"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici No road is long with good company (ft. asher) 2979874845 No road is long with good company (ft. asher) 1973890357
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No road is long with good company (ft. asher)

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() message posté Mer 16 Déc 2015 - 14:06 par Guest
No road is long with good company.
Asher & Artemisia
Depuis quelques mois, la jeune anglaise avait retrouvé une forme de stabilité. Enfin, non, trouvé plutôt, parce qu’il ne fallait pas se mentir, les épreuves qu’elle avait dû traverser, qui diverses soient-elles, ne l’avait pas tellement aidé. Elle ne s’imaginait jamais enfin trouver la paix, le fait de se poser, de ne rien faire et puis de s’occuper de son fils faisait partie de son quotidien maintenant. Son fils allait bientôt fêter sa première année de vie dans ce monde, ainsi que son premier noël. Malheureusement, ce petit être, qui grandissait déjà bien trop vite à son goût, n’allait pas avoir la chance d’avoir une famille au complet pour ces fêtes de fin d’année. Volontairement, Artemisia avait choisi d’évincer le père de son fils de sa vie puisqu’elle s’était dit que s’il avait pu lui faire croire tout un tas de choses et la décevoir, il pouvait également le faire avec lui. Et ça jamais, elle ne voulait pas le voir souffrir comme elle avait pu faire l’expérience. Après il y avait ses parents, sa sœur et son frère, elle n’était pas prête à les laisser entrer dans sa vie à nouveau même si cela ne lui ferait pas de mal d’avoir des grands parents, un oncle et une tante pour combler le vide. Que devait-elle faire ? Tous les deux, ils n’allaient tout de même pas rester enfermés ici, dans cet appartement limite suffisant pour eux. Heureusement qu’Artemisia n’avait accouché que d’un seul enfant, elle n’aurait pas eu la force d’avoir deux enfants voir plus. « Trésor, on te faire beau et on va aller faire un tour. D’accord ? » dit-elle en le prenant dans les bras et en partant pour l’habiller.

Artemisia l’avait habillé chaudement. Il avait eu de la chance de naître en bonne santé avec tous les excès qu’elle avait pu faire avant, il ne manquerait plus qu’il attrape froid, par sa faute, encore une fois. Bien qu’elle soit originaire de la capitale anglaise, elle ne reconnaissait plus cette ville. Enfin, elle ne la regardait plus du même œil. A chaque coin de rue, sans savoir pourquoi, elle voyait un danger. Tout d’un coup, Artemisia tomba nez à nez avec une vitrine qui ne lu était pas inconnu du tout. Un Starbucks. Il était situé à l’intérieur d’une gare, mais tant pis, elle y entra quand même. Un petit café ne lui ferait pas de mal et la chaleur du lieu non plus. Après avoir attendu presque une éternité, la jeune anglaise alla s’asseoir à une place, qui par miracle, était libre. Elle fit de son possible pour positionner la poussette de son fils afin qu’elle ne gêne pas le passage des autres personnes. Il ne manquerait plus que des gens s’en plaignent. Alors qu’elle pensait passer un après-midi normal, au calme, et seule, Artemisia eut le plaisir de reconnaître une ancienne connaissance. Enfin… ils étaient plus proches que de simple connaissance. Au niveau caractère, ils se ressemblaient tellement. Et comme on le dit souvent, qui se ressemble s'assemble. En l’occurrence, Asher et Artemisia se retrouvaient souvent dans un lit et ce n’était jamais pour parler simplement. Afin de ne pas être reconnue, elle posa son coude sur la table et cacha son visage avec une de ses mains. Elle n’avait pas honte de son fils, mais comment allait-elle lui expliquer sa présence. Pouvait-elle lui mentir en disant qu’il n’était pas à elle mais à une amie ? Oui, mais à condition d’être convaincante. Bon dieu, qu’est-ce qu’elle n’avait pas l’habitude qu’on la voit comme ça…
electric bird.
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() message posté Mar 29 Déc 2015 - 14:51 par Invité
Every saint has a past, and every sinner has a future. ✻✻✻ Asher fait sûrement partie des seules personnes qui ne supportent pas tout le foin qu’on fait autour des fêtes de fin d’année. Il aime bien Noël naturellement, le nouvel an aussi. C’est juste toutes ces décorations, tous ces gens qui portent des bonnets et des pulls ridicules et ces musiques particulièrement agaçantes. Trop, c’est trop et le monde devrait s’en rendre compte. L’appartement d’Asher n’est nullement décoré et il n’a même pas acheté de sapin. Il a arrêté d’écouter la radio, qui passe trop souvent des musiques de noël et se contente donc de sa propre musique, ce qu’il fait déjà souvent en règle générale. Il a acheté quelques cadeaux pour sa famille, qu’il amènera lorsqu’il viendra passer Noël en Afrique du Sud, mais clairement, il a acheté plus de cartes cadeaux que de vrais cadeaux. Il n’a jamais beaucoup d’idées, d’autant qu’il y a longtemps qu’il n’a pas passé de temps avec ses frères et sœurs.
Aujourd’hui, il était sorti pour acheter un cadeau dont il avait eu l’idée un peu en retard. Il était entré dans quelques magasins mais en était presque aussitôt ressorti à chaque fois en découvrant la queue aux caisses. Il veut bien faire plaisir à ses proches mais pas au point de devoir attendre une heure pour acheter le cadeau en question. Dommage qu’il soit en retard pour acheter sur internet. Tant pis, la carte cadeau suffira. Pour qu’il puisse faire ses achats sans devoir attendre une éternité, il faudrait qu’il se lève tôt et ça, il ne sait pas vraiment faire. Alors tout naturellement, il fait demi-tour et se dirige vers son appartement quand son attention est retenue par une odeur délicieuse. Il remarque alors qu’un Starbucks a été installé en plein milieu de la gare. Drôle d’idée mais il n’empêche qu’il ne peut pas y résister. La file d’attente n’est pas aussi longue que dans les magasins, heureusement. Il s’y installe et regarde les boissons proposées. Toutes ou presque ont le not ‘Christmas’ dans leur nom complet. Rien d’étonnant. Mais pour une fois, il ne regarde pas les noms et lit les descriptions avant de faire son choix. En attendant son tour, il sort son téléphone et s’occupe tant qu’il peut en regardant ses mentions sur twitter et en envoyant quelques messages qui restent sans réponse. Comme toujours, il aura des réponses quand il n’aura plus besoin de s’occuper et il ne répondra donc pas. Au moins, il ne reste pas inactif, ce qu’il déteste particulièrement.
Lorsqu’il a finalement son café aromatisé et bien crémeux, accompagné d’un muffin, il jette un œil aux quelques tables installées, presque toutes prises. De toute façon, il n’avait pas l’intention de rester ici. Autant boire tout en rentrant. Il hésite d’ailleurs à appeler un taxi et s’apprête à sortir son téléphone lorsque son regard est attiré par une silhouette qui lui semble familière. Une silhouette qui semble vouloir se cacher de lui. Comme si ça allait l’arrêter. C’est vraiment mal connaître Asher. Tout naturellement, il s’approche de la table où se tient Artemisia. Il n’a pas eu de nouvelles de sa part depuis un moment et il est même surpris de la voir à Londres sans qu’elle ne l’ait prévenu de son arrivée. « Bonjour belle étrangère. » Fait-il, toujours charmeur. Ce n’est que quand il arrive vraiment face à la table où elle se trouve qu’il remarque la poussette installée juste à côté d’elle. Aussitôt, une grimace vient orner son visage et il observe sa vieille amie d’un regard interrogateur. Qu’est-ce qu’elle fait avec un bébé ? Ça fait vraiment si longtemps qu’ils ne se sont pas vus ? Et très franchement, si le bébé est à elle, il n’a pas vraiment envie de rester, peu importe la longueur des jambes d’Artemisia.

