"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici "Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon.” [Howard] - Page 2 2979874845 "Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon.” [Howard] - Page 2 1973890357
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"Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon.” [Howard]

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() message posté Mar 12 Jan 2016 - 11:22 par Invité
Après avoir échangé quelques compliments supplémentaires, Apolline s'inquiéta pour le travail d' Howard, comme si elle craignait réellement de pouvoir le faire renvoyer en acceptant son petit geste commercial. « Oh, ne vous en faîtes pas, je gère moi-même les stocks pendant que le patron n'est pas là, il n'y verra que du feu ! J'insiste, d'autant plus si vous m'invitez à dîner ! », plaisanta Howard, qui se figea d'un seul coup. Ça y est, la pièce était tombée, il venait d'accepter une invitation à dîner. Il s'agissait sans aucun doute d'un progrès extraordinaire, un peu comme de poser un pied sur la lune ! Un milliard de questions virent assiéger son cerveau qui commençait déjà à bouillir. Serais-je aussi détendu que maintenant ? Parviendrai-je à feindre ma joie de vivre sorti de mon cadre professionnel ? Pourrai-je tenir une conversation normale avec une quasi-inconnue sans évoquer des bribes de ma vie chaotique ? Vais-je continuer à lui faire bonne impression quand elle aura évidemment percé à jour la personne banale et sans intérêt que je suis ? Ou pire que tout... Ce dîner ne serait-il pas les prémices d'un rendez-vous galant ? Parce que ça, il ne savait même pas ce que ça voulait dire ! Cette simple pensée détraqua son cerveau, et commença à paniquer. Il fixa Apolline droit dans les yeux avec un air mi inquiet, mi compatissant, comme s'il la suppliait de bien vouloir lui parler sur le champ d'un homme qu'elle aimait. En vain, bien sur, comment pouvait-elle deviner ce genre d'angoisse ? Howard supposait qu'elle était saine d'esprit, elle ! Néanmoins, son regard fit un furtif aller-retour des yeux de sa cliente à son annulaire gauche qui était nu. Il aurait tout donné pour y voir un anneau, mais il allait devoir prendre son mal en patience. Pendant qu'il réfléchissait à ça en essayant de paraître naturel et neutre, il s'accusa mentalement de « triple idiot » et même de « détraqué », en se disant que s'il avait été normal, il aurait sans aucun doute tout fait pour essayer de la séduire. Bon sang, mais qu'est-ce qui n'allait pas chez lui ? Cela venait sans doute de son éducation, à trop vouloir brimer et viser la perfection, on dirait que l'on obtient l'effet inverse, songea-t-il.
Il voulu ajouter quelque chose mais sa gorge était nouée, sa bouche sèche, et ses genoux commencèrent à vaciller sous le comptoir de la caisse.  Il se flagella mentalement pour avoir autant changé... Comment avait-il pu être si ouvert, si sociable et d'un seul coup, se renfermer sur lui-même comme s'il avait peur de tout, et de tout le monde ?
« Je... Oui, donc ce soir, vous voulez ? Bien, je... De toute évidence je n'aurai pas de mal à trouver votre domicile ! Vous vous appelez Apolline comment, histoire d'appuyer sur le bon interphone ? ». L'engrenage était lancé, et il était hors de question de faire machine arrière ! Il avait peur, certes, mais il ne pouvait réprimer l'envie, le besoin de communiquer, d'échanger, de rompre la solitude sordide qui tapissait les murs de son appartement. « Je peux être chez vous vers vingt heures, si cela vous convient ? Je verrai quelle place vous avez trouvé pour ces beautés ! » dit-il en suivant les camélias des yeux. « Vous aimez le vin blanc ? ».
