"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici everyday we're happier this way (ft. Kiddie) 2979874845 everyday we're happier this way (ft. Kiddie) 1973890357
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal


everyday we're happier this way (ft. Kiddie)

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 9 Mai 2017 - 2:46 par Invité

"EVERYDAY WE'RE HAPPIER THIS WAY"
Naive New Beaters - Shit happens
 
❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖
La vie londonienne est chère, plus chère encore que la vie parisienne. Parfois, Kintarô regrette un peu le deux pièces dans lequel il habitait à Paris. Depuis qu'il s'est installé dans le quartier de Camden Town, il vit dans un minuscule studio d'une dizaine de mètres carré, qu'il paye si cher qu'il n'arrive jamais à terminer - voire à commencer - correctement chaque mois. Qu'importe, il n'est pas le genre de personne qui court après l'argent et il passe trop peu de temps chez lui pour vraiment souffrir du manque d'espace. Comme tous les matins, Kintarô n'a que quatre ou cinq pas à faire pour passer de son canapé-lit à sa micro salle de bain. Il est huit heures et demie et il a la gueule de bois car il a un peu trop bu la veille ; plus les années passent et plus les soirées festives lui semblent être difficiles à récupérer. Il passe plusieurs fois sa main sur ses yeux qu'il peine à ouvrir et manque de tomber par terre quand il entre dans sa cabine de douche. À ce rythme-là, la journée risque d'être longue, et le pire est que ce n'est aussi que le début de la semaine ! L'eau qui jaillit du pommeau est si froide au début que Kintarô se met à crier et à sursauter, se cognant le coude contre l'un des murs sur lequel est fixée la cabine. Une bonne occasion de se faire un joli bleu, qui plus est sur son bras peu tatoué pour que cela se voit bien. Comme le jeune homme est pire qu'une adolescente dans une salle de bain, il a à peine terminé de sécher ses longs cheveux blonds quand il ne lui reste plus qu'une vingtaine de minutes pour se préparer. Aussitôt il se dépêche pour prendre un petit-déjeuner à la hâte, se lave les dents puis s'en va au travail sans maquillage, les cheveux attachés en vrac et ses grosses lunettes noires sur le nez, à défaut d'avoir eu le temps de mettre des lentilles de contact. Il a enfilé un pantalon à tartans et des bottines sombres, ainsi qu'un gros pull en laine noire par-dessous un blouson en cuir et une écharpe d'un rouge très foncé. Ses petites jambes s'activent à toute vitesse pour arriver à l'heure au travail et, comme bien souvent, Kintarô se débrouille pour arriver tout juste avant l'ouverture de la boutique dans laquelle il travaille, située dans le Stables Market de Camden Town. Ici on propose des vêtements un peu underground, gothic, punk ou encore steampunk. Étant donné que la majorité des produits en vente s'adressent à la gente féminine, il n'y a rien d'étonnant à ce que l'asiatique soit le seul homme de la boutique, ses deux collègues étant des femmes, plus grandes que lui soit dit en passant. Elles aiment le taquiner sur sa petite carrure, mais ce n'est jamais méchant. D'ailleurs, pour ne pas manquer à leurs habitudes, il entre à peine dans la boutique que l'une des filles lui lance : « Hey Kin ! T'as pas l'air frais aujourd'hui j'me trompe ? ». Il lui tire aussitôt la langue, laissant apparaître le piercing qui la traverse, suivi d'un petit sourire sympathique. Elle se met à rire, il n'a pas besoin de parler pour qu'elle sache qu'il a fait la fête la veille.

