"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici calias ❝ make it like a birthday everyday ❞ 2979874845 calias ❝ make it like a birthday everyday ❞ 1973890357
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() message posté Jeu 12 Juin 2014 - 16:44 par Invité
Je me gare dans le parking intérieur du bâtiment et fini par sortir de la voiture me dirigeant vers les ascenseurs suivi de près par Caleb. Elias - soirée d'anniversaire : 0-1. Epic fail. Je m'en veux d'avoir foiré ça, j'ai choisi un pub de Camden qui me semblait sympa pour boire un verre pour son anniversaire. J'avais moi aussi besoin d'une sortie entre mec, loin du boulot et de mon rôle de parent, décrocher de la maturité de temps en temps, ça ne fait pas de mal. L'ambiance était pourrie, nous, de gros barbus habitués qui passe leurs journées à boire et rien. J'imagine Caleb va le fêter avec tout ses potes - car après tout je débarque tout juste, il doit y avoir un tas de personnes bien plus proches de lui que je ne le suis - mais je m'en veux quand même. On arrive au deuxième et j'ouvre la porte, me reculant pour le laisser entrer avant moi. « Encore désolé pour la soirée merdique. » Fis-je en fermant la porte derrière nous. « Pour ma défense, je ne connais rien à la vie nocturne de Londres! En fait t'es aussi responsable que moi pour m'avoir suivi! » C'est lui l'expert, il aurait tout aussi bien pu me dire " pitié pas là, je connais un coin sympa ". Il l'a fait confiance, pour la seule et unique fois sans doute. Enfin, y'a pire dans la vie, c'est juste dommage quand on sait que la soirée était quelque peu spéciale, puisque nous fêtions son anniversaire. Je poste ma veste sur le dossier du fauteuil et me diriger à la cuisine. Exceptionnellement, l'appartement est calme puisque les filles sont de sorties et que mes parents gardent Noam pour me libérer. « Je continue de te décevoir : Pas de drague ce soir. Après le bar vide, je t’annonce que les filles sont de sortie, tu ne croiseras pas Kate. » Je lui adresse un large sourire moqueur et me rend à la cuisine, sortant deux bières fraîches que je décapsule. Je plaisante mais au fond, ça me ferait clairement chier qu'il drague réellement ma petite sœur. Elle a dix-huit ans, laissons la vivre son enfance - blague - et puis qu'elle se trouve ses amis sans piocher dans les miens. Je retourne vers Caleb et lui tend une des bières, trinquant au cul de sa bouteille. « On est en tête à tête pour un moment... Bon anniversaire quand même! » Un sourire se dessine sur mes lèvres, moi la situation me convient et je le prends à la rigolade, y'aura d'autres soirées pour se rattraper. Le pauvre néanmoins, vive la soirée, je le plains, il ne me fera clairement plus jamais confiance. Je bois une gorgée de ma bière et me rend au salon ou je me laisse tomber de manière très classe - percevez l'ironie - dans le fauteuil. « On peut se mater un film tranquille ou chercher un pub décent. Comme tu veux, c'est ta soirée. si t'as une meilleure idée... » Je n'ai jamais été un grand de sorties de bases mais alors à Londres ou je ne connais rien, mon inspiration est proche de zéro pour faire une proposition. J'imagine qu'il y a moyen de faire un bowling ou un cinéma pas trop loin voir de sortir en boite, même si ce n'est pas spécialement mon activité préféré, je peux faire un effort.
