"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici "Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon.” [Howard] - Page 4 2979874845 "Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon.” [Howard] - Page 4 1973890357
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"Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon.” [Howard]

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() message posté Ven 22 Jan 2016 - 18:48 par Invité

 
Apolline & Howard

 
"She never looked nice: she looked like art, and art, wasn't suppose to be nice, it was supposed to make you feel something!"
 


« Après je ne crois pas que je ferais les quatre cents coups avec elle puisqu’elle travaille dans la police… nan je plaisante ! On a eu notre passage à conneries, autant être honnête ». L’anecdote sur le métier de la grande sœur d’Apolline décrocha un petit rire taquin à Howard. En effet, depuis toujours, il avait une sainte horreur des institutions, des ordres (ce qui, aux vues de son enfance, se comprend aisément), et il associait le corps policier à ce domaine. « Bon sang, j'imagine que faire les 400 coups avec une policière, ça doit être quelque chose de mémorable ! », s'esclaffa le jeune British en pleine discussion avec le dos d'Apolline, cette dernière étant occupée aux fourneaux. « Mais oui je m’en sors ne t’en fais pas ! J’ai l’habitude ! ». Il la regardait travailler avec une certaine admiration, elle avait l'air à l'aise et dégourdie, elle semblait parfaitement maîtriser son art, et cela avait quelque chose de fascinant. Personne n'avait pris la peine d'enseigner la cuisine à Howard, il avait tout de suite eu la tête prise par d'autres ambitions, ou d'autres passions plutôt, et cet art (car cela pouvait largement être qualifié comme tel), était complètement nébuleux pour lui. Le dosage précis, l'ajout de chaque ingrédient, la cuisson réglée au degré près, les saveurs qui, on ne sait comment, se mélangent parfaitement ! Les seules fois où il avait essayé de cuisiner, c'était tout bonnement immangeable, immangeable dans le sens... Pas comestible ! Cependant, cet échec cuisant (c'était le cas de le dire) n'avait pas le don de le dépiter, bien au contraire, cela l'amusait beaucoup, même aujourd'hui, alors qu'il était contraint de se faire à manger, seul dans son appartement ! Apolline reprit, en enchaînant d'une conversation à une autre.
« Vraiment, ce n’est pas un mythe, le yoga apaise ! Si tu savais combien je suis une stressée de la vie, tu comprendrais qu’effectivement, cela a un effet bénéfique sur moi ! Mais après, peut-être que tout le monde n’y est pas sensible, ou tout du moins pas de la même façon. Ce qui va marcher fortement sur moi peut l’être moins sur toi… ou bien te calmer plus encore, qui sait ? » . Le yoga, il n'avait rien contre, au contraire, si cela s'avérait bénéfique, ça serait bête de s'en priver, surtout en ce moment ! Alors quand la jolie brune lui proposa, pleine d'entrain, de se joindre à elle la prochaine fois afin de lui dispenser un petit cours d'essai, Howard répondit par l'affirmative. « Oh oui, c'est une bonne idée, histoire que je ne meurs pas ignorant ! ». La conversation suivante se tourna davantage sur le sentiment de sérénité en lui-même. Howard lui avait confié qu'il adorait marcher dans un cimetière, et Apolline, quant à elle, appréciait le calme des églises. Le jeune homme réagit aussitôt à cette révélation. « Oh, je vois tout à fait ce que tu veux dire ! Quand j'étais petit, mes parents me traînaient à l'église tous les dimanches, ils m'habillaient des chaussures aux cheveux avec des tas de froufrous inutiles, je n'ai jamais compris pourquoi d'ailleurs ! Il fallait faire honneur, je suppose. Je me souviens avoir été impressionné par la différence de température, de lumière, et de sonorité entre l'intérieur et l'extérieur de la bâtisse. C'était... Magique ! Je détestait tous ces prêtres qui déblatéraient leurs sermons, et rompaient volontairement ce majestueux silence, je me disais toujours que l'église c'était censé être un lieu calme, de recueillement intérieur pour chacun, et donc, je trouvais inutile de répéter ces choses à haute voix. Je n'ai rien contre la religion en somme, mais je pense que la prière est personnelle. Pour être honnête, je ne sais pas en quoi je crois... Je n'ai jamais fais confiance au Dieu dont mes parents me parlaient, le Jésus s'arrachant les poignets sur des planches de bois, ça ne m'a jamais enchanté non plus, mais ça m'arrive de réfléchir à ce genres de questions... Je crois que c'est aussi ce que je recherche dans les cimetières, cette paix et cette réflexion intérieure que tu dois trouver au calme des églises ! ». Après cette longue tirade, Howard acquiesça volontiers pour se mettre à table, son estomac criant de plus en plus famine.
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() message posté Ven 22 Jan 2016 - 22:05 par Invité