Comme prévu, la journée s'avère être longue. Il n'y a pas beaucoup de clients ce matin-là, contrairement à d'ordinaire, ce qui laisse à Kintarô autant de temps pour bien ranger la boutique que pour s'ennuyer. De temps en temps, il plaisante avec ses collègues qui lui font remarquer qu'il a l'air de manquer de sourcils sans maquillage et que ce n'est pas très joli. En ce qui concerne la flatterie, ce n'est pas sur elles qu'il peut compter, mais elles ont au moins le chic d'être tout à fait franches. L'heure de la pause déjeuner approche lorsque, contre toute attente, Kintarô remarque une silhouette qui lui est familière en train de franchir le seuil du magasin. Ces longs cheveux décolorés et ce minois enfantin ne peuvent appartenir qu'à une seule personne : Kiddie. Il serait capable de la reconnaître au milieu d'une foule, et même au milieu d'un million de licornes ! À sa vue, un large sourire se dessine sur les lèvres du garçon et il a juste le temps de s'exclamer « Heeey ! » avant qu'elle se mette à parler. S'il n'avait pas été sur son lieu de travail, il l'aurait serrée dans ses bras et lui aurait fait un bisou sur la joue, mais ça ne se fait pas en public.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 9 Mai 2017 - 21:48 par Invité
PANOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM” T’es colère. T’es furax même. Prendre la salle de bain le matin, déjà, c’est pas cool. Surtout quand t’as un endroit à être et que tu peux pas être en retard. Mais alors qu’il parte avec son repas en plus du tien, oh ça ! Et puis, toi, tu cries son prénom, mais il est déjà loin. “Méchant ! Méchant Panom !” Et tu croises tes bras sur ton torse, fronces les sourcils, sors ta lèvre inférieur et tourne le dos aux jumelles qui se regardent un peu incapable de définir un moyen de réagir correctement à ta mignonne crise de colère. Alors y’a Dao qui s’approche doucement. Et qui te tapotes l’épaule. Et toi, tu veux la rejeter, mais tu sens une odeur que t’aimes bien. “Il a pas pris le dessert. Il te reste le fondant au chocolat.” Kiddie, tu te retournes rapidement, et ton sourire est étincelant. Tes sourcils haussés, tes bras tendus vers ledit fondant. Les jumelles sourient, rigolent doucement et te donnent le fondant que tu mets directement dans ta bouche. “MAIS KIDDIE ! C’était pour ce midi !” T’hausses les épaules. T’as un peu t’argent, t’iras t’acheter un truc à manger ce midi. Tu lèves les pouce vers elles : “Il était trop bon. J’suis contente que Panom ait pas eu la chance de le manger.” Et là, tu fais ce truc. Un de ces nombreux trucs avec lesquels t’essayes de paraître méchante quelque part, mais qui ne font qu’ajouter à ta cutieness. Le rire cruel des belles mères et autres sorcières de bande dessiné. Ouais. Chez toi ? Pas crédible. Les filles attendent quand même sagement que tu termines. Parce qu’elles savent qu’il faut jamais te déranger quand tu fais des trucs comme ça. C’est ton p’tit kiff, un délire. Et t’aimes pas qu’on te dérange pendant tes délires. Du tout. Mais après une minute et demi complète de rires diaboliques complètement pas crédible, les filles te mettent quasiment dehors. “Tu vas être en retard. Dégage !” Ouais. C’est comme ça chez les Linpraneet. Jamais de demi mesures. Tu sors, un large sourire aux lèvres et tu cours à l’école de danse. Ou au métro qui t'emmènera à l’école de danse du moins. Tu croises des gens et tu leur dis bonjour. Et aujourd’hui, y’en a même certains qui te répondent. Et toi t’es contente, qu’ils te répondent. Parce qu’en général, ils te regardent juste bizarrement, et ils continuent à marcher. Ou à courir. En général, ils courent. Les gens à Londres. Ils courent tous. Mais là, même ceux qui courent, pas tous hein, mais certains, ils te disent bonjour. Et ils sourient même. T’es contente. Vraiment contente.

