"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici "Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon.” [Howard] - Page 3 2979874845 "Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon.” [Howard] - Page 3 1973890357
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"Ce que nous appelons rose, Par n'importe quel autre nom sentirait aussi bon.” [Howard]

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() message posté Dim 17 Jan 2016 - 21:26 par Invité
« Oh vous êtes amateur de whisky ? Nous étions faits pour nous entendre alors ! ». Après avoir ponctué la remarque d'Apolline d'un petit rire amusé, il lui indiqua qu'il préférait généralement boire son whisky avec des glaçons, il osa même parler de sa petite maniaquerie : poser son scotch sur un sous-verre. Pendant que la brunette offrait à Howard de quoi se désaltérer, ce dernier s'asseyait à ses côtés, sur l'un des fauteuils du salon. Il porta le whisky à ses lèvres, et il se régalait déjà du bruit du glaçon tintant délicatement contre la paroi du verre. A la seconde où le délicieux alcool serpenta dans sa gorge, il sentit la liqueur lui réchauffer l'intérieur, et un léger sourire fleurit sur ses lèvres. Il en avait tellement besoin de ce feu qui lui dégivrait le cœur le temps de quelques gorgées... « Apolline, ce scotch est une pure merveille, sincèrement, je ne crois pas en avoir déjà goûté des meilleurs ! » affirma Howard en faisant doucement tourner le glaçon dans son verre. L'hôtesse, dévia la conversation sur son travail qui, visiblement, lui tenait beaucoup à cœur. Il l'écoutait parler de son poste d'assistante, et lorsqu'elle évoqua pour la seconde ou troisième fois son patron, Howard ne put retenir un petit froncement de sourcil. Il possédait depuis tout petit ce trait de caractère qui, malheureusement, lui permettait d'analyser très rapidement certaines situations, ou certains ...Comportements.Bon sang ce qu'il pouvait détestait ressentir ça ! Il ne pouvait pas faire une rencontre ordinaire sans se prendre la tête, sans deviner certaines choses sur l'autre. Ce n'était que des déductions finalement, mais ces petits indices cheminaient dans sa tête, et se révélaient le plus souvent être conformes à ce qu'il avait imaginé contre sa volonté. Soudain, il sourit de soulagement. Son intuition lui soufflait qu'Apolline en pinçait probablement pour son fameux responsable. Il n'avait cependant aucune idée de la nature de sa relation avec lui, mais ce dont il était certain désormais, c'est que c'était en toute amitié qu'Apolline l'avait invité ce soir. Il n'était plus question d’ambiguïté, de flirt, c'était de la gentillesse à l'état brut, et le sentiment qui envahit Howard à cet instant, le combla de liesse. Il l'écouta s'inquiéter tendrement pour ses « douleurs intercostales » qu'il était parvenu à feindre, mais il savait maintenant que la soirée se passerait à merveille, il était détendu, et ce qu'elle ne tarda pas à ajouter, vint lui rajouter du baume au cœur : « En tout cas, je suis vraiment contente d’avoir fait votre connaissance, Howard. Vous avez l’air d’être quelqu’un de très gentil. Je ne peux pas dire que j’ai eu énormément de chance avec mes amis alors… ça me rassure vous savez de rencontrer des gens bien comme vous ! » . Visiblement, la jeune femme semblait avoir souffert, en tout cas, c'était ce que sa phrase en suspension sous-entendait, et Howard ne pu que lui retourner le compliment. « C'est vraiment très gentil de votre part... A vrai dire... Je dirai même que ça me touche, parce que je n'ai pas vraiment... Eu le temps de me consacrer à l'amitié ces dernières années, enfin... Pas que je l'aurais voulu en tout cas, et ça ne fait pas si longtemps que j'ai emménagé ici, alors... C'est vraiment agréable de pouvoir partager un peu du quotidien avec une personne telle que vous. Je suis ravi que vous m'ayez invité ce soir... Même si, entre nous, j'ai du vous paraître bien idiot tout à l'heure dans la boutique, quand vous avez pris les devants !»  ricana Howard en avalant une nouvelle gorgée de whisky.
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() message posté Dim 17 Jan 2016 - 22:32 par Invité