Rencontre fleurie
HOWARD & APOLLINE

There is nothing on this earth more to be prized than true friendship. ✻✻✻ « Je confirme, ça vaut son pesant de cacahuètes en plomb ! Même si Hannah, ma sœur, ne l’avouera jamais à voix haute, sait-on jamais que cela se sache… » rit-elle de bon cœur tout en poursuivant son ouvrage en cuisine, parfaitement à l’aise. Il fallait dire que son « espace de travail » avait été rigoureusement bien agencé et qu’elle se mouvait sans peine à l’intérieur. Mieux encore, bien que cela fasse relativement peu de temps qu’elle était installée sur Londres, elle possédait déjà de petites habitudes tout à fait notables au sein de cette cuisine si bien aménagée. De quoi sortir un repas digne de ce nom pour son invité de marque, Howard, nettement plus bavarde et à l’aise qu’au départ, cela ne faisait pas un pli. D’ailleurs, Apolline s’en trouvait flattée, car cela prouvait que la conversation l’intéressait de plus en plus, et qu’il y trouvait également ses marques, d’une certaine façon. De quoi enchanter la « maîtresse de maison » qui n’avait plus eu vraiment d’invité de cette manière depuis des lustres au bas mot. « Ce sera un cours sans pression, bien sûr ! Je suis loin d’être une experte ès yoga, je te rassure tout de suite » reprit-elle d’une voix douce, accompagnée d’une légère pointe d’amusement. Le fait d’essayer le yoga ensemble ne risquait pas d’engendrer la morosité, au point, ce qui ne pouvait pas être négatif aux yeux de la jolie brune, bien au contraire. Cette dernière ne manqua pas d’écouter longuement cette tirade quasi passionnée de son interlocuteur au sujet des églises, tandis qu’elle servait copieusement deux belles assiettes de son plat traditionnel français. Elle déposa lesdites assiettes sur la tablée avant de s’occuper du vin, dont elle ouvrit la bouteille pour mieux les servir, lui d’abord, elle ensuite. « Je pense que tu as totalement raison à propos de Dieu mais aussi des églises. Le plus dingue, c’est qu’il y fait un froid… c’est presque agréable en été, mais en hiver… enfin bref, ce n’est pas le sujet. Moi je n’ai jamais réussi à croire en Dieu, même si ma mère a toujours été relativement croyante, sans forcément être pratiquante. Il faut dire que j’ai vu pas mal d’horreurs au cours de ma petite existence, et que cela m’a poussée à me demander d’abord les buts de ce fameux Dieu, pour finalement ne plus y croire du tout. Après, je ne dénigre aucunement ceux qui y croient, je pense au contraire que seule la foi parfois peut sauver… mais la prière est personnelle, tu as totalement raison. Le sermon d’un ecclésiastique n’a aucune valeur par rapport à une vraie prière personnelle à mon humble avis. » D’ordinaire, évoquer la religion pouvait s’avérer glissant, mais là, c’était presque naturel. « En tout cas, je n’ai jamais compris que l’on mette plein de fanfreluches aux enfants pour la messe du dimanche ! Car oui, j’y ai eu droit aussi ! »
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() message posté Sam 23 Jan 2016 - 16:11 par Invité

 
Apolline & Howard

 
"She never looked nice: she looked like art, and art, wasn't suppose to be nice, it was supposed to make you feel something!"
 