Et la journée, elle se passe bien. “KIDDIE ! ARRÊTE DE SOURIRE ! T’ES CENSÉ CHARMER DES GENS ! PAS LES FAIRE TOMBER AMOUREUX DE TA BOUILLE.” Mais tu souris encore plus. Parce que, loin de toi l’envie de paraître crâneuse, c’est vrai que t’as une belle bouille. Alors tu souris de plus belle et tu vois ta prof qui lève les yeux au ciel. “C’est sans espoir.” Toi, tu souris encore plus. Parce que ça t’fais marrer de voir les gens désespérer en te voyant.
La journée se termine. Pour l’école. Pas pour Londres. Mais toi, tu sais où tu veux aller. Parce que Panom, il a été méchant ce matin. Et que du coup, bah t’as qu’une seule possibilité. Et c’est d’aller voir le seul qui se comporte bien comme un frère avec toi. C’est en sautillant que tu te dépêche d’aller vers le magasin où il travaille, Kintarô. Et tu comptes bien te plaindre de ton méchant, méchant frère. Et faire la publicité de tes superbes, superbes cuisinières de soeurs. T’entres dans le magasin, et tu le vois, Kin. Il est reconnaissable hein, vraiment bien. Vous avez la même couleur de cheveux en plus, presque. T’aimes bien. Tu cours vers lui, rapidement. Tu ressemble un peu à un lapin qu’essaye d’échapper à un renard, tellement tu cours vite. Et tu t’arrêtes pas vraiment quand t’arrives près de lui. Tu l’entends dire “hey” rapidement. Mais en fait, tu lui fonces dessus. Et c’est juste son corps qui fait office de mur d’arrêt. Tu mets tes bras autour de son cou, et tu souris. “C’est trop cool de te voir, j’suis contente de te voir. Panom, il a été méchant avec moi. Il a volé mon déjeuner ce matin. Oh, mais y’a les jumelles, elles m’avaient gardé un fondant au chocolat. Et il était troooooop bon le fondant au chocolat. Et du coup, après la danse, j’me suis dit, oh, et si j’allais voir Kin, Kin mon frère Kin. Parce qu’au moins, lui, il se comporte bien avec moi, pas comme ce… ce… méchant.” Et tu t’arrêtes de parler, et tu sers fort Kintarô dans tes bras. Fort fort. Peut-être même que tu l’étouffes, t’en sais rien. Mais t’y es pour rien, t’es vraiment trop trop trop contente de le voir, c’est tout.
happier this way
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 18 Mai 2017 - 0:36 par Invité

"EVERYDAY WE'RE HAPPIER THIS WAY"
Naive New Beaters - Shit happens
 
❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖ ❖
C'est avec hâte que Kintarô a attendu que sonne l'heure de la pause-déjeuner. C'est un estomac sur pattes, même s'il ne mange pas toujours ce qu'il souhaite parce qu'il a trop peur de grossir. Il a beau avoir minci durant ces dix dernières années, il garde encore ses épaules rondes et ses mains un tantinet charnues, sans compter son visage arrondi d'asiatique. Il a hérité de la morphologie de sa mère et son crâne est si large qu'il en complexe parfois, car quelques personnes lui ont fait des remarques sur cette drôle de caractéristique. Kintarô repense à un article qu'il a lu il ne sait plus où et qui racontait que des "blancs" ont, à une époque, mesuré les crânes des autres "races d'humains" dans l'intérêt de prouver leur supériorité... Une étude qu'ils ont finalement enterré lorsqu'il s'est avéré que la palme du plus grand crâne était remportée par les asiatiques. Cette histoire l'a amusé car il l'a trouvée aussi absurde que folle. Il n'a jamais su si elle a été inventée de toute pièce, déformée ou été parfaitement réelle. Les pensées les plus banales et les plus farfelues traversent ainsi l'esprit du petit asiatique, jusqu'à ce qu'il voit débarquer Kiddie dans le magasin. Kiddie, c'est sa petite sœur de cœur, à défaut qu'elle soit biologique. Les Hudson ont eu tant de mal à avoir leur premier enfant qu'ils ne risquaient pas d'en avoir un second. Kintarô a très bien vécu en tant que fils unique, mais depuis qu'il connaît Kiddie, il se dit que ce n'est pas si mal d'avoir une petite sœur. Il est même fier de savoir qu'il est plus doué que Panom dans le rôle du grand frère, parce qu'il ne se moque pas constamment d'elle et ne lui vole ni la salle de bain, ni son déjeuner.

