"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Irene Ҩ Street Life. 2979874845 Irene Ҩ Street Life. 1973890357
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Irene Ҩ Street Life.

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() message posté Dim 8 Mai 2016 - 17:18 par Invité
 
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C’était un jeudi matin, ou peut-être un vendredi… Aria n’en savait rien.. Après tout ce temps passé dehors à s’ennuyer, à crever de faim, à glander sur un trottoir dans le froid, elle avait perdue la notion du temps. Elle ne savait plus quelle heure, quel jour nous étions. Elle était franchement perdue. Elle ne mangeait presque plus rien, si, seulement ce que les passants voulaient bien lui offrir : parfois c’était un petit croissant un jour, un autre c’était des petits gâteaux… Mais rien d’assez bien pour un repas. C’était juste le minimum et elle ne s’en plaignait pas, bien au contraire… tout ce qu’on voulait bien lui donner était bon à prendre, et elle n’oubliait jamais de remercier les rares généreuses personnes qui l’aidaient à se nourrir.

« Hey, regarde-la ! » entendit-elle alors qu’elle venait de se réveiller, recroquevillée contre le mur d’une superette de Londres, recouverte d’une légère couverture qu’on lui avait donnée. Aria bailla en levant les yeux sur ce qui semblait être deux ados de son lycée. Elle ne les connaîssait pas mais leurs visages lui étaient familiers. Ils avaient l’air plus âgés qu’elle, ils devaient avoir dix-sept ans. « Comment ça va… ? T’as pas trop froid ? » dit l’un d’eux avant de partir dans un gros fou rire avec son ami, face à l’adolescente qui les regardait froidement, les cheveux dans tous les sens et ses vêtements : un t-shirt blanc froissé et sale ainsi qu’un jean craqué étaient très sales. « Quel cas social… » murmura l’autre en déshabillant l’adolescente du regard. Ils ne se gênaient pas pour fouiller dans son sac à dos, dans le petit pot qui se trouvait près d’elle pour prendre les quelques pièces qui y étaient… L’un d’eux sortit une photo de sa mère de son sac tandis que l’autre prenait son argent et le rangeait dans sa poche. « Rends-moi ça… c’est pas à toi. » lui ordonna-t-elle de sa petite voix aïgu en se redressant avant que le garçon lui fasse un coup de pied, la faisant retomber contre le mur. Tous les deux riaient, se foutaient d’elle. C’était triste à voir. Les passants prêtaient à peine attention à la scène, bien trop occupés pour ça.

« Foutez-moi la paix, putain… », elle le voulait, ils le devaient. Qu’est-ce qu’elle avait fait pour mériter leur présence ? Leurs conneries ? Que dalle. Elles les connaîssaient à peine… « Rends-moi mon sac et barre-toi… »
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() message posté Dim 8 Mai 2016 - 19:44 par Invité

