"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici  everyday a little bit more (River) 2979874845  everyday a little bit more (River) 1973890357
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Kyle A. Rowena
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() message posté Mer 17 Fév 2016 - 19:07 par Kyle A. Rowena



Revenant du boulot, il traversa toute la ville comme à son habitude. Bizarrement, ce soir, il n'avait pas spécialement envie de rentrer. Pourtant, il devait avouer que jusque là, les choses ne se déroulait pas si mal avec sa colocataire. Il lui arrivait encore d'être surprit de l'a trouver dans l'appartement lorsqu'il rentrait, néanmoins c'était tout. Elle ne se faisait ni particulièrement encombrante, ni pénible. Heureusement...Mais en cette fin de journée, il avait envie de profiter du soleil encore présent et persistant. Aussi, il fit quelques détours qui rallongèrent son trajet. Zigzaguant sur la route, entre les voitures, il finit par atterrir devant ce qui ressemblait à un vieille zone de terrain vague. Idéal pour faire quelques figures. Il se laissa donc tenter et après avoir avisé un trou dans le grillage, se faufila de l'autre coté. Armé de son skate, il partit à l'assaut d'une ébauche de colline et virevolta dans la descente. Les premiers essais ne furent pas très concluant, il tomba durement plusieurs fois. A la fin, il avait de la terre et de la poussière jusque dans les cheveux. Cependant, il appréciait de ce trouver là et de pouvoir s'amuser comme un gosse à l'extérieur. Il repensa fugitivement à sa mère. Il devrait sans doute envisager de faire la paix avec elle, d'apaiser les tensions liées au débarquement de Sage. Soudainement, après une énième roulade dans le sable, il s’aperçut qu'il n'était pas seul. Le jeune homme se releva lentement, observant de loin cet inconnu. Depuis combien de temps le regardait-il ainsi ? Tu deviens parano un peu...Non mais c'est louche. Méfiant, il se rapprocha tout de même.  "Salut" lança-t-il de façon amicale. Le soigneur ne possédait aucune raisons solide pour se montrer méprisant ou quoi que ce fut d'autre. "Tu m'as vu prendre combien de gamelles au juste ? Tu es là depuis longtemps ?" Curieux, il détailla son camarade à l'allure original, attendant une réponse.
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() message posté Ven 26 Fév 2016 - 11:30 par Invité
Il faisait étrangement beau. La douceur du soleil n’avait aucune incidence sur le froid mais je me décidai tout de même à sortir, car la monotonie de la maison ne me convenait pas. Elle ne me convenait jamais. Tout le monde était dehors, vacant à leurs occupations habituelles, et je venais à peine de rentrer du travail que j’avais déjà envie de m’aérer. J’écoutai un instant l’horloge cliqueter dans le salon, la tête posée sur les bras, le regard dans le vague. Je comptais les grains de poussière qui s’était amoncelés sur la table, un par un, avant de me redresser et d’abandonner. C’était perdu d’avance. La maison, quoique jamais inoccupée, semblait toujours un peu plus vide depuis le départ de Lou et je le ressentais particulièrement dans des moments pareils, lorsque toute était calme et silencieux. Je poussai un long soupir avant de me relever et de me diriger vers ma chambre pour y retrouver mes chaussures et mon blouson. J’enfilai un bonnet ainsi que des mitaines que ma sœur m’avait tricotées – il s’agissait de gants au départ, mais l’usure avait décidé de leur destin et nous avions fini par couper le bout de chaque doigt, suggérant que ce serait ainsi plus facile pour moi de répondre aux SMS, ce que je tardais la plupart du temps à faire. J’aimais bien mon intimité. Ressentir parfois une sorte d’inaccessibilité que les réseaux sociaux et la technologie nous retiraient de plus en plus, sans crier gare.

