque courbe de son visage placide. Ses cheveux ternes encadraient la fatigue et la tristesse qu’elle avait bien dû endurer pendant cette année, alors que j’étais à Liverpool ou en Europe, faisaient je ne sais quels stages. Elle était déchue et pourtant si éblouissante. Mon cœur se serra. Je voulais que cette nuit soit interminable. Je voulais rester dans mon gouffre béant, croulant sous les souvenirs du passé et rencontrant le parfum envoutant de la belle Kenzo.

L’amour est un flot d’oiseaux qui volent au loin, au-delà des horizons et des limites que je pouvais apercevoir. Mes mains se fermaient sur le vide sans jamais réussir à l'attraper. J’avais perdu espoir.

Le rire de la jeune brune m’extirpa de mes pensées. Je baissai les yeux vers la baignoire afin de lui sourire d’un air abattu. Nous avions passés des heures à fuir la réalité, mais elle se faisait de plus en plus poignante à présent. Ginny était tout temps dans ma tête, dans mon cœur … Je sentis mes yeux s’obscurcir. Je frôlai le cou de Kenzo avec délicatesse.

« Tu n’es pas une pute … » Murmurai-je d’une petite voix. «  Tu veux juste te persuader que tu es une mauvaise personne, mais c’est faux … »

C’était une petite fille qui s’obstinait à se salir dans le but de justifier son destin. Peut-être trouvait-elle une certaine consolation en pensant qu’elle méritait d’être seule et mal aimée. Tout comme j’étais soulagé de rester tapi dans l’obscurité, loin de Ginny et de ses éclats de bontés. Je déglutis en fendant brusquement l’air vers la bouche de Kenzo. Je l’emprisonnai avec désespoir, comme si elle était la seule à pouvoir partager mes maux. Ses lèvres frémirent au contact des miennes. Je me redressai avant de la rejoindre dans l’eau tiède et parfumée.

« Tu es la seule à savoir. » Avouai-je, l’âme en peine. « Je ne l'oublierais jamais pas vrai ?». C’était une torture de rester enchainé à une seule fille comme ça. Mais je demeurais persuadé qu’elle était my in a lifetime. « Elle est handicapée moteur … Et j’ai passé mon temps à coucher avec des filles pour la punir. » Je marquai un silence en regardant Kenzo dans le blanc des yeux. « Je me sens sale. Je crois que je suis une pute … » Je fis un sourire au coin avant de me débarrasser de mes vêtements à mon tour.

Ma bouche rejoignit les courbes féminines de ma compagne. Elle sentait si bon.

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Kenzo A. Armanskij
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() message posté Ven 26 Sep 2014 - 21:07 par Kenzo A. Armanskij

