(✰) message posté Mer 10 Fév 2016 - 15:11 par Invité
you made me mad. love isn't supposed to do that.
kovu & cassie
je savais que c'était une décision irréfléchis, presque vouée à l'échec. je savais que mon père allait me menacer de me retirer les clés de l'appartement dés l'instant où il apprendrait que j'avais demander à kovu de s'installer avec moi, lui qui aimait rendre le jeune home responsable de tout mes problèmes. mais je m'en fichais un peu, complètement en fait. je m'en fichais parce que désormais tout ce qui comptais pour moi, c'était lui. lui et ses grands yeux noirs, lui et ses mains si douces qui caressaient ma peau, lui et tout l'amour qu'il pouvait me porter malgré tout ce que j'avais bien pu lui faire. juste lui, kovu et son coeur d'or pure qui me donnait tellement envie de passer le restant de mes jours à ses côtés. quitte à m'enfuir avec lui, quitte à partir de nouveau à ses côtés, sans un sou, sans savoir où aller. je l'avais fait une fois, j'étais prête à recommencer. cette fois-ci serait différente, parce que désormais j'étais certaine. désormais je savais que sans lui je ne vivait pas, je survivait. kovu était la personne qui rendait mon monde meilleur, malgré les galères, malgré les disputes, malgré le fait que d'un point de vu extérieur il y avait plus de mauvais que de bon dans notre histoire, moi je ne reconnaissait que les bons. je gardais en tête tous ses fous-rires, toutes ses fois où il m'avait fait sourire à m'en donner des crampes au visage, toutes les fois où il m'avait fait danser dans la rue sans même qu'il n'y ai de musique, toutes les fois où il m'avait couverte de cadeaux (certes volés dans le supermarché du coin, mais c'est l'intention qui compte, non ?) l'homme de ma vie se tenait devant moi, et il était tout à fait hors de question que je le laisse m'échapper une seconde fois. quand il me confiait que lui aussi en avait envie et que tout les deux c'était pour le meilleur et pour le pire un immense sourire se hissait sur mon visage, il plaquais ses lèvres sur les miennes et je répondait à son baiser avec tout mon amour. personne au monde ne pouvait être plus heureux que moi à cet instant. et puis il se détachait un peu de façon à me dire qu'il ne pouvait pas me promettre maintenant d'aller mieux, ne voulant pas me mentir ou briser sa parole. je hochais la tête, un peu déçue mais compréhensive. il m'avait fallut une cure et des mois pour me sortir de ces merdes, il aurait besoin de moi, de soutiens, il y arriverait j'en était persuader, mais pour ça il ne fallait pas que je le pousse mais au contraire que je l'encourage. alors, je caressait son visage du bout des doigts, un léger croquis de sourire dessiner sur les lèvres, je penchais légèrement ma tête sur le coté et murmurait d'une voix à peine audible. « j'ai pas vraiment le choix, c'est toi et moi pour toujours mon amour. je vais t'aider, on va y arriver à deux. » j'embrassait brièvement ses lèvres, puis je le poussait doucement en arrière pour le faire s'allonger de nouveau, je remontais la couverture sur nos corps nus tandis que je déposait ma tête sur son torse, mon oreille juste au dessus de son coeur que j'entendait battre très fort. avec mon index, je m'amusait à dessiner sur sa peau doucement, le regard dans le vide, rêveuse. je m'imaginais notre vie, tout les deux, ce à quoi on aurait pu ressembler sans la drogue, ce qu'on serait une fois qu'il s'en serait sorti lui aussi. je voulais faire ma vie avec ce garçon, je voulais pour la première fois de ma vie une vie calme et paisible. un foutu foyer, mon amoureux, rien que tout les deux. j'avais jamais voulu ça avant, je m'étais toujours foutu de ceux qui pensaient que l'amour existait et qu'il était possible de vivre une vie entière avec une seule personne, le mariage, les conneries du genre. mais ce soir, je ne sais pourquoi la réalité me rattrapais et c'était comme si je venais m'écraser sur terre. je comprenais ce qui animais ses filles qui rêvent depuis toutes petites du grand amour. je réalisais la chance que j'avais dans le chaos qu'étais ma vie d'avoir rencontrer le mien si tôt et d'être dans ses bras. je posait mes lèvres contre la peau de son torse et ne bougeais plus, restant immobile, pensive. « on sera bien tout les deux, tu verra. » chuchotais-je simplement. mes parents devraient s'y faire, et quand bien même mon père décidait de me foutre à la porte, chose qu'il ne fera pas je l'espère, j'étais prête à bosser dur pour que kovu et moi aillons une véritable chance de s'en sortir. je voulais faire les choses bien, je savais qu'on en était capables. j'avais envie de me bouger les fesses, pour la première fois de ma vie et ça faisait beaucoup de bien. rêveuse ? je l'étais sûrement, sûrement trop. mais j'y croyais, et s'il y croyais aussi fort que moi je savais qu'on serait invincibles.