Irène se réveilla aux gazouillements des petits oiseaux sur le bord de sa fenêtre. La lumière du soleil pénétrait timidement dans la chambre de la jeune femme. « Enfin le weekend » se disait-elle. Techniquement, c’était un vendredi, mais c’était la journée libre de la jeune femme. Après le mois mouvementé que Duchess avait passé, ainsi que les mois pleins de projets qui allaient suivre, la directrice de l’association a jugé nécessaire de donner un day-off aux membres, surtout qu’ils travaillaient parfois des nuits entières et n’avaient pas d’heures fixes.
La jeune femme s’étira au lit et ouvrit lentement les yeux pour prendre son téléphone et regarder s’il y avait une quelconque notification. Après avoir répondu à quelques emails, elle a fait un rapide tour sur les réseaux sociaux, c’était une habitude digne d’une adolescente dont Irène ne pouvait s’en détacher. Après une bonne dizaine de minutes, elle se décida enfin à se lever.
Comme chaque matin de weekend, elle porta son Kigurumi qui lui rappelait son côté enfantin, c’était bien les seules journées où elle pouvait agir ainsi, en toute liberté. Elle s’installa donc devant la télévision, dégustant en même temps son petit-déjeuner.
Irène était une lève-tôt, peu importait son épuisement, son réveil interne se déclenchait à 7h tapante. Ça pouvait vraiment être désagréable, mais Irène s’en était habituée. Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, se répétait-elle, souvent.
Après une heure passé sur le canapé, elle décida de sortir faire les courses, le weekend c’est la seule occasion pour elle de manger une nourriture saine et complète, elle ne devait pas s’en priver. Elle porta une petite robe couleur citrouille qui rappelait la saison automnale et des boots plates, quelque chose de léger et confortable. Elle n’avait pas de voiture, et le marchand n’était qu’à quelques rues de son quartier. La marche matinale, c’était le bonheur d’Irène. Elle enchaînait rue après une autre, regardant à gauche et à droite, souriante et de bonne humeur, jusqu’à entendre un fou rire sur le trottoir opposé, elle détourna son regard, curieuse, et vit ce qui ressemblait à une jeune fille affalée sur le sol humide. La jeune fille semblait être agressée par deux voyous, c’était inacceptable dans un tel pays ! le paysage la révolta. Elle attendit le feu vert pour les piétons avant de traverser la route. A ce moment, elle vit l’un des garçons donner un coup de pied à l’être sans défense.
« Qu’êtes-vous en train de faire, messieurs ? » Dis Irène, une fois arrivée à leur hauteur.
« On t’a pas sonné ! » répondit l’un des garçons sans pour autant détourner le regard vers son interlocuteur. La jeune femme rigolait. Elle dépassait le jeune garçon d’au moins deux têtes, et en plus de ça, elle avait pris des cours de karaté étant plus jeune et de self-defense, une fois arrivée à la vingtaine. Ce n’est pas deux voyous qui allaient lui faire peur, quand même.
Elle tapa sur l’épaule du garçon, et au moment où il tourne la tête elle lui dit froidement. « Rends-lui ce qui lui appartient. Ou j’appelle la police pour agression. » lâches, comme elle l’avait prédit, les deux garçons jettent les affaires de la jeune fille et partirent en courant lançant des injures. « Bon débarras ! »
Elle s’accroupie pour être au niveau de la jeune fille, et lui tendit la main. « Rien de cassé mademoiselle ? »
Elle prit le temps d’analyser l’état dont elle se trouvait, et se sentit submergé par une vague de sympathie. Le monde était vraiment cruel pour certains.
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() message posté Dim 8 Mai 2016 - 20:38 par Invité
 
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C’est avec les larmes aux yeux qu’elle regardait l’un des deux abrutis qui lui prenait la tête en train de déchirer la seule photo qu’elle avait encore de sa mère décédée quelques jours plutôt. Elle les détestait au plus haut point. Elle avait envie de se lever, de leur mettre une gifle, de les mettre à terre, de leur faire mordre la poussière… mais elle n’en avait pas la force, non. Elle ne mangeait presque rien en ce moment, n’ayant pas les moyens de s’acheter quoi que ce soit pour se nourrir. Elle n’avait pas non plus le courage de se lever pour leur mettre une raclée, elle n’était pas comme ça, elle n’était pas ce genre de personne… elle détestait la violence et même s’ils venaient de faire quelque chose qui la blessait énormément intérieurement, elle fondit en larmes et ne leur dit rien.

Ils riaient comme des débiles, heureux de pourrir la journée d’une fille qui avait un an de moins qu’eux. On pouvait penser qu’ils n’avaient pas de sentiments, d’humanité en eux. C’était ce qu’elle pensait. En tout cas, elle, elle n’aurait jamais osé faire de mal à quelqu’un d’autre sans raison, jamais. Elle aurait plutôt essayé d’aider la personne, de la mettre de bonne humeur… Elle reçut un coup de pied dans l’estomac puis fut propulsée contre le mur, l’arrière de son crane claquant contre celui-ci.

La douleur. Elle la ressentait plus qu’à n’importe quel moment. Bordel, ça faisait un mal de chien… Mais quand elle entendit la voix d’une femme s’adresser aux deux garçons, elle posa une main derrière sa tête, frottant l’endroit qui s’était mis à saigner légèrement. C’était une jeune blonde qui devait avoir aux alentours de vingt-cinq ans. L’un des deux garçons s’adressa à elle de manière impolie puis quand elle s’approcha sans gêne d’eux pour les menacer d’appeler la police, ils s’étaient mis à courir pour laisser enfin la pauvre fille tranquille.