Rencontre fleurie
HOWARD & APOLLINE

There is nothing on this earth more to be prized than true friendship. ✻✻✻ « Cadeau de ma mère pour mes vingt-neuf ans ! » s’amusa-t-elle à répliquer tout en sachant qu’effectivement, le scotch tout juste servi, agrémenté d’un glaçon, était effectivement une pure merveille. Vieilli dix-huit ans, cela ne pouvait que lui donner un goût inimitable. Apolline ne le sortait que pour les grandes occasions et, à ses yeux, une nouvelle rencontre demeurait une grande occasion. Dans quel autre cas aurait-elle pu se montrer aussi bavarde et expansive vis-à-vis de son patron, sujet sur lequel elle ne tarissait par d’éloges et qui la trahissait, d’une certaine façon. Fort heureusement, Howard eut la délicatesse de ne pas lui en faire part, parce qu’il n’avait pas remarqué ou, à tout le moins, cru bon de ne pas revenir sur le sujet. Un élan de délicatesse dont elle le remercia d’un sourire, qu’il en ait conscience ou pas. Ce jeune homme pouvait paraître étrange, en retrait, ou d’une timidité maladive, allez savoir… mais la jolie brune le prenait surtout pour quelqu’un de passionné n’ayant, hélas, jamais rencontré quelqu’un qui puisse comprendre son tempérament, ses qualités comme ses failles. Une déception qu’elle pouvait comprendre, car bien souvent, elle se refusait formellement d’aborder avec qui que ce soit - de proche comme de moins proche - son viol. Il s’agissait de son secret le mieux gardé… un secret qui ne risquait pas d’être éventé de sitôt, à moins que l’extraordinaire sens de l’observation d’Howard ne parvienne à le faire surgir à la surface. Mais c’était peu probable tout de même… « Un idiot ? Mais non pas du tout voyons ! Je pense juste que vous n’avez pas ou plus l’habitude. Mais ça revient vite, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas vous savez. Puis… ça ne fait pas longtemps non plus que je suis ici, et je ne connais pas grand monde non plus. Peut-être que c’est pour ça qu’avec vous, c’est plus naturel qu’avec les autres ! Vous pouvez comprendre… puis si vous êtes un idiot alors je suis idiote d’avoir été aussi impulsive, on peut dire ça ! » éclata-t-elle volontiers de rire tout en choquant très légèrement leurs deux verres en vue de célébrer cette première rencontre sous de bonnes augures. « Est-ce que, d’ailleurs, cela vous gênerait énormément si nous nous tutoyions ? Je pense que cela serait moins formel et nous permettrait d’encore mieux nous connaître en étant à l’aise ! » s’exclama-t-elle, finalement ravie d’avoir fait le premier pas en la matière. Il ne faut pas toujours attendre que ce soit l’autre qui le fasse… on n’est jamais mieux servis que par soi-même, après tout. « Dis-moi alors Howard, comment t’es venu cette véritable passion pour les fleurs au point de te faire embaucher en tant que fleuriste ? »
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() message posté Lun 18 Jan 2016 - 13:13 par Invité
