(✰) message posté Dim 6 Déc 2015 - 17:43 par Invité
AmeliaMargareth Leigh
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Leigh. Nom de famille qui me vient de mon père et qui est transmit depuis des générations, et ce depuis qu'un arrière arrière arrière quelque chose est devenu copain avec le roi d'Angleterre, il y a bien longtemps. PRÉNOM(S) : Amelia, parfois appelée Amy, mais très rarement. Margareth me vient de ma grand-mère, et non pas de Thatcher. ÂGE : 31 années passée sur cette chère Terre. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 6 novembre 1984, à Londres. NATIONALITÉ : Anglaise. STATUT CIVIL : Plus célibataire tu meurs.MÉTIER : pianiste professionnelle, en vacances pour une durée indéterminée, pourrait bien composer quelques petites choses pour faire passer le temps. TRAITS DE CARACTÈRE : Plutôt joyeuse et souriante, même si ces temps-ci, ce n'est pas la joie. Généreuse envers ceux qu'elle aime, donne toujours de son temps et son amour à ceux qui le méritent. N'aime pas être trop sur le devant de la scène dans la vie de tous les jours. Introvertie qui préfère passer son vendredi soir à lire et composer plutôt qu'à faire la fête. N'accorde pas sa confiance facilement. Perfectionniste et (légèrement ?) maniaque, aime que tout soit bien rangé et en ordre, ce qui lui fait parfois défaut. Très méfiante et septique envers le monde qui l'entoure. GROUPE : #theoenprison pas ce groupe là ? Alors, Black Cabs.
My style, my life, my name
A une chienne depuis le mois de mai, Calliope, en hommage à sa fille, et pour lutter contre la solitude. ♛ Diplômée de la Royal Academy of Music, elle a fait des écoles huppées et très privées avant d'entrer au conservatoire de musique à 11 ans. ♛ Amoureuse du piano depuis son plus jeune âge, poussée par ses parents jusqu'à l'excès, elle en a fait toute sa vie et se demande si elle a fait le bon choix. ♛ D'une famille aristocratique, proche de la famille royale. Son père est plus occupé par ses clubs de golf et ses placements boursiers que de sa fille. Sa mère préfère les oeuvres de charités et les galas. #familledel'année ♛ Aime se balader dans Londres pour s'inspirer, et se détendre. ♛ Son lieu préféré est la statue de Peter Pan, elle y va pour réfléchir. ♛ Vit dans les livres pour échapper au monde. ♛ Jouait au piano "3rd movement, The Ascent" pour calmer sa fille durant sa grossesse. ♛ A commencé à écrire des textes et à composer ses propres morceaux à son arrivée à Moscou, en vient même à se demander si elle ne pourrait pas en faire quelque chose. ♛ Déteste le café, elle bot son thé, matin, midi, tea-time et soir. ♛ Etait invitée au mariage royal de Kate & William, elle a entrevu la mariée, de loin, au fond de l'église. Mais bon, c'est toujours ça. ♛ Dépenser des sous l'aide à se sentir bien, c'est mieux que le psy. En cas de grosse déprime, elle va donc faire les boutiques. ♛ Fan de musique classique, d'opéra et de comédies musicales. Elle pourrait passer sa vie dans les théâtres et opéras et ne jamais en sortir. ♛ A récemment apprivoisé la guitare. ♛
PSEUDO : Léaah. PRÉNOM : Léa. ÂGE : 20 ans, 8 mois et 20 jours. PERSONNAGE : inventé AVATAR : bethany joy lenz . CRÉDITS : chounette/tumblr. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : je l'ai trouvé à Léléland, il était caché dans la grotte qui est derrière la cascade de cool-lac, au milieu de la forêt du déni. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?:
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(✰) message posté Dim 6 Déc 2015 - 17:43 par Invité
At the beginning
Juillet 1994. ♛ Ma nourrice s’était enfin décidée à sortir. Nous avions passé bien trop de temps à l’intérieur et je voulais profiter du soleil. Elle avait préféré rester devant la télé, mais j’en avais marre moi. Je passais tout mon temps à l’intérieur, à travailler, lire, jouer. Je ne faisais pas grand-chose d’autre tout au long de l’année, alors je voulais changer d’air. C’est au parc que je rencontrais Olivia. Une américaine. Je n’en avais jamais vu avant. Elle avait une drôle façon de parler. D’après elle, c’était moi qui avais un accent étrange. On a quand même joué ensemble toute l’après-midi, et elle a dit qu’on pourrait jouer ensemble encore, tant qu’elle serait à Londres. Elle m’a dit qu’elle ne vient ici que l’été, pour voir sa famille. Elle m’a aussi proposé qu’on s’écrive lorsqu’elle est en Amérique. J’ai dit oui, ça peut être cool d’avoir une amie de l’autre côté de l’océan. Et puis, elle a dit qu’elle reviendrait l’été prochain, alors autant rester en contact. C’est sympa d’avoir une copine qui ai mon âge. Ils ont tous au moins deux ans de plus que moi dans mon école. Tout ça parce que je joue bien du piano, je me retrouve avec les classes du dessus pour la plupart des cours. A cause de ça, on me prend pour un alien, et personne ne veut me parler ou jouer avec moi. J’ai mes livres et mon piano, ça me suffit. Mais avoir une copine, ça doit être vachement bien quand même.