Son look, la façon dont elle les avait fait fuir… elle l’enviait intérieurement. Elle n’avait même pas eu l’audace de se lever et de leur faire peur, elle se pencha en avant pour ramasser les quelques morceaux de photos qui étaient éparpillés au sol, laissant son sac à ses pieds puis elle saisit la main de l’inconnue pour se redresser, un air triste sur le visage. Elle était franchement dégoûtée. Oui, pour certaines personnes, ce n’étaient que des photos, rien de bien important. Mais pour Elia, c’était la seule photo de sa mère qu’elle avait pu prendre avant de fuir son domicile. Elle n’en avait pas d’autres.

Elle oublia pendant ce court instant qu’elle avait une petite blessure derrière la tête. « J’ai… Je crois que je saigne. » soupira-t-elle en enlevant la main qu’elle avait derrière la tête, la ramenant derrière son visage. Il y avait quelques gouttes de sang sur ses mains. « C’est pas ma journée… ». Elle n’attendait rien de l’inconnue. Elle allait trouver un moyen de soigner sa blessure elle-même. C’était une petite blessure, ça saignait, oui, mais pas au point d’aller à l’hôpital. « Merci de les avoir fait partir…. », sans elle, ils seraient sûrement encore là. Raclant sa gorge, elle regarda autour d’elle, s’apprêtant à s’asseoir.
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() message posté Mer 18 Mai 2016 - 23:26 par Invité
« J’ai… Je crois que je saigne. »
Pauvre jeune fille, se disait Irène.
La jeune femme fouilla dans son sac dans l’espoir de trouver quelque chose d’utile pour arrêter le saignement.
« C’était pas ma journée… Merci de les avoir fait partir. »
« UGH ! Je ne trouve rien ! » Disait Irène, sans faire vraiment attention à ce que la demoiselle disait.
« Ah, euh oui oui de rien ne t’inquiète pas pour ça. Dis-moi, comment tu t’appelles ? » Lui demanda-t-elle.
« Aria. » Répondit la petite. Très joli prénom d’ailleurs.
Irène s’accroupie pour aider Aria à ranger ses affaires, jeta un coup d’œil à l’heure et lui demanda si elle n’avait pas de parents ou tuteur pour s’occuper d’elle. La demoiselle répondit vaguement à Irène, avec des mots et une intonation incompréhensible, Irène se tut alors, comprenant que ce n’était pas forcément le bon moment pour ce genre d’histoire, et que, surtout, on ne déballait pas sa vie ainsi aux inconnus. Elle devait sûrement avoir une bonne raison pour dormir ainsi dans la rue, sans défense. Et elle n’avait franchement pas l’air d’une détraquée toxicomane, non, loin de là. Irène vit une jeune fille fragile pas encore habituée à la vie rurale. Elle hésita à prévenir la police, car quand même, elle paraissait jeune, loin d’être majeur. Elle devait faire aux alentours de quatorze ans. Où peut-être… moins ? était-ce la faim qui la rendit aussi frêle ? Peu importait, ce n’était pas l’urgence.
« Aria, il va falloir te prendre à l’hôpital pour ton saignement au crâne. »
« Oh, non ne vous inquiétez pas ce n’est rien. »
« Oui, peut-être bien, mais sachez qu’il peut y avoir plein de choses dangereuses si tu laisses ainsi, au moins pour te nettoyer la blessure. Tout le monde sera tranquille après. »
« Non, non, vraiment, merci. C’est superficiel. »
Irène n’était pas vraiment douée avec les enfants. Elle ne savait jamais comment s’y prendre, encore moins avec des enfants inconnus.
Elle pensa un petit moment, et hésita longuement, est-ce qu’elle la laisserait ainsi dans la rue ? Pourrait-elle compter sur la police pour la prendre en charge ?
« Est-ce que tu veux venir chez moi ? Je pourrai voir ta blessure de plus près, et j’ai tout ce qu’il faut à la maison. Tu pourrais aussi te pomponner, et même y passer la nuit si tu le souhaites. Je vis seule de toute manière n’aie pas peur de déranger qui que ce soit. » Finit-elle, affichant un sourire rassurant. Irène n’était pas la meilleure dans ce qu’elle faisait, mais elle n’aurait jamais pu avoir une conscience tranquille si elle laissait derrière elle une telle fragilité. Elle espéra que la jeune fille accepte, la supplier et la convaincre de venir aurait été un calvaire !
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() message posté Mar 31 Mai 2016 - 3:34 par Invité
 