« Cadeau de ma mère pour mes vingt-neuf ans ! ». Outre le fait qu' Howard se sentait stupide d'avoir songé qu'Apolline était bien plus jeune, il enchaîna sur la phrase de la brunette : « Votre Mère possède d'excellents goûts, vous la remercierez de ma part ». « Un idiot ? Mais non pas du tout voyons ! Je pense juste que vous n’avez pas ou plus l’habitude. Mais ça revient vite, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas vous savez. Puis… ça ne fait pas longtemps non plus que je suis ici, et je ne connais pas grand monde non plus. Peut-être que c’est pour ça qu’avec vous, c’est plus naturel qu’avec les autres ! Vous pouvez comprendre… puis si vous êtes un idiot alors je suis idiote d’avoir été aussi impulsive, on peut dire ça ! ». Howard ricana discrètement et tenta de détendre davantage l'atmosphère, en essayant désormais de ne pas s'embarrasser d'éventuelle gêne : « Dans ce cas, soyons d'accord pour dire que l'on est de parfaits inconscients qui, grâce à leur dérèglement social, marchent ensemble vers les prémices d'une amitié ! ». Le jeune homme, enthousiaste et plus serein, entrechoqua son verre avec celui d'Apolline en acquiesçant volontiers à sa proposition de tutoiement. « Dis-moi alors Howard, comment t’es venu cette véritable passion pour les fleurs au point de te faire embaucher en tant que fleuriste ? ». Le natif de Cambridge sembla hésiter quelques secondes avant de se lancer dans son explication. Un léger sourire nostalgique captura ses lèvres, et il se demanda comment parler de sa vocation sans évoquer le sujet de ses parents. Il allait essayer de rester évasif, mais ce qui devait être dit le serait !  Après tout, ce n'était pas un secret cette histoire. Il fallait bien qu'il en parle un jour, et puis de toute façon, il était hors de question de tout le temps privilégier le mensonge à la vérité. Il n'avait jamais été hypocrite ou menteur, c'était d'ailleurs en partie pour cette raison qu'il avait atterrit ici. « C'est une bonne question... A vrai dire, je ne me destinais pas du tout à ce métier il y a quelques années, enfin... Disons que mes parents me voyaient clairement avocat, alors contraint, refusant de les décevoir j'ai emprunté ce chemin, persuadé que je n'étais pas fait pour ce métier. J'ai toujours voulu devenir fleuriste, pour être honnête je ne sais même pas pourquoi ! Je crois que les fleurs m'apaisent, tout simplement, tu vois... ? Je les trouve belles, sensibles, je dois en prendre soin et... Peut-être que cette petite responsabilité comble quelque chose dont j'ai été privé plus jeune, va savoir... Quoi qu'il en soit, un jour j'ai décidé de jouer la carte de l'honnêteté, j'ai réglé quelques comptes à mes parents, et... Après les avoir copieusement déçus, je suis parti faire ma propre vie, mais je ne peux pas dire que je regrette, ça non ! ». Howard renvoyait le regard d'Apolline qui le fixait droit dans les yeux. « Je ne suis pas à plaindre, j'ai eu beaucoup de chance de tomber sur The Secret Garden ! ».
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() message posté Lun 18 Jan 2016 - 21:31 par Invité

