"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici pourquoi on s'emmerde ? a quoi ? a aimer les gens (cassie) 2979874845 pourquoi on s'emmerde ? a quoi ? a aimer les gens (cassie) 1973890357
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pourquoi on s'emmerde ? a quoi ? a aimer les gens (cassie)

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() message posté Mar 22 Déc 2015 - 21:10 par Invité
- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçois ?
- Il faut arriver à ne plus l’aimer.
- Et c’est possible tu crois ?
- Non.
Et te voilà à tituber dans les rues du quartiers de Shoreditch, épave, comme d'habitude. A croire que cette putain d'overdose ne t'as pas servi de leçon. Par moment j'ai l'impression que tu fais tout pour crever. T'étais à deux doigts mecs, t'étais à deux doigts de ne plus revoir le jour. Tu vas pas me dire que quand t'as fais cette putain de crise t'as pas paniqué. Avoues tu t'es vu mourir. Tu ne pensais jamais te réveiller. Et pourtant la vie t'as laissé une chance. Ce n'est pas la première. Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant ? La refoutre en l'air, comme chaque chance qui t'as été donné. C'est vrai que tu es le maître en la matière, j'oubliais. J'osais espérer que tout ceci t'aurais servi de leçon mais visiblement pas. Une rail de coke par-ci, un joint par-là. C'est la base tu dis ? Ouais, la base de ton échec. En réalité, t'as besoin de personne pour te détruire, seulement de toi-même. Chaque jour tu creuses ta tombe un peu plus, je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais à ce rythme là, t'arriveras jamais à la trentaine d'année. Je ne sais pas moi, fonder une famille, aimer et se sentir aimer, fêter chaque fête traditionnelle de l'année, ça ne te tentes pas ? Ah non j'oubliais, toi à part boire, te droguer, te droguer, et boire, tu ne sais rien faire d'autre. Tu penses vraiment que c'est comme ça que tu trouveras un travail pour avoir un minimum de revenu, parce qu'excuses-moi, mais dealer pour moi, c'est pas un métier. Tu mériterais de te faire chopper par les flics et de finir en taule. Quoi que... Je ne sais même pas si cela te servirait de leçon. T'as failli crever, et pourtant rien n'a changé, tu continues d'entretenir le vices. T'es complètement défoncé. Tes yeux. On ne sait même plus si ce sont des vrais ou si tu portes des lentilles pour le fun. Tu ne marches pas droit, t'es complètement amorphe. T'entends les sons venir de loin, t'y vois flou. Et tu recommences à trembler. Le manque. La dépendance. C'est à se demander si c'est vraiment du sang qui coule dans tes veines, on pourrait presque croire que c'est la drogue qui coule dans tes veines. La drogue et... Cassie ? Non, non, non, ce n'est pas possible. Ce n'est pas elle. Tu divagues. Ce sont les effets de ces multiples substances qui te jouent des tours. Tu ne peux pas y croire. Puis de toutes les façons, qu'est-ce que ça peut te foutre si c'est elle ? Après tout, elle t'as laissé dans ta merde le jour où tu as fais cette overdose. Au lieu de rester à tes côtés et de te soutenir jusqu'au bout, elle t'as lâchement abandonné. T'aurais pu crever qu'elle s'en serait battue les reins comme on dit. Et pourtant, tout porte à croire que c'est elle. Sa longue chevelure dorée et ondulée. Sa silhouette finement dessiner. C'est elle. Tu en es sûre. Mais tu restes là, figé, paralysé par les événements qui suivent. Tu vois quand je disais qu'elle se fichait royalement de toi. Elle a refait sa vie comme tu devrais refaire la tienne. Putain, non, Kovu ne fais pas ça tu vas le regretter. La colère. Tu ne peux pas, retiens toi, tu sais que tu peux être violent. Tu sers les dents. Les battements de ton coeur s'accélèrent. Je te rappelle que ton overdose n'a pas arrangé ton coeur. Les médecins t'ont pourtant dit de faire attention. Remarques, à quoi bon te faire la morale puisque toi-même tu t'en fiches. Et voilà. Ta main vient cramponner son poignet. Tu l'as regard, les pupilles totalement dilatées. C'est à peine si on parvient à voir la couleur naturelle de tes yeux. Oui, tu sais, celle qu'on arrive à percevoir quand tu es sobre. Le regard noir, c'est le cas de le dire. Elle ne peut que lire la colère dans tes yeux. Tu ne peux pas y croire. Mais pourtant c'est bien elle. Elle était là, à rouler un patin à ce pauvre crétin. Et puis c'est qui d'abord ce connard. T'as pas vraiment réussi à le voir. Disons que tu t'es plutôt arrêté sur le fait qu'elle embrassait quelqu'un d'autre que toi. Parce qu'il fut un temps où c'était toi, mais visiblement ce temps est révolu. Tu fais parti de son passé. Il faut l'admettre, elle a tourné la page. Non mais t'es sérieuse ? C'était qui ce mec ? C'est ton mec c'est ça ? Je vais l'éclater, je te jure je vais l'éclater Cassie! Pourquoi t'as fais ça ? En fait tu t'en tapes royalement de ce que j'ai pu vivre, j'aurai pu crever c'était la même. Tiens, une douleur surgit du côté gauche. Ton coeur te joue des tours. Je t'avais dis de ne pas t'énerver. Voilà, maintenant tu as mal. Tu n'as que ce que tu mérites après tout, à vouloir faire ta forte tête. T'es vraiment qu'une égoïste, tu penses qu'à ta gueule, t'en as rien à foutre des autres, du monde qui t'entoure. Je pensais compter un minimum pour toi. Et tu vois, je suis qu'un pauv' con, un pauv' con d'avoir pensé que t'étais sincère. Au final je te servais bien, t'avais la drogue gratos, ah t'étais bien là. Tu m'dégoûtes! t'exclames-tu de plus belle, t'en as plein la bouche. A ce moment là, tu la détestes. Cette fille tu l'as dans le sang, et pourtant, la réciproque n'a pas l'air d'être aussi vraie qu'elle en avait l'air. La question est : est-ce que tu penses vraiment tout ce que tu dis étant sous l'emprises de tes merdes. Est-ce qu'un jour tu pourras dire quelque chose dans ton état normal ? J'en doute. Une chose est sûre, elle a su toucher là où ça faisait mal sans même sans rendre compte. T'as la haine. T'as envie d'aller égorger ce connard qui a prit ta place. D'où il s'est permit de te piquer ta petite copine. Enfin, ton ex maintenant. A l'heure qu'il est, tu la détestes autant que tu l'aimes et dieu seul sait combien tu peux l'aimer cette fille. T'étais jamais tombé amoureux avant. C'était toutes des trous dans lesquelles te vider. Mais Cassie. Cassie c'était la seule fille qui avait su te retourner les tripes. Tu l'as dans la peau, dans le sang. C'est fou d'aimer comme ça. Et pourtant votre relation n'a jamais été de tout repos. Vous vous êtes foutus sur la gueule, et pas métaphoriquement parlant. Vous vous êtes vraiment rentrer dans le lard. Des bousculades, des claques, et pourtant, vous vous aimiez, de tout votre être et de tout votre âme. Enfin, tu l'aimais. Elle, visiblement pas assez.© 2981 12289 0
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() message posté Mar 22 Déc 2015 - 22:10 par Invité

you made me mad.
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kovu & cassie