Howard, assis à table, remercia discrètement la brunette en attrapant le verre à vin qu'elle tendait, pendant qu'elle parlait de religion. Le jeune homme était agréablement surpris de son ouverture d'esprit et de son naturel. Il avait la sensation qu'ils pouvaient parler de tout et n'importe quoi, il ne serait pas jugé, c'était un drôle de sentiment. En fin de compte, c'était sans doute la première fois de sa vie qu'il partageait une discussion sans le moindre jugement.  « Je pense que tu as totalement raison à propos de Dieu mais aussi des églises. Le plus dingue, c’est qu’il y fait un froid… c’est presque agréable en été, mais en hiver… enfin bref, ce n’est pas le sujet. Moi je n’ai jamais réussi à croire en Dieu, même si ma mère a toujours été relativement croyante, sans forcément être pratiquante. Il faut dire que j’ai vu pas mal d’horreurs au cours de ma petite existence, et que cela m’a poussée à me demander d’abord les buts de ce fameux Dieu, pour finalement ne plus y croire du tout. Après, je ne dénigre aucunement ceux qui y croient, je pense au contraire que seule la foi parfois peut sauver… mais la prière est personnelle, tu as totalement raison. Le sermon d’un ecclésiastique n’a aucune valeur par rapport à une vraie prière personnelle à mon humble avis. ». Le jeune homme cligne plusieurs fois les yeux d'hébétement, il n'en revenait pas d'avoir trouvé une personne qui partageait ce même sentiment intime de rancœur envers Dieu, ce questionnement, et finalement, cet abandon délibéré de foi. Dans les propos d'Apolline régnait un réel positionnement d'opinions et en même temps, un respect total, c'était des qualités qu' Howard admirait beaucoup. Il fixa ensuite son hôtesse pendant qu'elle s'installait à table avec lui, se demandant ce qu'elle avait bien pu vivre de si atroce, elle qui dégageait une telle douceur, et une telle joie de vivre. Il abandonna vite l'idée afin de se consacrer à des pensées positives pour eux deux. Quand la brunette lui donna son avis sur les habits du dimanche des enfants de parents catholiques, il éclata de rire. « Bon sang, c'était une horreur ! Et encore, imagine moi avec des cheveux longs, attachés soigneusement avec des rubans, une chemise blanche avec des broderies et de la dentelle, oui, de la dentelle, et des petites chaussures cirées ! La panoplie de tout ce qui m'exaspère ! Enfin bon, à cette époque on subissait plus que l'on ne comprenait ! ». Le délicieux fumet du plat typiquement français s'échappait des assiettes, et conquit l'odorat d' Howard.
« ça a vraiment l'air succulent, je pense même finir mon assiette cette fois, et je te prie de me croire que c'est rare ! » plaisanta-t-il en dépliant par habitude une serviette en tissu sur ses genoux.
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() message posté Lun 25 Jan 2016 - 11:09 par Invité

Rencontre fleurie
HOWARD & APOLLINE

There is nothing on this earth more to be prized than true friendship. ✻✻✻ Pourtant, posséder un certain sentiment de rancœur envers Dieu, cela ne devait pas être si rare. Beaucoup de médecins devaient sûrement le partager, surtout les chirurgiens, lorsque ces derniers demeuraient impuissants à sauver une vie en danger. De quoi s’interroger sur les buts de ce fameux Dieu, ou à contrario, à se demander s’il existait réellement. Apolline n’était pas médecin, certes, mais elle se questionnait pourtant de la même manière, rien qu’en se souvenant de l’hygiène de vie irréprochable de son père, dont la vie avait été emportée alors qu’il était encore bien jeune : ce dernier ne buvait que rarement, n’avait jamais fumé, exerçait un sport régulier et, également, mangeait de façon équilibrée. Un esprit saint dans un corps saint, en somme, mais ce dernier n’avait pas échappé à un cancer généralisé, l’ayant emporté en quelques mois à peine. Difficile de ne pas vouloir reporter toute sa colère contre Dieu, l’insulter silencieusement en lui demandant, vainement, de lui rendre cet être proche arraché trop tôt. « Tu plaisantes ! Mais c’est moi ou ils voulaient absolument faire de toi une fille ? » éclata-t-elle de rire, essayant en tout cas de dédramatiser tout ce à quoi elle était en train de penser. Ce qui la faisait ramener, après tout, à ce fameux questionnement sur Dieu et, bien sûr, la perte de son père, qui pesait toujours sur son cœur avec lourdeur. « Heureusement qu’on ne comprenait pas… tu me diras, ma mère adorait que j’ai les cheveux courts, tu sais, un peu à la Jeanne d’Arc ou Mireille Mathieu ! Je ne sais pas ce qui est le pire… ta tenue légèrement féminisée ou ma coupe toute pourrie ! » L’ambiance n’était aucunement larmoyante ou emplie de regrets, du moins du côté de la jolie brune, qui servait fièrement ses plats. Pour une fois, elle n’éprouvait pas le moindre doute : ils devraient être équilibrés à souhait et leur faire partager un excellent moment culinaire, alors que leur échange était déjà follement intéressant. Pour le coup, Apolline se féliciterait presque d’être allée à la boutique d’Howard, et féliciterait également Howard d’y avoir postulé ! Sans quoi, point de rencontre au niveau de ces deux là… « Ah bon, tu ne finis pas tes assiettes en général ? C’est vrai que tu n’es pas pour ainsi dire obèse… » nota-t-elle avec une pointe d’humour en apportant également le vin, l’invitant à s’asseoir en face d’elle. Sa table n’était pas bien grande - faute de moyens - mais cela permettait une proximité appréciable au niveau de leur échange. « J’ai hâte d’avoir ton avis ! Je t’en prie, goûte… est-ce que tu veux du pain pour accompagner ton plat ? »
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() message posté Lun 25 Jan 2016 - 19:31 par Invité
Apolline & Howard