Je descendis les rues de Londres avec une facilité amusante, comme à chaque fois. Malgré le casque qui ornait mes oreilles et la musique qui y chantait allègrement, j’aimais particulièrement sentir les vibrations des roues sur le bitume résonner partout dans mon corps, jusqu’à mes os. Je cherchais ces endroits isolés dans la ville, là où le temps semblait quelques fois arrêté pour nous faire vivre des instants d’étrange liberté, et mon skateboard avait le don de savoir comment s’y prendre pour m’y mener. La fratrie était dispersée : j’avais toute l’après-midi devant moi pour m’entraîner, ou simplement regarder les autres le faire. J’avais pris dans mon sac mon carnet de chansons. Leo s’était appliqué à me dire de manière peu subtile qu’il fallait mieux que je m’y mette, que les fameuses chansons ne s’écriraient pas toutes seules et que puisque j’avais assez d’orgueil pour me considérer comme le parolier de la famille, il n’avait pas vraiment envie de m’aider à trouver l’inspiration. Mon frère était un garçon très terre-à-terre. Cela faisait de lui un excellent musicien car il savait garder la tête haute et mener un groupe avec brio, mais il manquait parfois de pertinence, ce que j’avais arrêté de lui faire remarquer car il se braquait facilement – même à vingt-huit ans révolus. Je finis par atteindre un terrain vague où les skateurs avaient l’habitude de se retrouver, des inconnus ou bien des visages familiers auxquels nous accordions des hochements de tête courtois, des mains à serrer ou bien des regards admiratifs lorsque l’un d’entre nous effectuait une jolie figure. Mais aujourd’hui, il n’y avait qu’une seule silhouette se découpant dans le paysage urbain : un garçon brun, s’essayant certes maladroitement à la planche mais avec une détermination qui m’impressionna. Je ne voulus pas perturber sa concentration et m’installai contre une rampe pour allumer ma cigarette, notant avec amusement le nombre de fois où il tomba. Elles étaient nombreuses, néanmoins il restait digne, on devait le lui reconnaître.

Il finit par m’apercevoir et se tourna, un peu surpris de ma présence et de mon silence. Je lui adressai un sourire amical auquel il répondit similairement avant de parler : « Salut. » Je me redressai et finis par me relever. « Hey. » répondis-je sobrement. Je ne connaissais pas son nom mais il avait l’air d’être sociable et avenant, ce qui me rassura. Beaucoup de gens se prenaient trop au sérieux lorsqu’ils se retrouvaient sur leur planche, alors qu’il n’y avait aucune raison de transformer ce sport en stupide compétition. Pourtant, lui, non. « Tu m’as vu prendre combien de gamelles au juste ? Tu es là depuis longtemps ? » Sa remarque m’arracha un rire amusé et je secouai la tête. « Pas longtemps, t’inquiète, ta dignité est sauve. » répliquai-je d’une voix assurée et entraînante. « Moi c’est River et toi ? » Je posai un pied décidé sur mon skateboard et poussai sur le sol avec l’autre pour prendre un peu de vitesse. « C’est normal de tomber, ça m’arrive souvent. Mais bon, on dira que ça fait partie du plaisir. » ajoutai-je, rieur. Je ralentis finalement pour le laisser me rejoindre. J’avais décidé de briser la monotonie par des gestes et des mots simples : une rencontre. Les visages ne devenaient familiers que de cette manière.
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Kyle A. Rowena
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() message posté Lun 7 Mar 2016 - 11:49 par Kyle A. Rowena



S'étant approché lentement, il avait salué le plus normalement possible son camarade. Le but n'était pas de se faire un ennemi dès le départ. Je peux ne pas crucifier les gens parce qu'ils m'observent. « Hey. » Bizarrement, il se sentit obligé de demander depuis combien temps l'autre ce trouvait là et de combien de chutes avait-il été le témoin. « Pas longtemps, t’inquiète, ta dignité est sauve. » Il hocha la tête, satisfait. "Tant mieux, j'aime autant éviter de paraître trop ridicule" déclara-t-il simplement. Un reste d'angoisse des années passées ? Pas impossible. « Moi c’est River et toi ? » Il regarda le jeune homme, le pieds sur sa propre planche qui commença à 's'éloigner avant qu'il eu le temps de répondre. « C’est normal de tomber, ça m’arrive souvent. Mais bon, on dira que ça fait partie du plaisir. » Il ralentit finalement, laissant au soigneur la possibilité de le rattraper, ce qu'il fit. "Je tombais moins avant en fait..." annonça-t-il plein de mystère. Depuis son installation à Londres avec ses parents, l'américain avait quelque peu délaissé certaines de ses anciennes activités. Il se promenait beaucoup moins seul dans les bois et s'il circulait encore et toujours sur son Skate, il s’entraînait moins à faire des figures. "Au fait, je m'appel Sam." précisa-t-il avant de poursuivre la conversation.  "Tu viens souvent ici ? Je me suis arrêté parce que ça m'a parut pas mal mais j'avoue que c'était un peu par hasard." Sans trop se pressé, il retourna à l'assaut de son morceau de colline. Cette fois ci, il se contenta d'un petit saut, rien de trop fantaisiste et effectivement, il ne tomba pas. "Ca fait longtemps que tu pratique ?" Il posait des questions, comme ça, de façon anodine, mais s'avérait en réalité assez curieux. Et c'est un vilain défaut tu sais, commenta sa conscience. Oui, je sais. "Et tu fais quoi dans la vie sinon ? " s'informa-t-il encore après un nouveau petit saut. Ca ressemble de plus en plus à un interrogatoire ton affaire. N'importe quoi ! Mais si...Bon d'accord, peut-être un peu..." Tu ne le prends pas mal au moins, hein ? Je veux dire, toutes mes questions..." Parce que tu te souci de ce que pense les gens ? Ca à toujours était le cas. Ah oui ! C'est vrai..."Je suis naturellement trop sociable et ça va en empirant je crois " plaisanta-t-il. Il ne savait pas encore quoi penser de son compagnon à l'allure original, aussi préférait-il ne pas trop s'enflammer.