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() message posté Mar 12 Jan 2016 - 20:50 par Invité

Rencontre fleurie
HOWARD & APOLLINE

There is nothing on this earth more to be prized than true friendship. ✻✻✻ « Vous me rassurez alors ! » ajouta-t-elle d’un ton presque chantant, à des années lumières d’imaginer qu’une simple invitation à dîner des plus amicales serait source d’autant de tracas pour Howard. Il fallait dire que si elle n’avait jamais eu de chance en amour jusqu’ici, c’était bien parce qu’elle ne s’avérait ni rentre dedans, ni entreprenante à proprement parler. Pour elle, ce dîner serait juste l’occasion de le remercier dignement, de faire plus ample connaissance et puis, en définitive, de passer un agréable moment entre gens civilisés. Il ne fallait donc y voir ni tentative foireuse de séduction, ni plan d’attaque de quelque ordre que ce soit. Ceci étant, bien que fine d’esprit, Apolline ne s’était pas rendue compte du trouble semé chez le jeune homme, manifestement peu habitué à côtoyer les gens d’aussi près ou à savoir feindre dans un environnement hors professionnel. Sa légère hésitation lors de son discours suivant fut étrangement perçue par la jolie brune, qui fronça très légèrement les sourcils pour mieux esquisser une petite moue désapprobatrice. « Je ne vous fait pas peur, j’espère ? Vous verrez, je ne mords pas et puis je ne vais pas vous empoisonner ! D’ailleurs, qu’est-ce que vous aimez manger ? » tenta-t-elle de le mettre à l’aise à sa façon, bien étrangère à cette véritable panique étant la sienne intérieurement. A moins d’être extralucide, ce qui n’était pas le cas pour l’écossaise, elle ne pourrait jamais deviner son état d’esprit à moins qu’Howard ne l’éclaire sur ce dernier. « Je m’appelle Apolline Varenko. Taper au numéro vingt-trois, vous devriez retrouver mon nom sans problème » se présenta-t-elle complètement afin qu’il soit en mesure de ne pas tomber au mauvais appartement. Ce serait fort dommage ! « Je vais tenter de jardiner en rentrant du travail mais je ne promets pas d’en avoir le temps… ceci dit, peut-être pourrez-vous m’indiquez où mon camélia sera le mieux ? Avec votre œil expert, je serais plus rassurée ! » proposa-t-elle, un grand sourire aux lèvres, tandis qu’elle se dirigeait vers la caisse pour régler l’un des achats - le gentil vendeur lui ayant offert les deux autres. « J’adore le vin blanc sinon pour vous répondre. Je trouve que cela se marie avec beaucoup de choses, mais après tout dépend ce que vous aimez manger… » Peut-être Apolline était-elle trop gentille, trop naïve, trop facilement dans la confiance. Elle ne connaissait pas du tout Howard mais il n’avait pas l’air d’un psychopathe le moins du monde. Voilà pourquoi le fait de lui ouvrir la porte de son appartement pour un dîner ne lui était pas apparut comme anormal ou choquant… « Je suis contente d’avoir fait votre rencontre, en tout cas. Nous nous disons ce soir vingt heures ? »
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() message posté Mar 12 Jan 2016 - 21:43 par Invité
« Je ne vous fait pas peur, j’espère ? Vous verrez, je ne mords pas et puis je ne vais pas vous empoisonner ! D’ailleurs, qu’est-ce que vous aimez manger ? ». Howard ne put s'empêcher de penser qu'il avait bien l'air d'un con maintenant qu'Apolline venait de souligner sa gêne. « Oh vous pensez, on, pas du tout ! C'est juste que... ». Il chercha activement un mensonge, mais son imagination refusant de lui faire honneur, il dut se rabattre sur la simple vérité, pour changer. « C'est que... ça faisait bien longtemps que je n'avais pas été invité. Vous m'avez pris de court, mais j'en suis ravi ! ». Pendant que sa cliente et, qui sait, peut être sa nouvelle future amie, lui donnait son nom et son adresse, il pris instinctivement un papier et un stylo pour noter ces précieuses informations. « Je crains que cela ne me sorte de la tête, mémoire de colibri en ce moment ! », se justifia-t-il. Il acquiesça vigoureusement pour conseiller Apolline sur ses camélias, mais la question à laquelle son cerveau un peu trop actif réfléchissait maintenant, c'était ce qu'il aimait manger. Il aurait voulu répondre : « n'importe quoi ! » mais il songea que c'était grossier, particulièrement quand on prenait la peine de nous inviter et de nous recevoir. Il avait toujours été un bien piètre cuisinier, les domestiques de la Maison lui avaient toujours dressé son assiette sur la table, et pour être honnête... Il n'était jamais parvenu à identifier son plat préféré. Il avait toujours eu un appétit de moineau, et n'était pas gourmand. Petit, il préférait nettement grimper aux arbres plutôt que d'engloutir l'énorme cheesecake dégoulinant de coulis épais. Il n'était effectivement jamais tombé par terre, stupéfait par le goût incomparable d'un plat, enfin... Excepté pour la tarte au citron bien sur ! Une grande Love Story, qui méritait un petit encart publicitaire dans le journal !