✻✻✻
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() message posté Mer 27 Jan 2016 - 7:58 par Guest
No road is long with good company.
Asher & Artemisia
C’était un fait, Artemisia n’était pas douée pour se cacher des gens qu’elle connaissait. Cela a toujours été comme ça pour elle, même quand elle encore enfant et qu’elle jouait à cache-cache avec des jeunes de son âge. A chaque fois qu’elle se cachait derrière un arbre, elle faisait malencontreusement dépasser quelque chose ou bien son rire arrivait aux oreilles de ses concurrents. C’est comme si, elle tenait un panneau où il serait inscrit ‘je suis cachée là’. Jusqu’à présent, dans ce café, la jeune anglaise avait un peu l’impression d’être une personne comme les autres, de se fondre dans la masse. Les gens autour d’elle, obnubilés par le dose de caféine quotidienne, ne semblaient pas faire attention à elle, personne n’avait envie de la juger sur son passé, sur les choses qu’elle avait bien pu faire, les choses qu’elle avait dit et qui avait, sûrement, blessée plus d’une personne. Asher, quant à lui, l’avait reconnu sans trop de mal. En même temps, Artemisia n’avait changé à ce point-là, enfin, physiquement parlant. Elle était toujours brune, ne cherchait pas à cacher la réelle couleur de ses yeux avec des lentilles. Mais voilà, entre le moment où ils s’étaient vus pour la dernière fois et cette fameuse rencontre à laquelle, elle tentait tant bien que mal de faire face, elle était devenu maman d’un petit garçon. Ce qu’elle n’aurait jamais imaginé, bien évidement. « Salut... » dit-elle en souriant. En tout cas, en se forçant, bien malgré elle. D’habitude, elle n’était pas aussi timide que cela. Si la situation avait été normale, la jeune brune ne se serait pas gênée pour aller le voir et engager la conversation en suivant une certaine méthode dont, elle seule, en avait le secret.