Kiddie court à travers la boutique, comme si c'était la chose la plus naturelle au monde. C'est la petite carrure de Kintarô qui la stoppe net dans sa course folle et elle s'accroche aussitôt à son cou pour lui raconter sa matinée. Son speech terminé, la demoiselle serre à fond son grand frère de cœur, qui se sent alors mal à l'aise vis-à-vis de ses collègues. D'un coup d'œil discret, il remarque la première qui tente de voiler un petit rire, et la seconde qui les regarde, lui et Kiddie, comme s'ils débarquaient fraîchement de Mars. Il faut dire qu'elles n'ont pas l'habitude de voir le jeune homme aussi démonstratif. Tout comme elles le savent fils unique et qu'elles ne peuvent pas comprendre pourquoi il vient d'être appelé "mon frère Kin". Doucement, Kintarô entoure la thaïlandaise avec ses bras pour lui faire l'accolade, mais il ne se montre pas aussi affectueux qu'à l'ordinaire parce qu'il ne se le permet pas sur son lieu de travail. Pas de bisou, pas de main agitée dans ses cheveux pour la décoiffer, histoire de gentiment la taquiner. Non, il se contente d'une simple accolade, mais il sourit à Kiddie quand elle se détache enfin de lui, avec un air aussi adorable qu'à l'ordinaire. Malgré sa petite gêne et le fait qu'il a manqué d'étouffer pendant un instant, il est très content de la voir. « Ah, ce fourbe de Panom ! Il est vraiment méchant avec toi, mais heureusement tu as des sœurs beaucoup plus gentilles que lui. Surtout pour te garder un fondant au chocolat. Pour la prochaine fois, je te conseille de mettre quelque chose de mauvais dans ton déjeuner pour que ton frère se fasse avoir ! ». Kintarô se met à rire. Il imagine bien la mauvaise surprise que Panom aurait en dégustant l'abominable déjeuner qu'il aurait volé à sa sœur. Ce serait une vengeance amplement méritée. En parlant de déjeuner, l'estomac de Kintarô commence à crier famine. Pourquoi ne pas profiter de sa pause déjeuner pour passer du temps avec Kiddie ? C'est lui qui paiera sa tournée, parce qu'il a toujours envie de couvrir sa petite sœur de cadeaux. D'un rapide coup d'œil, il lit l'heure sur la grosse horloge en métal, suspendue au mur près de l'entrée du magasin. De la caisse, elle est directement visible. « Ça te dit qu'on mange ensemble ? Je te paye ton déjeuner, bien sûr, et t'as pas le choix ! ». Kintarô se tourne sur le côté et donne un petit coup d'épaule à Kiddie, de quoi la bousculer à peine. « Mais avant ça je te présente à mes collègues... », ajoute-t-il avant de se pencher vers elle pour lui murmurer à l'oreille : « Sinon elles ne seront pas contentes qu'on les ait snobées ! ». Il lui lance un clin d'œil et rit doucement en cachant sa bouche avec son poing. Kintarô lance un regard à ses collègues, notamment à celle qui continue de les observer depuis tout à l'heure. « Les filles, je vous présente Kiddie. C'est ma petite sœur de cœur. Comme c'est l'heure je vais manger avec elle maintenant, ça vous va ? ». Et les filles lui répondent en cœur : « Ok, ça marche ! », la plus curieuse d'entre elles ajoutant un « Salut Kiddie ! ». Sur ce mots, Kintarô fait signe à la thaïlandaise d'attendre un peu pour qu'il aille chercher sa veste en cuir. Ils sortent de la boutique et débouchent dans les allées des anciennes écuries du Stables Market, à la recherche d'un déjeuner perdu.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 3 Juin 2017 - 14:52 par Invité
Tu le sers, sers, sers fort dans tes bras, Kin. Parce que t’aimes bien pouvoir serrer au moins un frère dans tes bras. A chaque fois, sauf très rarement, Panom, il t’envoie bouler. Et à chaque fois, bah c’est normal, ça te fait de la peine. Du coup, pour ça, Kin, il est génial. Tu peux le serrer aussi fort, longtemps dans tes bras, et autant de fois surtout, dans tes bras, que tu veux, il te rejettera pas. Tu le sais. Parce que c’est Kin. Et que Kin, il est génial. Et que Panom, à côté, c’est un beurk. Alors Kin, il te sert aussi, lui, de son côté. Et t’es super heureuse, mais pas trop en même temps. Parce que Kin, il te sert pas aussi fort que d’habitude, et qu’il se comporte bizarre. Et t’aimes pas quand il se comporte comme ça, bizarre. Parce que Kin, t’aimes bien quand il est super démonstratif, et qu’il s’amuse avec tes cheveux, et qu’il t’embrasse le visage partout, et tout ça. Mais là, il le fait pas, et ça te rend un peu triste. Même si hein, t’es super contente hein, de le voir. Parce que lui au moins, il accepte tes câlins sans bouder. Et ça, c’est gentil. Tu lui racontes tes problèmes avec Panom. Parce que Kin, il doit comprendre qu’il est mieux que l’autre pas beau. “Ah, ce fourbe de Panom ! Il est vraiment méchant avec toi, mais heureusement tu as des sœurs beaucoup plus gentilles que lui. Surtout pour te garder un fondant au chocolat. Pour la prochaine fois, je te conseille de mettre quelque chose de mauvais dans ton déjeuner pour que ton frère se fasse avoir !” Et toi, tu souris. Machiavéliquement. Ahah ! Oui, c’est une bonne idée ça. Tu feras ça la prochaine fois. Méchant Panom apprendra bien sa leçon comme ça. Na ! Alors tu réfléchis déjà, en te détachant de Kin, aux choses dégoûtantes que tu pourrais mettre dans ton déjeuner. Des larves, des insectes, des bouts de plastiques, des boulons. Des épinards. C’est bien les épinards. Personne n’aime les épinards. “Ça te dit qu'on mange ensemble ? Je te paye ton déjeuner, bien sûr, et t'as pas le choix !” Alors toi, quand Kin te parle de manger, tu relèves les yeux vers lui. Et adieu les idées de vengeance. Dès que ça parle de nourriture, tout passe au second plan. T’hoche la tête, très rapidement. Très. Très. Rapidement. Et plusieurs fois. Tellement que tu finis par en avoir mal au crâne. C’est la voix de Kin qui te fait arrêter. “Mais avant ça je te présente à mes collègues...” T’hoches la tête une dernière fois. Et tu t’accroches à la main de Kin pour retrouver l’équilibre et la juste balance. “Sinon elles ne seront pas contentes qu'on les ait snobées !” Qu’il dit, plus près de ton oreille. Ah, c’est pour ça. Oui, ce serait pas bien qu’il aille pas te présenter. Elles pourraient penser que t’es pas quelqu’un de gentille. Et t’aimes pas quand les gens pensent ça. “Les filles, je vous présente Kiddie. C'est ma petite sœur de cœur. Comme c'est l'heure je vais manger avec elle maintenant, ça vous va ?” Toi, tu lève ta main et leur lance des coucou. Beaucoup, beaucoup de coucou. T’agites ta main. Elles ont l’air gentille, les collègues de Kin. Alors même quand il t’entraine dehors, t’as le regard fixé sur les collègues et tu continues d’agiter ta main pour leur faire des coucou.