« Au risque de vous décevoir... Je ne sais pas vraiment ce que j'aime... En revanche je sais ce qui me plais moins : le sucre. Je préfère nettement le salé, mais... Je mange du poisson, de la viande, des légumes, de tout en fait, je peux vous laisser choisir ? Je ne voudrais pas vous imposer une trop grosse charge de travail, surtout dans un aussi court délai. Ne vous cassez surtout pas la tête pour moi, vous savez... Si ça ne tenais qu'à moi, je me nourrirais de citrons, je veux dire, des petits quartier de fruit dans mon assiette. Croquer dedans à pleines dents, que l'acidité me grince sur les dents ! Oh je pense qu'à la longue j'aurais d'énormes problèmes de santé, mais... On ne pourra pas dire que je manque de vitamines ! … Oui, je sais, je suis un type étrange … !». Howard se perdait dans des broutilles insignifiantes, il essaya de se rattraper en étant plus concis. « En résumé, je ne suis pas bien compliqué, j'apporterai le vin blanc, et serai au rendez-vous à vingt-heures. J'ai des péchés mignons culinaires étranges, mais je suis plutôt ponctuel ! ».
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() message posté Mer 13 Jan 2016 - 21:08 par Invité

Rencontre fleurie
HOWARD & APOLLINE

There is nothing on this earth more to be prized than true friendship. ✻✻✻ Apparemment, cette gêne évidente chez Howard résultait d’un cruel manque d’habitude. Apolline pouvait le comprendre, car si elle dînait très régulièrement en compagnie de sa colocataire, ou en présence de son patron et de clients, on ne « l’invitait » pas à proprement parler. Elle allait dans des bars pour festoyer, on profitait de sa compagnie mais personne ne l’avait invitée, que ce soit à un rendez-vous galant ou pas d’ailleurs. Ce soir, la jolie brune comptait mieux connaître le fleuriste, certes, mais l’idée n’était pas de le mettre mal à l’aise : il fallait qu’il soit content de partager un moment simple et agréable en sa compagnie, voilà tout. « Ah je comprends mieux ! » lança-t-elle d’un ton plus enjoué. « Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas souvent invitée non plus, donc vous ne serez pas trop dépaysé avec moi… je peux vous comprendre là-dessus ! » fit-elle en le laissant noter son nom de famille ainsi que son numéro d’appartement, afin qu’il soit en mesure de s’en souvenir ce soir, au cas où. A sa décharge, Apolline n’avait même pas pensé à lui donner son numéro de téléphone, chose qui aurait pu être utile si d’aventure il venait à perdre le papier contenant lesdites informations. Bah, elle habitait en face, s’appelait Apolline - prénom peu commun tout de même - il devrait parvenir à la retrouver sans trop de peine. Elle gardait foi ! « Chacun son tempérament… je vous retrouve à vingt heures alors, passez une bonne journée ! » reprit-elle en lui saisissant franchement la main. Sa journée de travail fut effectivement rude, mais l’écossaise parvint à se libérer assez tôt pour faire un plat relativement simple : gigot d’agneau et gratin dauphinois. Recette française qu’elle possédait de sa mère, ayant des origines de ce beau pays. A vingt-heures pile, elle entendit effectivement sonner, alors qu’elle finissait tout juste de dresser la table, son tablier cachant légèrement son tailleur - puisqu’elle n’avait hélas pas eu le temps de se changer. « Bonsoir Howard ! Vous avez pu trouver sans problème ? Entrez je vous en prie… je peux prendre votre manteau ? » Tout à sa convivialité, Apolline avait fait en sorte que l’appartement soit le plus accueillant possible afin que le jeune homme ne se sente pas mal à l’aise. Paris à priori réussi jusqu’ici, en espérant que cela puisse durer tout au long du dîner. « J’espère que vous avez faim… votre journée a été bonne ? » Pour l’heure, elle poursuivait en usant du vouvoiement, et poursuivrait tant qu’Howard ne lui aurait pas demandé de faire autrement. Question d’éducation, et de savoir vivre. Elle souhaitait réellement qu’il aille à son rythme, lui qui ne semblait pas très coutumier de l’amitié.
