Je ne te connais pas mais tu m'intrigues. [pv Milo]

Je ne te connais pas mais tu m'intrigues.

« Je sors ! » Ma dernière scène de crime l’a comment dire… Laissée sur le carreau. J’ai voulu reprendre le travail un peu vite. David m’a pourtant dit de ne pas me précipiter. Je me dis que je peux aussi essayer de prendre l’air. Je réalise que pour une fois, il serait bien que j’aille visiter cette ville que je ne connais pas. Je fais bien attention aussi à ne pas inquiéter David, je préfère pour une fois qu’il ne panique pas. Je lui souris plus souvent bien que je sois inquiète à mon propos. La fatigue est plus présente, j’ai comme la sensation que je suis une véritable marmotte. C’est vrai que nous sommes en pleine semaine, mais je dois aller faire un tour dehors. Je suis sur perron de la scène de crime. Je regarde David, il a son air compatissant. Je l’embrasse tendrement devant nos collègues. Je m’en vais en souriant. Il reste pantois comme ça. Je ris doucement. Je sais que je ne dois pas m’en aller, mais j’ai besoin de voir autre chose. Les rues contenant les magasins ne sont pas bien loin. J’écoute la vie, elle est belle la vie. Je marche. Puis, j’arrive enfin dans la rue où tout un tas de magasins se trouve là. Je fais doucement du lèche vitrine lorsque je heurte sans faire exprès une personne que je ne connais pas. Je recule, je m’excuse vite fait bien fait : « Oh pardon, je ne vous avais pas vu. Vous allez bien j’espère ? Vous n’avez pas mal ? » Je souris bien que je suis encore surprise d’avoir embrassée David devant tout le monde. Mais bon, comme ça au moins tout le monde sera au courant. J’observe le jeune homme que j’ai en face de moi. Son visage me dit quelque chose mais dire où est-ce que je l’ai vu…

Je ne te connais pas mais tu m'intrigues.

« Non vous avez plutôt l’air d’être une personne de mauvaise humeur. Nous n’avez pas mangé un clown au petit déjeuner ?  » Je souris, je peux bien voir qu’il n’a pas vraiment l’air de bonne humeur. Mais je demandais juste cela par courtoisie pas pour le mettre de mauvais poil. Je le vois pas très aimable, mais bon, en l’observant un peu plus, je peux voir qu’il n’a pas l’air d’accepter sa condition. Je souris, je lui dis : « David m’a dit que cela pouvait s’arranger pour vous. Alors il faut rester optimiste.  » Je l’écoute, je lui dis amusée : « Si nous sommes en couple oui.  » Je lui dis en riant : « Ah oui, cela nous arrive, on fera plus attention la prochaine fois.  »  Je l’observe il a l’air fatigué. Je tente de lui dire les choses : « Oh ne vous en faites pas, cela arrive parfois. Je vous ai déjà pardonné.  »  

Je ne sais pas trop comment est-ce qu’il va réagir, mais bon, je me doute que cette situation ne doit pas forcément le mettre de meilleur humeur. Je ne vais pas le juger non plus, ni l’humilier. Je préfère pour une fois ne pas tenter de le mettre mal à l’aise. De toute façon, il ne faut pas croire que je suis méchante. Loin de moi cette idée de le rendre mal à l’aise, je lui demande : « Est-ce que vous ne connaîtrez pas une bonne boulangerie ? J’ai comme une envie de gâteau.   » Je ne sais pas s’il va vouloir en prendre un, mais bon, je dis : «  Parfois, une petite gourmandise remonte le moral.  » Je lui lance la proposition, à lui de voir si cela l’intéresse ou pas. En tous les cas, je préfère essayer de lui rendre le sourire. Je trouve qu’il faut que j’essaye de l’aider. Mais après, est-ce qu’il va vouloir, c’est une toute autre histoire. Je ne le connais pas trop, mais bon, il n’a pas l’air bien méchant.

Je ne te connais pas mais tu m'intrigues.

Je peux voir que mon interlocuteur n’est pas très souriant. J’ai comme la sensation que tout n’ira de travers. Et pour la simple et bonne raison que j’ai la sensation que tout ira bien par la suite. Je souris, mais je préfère ne pas trop l’agacer. Je ne connais pas bien cette personne. Je préfère ne pas faire trop d’ennuis. Sauf que j’aime bien voir les gens sourires, et que même s’ils ont des soucis, qu’il faut avant toute chose essayer de sourire un peu. Je dis alors simplement : « On peut toujours arranger un peu les choses, si vous restez pessimiste, tout ira bien entendu de travers. » Je ne sais pas trop quoi pourquoi est-ce que je suis comme ça, mais bon, je ne vois pas vraiment quoi dire pour la suite. Je souris, je ne sais pas quoi dire. Je suis perplexe. Je réfléchis un peu plus à la situation. Je ne tiens pas à passer une mauvaise journée. Je souris, je réalise qu’il faut que je tente de faire les choses comme il le faut. Mon côté perfectionniste n’aide pas parfois.