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() message posté Jeu 24 Mar 2016 - 22:49 par Invité
« Tant mieux, j’aime autant éviter de paraître trop ridicule. » Je laissai un sourire errer sur mes lèvres et haussai les épaules. Ce n’était pas ridicule, nous étions tous passés par là. Je me souvenais nettement de mes premières chutes, probablement parce qu’elles avaient été douloureuses, mais c’était aussi le seul moyen d’avancer. On apprenait et on n’oubliait jamais. Il paraissait gêné, bien plus que ridicule, et j’espérais que mon air amical lui redonnerait confiance. « T’inquiète. » marmonnai-je finalement à son attention, les yeux plissés et malicieux. Mes frères m’avaient appris à tenir sur une planche et l’équilibre était venu vite à force d’entraînement. Je ne connaissais pas ce jeune homme mais je savais pertinemment qu’il en était capable. Et lorsque je perdais cet équilibre, j’en savais les raisons, à chaque fois. Des maux intérieurs, par exemple : on ne pouvait pas rester droit sur un skateboard lorsque l’on n’était pas droit dans son cœur. C’était peut-être un peu cliché et pourtant, c’était vrai. En tout cas pour moi. Et peut-être aussi pour lui. « Je tombais moins avant en fait … » Je fronçai les sourcils, intrigué. Avait-il donc perdu l’équilibre dont je parlais ? Sa voix avait sonné de manière énigmatique, comme empreinte d’une mélancolie soudaine et avouée. Je me pinçai les lèvres et demandai : « T’en fais depuis longtemps ? » J’aimais bien les rencontres fortuites. Nous n’étions pas amenés à nous retrouver un jour, mais c’était toujours agréable de découvrir des gens, même s’ils étaient voués à sortir de notre vie à la seconde où l’on se quitterait. On avait déjà le skateboard en commun, c’était un début.

« Au fait, je m’appelle Sam. » finit-il par dire et je hochai la tête avec un sourire. Salut Sam, pensai-je avec ironie. « Tu viens souvent ici ? Je me suis arrêté parce que ça m’a paru pas mal mais j’avoue que c’était un peu par hasard. » Je laissai mon regard vagabonder aux alentours et plissai les yeux, espiègle. Oui, je venais régulièrement ici, mais j’allais partout dans la ville. J’avais l’impression d’en connaître les moindres recoins, malgré sa grandeur. Je voulais la comprendre, au-delà de la connaître, car une ville était capricieuse mais elle avait l’amabilité de nous abriter, tous autant que nous étions, les voyous comme les saints. Je n’étais ni un voyou, ni un saint, simplement River, simplement humain. Je balayai nonchalamment le sol de mes pieds pour prendre un peu de vitesse, puis je me tournai vers Sam en haussant les épaules. « Ouais, c’est un endroit sympa. Là, y’a pas beaucoup de monde, mais c’est bien, c’est calme. » Il effectua un petit saut contrôlé avec sa planche et j’affichai une moue encourageante, satisfait de le voir persister malgré tout. « Ça fait longtemps que tu pratiques ? » Je réfléchis, pinçant les lèvres avec attention. Ça faisait un bout de temps, vu que mes aînés avaient commencé tôt eux aussi. Ils m’avaient vite initié, parce que nous étions des enfants des rues, comme Leo s’était plu à nous appeler pendant longtemps, jusqu’à ce qu’il devienne fatalement un adulte des rues – autrement dit, un dealer. « Une bonne dizaine d’années, je dirais. J’ai commencé alors que j’étais même pas au collège, mais je tombais un max, la planche était bien trop grande pour moi. » racontai-je alors avec amusement et détachement. Je me souvenais aussi de mes premières descentes de grandes avenues à toute allure, et de mes premières figures. Le vent qui soufflait dans mes cheveux aujourd’hui était le même que celui d’il y a dix ans, lorsqu’il avait fait onduler mes mèches blondes et juvéniles sur mon visage de gamin. Je sentais encore le même parfum traverser mes narines et réchauffer mon cœur.