"She never looked nice: she looked like art, and art, wasn't suppose to be nice, it was supposed to make you feel something!"


« Tu plaisantes ! Mais c’est moi ou ils voulaient absolument faire de toi une fille ? ». Howard éclata de rire en même temps qu'Apolline quand elle lui fit remarquer les goûts détestables de ses parents quand il s'agissait de l'habiller pour la messe du dimanche. « Tu rigoles ou quoi ? Mes parents, voulant m'habiller en fille, c'était le dernier de leur souhait, surtout pas une telle mascarade honteuse et grotesque, voyons ! Non, c'était simplement histoire de montrer leur fric, leurs belles étoffes, la belle toilette, le parfum et la soie ! Tout ces trucs dont j'ai toujours eu horreur en définitive ! De toute façon, j'avais rien à dire ! », ajouta Howard, qui retroussa un sourire d'autodérision quand il se revit tout petit, affublé d'un tel costume de scène ! « Heureusement qu’on ne comprenait pas… tu me diras, ma mère adorait que j’ai les cheveux courts, tu sais, un peu à la Jeanne d’Arc ou Mireille Mathieu ! Je ne sais pas ce qui est le pire… ta tenue légèrement féminisée ou ma coupe toute pourrie ! ». Le jeune British n'avait aucune fichue idée de qui pouvait être Mireille Mathieu, mais l'image qu'il s'en faisait, l'amusa beaucoup. Il se demanda comment tous les parents du monde, des plus protecteurs aux plus indifférents, pouvaient-ils autant se permettre de ridiculiser leurs enfants avec d'affreuses coupes de cheveux ? « Tu vois, on était opposés ! Ta mère te coupait les cheveux et la mienne hurlait quand la domestique brossait les miens, et qu'ils étaient tous emmêlés ! Avoir les cheveux longs pour un garçon dans ma famille, c'était un signe de noblesse, et de distinction... J'ai jamais réussi à les avoir vraiment longs, ils m'arrivaient à la mâchoire à peu près, mais crois le ou non je les ai gardés looongtemps comme ça, jusqu'à... Jusqu'à ce que, par pure rébellion, je prenne moi-même des ciseaux et me déstructure tout ça ! Je te laisse imaginer la tête de mes parents... ! ».  Après quelques petites moqueries bienveillantes, la conversation dévia autour du métabolisme d' Howard. Quand Apolline souligna le fait qu'il n'était pas bien gros, le jeune fleuriste rougit par habitude, et posa machinalement une main sur son ventre : «  C'est juste que j'ai un appétit de moineau anorexique ! Je n'ai jamais été très gourmand, encore une fois, sauf pour le citron ! Mais là... J'avoue que.... », affirma-t-il en prenant sa fourchette et en scrutant l'assiette pleine avec envie. Il ne savait pas trop par quoi commencer pour faire plaisir à Apolline, qui tenait à ce qu'il goûte le premier. Son choix se porta sur un morceau d'agneau qu'il découpa soigneusement et qu'il dégusta lentement après avoir au préalable, soufflé dessus pour refroidir la température du plat. Ses yeux s’écarquilla de surprise quand il redécouvrit ce que ça faisait de manger une vraie viande, pas un vieux steak haché décongelé. Il prenait conscience que la cuisine, ça pouvait juste être délicieux et s'avérer devenir un plaisir à part entière ! Il était tellement conquis, qu'avant même de répondre comme l'exigeait la bienséance, il reprit un morceau d'agneau avant de dire sincèrement : « Apolline, franchement, c'est délicieux ! Tu as un don, mes papilles n'en reviennent pas, et c'est pas souvent qu'elles s'étonnent ! » s'esclaffa-t-il en signalant poliment à la brunette qu'il ne prendrait pas de pain avec son repas.
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() message posté Lun 25 Jan 2016 - 22:03 par Invité