Février 1997 ♛ “She did not yet know that Tink hated her with the fierce hatred of a very woman. And so, bewildered, and now staggering in her flight, she followed Tink to her doom.” Je fermai le livre alors que Mairead baillait en se frottant les yeux. « Elle est pas très gentille Tink. Wendy va être blessée si elle la suit. » Me dit-elle. « Ne t’en fais pas, Peter va la sauver » murmurais-je en l’embrassant sur le front. Je descendais de son lit puis sortais de la chambre pour la laisser dormir. Ses parents étaient avec les miens à une énième soirée de gala, alors j’étais venue la garder. C’était comme ça depuis que mes parents m’avaient jugée assez responsable pour surveiller un enfant. Je n’avais pas encore treize ans, mais mes parents me prenaient déjà pour une adulte. A vrai dire, j’étais suffisamment autonome pour me débrouiller toute seule pour beaucoup de choses. Ils étaient bien trop occupés à leurs propres vies de galas et de polos. Je descendais dans le salon, m’installais au piano pour travailler mes partitions. Je devais préparer mon concours, sinon le Conservatoire refuserait sûrement de me laisser jouer au spectacle de fin d’année, même si j’étais leur « prodige », leur « joyaux ». La petite au talent magique. Merci les profs, ils ne m’aidaient pas à me faire des amis. J’adorais jouer, le piano était devenu mon meilleur ami, mais la pression mise par mes parents en faisait aussi mon pire ennemi. Je mis la sourdine pour pouvoir m’entraîner sans que cela ne réveille Maisy. Je pianotais depuis plus d’une heure quand je la vis descendre pour me rejoindre, j’arrêtais de jouer et m’approchais d’elle, encore endormie. « Qu’est-ce que tu fais hors de ton lit ? » demandais-je doucement. « J’ai vu un monstre dans mon placard. » répondit-elle en se frottant les yeux. Je la prenais dans mes bras pour la réconforter. « Tu veux rester avec moi en attendant qu’il s’en aille ? » Elle hocha la tête et je l’installais avec moi au piano. Ce n’était pas la première fois qu’elle me faisait ce coup-là, je connaissais déjà ses monstres, il lui suffisait de les oublier en restant un peu à mes côtés puis elle allait pouvoir retourner dans son lit, sans peur. Je jouais pour elle, pour la faire sourire. J’adorais cela, faire sourire les gens, ou pleurer. Peu importait. C’était cela que j’adorais lorsque je jouais. Faire ressentir aux autres toutes ces émotions, grâce à la musique. Peut-être que je pourrais en faire mon métier. C’était un rêve. Le rêve. Mes professeurs avaient toujours dit que j’étais particulièrement douée, alors peut-être était-ce possible. J’avais commencé jeune, et n’avais jamais arrêté, ni eu envie de le faire. Le piano était devenu une extension de moi-même. Grâce à lui, je pouvais tout dire sans ouvrir la bouche.