2h00 du mat', je devais vraiment arrêter de passer tant de temps chez Zola. Je devrais probablement arrêter de passer tant de temps avec lui, tout simplement. Depuis ma sortie de cure il était la seule personne avec qui je voulais passer chaque minute. Sortir d'un centre de désintoxication après un an, c'est dur. On voit le monde comme un grand piège géant, comme si à chaque coin de rue se cachait une nouvelle tentation. J'évitais mes anciennes fréquentations, du coup je ne fréquentais plus personne. Plus personne mis à part mon père et Zola. Ils étaient les deux seuls humains que je côtoyais ces derniers jours, et étrangement je ne m'en plaignant pas. Entre Zola et moi tout allait ... Bien, en quelque sorte. Oui, bon, il y avait son ex déterminée à ruiner notre relation, mais il suffisait qu'on s'enferme dans son appart pour se couper complètement du monde et simplement profiter l'un de l'autre. Il m'aidait vraiment à ne pas replonger, il me connaissait, me comprenait, il vivait exactement la même chose que moi. Il était devenu ma force, ma motivation. Je savais pas trop ce que je deviendrais sans lui désormais, je replongerais probablement aussi tôt. Il était donc 2h00 du matin lorsque je quittais son immeuble, avant que je ne m'échappe dans la rue, il avait tenu à m'accompagner jusqu'en bas et déposer un baiser tendre sur mes lèvres. J'avais alors largement souris et lui avait rendu son baiser, il était doux mon petit ami. Tendre. J'aimais la façon dont il me traitait, comme si j'étais une sorte de princesse. Je me sentais bien dans ses bras, comme si enfin je me trouvais en sécurité, il m'apaisait. Notre étreinte se terminait finalement, il remontait et je me mise à marcher dans les rues fraîches de Londres, remontant doucement mon manteau sur mes épaules tandis que ce sourire ne quittait pas mes lèvres. Soudainement, au coin de la rue on agrippait mon poignet avec fermeté, je sursautais et lâchais un petit cri de surprise, tentant de m'échapper. « Lâche moi ! » M'exclamais-je dans un premier temps assez fortement, puis finalement je relevais le visage en la direction de mon agresseur. Je restais figée sur place, les yeux écarquiller. Kovu... Comment est-ce qu'il? Il me coupait dans mes pensées, il ouvrait la bouche, il était fou de rage. Et visiblement encore défoncé. Ça faisait un an, un an qu'on ne s'tait pas vu. La dernière image que j'avais de lui était son corps inerte allonger sur un brancard, branché de toutes parts. Ça faisait un an que je me demandais malgré moi s'il avait survécu ou non à cette overdose, si je le reverrais un jour. Et la première fois que je croisais de nouveau son regard après un an, je réalisais qu'il en était rester au même stade. Il était défoncé de nouveau, il m'agrippait toujours le bras, beaucoup trop fort, à nouveau. Comment expliquer notre relation ? Explosive. Explosive était le mot juste. On c'était foutu en couple moins de 24h après s'être rencontré, ça avait été comme une évidence. Après ça, c'était lui pour moi, moi pour lui. Rien d'autre au monde ne comptait plus dans ma tête que d'être avec lui. Rien d'autre au monde ne comptait mis à part lui, son sourire, ses mains sur mon corps. J'avais été dépendante de deux choses dans ma vie, de la drogue qui m'avait détruite et de ce garçon. Je me droguais depuis l'âge de quatorze ans, pourtant rien n'avait jamais été aussi toxique dans ma vie que ma relation avec lui. Vous savez ses couples qui s'aident, qui se montent mutuellement au sommet ? Nous ont été l'opposé. On se tirait vers le fond, l'un et l'autre. Malgré l'avis de mes parents, de mes amis de l'époque, je m'étais enfuie avec lui. Je voulais passer ma vie dans ses bras, j'aurais absolument tout fait pour lui, tout. C'est la seule personne au monde qui avait su faire fondre un peu mon coeur de glace. Le seul qui aurait pu me faire ressentir de l'amour... Et il resterait probablement le seul, éternellement. Je n'avais jamais été amoureuse, l'amour de Zola et Kenzo pour exemple, je ne le comprenais pas. Je ne savais pas ce que c'était d'aimer quelqu'un si fort, sentimentalement handicapée. Voilà ce que j'étais. Kovu m'aimait. Il m'aimait de toutes forces, il ne l'avait jamais caché, il me l'avait souvent dit, moi j'avais toujours été bloquée avec ses mots là. Je n'avais jamais pu les lui dire... Cela ne voulait pas dire que je ne les pensais pas. Putain, je n'avais aucune idée de ce que je ressentais pour lui. Je n'avais aucune idée de ce qu'aimer, ce que l'amour était censé nous faire ressentir. Mais ça pouvait pas être ça, ça pouvait pas être laissé quelqu'un être notre foutu destructeur. Il était une tempête dans ma vie, dans ma tête, ma dépendance. Celle que je ne soignerais jamais complètement. Ma faiblesse. Je l'écoutais avec attention, tout en tentant de me dégager. Il me tenait toujours très fort, il me faisait mal, mais j'étais persuadée qu'il n'en avait rien à faire. Son regard avait changé, il n'avait déjà été en colère contre moi, mais jamais comme ça. Jamais autant que ça. Il me faisait un peu peur... Je me pinçais les lèvres, tirant de toutes mes forces pour lui faire lâcher prise sur mon poignet. « Mais lâche-moi, putain ! » Je l'avais abandonné. Je l'avais lâcher, comme je lâchais tout le monde. Je n'étais pas capable d'rester là quand les gens avaient le plus besoin de moi. On ne pouvait pas compter sur moi. Il ne pouvait pas compter sur moi. Je le regardais, j'eut un pincement au coeur... Au coeur ?! C'est quoi ce délire, Cass ?! Au COEUR ? Tu n'as pas de coeur, ma fille ! Si tu'en avais un, tu l'aurais pas laissé. Tu'n'aurais pas tourné le dos à la seule personne qui ce n'était jamais intéressé à toi. Je serrais la mâchoire, je posais mes mains à plat sur son torse et le poussais de toutes mes forces, loin de moi. Il tenait à peine de bout, du coup, il lâchait mon bras. « Qu'est-ce tu fous là, bordel ?! » soupirais-je en frottant mon poignet. J'aurais un bleu, sans aucun doute. « Tire toi ! Tires-toi loin de moi ! C'est fini, Kovu ! » Fissure. Une fissure se dessinait sur mon coeur, je pouvais la sentir. Les larmes me montaient aux yeux. Voilà que j'avais envie de me pendre à son cou. Putain, Kovu ! Pourquoi il me faisait ressentir tous ces sentiments, ses envies différentes en même temps ?! J'avais envie de le fuir, le plus vite et le plus loin possible, tout autant que j'avais envie de l'embrasser et lui dire combien j'étais heureuse qu'il soit vivant. Il me fixait, avec mépris. Ne me regarde pas comme ça, mon amour. Ne me fait pas ça. Impulsivité, je m'approchais de nouveau de lui et le poussais une nouvelle fois en arrière. « Casse toi je te dis ! Vas-t'en ! Déguerpis de ma vie, putain ! » Vas-t'en, parce que tu me rends faible. Tires-toi loin, parce que si tu restes, je n'étais pas sûre de pouvoir te résister. Je le poussais encore. Il ne bougeait pas, il ne se défendait pas, il continuait à me fixer et c'était pire que tout. Une nouvelle poussée et son dos heurtaient un mur de brique derrière lui. Avec les drogues et l'alcool qu'il avait déjà du consommer, se choque dû lui faire plus de mal que voulu. Il fermait les yeux quelques secondes, une grimace sur le visage, et je regrettais ce geste aussi vite. Lui faire du mal ? Je n'avais jamais voulu ça. Pas volontairement. Mon expression changeait et je remontais mes mains autour de son visage. « J'suis désolée ! Je suis désolée ! Est-ce que ça va ?! » Je caressais ses joues, mes mains gelées contre son visage tout aussi froid. Je me pinçais les lèvres. Pourquoi tu continues à te détruire comme ça mon bébé.. T'as faillit crever ! Pourquoi tenter le sort encore.