Rencontre fleurie
HOWARD & APOLLINE

There is nothing on this earth more to be prized than true friendship. ✻✻✻ Effectivement, il valait bien mieux faire preuve d’autodérision s’il ne voulait pas devenir chèvre en y repensant, maintenant qu’il était suffisamment grand pour comprendre l’entièreté de la mascarade. « Je ne sais pas ce qui est pire… voir ses parents habiller un garçon limite en fille ou qu’ils fassent tout pour démontrer par a+b leur opulence ! Je crois que les deux se valent, à bien y réfléchir… je crois que j’aurais mal supporté que mes parents me fassent un coup pareil ! Mais ils n’avaient pas réellement de fortune alors forcément… pas de quoi fanfaronner » ajouta-t-elle sans l’ombre d’une moquerie car elle trouvait cela parfait ainsi. Ses parents n’avaient jamais tenté de frimer, de passer pour d’autres personnes que celles qu’ils étaient. Une qualité dont Apolline elle-même avait hérité, ainsi que sa sœur aînée, Hannah. Une qualité ceci dit de plus en plus rare, à commencer chez les nouveaux riches… les anciens l’étaient depuis trop longtemps et s’en trouvaient souvent si blasés que fanfaronner… ils ne savaient même plus ce que cela signifiait. « J’imagine tes parents faire limite une attaque ! Mais j’aurais probablement réagit de la même façon… bien que chez un homme, j’aime bien les cheveux longs. En catogan, tout ça. C’est d’un certain charme ! Mais chez un enfant, ce n’est pas pareil. Il n’a pas le choix alors ça change considérablement la donne ! » Puis se donner en spectacle… ce n’était pas acceptable pour Apolline. Cela ne pouvait que créer des souvenirs désagréables à l’enfant et l’empêcher de se construire d’une façon normale. Du moins de son point de vue… « Oh tu sais, j’ai eu ma période petite mangeuse aussi ! C’est moins vrai maintenant, mais ça doit être le sport. Je mange plus qu’avant… mais mieux aussi. N’hésite pas à me dire si je t’ai trop servi hein ! » fit-elle valoir, n’ayant pas envie qu’il se force si jamais son estomac était plein. Après tout, Howard avait totalement le droit de ne pas posséder le même appétit qu’elle, il suffisait juste d’adapter les portions, bien que la jolie brune n’ait pas eu l’impression de remplir l’assiette à ras bord… elle attendit cependant la réaction de son invité, littéralement pendue à ses lèvres et à ses papilles. D’une cuisine à l’autre, un gourmet peut être insatisfait et elle avait une soudaine pression… qui fondit comme neige au soleil dès lors qu’il exclama sa satisfaction dans un joli compliment, qui lui arracha un gigantesque sourire. « C’est vrai tu aimes à ce point ? Oh lala si tu savais comme ça me fait plaisir ! Je crois que ça fait des lustres que je n’avais pas cuisiné pour quelqu’un, alors j’avais la pression… »
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() message posté Jeu 28 Jan 2016 - 11:20 par Invité
Apolline & Howard


"She never looked nice: she looked like art, and art, wasn't suppose to be nice, it was supposed to make you feel something!"

