"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (+18) Qu'on se noie dans les nuits fauves ∞ [Joey]  2979874845 (+18) Qu'on se noie dans les nuits fauves ∞ [Joey]  1973890357
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(+18) Qu'on se noie dans les nuits fauves ∞ [Joey]

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() message posté Mer 2 Mar 2016 - 22:31 par Invité
Qu'on se noie dans les

nuits fauves.
Offre-moi dès ce soir, ta peau brune et tes lèvres mauves, tes seins, tes reins, tes cheveux blonds et qu’on se noie dans les nuits fauves. En échange de tout ça, je t’offre ce dont je dispose mon corps, mon âme prends tout tout de suite et qu’on se noie dans les nuits fauves.


Il était quatre heures et trente minutes de l’après-midi passées lorsque tu as reçu un message de Joey. Celle-ci te demandait si tu étais libre ce soir - un sourire écorcha tes lèvres, alors que tu lui répondais que pour elle, tu étais toujours disponible. Elle avait envie de te voir et toi aussi - depuis votre weekend en Italie, vous n'avez pas eu un seul moment d'intimité. D'une part à cause de son boulot de nuit au Barfly et toi, avec ta vie de famille avec laquelle tu devais jongler en permanence. Alors, c'était pas évident pour l'une comme pour l'autre de pouvoir partager des moments privilégiés à deux. Elle t'a donné rendez-vous à son nouvel appartement, tu avais hâte de le découvrir comme tu avais hâte de retrouver son joli minois, sa belle peau d'albâtre et de glisser tes doigts dans ses mèches blondes comme les blés. Sur ce, tu lui demandais un moment pour te préparer avant de la retrouver chez elle.
Tu as donc pris une douche bien chaude, séché tes cheveux, maquillé sobrement et finalement t'es habillée d'une petite robe en dentelle noire à manches courtes avec une belle paire d'escarpins. Enfin prête, il ne te restait plus qu'une dernière chose à faire te parfumer, faire un bisou à tes chiens et laisser un mot aux enfants et à ton mari. Chose que tu faisais toujours lorsque tu t'absentais pour la nuit - pour ne pas les inquiéter plus qu'à l'accoutumé. Ceci fait, tu as pris le premier taxi qui passait devant toi et lui demanda de te conduire dans le Sud de la capitale londonienne à Brixton plus précisément.
Dans le taxi, tu t'impatientais de retrouver la belle, mais en même temps, tu n'avais pas envie que cette nuit se termine - au fond de toi, tu voudrais qu'elle dure éternellement, comme toutes les nuits que tu passes avec elle d'ailleurs. Malheureusement aussi vite tu t'endors dans ses bras et aussi vite, il est l'heure pour toi de rentrer à Kensington et de reprendre ta vie de mère de famille la où tu l'avais mise en stand by - l'espace d'un instant, l'espace d'un soir - d'une douce liberté tant attendue. Et lorsque enfin le taxi noir s'arrête dans le quartier de Brixton, tu le payes et lui offre un pourboire, parce que tu étais de bonne humeur et aussi parce qu'il avait fait vite sans pour autant causer un accident. Quoi qu'il en soit, avant de te rendre chez Joey tu te décidas t'acheter un petit truc - un bouteille de champagne où bien même un bouquet de fleurs.
Tu ne pouvais décidément pas arriver chez elle avec les mains vides - et même si vos retrouvailles ne sont que purement libidinales - ce n'est pas une raison pour ne pas offrir des cadeaux où des petites douceurs à ton amante. Tu traverses la rue est entre dans le premier magasin encore ouvert - il n'est pas encore dix-huit heures, alors tu as le temps de flâner dans les rayons. Dans le rayon des alcools pétillants, tu prends la bouteille de champagne la plus chère du magasin, la paye et fonce chez la fleuriste située à deux pâtés de maison en face de chez ta belle. Tu lui prends un bouquet de roses oranges, que tu payes à leur tour avant de sortir et de te diriger finalement devant son immeuble. Tu y entres, prend l'ascenseur et te retrouve nez à nez avec la porte d'entrée. Tu appuies une, deux fois sur la sonnette. Et en attendant l'arrivée de Joey, tu en profites pour te repoudrer le nez et vérifier que rien ne cloche dans ta tenue et que tout est à sa place. Même si tu ne ressembleras à rien dans cinq minutes, tu tiens tout de même à rester présentable, rester la femme fatale dans toute sa splendeur.



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Will T. Stark
Will T. Stark
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() message posté Jeu 3 Mar 2016 - 21:56 par Will T. Stark
Qu'on se noie dans les nuits fauves
Chloé & Joey.