Rencontre fleurie
HOWARD & APOLLINE

There is nothing on this earth more to be prized than true friendship. ✻✻✻ « Je n’y manquerai pas ! » répondit-elle sur un ton amusée, plus que certaine que sa mère apprécierait la chose. Maman Varenko restait une femme très ouverte d’esprit, amatrice de bon whisky également, et il était donc logique qu’elle ait offert une aussi bonne bouteille à sa fille, entre autres choses, pour son vingt-neuvième anniversaire. Apolline l’avait ouverte récemment, d’ailleurs, pour son emménagement à Londres. Elle ne l’utilisait que pour de grandes occasions et à ses yeux, une nouvelle rencontre, agréable en prime, était une grande occasion. « Ce qui est étrange, c’est que lorsque j’habitais Édimbourg, je n’avais pas un tel « dérèglement social » comme vous dites si bien ! Peut-être qu’ici je me sens un peu plus déracinée et donc moins à l’aise… cela vous fait ça à vous aussi ? » s’enquit-elle, ravie de voir que quelqu’un pouvait la comprendre là-dessus même si Howard demeurait tout de même anglais. Légère différence à mettre de côté car on peut se sentir déraciné au sein d’un même pays, pour peu que l’on ait quitté sa ville natale trop tôt, trop jeune… en ce qui concernait le jeune homme, que la jolie brune venait de questionner vis-à-vis de son métier, difficile de ne pas apercevoir un rien de nostalgie s’installer dans son regard. La raison, la demoiselle ne la connaissait pas et, contrairement à son interlocuteur, ne chercherait sûrement pas à faire des prévisions. Si c’était pour tomber à côté à coup sûr, autant ne pas essayer tout court… « Tu sais, je crois que c’est un peu le « job » des enfants que de décevoir leurs parents. Ma mère me voyait médecin pour ma part ! Heureusement, mon père l’a souvent contenue lors de nos nombreuses disputes au sujet de mes études mais malheureusement il n’est plus là pour faire tampon. Un peu comme toi, je vis ma vie ici, un peu éloignée de ma famille mais pas encore trop pour que ma mère râle sur le fait qu’elle ne me voie jamais ! » reprit-elle sur un ton aussi léger que possible, bien qu’elle ait survolé la douloureuse disparition de son père, dont elle ne s’était toujours pas remise. Apolline n’était pas entrée dans les détails exprès, pour ne pas indisposer Howard d’une part, mais également pour ne pas plomber l’ambiance. Ce n’était pas utile le moins du monde… « Et tu t’es fait des amis, des connaissances maintenant que tu voles de tes propres ailes et que tu es fier fleuriste de The Secret Garden ? Très jolie boutique d’ailleurs, tu peux en être fier, au moins autant que ton patron si ce n’est plus ! » fit-elle en levant son verre à son travail, à sa détermination et à sa passion, également.
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() message posté Lun 18 Jan 2016 - 23:05 par Invité
« Ce qui est étrange, c’est que lorsque j’habitais Édimbourg, je n’avais pas un tel « dérèglement social » comme vous dites si bien ! Peut-être qu’ici je me sens un peu plus déracinée et donc moins à l’aise… cela vous fait ça à vous aussi ? ». Howard aurait voulu répondre par l'affirmative, mais hélas il était persuadé que son dérèglement ne venait pas de son déracinement géographique. Il avait bien conscience que quelque chose ne tournait pas rond chez lui, il s'était toujours persuadé que le problème majeur venait de sa relation singulière avec Edgar, mais, les regards en biais de ses parents et de ses anciens camarades de classe pesaient encore sur ses