Pendant qu' Howard Taylor engloutissait le délicieux plat typiquement français dans son assiette, il imaginait qu'Apolline et sa sœur aînée  avaient du recevoir une excellente éducation. Cela le soulageait de constater qu'autour de sa déplorable histoire d'enfant triste, quelques autres avaient la chance d'avoir eu de bons parents attentionnés, avec des valeurs plus qu'honorables. « J’imagine tes parents faire limite une attaque ! Mais j’aurais probablement réagit de la même façon… bien que chez un homme, j’aime bien les cheveux longs. En catogan, tout ça. C’est d’un certain charme ! Mais chez un enfant, ce n’est pas pareil. Il n’a pas le choix alors ça change considérablement la donne ! ». Son esprit profita de ces mots pour s'égarer un instant et approfondir le contenu des paroles d'Apolline. Il essayait de s'imaginer avec les cheveux encore longs, avec ses vestons et ses chemises en soie. Il se demandait ce qu'aurait pu être sa vie, en définitive. Serait-il encore soumis au moindre désir de ses parents, de peur de se faire frapper ? Qu'aurait-il fait de ses journées s'il n'avait pas pris la décision de tout plaquer pour obtenir son autonomie et trouver un travail ? Les idées obscurantistes et égoïstes des Taylor auraient-elles eu raison de lui ? Aurait-il vécu si près de son paquet de fric, en devenant insensible au monde qui l'entour? Toutes ces réflexions étaient quelques peu terrifiantes, alors il se hâta de répondre sur une note plus légère : « Oh, vraiment ? Je ne pensais pas que vous étiez sensible aux hommes aux cheveux longs, si j'avais su... ! Non je plaisante ! », s'esclaffa-t-il en s'étonnant d'une telle aisance peu ordinaire. Il évita soigneusement d'imaginer un homme superbement musclé, cheveux aux vent, avec un regard perçant, parce qu'il refusait catégoriquement d'admettre que l'image était un peu trop agréable. Fort heureusement pour sa santé mentale, la conversation dévia sur la nourriture. « Oh tu sais, j’ai eu ma période petite mangeuse aussi ! C’est moins vrai maintenant, mais ça doit être le sport. Je mange plus qu’avant… mais mieux aussi. N’hésite pas à me dire si je t’ai trop servi hein ! ». « Oh non non ne t'en fais pas c'est parfait ! Je ne suis pas médecin mais... J'ai l'impression que du sport régulier et une alimentation équilibrée, c'est le cocktail parfait ! Je devrais m'en inspirer un peu tiens ! Oh, et puis je devrais arrêter de fumer aussi ! », se plaignit-t-il en levant les yeux au ciel. « C'est une sale habitude que j'ai pris en arrivant ici ! Tu fumes pas toi, non ? ». Pendant qu'il se régalait, Apolline semblait extatique, ravie que son plat fasse autant fureur. Elle lui expliqua qu'elle avait la pression car elle n'avait pas cuisiné pour quelqu'un depuis une éternité, mais Howard redoubla de compliments absolument sincères à presque chaque bouchée. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas apprécié un repas.
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() message posté Jeu 28 Jan 2016 - 20:42 par Invité

Rencontre fleurie
HOWARD & APOLLINE

There is nothing on this earth more to be prized than true friendship. ✻✻✻ Apolline éclata aussitôt de rire face à la réplique à la fois humoristique et légèrement charmeuse d’Howard. Vraiment, on ne l’avait pas habituée à un tel traitement, puisqu’elle connaissait davantage les remontrances, les critiques et autres commentaires désagréables dirigées vers sa personne. Pas de quoi avoir grande confiance en elle, bien que sa relation avec Ian arrangeait quelque peu cela. « Figure-toi que tous les mecs aux cheveux longs avec qui je suis sortie étaient tous des connards ! Et aujourd’hui, je suis quelqu’un… aux cheveux courts » rit-elle de plus belle, pour montrer que dans le fond, un attrait physique pouvait ne pas aboutir à quelque chose de positif, bien au contraire. Il fallait l’entendre parler de toutes ses relations désastreuses et du manque cruel de confiance en elle que la jeune écossaise en avait tiré. De quoi se dégoûter à jamais d’une relation amoureuse… mais fort heureusement, n’ayant jamais été profondément rancunière, elle avait su attendre le bon moment, l’homme idéal pour elle en quelque sorte, et en était très épanouie aujourd’hui. Oh bien sûr, rien n’était tout beau tout rose, mais cela la comblait parfaitement. « D’ailleurs à ce propos, tu n’as pas eu quinze propositions à sortir de femmes en arrivant ici ? » s’étonna Apolline, désormais suffisamment à l’aise avec Howard pour pouvoir parler de cela sans s’excuser quinze fois d’avoir abordé le sujet. Puis cela permettait d’un peu mieux le connaître, alors qu’ils partageaient un bon repas dont le fleuriste semblait se régaler à chaque bouchée. Il le lui disait régulièrement depuis le service de leurs deux assiettes et autant dire que cela lui faisait beaucoup de bien à entendre. « Oh tu sais, tout vient à point dès que tu es motivé. Mais il faut que ça vienne de toi… avant je n’aimais pas vraiment ça, courir. Puis je suis devenue accro… ça me fait du bien, au moins autant que le yoga. Mais non moi je ne fume pas. J’ai déjà essayé hein ! Mais ça m’a tellement rendu malade que ça m’a dégoûtée à jamais » expliqua-t-elle non sans une délicieuse pointe d’humour, preuve que le sujet ne la dérangeait pas le moins du monde et, également, qu’elle n’émettait pas le moindre jugement à ce sujet auprès d’Howard. « Puis tu sais, chaque corps réagit différemment. Tu peux t’empiffrer et avoir d’excellentes analyses sanguines, et manger sainement pour finir par choper un cancer. Cela m’a toujours éberluée mais c’est pourtant vrai ! Alors tu sais… si les clopes t’aident à te sentir bien, moi je dis qu’on peut bien avoir un petit vice, sinon pourquoi rester sur terre ? » lança-t-elle dans un petit sourire alors que, de son côté, elle venait de terminer son plat.
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() message posté Ven 29 Jan 2016 - 11:12 par Invité
Apolline & Howard