« Et tu fais quoi dans la vie sinon ? » J’appréhendais toujours beaucoup cette question car je ne savais pas par où commencer. Poète, pâtissier, musicien, benjamin de la fratrie, joyeux luron et amateur de skateboard, le choix était large. « Tu ne le prends pas mal au moins, hein ? Je veux dire, toutes mes questions … ? » Je secouai la tête, lui adressant un sourire complice. « Je suis naturellement trop sociable et ça va en empirant je crois. » Je haussai les épaules en soupirant. « On est jamais trop sociable, à mon avis. » Et je parlais en connaissance de cause. « T’en fais pas, j’ai cinq frères et sœurs, je pense que j’ai vu plus bavard que toi. » J’étais peut-être le dernier rejeton des Kipling avec Gloria, j’avais eu le temps de vivre des repas de famille animés et des conflits entre frères et sœurs. Je savais gérer ce genre de situation, et j’avais moi-même la langue déliée en toute occasion. « Je suis apprenti pâtissier dans un restaurant. Mais sur mon temps libre, je compose des morceaux, je joue un peu. Avec ma famille, on va souvent jouer sur les docks de la Tamise. Tu nous as peut-être croisés si tu traînes dans les skate parks aux alentours. » J’aimais tout particulièrement les espaces aménagés au bord du fleuve : ils respiraient la singularité urbaine. « Et toi ? » répliquai-je sobrement. Simple et concis. Je lui laissais le rôle de l’interrogateur frénétique aujourd’hui.
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() message posté Dim 27 Mar 2016 - 21:34 par Kyle A. Rowena



« T’en fais depuis longtemps ? » Sa réponse précédente avait certainement intrigué son camarade. C'était toujours comme ça, il parlait sans vouloir trop en dire mais inévitablement en ne révélant que la moitié des choses, cela piqué d'avantage la curiosité de ses interlocuteurs plus que ça ne l'a minimisait. Haussant les épaules, après un vague moment de réflexion, il finit par répondre : "Depuis l'école primaire, je dirais." A cette époque là, il se servait d'une vieille planche d'occasion, acheté en compagnie d'une amie de sa mère. Celle ci aurait refusée de faire l'acquisition d'un engin pareil, trop dangereux à son gout. Au début donc, il avait du pratiquer en cachette. Jadis, songea-t-il. Les choses avaient pas mal évoluées depuis. Son nouveau compagnon ne semblant ni désagréable, ni prêt à fuir, il tenta de faire la conversation. Le soigneur avoua alors s'être trouvé ici, un peu par hasard. Cet arrêt n'était pas du tout prévu dans notre programme en effet, cru bon de préciser sa conscience. « Ouais, c’est un endroit sympa. Là, y’a pas beaucoup de monde, mais c’est bien, c’est calme. » Il hocha la tête, en accord avec l'autre. Le jeune homme retourna alors la question du nombre d'années de pratique au blond. « Une bonne dizaine d’années, je dirais. J’ai commencé alors que j’étais même pas au collège, mais je tombais un max, la planche était bien trop grande pour moi. » Au moins on à ça en commun, pensa-t-il. « Et tu fais quoi dans la vie sinon ? »  Curieux, il ne pouvait s'empêcher de poser toujours plus de questions. Ses paroles en suspens dans l'air ambiant, il s'enquit de savoir s'il ne se faisait pas un brin trop envahissant. « On est jamais trop sociable, à mon avis. T’en fais pas, j’ai cinq frères et sœurs, je pense que j’ai vu plus bavard que toi. » "Ah oui quand même..." déclara-t-il étonné. Il ne s'attendait pas tellement à ce genre de réponse. "Je suis fils unique perso, alors je me rends pas compte...Enfin, sauf si on compte Moussaka, dans ce cas on est deux..." Il se mordit la lèvre. Il ne te connait pas, il ignore de qui tu parle..." C'est mon chien... C'est pour ça, enfin voilà." Il se tut et écouta le garçon. « Je suis apprenti pâtissier dans un restaurant. » Changeant de position, il s'amusa à osciller de droit à gauche d'un bord à l'autre de son appareil. " Ça à l'air sympa. Et tu as une spécialité ?" " Mais sur mon temps libre, je compose des morceaux, je joue un peu. Avec ma famille, on va souvent jouer sur les docks de la Tamise. Tu nous as peut-être croisés si tu traînes dans les skate parks aux alentours. " poursuivit-il. " Je me balade un peu partout dans la ville, à l'occasion, donc ça me parait fort possible. " Maintenant qu'ils en parlaient, cela lui donnait envie d'aller là bas. « Et toi ? »  Sam se passa la main dans les cheveux, dérangeant plus qu'il ne remit en place les quelques mèches qui le gênait. "Je suis soigneur au zoo. C'est...à la fois mon métier et ma passion. Cela dit, j'avoue que je joue de la guitare et je chante un peu, lorsque j'ai du temps de libre. " Il marqua une pause, avant d'annoncer. " En fait, on a quand même pas mal de points communs. J'ai peut-être pas atterrit dans la bonne famille." ajouta-t-il en riant. "Il ne te manquerait pas un frère par hasard ?" La perspective de faire partie d'une fratrie, l'emballait plutôt bien. Même s'il savait que les chances s'avérait minces que cela survint un jour.