J’ouvre un œil, pour regarder l’heure et constate qu’il est déjà plus de midi passé. Je souris en voyant cela et m’étire. J’ai réussi à m’endormir alors qu’il était presque quatre heures et pour une fois, j’ai pu dormir le matin. J’aime mes jours de repos, surtout ceux où je peux faire une grasse matinée. J’émerge doucement et ouvre les yeux. Le soleil passe à travers mes volets, le temps à l’air en parfait accord avec mon humeur. C’est assez rare que je me réveil de bonne humeur, principalement parce que je dors généralement très mal les nuits. Mais pas cette fois, pas aujourd’hui. Je ne sais pas si Bee est ici, je suppose que je le découvrirai en sortant de ma chambre, si je sors un jour. Je commence par prendre mon portable, pour regarder ce que j’ai raté pendant que je dormais. Quelques mails, un appel en absence de ma mère, suivit d’un message sur mon répondeur, deux messages et une notification Facebook. Je commence par écouter le message de ma mère, histoire d’être débarrassée le plus rapidement. Comme toujours, elle se plaint de mon manque de nouvelle, me demande quand je compte les appeler, s’il est possible que l’on se voient sur Skype et m’informe de ma sœur. J’efface le message avant la fin. Je n’ai aucune envie d’entendre la vie de miss parfaite. Je lui enverrais un message plus tard, pour régler tout ça. Je n’ai aucune envie de les appeler, ni de les voir, ni de quoique ce soit. Ils n’arrivent pas à comprendre, où ne veulent pas comprendre, ce que je trouve encore plus pathétique. Je sais qu’il faudra bien que je fasse un effort bientôt, au cas où, j’aurais besoin plus tard. Je continue de regarder tout ce que j’ai manqué, passe sur Facebook, pour voir les mêmes choses qu’hier à peu près. Inutile et pourtant, je suis incapable de ne pas passer dessus plus de quelques heures. Une fois terminé, il est une heure de l’après-midi et je décide enfin à quitter mon lit. J’ouvre les volets, tout en clignant des yeux, le temps de m’habituer au jour, allume une cigarette et sors enfin de ma chambre. L’appartement semble bien vide, je suppose que ma coloc’ n’est pas là. Je n’ai pas le courage d’aller vérifier. Je vais dans la cuisine pour me faire un café, tout en fouillant dans le frigo pour trouver de quoi manger. L’heure est largement passée pour un petit-déjeuner, mais je m’en fiche.
Après avoir trouvé de quoi manger, je vais m’échouer sur le canapé, devant la télévision tout en allumant mon ordinateur. Je ne sais absolument pas quoi faire de ma journée, mais j’ai encore le temps de trouver une occupation. Il me faut une demi-heure pour être rassasiée. J’emmène mes affaires dans la cuisine, range à peu près et retourne dans ma chambre. J’allume une nouvelle cigarette, tout en attachant mes cheveux. Je n’ai pas envie de sortir, malgré le beau temps. Il est rare que je puisse rester à l’appartement sans rien faire, alors pourquoi m’en priver. Je décide d’aller prendre une douche, ce qui devrait m’occuper un moment. J’aviserais après sur ce que je pourrais faire. Malheureusement, le temps ne passe pas assez rapidement et bientôt, je ne sais plus quoi faire. Je décider d’envoyer un message à ma mère, pour lui donner quelques nouvelles, tout en lui annonçant que je travaille  pour le moment et que mes journées sont chargées. Cela devrait me donner encore quelques jours avant de devoir les appeler pour de bon. Je ne mérite pas, la médaille de la fille parfaite, mais je m’en moque. Je suis dans ma chambre, à regarder des conneries sur le net, quand je décide d’envoyer un message à Chloé. Je ne sais pas pourquoi je n’y ai pas pensé plutôt. S’il y a bien une personne qui s’aura comment me faire passer le temps, c’est bien elle. Je ne sais pas ce qu’elle fait actuellement et commence par lui demander si elle est disponible ce soir. Elle me confirme que oui et qu’elle peut même venir dans pas longtemps. C’est parfait. Il ne me restera plus qu’à m’occuper en attendant sa venue. Impatiente, de la savoir bientôt là, je retourne devant la télévision, où je fume cigarettes sur cigarettes en attendant d’entendre sonner. Je repasse sur Internet, pour m’occuper un peu. Je n’ai absolument rien fait de la journée et je ne pourrais pas en être plus heureuse. Je ne suis pas forcément habillée de manière élégante, mais je m’en moque. De toute façon, mes vêtements ne devraient pas rester trop longtemps sur moi. La sonnette retentit, enfin et j’écrase ma cigarette avant d’aller ouvrir. J’y retrouve Chloé, aussi belle et élégante que d’habitude, ce qui me fait sourire. Je l’embrasse, avant de la faire entrer et de fermer la porte derrière elle. « Comme toujours, tu es superbe. » Je le pense vraiment. Chloé fait partie de ces femmes, qui sont toujours belles quoi qu’elles portent et quoi qu’elles fassent.