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() message posté Jeu 14 Jan 2016 - 16:45 par Invité
Quand les aiguilles de sa montre approchèrent vingt heures, Howard faisait les cent pas devant l'interphone où le nom d'Apolline Varenko semblait lui faire signe. Dans sa main gauche une bouteille de vin blanc, il avait d'ailleurs un peu investi pour l'occasion, et dans sa main droite, une cigarette Lucky Strike qui se consumait doucement. Si des amis de ses parents l'avaient invité, il aurait du porter son impeccable smoking bleu foncé, son nœud papillon, et ses plus belles manières, mais ce soir, il avait essayé de faire sobre. En effet, son choix s'était porté sur son éternel manteau d'hiver, histoire de résister au froid, une chemise (de rigueur, tout de même), un petit polo col V, et un jean, oui, un jean !
Une fois sa clope terminée, il s'arma de courage, souffla un bon coup et appuya sur l'interphone qui grinça aussitôt en libérant le lourd poids de la porte de l'immeuble. Il slaloma entre les appartements jusqu'au numéro vingt-trois où il arrêta ses pas. Il du mettre environ dix secondes à se faire violence, il inspira, afficha un large sourire sur sa moue boudeuse, et martela la porte qui presque aussitôt, s'ouvrit. « Bonsoir Howard ! Vous avez pu trouver sans problème ? Entrez je vous en prie… je peux prendre votre manteau ? ». Il confia sa longue gabardine avec le sourire en remerciant chaleureusement l'hôtesse. Pendant ce laps de temps très court, il contempla l'intérieur cosy de la jeune femme, il était sous le charme. Apparemment, Apolline était elle aussi dotée de ce goût pour les belles choses, elle savait agencer son mobilier, et  il se dégageait de chez elle, un ambiance rassurante et paisible. « Bonsoir Apolline, ne vous inquiétez pas, je n'ai certes pas un très bon sens de l'orientation, mais c'était un jeu d'enfant ! En effet, on est vraiment pas loin ! En tout cas... Vous avez beaucoup de goûts, enfin, je m'en doutais après l'achat de vos camélias, mais c'est officiel maintenant ! » ricana Howard en continuant de regarder autour de lui. « J’espère que vous avez faim… votre journée a été bonne ? ».  « Je meurs de faim, et ça ne m'arrive pas souvent ! Je ne sais pas ce que vous avez préparé, mais ça sent  drôlement bon. Tenez, je vous ai apporté du vin comme convenu ! Bon sang, Je ne suis pas mécontent d'arriver enfin, la journée a été d'une longueur incroyable ! Et la votre ? ».  En prononçant ces mots, Howard avait la sensation que le vouvoiement était inapproprié à ce genre de dîner, mais après tout, il ne connaissait Apolline que depuis quelques heures, et il ne voulait pas mettre les pieds dans le plat.