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Blessée, Aria ne jugeait pas sa blessure comme étant très très grave. Elle n’était pas en chiffon, elle pourrait bien survivre à quelques saignements et à un petit mal de crâne… Elle regardait sa sauveuse fouiller dans son sac à la recherche de quelque chose qui pourrait l’aider : comme des pansements, des bandages… mais elle n’avait rien de tout ça. « C’est pas grave, merci quand même… j’vais survivre à ça, mademoiselle. ». Elle pouvait repartir après cette bonne action, elle avait sûrement du travail, quelque chose à faire… C’était une adulte. Et elle, Aria n’était qu’une adolescente qui n’avait pas grand-chose à faire de ses journées à part essayer de se nourrir : ce qui était déjà très difficile.
« Moi ? C’est Aria. », elle fut légèrement surprise de voir que celle-ci restait à ses côtés. Il lui était déjà arrivé de se faire emmerder par une bande d’ados qui avaient besoin de se défouler sur quelqu’un et qui trouvaient leur proie facilement. Les adultes qui intervenaient, rares étaient-ils, s’occupaient rapidement des ados, les faisaient partir puis partaient à leur tour. Mais avec Irène, ça avait l’air différent. Elle avait l’air de l’être.

Lorsque celle-ci la questionna sur le pourquoi elle était dans la rue, Aria restait vague sur ses propos. Elle bégayait, n’était pas claire… « J’ai… Mes parents m’ont juste mise dehors. C’est pas grave, vous inquiétez pas… », c’était la seule chose qu’elle avait trouvée… Idiote. Et d’après le visage d’Irène, elle n’avait pas l’air de la croire. Pas du tout. Mais il était hors de question qu’elle aille à l’hôpital. Parce qu’on la retrouverait, parce qu’elle irait sûrement dans un foyer, une famille d’accueil… et elle refuserait de se retrouver avec des gens qu’elle ne connaissait pas et qui passeraient leur temps à lui faire la misère. « C’est rien, pas besoin d’aller à l’hosto… »  Mais la blonde insistait. Elle n’avait pas l’air de vouloir la laisser seule, là dehors… Aria avait beau essayer de la faire partir, à son plus grand désespoir, mais elle n’y arriva pas.