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() message posté Jeu 12 Juin 2014 - 18:31 par Invité



❝ CALIAS ❞
Le souci qu'avait eu Elias tout au long de la soirée de faire en sorte que mon anniversaire soit un jour particulier m’avait fait découvrir une nouvelle facette de sa personnalité — celle qui se préoccupait des autres. C’avait même l’air de l’embarrasser complètement qu’on ait pu passer à côté d’une soirée sympa, alors que très personnellement, ça m’était égal. Certes, ça me touchait vraiment qu’il se décarcasse pour moi parce que ça lui donnait une plus grande valeur à mes yeux, mais même si on n’avait rien fait d’autre que de boire de la bière devant un film, les choses ne m’auraient pas plus dérangées que ça. Elias et moi ne nous connaissions pas depuis longtemps, mais on s’entendait bien, et au final c’était tout ce qui importait. Le reste, c’était du bonus. Gamin, j’attendais mon anniversaire tous les ans avec une frénésie proche de l’hystérie — quel gamin n’était pas hystérique à l’idée de son anniversaire, d’un beau gâteau et de pleins de cadeaux — mais plus la situation se tendait dans ma famille et moins j’avais l’impression d’avoir la même qu’avant. Ça paraissait étrange, mais avec les voyages de mon père et les différentes animosités sous-jacentes entre nous tous, j’en venais à redouter les réunions de famille, même les anniversaires. Quand ma mère avait commencé à parler d’un retour de mon père pour l’occasion, j’avais décliné. Voir Meven faire la gueule à table, j’avais déjà droit à ça tous les jours, pas la peine d’imposer ça au reste de la famille. « Encore désolé pour la soirée merdique. Pour ma défense, je ne connais rien à la vie nocturne de Londres ! En fait t'es aussi responsable que moi pour m'avoir suivi ! », lance Elias en me faisant entrer chez lui. « C’était pas si pire que ça tu sais, y’a bien pire en fait, un jour je te montrerais un pub vraiment miteux où tu passes une soirée vraiment merdique, et tu verras la différence », je plaisante. Et c’est vrai au fond, je préfère un pub miteux qu’un satané club de strip-tease comme il en fleurit ces temps-cis un peu partout dans Londres. Là, pour le coup, j’aurais donné cher pour me retrouver ailleurs. Mais c’était la compagnie d’Elias que j’appréciais, au fond.  « Je continue de te décevoir : Pas de drague ce soir. Après le bar vide, je t’annonce que les filles sont de sortie, tu ne croiseras pas Kate. »Cette blague me met mal-à-l’aise et je pique un fard sans le vouloir. Elias n’a pas l’air de le remarquer puisqu’il part dans la cuisine, mais je ne peux m’empêcher de haïr cette nette propension chez moi à rougir. C’est embarrassant. Et tout sauf viril. Elias revient, deux bières et la main, et j’accueille celle qu’il me tend avec un certain soulagement. J’ai l’air d’un ivrogne, mais quand me mets à rougir, c’est la seule qui peut me calmer. « Déconne pas, on est juste amis », je rétorque en souriant. Enfin je crois. Une part de moi me dit de faire attention à ce que je fais, mais en même temps c’est ma vraie personnalité et ma vraie façon d’être ; je suis tactile et volubile, c’est comme ça. Mais le code de l’amitié inhérent à toute relation sociale établie des bases claires qu’on espère à chaque fois dûment intégrées ; dans le cas des filles, on ne touche pas à l’ex de l’autre ; pour les mecs, c’est les petites sœurs. Jamais. No way. « Dis-moi, comment tu seras quand Noam te ramènera sa première copine ? », je le taquine pour changer de sujet. C’est le premier de mes potes à avoir un enfant. Ca fait un choc sur le coup, mais il gère tellement bien la situation qu’il est quasi impossible de le mépriser pour avoir déconné à faire un enfant aussi jeune. A sa place, je serais carrément nul. « On peut se mater un film tranquille ou chercher un pub décent. Comme tu veux, c'est ta soirée. si t'as une meilleure idée... », propose-t-il. « Tant qu’on tombe pas sur Discovery Channel, tout me va », je plaisante. « Tu te rends compte à quel point on est sage ? », je dis d’une façon théâtrale.