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() message posté Jeu 14 Jan 2016 - 22:38 par Invité

Rencontre fleurie
HOWARD & APOLLINE

There is nothing on this earth more to be prized than true friendship. ✻✻✻ « Effectivement vous avez raison c’est vraiment tout près ! Votre boutique est dans un emplacement idéal pour moi, fan inconditionnelle d’intérieurs fleuris ! » reprit-elle d’une voix douce tout en saisissant la gabardine d’Howard, la plaçant soigneusement sur le porte manteau de l’entrée avant de l’inciter à s’avancer davantage dans le salon. Ce dernier était effectivement bien agencé et pourtant, Apolline ne faisait jamais appel à un décorateur ou tout autre spécialiste du genre. Elle avait utilisé ses blanches mimines, repeint certaines pièces, collé soigneusement du papier peint rigoureusement choisi dans d’autres, pour faire ce petit cocon protecteur qu’elle ouvrait spécialement au jeune fleuriste ce soir. Après tout, lorsque l’on ne possède pas un appartement très grand, autant optimiser la place possédée. « Je vous remercie, c’est adorable de votre part ! J’ai essayé d’apporter ma touche personnelle pour me sentir bien ici, et avoir envie de rester » admit-elle non sans s’emparer de la bouteille de vin qu’il lui tendait, alors qu’il venait de complimenter la bonne odeur des mets en train de cuire. La jolie brune n’avait pas donné dans la grande gastronomie et espérait de tout cœur qu’il soit amateur d’agneau, sans quoi il lui faudrait très probablement trouver un plan b en quatrième vitesse. « Merci pour le vin Howard ! Je ne sais pas si vous aimez l’agneau, j’ai fait un gigot avec un gratin dauphinois. Recette française qui me vient de ma mère… vous connaissez un peu la France et sa gastronomie ? » Voilà bien un sujet dont elle pourrait parler des heures durant sans discontinuer ou même être à court d’argument. Au contraire, elle aimait ce pays - très récemment visité grâce à son patron et de leur voyage à Paris pour affaires - et tout autant sa culture d’ailleurs. « Ma journée ? Je ne l’ai pas vue passer pour ma part ! Elle a été assez chargée, comme souvent car je suis assistante d’un publicitaire et nous avons beaucoup de dossiers en cours » expliqua-t-elle tout en plaçant la bouteille de vin au frais en attendant de la servir. « Est-ce que je peux vous offrir un apéritif avant de commencer ? » proposa-t-elle dans un grand sourire, sans pour autant ôter son tablier pour le moment : tant qu’elle n’aurait pas servi, il valait mieux le garder sur elle. « Dites-moi alors, vous qui avez vu mon intérieur, où serait-il plus judicieux de placer mon camélia pour qu’il puisse se développer sans encombre ? » Autant avoir l’avis d’un professionnel puisqu’il se trouvait sur place et semblait même apprécier son intérieur. Puis même s’il faisait nuit, la luminosité était facile à calculer étant donné la grandeur actuelle des fenêtres.