    Je m'imaginais à la place de Julian. Quelle aurait été ma réaction face au nouvel handicap de Zola. Aurais-je fui ou aurais-je posé valise à ses côtés afin de m'occuper de lui? Je regardais mon ami, et je voyais tout son désarroi et sa douleur. Je comprenais que c'était un choix difficile et que son choix changerait sa vie entière. Elle était la femme de sa vie et un accident de la vie les séparait désormais. Je baissais les yeux. Je n'avais pas vécu la même chose, mais les choses n'étaient pas pour autant plus faciles. Je savais que mes parents et ma soeur n'auraient pas accepté que je m'enferme ainsi dans une relation compliqué avec mon âme soeur, certes, mais mon âme soeur handicapé. Le handicap est un fardeau, une malédiction. Elle tombe sur nous alors qu'on ne la mérite pas, alors que nous n'avons rien fait de mal pour qu'elle nous atteigne. Certains naissent ainsi, avec une maladie qui les suivra toute leur vie. Parfois, ils vivront vieux et auront des enfants et des petits enfants, d'autres fois, ils mourront jeune, sans avoir connu l'amour, la vie de famille et la joie de donner la vie. Je soupirais. J'avais la chance d'être parfaitement bien constitué et je gâchais ainsi ma vie. Mais mon handicap n'était ni physique ni mental, mon handicap était mon existence tout simplement. Le simple fait de vivre, de respirer était pour moi le pire des handicaps. Je voudrais, à chaque instant, pouvoir tout abandonner sans blesser personne, sans toucher personne. Et m'évanouir dans la nature comme une pétale de fleur dans le ciel. J'aimerai qu'on m'oublie, qu'on ne me regrette pas et que mon prénom reste imprononçable, tout simplement parce qu'on aura oublié que je l'aurai un jour porté.
    Je ne suis pas une pute. L'être aurait aussi du être un fardeau, mais il ne l'était pas. Au contraire, j'avais l'impression d'approcher un peu plus de ma fin à chaque homme qui me touchait et me tendait leurs billets. Je regardais Julian, sans mot dire. Car, que pourrais-je bien répondre à cette affirmation si fausse? Mais la suite de sa phrase me prit de tout mon corps et je plongeais mon visage dans son cou après l'avoir longuement fixé. Il avait raison, il comprenait toujours tout et me connaissait par coeur. Comme pour lui répondre qu'il avait raison, je caressais sa nuque avec douceur et fermais les yeux. J'entendis alors ce que me disais mon amie et je me reculais afin de pouvoir le regarder. Oui, il avait raison, une fois de plus. Je hochais la tête, désolée et baissais la tête. Nous étions tous les deux dans une impasse, et on ne savait comment s'en sortir. Je soupirais et je fronçais alors les sourcils. Un sourire se dessina alors sur mes lèvres et je regardais Julian avant de répondre : « Qu'est-ce que tu attends pour arrêter et pour la retrouver, Julian? Tu n'as plus rien à perdre. » J'embrassais sa joue, puis son cou et alors que nous étions de nouveau nus, je fis en sorte que nos corps ne soient plus seulement collés, mais aussi l'un dans l'autre. Et en attendant sa réponse, j'entrepris de lui faire oublier la douleur par le plaisir, sans pour autant avoir la volonté de clore le sujet. 
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() message posté Ven 26 Sep 2014 - 23:28 par Invité
Eugenia Berenice Lancaster : Sa peau crème, son parfum d'été, ses cheveux qui volaient au gré de la brise maritime de cette plage de Cardiff. Le soir du bal de promo, et mes grandes promesses de rester à tout jamais fidèle à son souvenir. Je l'aimais de tout mon être. Elle était là, encrée au fer rouge, quelque part dans ce qui restait de mon âme damnée. Il n'y avait aucun mot pour décrire le vide dans lequel elle m'avait plongé. Ce sentiment était trop fort. Ce sentiment était insurmontable. Les jours me semblaient plus sombres, les sons n'étaient que nuisance, et ce coeur qui criait à l'aide méritait un instant de répit. Je m'allongeai aux cotés de Kenzo, les yeux meurtris. Je voulais me créer l'illusion d'un monde différent, dans lequel Eugenia ne serait pas aussi vitale.

Je grinçai des dents en plongeant mes doigts dans sa chair souillée. Elle était bien la seule à comprendre sans juger. Peut-être parce qu'elle connaissait la souffrance et l'abandon aussi bien que moi. Une ombre de sourire se traça sur mon visage, afin de contraster avec mon expression affligé. Mon corps ployait sous l'effet de mes contradictions, mais la présence de Kenzo à mes côtés me sauvait de mes démons. Elle frôla délicatement ma nuque et je fermais les yeux comme un enfant en mal d'affection.

« Parce qu'elle est partie. » Murmurai-je d'une voix brisée. Mes yeux humides trahissait le fond de ma pensée. « Elle savait, et elle m'a abandonné comme tout le monde, sans prévenir, sans un mot. Elle ne vaut pas mieux que le reste. Je lui vouais un amour inconditionnel, et elle a juste arrêté de répondre à mes appels. Je n'ai pas peur de son handicap. Je suis détruit ... »

L'eau moussante de la baignoire débordait sur le sol dans un claquement désagréable. Je plissai les yeux en me concentrant sur le visage lumineux de mon amie. Elle était si belle sous le faible éclairage de la ma salle de bain. Je touchai ses lèvres, puis son cou avant de m'arrêter au niveau de son sein.