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() message posté Ven 13 Juin 2014 - 16:42 par Invité
Caleb est la première personne avec qui j'ai l'occasion de sortir depuis mon arrivée. Entre l'emménagement, les test d'entrées au MI5 et les tests auxquels ils me soumettent à présent pour me tester - et me faire échouer - je n'ai pas eut énormément de temps. Tout cela sans compter Noam qui demande bien évidemment beaucoup d'attention. Le seul pub sympa à ma connaissance reste celui le plus proche du bureau ou il nous arrive d'aller boire une bière avec Romeo et je n'avais aucune envie de m'y rendre aujourd'hui. « C’était pas si pire que ça tu sais, y’a bien pire en fait, un jour je te montrerais un pub vraiment miteux où tu passes une soirée vraiment merdique, et tu verras la différence » J'affiche une légère moue, déçu et contrarié. C'est aimable de sa part d'essayé de me rassurer mais honnêtement je ne le crois pas vraiment. « Deal ! Tant que tu ne m'y traînes pas plus d'une heure, j'aimerais autant découvrir les trucs sympas à Londres pour éviter d'en être dégoûté! » New York me manque terriblement. J'ai beau apprécié la beauté de la capitale anglaise, la culture de cette dernière, une petite part de moi aimerait parfois monter dans un avion et retrouver la grosse pomme. Son activité, Times Square, Manhattan, ses taxis jaunes et mes yankees, tout ce qui en fait sa célébrité. Mais aussi le reste, comme mes souvenirs là-bas. Je me rassure sur le fait qu'il est normal d'avoir besoin d'un petit temps d'adaptation, je ne survivrais pas un mois sur la côte est des Etats-Unis avec ma famille en Europe, je le sais parfaitement. Envisager un retour est complètement inutile, autant tourner la page au plus vite, ça me fera gagner du temps. « Déconne pas, on est juste amis » Je lève les yeux dans un sourire, lui tournant le dos pour me rendre à la cuisine. « Mouai... » Est-ce normal d'avoir du mal à le croire sur ce point? Il suffit de voir la couleur qu'a pris son visage en évoquant Kate. Ce n'est pas le moment de jouer au frère ultra-protecteur, si Caleb comprendrait mon envie de la protéger, mini Hanwell me maudirait pour avoir oser éloigné son possible crush d'une simple remarque. Possible, car je garde espoir qu'elle ne trouve un autre. « Dis-moi, comment tu seras quand Noam te ramènera sa première copine ? » J'essaye d'y réfléchir, mais la seul image qui me vient est celle de mon fils peinant à tenir debout pour enchaîner deux pas sans tomber. Il est décidément trop petit pour envisager qu'il puisse lui aussi devenir un homme un jour. S'il y a bien une chose qui m'inquiète dans la vie, c'est la vieillesse, je préfère ne même pas penser au moment ou mon fils prendra ma place et moi celle de mon père. « Je l'applaudirai! C'est un petit mec, c'est pas pareil. » Je rétorque en lui adressant un large sourire. Je n'aurai de toute façon pas mon mot à dire sur la question, mais qu'une bonasse ne s'avise pas de lui briser le cœur. « Tant qu’on tombe pas sur Discovery Channel, tout me va » « C'est pourtant super instructif! » Et chiant. Je me redresse pour regarder l'étagère de DVD encore bien vide, la motivation me manquant pour défaire définitivement tous les cartons. « Tu te rends compte à quel point on est sage ? » J'approuve d'un hochement de tête et sort le dvd de Thor. « Je suis toujours sage! » J'affiche une tête faussement angélique pour appuyer mes dires. Le pire est encore que je n'exagère pas des masses. Parfois j'envie un peu la vie des autres personnes de mon âges faite de soirée, d'alcool, de filles à la chaîne... sauf qu'aucune de ces choses ne m'a jamais attiré de manière sur-dimensionnée. Une soirée de temps en temps me suffit amplement. Beaucoup me voient comme coincé et ennuyant à souhait mais cette image ne me fait pas peur. Je veux une carrière, une famille et ayant obtenu les deux très - trop - rapidement, je me dois d'agir pour ne jamais les perdre. « Thor ça te va? Je te donne l'autorisation de me frapper si je m'endors. Noam fait ses dents en ce moment, c'est infernal... » Je manque cruellement de sommeil. Autant discuter et boire des bières aident à tenir éveillé, autant se poser dans le fauteuil devant un film me semble être la mission du jour.