acidbrain
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() message posté Mer 23 Déc 2015 - 21:41 par Invité
- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçois ?
- Il faut arriver à ne plus l’aimer.
- Et c’est possible tu crois ?
- Non.
Les rues de Londres, tu dois les connaître, en long, en large et en travers. Tu es sorti de l'hôpital depuis peu, pourtant c'est ce que tu attendais, et tu n'es même pas fichu de prendre soin de toi. Aussitôt tu es sorti, aussitôt te revoilà un joint à la main, et la gueule éclatée. T'es vraiment pas croyable. Les médecins pensaient vraiment pouvoir t'aider, mais visiblement, cela n'a pas fonctionné. Pourquoi tu es si dur avec toi-même ? Ca ne t'ai jamais arrivé de prendre soin de toi ? Pourtant les médecins ont essayé de prendre soin de toi. Mais toi au lieu de continuer sur la voix de la guérison, tu replonges dans cette spirale infernale. Et le pire dans tout ça, c'est que tu n'as besoin de personne. Tu es sorti de l'hôpital, et tu n'as pas perdu de temps pour retrouver un dealer et te re-procurer tout ce qu'il fallait. Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant, planter de l'herbe, attendre qu'elle pousse et la revendre ? Ou te munir de coke et autres substances en tout genre pour les vendre encore plus chère. Enfin, pour ta gouverne, en attendant, tu te retrouves à la rue sans fric. C'est cool n'est-ce pas ? Non en fait c'était ironique. Tu ne vas pas pouvoir rester éternellement comme ça à errer dans les rues. Tu ne peux pas vivre dans la pauvreté. Combien de ces pauvres clochards aimeraient avoir ton potentiel. Tu as un réel potentiel mais tu ne l'exploites pas assez et c'est bien dommage car tu pourrais avoir un bon job, et ainsi avoir un salaire légal. Non parce que vendre de la drogue et gagner de l'argent, c'est tout sauf légal. Tout porte à croire que tu refais les mêmes erreurs que celles du passé, à croire que cela ne t'as pas suffit. Tiens, en parlant de passé, tu ne t'ai malheureusement pas trompé. C'est bien Cassie que tu es entrain de tenir par le poignet. D'ailleurs, tu as du mal à réaliser que c'est elle. Tu n'aurais clairement jamais pensé la revoir un jour. La dernière fois que tu l'as vu c'est ce putain de soir où t'as failli crever. Vous vous étiez fortement disputés, jalousie et compagnie pour pas changer, et au final tu avais décidé de tester tes limites, malheureusement tu avais été trop loin et tu avais manqué de rendre l'âme. Le pire dans tout ça c'est que vous vous étiez quittés en mauvais terme, et vous vous retrouviez en quelque sorte dans la même situation tel une impression de déjà vu. T'avais juste envie de rêver, d'ouvrir les yeux et de te dire que tout ceci n'était un cauchemar. Mais malheureusement pour toi, ta vie tout en entière est un cauchemar. Tant que tu ne décideras pas de tout faire pour que ça s'arrange, ta vie sera ainsi. D'ailleurs, tu devrais t'en prendre qu'à toi même si tu as perdu Cassie. T'as les boules, ça te brise de l'intérieur, mais c'est bien fait pour ta gueule, si ce soir là tu n'avais pas fait cette putain de crise, vous n'en seriez pas là aujourd'hui. Vous ne pouviez pas faire l'un sans l'autre, alors une dispute de plus ou une dispute de moins ne vous aurez pas séparé pour autant. Vous auriez fait la gueule chacun de votre côté comme à votre habitude puis vous seriez revenus l'un vers l'autre. Tu le savais pourtant. Combien de fois vous vous étiez disputés. On ne les compte plus. De toutes les façons, votre relation ne menait à rien, vous vous détruisiez plutôt qu'autre chose. Vous ne saviez faire que ça, alors bon. Peut être qu'elle avait juste besoin de quelqu'un de bien, et non d'un pauv' mec comme toi. Non parce qu'il faut l'admettre tu n'es qu'un pauvre mec sans avenir. Tu finiras dans les rues, à crever d'une énième overdose au détour de l'une de ces dernières. Tellement tu étais en colère que tu en serrais d'avantage son poignet, et plus elle te demandait de le lâcher moins tu comprenais. C'est comme si tu étais dans ta bulle et que tu ne parvenais pas à attendre ce qu'elle pouvait te demander. Elle prit alors les devant en essayant de se débattre. Ses deux mains sur ton torse, elle finit par te bouscule, étant dépourvu de toutes tes forces, tu finis par la lâcher et reculer de quelques mètres. Une nouvelle fois une douleur surgit au niveau de ta poitrine. Mais tu t'en fichais, après tout, tu venais de voir sous tes yeux la perte d'un être cher, tu n'étais plus à ça près maintenant. Crever ne te faisais plus peur puisque tu avais manqué de mourir. Tu savais ce que c'était de se voir partir. Elle se mit à hurler, te demandant de partir. Mais désormais tu restais là, figer. Tu ne savais même plus quoi dire, quoi faire, comme paralyser. Alors quand elle te bousculait une nouvelle fois, tu reculais encore de quelques mètres. Tu te retrouvais désormais loin d'elle. C'est comme si tu étais dans un moment d'absence. Physiquement tu étais là, mais mentalement tu étais complètement ailleurs. Les effets de la drogue. Ca va t'es fier. Tu ne sais même plus où tu es, ce que tu fais. Tu n'es même pas capable d'ouvrir la bouche pour dire un mot alors que quelques minutes auparavant tu venais de débiter un bon nombre de mots. Un pas de plus en arrière, et tu te retrouvais à heurter le mur. Une nouvelle secousse, mais rien à faire, tu la regardais le regard vide. Putain mais réagis merde. Cassie se rapprochait alors de toi, posant ses mains sur ton visage, s'excusant pour ce qu'elle venait de te faire, mais toi, tu ne réagissais pas. Tu ne pensais même pas. C'est dingue ces moments d'absence que tu pouvais avoir. Tu sentais pourtant les mains glaciales caressaient tes joues. En réalité, tu n'arrivais pas à réaliser ce qu'il était entrain de se passer. Tu ne pensais pas qu'un jour Cassie puisse te laisser tomber pour quelqu'un d'autre, ça tu avais du mal à l'admettre. Et tu ne pouvais pas supporter qu'elle puisse être heureuse avec un autre que toi. Mais, était-elle vraiment heureuse avec toi ? Comment pouvait-elle être heureuse avec un type comme toi ? Tu t'es déjà demandé comment elle se sentait avec toi ? Tu vois, la preuve en est, tu gâches tout ce que tu as. Ta relation avec elle était vouée à l'échec. Alors que quelques gouttes de pluies vinrent te sortir de tes pensées, tu balayais ses mains de ton visage d'un geste de la main. Lâches moi, lâches-tu aussi froidement que le vent qui se met à se lever. Ta mâchoire se sert, et tu te dégages de là où tu te trouves, à savoir entre Cassie et le mur. Tu t'éloignes d'elle. Je veux pas que tu me touches, tu me dégoûtes. T'es peut être une handicapée sentimentale comme tu te qualifies aussi bien, mais je pensais un minimum que tu tenais à moi. Mais ce soir là, tu m'as prouvé le contraire, et ce soir, tu viens encore de me le prouver. Je te déteste. Je te déteste de m'avoir rendu dingue de toi. Mais tu peux être heureuse, tu te souviens combien j'ai pu t'aimer, saches que là, tu as transformé tout cet amour en une putain de haine. Je te hais oui, je te hais autant que j'ai pu t'aimer. Tes mots restaient froids. Tu avais eu du mal à les prononcer tant tu étais blessé, mais ça tu ne le montrerais jamais. Au lieu de ça tu voulais essayer de lui faire du mal autant qu'elle t'en avait fait, et lui montrais que cela ne t'atteignais pas. Le pire dans tout ça, c'est que tu la détestais autant que tu pouvais l'aimer et dieu seul sait combien tu pouvais aimer cette fille. © 2981 12289 0
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() message posté Mer 23 Déc 2015 - 22:37 par Invité

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kovu & cassie

Je sais pas vraiment ce qui m'avait poussé à le laisser, ce soir-là. J'étais rentrée au squat après notre énorme annuelle dispute de la semaine, et je l'avais trouvé là, allonger sur le sol gelé. Il était alors blanc comme un linge, il tremblait, ses yeux étaient ouverts mais il ne semblait pas pouvoir ni bouger, ni parler. À côté de lui un arsenal de seringue et de merdes en tous genres. Il avait fait des mélanges qu'il n'aurait jamais dû faire. Kovu n'était pourtant pas un amateur, il était dealeur et conssomateur depuis des années, il savait ce qu'il faisait. Il connaissait parfaitement ses limites, les produits à mélanger et ceux à ne pas le faire. Il était la dernière personne au monde que j'aurais crue un jour voir faire une overdose. Je n'avais pas su quoi faire. Quand je m'étais mise à hurler pour qu'on m'aide, nos soi-disant "potes" c'étaient tirer en courant en me criant simplement d'appeler les flics. Ils ne voulaient pas se faire coincer, être là quand les secours allaient arriver. J'avais alors couru de l'autre côté de la route jusqu'une cabine téléphonique et appeler les urgences. Dix minutes plus tard tout était là, ambulance, flics, ils prendraient soin de lui et le remettraient en bon état... Quant à moi, je me retrouvais seule. Complètement seule. J'avais à l'époque quittée ma famille depuis des mois en m'enfuyant avec lui, et pourtant je n'avais personne d'autre à joindre. J'avais réveillé ma mère au beau milieu de la nuit avec mon coup de fil, elle était venue me chercher en compagnie de mon père et deux jours plus tard j'entrais malgré moi en cure de désintoxication à Manchester. Ça avait dégénéré, je n'étais pas en état de gérer. Mais les faits restaient les mêmes, je l'avais abandonné. J'avais toujours laissé tomber tout le monde, c'était une habitude chez moi, je ne m'en préoccupais jamais vraiment. J'avais du mal avec les sentiments des autres, en fait. Quand on commençait à s'attacher à moi, je pensais ça tellement improbable et faux que je faisais tout pour ruiner ça, avant que l'autre personne ne le ruine en premier. Quoi qu'il en soit je venais de pousser Kovu une énième fois en arrière, son dos venait d'heurter un mur, j'eut peur de lui avoir fait mal. Je révélais alors mes véritables émotions et m'approchais rapidement de lui pour m'assurer qu'il allait bien. Il détachait après quelques secondes mes mains de son visage avec mépris. Il ouvrit ensuite la bouche pour me parler avec tout autant de mépris, le ton qu'il employait me glaçait le dos, je frissonnais littéralement.Il m'avait vu dans mes pires moments, dans mes pires états, il connaissait chacun de mes défauts, chacune des erreurs que je n'avais jamais faites, et il m'avait aimé comme un fou malgré ça. Personne au monde ne m'aimera jamais comme lui avait pu le faire. Je le savais, j'en étais parfaitement consciente, Il ne s'en était jamais caché, parfois même son amour pour moi me faisait flipper. Je savais depuis le début qu'un jour ou l'autre je finirais par le décevoir, par lui briser le coeur, c'était inévitable, j'étais comme ça. Et pourtant je l'avais laissez-m'aimer, alors que je savais que cela allait nous faire souffrir tous les deux. Il me repoussait, ses mots, ses sentiments que je lui inspirait me brisaient le coeur. Coeur que je ne pensais même pas avoir avant cela. Je ne savais pas quoi lui dire, je savais que rien que je puisse dire maintenant ne serait suffisant pour ce que j'avais fait. Je fis un pas dans sa direction quand il me dit que tout l'amour qu'il éprouvait pour moi c'était désormais transformé en haine. Je ne pouvais pas le laisser dire ça. Son amour était pur, c'était la plus belle chose qui me soit jamais arrivée, il n'avait pas le droit de dire de telles choses. « Dit pas ça ! » M'exclamais-je, suppliante. Mon visage était triste, j'avais une putain d'envie de pleurer qui me démangeait. Les larmes étaient prêtes à couler, pourquoi, bordel, je réagissais comme ça ?! Pourquoi mon corps se mettait à réagir comme il ne l'avait jamais fait auparavant ? Je m'approchais encore, au risque d'un acte de violence de sa part. Dans un état pareil, Kovu pouvait être violent. Je le savais parce que je l'avais connu, mais loin de moi le cliché de la petite amie battue, c'était donnant donnant. D'ailleurs la plupart du temps c'était moi qui commençais à lui taper dessus, alors il s'y mettait aussi et on se battait comme des lions. Du moins, jusqu'à ce qu'on ne se rende compte de l'absurdité de nos actes et qu'on ne finisse par se sauter dessus pour faire l'amour passionnément. Les insultes, les gifles, coups de poing, coups de pied, tout y passait. Mais rien au monde n'était comparable à l'après-dispute. Le retrouver, sentir son corps en fusion avec le mien, sentir ses mains se balader sur mon corps qu'il ne connaissait que trop bien, puisqu'il était le premier et le seul à l'avoir jamais touché de la sorte. À m'avoir fait gémir comme lui seul pouvait le faire. J'étais tellement proche de lui désormais qu'il détournait le visage, je plaquais de nouveau mes mains autour de son visage et le forçais à me regarder. « Tu ne me détestes pas, arrête de mentir. Je t'interdis de dire des conneries pareilles ! Je t'interdis, t'entends ?! Tu m'aimes. Tu m'aimes. » répétais-je en le regardant dans les yeux. « T'es la seule personne au monde à m'aimer vraiment... Et malgré tout. » Ca y est, je pouvais sentir une larme glisser sur ma joue, je n'essayais même pas de la chasser. J'attrapais ses mains, et les plaçais sur mon cou, je les fit descendre le long de mon corps sans le quitter du regard. Peut-être que me toucher comme il le faisait avant lui rappellerait qu'on ne peut pas arrêter d'aimer quelqu'un comme lui m'avait aimé. « C'est moi. C'est Cassie, TA Cassie. » son manque de réaction m'agaçait au plus haut point. Une voiture passait dans la rue, assez vite, je me reculais pour m'adosser au mur d'un immeuble et tirais Kovu avec moi. Son corps collé au mien, ses mains disposées surma taille, je relevais légèrement le visage vers le sien, le souffle court et murmurais. « Y a que toi et moi bébé, y aura toujours que toi et moi... Toi et moi pour la vie. » Ces paroles, c'est lui-même qui les avait prononcé, quelques jours avant son overdose. Je voulais lui rappeler, il ne pouvait pas arrêter de m'aimer, je ne le laisserais pas. Pourquoi tant d'égoïsme ? Parce que cet amour, aussi destructeur soit-il qu'il pouvait ressentir... Au fond, je le ressentais aussi. Malgré moi, putain, je l'aimais ce garçon !