épaules. «  A vrai dire, je comprends tout à fait que tu dois dépaysée, je veux dire ce n'est pas rien de changer complètement de mode de vie du jour au lendemain, et de devoir vivre loin de ses proches ! », il avala une nouvelle gorgée de scotch avant de reprendre - « En ce qui me concerne, j'ai tout quitté justement pour ressentir ce dépaysement... Oh c'est vrai que j'aurais pu complètement viser un autre pays, mais l'Angleterre est trop chère à mon cœur pour que je daigne m'en détacher... En tout cas, ce qui restait de ma vie avant Londres, c'est... ça n'a plus lieu d'exister alors, je m'adapte, je récolte ce que j'ai semé, et je suppose que c'est bien comme ça ! ». Howard décrocha un large sourire pour éviter de ternir l'ambiance de la soirée, même s'il sentait qu'Apolline et lui s'aventuraient de plus en plus sur des terrains glissants. C'était prévisible, chacun d'eux se rencontraient avec un passé, avec des défauts, et des souvenirs plus ou moins agréables.
« Tu sais, je crois que c’est un peu le « job » des enfants que de décevoir leurs parents. Ma mère me voyait médecin pour ma part ! Heureusement, mon père l’a souvent contenue lors de nos nombreuses disputes au sujet de mes études mais malheureusement il n’est plus là pour faire tampon. Un peu comme toi, je vis ma vie ici, un peu éloignée de ma famille mais pas encore trop pour que ma mère râle sur le fait qu’elle ne me voie jamais ! ». Outch, là Howard sentait un pont sensible. Le sujet du père d'Apolline était très épineux, il devinait beaucoup de souffrance, à tel point qu'il posa impulsivement sa main sur son épaule, lui qui n'était pas tactile pour un sous. Dans les mots de la brunette qui tentait de faire bonne figure, se dégageait un sentiment de solitude flagrant, même s'il imaginait qu'elle était épanouit dans sa vie actuelle. La sensibilité à fleur de peau d' Howard le pris aux tripes, cette fois, il sentait qu'il allait avoir du mal à contenir son émotion puisque en seulement quelques secondes, il s'était imaginé ce qu'avait pu être la douleur d'Apolline, et il l'avait combiné à sa propre peine, le cocktail était explosif ! En réalité, il n'avait aucune idée de ce qui avait bien pu se passer dans la vie de son hôtesse, mais sa paranoïa et sa déduction affûtée devait lui brouiller les sens, et les émotions.
« Et tu t’es fait des amis, des connaissances maintenant que tu voles de tes propres ailes et que tu es fier fleuriste de The Secret Garden ? Très jolie boutique d’ailleurs, tu peux en être fier, au moins autant que ton patron si ce n’est plus ! ». En sentant que le ton de la voix d'Apolline se faisait plus léger, il pris une grande inspiration, et écarquilla les yeux pour prier l'air ambiant de la pièce y sécher l'excès d'humidité. « Oh merci pour le compliment, oui j'en suis fier tu as raison, c'est une chose bien que j'ai accompli dans ma vie, et je la vois cette chose là, c'est pas un projet ou un rêve qui est tombé à l'eau, ça... Alors même quand parfois ça ne va pas, je suis content quand j'ouvre le rideau métallique de la boutique tous les matins ! Pour répondre à ta question, je n'ai pas d'amis encore non... En revanche j'ai rencontré des gens vraiment intéressants qui pourraient le devenir... », insinua-t-il en lançant un joli sourire qui lui faisait du bien aux muscles de son visages, un peu trop tirés vers le bas en ce moment.
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() message posté Mar 19 Jan 2016 - 21:42 par Invité