Et vous sortez, finalement, les collègues plus dans ton axe de vision. “Elles sont cools tes collègues Kin. Trop cools.” Oui, tu les connais pas et ? Toi, tu peux voir si quelqu’un est cool ou pas. Très rapidement. Très, très, rapidement. Vous continuez à marcher un peu, un peu, et encore un peu. Et tu tournes plusieurs fois la tête. Tu te demandes pourquoi Kin, il s’arrête pas au premier restaurant qu’il voit. Y’en a plein qui te plairait. Y’a un McDo, et y’avait un Subway jsute là, et vous venez de passer un Burger King et un KFC. Alors tu tires sur la main de Kin pour le faire s’arrêter. “Hey, Kin. On va où dis ? On vient de passer plein de restaurants.” Restaurants incluant pour toi vrais restaurants et fast food. Après tout, de la nourriture, qu’elle soit bonne, mauvaise, bio ou non, véritable ou synthétique, ça reste de la bouffe. Alors tu le regardes, de cet air un peu boudeur. Parce que mince à la fin, t’as faim quoi.
happier this way

@Kintaro K. Hudson
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» everyday a little bit more (River)
» She ask me if I do this everyday, I said often... > Alexandre <
» dancers don't need wings to fly. (kiddie)
» calias ❝ make it like a birthday everyday ❞
» la foire aux questions. (kiddie)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-