Septembre 2000. ♛ J’étais face à une page blanche, incapable d’écrire quoique ce soit à Olivia. Je voulais lui raconter les derniers évènements, mais j’étais sous le choc. J’écrivis « Salut Olivia », puis plus rien. Depuis une heure, je fixais ma feuille et rien ne me venais. J’avais surpris mon père avec une autre femme que me mère. Ils étaient dans la chambre inoccupée du troisième étage, nus. Il m’avait vu lui aussi, mais n’avait même pas essayé de me parler. Ma mère était en Ecosse pour l’inauguration d’une clinique, et lui il était resté. Et pour quoi faire ? La tromper. J’avais eu envie de vomir et j’avais fuis. Alors maintenant, j’étais devant ma page, je voulais tout raconter à Olivia, elle était une des seules personnes à qui je pouvais en parler. Je commençais par les banalités habituelles, puis je lui racontais ce que j’avais vu, en évitant les détails. Je sentais les larmes monter à mes yeux alors que les mots se déposaient sur la page, mais je les gardais pour moi, pour plus tard, ou pour jamais. Il ne méritait pas que je pleure pour ses fautes. Jamais je n’épouserais quelqu’un comme ça. Ce ne sera pas quelqu’un qui fait partie de ce monde pourrit où l’on se prend pour des rois. Rien à faire de notre héritage et de nos traditions, je sortirais de ce monde d’aristo. De toute manière, personne n’en avait rien à faire de moi. Ma mère était trop occupée par ses soirées de caritatives et ses galas. Elle voulait faire le bien sur Terre mais elle ne faisait rien pour être une mère. Je finissais ma lettre pour Olivia, y ajoutais le bracelet que j’avais fait pour elle et mettais le tout dans une enveloppe. Je prévenais le gardien que je sortais pour aller la poster. Un dernier au revoir à ma lettre et la voilà en route pour la Nouvelle-Orléans.
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(✰) message posté Dim 6 Déc 2015 - 17:44 par Invité
Octobre 2013. ♛ Assise au bar de l’opéra, je sirotais ma deuxième ou troisième coupe de champagne. Je ne faisais même pas attention au nombre. Une fois de plus, ma mère m’avait pris la tête. Elle ne semblait même pas capable de ravaler ses ambitions de me voir épouser un prince ou un aristocrate. Etre née dans ce milieu était loin d’être un cadeau. Je vivais dans l’ombre des attentes de mes parents qui pensaient dur comme fer que je devais faire perdurer les traditions, épouser quelqu’un qui soit à « mon niveau » pour pondre un héritier. Alors, évidemment le seul soir où je ne jouais pas et où l’on sortait en famille, ma mère était arrivée avec un parfait inconnu. J’étais restée polie, lui avait dit bonjour puis m’étais installée dans notre loge sans dire un mot. Je m’étais concentrée sur la prestation et avais attendu l’entracte pour m’éclipser vers le bar. Ils sonnaient la reprise du spectacle et je commandais une autre coupe. « C’est dommage de manquer le deuxième acte, j’ai entendu dire que c’était la meilleure partie. »Dit une voix derrière moi. Je me tournais pour découvrir un bel homme qui souriait. Quand je dis ça, je veux dire que rien que de le voir me donner terriblement chaud. Son costard impeccable, son regard séducteur, sa barbe parfaitement entretenue. Il avait tout ce que j’appréciais, et surtout, tout ce qu’il me fallait pour oublier ma soirée catastrophique. Je lui souriais à mon tour en penchant la tête. J’humidifiais mes lèvres puis avalais une autre gorgée de mon champagne. « Vous n’allez pas rester debout comme ça, joignez-vous à moi. » l’invitais-je. La conversation s’engagea et je trouvais enfin un peu d’espoir à l’idée que la soirée ne soit pas si horrible que ça. « Vous aimez l’opéra… ? » « Theodore. » répondit-il. « Et oui, j’apprécie l’opéra. La musique classique surtout. » Je souriais, s’il savait que j’étais pianiste pour des orchestres, il ferait comme tous les autres, il me demanderait de lui jouer un morceau. Ce que je détestais par-dessus tout. J’aimais jouer, mais lorsque l’on te prend pour un animal de foire, juste parce que tu sais jouer, c’est vraiment saoulant. La représentation se finissait et je voyais le public sortir de la salle. J’envisageais de le ramener chez moi, ce qui n’était pas tout à fait mon genre. Les coups d’un soir, je n’y voyais pas l’intérêt, ma vie était déjà bien remplie, pas besoin d’un homme qui cherche à me revoir alors que je n’en avais pas du tout l’intention. Hors là, je vis ma mère sortir de la salle, l’inconnu toujours à ses côtés, mon père quelque part derrière. Elle me vit et elle fronça les sourcils, je haussais les miens et me tournais vers Theodore. « Embrasse-moi. » murmurais-je en me penchant vers lui. Il s’exécuta. Je ne m’attendais pas à ressentir cela, mais ses lèvres étaient douces et il savait parfaitement les utiliser. Son baiser était envoutant et lorsque nos lèvres se séparaient je reprenais mon souffle en le fixant. « Il semble que tu te sois enfin décidée à remplir tes obligations, Amelia. J’imagine que tu ne rentres pas avec nous. » Dit ma mère qui était arrivée à notre hauteur. Je me tournais vers elle en souriant. « Non, rentrez sans moi. Bonne soirée, mère. » Elle n’était pas contente du tout mais je n’en avais rien à faire. Je me levai et quitter l’opéra avec Theodore.