« J'ai perdu mon âme, Kenzo. » Avouai-je. « Je ne me serais pas vendu, si elle était restée. ». C’était un tord de tout lui mettre sur le dos, mais je ressentais les choses de la sorte. « Après la mort de ma mère, j'ai habité dans les quartiers pauvres de Bromley. J'ai porté des haillons pour aller à l'école, et je me considérais heureux de pouvoir prendre les restes de la cantine à la maison. » Je soupirai. « Je croyais que mon ambition et mon talent particulier pour l'écriture me sortiraient de ma prison. Ginny, croyait en moi. Elle me percutait comme un rayon de soleil en pleine obscurité. Et je me suis senti chez moi pour la première fois à ses côtés, au Pays de Gale. Quand elle est partie j'ai quitté l'université pendant quelques temps.» C'était la première fois que je faisais cet aveu à quelqu'un d'autre que Robin. A l'époque, il avait dû prendre des vacances de l'école de medecine pour m'obliger à suivre mon cursus. Ma bourse avait faillit y passer et tous mes rêves avec.

Je marquai un silence, en sentant les caresses entreprenantes de Kenzo. Un gémissement m'échappa tandis que je fendais vers elle pour renverser la situation. Ma bouche sèche se plaqua contre sa clavicule afin de déguster chaque parcelle de peau. Je mordillai son épaule avant de l'embrasser goulûment.

« C'est tellement mieux que de parler. » Soufllai-je suavement.