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() message posté Lun 30 Juin 2014 - 19:02 par Invité



❝ CALIAS ❞
A la réflexion, même si l’on ne se connaissait que depuis récemment, Elias et moi avions en commun une certaine stabilité émotionnelle que je ne rencontrais pas chez tout le monde, à commencer par mes propres cadets. Alana et Meven, respectivement âgés de dix-neuf et dix-sept ans, comblaient leur existence à l’origine calme par des démonstrations excessives d’originalité et d’exhaustives requêtes d’attention et d’indépendance. Mais moi je me sentais bien dans le moule, si l’on pouvait dire. Hormis quelques fricotages avec le bad side, j’avais toujours été constant dans mes relations avec autrui et avec moi-même ; ça faisait de moi quelqu’un d’ennuyeux ? Peut-être, mais à dire vrai, ça m’importait peu. Je ne considèrais pas que le fait de se comporter comme adulte puisse me porter préjudice. « Thor ça te va? Je te donne l'autorisation de me frapper si je m'endors. Noam fait ses dents en ce moment, c'est infernal... ». Je me mets à rire et manque de m’étouffer avec ma gorgée de bière. «Tu préfères un bébé adorable qui pleure parce qu’il a une bonne raison ou un frère en pleine crise d’adolescence qui s’imagine que le monde tourne autour de lui ? Dans les deux cas c’est du maternage et dans les deux cas rien ne les calme. Si tu veux on échange !». Grand sourire. Mieux vaut en rire qu’en pleurer, de toute façon mon crétin de frère ne méritait pas que je me fasse autant de cheveux blancs que ça — quoi que je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter. Au final c'était un genre de cercle vicieux, plus je m’inquiétais et plus il s’en agaçait et faisait tout pour se rendre insupportable. Je regarde distraitement Elias pendant qu’il lance le DVD. C’est vrai qu’il a l’air claqué. « Mais promis, si c’est ce que tu veux je retiendrais pas mes coups. Il parait que je fais un malheur avec la télécommande, si jamais tu t’endors, tu comprendras pas ce qui t’arrives ». Les gens qui pensaient me connaitre auraient du mal à croire que je me sente aussi joyeux dans un endroit aussi calme. C’est la preuve qu’ils ne me connaissaient pas des masses, puisque mes vrais amis savaient que j’étais capable de m’adapter à tout, en quelque sorte. J’avais toujours su être sérieux quand il le fallait mais aussi me lâcher — certes de façon raisonnable — quand l’endroit et la situation s’y prêtaient. J’avale une gorgée de ma bière tandis que le générique défile. «Tu m’aurais connu étant gamin, impossible de me montrer un film. J’étais un petit excité hyperactif 24h sur 24 mais dès qu’on me mettait un film je m’endormais dès le générique du début. On a jamais compris pourquoi mais quand on l’a découvert, mes parents s’en sont bien servi ». Rire sincère. Avant je boudais, mes parents avaient trouvé ma kryptonite et j’en faisais des cauchemars. Les enfants ont une imagination débordante, j’avais toujours été bien placé pour le savoir. Plus j’y pensais et plus je souhaitais à Elias de trouver plus tard la kryptonite de Noam. Quoi qu’hormis les dents qui poussent, il avait l’air d’un bébé assez calme, qui devait sans doute tenir de son père. C’est en tout cas tout le mal que je souhaitait à Elias, sincèrement.