10 Novembre 2014. ♛ La douleur était épouvantable. Je m’écroulais au sol et attrapais mon portable difficilement pour appeler les secours. Ça ne devait pas se passer comme ça. Tout aurait dû être différent. Tomber enceinte d’un presque inconnu avec qui j’étais sortie à peine quelques semaines n’était pas du tout prévu. Theodore avait été bien utile pour m’enfuir des soirées mondaines et pour occuper mes nuits, mais nous savions tous les deux qu’il n’allait rien y avoir de plus. Alors tomber enceinte de lui avait été une surprise. J’avais tenté de le prévenir, que l’on prenne une décision ensemble, mais il n’avait jamais répondu. Mes parents étaient devenus dingues, pour une fois qu’ils s’inquiétaient pour moi, cela avait été un peu amusant, mais j’avais décidé de le garder. Pour moi, seule. J’allais enfin faire quelque chose de mon propre chef, ça n’aurait rien à voir avec les ambitions de mes parents, seulement les miennes. J’allais pouvoir fonder une famille, même si j’étais seule pour le faire. J’avais toujours voulu des enfants, je ne m’étais pas imaginée que cela arrive ainsi, mais arrivée à 30 ans, il fallait bien que je commence. Je pensais que j’aurai eu quelqu’un dans ma vie pour partager ce bonheur, mais je m’étais retrouvée seule. Je comptais donner à cet enfant tout l’amour que je n’avais pas eu, et plus encore. J’avais découvert que c’était une fille dès que possible et avais passé plusieurs mois à chercher un prénom. Je m’étais arrêtée sur Calliope. C’était parfait. Doux mais puissant, elle serait parfaite. Elle allait être aimée, heureuse. J’allais m’en assurer. Mais aujourd’hui, tout allait mal. Quelque chose n’allait pas comme prévu, la douleur fulgurante, le sang autour de moi… Avant de m’évanouir je priais silencieusement pour que les secours arrivent et sauvent ma fille.
24 Décembre 2014. ♛ J’arrivais dans mon nouvel appartement, à Moscou. Loin de Londres, loin des souvenirs douloureux. J’avais accepté de jouer pour l’orchestre d’un opéra moscovite à peine après m’être réveillé. J’avais passé près d’un mois dans le coma. Mes parents m’avaient raconté que j’avais accouché en urgence, que j’avais perdu beaucoup de sang, et que ma fille n’avait pas survécu. Je ne l’avais pas vu, je ne l’avais pas tenu dans mes bras, et ils l’avaient enterré je ne sais où. Ils s’en étaient débarrassés comme ils avaient voulu le faire dès le début. Je m’étais réveillée une vingtaine de jours auparavant, et je me sentais toujours aussi vide à l’intérieur. J’avais imaginé ma vie avec ma fille et maintenant, j’étais seule. Peut-être était-ce ainsi finalement. Je n’étais pas destinée à avoir une famille. Les médecins m’avaient dit que les chances de tomber à nouveau enceinte étaient très minces. Alors j’avais accepté de jouer à Moscou, coupé les ponts avec mes parents, fais mes bagages, et m’étais envolée en quelques jours. J’allais fêter Noël seule, face à une cheminée électrique, alors que dehors tombaient de gros flocons.