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Kenzo A. Armanskij
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() message posté Ven 24 Oct 2014 - 14:28 par Kenzo A. Armanskij
    On ne choisit jamais. Quelque part, on nous fait croire que chacun a le choix, mais ce n'est pas vrai. En réalité, c'est encore un mensonge fait pour faire perdurer l'espoir. Lorsque l'on est confronté entre deux choix, on sait toujours que notre décision aura un impact sur le reste. Même choisir une paire de chaussures semble être un piège, car on sait très bien qu'une des deux paires ne tiendra pas aussi longtemps que l'autre, ou sera difficile à porter. Ou qu'elle sera plus cher.
    Ainsi, ces exemples futiles et quotidiens me servent à prouver que même lorsqu'on pense avoir le choix, ce n'est pas le cas. Mes yeux parcourent le visage de Julian, et je sens que le lien qui nous unit se resserrer encore, nous rapprochant une fois de plus. A cet instant, j'ai le sentiment qu'il m'aide à respirer, de la même manière que je l'aide à supporter sa douleur. Ma main caresse son visage avec douceur et un sourire s'affiche sur mes lèvres. Nos vies sont différentes, nos souffrances d'autant plus, mais quelque chose nous rejoint. La peur d'aimer, peut-être. La peur de se retrouver une fois de plus le cœur brisé car notre amour aura été tellement fort qu'il aura détruit une partie de nous. Je baisse les yeux. Je comprends ce qu'il dit. Pire encore, je le ressens. J'ai certes foutu Zola dehors, ou du moins, je lui ai dis que tout était terminé puisque je suis celle qui ai déménagé. En pleine nuit, telle une voleuse. Il a baissé sa garde, et je l'ai quitté. Il a abandonné rien qu'un instant et j'en ai profité pour assener le coup fatal. Lorsque je l'ai vu dormir paisiblement, j'ai su qu'il était temps pour moi de partir, de le laisser faire sa vie. J'ai su que je devais abandonner lorsque j'ai vu son visage d'enfant endormi, et je n'ai pas hésité. Quelque part, nous nous sommes abandonnés mutuellement, car si je suis partie, c'est parce qu'il avait accepté le deuil, et notre situation. Il arrivait de nouveau à dormir, et il s'était fait à l'idée que notre enfant n'avait pas même eut le temps de prendre son premier souffle. Pas moi. Je n'avais pas accepté et je n'accepterai jamais, quoiqu'on fasse, quoi qu'on dise. Mon fils n'avait pas eut le droit de vivre, alors je n'avais par conséquent, plus le droit de vivre. Et le fait que Zola tente d'arranger les choses montrait qu'il se donnait le droit de vivre même si notre bébé n'en avait pas eut le droit. Cela m'avait rendu folle, m'avait mit dans la pire des colères, et je ne m'étais pas sentie agir que je me retrouvais à la rue, sans valise, sans même de l'argent. Je n'avais rien, et j'ai marché. Des heures. Jusqu'à tomber en face d'une boîte de strip tease. Et là j'ai compris qu'il était désormais temps que je me donne, que je donne de moi, que je me vende, mon corps comme mon âme, pour racheter mon plus grand pêché, mon plus grand malheur. On soigne le feu par le feu. Le pêché par le pêché. Il fallait faire pire, cesser d'exister pour que mon erreur soit à la hauteur de ma précédente erreur. Cesser d'avoir une âme, et ne plus avoir peur de rien. De rien sauf de moi.
    Alors je comprends Julian. Je sais ce que la souffrance nous oblige à faire, quel effet produit l'abandon sur nous. Lui aussi a abandonné. Nous abandonnons tous les uns après les autres, telle une chaîne qui nous unit, mais qui nous entraîne tous dans la même chute dont on ne se relève pas. Et nos corps avaient beau s'enlacer dans une même danse répétitive, ce n'était pas cela qui me faisait me sentir proche de lui. Au contraire, coucher avec Julian installait une certaine distance entre nous. Nous nous réduisions à nos mauvais côtés, nos instincts animaux, notre volonté de la chair, de l'avoir près de nous, tout de suite, maintenant. On se dévalorisait. Mais malheureusement pour nous, nous avions échoué dans la quête de devenir une personne sans âme, juste un corps, car on en revenait toujours aux mêmes confessions. C'était humain, et nous étions toujours des humains. Et quoiqu'on tente, quoiqu'on fasse, on sera toujours humains. « On vend tous notre âme, mais on y parvient pas toujours. » Je n'avais rien d'autre à dire, car je me sentais désemparée. Nue, non au sens propre - bien que la réalité n'en soit pas loin - mais au sens figuré, j'avais l'impression qu'on m'avait dépouillé de tout ce qui pourrait m'aider à me cacher, qu'on m'avait enlevé mes armes, ma force, et même ma volonté.
    Nous étions deux âmes en peine, deux âmes perdues, tentant vainement de s'unir comme si cela allait nous aider à supporter notre douleur. Mais peut-être cela ne la soulageait-elle pas cette douleur, peut-être, qu'au contraire, elle ne faisait que s'accroître à mesure que le temps passait et que les cœurs s'ouvraient l'un à l'autre.
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() message posté Sam 25 Oct 2014 - 0:46 par Invité
Le monde n’était qu’une éternité d’injures et d’injustices. Je ne pensais pas pouvoir un jour pardonner – tout du moins pas facilement. Eugenia n’avait pas prononcé un mot. Elle n’avait pas pris la peine de m’envoyer ne serait-ce qu’un mail. Elle s’était juste évaporée, perdue quelque part ou je ne pouvais plus la retrouver. Je soupirai en reportant toute mon attention sur Kenzo. Les choses étaient si différentes avec elle. Je me plaisais dans l’éclat crépusculaire de la lune et les faibles lueurs de l’ampoule. Karoline von Günderole, a écrit : Autrefois la Terre semblai un étroit et rude sentier. Et le ciel brillait au-dessus des montagnes, A côté un gouffre s’ouvrait qui était l’Enfer. Et le sentier conduisait au ciel et à l’enfer. Mais tout es devenu autre maintenant, Le ciel a chuté, le gouffre est comblé, et couvert par la raison, aisé à la marche. Je pense, que nous sommes tous égarés sur les vastes plaines et les terres menant nulle part. S’il n’y a ni ciel, ni enfer alors nous errons pour toujours.