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() message posté Ven 15 Jan 2016 - 18:09 par Invité
« Merci pour le vin Howard ! Je ne sais pas si vous aimez l’agneau, j’ai fait un gigot avec un gratin dauphinois. Recette française qui me vient de ma mère… vous connaissez un peu la France et sa gastronomie ? ». « Oh, la France ! Je n'y suis jamais allé, enfin si, mais j'étais petit et je n'ai pas vraiment de souvenirs impérissables. En revanche, on cuisinait souvent des plats français chez nous, et ma foi, je me suis toujours régalé ! Vous avez bien fait, ça a l'air exquis ». Howard contemplai encore le papier peint, le soin qu'Apolline avait mis dans chaque détail, ce petit appartement était vraiment à son goût. Il avait déjà repéré une place idéale pour ses camélias, comme quoi, le fleuriste en lui ne rentrait jamais du boulot ! « Hum, vous travaillez dans la publicité ! C'est intéressant ? Je sais que jamais je ne pourrai m'investir dans un tel milieu, ce n'est pas un panier de crabes là dedans ? Pardonnez mon ignorance, je ne voudrais surtout pas vous offenser, mais c'est l'image que j'en ai, de la publicité...  Au fait, oui je prendrai volontiers un whisky avec des glaçons si vous avez, sinon un verre de vin fera amplement l'affaire, merci beaucoup.». En fixant le petit tablier adorable de son hôtesse, Howard, confus, s'empressa de proposer son aide, mais Apolline déclina poliment son offre, en prétextant que tout était prêt. « Bon, ce camélia, vous savez où il s'épanouirait ? J'ai remarqué la place depuis un moment, et quelque chose me dit que l'emplacement vous est déjà venu à l'esprit... Juste ici ! Près de la baie vitrée, mais pas complètement devant vous voyez ? Dans ce petit espace vide, là. Comme cela il profitera de la lumière naturelle, mais ne sera pas aveuglé et desséché par elle, le compromis parfait! Sans compter qu'on va tout de suite le voir en rentrant, il fera son petit effet, je vous le garantie ! ». En conseillant la jeune femme, Howard ressenti une légère montée de stress, il prenait encore une fois conscience qu'il était chez une femme qu'il ne connaissait pas encore, l'angoisse le reprenait aux tripes, le dîner dorait dans le four, la table était bien dressée, l'hôtesse portait un tablier de cuisinière, et il lui indiquait où il serait judicieux de planter les fleurs qu'il lui avait vendu quelques heures auparavant. Il se retourna pour ne pas lui faire face, et expira doucement en fermant les yeux. Howard n'avait jamais été diagnostiqué autiste, agoraphobe ou même asocial, en fait s'il était honnête avec lui-même, il n'avait en réalité jamais consulté de spécialiste. Ses parents se doutaient bien qu'il avait un soucis, mais tant que c'était très léger et que ça ne venait pas déranger l'ordre familial, il n'était pas nécessaire de s'en préoccuper. Quand Edgar est parti, le petit Howard doux, respectueux et aimable a explosé de colère. C'était la première fois (si on exclut ses chagrins d'enfant) qu'il osait pleurer devant ses parents. Sa haine et sa hargne s'étaient déversées sur eux, et en comprenant que le cas de leur fils unique était désespérant, ils ont préféré simplement... Le laisser partir. Après tout, il n'avait rien à faire dans cet arbre généalogique désormais, pas besoin d'être Freud pour comprendre qu'il ne leur donnerait pas d’héritier de sitôt... Voilà comment ça se passait l'amour familial chez les Taylor...
Il secoua la tête, et fit volte face. « Qu'est-ce que vous en pensez ? »
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() message posté Ven 15 Jan 2016 - 21:34 par Invité

Rencontre fleurie
HOWARD & APOLLINE

There is nothing on this earth more to be prized than true friendship. ✻✻✻ « Vous me direz si c’est vraiment exquis après avoir goûté ! Pour ma part, je ne connaissais la France qu’au travers de ma mère, qui en a des origines, mais je suis récemment allée à Paris dans le cadre du travail. La gastronomie est aussi extraordinaire qu’on le prétend… » fit-elle, presque rêveuse. Ah, si elle avait les moyens, Apolline se paierait très régulièrement de petits weekend dans divers coins d’Europe, à commencer par la France, histoire de l’explorer en long, en large et en travers. Faire la route des vins, visiter les châteaux de la Loire, explorer longuement Paris et ses monuments connus à travers le monde entier… rien que dans ce beau pays, il y avait de quoi faire, elle n’en doutait pas. « Je suis écossaise ! Et une écossaise ne va nulle part sans un excellent scotch à portée de main… je