« Je mets longtemps avant de m’énerver. Je sais que cela peut être agaçant, mais je ne m’énerve pas souvent. » Je souris, je sais que cela peut être agaçant, mais je me dis que je ne peux pas non plus éviter de le nier. Seulement, je suis comme je suis. Je trouve qu’il est bien que je tente de lui parler avec sans doute un peu moins de bonne humeur. « Je ne trouve pas qu’être de mauvaise humeur peut faire en sorte que tout se passe bien. Sachez que j’essaye de faire de mon mieux en prenant les choses de façon plus optimiste. » Je me dis qu’il est bien aussi que pour une fois, je puisse donner mes explications. De plus, je trouve qu’il est parfois sympathique de donner des explications pour permettre de se faire comprendre. « Je vous fais penser à quelqu’un ? » Je ne sais pas trop non plus quoi dire en plus. Seulement, je ne vois pas trop ce qu’il peut bien se passer. Je ne connais pas trop cette personne, mais j’ai comme le sentiment que cela peut s’arranger. Je rentre dans la boulangerie, je prends deux tartelettes afin d’en donner une à Milo. Je lui réponds tout en m’asseyant : « Je suis psycho-criminologue. » Je le vois jeter un œil à sa montre, je lui demande : « Vous avez des choses à faire ? Je vous laisse sinon, si vous avez des rendez-vous. »

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« On a tous des soucis même ceux qui sont optimistes. C’est juste qu’en prenant un problème un par un que l’on arrive à avancer. » Je n’aime pas les gens qui sont toujours de mauvaise humeur, ils ne peuvent pas faire un tout petit effort parfois ? Pourquoi est-ce que l’on ne peut pas prendre la vie de façon plus réaliste et se dire qu’en étant un peu plus optimiste que tout peut s’arranger si on y met du sien… Je me dis aussi qu’il faut parfois essayer de faire les choses comme il le faut. Je souris, je tente de lui donner une réponse : « En gros, vous êtes comme monsieur mauvaise humeur ? » Je sais maintenant qu’il n’est pas vraiment comme moi. Remarque, on est tous différents et il faut bien se l’avouer cela évite les déconvenues. Je ne vais pas le juger, je vais juste essayer de le comprendre pour ne pas trop le mettre mal à l’aise. Je tente de trouver une autre solution à ce petit point.

« Oh, je vois… » Je fais une moue, puis, je rentre dans le magasin. Décidément, je me demande bien comment David va bien pouvoir travailler avec lui… Enfin, après tout, tant qu’il bosse bien, cela n’est pas vraiment mon souci. Je paie vite fait bien fait. Je ressors rapidement, je me demande si je vais réussir à apprécier mon interlocuteur. « D’accord, je ne vais pas vous retenir longtemps. » Je souris, je trouve qu’il est bien aussi que je réponde à mon interlocuteur. « J’aime bien mange une sucrerie mais pas toute seule. » Je ris doucement, je suis dans l’optique de partager un peu plus. « C’est tout à fait ça. Je dois trouver ce qui se passe dans la tête des gens… » Je goute un peu de mon dessert, je préfère trouver une autre réponse à sa question. « Parfois, c’est un peu fatiguant oui. Puis, se dire que si on arrête une personne, elle ou il ne pourra plus faire de mal à qui que ce soit. C’est vrai que plonger dans les soucis des autres n’est pas très sympathique pour eux, mais parfois, c’est la seule façon d’avoir des réponses durant une enquête difficile. »

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« Ah, je comprends, et bien la prochaine fois que l’on se croisera, je tirerais la tronche, comme ça cela ne vous gênera pas du tout. » Je reviens vite fait bien fait, je suis tout de même contente de pouvoir parler un peu. Je souris, je réfléchis un peu plus à la situation, je me rends compte que je dois sans doute devoir être un peu plus gentille avec lui et sans doute ne pas trop sourire parce qu’il a du mal à le supporter. Je tente une nouvelle approche pour essayer de ne pas le mettre complètement de mauvaise humeur. « Oui, je peux comprendre, parfois, on a envie que le temps s’arrête, que l’on loupe son rendez-vous, ou tout simplement qu’on oublie d’y aller… » Je réfléchis un peu plus à la situation, je me demande bien ce que je dois faire pour que tout se passe bien. Mais je me souviens du tribunal, lorsque j’ai dû y aller, je ne voulais pas y aller, je préférais m’enfuir que finalement affronter la réalité.

Je lui dis : « Et bien, en fait, j’ai un côté assez gourmand, mais, je ne tiens pas à devenir une grosse patate rousse. » Bien que je sois enceinte, je ne tiens pas non plus à trop prendre de poids. Je vais essayer de faire de mon mieux. Je ne veux pas non plus étaler ma vie avant que David ne soit au courant. Je préfère lui en parler avant bien qu’il va le savoir vite fait bien fait. Je tente de lui donner une réponse : « Oui, il m’est arrivé une fois, ou un criminel était tellement fou dans sa tête qu’il a failli tué plusieurs personnes en utilisant sa voiture. Seulement, il avait la bonne idée d’avoir plusieurs facettes, ce qui parfois nous donne la sensation qu’il y a plusieurs criminels à arrêter. » Je souris, je lui dis : « Il est normal de poser des questions. » Je finis ma sucrerie, je ne sais pas trop si je dois lui poser des questions aussi, mais bon, je lui demande : « Et bien, est-ce qu’il y a des chouettes endroits à visiter en ville ? »