acidbrain
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() message posté Ven 25 Déc 2015 - 22:18 par Invité
- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçois ?
- Il faut arriver à ne plus l’aimer.
- Et c’est possible tu crois ?
- Non.
Voir Cassie entrain d'embrasser ce mec t'avais rendu littéralement dingue de jalousie. Avant de tomber sur elle, tu n'étais jamais tombé amoureux. Tu ne savais même pas ce que c'était d'aimer, pour la simple et bonne raison que tu n'avais jamais été aimé auparavant. Enfin si, ta seule et unique famille adoptive avait essayé de te montrer son amour, mais comme tu détruis tout, tu ne leur avais pas laissé le temps de te montrer ce que c'était d'être aimé. En revanche, tu avais laissé Cassie t'aimer. Même si elle ne te l'avait jamais dit. Handicapée sentimentale qu'elle était tu le savais. Il y a des choses qui ne trompent pas, et votre relation ne trompait pas. Clairement vous étiez littéralement fou amoureux l'un de l'autre. Elle était tout pour toi, elle représentait tout à tes yeux. Le rayon de soleil de tes journées pluvieuses, ton pilier, ton seul et unique repère, la prunelle de tes yeux. Elle était à la fois le calme et la tempête. Elle pouvait être aussi bien ton bonheur que ton malheur. Elle coulait dans tes veines tel un poison mortel. Cependant à cet intant même tu la haïssais de t'avoir rendu complètement dingue d'elle. Tu dépendais d'elle autant que tu étais dépendant à la drogue. Elle était ta drogue, elle était encore mieux que la drogue pure et dure. Il suffisait de nicher ta tête au creux de son cou et d'y respirer son odeur pour partir. L'effet était aussi rapide que celui de la coke. Tu ne comprenais pas comment elle avait pu passer à autre chose. Tu avais longtemps attendu qu'elle vienne te voir à l'hôpital, mais jamais, jamais elle n'a franchi la porte de ta chambre. Tu ne te rappelles même pas de ce qu'il s'est passé avant ton overdose. Une énième dispute sans doute, pour pas changer, vous en aviez tellement l'habitude après tout. Vous passiez votre temps à vous détruire de la sorte, et dieu seul sait que parfois vous en veniez même aux mains. Disons que tu essayais de faire attention car sous l'emprise de la drogue ta force était décuplée, et à de nombreuses reprises tu avais manqué de lui faire mal, tu essayais de te contrôler lorsque sa main venait claquer ta joue, ce n'était pas toujours facile. C'est souvent que tu la plaquais contre le mur. Mais très vite, vous parvenez à régler ça sous la couette. Vous étiez dingue. Dingue l'un de l'autre. Vous vous aimiez d'un amour tellement passionnel qu'il vous arrivez parfois de vous faire plus de mal que de bien. Comme aujourd'hui. Un an c'était pourtant écoulé, et pourtant, la situation dans laquelle vous étiez actuellement, c'était comme si vous étiez revenus un an auparavant. C'était pareil. Vous n'aviez rien perdu. vous étiez toujours pareil, même avec un an d'intervalle. A tel point que t'en vins même a lui cracher tout ton venin en plein visage. C'était ta façon à toi de lui faire comprendre que tu étais blessé. Seulement, tu n'étais pas du genre a avouer ce genre de chose, c'était comme être un faible pour toi. Tu ne pouvais clairement pas lui montrer que tu ne supportais pas ça. Alors au lieu de ça, tu essayais de la blesser à ton tour. Visiblement, ça avait eu l'effet désiré. Tu savais combien elle détestait que tu puisses lui dire toutes ses choses là. Elle ne supportait pas que tu puisses la détester. De nouveau, elle s'était rapprochée de toi tandis que tu t'étais éloignée quelques minutes auparavant. Comme si elle ne supportait plus les quelques mètres qui vous séparez, comme si elle avait envie de se retrouver proche de toi comme avant. C'est alors qu'elle essayait de te convaincre que tout ce que tu disais n'était qu'un mensonge, que ce n'était pas possible, que tu ne pouvais pas la détester, qu'au contraire tu l'aimais. Elle finit même par avouer que tu étais la seule personne à l'aimer vraiment. Tu serrais alors la mâchoire. Comment pouvait-elle te dire ça quand tu savais qu'elle avait actuellement un mec. Le coup de grâce fut lorsqu'elle te dit qu'elle était "ta" Cassie, insistant sur le pronom possessif. Elle finir par conclure que c'était toi et elle pour la vie. Alors là, elle aurait pu tout te dire sauf ça. Elle avait tout sauf le droit de te dire ça. Pas maintenant. Pas comme ça. Pas sachant qu'elle est avec ce pauvre con. Comment pouvait-elle se permettre de jouer sur deux tableaux. Seulement tu étais faible, elle était ta faiblesse. Tu pris une grande respiration. La sentir contre toi te rappeler tellement de choses. Son corps, ses formes, la douceur incomparable de sa peau, tu la connaissais par coeur. Ses faiblesses. Ce qui la faisait craquer, ce qu'elle faisait pour te faire craquer. Tous ces souvenirs te revenaient. Toutes les fois où vous vous étiez déchirés ces putains de bout de tissus. Toutes ses nuits passées ensembles. Tous ces moments où contre votre gré vous vous prouviez que vous aimiez. Comment tu peux te permettre de me dire ça maintenant ? Putain mais qu'est-ce que tu fais avec ce connard ! t'exclames tout avant de balancer ta tête nerveusement en arrière et que cette dernière n'heurte le mur. Tu commençais à te raidir tout ceci dû à la colère, et aux nerfs. Tu n'arrivais pas à concevoir qu'elle puisse se donner à quelqu'un d'autre. Putain on s'était dit que c'était toi et moi pour la vie, comment tu as pu rompre ça? lâches-tu avant de donner un coup dans le mur. Toi et moi putain de merde ! t'exclames-tu de plus belle. Tu en devenais presque incontrôlable. La seule envie que tu avais c'était de tout exploser sur ton passage, T'en venais même à donner un coup de pied dans une voiture, qu'importe à qui elle pouvait être, tu savais cependant que tu en paierais surement les frais le lendemain, car là, sous l'emprise de tes substances merdiques, tu ne ressentais rien, mais demain matin, à jeun, tu ferais surement moins le malin. T'avais pas le droit ! T'avais pas le droit de faire ça ! surenchéris-tu. Il était clair d'une chose, tu n'acceptais aucunement la situation. Même si tu avais beau la connaître par coeur, il se trouve qu'à l'heure actuelle tu ne la reconnaissais pas. Une chose est sûre, malgré tout c'est toi qui avais eu raison sur une chose : "si un jour ça doit se finir entre nous, ce ne sera surement pas moi qui te laisserais". C'était en quelque sorte une promesse. Promesse que tu avais tenu. © 2981 12289 0
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() message posté Sam 26 Déc 2015 - 14:28 par Invité