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() message posté Jeu 2 Juin 2016 - 11:58 par Invité
« Depuis l'école primaire, je dirais. » Un sourire amusé s'égara sur mes lèvres. Je hochai la tête, pensif. Mes souvenirs ressurgirent : j'avais moi-même commencé à cette période. Sûrement car mes frères aînés en faisaient, et qu'en tant que benjamin de la fratrie, il avait fallu que je me fasse une place. Puis j'y avais pris goût presque immédiatement. L'impression d'infinité liberté m'avait appartenu l'espace d'une seconde et je m'y étais accroché pour ne plus jamais le lâcher. C'était ce qui me tirait en avant aujourd'hui. J'adorai le vélo que Lou m'avait offert et j'en prenais le plus grand soin car il avait une place toute particulière dans mon cœur. Cela dit, il ne m'offrait pas cette sensation unique qui était propre à ma planche. Il y avait des règles en vélo dont je ne pouvais pas m'affranchir alors que je paraissais m'envoler sur un skateboard. Chevaucher l'air, déraper dans le vide et toujours retomber sur mes pattes, comme un félin agile. « La même. Je laissais pas ma mère m'accompagner à l'école parce que je prenais mon skate et que je partais devant. Elle détestait ça. » répondis-je avec un sourire. Je me rappelais les cris de ma mère qui me demandait de revenir près d'elle car on approchait des passages cloutés. Je me rappelai les regards incertains de Gloria lorsque je lui proposais de monter avec moi sur la planche en s'accrochant bien. J'avais dû manquer de me faire écraser plusieurs fois mais tous les garçons de la famille avaient un goût prononcé pour le risque. Encore aujourd'hui, et ma mère n'était plus là pour me dire de faire attention. Elle avait oublié de le faire alors j'oubliai d'y penser à mon tour.

« Ah oui quand même ... » La mention de la longue fratrie impressionnait toujours. On se demandait parfois si les gens avaient assez d'amour pour chacun de leurs frères et chacune de leurs sœurs, dans ces familles nombreuses, mais la questions était en vérité bien plus complexe. Chaque lien que j'entretenais avec eux était différent, presque indescriptible tant ils étaient singuliers. Je n'aimais pas Gloria du même amour que Janis ou que Lou. Je n'avais pas la même affection pour Richie que pour Leo. Je voyais tout cela comme un océan, des vagues à perte de vue, toujours différentes, toujours mouvantes, mais harmonieuses, rythmées, formant une unité que l'on ne retrouvait nulle part. « Je suis fils unique perso, alors je me rends pas compte … Enfin, sauf si on compte Moussaka, dans ce cas on est deux ... » Je fronçai les sourcils et m'apprêtai à lui demander qui était ce Moussaka, mais il enchaîna : « C'est mon chien … C'est pour ça, enfin voilà. » Un nouveau sourire étira mes lèvres et je répondis avec enthousiasme : « J'aimerais trop avoir un chien pour tout t'avouer ! Les frères et sœurs c'est sympa mais parfois ça fait la gueule pour rien alors que les chiens, non. » Je voulais le rassurer : ce n'était pas si grave, c'était même tout à fait normal de trouver un semblant d'amour fraternel dans les yeux d'un animal. Songeur, je notai dans un coin de ma tête l'idée de proposer l'achat d'un chien à la maison. Ils râleraient tous jusqu'à le voir sous leur toit, en réalité, j'en étais certain.