Je crispais mes doigts autour de ses bras maigres. Je n’avais plus personne à aimer, alors je refoulais toutes mes émotions en les transfigurant. L’insouciance – l’indolence, le charnel et le mauvais étaient des choses précieuses auxquelles je m’accrochais. Je me mordis la lèvre inférieure en fendant vers la jeune brune. Un éclair insalubre brilla au coin de mon regard incertain. Par moments, il me semblait que la folie gagnait mon esprit afin de me propulser au-delà du réel. J’agissais de manière arbitraire et si étrangère à ma nature manipulatrice et provocatrice. Je déglutis, amusé. L’eau devenait de plus en plus froide, au fur et à mesure que nos préliminaires s’attardaient. On se promettait une transe sexuelle et pourtant, nos rencontres finissaient toujours en confidences. Il y’ avait quelque chose dans sa voix, son parfum ou sa façon d’être qui apaisait mes démons. Notre déception amoureuse commune, ou notre vécu sombre et endeuillé. Je souris en caressant sa joue cramoisie.

« Mon âme est brisée. » Je marquai un silence lors duquel je la rejoignis dans la baignoire. « Le cœur nostalgique est un cœur malade. »

Je devenais parfois philosophe. J’éclatais d’un rire malsain, poussé par un élan de démence passagère. Mon corps était de plus en plus en manque – il quémandait toute mon attention, et les souffles goudronneux d’une cigarette au menthol. Je me raidis en serrant les hanches de mon amies contre les miennes.

« On a pas dormi de la nuit. » M’amusai-je en remarquant que le jour pointait bientôt le bout de son nez. « Tu es sûre que tu ne veux pas te reposer ? » M’enquis-je en l'embrassant avec douceur.

Kenzo se tuait déjà à la tâche. Je ne voulais pas qu’elle souffre encore plus des séquelles de nos ébats. Elle ne mangeait pas assez, à mon avis. Son corps dépérissait à vue d’œil – et même si c’était toujours un plaisir d’explorer ses courbes féminines, je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter pour elle. C’était étrange de me l’avouer, mais notre relation avait pris une direction imprévue. Nous étions passés d’amants bestiaux à confidents brisés, et là – Kenzo était ce qui se rapportait le plus à une amie.