Elle baissa légèrement le regard pour prendre son sac à dos sur ses genoux, le serrant bien contr elle… elle ne voulait plus qu’on lui pique ses affaires. Et c’est à ce moment précis que la jeune femme lui fit une proposition plutôt intéressante. Elle voulait l’accueilir chez elle, prendre un bon bain, y passer la nuit… Aria qui passait déjà ses nuits dehors depuis quelques semaines n’en pouvait plus.
Elle ne voulait plus lutter. Elle avait besoin de se relaxer, de se laver, de prendre soin d’elle, d’avoir un bon lit sur lequel dormir… Et c’est, sans hésiter qu’elle se leva, s’aidant du mur sur lequel elle avait posé sa main puis elle hochait la tête, face à Irène. « Je veux bien… s’il vous plaît… », elle lui sourit gentiment. « Je… Je dors là depuis quoi, un mois, deux mois… ? J’en ai marre de cette vie pourrie, j’ai besoin d’un bon bain, de nouveaux vêtements et d’un bon matelas… Donc si je peux au moins passer la nuit chez vous, je vous en serais très reconnaissante, s’il vous plaît… ? »
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() message posté Jeu 9 Juin 2016 - 15:33 par Invité
Au grand plaisir de la jeune femme, Aria accepta tout de suite, poliment.
La jeune fille commença à parler un peu de sa vie actuelle, ce qui attristait Irène de plus en plus.
Aria semblait être une fille qui a fui son domicile pour une raison qu’elle ignorait, et pour le peu qu’elle a vu, elle n’était pas mieux dans la rue. Et elle devait changer les choses. Se connaissant, il lui serait impossible de dormir le soir dans son lit sachant qu’il y a dehors, une petite adolescente qui crève de faim, de froid et qui est surtout en danger face aux délinquants et aux criminels. Si elle ne pouvait pas parler aux services sociaux pour le moment, elle devait au moins s’occuper d’elle le temps qu’elle lui raconte ce qui se passe vraiment dans sa vie.
« Bien sûr, demain c’est le weekend en plus, tu peux le passer avec moi si tu le souhaites, ça me ferait même très plaisir ! On pourrait sortir t’acheter de nouveaux vêtements, je n’ai pas de petite sœur, je ne crois pas que mes vêtements t’iront… » dit-elle pensive.
Elle lisait une once de bonheur dans les yeux de la fille, et ça rendait Irène encore plus heureuse de pouvoir apporter de l’aide à quelqu’un.
Elles commencèrent à marcher et Irène se rappela qu’elle n’avait toujours pas fait les courses, elle hésita entre aller faire les courses avec Aria, ou la prendre d’abord à la maison. Elle regarda la jeune fille qui touchait de temps à autre sa tête durant le trajet silencieux, ce qui l’inquiéta, et décida donc de la prendre chez elle. Les courses, ça pouvait attendre, les soins non.
Irène n’était pas douée pour commencer une conversation, encore moi avec les adolescents. Mais voulait mettre Aria à l’aise. Elle cogitait dans son coin pour trouver une question ‘’normal’’, non délicate, bien que la curiosité la rongeât.
« Alors Aria, tu ne m’as pas dit, tu as quel âge ? Moi j’ai 26ans, et je suis une informaticienne. Tu es lycéenne ? En quelle année ? »
Elle enchaînait, elle voulait savoir ces petites choses, malgré elle, Irène était sur ses gardes, elle voulait connaître un minimum de détail sur la personne qui allait entrer dans son appartement.
Elles arrivèrent enfin, la jeune femme invita Aria à rentrer, la laissa découvrir les lieux et se dirigea vers sa boite à pharmacie pour chercher le nécessaire qui puisse soigner la petite blessure de la jeune fille.
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() message posté Jeu 14 Juil 2016 - 4:04 par Invité
 
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Passer la nuit au chaud, sous de bonnes couvertures, sur un lit moelleux... C'était quelque chose qu'Aria ne pouvait refuser. Même si elle avait à faire à une inconnue. Une jeune femme qu'elle ne connaissait pas, une petite blonde qui devait avoir une bonne vingtaine d'années. Peut-être qu'elle était seule, peut-être pas... Elle n'avait pas l'air méchante. Juste sympathique, généreuse... Du genre sympa, qui ne laisserait pas une adolescente passer la nuit seule, allongée à terre. Donc c'était fait, elle avait accepté qu'Aria passe la nuit là-bas. Et, d'après ses dires, même le week-end si l'adolescente le voulait. Elle pourrait même aller chercher de nouveaux vêtements avec sa nouvelle amie, passer de bons moments... "Ça me plaît comme idée... C'est vraiment gentil, merci Irene." la remerciait-elle en finissant par l'appeler par son prénom. Ça lui était venu naturellement et ça n'avait pas l'air de déranger la femme qui s'était mise à marcher avec la petite brune, en direction de son nouveau chez-soi pour le week-end.