Rencontre fleurie
HOWARD & APOLLINE

There is nothing on this earth more to be prized than true friendship. ✻✻✻ Le pire, c’est que la vie d’Apolline était paisible à Edimbourg, et qu’elle y gardait d’excellents souvenirs, surtout au niveau de ses études, récemment terminées. La disparition de son père avait, pour ainsi dire, déclenché son envie de partir, de changer d’air, de voir autre chose et, surtout, de trouver un emploi en adéquation avec les études entreprises. Se sentir dépaysée ne pouvait qu’être un sentiment normal, et Howard le soulignait tout à fait agréablement. « Le changement parfois a du bon ! Si tu n’étais plus à l’aise avant, alors autant changer d’air… c’est ce que je me suis dit en partant d’Ecosse, et que je me redis tous les jours même si débarquer dans une ville qu’on ne connaît pas du tout n’a rien évident ! Tu n’as jamais de regret ou de doute là-dessus ? » La jolie brune ne cherchait pas à interférer avec la vie personnelle du fleuriste, ou à grapiller des informations sur la raison l’ayant poussé à s’en aller, non. Il pouvait garder son petit jardin secret là-dessus sans que cela ne la choque - bien au contraire, puisqu’ils se connaissaient à peine - mais elle voulait en revanche savoir si elle était la seule à ressentir parfois des doutes vis-à-vis de son départ, et des manques, aussi. Même si sa sœur s’était récemment installée à Londres, leur mère demeurait désormais seule à Edimbourg, certes entourée de ses plus proches amis, mais sans famille aux alentours. Il s’agissait d’un cheminement logique : ses deux filles avaient quitté le nid pour vivre leurs vies, mais Apolline n’avait aucunement honte de dire que sa mère lui manquait… plutôt deux fois qu’une. Ceci dit, sans même s’en rendre compte, le simple fait d’effleurer la disparition de son père avait ému Howard, au point qu’elle en vienne à constater une humidité certes légère mais néanmoins présente dans les yeux d’un bleu puissant de son interlocuteur. « Tu as mal aux yeux ? » demanda-t-elle en toute innocence, et parce qu’elle se souciait, comme toujours, du bien être de ses invités. Mais ce questionnement laissa bientôt la place à un grand sourire, car oui, elle avait compris que leur rencontre se dirigeait gentiment mais fermement vers une belle amitié, car dans le fond, ils se ressemblaient plus encore qu’ils ne le pensaient de prime abord. « Je serais ravie de devenir ton amie, Howard. Vraiment. Déjà parce que nous sommes un peu deux déracinés et puis… mon camélia aura double d’attention si tu m’aides à en prendre soin ! » reprit-elle avec humour, non sans boire une petite gorgée de cet excellent scotch pour ponctuer ses propos. « Est-ce que tu as faim ? Je réchauffe ? »
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() message posté Mar 19 Jan 2016 - 22:31 par Invité
« Le changement parfois a du bon ! Si tu n’étais plus à l’aise avant, alors autant changer d’air… c’est ce que je me suis dit en partant d’Écosse, et que je me redis tous les jours même si débarquer dans une ville qu’on ne connaît pas du tout n’a rien évident ! Tu n’as jamais de regret ou de doute là-dessus ? ». Cette fois-ci, au lieu de laisser ses émotions l'envahir, il répondit tout ton absolument naturel : « Pour être honnête, oui, parfois je me pose des questions... J'étais habitué à Cambridge, j'aimais cette ville, elle m'a vue grandir ! J'ai peur de me dire que j'ai fais une erreur, mais je suppose que ce n'est pas le même sentiment que toi. C'est moins loin et terme de kilomètres ! Enfin... L’important pour moi c'était surtout de rester en Angleterre, c'est une patrie qui est chère à mon cœur, et j'aurais vraiment trop de mal de m'en séparer ! Rien que d'en parler, je me sens mélancolique ! », s'esclaffa le jeune fleuriste en faisant un léger clin d’œil à sa nouvelle amie.
« Tu as mal aux yeux ? » . Howard se frotta machinalement les yeux, sa petite minute de trouble émotionnel était révolue, balayée par un sourire bienveillant et une charmante proposition d'amitié. Il rassura la jeune femme, en lui disant qu'il allait très bien, sans épiloguer, pas la peine de s'étendre sur le sujet de son hypersensibilité, l'ambiance battait à nouveau son plein ! « Je serais ravie de devenir ton amie, Howard. Vraiment. Déjà parce que nous sommes un peu deux déracinés et puis… mon camélia aura double d’attention si tu m’aides à en prendre soin ! ». C'était comme si Howard était resté en apnée de longues minutes, plus si ses poumons atrophiés n'étaient pas si abîmes, et que d'un seul coup, cette femme pétillante et pleine de vie décidait de la hisser à la surface ! En vérité, personne ne lui avait jamais dit une telle chose, hommes ou femmes confondus, et c'était tellement étrange qu'il se demanda un bref instant s'il n'était pas en train de rêver ! Il ne pouvait pas affirmer qu'il ressentait du bonheur, ça il avait depuis longtemps lâché l'affaire, mais c'était rassurant, et drôlement étonnant ! Il avait envie de sourire, un vrai sourire pour une fois ! « Deux déracinés, j'avoue, c'est une belle métaphore ! ». Le jeune homme finissait à l'instant son verre de scotch quand Apolline émis l'idée de faire réchauffer les fourneaux, et il acquiesça volontiers quand son estomac gronda dans un silence gênant.
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() message posté Mer 20 Jan 2016 - 21:32 par Invité