J’étais un déserteur fraîchement débarqué dans le pays du rêve et de l’oubli. J’avais passé toute mon enfance à Londres, et aujourd’hui j’étais étranger dans mon propre monde. Je soupirai. Sauve moi.
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Kenzo A. Armanskij
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() message posté Ven 28 Nov 2014 - 13:59 par Kenzo A. Armanskij
    La vie est dure, quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise. On en oublie ce qui nous aide à tenir, à extérioriser nos peines, nos peurs et nos malheurs. Je sais de quoi je parle, puisque désormais, je me contente d'un stricte minimum. Dès que j'en ai l'occasion, j'ouvre mon corps au premier qui le demande, comme si l'amour charnel, du moins la possession, pouvait faire revivre en moi cette flamme qui s'est éteinte il y a trois ans de cela. Mais au fond, je sais que c'est peine perdue, car ce n'est pas une chose qui me permet de survivre. C'est une personne. Zola. Et à cet instant, alors que mes yeux parcourent le visage de Julian, je me rends compte que je vis grâce à lui. Grâce à Lexie. Car ils tiennent à moi, car je vaux quelque chose, j'ai de l'importance et je sais que si un jour je disparaissais, ils en seraient peinés.
    J'ai l'impression de m'éteindre. Comme si le moment présent n'existait plus. Ces caresses, ces jeux sexuels, ils se sont comme envolés. Car soudain, je réalise j'avais faux sur toute la ligne. Toute ma vie, j'ai refusé l'amour, même celui de Zola - car je refusais de l'entendre dire ces trois petits mots -. Et désormais, c'était la dernière chose qui me faisait tenir. Car je vivais par amour, et l'amour me faisait vivre. Cette attention de mes amis, cette attente pérpetuelle de l'homme de ma vie. Les choses étaient claires depuis quelques temps déjà, mais j'avais jusqu'alors, refusé d'accepter la vérité. Et pourtant, même en étant consciente de l'amour que portait Zola pour moi, je n'avais aucune honte à coucher avec d'autres hommes, je n'avais aucune honte à me sentir bien dans les bras de Julian. Il m'avait rejoint dans la baignoire, ses caresses toujours à parcourir mon corps, et les mots qui sortirent de sa bouche me fit sourire. Très franchement. Sincèrement. Quel était donc cette attitude philosophe à laquelle se prêtait-il? Je le regardais et secouais la tête en souriant avant de l'embrasser. J'étais exténuée, mes membres endoloris peinaient à suivre le mouvement, mais je m'en fichais. Je n'avais pas été si bien depuis quelques temps, et Julian méritait que je tienne jusqu'au bout - enfin, s'il existait une fin à cette nuit à part. Et son étreinte me fit sourire à nouveau. Moi non plus, je ne voulais pas que cette nuit idyllique aux enfers se termine. Cette nuit pleine de vices, mais apaisante. Comme un remède pour deux créatures de la nuit. Dans autant de noirceur, j'avais l'impression que nous étions les seules choses à se démarquer, les êtres les plus purs, comme deux anges déchus qui se font rattraper par leurs démons à l'instant où ils se séparent. Je fermais les yeux et en passant mes doigts dans ses cheveux, je soufflais : « Être avec toi est un repos. Je me sens revivre. Pas pour Zola, pour moi... » Je collais mon visage dans le creux de son cou que j'avais de nombreuses fois respiré, et l'attirais à moi. Nos corps nus - ou presque - se dessinaient sensuellement en un dans la baignoire, et pendant quelques instants, aucun de nous deux ne bougea. On attendait. Mais quoi? Je ne saurai le dire, mais je fus la première à rompre le silence et murmurais : « Qui aurai- pu penser qu'une pute et son client puissent devenir aussi proches? » Mais je n'étais pas qu'une pute et il n'était pas qu'un client. Nous étions Kenzo et Julian, et peu importe ce qui ne cessait de nous tomber dessus, on se battait, et on se relevait. Et nous étions fait pour vivre ces instants, pour s'entraider, se rassurer, s'adorer. Une récompense pour tant de souffrance. Et à la fois la pomme empoisonnée, qui, lorsqu'elle fera son effet, nous blessera au plus profond de notre être.
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() message posté Ven 28 Nov 2014 - 20:03 par Invité
Je regardais les ombres se fondre dans l'ambiance crasseuse du studio, un peu comme des filets de vapeurs qui s'échappaient de la crypte du démon. Mes yeux fatigués papillonnaient dans le vide. J'étais une épave, emporté par un océan déchaîné. Mes émotions me condamnaient à une tristesse profonde et éternelle. Je lâchai prise, détachant ma peau de celle de la jeune brune à mes côtés. Mes gestes étaient empreints d'une lassitude extrême - comme si je n'étais qu'un pantin, je n'avais plus aucun libre arbitre. Le visage éteint d'Eugenia hantait mes pensées à chaque instant de la journée. Je l'avais aimé en mutisme pendant des années, et à présent qu'elle était faible et cassée - je ne parvenais plus à cacher mes sentiments. Touts se confondait en moi. Elle était tantôt la petite galloise enjouée qui m'entraînait malgré moi sur les étendues de sable et de sel, tantôt elle reprenait le visage du mal. Elle avait tout détruit en moi. Je me sentais démuni. Je poussai un profond soupir en me redressant dans l'eau presque froide. Je grinçai des dents en sentant les parois glacées de la baignoire frôler mon dos.

Toutes les voix dans ma tête scandaient mon injustice. C'était infernal de supporter les cris du passé. J'avais envie de plaquer mes mains contre mes oreilles et de crier à mon tour, crier comme une âme en peine. L'amour s'acharnait sur moi; sans jamais m'achever, ainsi ma tristesse ne tarissait jamais. J'embrassai Kenzo avec lenteur.