Pour la première fois depuis longtemps, ce jour-là, elle n'arrivait à s'empêcher de sourire. La vie ne lui souriait presque jamais, elle avait toujours eu du mal à se faire des amis, à être heureuse... Puis l'apparition d'Irene dans sa vie était comme un miracle, et même si elle ne la connaissait pas, elle comptait bien profiter du week-end pour peut-être lier une amitié avec la jeune femme qui avait une dizaine d'années qu'elle, d'après ce qu'elle lui racontait pendant qu'elles marchaient. "J'ai seize ans... Et je suis au lycée. En seconde." Le lycée... Elle n'avait pas encore eu le temps d'y mettre les pieds, elle ne les y mettrait sûrement jamais d'ailleurs. Parce que sa mère est décédée, parce qu'elle ne peut plus s'occuper d'elle et qu'Aria ne connait tout simplement pas les démarches administatives pour s'inscrire dans un tel établissement. "C'est cool, informaticienne... Genre tu sais hacker des gens et tout ? Ça doit être super bien faire." lui disait Aria d'un ton sympathique, un petit sourire en coin en traversant la route avec Irene, s'approchant de plus en plus de son appartement. "J'aime bien l'informatique, même si j'y connais pas grand chose...", elle eut à peine le temps de terminer sa phrase qu'elle arriva devant ce fameux appartement. Aria entra, laissant Irene lui tenir la porte puis elle la suivit jusqu'à chez elle, où elle entra timidement. Se débarassant de ses vieilles chaussures pour les poser sur le tapis alors qu'Irene était déjà allée dans la salle de bain pour sûrement prendre le nécessaire pour soigner sa nouvelle protégée, Aria se baladait et visitait naturellement l'appartement, chaussettes blanches trouées aux pieds, vraiment ravie de passer le week-end dans un aussi bel endroit.
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() message posté Lun 25 Juil 2016 - 16:32 par Invité

Plan de la maison. Un désinfectant et du coton en main, Irène sort de la salle de bain et cherche des yeux la petite Aria. Elle remarque la porte du balcon ouverte. Elle y va en douce et trouve la petite Aria pensive, le regard dans le vide. Sur le coup, elle ne savait pas ce qu'elle devait faire. Lui parler ? La sortir de sa rêverie ? ou la laisser ? Elle opta pour la troisième option et se dirigea, aussi discrètement que possible vers la cuisine. Aria n'était pas heureuse.
Ne voulant pas, encore une fois, brusquer l'adolescente, Irène reposa ce qu'elle avait dans les mains dans la table de séjour et se dirigea vers la cuisine pour préparer un bon déjeuner à la jeune fille. Elle se décida de faire une soupe et un cake au légume, en espérant qu'Aria mange ces légumes.
Au moment où elle met le tablier autour de sa taille, Aria fit son apparition, timidement.
-          « L'appartement te plaît ? » Demanda Irène. « Fais comme chez toi. Tu veux que je te prépare quelque chose en particulier ? »
En attendant sa réponse, elle sort de la cuisine pour ramener, encore une fois, le coton et le désinfectant.
-          « Ça va te brûler un petit peu, je suis désolée. » dit Irène avec un sourire rassurant.
Après quelques minutes, elle se lave les mains et conseille à l'adolescente d'aller prendre une douche. Elle se dirige vers sa chambre pour lui chercher des sous-vêtements et une tenue qui pourrait lui aller. Elle choisit une petite robe qui devait lui aller, assez sobre, elle ne connaissait pas le goût d'Aria, elle ne voulait pas prendre le risque. Pour les sous-vêtements, l'adolescente n'avait pas besoin de soutien-gorge, Irène lui choisit une petite culotte qu'elle avait récemment acheté et qu'elle n'avait pas encore mise. Même si elle est grande, Irène portait tout de même du 36, et d'après ce qu'elle a constaté, Aria était tout aussi menue. Il ne restait plus qu'à espérer que l'adolescente chausse du 38.
Elle se remet en cuisine, en vérifiant à son passage si tout allait bien pour l'adolescente, si elle avait de l'eau chaude, tous les shampoings à disposition et cetera et cetera.
En parcourant le frigo, elle se rappela qu'elle n'a toujours pas fait les courses pour la semaine. Elle abandonne alors l'idée du déjeuner, même si elle avait ce dont elle avait besoin et une idée lui traversa l'esprit. Aujourd'hui, Aria va s'éclater.