"She never looked nice: she looked like art, and art, wasn't suppose to be nice, it was supposed to make you feel something!"

En écoutant la théorie expérimentale d'Apolline sur les hommes aux cheveux longs, fit mourir de rire Howard. Il se dit que parfois, le hasard aimait s'acharner ! Normalement ce genre de discussion, le mettait complètement mal à l'aise, mais là, il ne s'agissait pas de lui, alors il avait envie de continuer dans cette lignée, considérant l'ambiance chaleureuse que le sujet de conversation donnait à leur amitié naissante. « Et... Cet homme idéal, à quoi il ressemble alors ? », demanda Howard, en finissant doucement son assiette. Elle répondit à la question, et alors qu' Howard allait surenchérir, Apolline le devança : « D’ailleurs à ce propos, tu n’as pas eu quinze propositions à sortir de femmes en arrivant ici ? ». Et alors là, ça n'a pas été la même chose ! Il se gifla mentalement en se sentant rougir tellement fort que les picotement d'embarras lui faisaient mal aux joues. Il aurait adoré pouvoir être aussi spontané et enjoué que la brunette, répondre avec autant d'aisance et d'humour, mais il avait conscience d'avoir un vrai problème avec ça, et le pire... C'est qu'il avait besoin d'en parler ! S'il craignait bien une chose, c'était que son hôtesse soit mal à l'aise, et regrette de lui avoir posé la question. Les amis se parlent de ça, il ne devrait pas avoir autant honte de s'ouvrir un peu au monde extérieur, de montrer qu'il possédait un cœur lui aussi ! Au fond, mince, ça va, l'amour, l'attirance, c'est pas tabou pourtant ! La pression familiale pesait sur chaque intonation de la question d'Apolline, et comme Howard avait néanmoins envie de répondre, il essaya de prendre sa voix la plus naturelle possible, bien qu'il sentait ses jambes s’entrechoquer doucement sous la table, et son cœur n'était pas loin de défoncer sa cage thoracique. «  Tu... Tu veux la vérité ? Tu es bien la première ! », répondit Howard avec toute la sincérité du monde. « Pour être honnête, les femmes elles... Elles ne me regardent pas souvent ! Enfin, j'avoue que depuis quelques temps, elles me confondent avec... Bon, je t'interdis de te moquer de moi ! », prévint le jeune fleuriste avant de reprendre : «  Elles me confondent assez régulièrement avec... Harry Potter. Oui, je sais, rien à voir, mais ça m'arrive souvent, même le barman du Beth's bistrot m'a fait le coup ! Enfin bref, depuis, j'ai... Effectivement, quelques regards par ci par là mais... Je pense qu'elles se demandent simplement si c'est moi ou non ! », dit-il, la bouche complètement sèche, en roulant ses yeux bleus dans ses orbites. Un dilemme insolvable lui torturait le cerveau, il lança un petit regard à Apolline qui, inconsciemment l'incitait à le questionner davantage, et d'un autre côté, il aurait donné jusqu'à son vie pour ne plus jamais avoir  parler de sa vie privée. Plutôt parler des parents !
La conversation retourna néanmoins à son avantage quand elle se porta sur la cigarette. Il échappa u petit rire, et poussa un bref soupir de soulagement : « Tu sais à peu près comment je suis, je veux dire, j'adore les fleurs, la neige et les arbres ! Jamais de ma vie je n'aurais imaginé porter cette merde à mes lèvres, mais... J'ai eu... J'ai eu un bien mauvais professeur on va dire ! », avoua-t-il, en s'étonnant de parler ouvertement d'Edgar. Ses joues se tapissèrent de la gêne la plus évidente, mais pour dissimuler tout ça, il déposa dans sa bouche le dernier morceau d'agneau, et s'empressa d'appuyer les propos d'Apolline sur le fait de profiter de la vie. « Alors là, je suis tout à fait d'accord ! Carpe Diem, c'est une excellente devise ! », s'exclama-t-il en évitant soigneusement d'avouer que « Le cercle des poètes disparus » était son film fétiche, et qu'il l'avait vu environ un milliard de fois !
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() message posté Ven 29 Jan 2016 - 21:01 par Invité

