"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ? 2979874845 Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ? 1973890357
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Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ?

Anonymous
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() message posté Mar 10 Mar 2015 - 0:01 par Invité

 
Johanna "Jo" Abberline

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Abberline, c’est joli comme nom, pas vrai ? Johanna en tout cas avait toujours aimé ce nom qu’elle laissait glisser sur sa langue non sans une certaine pointe de fierté chauvine pourtant, si on lui redemandait aujourd’hui, son avis serait probablement moins fier et pour cause, leur famille n’a plus aucun sens à ses yeux si bien qu’elle aurait pu s’appeler Tartenpion que ça lui aurait fait le même effet.  PRÉNOM(S) : Johanna, voilà pourtant bien des années que plus personne ne se prend la peine de la nommer ainsi, Jo étant son surnom officiel. Elle se fait d'ailleurs un malin plaisir de laisser ses nouvelles connaissances découvrir voir décider par eux-même de son prénom complet. Joséphine ? Jodie ? Josiane ? Tout lui convient. ÂGE : 27 ans et si vous lui demandez son avis, elle dira sans doute qu'il s'agit là d'un bel âge pour mourir. Dommage qu'elle n'ait rien accompli de grandiose avant. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Jo est née le 27 janvier 1988 à Londres, autant dire que cette ville lui tient à cœur même si elle prétend souvent le contraire. NATIONALITÉ : Jo est une anglaise du pure souche, son accent et sa descente en font foi ! STATUT CIVIL : L'engagement...très peu pour Jo qui papillonne au gré de ses envies sans se soucier des sentiments qu'elle piétine de ses godasses tel un bulldozer. Non, elle a vu ce que donnait le mariage après quelques années de vie commune alors clairement non. Elle est donc tout à fait le genre à disparaitre du jour au lendemain sans crier gare. Juste comme ça. MÉTIER  : Un métier ? Il faudrait encore avoir fait des études pour cela, non ? Dommage pour elle, Jo a quitté le lycée l'année de son diplôme sans le décrocher, cela a mit sa soeur aînée dans une rage folle mais tant pis. Aujourd'hui, elle prend des petits jobs à droite et à gauche selon ses besoins mais elle ne sait jamais les garder bien longtemps, se faisant souvent renvoyée pour excès d'agressivité envers les clients. C'est cependant en tant que barmaid qu'elle s'est le plus épanouie selon elle. TRAITS DE CARACTÈRE : Jo, c’est comme le vent, on le sent passer mais sans jamais pouvoir s’en saisir. Oui, c’est exactement ainsi : où qu’elle aille, elle ne peut s’empêcher de se faire remarquer, de déranger voir même de chambouler le monde entier avant de disparaître vers d’autres cieux. Certains la voient comme une irresponsable ou encore une gamine dans le corps d’une femme et même si elle les emmerde ces gens, ils n’ont pas tord : Jo n’a jamais su s’occuper de qui que ce soit et encore moins d’elle même, sa vie désordonnée et sans attache n’en est qu’une preuve supplémentaire. Instable et émotive, elle monte rapidement dans les tours et ses crises de rages ne sont jamais sans conséquences : une simple contrariété et elle peut monter dans un avion pour disparaître quelque part dans le monde, pourvu que ce soit loin. De la lâcheté ? Peut-être mais ça lui est bien égal, elle ne s’intéresse pas suffisamment aux autres pour se soucier de ce qu’ils pensent d’elle.  GROUPE : Walk on a Line

 


 
My style, my life, my name

 
On choisit ses amis, pas sa famille. Ce dicton est tout particulièrement vrai dans le cas de Johanna, deuxième née d’un couple trop jeune pour entrer dans le monde des adultes. Dans les séries télévisées, les mères-adolescentes et leurs filles nouaient une complicité hors du commun mais ça, ce n’est que pure fiction. Enfant transparente dans le bazard qu’était leur famille, Johanna ne sut jamais vraiment y trouver sa place et même si elle s’entendait pas si mal avec son aînée dans ses jeunes années et qu’elle trouva en ses cadets des complices tout désignés à ses extravagances…elle ne parvint jamais à se sentir comme étant l’une des leurs. Non, depuis toute petite elle s’est sentie comme l’Etrangère des Abberline.