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() message posté Sam 30 Juil 2016 - 6:17 par Invité
 
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Aria déambulait dans cet appartement, celui d'Irene qui l'avait gentiment accueillie pour le week-end. Elle le visait, faisant comme chez elle. Puisqu'après tout, ça allait être son petit chez-soi pour le week-end alors pourquoi ne pouvait-elle pas se mettre à l'aise en visitant d'abord chaque pièce alors qu'Irène était allée dans la salle de bain pour sûrement chercher de quoi faire les soins d'Aria. Elle avait visité les chambres, le salon, la cuisine... toutes les pièces, puis elle avait prise la liberté d'ouvrir la porte du balcon pour sortir et venir s'installer sur celui-ci, s'asseyant au bord, elle passa ses jambes entre les barreaux puis elle se concentra sur cette ville. Elle y était née et n'y avait vécu que du malheur... Pourquoi voulait-elle rester là ? Elle n'en savait rien... Peut-être parce qu'elle ne connaissait que ça, peut-être parce que même dans sa ville natale elle était perdue... Elle ne savait pas ce qu'elle ferait dans le futur, mais elle comptait bien y réfléchir parce qu'il était hors de question qu'elle retourne dormir dehors comme un chien.

C'est après une bonne dizaine de minutes à avoir regardé la ville de ce balcon, sans nouvelles de la grande blonde qu'Aria s'était relevée pour finalement aller la rejoindre dans la cuisine, la voyant enfiler un tablier autour de sa taille. "Hey..." avait murmuré timidement Aria en entrant dans la pièce, s'adossant à la table tout en regardant Irene. "Je sais pas... Fais ce que tu veux, je m'adapterais... Ne change pas tes habitudes pour moi." C'était sympa de sa part de se préoccuper de mes envies, de mes goûts... Elle n'avait pas envie de faire les choses mal et je la comprenais. "Quoique... si tu peux faire frites hamburger..." Elle avait craché le morceau. C'était ce qu'elle voulait manger. Parce qu'elle n'en avait pas mangé depuis un bail, parce qu'elle avait hyper faim et que ça la calerait peut-être pour quelques heures...