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() message posté Dim 13 Juil 2014 - 22:26 par Invité
Je me posais rarement devant la télé. C'était une totale perdre de temps à mes yeux, je préférais de loin sortir boire un verre ou simplement profiter de mon temps libre en compagnie des personnes à qui je tenais. Quand je le faisais, c'était toujours devant un film ou une série - les émissions étaient très peu pour moi - et en compagnie des filles ou de Noam. Je n'avais pourtant pas grand chose de mieux à proposer à Caleb ce soir, c'était juste histoire d'avoir quelque chose en fond pendant notre conversation. Puis honnêtement, soirée monopoly pour son anniversaire... Je doute que ce soit le rêve, bien que Captain America n'était pas beaucoup mieux en soit. « Adorable quand il veut! Même si je n'ai pas à me plaindre, vraiment pas. » J'avais suffisamment vu les caprices des petits cousins pour savoir que j'étais chanceux avec mon fils. Ne me restait qu'à prier pour que cela dure. « Il m'arrive d'être sympa mais je refuse l'échange. J'imagine même pas la joie de supporter un ado en pleine crise tous les jours... J'ai été plutôt chanceux avec les filles, elles ont eut leurs caprices mais rien d'excessif. T'as rien trouver pour le calmer? » Comme un valium. Ou une petite amie à la limite, c'était le meilleur remède pour un adolescent en plein caprice. Quoi que. Je n'avais pas hâte d'arriver à cette période avec mon fils mais honnêtement, j'avais de longues années devant moi avant d'y penser. L'idée que Caleb aie à gérer son frère et sa sœur me faisait réfléchir, je mourrais d'envie de lui demander pourquoi son père n'était pas là pour endosser son rôle mais la peur de toucher un point sensible m'empêche d'entrer dans les détails. J'avais beau avoir accroché directement avec lui, notre relation restait récente et j'étais loin de connaître toute sa vie.

« Ah oui? Au final c'est peut-être moi qui vais devoir utiliser la télécommande pour te garder sur terre... » Au pire on s'accordait une sieste et, éventuellement, après celle-ci, la motivation nous serait revenue pour sortir à nouveau. « En tout cas c'est impressionnant à quel point tu peux être calme maintenant, j'aurais jamais pu deviner que t'étais hyperactif plus jeune. » Il ne l'était sans doute pas autant que moi - quoi que - mais sa maladie était totalement invisible s'il ne se confiait pas sur celle-ci. Calé dans le fauteuil, je me décidais à la fermer pour comprendre le film et surtout ne pas poser les questions qui me démangeaient à propos de sa famille.

Mon cœur rate un battement avec d'accélérer de manière exagérée, réveillé en sursaut par le son de la télévision. Je mets un moment à reprendre mes esprits et réalisé ou je suis et pire - façon de parler - avec qui je suis. Ce n'est pas tant sa présence qui est gênante mais plutôt ma tête sur son épaule et mon bras qui traverse sa poitrine comme si je tenais à le serrer contre moi. Dans un maigre espoir, je tente de me redresser doucement en espérant qu'il s'est lui aussi endormi mais ses yeux qui suivent mon mouvement me confirme le contraire. Je prends la télécommande pour diminuer le son, qui aurait mieux fait de m'empêcher de m'endormir dans un premier temps, et laisse retomber la télécommande dans le fauteuil dans un soupire. « Tu as oublié d'utiliser la télécommande... pour me réveiller, pas pour le son. » Je mords ma joue en grimaçant, me relevant du fauteuil duquel j'ai l'impression de devoir échapper au plus vite. « Désolé. » Bien plus pour la position adoptée que pour la sieste en elle-même bien que je ne me risque pas à le préciser. Éviter les discutions embarrassante a toujours été ma manière de fonctionner - et puis je ne l'ai pas violé non plus. Il n'empêche que l'envie de me mettre des baffes est présente, j'ignore d'ailleurs s'il pense pareil. Et préfère ne pas obtenir la réponse. « Je te ressers une bière? Ou tu veux qu'on sorte manger un bout? Voir qu'on commande? C'est ta soirée, tu choisis. » En attendant sa réponse, je marche déjà vers la cuisine : j'ai grand besoin d'une bière pour ma part. Je n'imagine même pas la réaction de Lyla si était rentrée durant mon sommeil, elle qui est déjà à 100% parano avec Roméo. A croire qu'il est important de lui rappeler que seule Charlie a compté et compte toujours. En espérant que cela change un jour.
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