Solitaire et individualiste dans l’âme, Johanna a toujours eu du mal à vivre en groupe, que ce soit à l’école ou même à la maison. Le bruit des autres, leurs petites habitudes, leurs odeurs, leurs saletés et même leur seule apparence l’irritaient. Véritable cocotte minute, Johanna encaissait…encore et encore…jusqu’à exploser littéralement, violemment. Exagérément. Certains disaient d’elle qu’un rien pouvait la faire partir en vrille mais en réalité, il ne s’agissait là qu’une accumulation de riens insignifiants jusqu’au rien de trop.

Sportive et probablement un peu trop masculine pour une jeune fille, Johanna fut dès son plus jeune âge inscrite à plusieurs clubs sportifs bien qu’elle n’y fit jamais long feu. Sous les conseils des éducateurs de l’école, elle fut ainsi inscrite à un club de football puis de hockey sur gazon avant de se faire renvoyer pour avoir cassé le genou d’une joueuse. L’incident aurait pu être pardonnable s’il n’était pas arrivé au vestiaire. Avec une coéquipière.

Tantôt latente, tantôt explosive, la violence a toujours fait parti de Johanna, que ce soit dans sa manière de parler aux autres ou encore de se comporter. Insultante dans sa manière de s’exprimer, Johanna est la reine de l’embrouille et durant son adolescence, il lui est souvent arrivé de cogner voir même de se battre. Elle a par ailleurs été arrêtée à plusieurs reprises mais jamais de manière suffisamment sérieuse pour lui donner une bonne leçon. Une claque sur les doigts et au lit à huit heures, pas de quoi effrayer une tête brûlée comme elle.

L’école, ça n’a jamais vraiment été son truc, elle s’y ennuyait du matin au soir et se moquait complètement de la géométrie et toutes ces conneries. Elle a rapidement commencé à sécher avant de finalement, ne plus du tout y mettre les pieds au plus grand désarroi de Saphyr qui tenta tout pour qu’elle passe au moins son Bac. En vain. Aujourd’hui, Johanna en paye le prix mais elle est bien trop fière pour s’en plaindre.

Le gout de l’évasion a toujours été en elle et ce même s’ils ne sont jamais réellement partis en vacances, hors Angleterre évidemment. Découvrir une nouvelle culture, une nouvelle façon de vivre…elle adore ça et ne se sent jamais aussi bien qu’en allant vers une nouvelle destination bien que paradoxalement, elle ne peut s’empêcher de revenir à Londres comme un point de départ à chaque fois. Elle en profite alors pour envoyer quelques nouvelles à sa famille. Via Facebook ou par téléphone, elle se déplace rarement pour les voir. Ils ne lui manquent pas. Elle sait qu’elle devrait se sentir coupable pour ce manque d’affection mais…non.

Enigmatique et charismatique, elle est le genre de femme qui attire le regard et qui sait se faire désirer, devenir indispensable même. Elle n’est pourtant pas particulièrement belle, ni vraiment gentille ou amicale mais…elle a ce truc qui la rend spéciale. Peut-être son côté inaccessible, inattapable ? Séductrice, elle ne peut s’empêcher de vouloir se mettre tout le monde dans la poche et capricieuse, elle ne sait jamais s’arrêter avant d’avoir obtenu ce qu’elle voulait. Ses seuls désirs comptent d’ailleurs à ses yeux.

L’alcool, la drogue, la clope…tout ça, normalement Jo aurait du en être dégoutée vu les ravages faits chez ses parents mais…elle n’apprend rien et ne se remet jamais en question alors oui, depuis trop longtemps déjà elle fume – Alors qu’elle trouve ça moche chez une femme, et elle abuse régulièrement de la boisson. La drogue, c’est moins son délire mais dans sa jeunesse, elle a parfois consommé du LSD. Elle n’en garde pas un mauvais souvenir mais sans plus. Si elle devait citer ses addictions, elle opterait davantage pour la nicotine et la caféine. Quoique, elle apprécie davantage encore la sensation de bien-être apporté par une tasse de café entre les mains lorsqu’elle se promène en slip dans l’appartement quand il pleut dehors que le café en lui-même.