13 Novembre 2015. ♛ Face à la porte d’Olivia, je cherchais comment dire « Salut, je suis de retour après presque un an sans donner de nouvelles ». C’était loin d’être simple. Je m’en voulais un peu d’être partie sans rien dire, mais c’était ce qu’il me fallait. J’avais pu me reconstruire petit à petit, loin de tout. Jusqu’au jour, où alors qu’une classe de primaire visitait l’opéra, il y avait eu cette petite fille qui m’avait demandé si j’étais une maman. Je n’avais pas répondu, j’étais restée figée face à elle et je m’étais excusée, prétextant un rendez-vous. J’étais rentrée chez moi et m’étais effondrée en larmes. J’avais passé si longtemps à éviter mes démons que je n’avais pas pu contenir plus longtemps mes émotions. Après cela, j’avais présenté ma démission et était rentrée à Londres. Je m’étais réinstallée dans ma ville tranquillement, en prenant le temps de vivre. Je ne voulais plus jouer tous les soirs, ni aller à toutes ces soirée mondaines, je voulais redonner un sens à ma vie. Cela faisait maintenant près d’une semaine que j’étais rentrée mais je n’avais rien dit, et aujourd’hui, enfin, je voulais dire que j’étais de retour. Commencer par Olivia m’avait semblé une bonne idée, j’espérais surtout qu’elle ne m’en veuille pas trop. Alors j’étais là, face à sa porte, stressée à l’idée de frapper. Je pris une grande inspiration puis sonnais. J’espérais qu’elle était là, sinon cela allait être un flop. J’entendis des paroles à travers la porte, puis elle s’ouvrit sur Olivia souriante qui portait un bambin dans ses bras. Je lui souris et dis : « Salut ! Je suis rentrée. »
Alycia Hemsworth
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(✰) message posté Dim 6 Déc 2015 - 17:49 par Alycia Hemsworth
BETHANY LA PLUS BELLE !! Re-Bienvenue Léa. Bon courage pour ta nouvelle fiche.
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(✰) message posté Dim 6 Déc 2015 - 17:50 par Invité
Merci Margaux Je prends toujours les plus belles et après, je leur fais des histoires super tristes #maso
Samia Bukhari
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(✰) message posté Dim 6 Déc 2015 - 17:51 par Samia Bukhari
(re)bienvenue chez toi et bon courage pour ta fiche
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(✰) message posté Dim 6 Déc 2015 - 18:05 par Invité
rebienvenue et bon courage pour ta fiche
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(✰) message posté Dim 6 Déc 2015 - 18:13 par Invité
Amelia M. Leigh a écrit:
#theoenprison pas ce groupe là ? Alors, Black Cabs.
Amelia M. Leigh a écrit:
je l'ai trouvé à Léléland, il était caché dans la grotte qui est derrière la cascade de cool-lac, au milieu de la forêt du déni.
j'en ai marre de toi, tu me butes! La forêt du déni, qui continue tout le long de l'ocean du déni composée de nos larmes de désespoir
(re)bienvenue ma Léa Bon courage pour cette nouvelle fiche, j'ai hâte de la lire on va tellement s'amuser avec elle
tu connais la maison en cas de besoin
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(✰) message posté Dim 6 Déc 2015 - 18:17 par Invité
Léa ton TC le fameux, j'ai hâte de voir ce qu'il en est puis j'approuve #theoenprison (omg je suis sous Abi, le blasphème ) (re)bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche
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(✰) message posté Dim 6 Déc 2015 - 18:24 par Invité
Accueil 
pas ce groupe là ? Alors, Black Cabs. 
Juillet 1994. ♛ Ma nourrice s’était enfin décidée à sortir. Nous avions passé bien trop de temps à l’intérieur et je voulais profiter du soleil. Elle avait préféré rester devant la télé, mais j’en avais marre moi. Je passais tout mon temps à l’intérieur, à travailler, lire, jouer. Je ne faisais pas grand-chose d’autre tout au long de l’année, alors je voulais changer d’air. C’est au parc que je rencontrais Olivia. Une américaine. Je n’en avais jamais vu avant. Elle avait une drôle façon de parler. D’après elle, c’était moi qui avais un accent étrange. On a quand même joué ensemble toute l’après-midi, et elle a dit qu’on pourrait jouer ensemble encore, tant qu’elle serait à Londres. Elle m’a dit qu’elle ne vient ici que l’été, pour voir sa famille. Elle m’a aussi proposé qu’on s’écrive lorsqu’elle est en Amérique. J’ai dit oui, ça peut être cool d’avoir une amie de l’autre côté de l’océan. Et puis, elle a dit qu’elle reviendrait l’été prochain, alors autant rester en contact. C’est sympa d’avoir une copine qui ai mon âge. Ils ont tous au moins deux ans de plus que moi dans mon école. Tout ça parce que je joue bien du piano, je me retrouve avec les classes du dessus pour la plupart des cours. A cause de ça, on me prend pour un alien, et personne ne veut me parler ou jouer avec moi. J’ai mes livres et mon piano, ça me suffit. Mais avoir une copine, ça doit être vachement bien quand même. 