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kovu & cassie

Ce n'était pas simple pour moi de faire face et surtout d'accepter les sentiments amoureux que j'avais pour ce garçon. C'était même une véritable torture. Je n'avais jamais été amoureuse, je n'avais jamais véritablement aimé quiconque, pas de la façon selon laquelle tu serais prêt à tout et n'importe quoi pour l'être aimé. Je n'étais pas comme ça, moi je me coupais du monde, des gens. Plus ils étaient loin et mieux je me sentais. Pourtant, j'avais laissé Kovu m'aimer et pire, je l'avais laissez-me faire tomber amoureuse. La dernière chose au monde que j'aurais pu désirer. L'amour ? Pour moi, il se résumait à la souffrance. Je ne l'avais jamais vu autrement, sauf peut-être dans ses conneries de comédies romantiques que les filles sont censées regarder. Moi ça me plaisait pas, l'idée d'être amoureuse. L'idée d'être dépendante, de se donner corps et âme à une seule et même personne, lui donner les moyens de te détruire, complètement. C'est donc malgré moi que j'avais donné tout ça à Kovu, le moyen de me faire mal. Maintenant je pleurais malgré moi dans une rue à une heure tardive pour un garçon que j'avais laissé mourir quelques mois plus tôt. Je m'en voulais, je ne m'en étais pas voulu jusque alors puisque je m'étais interdit d'y penser. Je me refusaient d'avoir Kovu dans la tête, au centre, ils nous disaient que pour oublier notre dépense il fallait commencer par oublier chaque personne avec qui la drogue était associée. Donc, lui. Mais j'aurais du savoir que c'était bien trop naïf de penser que je pourrais le retirer définitivement de mon esprit. Je ne pouvais pas. Il y était constamment, sans que je ne le sache, sans que je ne m'en rende compte. Il me criait dessus, se demandant comment je faisais pour être avec un autre. Je ne savais pas quoi répondre à ça. Zola avait débarqué dans ma vie sans que je ne le demande, sans que je ne l'attende, et ça c'était juste produit. On n'avait pas vraiment réfléchi, on aurait sûrement dû, mais le fait est qu'on s'aidait mutuellement. Sa compagnie m'apaisait, celle de Kovu... Celle de Kovu faisait ressortir le pire de moi, il me rendait dingue, littéralement dingue. Mais il était une dépendance sans laquelle je ne pourrais pas faire éternellement. Il se mit à taper le mur, la main en sang il me hurlait dessus d'avantages. Ses nerfs étaient à vif, je le savait parfaitement, je sursautais d'ailleurs à ses éclats de violence, il était stone. Totalement défoncé, ce n'était pas lui. Dire que c'était la première fois que je le voyais dans cet état aurait été mentir, je l'avais déjà vu de la sorte, mais jamais autant. Le niveau en dessous, si vous voulez. Il me faisait un peu peur à chaque fois... Pourtant, en même temps c'était lui. C'était mon Kovu. Personne au monde n'était plus magnifique que ce garçon au fond, il ne s'ouvrait pas à beaucoup de monde et à moi il c'était ouvert. Il continuait à frapper dans tous les sens, une voiture près de là en fit les frais. Je m'approchais de nouveau de lui pour tenter de le faire arrêter, j'accrochais mes deux mains à l'un de ses bras et tirais de toutes mes forces. « Bébé, bébé ! » Il ne se stoppait pas, et ce n'était pas mon petit corps frêle qui allait le retenir. S'il continuait comme ça les gens allaient se réveiller, s'en mêler. Il était drogué et alcoolisé, il n'avait clairement pas besoin de cela. « Kovu, s'il te plaît, arrête ! » hurlais-je beaucoup trop fort que prévu. La lumière de l'immeuble d'en face s'allumait, ça pouvait partir très vite en live dans ce genre de quartiers à une heure pareille, en manque d'idées, je me plaçais entre la voiture et lui. Fallait que je l'arrête, il allait finir par se faire vraiment mal. Il se stoppait net dans ses coups, parce que s'il les mettait il me toucherait. Je le fixais, les yeux remplis de larmes, le visage fatigué, je me pinçais les lèvres. C'était trop, trop pour moi. « C'est toujours toi et moi. » Je plaquais mes mains autour de son visage et me mise à déposer des baisers un peu partout sûrs on visage. « ce sera toujours toi et moi. » répétais-je en tentant de le calmer. Il me regardait dans les yeux, et je compris. Je compris qu'il pensait encore à ce "mec", à Zola. Dans son état, je ne pouvais pas le laisser penser à des choses qui pouvaient le mettre dans un état pareil, alors j'ouvris la bouche après quelques secondes. « Il n'est rien pour moi. Il n'est rien pour moi, arrête. S'il te plaît. » Je me hissais sur la pointe des pieds, déposant mes lèvres sur les siennes tendrement, chastement. Ça faisait un bien fou, je me détendais un peu, oubliant le temps d'un instant l'état dans lequel il se trouvait, notre situation, Zola. Je tenais à lui, vraiment beaucoup. Il était l'espoir d'un autre vie, avec lui. Mais il y avait Kovu. J'étais amoureuse de lui, que je le veuille ou non. Je rompais le baiser, un peu déboussolée. J'avais eu ce geste impulsivement, pour le calmer, pour me calmer. C'était venu naturellement, comme avant. La douceur de ses lèvres m'avait manqué, sentir son souffle chaud sur ma peau gelée. Il faisait froid, très froid, j'avais besoin de le sentir près de moi. J'attrapais l'une de ses mains et l'attirais contre moi. « Viens, je te ramène à la maison. » cela voulant dire chez moi. Il était hors de question que je le laisse à la rue, je savais parfaitement qu'il n'avait nul par où aller, et dans l'état où il se trouvait valait mieux pas qu'il traîne seul. Mon appartement n'était qu'à quelques rues de là, qu'il le veuille ou non il viendrait. Sans lâcher ma pression sur sa main je me mise à marcher et il du me suivre. La situation avait changé si rapidement que s'en était à en perdre la tête. Je savais pas trop comment ça évoluerait, je ne me posais pas de questions. Je voulais juste prendre soin de lui, comme j'aurais dû continuer à le faire. Quelqu'un devait le faire.