vais vous servir ça et vous m’en direz des nouvelles ! » s’exclama-t-elle en s’affairant aussitôt après s’être dirigée vers un petit meuble à alcools se trouvant dans le salon, tout près d’où se tenait Howard d’ailleurs. « Quant au monde de la publicité… ah, vous n’êtes pas le seul à penser cela et c’est vrai que c’est un monde sans pitié. Un peu comme les banques, enfin la finance en général, et la communication. La mode peut-être aussi… beaucoup de métiers sont sans pitié à vrai dire ! » rit-elle de bon cœur, pas offensée pour trois sous de parler ainsi de son métier. « Mais tout en en ayant conscience, j’aime ce que je fais. D’autant que le publicitaire, pour l’heure, ce n’est pas moi : je ne suis qu’assistante ! » Mais fort heureusement, le sujet de leur discussion se tourna bientôt vers la position idéale du camélia, acheté un peu plus tôt au fleuriste par Apolline elle-même. « C’est une très bonne idée ! » reprit-elle, réellement enthousiaste. Mais le simple fait qu’il lui tourne finalement le dos après une grande tirade lui fit froncer les sourcils. Avait-elle commis un impair sans s’en rendre compte ? Soucieuse, elle n’osa dire mot le temps qu’il revienne vers elle, et ne se retourne en tous les cas. Ce qu’il finit par faire, reprenant comme si de rien n’était, la poussant à secouer négativement la tête. « Ai-je fais quelque chose qui vous a déplu ? » demanda-t-elle d’une voix douce, incapable de passer outre ce qui venait de se passer sous ses yeux. La jolie brune avait beaucoup de défauts, mais pas celui d’être l’égoïsme incarné, bien au contraire. « Si vous ne vous sentez pas bien, nous pouvons prendre un peu d’air sur la terrasse, vous savez… cela vous ferait peut-être du bien ? »
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() message posté Sam 16 Jan 2016 - 14:01 par Invité
Howard écoutait consciencieusement Apolline parler de gastronomie et de France. Ses paroles étaient convaincantes, il donnerait n'importe quoi pour avoir les moyens de voyager à Paris, juste pour aller constater si c'était une ville aussi romantique que le tableau qu'il s'en faisait mentalement. Après tout, peut-être que Paris n'avait de charme uniquement pour les couples, à quoi bon ? L'idée de se consoler avec un bon verre de scotch lui remonta nettement plus le moral. « Oh Seigneur, un scotch écossais, vous allez faire un heureux ! Je suis un amateur de whisky, vraiment ! », argumenta Howard en tendant machinalement les mains comme pour proposer silencieusement son aide à Apolline qui sortait des bouteilles du petit meuble à alcools dans le salon. La conversation s'enchaîna rapidement sur le travail de la brunette. « Quant au monde de la publicité… ah, vous n’êtes pas le seul à penser cela et c’est vrai que c’est un monde sans pitié. Un peu comme les banques, enfin la finance en général, et la communication. La mode peut-être aussi… beaucoup de métiers sont sans pitié à vrai dire ! » « Ou le commerce ! Vous avez raison, quand on y pense, tous les métiers valent de livrer une bataille avec nous même ! Et... Si je puis me permettre, vous ne devriez pas dire que vous n'êtes que assistante. Si vous saviez combien de fois j'ai répété que je n'étais que fleuriste, et aujourd'hui je commence à comprendre que chaque travail vaut la peine, et sous entends qu'on s'implique à fond dedans. Je suis sur que vous fournissez un excellent travail. ». Il avait envie de parler de ses parents et de sa vocation, mais cela était totalement inapproprié, il n'avait pas envie de l'effrayer, ou se discréditer à ses yeux. Tout se passait plutôt bien, jusqu'à e que son hôtesse remarque la difficulté qu' Howard avait à rester calme et serein. Quand la jeune femme lui demanda inopinément si elle s'était malencontreusement ma conduite, Howard ressentit beaucoup de honte. La dernière chose dont il avait envie, c'était de mettre Apolline mal à l'aise. « Si vous ne vous sentez pas bien, nous pouvons prendre un peu d’air sur la terrasse, vous savez… cela vous ferait peut-être du bien ? ». Il avait deux solutions : mentir, solution de facilité, ou dire la vérité et risquer de passer pour un demeuré total et gâcher ce beau moment. Le choix était vite fait. « Oh, je vous prie de m'excuser, non, non tout va bien je vous assure ! J'ai... En fait je de temps en temps des petites douleurs intercostales, je devrais sérieusement songer à aller consulter un médecin car c'est assez... Handicapant ! », bredouilla-t-il en regardant Apolline disposer l'imposant flacon de scotch  sur la table.