Elle laissa Irene quitter la cuisine pour finalement revenir avec le coton et le désinfectant. Elle s'installa sur une chaise comme l'adulte le lui avait demandé puis elle la laissa la soigner, désinfectant les quelques petites blessures qu'on lui avait faites. Puis quand elle se leva, elle suivit les conseils d'Irene puis alla dans la salle de bain prendre une douche. Elle laissa tomber tous ses vêtements puis elle prit une douche bien chaude comme elle en avait tant rêvé ces derniers jours... Elle nettoya ses cheveux, son visage, sa peau... Tout, se débarassant des quelques traces de boue qu'elle avait sur le corps. Puis c'est tout propre qu'elle quitta la douche après avoir fermé l'eau. Elle s'essuya le corps, se sécha les cheveux puis elle entrouvrit la porte de la salle de bain pour glisser un bras à l'extérieur et saisir la pile de vêtements qu'Irene lui avait préparé. Elle enfila cette culotte qui lui allait parfaitement ainsi que cette très belle robe grise qu'elle trouvait à son goût. Elle mit aussi ces chaussettes à sa taille aux pieds puis elle quitta la salle de bain pour faire une timide apparition dans la cuisine, totalement propre pour la première fois depuis un moment... "Hey...", les cheveux détachés, elle lui souriant gentiment tout en s'approchant d'elle pour poser ses lèvres sur sa joue et enrouler ses grands bras autour d'elle. "Merci beaucoup...", elle venait d'arriver mais elle ne regrettait pas d'avoir accepté l'offre que lui avait proposée Irene. Après ce bref petit moment d'amour, l'ado alla s'installer à table, posant ses fesses sur une chaise, elle regardait Irene tout en se demandant bien ce qu'elle pourrait préparer. "Tu fais quoi, alors... ? J'ai ultra faim." elle rit un peu avant de continuer. "J'adore ta garde robe... Je crois que je vais garder ta robe.", c'était une blague, bien sûr... mais elle adorait quand même ses vêtements.
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() message posté Dim 31 Juil 2016 - 16:45 par Invité
Toute joyeuse à l’idée qu’elle venait d’avoir, Irène ôta son tablier et prit sa to do list qui traînait sur le plan de travail et commença à noter tout ce qu’il lui manquait pour la semaine. A savoir, des pâtes, une boite de céréales, de l’ananas en conserve, du riz et des lentilles, sait-on jamais. Mais aussi de nouveaux verres, un mug que choisirait Aria, de l’ail. Elle releva la tête en touchant son menton, pensive, quand elle entendit un timide « hey » de la part de la petite adolescente. Irène lui fit fasse et lui rendit son sourire. Aria s’avança vers elle et enroula ses bras maigrichons autour de la taille de l’adulte. Celle-ci se baissa un petit peu pour serrer l’étreinte qu’Aria lui faisait et elle senti un léger bisou sur sa joue droite qui l’a beaucoup touché.
Une fois séparée de la petite fille, elle posa ses mains sur ses épaules, la regarda dans les yeux, souriante. « J’espère que tu n’es pas fatiguée, car aujourd’hui, on va sortir ! »
Elle demanda à Aria d’enfiler ses chaussures et elles sortirent toutes les deux en faisant attention à ne pas oublier son téléphone, liste de course et le plus important, de fermer la porte de l’appartement à clef.
Le sourire ne s’est pas détaché du visage de l’adulte. Elle vit le regard interrogateur de l’adolescente et ça la rendait de plus en plus excitée.
« Surprise surprise ! » n’arrêtait-elle pas de répéter.
Elle tenait Aria par la main, et regardait à droite et à gauche cherchant le magasin où elle a craqué la dernière fois qu’elle a refait sa garde-robe pour la saison, elle savait que c’était à Oxford Street, c’est LE lieu idéal pour le shopping. Ils ne vendaient malheureusement pas des vêtements au goût ‘’professionnel’’ de la jeune femme, mais elle a craqué sur pas mal de vêtements d’adolescents. Du haut de ses 26ans, elle n’arrêtait pas de traîner sur tumblr ou encore weheartit pour voir le mode de vie de cette jeunesse perdue. Elle n’était pas vraiment très attirée par la mode, loin d’être une fashion victime, mais elle s’y connaissait, par rapport à l’endroit où travaillait sa maman. Elle a toujours côtoyé des stylistes, c’est ce qui a fait naître son côté féminin d’ailleurs. C’était un petit garçon manqué quand elle était enfant, avec le karaté et le rock’n’roll, ça n’aidait pas vraiment. Et depuis qu’on lui a présenté quelques pièces, elle est devenue raide dingue des petites robes. D’ailleurs c’est tout ce qu’on trouve dans son armoire, elle porte rarement des pantalons, elle déteste ! Sauf peut-être le genre de pantalon classique, taille haute ou deux trois costumes qu’elle a acheté pour les prochaines conférences et sorties de Duchess. Il ne faut pas oublier aussi la pile de magazines qu’elle avait toujours chez elle quand sa mère était encore en vie, elle les feuilletait sans s’en lasser. Elle adorait les différents mélanges de style que portait les mannequins. D’ailleurs, elle ne voulait pas en devenir une comme on lui répétait souvent. Elle s’imaginait plutôt derrière une machine à coudre à reproduire les croquis qu’elle avait dessiné la veille. Mais son amour pour l’informatique et le webdesign l’emporta.
Elle regarda de nouveau la jeune demoiselle qui, elle, pour une fois, avait un sourire rayonnant et son regard était rempli d’excitation, ce qui eut l’effet de rappeler à Irène ses moments avec sa mère quand elle l’accompagnait au collège et aussi, la première fois qu’elle accepta de lui faire visiter son lieu de travail.
Après quelques minutes de marche plutôt rapide, Irène s’arrêta devant une grande vitrine où mannequins en plastique habillés aux dernières tendances étaient mis dans différentes positions. Tantôt assis, tantôt debout faisant des signes de la main. Tantôt de dos, tantôt de face… On pouvait lire la fameuse marque « Forever 21 » écrite en blanc sur fond noir au-dessus de la large porte du magasin. Elle jeta un regard plein d’excitation et de bonheur, telle une petite fille, à Aria, resserra la main de celle-ci et elles franchirent toutes les deux les portes de la boutique en mimant un inaudible « C’est parti », que seul Irène pouvait réellement entendre.
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