acidbrain
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() message posté Dim 27 Déc 2015 - 21:52 par Invité
- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçois ?
- Il faut arriver à ne plus l’aimer.
- Et c’est possible tu crois ?
- Non.
Et voilà, ce qui devait arriver, arriva. Chasser le naturel il revient au galop. Vous en étiez la preuve. Elle te rendait complètement dingue et ce sous tous les angles. Cela faisait longtemps que tu n'étais pas devenu aussi violent. Même si tu prenais encore beaucoup de substances, ta meilleure amie était parvenue à te préserver, mais dès lors où ton regard c'était posé sur Cassie entrain d'embrasser ce mec, c'est comme si quelque chose dans ta tête avait disjoncté. Tu t'étais transformé. Tu n'étais plus maître de ton corps, c'était la drogue qui guidait chacun de tes faits et gestes. Si tu avais pu tu aurais tout terrasser sur ton passage telle une tornade. Tu étais rongé de l'intérieur. Tant de sentiments. C'était la débandade dans ta tête. Tel une meute de gnous apeurés par une bande de hyènes enragées. T'en arrivais même au point de ne plus parvenir à réfléchir. Dans ta tête tout s'emmêler, la haine, la colère, l'amour, non putain pas l'amour pas ça. T'avais pas besoin de ça. Tout ce dont tu avais envie, c'est de fermer les yeux, puis d'ensuite les ré-ouvrir et te retrouver ailleurs, hors d'ici, dans ton lit tout simplement. Pauv' con t'as pas de lit. Ok, dans ton squat tout simplement, tu voudrais pouvoir oublier cette soirée. T'avais pas besoin de ça. Déjà qu'il t'en faut peu, mais alors là, c'était la cerise sur le gâteau, le pompom sur la garonne. Rien de tel pour te rendre complètement barge, pour que tu sois déboussolé. En fait pire que ça, t'es qu'un paumé. Et tu l'es d'avantage lorsque Cassie ose te dire à toi que tu es le seul et unique à pouvoir l'aimer comme tu l'aimes. En clair, tu es le seul à l'aimer de tout ton être et de tout ton âme. Pour elle tu serais clairement prêt à tout, prêt à donner ta vie pour la sienne. Son bonheur avant le tien. Seulement, tu es persuadé que même si votre relation n'est que du poison, tu sais qu'elle ne sera réellement bien qu'avec toi. Votre histoire elle est toute tracée, quoi qu'il arrive vous vous retrouverez toujours, parce que vous êtes fait pour poursuivre votre vie ensembles, pour le meilleur et pour le pire. D'ailleurs, alors que ton impulsivité voulait que tu t'en prennes à tout ce qui se trouvait sur ton chemin lorsque cette dernière t'appelait par le surnom qu'elle t'appelait le plus souvent lorsque vous étiez ensembles, tu te figeais l'espace de quelques secondes, essayant de réaliser si elle t'avait bien appelé ainsi ou si ton imagination te jouait des tours tant tu voulais qu'elle réalise que c'était de toi dont elle avait besoin. Ton pied cependant vint par la suite dire bonjour à la voiture se trouvait à quelques mètres de toi. Tu venais enfin de réaliser qu'elle t'avait bien appelé ainsi mais tu ne pouvais pas y croire pour la simple et bonne raison qu'elle venait d'embrasser ce type. Et ça, ça te rongeais au plus profond de tes tripes. Là, la fenêtre d'un immeuble s'allumait et la tête d'une petite vieille sortait de sa fenêtre pour regarder qui était à l'origine de ce boucan, mais concrètement tu n'avais pas conscience de ce qu'il venait de se passer, tu aurais frappé dans le mur s'aurait été la même chose. Cassie s'exclamait alors une nouvelle fois, et cette fois-ci tu t'arrêtais net. Non, tout ceci était bien réel. Tu ne rêvais pas. Tu avais tellement souvent rêvé d'elle, durant ton séjour à l'hôpital, mais aussi après, elle hantait clairement tes rêves. C'est pour ça que sous l'emprise de la coke, tu ne savais pas trop si tout ceci était réel ou non, mais là, elle venait tout juste de te sortir de ce semblant de cauchemar que tu pensais faire. Les larmes sur son visage, tu serrais la mâchoire, ainsi que les poings. Ce n'était pas la première fois que tu la voyais dans cet état, et ce n'était pas la première fois qu'elle te voyait ainsi. Elle se jetait alors sur toi, posant chacune de ses mains sur ton visage, ce geste eut pour don de te glacer le sang. Non, ne sois pas si faible putain. Cependant, chaque baiser qu'elle vint déposer sur ta peau frêle te faisait rappeler un moment, une image, un souvenir, putain tu vas craquer. Fais pas ça. Si tu craques, si tu retombes, tu ne te relèveras jamais, tu le sais bien, elle est ton poison, elle est ta drogue, ta dépendance, tout ce qui t'entraînes au plus bas, ne fais pas ça alors que tu es retombé déjà bien bas. Kovu putain de merde. Quoi qu'elle puisse te dire, quoi qu'elle puisse faire, souviens toi qu'elle vient d'embrasser ce blondinet. Tu ne peux pas craquer alors qu'elle a quelqu'un. Elle t'as tout d'abord lâchement abandonné, pour ensuite t'oublier et refaire sa vie. Alors c'est ça que tu veux, souffrir encore. Comme si tu n'avais pas déjà assez souffert, comme si tu ne souffrais pas encore assez. Comme si ça te faisais rien. On dirait que tu sais pertinemment que tu vas foncer droit dans le mur mais tu vas le faire quand même parce que t'es con, parce que tu l'aimes putain. Mais tu penses vraiment que ton amour est réciproque ? Tu penses vraiment que si elle t'aimait autant que tu puisses l'aimer elle aurait pu refaire sa vie, elle aurait tout simplement pu tenir sans te voir durant tout ce temps ? Le problème avec Cassie c'est qu'elle ne te laisse pas répondre, et lorsqu'elle t'avoue que ce mec n'est rien pour elle, elle vient t'embrasser, comme si la situation actuelle n'était pas assez difficile. Tu te laisses aller, parce que c'est tellement bon, parce que c'est tellement vous ça. Parce qu'elle t'as tellement manqué, tu essais de la repousser, mais tu n'y arrives pas, c'est au dessus de tes forces. Elle est ta plus grande faiblesse, et elle le sera jusqu'à ce que la drogue te consumes à petit feu. Parce qu'on ne va pas se mentir, tu es entrain de te tuer à petit feu avec tout ça. Tu le sais mais tu le fais quand même. Ta main ensanglantée vient alors se poser derrière sa tête, et tu intensifies ce baiser comme si c'était le dernier. Puis tu reviens à la réalité lorsque vos lèvres se séparent doucement. Putain Cass' c'est pas possible putain tu peux pas me dire ça alors que je t'ai vu l'embrasser y'a dix minutes, et putain t'as pas le droit de m'embrasser merde!t'exclames-tu en t'éloignant d'elle. Mais tu as beau t'éloigner d'elle, elle ne cesse de se rapprocher de toi, elle sait ô combien tu peux être violent mais elle fonce à son tour tête baissait. Elle te rattrapait de nouveau la main, jusqu'à t'attirer contre elle, elle ne galérait pas trop puisque tu étais littéralement stone et que par conséquent un coup tu pouvais être complètement prit d'une montée d'adrénaline prêt à tout casser, tandis que quelques minutes plus tard, tu pouvais être une loque littéralement faible, comme là. Ton torse se retrouvait contre sa poitrine, tu pouvais sentir ô combien son coeur battait vite, surement dû à tout ça, le stress, l'angoisse, la peur que tu puisses lui faire du mal, ou tout simplement le fait de te sentir prêt d'elle. T'étais complètement déchiré, défoncé, la main ensanglantée, une douleur épouvantable tambourinait dans ta tête, le feu dans les yeux, les muscles contractés. T'avais besoin de dormir pour te calmer, tu étais à la fois une boule de nerf, et une loque complètement mole. Qu'est-ce que tu fais là ? lui demandais-tu peinant à articuler, en fait t'avais littéralement rien compris à sa dernière phrase, tout ce que tu concluais c'est que tu devais la suivre, mais où ? Devais-tu vraiment la suivre ? Avais-tu vraiment le choix car Cassie t'entraînais avec elle d'un pas décidé. © 2981 12289 0
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() message posté Lun 28 Déc 2015 - 14:12 par Invité