Rencontre fleurie
HOWARD & APOLLINE

There is nothing on this earth more to be prized than true friendship. ✻✻✻ « Vrai que pour ma part j’ai changé de pays mais après tout je me dis que mon déménagement n’était pas si loin… ce n’est pas comme si j’avais choisi un pays en dehors de l’Europe, ou l’Australie ou encore les États-Unis ! Je suis une déracinée sans l’être, sûrement. Il faut dire que ma sœur aînée s’est récemment installée à Londres aussi, alors peut-être que cela m’aide à voir la chose avec plus de philosophie » admit-elle finalement, Apolline se sentant peut-être d’humeur confiante ce soir. D’ordinaire, elle n’aurait jamais osé admettre autant de choses sur sa personne en si peu de temps, mais la personnalité d’Howard la mettant à l’aise, il n’y avait aucune raison de mentir ou de se cacher. Peut-être le jeune homme pensait-il différemment, car il se confiait légèrement moins, par pudeur sans doute, ou timidité. Pourtant, dieu sait combien la jolie brune n’avait pas l’impression d’être impressionnante de quelque manière que ce soit, elle si discrète et timide de caractère… comme quoi, chacun sa manière de voir les choses, ou autrui. D’ailleurs, son invité ne lui répondit pas au sujet de ses yeux, se contentant de se les essuyer discrètement. Avait-il eu mal au yeux, ou un petit accès d’émotion à l’évocation de la mort du père d’Apolline ? Lui seul le savait, et loin d’elle l’envie d’enfoncer le clou en redemandant à nouveau. Cela n’avait pas d’importance réelle puisqu’il semblait avoir le regard nettement moins brillant, en levant son verre à la proposition d’amitié de la demoiselle, qui leva à son tour son verre pour le terminer. « Une belle métaphore, c’est le mot ! » Ce n’est qu’ensuite qu’Apolline proposa de réchauffer son dîner, chose à laquelle l’estomac d’Howard répondit pour lui, provoquant un petit rire chez la brunette. « Voilà une réponse éloquente ! » reprit-elle d’une voix douce, en se levant du canapé pour s’activer dans la cuisine, séparée de la salle par un petit bar très pratique et fonctionnel. Elle s’affairait d’ailleurs en sifflotant, toute à son aise, jonglant avec le réchauffage de chaque plat avant de sortir la bouteille de vin au frais. « Dis-moi Howard, tu as des passions ? En dehors des fleurs et de ton boulot passionnant de fleuriste, bien sûr… » s’intéressa-t-elle subitement, histoire de ne pas rompre la conversation tout ça parce qu’elle s’occupait de réchauffer le dîner. Le silence ne la gênait pas particulièrement, mais elle préférait conserver un rien d’échange avec son invité, histoire que ce dernier ne se sente ni mis à l’écart, ni délaissé. Puis… apprendre à se connaître, c’était tout à fait logique ! « Pour ma part, je cours énormément. Chaque matin, avant d’aller au boulot, lors de mes jours de congés, même le dimanche… j’adore ça. Avec le yoga, ça me détend ! »
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() message posté Jeu 21 Jan 2016 - 11:14 par Invité

   
Apolline & Howard

   
"She never looked nice: she looked like art, and art, wasn't suppose to be nice, it was supposed to make you feel something!"
   

 « Vrai que pour ma part j’ai changé de pays mais après tout je me dis que mon déménagement n’était pas si loin… ce n’est pas comme si j’avais choisi un pays en dehors de l’Europe, ou l’Australie ou encore les États-Unis ! Je suis une déracinée sans l’être, sûrement. Il faut dire que ma sœur aînée s’est récemment installée à Londres aussi, alors peut-être que cela m’aide à voir la chose avec plus de philosophie ». Howard sourit légèrement. Il imaginait combien cela devait être agréable d'avoir pu grandir avec un frère ou une sœur. Peut-être qu'il se serait senti moins seul, rien n'en était moins sur. Il ne pouvait s'empêcher de songer, depuis son déménagement, que ses parents mettraient au monde un autre Taylor, oui pour laver la honte qu' Howard avait étalé sur leur nom, et pour léguer leur fortune... Il ne savait même pas si et événement arrivait, s'ils essayeraient de le contacter, à leurs yeux, il devait être mort. « Oh, tu es petite sœur ! Quelle chance ! Tu as d'autres frères et sœurs ? Je suis le seul, j'aurais bien aimé faire les 400 coups avec quelqu'un qui me ressemble ». En prononçant ses mots, il se leva pour suivre Apolline jusque dans la cuisine. « T'es sûre que tu ne veux pas de l'aide ? » ajouta Howard en s'accoudant au petit bar qui séparait le salon de la cuisine. « Bon je sais, je suis une catastrophe ambulante quand il s'agit de cuisine, mais je te regarde bouger autour des plats, on dirait un vrai ballet, tu t'en sors ? ». Pendant qu'Apolline réchauffait ses plats, elle demanda à Howard s'il avait d'autres passions en dehors de on métier, et elle lui confia qu'elle était férue de yoga et de course. « Oh, j'avoue être ridicule quand je cours, par contre le yoga m'intrigue à vrai dire... J'étais un peu sceptique, mais à priori, vu ce que tu m'en dis, ça doit sincèrement détendre ! Je n'arrive pas à m'imaginer je crois. Pour être honnête, le sport c'est pas trop mon truc, bon quelques pompes et altères de temps en temps, enfin surtout avant... Mais pas en club. En revanche, j'adore marcher ! Découvrir le monde, prendre le temps d'observer ce qui m'entoure, les longues ballades, les aventures... ça, c'est quelque chose qui me fait vivre. J'aime le calme et la sérénité, sans doute que le yoga me ferait le plus grand bien finalement ! », s'esclaffa le jeune British.