« Ça a l'air sympa. Et tu as une spécialité ? » Je haussai les épaules, pensif. « Non, juste apprenti pour l'instant. Je touche à tout, c'est assez génial. J'ai pas encore trouvé ma voie dans la pâtisserie, je sais pas si je suis assez pro pour me lancer dans le monde de la cuisine avec sérieux. Mais j'adore mon patron et j'adore mon boulot, on verra ce que ça me réserve pour la suite. » Je prenais toujours tout avec une bonne humeur qui m'était propre. Je voulais avoir un regard bienveillant sur mon avenir et ne pas partir du principe que j'allais échouer simplement parce que je n'étais pas sûr de continuer. Mon but n'était pas de réussir mais de découvrir. Et j'étais un musicien dans l'âme, non un pâtissier. J'arrivais pour l'instant à marier les deux avec douceur et justesse, voilà pourquoi mon métier ne m'avait pas encore ennuyé, et j'espérais que ça n'arriverait pas de sitôt. « Je me balade un peu partout dans la ville, à l'occasion, donc ça me paraît fort possible. » Je hochai la tête de nouveau. On ne pouvait pas nous louper : nous prenions tout l'espace et nous faisions du bruit pour attirer les gens qui nous contemplaient dans nos habits de saltimbanques modernes. Les hippies du vingt-et-unième siècle. « Je suis soigneur dans un zoo. C'est … à la fois mon métier et ma passion. Cela dit, j'avoue que je joue de la guitare et je chante un peu, lorsque j'ai du temps libre. » J'affichai une moue approbatrice. « En fait, on a quand même pas mal de points communs. J'ai peut-être pas atterri dans la bonne famille. Il ne te manquerait pas un frère par hasard ? » Je m'exclaffai lorsqu'il le fit et secouai la tête. « Écoute, c'est possible. Vu le nombre qu'on est, ça ne m'étonnerait pas. Mais si tu veux emménager à la maison, va falloir se serrer, y'a jamais eu beaucoup de place. » lui répondis-je, espiègle. « T'as l'air d'être un passionné des animaux, en effet. Tu sais que je suis jamais allé au zoo ? C'était trop cher pour moi quand j'étais petit et maintenant que j'ai grandi, j'ai jamais pris le temps de le faire. » C'était étrange : je n'avais pas eu les mêmes rêves que tout le monde lorsque j'étais petit. Peut-être était-ce parce que Gloria et moi étions éclairés par une étoile mystérieuse. Je n'avais pas un but tracé. J'avais simplement du potentiel et je tissai ma voie à mesure de j'avançai.
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() message posté Mer 15 Juin 2016 - 19:26 par Kyle A. Rowena



Sam discutait avec son nouveau camarade l'air de rien, comme ça. Cela s'avérait plus sympa que désagréable. Cela dit, il ne se montrait que rarement de mauvaise humeur avec les gens, sauf exception ou bénéficiant de bonnes raisons. Comme avec Robin par exemple. Oui...mais c'est fou ça, on parle vraiment encore de lui ? Ba tu es encore entrain d'y penser. Il se mordit la lèvre. Ce truc revenait régulièrement sur le tapis. Néanmoins, il devait bien avouer que rejetait la faute sur le médecin était pratique. « La même. Je laissais pas ma mère m'accompagner à l'école parce que je prenais mon skate et que je partais devant. Elle détestait ça. » Il sourit, amusé. "Moi j'avais pas le droit. Ma mère tenait absolument en m'emmener et à venir me chercher, à pieds..." Il afficha une petite moue entre gêne et nostalgie. "Et plus tard, j'ai du prendre le bus..." Et ça n'avait pas été la période la plus réussie de sa vie, loin de là. La conversation se poursuivit et le jeune homme ne pu empêcher son étonnement de transparaître à la mention de la longue fratrie de River. Etant enfant unique depuis toujours, forcément, cela n'avait rien de comparable. Puisqu'il ne bénéficiait pas d'un large panel de frères et sœurs, à défaut, il parla de son adorable petite boule poil : Moussaka. « J'aimerais trop avoir un chien pour tout t'avouer ! Les frères et sœurs c'est sympa mais parfois ça fait la gueule pour rien alors que les chiens, non. »  Le soigneur passa la main dans ses cheveux, avant de hausser les épaules. "J'avoue que mon chien est particulièrement adorable." Il marqua une pause avant de continuer. "Je me suis souvent dis que les animaux étaient plus intéressant à bien des égards que les gens...Enfin ça dépends. Mais je pensais que c'était différents avec la famille". Un sujet en entraînant un autre, en apprenant que son compagnon était apprenti pâtissier, il s'informa sur une possible spécialité. « Non, juste apprenti pour l'instant. Je touche à tout, c'est assez génial. J'ai pas encore trouvé ma voie dans la pâtisserie, je sais pas si je suis assez pro pour me lancer dans le monde de la cuisine avec sérieux. Mais j'adore mon patron et j'adore mon boulot, on verra ce que ça me réserve pour la suite. » Il hocha la tête, plutôt enthousiaste. "Ca a l'air plutôt encourageant en tout cas. Après faut voir si tu te sens vraiment te lancer, si c'est ce que t'aime faire et que ça ce passe bien, il y a pas de raison." Il mentionna également son boulot, qu'il appréciait plus qu'énormément. Se rendant finalement compte qu'ils avaient tout deux certains points communs, il annonça au blond en souriant, qu'il lui manquait peut-être un frère. « Écoute, c'est possible. Vu le nombre qu'on est, ça ne m'étonnerait pas. Mais si tu veux emménager à la maison, va falloir se serrer, y'a jamais eu beaucoup de place. » "Ah oui...J'y avais pas tellement pensé sur le moment. Mais je pense que ça ira, j'ai un appartement qui me convient très bien." « T'as l'air d'être un passionné des animaux, en effet. Tu sais que je suis jamais allé au zoo ? C'était trop cher pour moi quand j'étais petit et maintenant que j'ai grandi, j'ai jamais pris le temps de le faire. » "J'avoue que ça a été toujours été...Je sais pas. Comme histoire d'amour disons, avec que les bons cotés. C'est vrai ? Tu n'as jamais été dans un zoo ? Enfin je dis ça, j'étais pas particulièrement un habitué étant plus jeune. Il y a des gens qui n'apprécient pas, à cause des cages et tout ça. Mais après on fait réellement du mieux qu'on peut pour bien s'occuper de nos résidents. Si tu n'as pas de souci avec ça, tu devrais tenter un de ces jours de venir. Je pourrais te montrais deux ou trois trucs sympa si tu veux." Balayant un peu terre avec son pieds, il revint à la principale préoccupation du moment. "En attendant..." Il ne termina pas sa phrase et s’élança sur son skate, direction l'énorme motte de terre pour tenter une figure.
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() message posté Lun 25 Juil 2016 - 15:26 par Invité
Je laissai apparaître un sourire sur mes lèvres en l’écoutant parler. Il y avait une certaine simplicité dans cette spontanéité dont nous faisions tous les deux preuves. J’en avais oublié l’heure et ce que j’avais prévu pour le reste de la journée, car je me voyais rester ici et discuter avec Samael jusqu’au soir. Je m’affranchissais de toute responsabilité parfois, simplement pour partir, glisser dans les rues de la ville, sans autre but que de la redécouvrir à nouveau et de la trouver toujours plus belle, toujours plus grande, toujours plus fascinante. Car elle l’était : je l’oubliais en rêve pour l’imaginer de nouveau le lendemain. Elle m’avait vu grandir et je lui rendais la pareille, l’observant changer sous les roues de mon skateboard qui usait les pavés et traçai des ombres mouvantes sur ses murs fatigués. « Moi j’avais pas le droit. Ma mère tenait absolument à m’emmener et à venir me chercher, à pieds … » Il marqua une pause et je décelai une volonté de retourner en arrière pour revivre ces moments, au-delà de la honte que l’on éprouvait tous en se rendant compte que le rejet de l’autorité parentale serait probablement moins facile que prévu. « Et plus tard, j’ai dû prendre le bus … » Mon sourire s’adoucit et je hochai la tête, pensif. Il avait l’air de revivre quelque chose et je le laissai dans son souvenir car je n’y avais pas droit, en vérité.