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() message posté Sam 16 Jan 2016 - 21:08 par Invité

Rencontre fleurie
HOWARD & APOLLINE

There is nothing on this earth more to be prized than true friendship. ✻✻✻ « Oh vous êtes amateur de whisky ? » lança Apolline d’une voix ravie. « Nous étions faits pour nous entendre alors ! » Certes, la suite de la conversation n’eut strictement rien à voir avec la façon de fabriquer cette alcool ou même les origines de la brunette… non. On se dirigea plutôt vers le poste de travail de la jeune femme, aujourd’hui assistante, en vue d’être un jour sa propre patronne. Et puis, elle ne se plaignait pas de mettre ainsi la main à la pâte, bien au contraire. Non seulement elle gagnait en expérience, mais en prime son patron était bien plus agréable que bien d’autres. Vraiment, si la publicité était effectivement un monde de requin comme le prétendait - à raison - Howard, alors Ian Kavanaugh, son boss, l’avait jusqu’ici très bien protégée de ses moindres méfaits. Un avantage considérable dont elle ne se cachait pas, bien au contraire. « Oh mais ce n’était pas péjoratif ! Ou peut-être que si, dans le fond… mais je ne me plains pas vous savez. Il faut bien démarrer quelque part si l’on veut avoir de l’expérience ! Puis j’ai un patron vraiment exceptionnel, avec qui je ne fais pas que des photocopies ou des cafés. Je prends vraiment part à chaque entretien, je vais en séminaire avec lui, je suis en immersion totale en vérité. Cela dépasse sûrement de très loin le simple poste d’assistante, et je mesure donc ma chance. Voilà pourquoi je ne trouve pas spécialement que le monde de la pub, à mon petit niveau, soit un monde de requins. Mais j’entends tout à fait qu’il le soit pour d’autres ! » admit-elle tandis qu’elle leur servait copieusement deux verres de whisky, avant de s’inquiéter du comportement inhabituel de Howard. Loin d’Apolline l’envie de le qualifier d’étrange, car ce serait lui donner un visage péjoratif et cela aurait outrepassé de très loin la vérité. « Douleurs intercostales ? Effectivement, il vaut mieux consulter… même juste pour vous rassurer ! » reprit-elle d’une voix douce, son sourire étirant délicatement ses lèvres dans une expression quasi maternelle. La jolie brune lui tendit d’ailleurs son verre, avant d’ajouter aussitôt : « vous voulez peut-être un glaçon avec votre whisky ? A moins que vous ne le préfériez pur… » Il existait deux écoles en la matière et de son côté, Apolline le préférait sans fioriture, pur et ambré comme à son origine. Elle s’assit finalement sur l’un des fauteuils du salon, l’invitant à faire de même, son inquiétude ayant déserté pour l’heure son visage. « En tout cas, je suis vraiment contente d’avoir fait votre connaissance, Howard. Vous avez l’air d’être quelqu’un de très gentil. Je ne peux pas dire que j’ai eu énormément de chance avec mes amis alors… ça me rassure vous savez de rencontrer des gens bien comme vous ! »
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» Une rose a des épines, moi aussi.
» L'herbe est toujours plus verte de l'autre côté. ft. Rose J. Bouvier.
» Qui que l’on soit au fond de nous, nous ne sommes jugés que d’après nos actes-RHIANNON O'C
» W. Manners>La colère est le désir qui nous excite à faire du mal à celui que nous haïssons
» Faisons-nous du bien, et laissons au monde le soin de nous faire du mal. (Ivana)

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