Si Johanna semble être particulièrement rude, insensible voir même une conasse, il y a malgré tous ces petits trucs chez elle qui la rendent terriblement attachante…si on oublie ses vilains côtés. Elle adore par exemple se promener en petite tenue chez elle, ou chez les autres, elle cuisine rarement mais quand elle s’y met c’est bon, elle a de jolies fossettes quand elle sourit, elle tuerait pour défendre ses protégés du moment, elle est capable de se lever à Londres et se coucher à Tokyo le soir, elle profite de chaque moment de sa vie et à la voir, tout semble facile, sans soucis et en plus, elle est imbattable au Jungle Speed.

Johanna n’est pas facile mais elle est et restera toujours elle-même. Sans fioritures, sans tricher.

 
PSEUDO : écrire ici. PRÉNOM : écrire ici. ÂGE : 25 ans PERSONNAGE : Pré-lien.  AVATAR : Emma Greenwell CRÉDITS : Kiri pour l'avatar COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Via le Top Site Bazzart, je tenais absoooolument à jouer Emma et comme je ne pouvais pas la prendre dans ma maison principale, je me suis cherché un forum secondaire puis je suis tombée sur ce pré-lien ! CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Non.


 

 
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() message posté Mar 10 Mar 2015 - 0:01 par Invité
At the beginning