« Je suis passionné de lecture, j'en dévore des tonnes, forcément, à engloutir du papier tous les jours en oubliant de cuisiner, ça me déculpabilise de ne pas trop faire de sport ! J'aime allumer des bougies partout, parce que j'ai l'impression d'être un espèce de Mage ou un contemporain de Shakespeare, ou simplement parce que j'aime leur odeur quand la flamme s'éteint. Et puis... Même si j'ai conscience que je vais passer pour un dingue, j'aime me balader dans les cimetières. Rien de plus apaisant pour moi... Il y règne un tel respect, une telle paix palpable, c'est un lieu de recueillement, de douceur, je ne sais pas, je m'y sens bien, ça inspire souvent mon écriture, et... Je me sens un tout petit moins... Seul. ». Howard venait de se confier sans même s'en rendre compte, mais loin de s'en vouloir, il fut surpris du bien que cela lui avait fait.
« Humm bon sang, ça sent bon ! », s'exclama-t-il en levant ses sourcils d'un même mouvement.  
   
Code by Fremione.

   
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() message posté Jeu 21 Jan 2016 - 20:54 par Invité

Rencontre fleurie
HOWARD & APOLLINE

There is nothing on this earth more to be prized than true friendship. ✻✻✻ « Non j’ai juste une sœur légèrement plus âgée que moi » expliqua une Apolline parfaitement à l’aise et même fière. De toute temps elle avait été famille, alors en parler ne pouvait que déclencher chez elle une singulière joie. « Après je ne crois pas que je ferais les quatre cents coups avec elle puisqu’elle travaille dans la police… nan je plaisante ! On a eu notre passage à conneries, autant être honnête » reprit-elle, non sans lancer à Howard un regard profondément désolé : lui n’avait pas la chance d’avoir un frère ou une sœur lui ressemblant et se montrant capable de le comprendre. Que ce soit un manque ne surprenait guère la jolie brune, qui ressentirait certainement la même chose dans son cas. « Mais oui je m’en sors ne t’en fais pas ! J’ai l’habitude ! » La jeune écossaise esquissa un petit sourire amusé alors que son invité se qualifiait de « catastrophe ambulante ». Il n’était pas le seul à se nommer ainsi dans son entourage et cela l’amusait toujours car en vérité, la ‘catastrophe’ n’avait strictement rien de catastrophique lorsqu’on examinait cela de près. Mais elle se contenta de sourire de façon bienveillante, bien loin de vouloir faire polémique, surtout que leur conversation battait grand plein et devenait de plus en plus naturelle. D’ailleurs ladite conversation se dirigea bientôt vers leurs passions respectives, Apolline ayant expliqué que pour elle, le sport et le yoga étaient très importants, avant qu’Howard n’embraye de son côté. De plus, être seule à œuvrer dans sa cuisine n’était qu’une chose habituelle, pour elle ! « Vraiment, ce n’est pas un mythe, le yoga apaise ! Si tu savais combien je suis une stressée de la vie, tu comprendrais qu’effectivement, cela a un effet bénéfique sur moi ! Mais après, peut-être que tout le monde n’y est pas sensible, ou tout du moins pas de la même façon. Ce qui va marcher fortement sur moi peut l’être moins sur toi… ou bien te calmer plus encore, qui sait ? » s’amusa-t-elle à répondre avant de reprendre de plus belle : « on fera un essai ensemble si tu veux ! » Vu qu’elle pratiquait cet art noble depuis des années, donner un tout petit court à un novice ne serait sûrement pas un problème. « Je ne suis jamais trop allée dans les cimetières, pour une raison évidente je les évite, mais par contre j’aime le calme des églises. Je ne suis pas croyante particulièrement, mais leur calme, leur paix sont absolument admirables. Sûrement un peu dans le genre des cimetières… ça va être prêt puisque tout est désormais réchauffé, on mange ? » proposa-t-elle en amenant un plat puis l’autre sur la table.
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