« J’avoue que mon chien est particulièrement adorable. » dit-il avec la fausse fierté qui rendait ses iris pétillant de malice. « Je me suis souvient dit que les animaux était plus intéressants à bien des égards que les gens … Enfin ça dépend. Mais je pensais que c’était différent avec la famille. » Je passai une main pensive dans mes cheveux pour y remettre de l’ordre. Que pouvais-je répondre, à part le fait qu’il avait raison ? Peut-être que le sentiment ne venait pas des animaux mais de lui-même. « Tu as une affinité particulière. C’est positif, et si tu te sens bien avec les animaux, mieux qu’avec les Hommes, personne ne devrait te blâmer. » répondis-je en haussant les épaules. « Je suis musicien et je pense que la musique a un langage bien plus développé et bien plus fort que les Hommes. On a tous ses petites passions, famille ou non. » Je ponctuai ma phrase d’un sourire chaleureux. J’étais peut-être dans la philosophie de trottoir, mais j’étais un enfant de la rue et de la ville : ma philosophie s’accordait avec ce que je connaissais le mieux.

« Ça a l’air plutôt encourageant en tout cas. Après faut voir si tu te sens vraiment de te lancer, si c’est ce que t’aimes faire et que ça se passe bien, il y a pas de raison. » Samael avait tout à fait raison. Mais je restai le problème dans l’histoire : intéressé par trop de choses pour se spécialiser en quoi que ce soit. J’étais musicien, certes, mais ce n’était pas ma profession. Poster des videos de composition sur internet sans recevoir de véritable salaire en retour, je ne considérai pas ça comme un métier et nous n’avions pas les moyens de perdre notre temps. J’étais heureux et j’appréciai le métier de pâtissier car il était créatif d’une manière que tous les arts auxquelles je touchais ne pouvaient égaler réellement. « Je sais pas si je vais faire ça toute ma vie. Je change souvent d’activité pour ne pas tomber dans l’ennui mais c’est vrai que ce travail a un certain rythme qui me plait. Et l’endroit est sympa, le Beth’s Bistrot, sur Oxford Street. » Je tournai finalement la tête vers lui pour l’écouter me répondre : « Ah oui … j’y avais pas tellement pensé sur le moment. Mais je pense que ça ira, j’ai un appartement qui me convient très bien. » Je m’esclaffai, amusé. « J’avoue que ça a toujours été … je sais pas. Comme une histoire d’amour disons, avec que les bons côtés. C’est vrai ? Tu n’as jamais été dans un zoo ? Enfin je dis ça, j’étais pas particulièrement un habitué plus jeune. Il y a des gens qui n’apprécient pas, à cause de cages et tout ça. Mais après on fait réellement du mieux qu’on peut pour bien s’occuper de nos résidents. Si tu n’as pas de souci avec ça, tu devrais tenter un de ces jours de venir. Je pourrai te monter deux ou trois trucs sympa si tu veux. » Je hochai la tête. « On avait pas trop les moyens, faut dire. Mais si j’ai un guide attitré, j’hésiterai pas ! Puis j’ai pas trop de problème avec les animaux en cage. J’imagine bien qu’ils ne sont pas maltraités. » Sam monta finalement sur sa planche et je le regardai tenter une figure grâce à une motte de terre. Je me plaçai à mon tour sur mon skateboard et le suivis. « En tout cas ça fait plaisir de pas s’entraîner seul. Les gens sont imperturbables d’habitude, trop concentrés dans ce qu’ils font. » Je réalisai ma figure puis retombai adroitement comme un chat sur mes pattes, le regard relevé vers un ciel qui ne présageait rien de bien méchant pour la journée entière.
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Kyle A. Rowena
Kyle A. Rowena
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() message posté Lun 1 Aoû 2016 - 15:21 par Kyle A. Rowena