   
« Nous l’avons faite repeindre il y a quelques mois, même si les anciens propriétaires ont fait des travaux formidables pour remettre cette maison en état, vous n’imaginez même pas le travail colossal que cela a été ! Mais rassurez-vous, tout est aujourd’hui aux normes et cette maison n’a jamais été aussi coquette ! Venez, commençons la visite. » Annonçait l’agente d’un ton enjouée en claquant la portière de sa voiture d’un pas déterminé, visiblement fière de présenter ce petit bijou à sa cliente, une jeune femme aux allures tout à fait convenables dans son chemisier rose pâle et ses cheveux châtains clairs remontés en une longue queue de cheval dans son dos. Ses traits semblaient quelque peu tirés mais de toute évidence, elle travaillait beaucoup ! Oui, elle le sentait, cette visite était prometteuse et c’est donc d’un pas sautillant qu’elle traversa le jardin soigneusement entretenu jusqu’à atteindre le porche de la maison. A vrai dire, le quartier n’était pas des plus intéressants mais ces dernières années, le voisinage s’était considérablement amélioré, un atout de plus !
La suivant sans mot dire, la jeune femme resta un instant plantée dans l’allée, se passant le revers de la main sur le nez qui la grattait. Qu’est-ce qu’elle fichait là ? Elle même n’en savait trop rien, pire : elle était certaine de regretter cette visite mais c’était plus fort qu’elle : quand elle avait vu l’annonce de la vente de la maison qui avait connu ses rires et ses pleurs, elle n’avait pu s’empêcher d’appeler. Et pour quoi déjà ? L’acheter ? Jamais de la vie, à ses yeux cette maison ne valait guère mieux qu’un bidon d’essence renversé sur ses murs et une allumette. Ouais, si elle écoutait son cœur, c’est ce qu’elle ferait. Mais à quoi bon ? Brûler les murs n’effacerait pas ses souvenirs. Fermant un petit instant les yeux, elle se remémora la pelouse comme elle était dans ses souvenirs : à vrai dire elle ressemblait alors davantage à un champ de mauvaises herbes parsemé de jouets cassés. Ce n’était pourtant pas qu’ils ne rangeaient rien mais…un peu quand même. Pourquoi aurait-elle rangé ses propres affaires si Jules et Poppy laissaient les leurs traîner ? Rouvrant les yeux, elle traversa le reste du petit jardin jusqu’à rejoindre l’agente qui s’impatientait sans le laisser paraître.
« Ce n’est pas très grand mais je peux vous assurer qu’avec un peu d’imagination et les idées que l’on peut trouver sur Internet, il y a moyen d’optimiser l’espace. Il y a quelques années, une famille nombreuse y a vécu ! » Poursuit l’agente en regardant autour d’elle avec un profond soupire enthousiaste, comme si elle se donnait le courage avant de commencer elle-même l’aménagement de cette dernière. « Allons dans la cuisine, comme vous pouvez-le voir nous avons fait installer cette… » Sans plus l’écouter, la jeune femme avança dans la pièce repeinte en blanc, effaçant sous l’épaisse couche de peinture les traces de doigts sur les murs ainsi que tous les griffonnages laissés par des enfants de bas-âge. A vrai dire, elle avait du mal à reconnaître cette cuisine trop propre alors que dans ses souvenirs, jamais elle n’avait été aussi rangée et propre. Quelque part dans son esprit, elle pouvait pourtant entendre la voix de Saphyr résonner, leur demandant de prendre leur petit-déjeuner au lieu de dire des conneries et nom de dieu Curtis arrête de te curer le nez ! Un petit sourire pointa sur ses lèvres à l’image de son petit frère alors encore bambin découvrant les obscurs endroits où il pouvait fourrer ses doigts boudinés. Le matin, ça avait toujours eut un petit air de champ de bataille entre Saphyr qui criait aux plus jeunes des directives tandis que ces derniers en faisaient l’exact inverse. Elle-même se retrouvait souvent à manger ses céréales, le casque de son Walkmann sur les oreilles, ignorant délibérément son aînée, l’obligeant à élever la voix au risque de réveiller leur mère. Le bruit. D’aussi loin que remontaient ses souvenirs, ce dernier ne s’était jamais tut, il était constant, comme un bourdonnement permanent entre les pleurs, les cris et les objets tombés au sol. Pour y échapper, y avait-il autre moyen que de laisser ses écouteurs lui cracher de la musique dans les oreilles ? Il y avait bien la solution de tuer les responsables de ce vacarme mais elle n’était pas certaine de savoir par qui commencer.
« On passe au salon ? » Hochant de la tête pour marquer son accord elle la suivit avant de parcourir les murs blanc cassé du regard. Merde alors, ils avaient volé l’âme de cette maison ! Elle n’avait que peu de souvenirs de ce salon dans lequel elle passait que trop peu de temps en revanche, elle se revoyait assise sur les marches de l’escalier, quelques années en arrière, toute de noir vêtue comme l’ensemble de sa famille. Putain il fallait que quelqu’un soit mort pour qu’ils se mettent tous dans leur habit du dimanche ? A vrai dire, à cette époque là, le noir lui était familier mais voir Noah dans ce costume lui filait la gerbe. C’était lui qui aurait du être à sa place, c’est lui qui aurait mérité de crever. En premier du moins. Oui, elle se revoyait assise là sur ces marches, les passant en revue alors qu’ils se dispersaient vers la cuisine à la recherche de quelque chose à manger. Les plus jeunes avaient encore les yeux rouges d’avoir pleuré. Puis d’un coup, elle s’était levée en jurant avant de claquer la porte derrière elle. Pour aller ou ? Elle n’en savait rien mais ça lui était bien égal, pourvu que ce soit ailleurs. Que ce soit loin de cette maison de malheur, loin d’eux. D’une certaine manière, c’est en claquant cette porte qu’elle leur avait dit merde, à tous. Elle était rentrée tard ce jour là mais cela n’avait rien à voir avec les absences qui viendraient plus tard. D’une certaine manière, c’est en enterrant sa mère qu’elle avait comprit qu’elle ne serait jamais plus une Abberline. Plus vraiment.
Grimpant sagement les escaliers, elle sentit son cœur s’accélérer à l’approche de la salle de bain, ce même bain où l’on avait retrouvé le corps sans vie de sa mère. Au fond, c’était certain que ça arriverait un jour où l’autre ! Avec tous les médicaments qu’elle avalait, c’était étonnant que ce soit arrivé si tard en fait. D’aussi loin que remontaient ses souvenirs, sa mère n’avait jamais été vraiment bien dans ses baskets, comme désabusée par cette vie qu’elle avait choisie beaucoup trop tôt au détriment de ses rêves et de sa jeunesse. Au fond, Johanna la soupçonnait même de regretter de les avoir eu mais même si cette réalité lui faisait mal, elle pouvait comprendre la souffrance de leur mère…mais merde, pas qu’elle les laisse tomber de la sorte, aussi lâchement ! Oui, elle lui en voulait pour son manque d’implication dans leur vie familiale et leur éducation mais elle lui en voulait tout particulièrement pour l’avoir laissé tombée elle ! Si pour une fois dans sa vie, elle s’était bougée pour l’un de ses enfants mais non, elle préférait avaler toujours plus de comprimés. Elle se souvenait encore de ce soir là, alors que leur mère était assise sur leur terrasse, l’air vaguement absente. Timidement elle s’était approchée d’elle, ne sachant que trop comment lui dire ce qu’elle avait sur le cœur, ni comment commencer et après dix minutes de silence. Elle avait desserré les dents, pas vraiment certaine d’avoir été remarquée mais il était trop tard, elle avait commencé et comme un flot de déversant, elle lui raconta tout. Comment elle s’était sentie gênée d’avoir les seins qui poussaient sous ses t-shirts, comment elle volait ceux de sa grande-sœur pour mieux les cacher, son inquiétude face à son corps qui changeait et pire encore, les attentions qu’il éveillait soudainement. Oui, les garçons à l’école la regardaient d’un œil nouveau mais ils n’étaient pas les seuls. Papa aussi. Et Papa ne se contentait pas de regarder de loin. Olivia se rendait-elle compte à quel point cet aveu avait coûté à sa fille ? Se rendait-elle seulement compte du sens des mots qui sortaient des lèvres de sa fille de douze ans ? « Tu devrais aller te coucher » avait-elle murmuré, ni plus ni mois. De mots simples qu’une mère disait trop souvent dans sa vie mais pas dans ces circonstances, pas après ce que Johanna venait de raconter et ces simples mots prononcés d’une voix lointaine lui firent l’effet d’un coup de poignard, plus violent encore que les insultes de Saphyr qui l’avait traitée de menteuse jalouse. Oui, elle venait de se tourner vers la seule personne capable de lui porter secours et cette dernière avoir choisi de la laisser se débrouiller seule.
« Vous voulez visiter les chambres ? » entendit-elle prononcer, la tirant de ses souvenirs avec brutalité. Se reculant presque instinctivement d’un pas, elle secoua la tête. « Non ». Non, elle ne voulait pas revoir sa chambre d’enfant, cette chambre qui l’avait vue rire, grandir, pleurer, sombrer. Non, elle ne voulait pas revivre ses souvenirs, préférant effacer les bons comme les mauvais. « Vous pouvez bien foutre de la peinture sur ces murs, les fondations resteront quand même merdiques ! » répondit-elle en oubliant instantanément son jeu de fille parfaite, laissant son naturel violent devenir au galop et sans un mot de plus, elle tourna des talons, quittant ce lieu qui lui filait la gerbe, quitter définitivement ce passé dont elle ne voulait plus rien savoir.