« Tu ne devrais vivre pour personne d'autre que toi. » Murmurai-je en replaçant une boucle de cheveux derrière son oreille. Je souris d'un air amusé : « Et je devrais définitivement prendre ce conseil pour moi. »

Elle bougeait sensuellement contre mon torse éclopé. Mon coeur palpitait au gré de ses mouvements. Elle réveillait mes instincts bestiaux afin de m'insufflait la vie à nouveau. Contrairement à elle, je ne vivais que pour la perdition, la luxure et la manipulation. Je ronronnai sous ses caresses délicates. Elle s'amusait à mes dépends, et il fallait avouer que cette situation me plaisait bien. Elle sourit d'un air enjoué. Son visage s'illuminait lentement. Je la serrais dans mes bras alors qu'elle se cachait dans mon cou. Son souffle brûlant chatouillait mes clavicules et le bas de ma gorge. Je déglutis.

« Peut-être que tu n'es pas une pute, et que je ne suis pas un client. » Répondis-je d'une voix mielleuse.«  ça n'a été le cas que la première semaine. Je revenais pour toi pour une raison. »

J'entremêlais nos dans dans une inflexion douloureuse avant de la lâcher. Un éclat de rire malsain m'échappa. La fatigue commençait à s’immiscer dans mon esprit. Ma poitrine était tout à coup lourde de sentiments, comme si tous les maux de l'humanité s'étaient abattue sur nous. Je me relevai en la portant à bout de bras. Mes articulations courbaturées grincèrent sous la pression de mes mouvements.

«  Tu ne tiendras pas au boulot demain, si on continue comme ça. » Tranchai-je en effleurant sa joue cramoisi. «  Le client pense que la pute devait dormir. » Blaguai-je en me dirigeant vers le lit sans même prendre la peine de prendre une serviette.

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Kenzo A. Armanskij
Kenzo A. Armanskij
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() message posté Jeu 18 Déc 2014 - 20:31 par Kenzo A. Armanskij
    Le jour se levait, et la fatigue nous prenait. Par tous nos membres. Tous douloureux et las. J'avais l'impression de peser trois tonnes et de me mouvoir avec une extrême difficulté. Nos jeux sexuels avec Julian se terminaient. Nous n'étions plus d'humeur si coquine, et quand bien même nous l'aurions été, nous étions bien trop fatigué pour réellement se donner l'un à l'autre. Je ne voulais pas l'avouer, mais j'étais vaincue. Je n'avais pas été fatiguée de cette manière depuis longtemps, et cela m'avait manqué. Au moins, je me sentais vivante. Je n'avais plus la force de rien dire, ainsi, j'acquiesçais sans protester - ce qui n'était pas à mon habitude, et le suivais alors. Contrairement à lui, j'essayai tout de même de me sécher un peu. Je n'étais pas une pute. Pas avec lui. Pas avec ceux qui me connaissaient réellement. Mais qui me connaissait? Lexie? Trois personnes dans ma vie me connaissaient réellement, pouvaient anticiper ma réaction et me calmer. Trois personnes. Trois parmi toutes celles que j'avais rencontré. Trois parmi la Terre. Pour un petit bout de femme si compliqué.
    Je rejoignais mon ami dans la chambre, et m'approchais par la fenêtre, par laquelle je me mis à admirer le soleil qui se levait. J'aimais être là. C'était reposant, naturel. Je retournais alors dans le salon et allais chercher mon tabac et mes feuilles. Je roulais ma cigarette avec soin, et j'ouvrais la fenêtre lorsque je revins dans la chambre. L'air était frais, mais il ne faisait pas froid. Je me tenais à demi nu à la fenêtre, et je m'en fichais. Car j'étais bien ici. Je soupirais alors et lançais : « On devrait partir. Toi et moi. Promets moi qu'un jour on partira, quelques jours? » Je me tournais vers lui et souriais. Il était mon ami, mon amant en quelque sorte. La personne qui me faisait respirer. Une relation des plus compliquées pour deux âmes en peine comme nous.

    HS: Désolée ma Noha, c'est court et c'est nul... Je me rattraperai la prochaine fois!
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