Profiter de l'extérieur, du soleil, de ce moment. Il n'y avait rien de mieux. Tout du moins pour aujourd'hui. Par ailleurs, il avait de la chance. Son nouveau camarade semblait plutôt fort sympathique et pas du genre à se prendre la tête. Ca change un peu. Ils se faisaient donc la conversation naturellement, sans encombre.  "Tu as une affinité particulière. C’est positif, et si tu te sens bien avec les animaux, mieux qu’avec les Hommes, personne ne devrait te blâmer. " Il haussa vaguement les épaules. "Peut-être..." Son lien étroit avec les animaux en général n'était – il le pensait- pas dissociable de son histoire personnelle. "Ca va mieux avec les gens, disons juste que...Ca n'a pas toujours était le cas." Problème d'adolescent dirait-on aujourd'hui. Rien de trop anormal, rien de bien grave, non ? Si l'on en oubliait les traumatismes que cela pouvait engendrer, alors oui, très certainement. « Je suis musicien et je pense que la musique a un langage bien plus développé et bien plus fort que les Hommes. On a tous ses petites passions, famille ou non. »  Sam ne pu qu'hocher la tête, en accord avec le skateur. "C'est drôle, j'ai tendance à penser la même chose." Il sourit avant d'ajouter : "C'est même hallucinant de constater à quel point le sentiments, émotions se renforcent lorsqu’on passe par la musique". Par la suite, ils évoquèrent la boulot de son compagnon. Evidemment, il fallait bien faire autre chose en dehors. « Je sais pas si je vais faire ça toute ma vie. Je change souvent d’activité pour ne pas tomber dans l’ennui mais c’est vrai que ce travail a un certain rythme qui me plait. Et l’endroit est sympa, le Beth’s Bistrot, sur Oxford Street. » "Du moment que ça te convient. Il faut parfois du temps avant de trouver sa voie." commenta-t-il. Le sujet dériva encore, jusqu'à en venir aux frères et soeurs de son nouvel ami. S'il l'idée d'une petite communauté familiale lui aurait surement plu, celle de vivre les uns sur les autres, un peu moins, il devait l'avouer. Il informa donc l'autre que en réfléchissant sérieusement deux secondes, son appartement le satisfaisait amplement. Le soigneur ne pu s'empêcher de revenir par la suite sur son amour pour le zoo et le travail qu'il exerçait. Il proposa même à son collègue de venir à le voir là-bas à l'occasion. « On avait pas trop les moyens, faut dire. Mais si j’ai un guide attitré, j’hésiterai pas ! Puis j’ai pas trop de problème avec les animaux en cage. J’imagine bien qu’ils ne sont pas maltraités. » "Super !!" L'américain s'avérait toujours motivé lorsqu'il s'agissait de présentait son métier, les tâches qu'il effectuait ou les pensionnaires du zoo en général. « En tout cas ça fait plaisir de pas s’entraîner seul. Les gens sont imperturbables d’habitude, trop concentrés dans ce qu’ils font. » Tentant une petite figure, il retomba souplement. "On dirait que je me ré-habitue" Il resta silencieux quelques secondes et reprit : "Je suis jamais concentré au point que ça devienne pénible, du moins je crois...Pour moi ça reste un loisir, c'est pas drôle si c'est trop sérieux" annonça-t-il. Prenant son élan, il se décida à aborder une figure plus complexe. Et il n'eu pas autant de chance que précédemment. Après un léger vol plané, il alla s'étaler méchamment par terre, en pleine poussière.

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