Rencontre fleurie
HOWARD & APOLLINE

There is nothing on this earth more to be prized than true friendship. ✻✻✻ Face à la question d’Howard, les joues d’Apolline rosirent également, preuve que sa timidité ressortait légèrement lorsque la conversation touchait de près sa vie privée. Logique, d’ailleurs, puisqu’elle avait tellement eu de malchance à ce niveau là que si son histoire durait, elle en serait la première surprise. Pourtant, son éternelle naïveté la poussait à croire, encore et toujours, que celui-ci serait le bon, son prince charmant, et pourquoi pas, dans quelques années, son mari et le père de ses enfants. Son romantisme n’avait d’égal que cette timidité dont elle faisait preuve bien malgré elle, pourtant bien décidée à avoir toute confiance en son interlocuteur au point de lui confier des détails physiques sur Ian, son compagnon et amoureux actuel. « Il est grand, à peu près taillé en V puisque assez musclé au niveau du buste et des bras. Cheveux relativement courts donc, comme je te l’ai dit. Yeux bleus… vraiment puissants, et lorsqu’il est en colère, cela donne l’impression qu’ils vont se transformer en mitraillettes ! Par contre, ses bras son grands et puissants… j’adore m’y réfugier, j’aime vraiment croire qu’une fois entourée par eux, il ne pourra plus jamais rien m’arriver. Mais je ne suis pas tombée amoureuse de son physique. J’ai d’abord aimé sa détermination, son charme, sa gentillesse aussi… ainsi que son ambition, tellement proche de la mienne ! Nous sommes à la fois très similaires et très complémentaires. Il n’est pas parfait… mais il est parfait pour moi » expliqua-t-elle, les yeux brillants, un petit sourire timide plaqué contre ses lèvres. Elle espérait sincèrement qu’Howard se rendrait compte de cette chance qu’elle avait d’avoir rencontré quelqu’un d’aussi formidable à peine installée sur Londres. Mais bientôt, Apolline laissa échapper un petit rire amusé à propos des confidences de son interlocuteur et ami, non pas en vue de se moquer, mais parce qu’elle trouvait cela follement amusant. « Vrai que tu as un petit côté Harry Potter… tu devrais peut-être en jouer en plus de ton charme ? Qui sait, peut-être que les femmes ne te regardent pas que pour ça… » fit-elle, persuadée qu’il méritait le bonheur mais également qu’il possédait un charme fou qu’il avait bien tort de ne pas mettre en avant. Cela ne l’empêcha pas de s’emparer doucement de sa main en le sentant se tendre comme la corde d’un arc, persuadée qu’elle avait demandé ou dit une bêtise… « Hey… je ne vais pas te juger tu sais, puis si tu ne veux pas répondre à une question, personne ne t’y oblige, surtout pas moi ! Cette personne qui t’a fait découvrir la cigarette, ça te gêne d’en parler ? » Pas dupe, ni même la dernière des idiotes, elle avait rapidement sentit le malaise. Mais quant à savoir de quoi il s’agissait exactement… mystère et balle de golf.
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