   
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() message posté Mar 10 Mar 2015 - 0:03 par Invité
Bienvenue parmi nous Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ? 1922099377 Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ? 208687334
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() message posté Mar 10 Mar 2015 - 0:05 par Invité
Oh une Abberline! Il va nous falloir un lien! Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ? 1922099377 J'adore le choix de célébrité au passage! Bienvenue parmi nous! I love you
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() message posté Mar 10 Mar 2015 - 0:07 par Invité
Bienvenue sur le forum, miss.
Bon courage pour ta fiche. Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ? 208687334
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() message posté Mar 10 Mar 2015 - 0:10 par Invité
Super choix. Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ? 2941632856
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche. I love you
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Theodore A. Rottenford
Theodore A. Rottenford
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() message posté Mar 10 Mar 2015 - 0:11 par Theodore A. Rottenford
OMG OMG EMMAAAA Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ? 3309736386
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() message posté Mar 10 Mar 2015 - 0:14 par Invité
Emma. Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ? 1922099377
& elle me manque dans Shameless. Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ? 2107231163 Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ? 2971156689

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Alycia Hemsworth
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() message posté Mar 10 Mar 2015 - 0:20 par Alycia Hemsworth
Bienvenue Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ? 1922099377, bon courage pour ta fiche I love you.

En attendant d'être validée tu peux venir papoter sur la cb cb ou faire un tour sur le flood pour faire plus ample connaissance avec nous Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ? 2336905461.
Et si tu as besoin, n'hésite surtout pas Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ? 1973890357.
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() message posté Mar 10 Mar 2015 - 0:28 par Invité
Bienvenuuue Pourquoi les gens n'apprennent-ils rien ? 1922099377
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