✻✻✻
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() message posté Ven 4 Mar 2016 - 1:56 par Invité
Qu'on se noie dans les

nuits fauves.
Offre-moi dès ce soir, ta peau brune et tes lèvres mauves, tes seins, tes reins, tes cheveux blonds et qu’on se noie dans les nuits fauves. En échange de tout ça, je t’offre ce dont je dispose mon corps, mon âme prends tout tout de suite et qu’on se noie dans les nuits fauves.


Il ne te fallu pas bien longtemps à attendre avant que la belle Joey vienne t'ouvrir la porte. En la découvrant, un sourire écorche ton visage - même lorsqu'elle n'a pas habillé aussi élégamment que toi, elle réussi toujours à te faire autant d'effet. Elle t'embrasse avant de te faire entrer dans l'appartement et de refermer derrière toi. À l'intérieur, l'appartement est à l'image de ses deux propriétaires. Il respire la jeunesse et la cigarette franchement fumée - tu reconnais l'odeur des cigarettes que fume la blonde - un arôme vanillé que tu apprécies tout particulièrement, lorsqu'il se glisse sur ses vêtements et sur ses cheveux de blés. Comme toujours, elle te glisse un compliment. Un compliment toujours pensé. Tu es superbe, parce que tu la souhaitais et que parce que tu avais envie de te faire belle pour elle. Tu avais envie de te sentir désirée - comme à chaque fois,que tu viens la voir. Son compliment, te fait sourire en coin, alors que tu approches un peu plus près d'elle. Vos deux corps sont plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.
« Je te retourne le compliment ma jolie. Parce que même avec un sac poubelle pour seul vêtement, elle resterait belle - alors ne le fait qu'elle soit habillée moins classe que toi n'enlève absolument rien à sa beauté naturelle. Tiens, c'est pour toi. dis-tu en lui tendant le bouquet de roses oranges et la bouteille de champagne. J'espère que la couleur des roses te plait ? Elle symbolise l'enthousiasme et le désir. C'est que je ressens à chaque fois que je passe la nuit avec toi. souffles-tu contre ses lèvres, que tu viens embrasser avec envie. » Tes mains viennent s’emmêler dans ses mèches blondes, alors que ton corps lui, se colle à celui de la jeune femme. Elle te rend folle. Son parfum te rend folle, autant que sa peau nacrée te rend folle. En réalité, tout chez elle te rend folle. Tu pourrais assouvir tes pulsions et repartir aussi vite que tu es venue, mais tu veux prendre le temps pour une fois. Tu veux plus que jouer, tu veux apprécier les caresses et les gestes. Tu veux apprécier ce moment comme si, c'était le dernier.
C'est donc à contre-cœur, que tu mets fin au baiser et que tu mets de la distance entre vos deux corps brûlants. Tu jettes un regard à droite et autre à gauche - et tu trouves l'appartement plutôt mignon et douillet. T'as curiosité te pousse à vouloir le visiter s'en attendre. « Sympa ton nouvel appartement. Tu permets que je le visite ?! Et sans attendre son accord, tu pars à la découverte de la première pièce. » Tu tombes sur ce qui ressemble à première vue à un salon. Un salon en désordre, mais ça, c'est c'est typique des jeunes comme ceux de l'âge de Joey de sa colocataire. En temps que mère, se désordre aurait tendance à t'hérisser le poil, mais en tant qu'amante, tu t'en fiches pas mal et passe outre, pour passer dans une autre pièce. Un première chambre, ce n'est pas celle que tu cherchais apparemment. Parce que rien de ce que tu vois n'appartiens à Joey, alors sans te poser plus de questions, tu refermes la porte et continu ton exploration.
Voilà que tu tombes sur la salle de bain, tu te regardes dans le miroir et te refait une petite beauté, en donnant un petit plus de volume à ta chevelure d'ébène - avant de repartir et d'ouvrir la dernière porte. Sans nul doute la chambre de la belle. Bongo ! Tu reconnaîtrais ce soutien-gorge par-terre entre milles. Ici aussi c'est un peu le capharnaüm, mais moins que dans le salon. Tu souris, parce que tu as l'impression d'être dans la chambre de ta propre fille. Elle aussi à la fâcheuse manie de laisser traîner ses vêtements et ses chaussures un peu partout sur le sol de sa chambre. Tu as beau la réprimander, mais ça reste toujours aussi bordélique. Enfin bon, une chambre reste un espace personnel - et si Joey se retrouve la-dedans, tant mieux. D'ailleurs, tu n'es pas là ça, mais pour quelque chose d'encore mieux. Enlevant tes escarpins, tu les mets de côté et te laisse tomber sur le lit. Il est ni trop dur, ni trop mou - juste parfait. Les yeux au ciel, tu attends l'arrivée de ta blonde - et lorsque tu l'entends qui s'approche, tu te mets sur le côté avant de lui lancer un grand sourire charmant. « Approche ! frémis-tu en caressant le côté du lit qui est vide. Tu ne sais pas si tu vas pouvoir tenir ton engagement d'y aller avec plus de sensualité et de douceur. Au final, c'est plus facile à dire, qu'à faire.» 



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