Artemisia n’était pas encore devenu aveugle. Elle avait très bien vu qu’Asher avait remarqué qu’une poussette trônait à ses côtés. Elle aurait pu faire croire que le bébé qui s’y trouvait à l’intérieur appartenait à une des filles derrière elle mais bon, elles étaient bien trop jeune pour ça. Cette option n’allait pas être envisageable et c’était bien dommage. Elle l’ignorait ce qu’elle devait dire pour détourner son attention. Artemisia pourrait très bien lui demander ce qu’il devenait en ce moment mais bon il avait l’air de se poser plus de questions qu’elle. Edward, le prénom qu’elle avait donné à son fils sans l’avis du père de ce dernier, était bien calme pour une fois. La jeune anglaise avait bien envie de se pencher pour voir s’il dormait bien et qu’il n’avait aucun problème. Elle avait eu du mal à imprimer ce reflexe mais maintenant, ça allait, presque comme sur des roulettes. Elle jeta un bref coup d’œil avec lequel, elle remarqua qu’il ne pleurait pas. C’était plutôt bon signe, non? En espérant que cela perdure encore un peu, le temps qu’Asher et Artemisia aient une conversation. « J’avais oublié le monde fou qu’il pouvait avoir pendant les fêtes » dit-elle regardant par la vitrine et autour d’elle, histoire d’éviter son regard. Elle ne mentait pas. Pendant son exil au pays de l’oncle Sam, la jeune britannique avait eu d’autres centres d’intérêts, comme faire la fête, se droguer, avoir une relation qui s’annonçait plutôt sérieuse mais qui en réalité ne l’était pas… Après avoir fait vagabonder son regard, elle le reposa enfin sur le jeune homme pour voir s’il allait lui répondre quelque chose.
electric bird.


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() message posté Mar 9 Fév 2016 - 18:01 par Invité
Every saint has a past, and every sinner has a future. ✻✻✻ Si on considère la définition de l’amitié que beaucoup de personnes ont, Asher n’est définitivement pas un bon ami, ou bien seulement avec quelques personnes qu’il a choisi. Il ne prend pas de nouvelles, il ne pose pas de questions sur la vie des autres et ne tient que rarement ses promesses – principalement parce qu’il les oublie. Il lui arrive aussi de coucher avec ses amies au féminin, mais ça, il n’est pas certain que ça soit vraiment mal. Après tout, parfois les amitiés qu’il a avec ces femmes réussissent à durer quelques temps. Et peut-être que finalement, il se désintéresse de presque tout, amis ou femmes. Il a tout de même quelques amis de longue date, que ça soit à Londres ou dans son pays natal.
De fait, il n’est pas du genre à contacter une amie quand celle-ci ne donne plus de nouvelles. Non, il préfère passer à autre chose et toujours attendre que ça soit l’autre qui fasse le premier pas – à quelques exceptions près. Être celui qui appelle et donc celui qui est considéré comme dans le besoin, très peu pour lui. Asher préfère de loin être celui qui est désiré dans l’histoire, même si ça lui a parfois coûté quelques amitiés. Il préfère simplement se dire que ce sont les autres qui perdent quelque chose. Ç’avait été le cas avec Artemisia. Encore que c’était différent parce que leur amitié était à temps partiel. La brune ne vivant pas à Londres, ils ne se voyaient que rarement et ne prenaient que peu de nouvelles l’un de l’autre quand elle n’était pas en ville. Enfin là, ça fait tout de même un moment qu’ils ne se sont pas vus. Est-ce qu’ils peuvent encore se considérer comme des amis ? Mais, après tout, Asher se fiche pas mal du nom qu’ils donnent à leur relation. Un peu surpris de tomber sur elle par hasard, ça ne l’empêche pas d’aller l’aborder. Enfin le problème réside plutôt dans le bébé qui est dans une poussette arrêtée juste à côté d’elle. Qu’est-ce que c’est que ça ? Pas vraiment discret, il ne peut retenir une grimace. Artemisia se penche d’ailleurs vers la poussette, ce qui ne fait qu’inquiéter d’avantage Asher. Elle ne peut pas avoir un bébé, si ? Ce n’est tellement pas son genre. « J’avais oublié le monde fou qu’il pouvait avoir pendant les fêtes » Dit-elle, comme si de rien n’était. Elle ne parle pas de l’éléphant présent dans la pièce, comme si Asher n’avait rien vu. « C’est toujours comme ça à Londres, la folie. » Fait-il, d’un air absent avant de tirer une chaise et de s’assoir face à Artemisia. Non mais sérieusement, c’est une blague ? Oui, ça doit être ça, elle est vexée qu’il ne l’ait pas appelée depuis longtemps et donc elle lui fait croire qu’elle a eu un bébé. C’est la seule solution. « C’est le tien ? » Il désigne la poussette, sans regarder d’avantage l’enfant à l’intérieur. Ça ne l’intéresse pas de voir un bébé. Peut-être que ça pourrait l’aider à déterminer si c’est celui d’Artemisia ou non mais il a toujours été nul pour trouver des similitudes entre un bébé et ses parents. « T’as un bébé maintenant ? » Soudain, il arbore un air encore plus inquiet. Il fait en quelques secondes le calcul. Non, ça fait bien plus d’un an et demi, peut-être deux ans qu’ils ne se sont pas vus. Ouf, ça ne peut pas être celui d’Asher.

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