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kovu & cassie

En me levant ce matin, j'étais loin d'imaginer la journée ou plutôt la soirée qui m'attendait. Je n'aurais jamais cru revoir un jour Kovu, entendre sa voix, toucher sa peau et pourtant. Même s'il était dans un sale état, même si j'étais émotionnellement déconnectée de la réalité, s'il était drogué, si je ne comprenais rien à ce que je pouvais bien ressentir. L'essentiel était là, il était là. Dans le pire des scénarios que je m'étais fait durant cette année je l'avais imaginée succomber à son overdose sur son lit d'hôpital, aussi tôt cette pensée traversait mon esprit que je la chassais automatiquement. C'était Kovu, impossible qu'une surdose ne le terrasse pas. Il était fort mon Kovu, rien ne pouvait le vaincre, rien. La majeure partie du temps, j'aimais pensée qu'il s'en était sortie chanceux et qu'il avait en même temps spotter la drogue. J'aimais penser qu'il allait bien, qu'il était clean, que sa vie était calme et paisible. Bien que cela m'arrachât le coeur, j'espérais qu'il ait rencontré une personne capable de lui rendre tout cet amour et l'aime de tout son coeur et surtout de la bonne façon. J'aimais Kovu de tout mon être et malgré moi, mais je ne savais pas l'aimer. Je ne savais pas aimer, tout simplement. J'étais maladroite avec les sentiments, et ce que lui me faisait ressentir était au-delà de ça. Je n'étais pas amoureuse de ce garçon, cette façon de parler ne voulait rien dire si l'on s'en servait pour expliquer ce que je pouvais bien ressentir pour lui. Ce n'était pas un simple amour basique, c'était cent fois plus puissant, cent fois plus fort, plus pure. Oui voilà, c'était l'amour à l'état pur, brut. Son coeur était à moi, rien qu'à moi et ce pour toujours. Son corps m'appartenait tout autant. Je pouvais avoir envie de le frapper, et je le faisais. Ou je pouvais avoir envie de lui faire l'amour, toute la journée durant. Mes envies pour lui n'avaient pas de filtre, elles étaient extrêmes, violentes, impulsives. Tout comme les siennes pour moi. C'était naturel, je ne me sentais pas coupable. Certes, il y avait Zola. Je l'appréciais énormément. Mais à l'égale de ce que Kenzo était à ses yeux, Kovu était différent. Cela ne semblait pas mal de caresser son visage ou de le couvrir de baisers. Cela ne me faisait pas me sentir infidèle de coller ma bouche à la sienne, parce que c'était là qu'elle était supposée être. Je l'aimais. Je l'aimais et il m'aimait en retour. Les gens qui s'aiment sont fait pour être ensemble. Malheureusement, cette bouffée de bonheur fut trop courte à mon goût, beaucoup trop courte. Il lâchait mes lèvres et me sortait des sottises selon lesquelles je n'avais pas le droit de l'embrasser. Cette réflexion aurait bien pu me faire sourire, je n'aurais pas pu m'en priver. Je ne l'écoutais pas vraiment à vrai dire, les yeux perdus dans le vide j'avais porté une main à mes lèvres meurtries et rougies par ce baiser passionné, un léger sourire se hissait alors au coin de mes lèvres. Rêveuse, déconnectée, je réalisais à quel point ses baisers avaient le don de me rendre euphorique, de me rendre forte. Le bonheur, vous connaissez ? Ce sentiment de plainitude, de calme. Et bien dès que mes lèvres entraient en contact avec les siennes, c'est tout cela qui m'envahissait. Je n'en aurais jamais assez.Il s'éloignait pourtant de moi et je l'attrapais par la main puis me mise en route jusqu'à mon appart. Il me demandait ce que je faisais, et je l'ignorais clairement, je prends soin de toi comme j'aurais dû le faire il y a un an, idiot. Avais-je alors pensé. Je le traînais avec moi, parfois avec plus de difficulté puisqu'il était stone et turbulent, mais j'étais déterminée. Après quelques minutes de marche, nous arrivions dans ma rue puis finalement à mon immeuble. Le gardien en bas de ce dernier m'ouvrait la porte avec un sourire compatissant que je lui rendais. Je poussais ensuite Kovu dans l'ascenseur et montais jusqu'au quatrième étage. Mon appart était neuf, les ouvriers de mon père avaient terminé du rénové quelques jours avant mon emménagement. Tout y était niquel, je détestais ça. Tout était rangé à sa place, et quand je le pouvais je mettais le bordel un peu partout pour me sentir dans mon élément. J'avais toujours eu horreur que ma chambre soit parfaitement rangée, ma famille avait toujours employé une femme de ménage et ça avait le don de me mettre hors de moi. Ici même, mon père m'envoyait une femme de ménage deux fois par semaine, je finirais probablement par la renvoyer à chaque visite en lui filant un billet en plus pour raconter à papa qu'elle avait fait son boulot.Enfin bref, j'ouvrais la porte d'entrée et traînais Kovu jusqu'à mon lit, les quelques petites marches séparant la chambre du salon furent assez dangereuses dans son état, mais nous arrivions intacts. Je le fis s'asseoir sur le lit, puis je m'agenouillais devant lui, attrapant sa main blessée dans les miennes et l'inspectant. Je grimaçais. « ce n'est pas joli à voir, je vais nettoyer ça. Ne bouge pas. » Ordonnais-je. Je me levais et me dirigeais vers la salle de bain, l'avantage quand on possède un appart luxueux de ce genre, c'est certainement le manque de murs. De la salle de bain si j'ouvrais la porte je pouvais garder un oeil sur lui. Je chopais le kit de premier secours avec bandages et désinfectants puis revient auprès de lui. Au passage, je retirais ma veste et mes chaussures. « Tu es vraiment idiot de t'en être pris à un mur de briques. » soupirais-je tout en commençant à nettoyer sa plaie. Il ne sentirait rien, de toute manière, du moins pas avant demain. Une fois cela fait et le banadage installer, je relevais le visage vers le sien et levais une main que je posais doucement sur sa joue et caressais doucement. « Tu veux manger quelque chose, avant de dormir ? Ça aidera à éponger les conneries que tu as prises. »


acidbrain
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() message posté Mar 29 Déc 2015 - 21:00 par Invité
- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçois ?
- Il faut arriver à ne plus l’aimer.
- Et c’est possible tu crois ?
- Non.
Et doucement, les symptômes faisaient leur apparition. Mal de crâne, surement dû au choc précédent. La main en sang, la peau arrachée. Merci le mur de brique. Et comme si ça ne suffisait pas, demain tu ne pourrais surement plus poser le pied par terre. C'est ça d'agir impulsivement, c'est peut être ta façon à toi d'extérioriser, mais ce n'est surement pas la meilleure des façon qu'il soit. Il y a bien d'autres façons de pouvoir extérioriser, je ne sais pas moi, tu ne sais pas... parler ? Les mots peuvent parfois faire plus mal qu'autre chose. Non toi au lieu de ça, tu tapes tout ce qui se trouve sur ton chemin. Encore heureux que tu n'ai pas levé la main sur Cassie. Pourtant, vous vous étiez souvent disputés, mais de là à la toucher, non, enfin, si tu l'avais déjà bousculé, voir même agrippé comme tu l'avais fais pour la surprendre toute à l'heure, mais jamais tu ne l'avais giflé ou autre. Et pourtant, Dieu seul sait qu'elle le cherchait parfois, car elle avait déjà levé la main sur toi, mais ça, tu ne te l'autorisais pas. Ta force face à la sienne était inégale. Une gifle de sa part, était un coup de poing de la tienne. Heureusement de ce côté là, tu savais plus ou moins te tenir, en revanche, ce n'était pas avec tout le monde que tu étais comme ça. Combien de fois ton poing avait rencontré le nez, la mâchoire ou l'arcade d'un type qui c'était amusé à chauffer tes nerfs. S'il y a bien une personne avec qui il ne faut pas s'amuser, c'est surement toi. Tu as le sang chaud comme la braise. T'es un malade, et tu l'es encore plus sous l'emprise de la drogue, et de l'alcool. Tuer quelqu'un dans cet état là ne te ferais pas peur. Fort heureusement cela ne t'étais jamais arrivé.
Cassie était complètement barge. Elle était bien la seule à foncer tête baisser dans cette situation. Je reste persuadé qu'une autre fille n'aurait jamais osé s'approcher de toi, étant donné les circonstances. Tu étais complètement dingue. Tu n'arrivais pas à concevoir qu'elle puisse avoir quelqu'un d'autre, alors toute cette colère et cette jalousie qui te rongeaient, tu l'extériorisais sur le mur, une voiture. Si on ne te connaissait pas tu ferais presque peur, un fou furieux tu fais. Mais malgré tout, la blondinette se rapprochait de toi, à chaque fois tu tentais de t'en éloigner, à chaque fois elle revenait. Vous étiez comme deux aimants. Elle avait besoin de ce contact physique avec toi, c'était évident. De ton côté, tu aurais eu qu'une seule envie, celle de te jeter sur elle, l'embrasser passionnément, que ta langue entame une danse endiablée avec la sienne, que tes mains parcours chaque parcelle de son corps, quelles arrachent ses vêtements. Elle te donnait envie de lui faire l'amour, comme à chaque fois que vous vous disputiez de la sorte, et encore plus à cet instant même tant elle t'avait manqué. Mais tu essayais de retenir tes pulsions, tu ne pouvais pas, tu ne devais pas, c'était contre nature, elle n'était plus à toi, tu ne pouvais plus te permettre de faire ce que tu voulais d'elle, ce que tu voulais de son corps, de son coeur, tu n'étais plus rien. Enfin, c'est ce qui te traversais l'esprit juste avant qu'elle ne vienne plaquer ses putains de douces lèvres sur les tiennes, et que son parfum t’enivres. Tu te laissais aller, comment la repousser ? Cela t'étais impossible. Alors tu t'éloignais, mais une fois de plus, elle te rattrapait, plaquant sa poitrine contre ton torse. Putain Cassie pas ça, je t'en pris. T'en meurs d'envie, ça se sent, tes mains, t'essais de les garder loin d'elle, alors tu sers les poings, tu sers la mâchoire, tu te contiens, mais à l'intérieur tu es tel un volcan en pleine irruption. Tu bous. Mais tu dois tenir, il le faut. Alors tu te pinces les lèvres, tu tournes le regard, si tu croises son regard, c'est foutu, tu le sais pertinemment, tu te connais, tu sais qu'elle est ta plus grande faiblesse, et ton problème c'est que tu as du mal à savoir lui résister. Mais n'oublies pas, elle n'est pas seule. Tu soupires, mais elle entoure ses doigts vernis autour de ton poignet, et t'entraînes avec elle. Mais où compte-t-elle t'emmener comme ça ? Tu ne comprends rien, plus tu avances, plus ça tambourine dans ta tête. C'est comme si ton cerveau était vacant dans ta tête, et qu'il tapait de part et d'autre de cette dernière. T'en peux plus, si tu pouvais l'éclater contre un mur, putain que tu le ferais, ça fait un mal de chien, pire qu'une rage de dents. Et dans tes oreilles ça bourdonne tel des acouphènes. C'est que ça te rendrais complètement barge cette histoire. T'as les paupières lourdes, je me demande même comment tu réussis à la suivre. Un pas puis l'autre, et bam, tu manques de t'emmêler les pinceaux avec ces derniers et de te casser la gueule telle une grosse merde. C'est bien fait pour toi, dommage que Cassie te tienne, ça t'aurais peut être remit les idées en place d'aller saluer le sol.  Bref, vous avancez, elle ouvre une porte, vous montez... Des escaliers. Sérieusement, des escaliers alors que t'as manqué de te vautrer au moins 10 fois sur le chemin. Ok très mauvaise idée. T'essais de lever les pattes comme si c'était un effort de dingue. Et bam, tu manques encore de trébucher. Ca va ce sont tes pieds que tu dois lever, c'est pas comme si c'était une brique. Quoi que, avec toute la drogue que tu t'es enquillais, tu dois te sentir littéralement lourd. Elle te lâche, t'essais de te retenir avec ce que tu peux, un mur, encore. La porte s'ouvre, vous entrez dans ce qui semble être un appartement. Tu calcules pas trop l'intérieur, tout ce que tu veux, c'est retrouver un lit, et te coucher, dormir, te réveiller, tout oublier, et te dire que c'était un cauchemar tout ça. Elle t'accompagne jusque dans... Sa chambre. Sérieusement. Sa chambre. Bref. Quoi qu'il en soit, tu te couches telle une épave sur son lit, les yeux clos, prêt à t'endormir. Mais elle te sort de tes songes, pour examiner ta main. Te soigner ? Foutaises, tu n'en as pas besoin. Ca va c'est quedal ça! un coup d'eau et puis c'est bon, dis-tu de manière je m'enfoutiste royal. Clairement c'est ça, ta main t'en as strictement rien à foutre, un coup d'eau pour enlever le sang et ça fera l'affaire. Comme si t'avais pour habitude de te soigner avec un antiseptique. Comme si tu avais ça avec toi, surtout. Cependant, elle persiste, et revient malgré tout avec limite sa trousse de premier secours. Non mais Cas' t'es pas sérieuse, laisses moi tranquille, je vais pas crever non plus ! Ah ça, c'est du Kovu tout crâché. C'est exactement les mots que tu lui as sorti quelques heures avant que tu t'ingurgites une tonne de merde, et que tu fasses ton overdose. Je pense que ces mots n'étaient peut être pas forcément appropriés. Quoi qu'il en soit, c'était dit, espérons qu'elle ne s'en souviendrait pas. Il avait qu'à pas s'trouver sur mon ch'min c'con, lâches-tu dans toute ta splendeur, t'es vraiment qu'un pauvre crétin sans déconner. Non mais un bandage et puis quoi encore, je me suis pas fracturé la main non plus ! t'exclames-tu à son égard tandis qu'elle s'amuse à te bander la main. Sérieusement, un bandage pour ça, on aura tout vu. Clairement elle se fichait royalement de ce que tu pouvais lui dire, ce qui l'importait visiblement c'était de prendre soin de toi, enfin ça, elle aurait dû s'y prendre avant selon moi. Le jour où tu as failli perdre la vie, pas ce soir avec cette blessure de guerre, si on pouvait appeler ça comme ça, avec ironie bien sûr, remarquez surtout l'ironie dans mes paroles. Bref, alors que tu t'étais redressé pendant tes soins, ton ex petite amie se trouvait là, face à toi, et maintenant que le bandage était fini, cette dernière posait une de ses mains sur ta joue. Putain mais à quoi elle joue sérieux là. Tu te mords la lèvres, craques pas putain craques pas, luttes. Fais quelque chose, t'es fort tu peux le faire, Kovu merde. J'ai pas faim, j'ai juste... envie de dormir, t'as pas un doliprane, un aspirine ou je ne sais quoi mais une merde qui puisse au moins calmer le bordel que j'ai dans la tête ? Ah tu te décides enfin à te soigner. Je croyais que t'étais un gros dur. Après tout un bandage à la main c'est pourri, t'avais pas dis que de l'eau suffirait. Alors pour ta tête, une bonne nuit de sommeil devrait suffire.
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Anonymous
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() message posté Mer 30 Déc 2015 - 10:45 par Invité

you made me mad.
love isn't supposed to do that.
kovu & cassie

Je n'avais pas pu le laisser débiter des conneries de la sortes. Dire qu'il me haïssait désormais plus qu'il n'avait pu m'aimer, me dire de le laisser, de m'éloigner, je pensais qu'il aurait compris que ce n'était physiquement pas possible depuis le temps. Tant qu'il était dans mon champ de vision, mon premier instinct était de me réfugier dans ses bras, sentir sa peau contre la mienne. J'y pouvait rien ! C'était physique. Il fallait que je le touche, il fallait qu'il me touche. Depuis notre rencontre d'aileurs cela avait été le cas, je n'étais pas quelqu'un de très tactile en temps normal. Les câlins et les bisous, rares étaient les personnes avec qui j'en faisait, j'étais du genre sauvage jusqu'au jour où il avait débarquer dans ma vie et franchis toutes les barrières que je m'étais construite en un instant. Avec lui, j'avais envie de son corps et de ses lèvres toute la journée durant. Il ne se passait pas une minute en sa présence sans que je ne ressente le besoin irrépressible de coller ma bouche à la sienne et caresser son corps de mes mains. Kovu me rendait folle, dans tout les sens du terme. Mon coeur ? Mon coeur lui appartenait entièrement, il battait presque au rythme du sien et sans lui, il ne battait plus du tout. Quant à mon corps.. Et bien, il était assez simple de deviner que mon corps réagissait au sien. Même dans les plus grandes disputes, même quand on se lançait des choses horribles au visage, quand j'étais en larmes, quand il cassait tout sur son passage, il suffisait d'un contact. Un seul petit contact infime, et je lui sautais dans les bras. Je me pendait à ses lèvres comme si ma vie en dépendait, je touchais son corps sans aucune gêne, sans aucune douceur, impulsivement, passionément. Il était à moi après tout et j'étais à lui, et ce pour toujours. A ce moment même, alors que je l'avais ramener chez moi et qu'il se tenait désormais allonger sur mon lit, un bandage à la main même s'il n'avait cesser de s'en plaindre, j'avais envie de lui. Plus que n'importe quoi, même, puisque cela faisait plus d'une année que je ne m'étais pas perdue dans les soupirs de plaisirs que seul lui savait me faire ressentir. Je me pinçait les lèvres en l'admirant. Ses yeux fatigués, son visage pâle, ses cheveux en bataille. C'était triste à dire, mais Kovu n'était jamais aussi beau que quand il était défoncé. C'est cette vision de lui qui m'avait fait tombée amoureuse et je m'en voulais. Je m'en voulais de toujours ressentir cet amour, aussi fort, aussi intense même après tout ce temps, même malgré Zola. Ce n'était pas d'aimer un autre garçon dont je me sentais coupable, c'était de savoir qu'embrasser Kovu de nouveau, ou me jeter à l'instant sur lui ne me ferait pas me sentir coupable. Je ne le regretterais pas. J'aurai du, c'était horrible de penser cela, quand on était en couple avec une personne on était censée ne pas avoir ce genre de pensée, mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais simplement pas. Je lui proposer de manger quelque chose, il semblait bien en avoir besoin, mais il refusait. Il me demandait un cachet pour son mal de crâne, et j'eu alors un petit sourire amusé. Une junkie n'allait pas se risquer à avoir ce genre de médication ou d'ailleurs toutes sortes de médications quelles qu'elles soient chez elle. C'était beaucoup trop dangereux. En état de manque, on est prêts à tout, prêts à s'enfiler n'importe quelle truc dans le nez afin de ressentir le moindre petit effet. Je hochais négativement la tête de gauche à droite, il devrait faire sans. Je savais qu'il y parviendrait, il était fort et il avait raison, une bonne nuit de sommeil lui ferait le plus grand bien. Demain, il souffrirait sans doutes, mais maintenant le sommeil est tout ce qui pourrait l'appaiser. Le sommeil.. Et moi. Du moins, avant je le pouvait. Avant, même dans les moments les plus fous, il suffisait que je m'allonge près de lui et que je lui caresse le visage pour le détendre et l'aider à s'endormir. Je restais alors là, à le regarder paisiblement tomber dans les bras de morphée et je ne pouvait pas fermer les yeux avant de m'être assurée qu'il dormait comme un ange. Je me redressait légèrement, puis retirais mon jean's que je laissait tomber au sol. Me retrouvant désormais en simple culotte et debardeur je lui retirais à son tour ses chaussures pour qu'il puisse dormir confortablement. Il me regardais avec son sale regard méfiant, et je lui sourit légèrement. « Redresse toi un peu. » Lui demandais-je, je l'aidait alors à retirer son manteau, il faisait assez chaud ici pour qu'il n'en ai pas besoin. Une fois cela fait, je passait au dessus de lui pour rejoindre l'autre côté du lit. Là, je posais ma tête sur l'oreiller, près de son visage et posait une main sur son torse que je me mise à caresser doucement, comme avant. Je sentais l'air sans ses poumons sous mes doigts, les battements de son coeur, vous savez pas à quel point cette sensation pouvait me faire du bien. J'aurais voulu figer ce moment pour l'éternité, rien que lui et moi dans un lit comme avant. Sans la colère, sans la haine, sans même le sex, rien que ça. Rien que ce moment là. J'enroulais mes jambes autour de l'une des siennes et me rapprochait de lui afin que mes lèvres ne se trouvent qu'à quelques centimètres de son oreille. « Je t'aime. » Murmurais-je alors d'une voix à peine audible. C'était sorti naturellement, c'était la première fois que je lui disait. Probablement même la première fois que je le disait à quiconque, l'avantages au moins, c'est qu'avec un peu de chance il ne s'en souviendrait pas le lendemain.

acidbrain
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