Février 1997 ♛ “She did not yet know that Tink hated her with the fierce hatred of a very woman. And so, bewildered, and now staggering in her flight, she followed Tink to her doom.” Je fermai le livre alors que Mairead baillait en se frottant les yeux. « Elle est pas très gentille Tink. Wendy va être blessée si elle la suit. » Me dit-elle. « Ne t’en fais pas, Peter va la sauver » murmurais-je en l’embrassant sur le front. Je descendais de son lit puis sortais de la chambre pour la laisser dormir. Ses parents étaient avec les miens à une énième soirée de gala, alors j’étais venue la garder. C’était comme ça depuis que mes parents m’avaient jugée assez responsable pour surveiller un enfant. Je n’avais pas encore treize ans, mais mes parents me prenaient déjà pour une adulte. A vrai dire, j’étais suffisamment autonome pour me débrouiller toute seule pour beaucoup de choses. Ils étaient bien trop occupés à leurs propres vies de galas et de polos. Je descendais dans le salon, m’installais au piano pour travailler mes partitions. Je devais préparer mon concours, sinon le Conservatoire refuserait sûrement de me laisser jouer au spectacle de fin d’année, même si j’étais leur « prodige », leur « joyaux ». La petite au talent magique. Merci les profs, ils ne m’aidaient pas à me faire des amis. J’adorais jouer, le piano était devenu mon meilleur ami, mais la pression mise par mes parents en faisait aussi mon pire ennemi. Je mis la sourdine pour pouvoir m’entraîner sans que cela ne réveille Maisy. Je pianotais depuis plus d’une heure quand je la vis descendre pour me rejoindre, j’arrêtais de jouer et m’approchais d’elle, encore endormie. « Qu’est-ce que tu fais hors de ton lit ? » demandais-je doucement. « J’ai vu un monstre dans mon placard. » répondit-elle en se frottant les yeux. Je la prenais dans mes bras pour la réconforter. « Tu veux rester avec moi en attendant qu’il s’en aille ? » Elle hocha la tête et je l’installais avec moi au piano. Ce n’était pas la première fois qu’elle me faisait ce coup-là, je connaissais déjà ses monstres, il lui suffisait de les oublier en restant un peu à mes côtés puis elle allait pouvoir retourner dans son lit, sans peur. Je jouais pour elle, pour la faire sourire. J’adorais cela, faire sourire les gens, ou pleurer. Peu importait. C’était cela que j’adorais lorsque je jouais. Faire ressentir aux autres toutes ces émotions, grâce à la musique. Peut-être que je pourrais en faire mon métier. C’était un rêve. Le rêve. Mes professeurs avaient toujours dit que j’étais particulièrement douée, alors peut-être était-ce possible. J’avais commencé jeune, et n’avais jamais arrêté, ni eu envie de le faire. Le piano était devenu une extension de moi-même. Grâce à lui, je pouvais tout dire sans ouvrir la bouche. 
Septembre 2000. ♛ J’étais face à une page blanche, incapable d’écrire quoique ce soit à Olivia. Je voulais lui raconter les derniers évènements, mais j’étais sous le choc. J’écrivis « Salut Olivia », puis plus rien. Depuis une heure, je fixais ma feuille et rien ne me venais. J’avais surpris mon père avec une autre femme que me mère. Ils étaient dans la chambre inoccupée du troisième étage, nus. Il m’avait vu lui aussi, mais n’avait même pas essayé de me parler. Ma mère était en Ecosse pour l’inauguration d’une clinique, et lui il était resté. Et pour quoi faire ? La tromper. J’avais eu envie de vomir et j’avais fuis. Alors maintenant, j’étais devant ma page, je voulais tout raconter à Olivia, elle était une des seules personnes à qui je pouvais en parler. Je commençais par les banalités habituelles, puis je lui racontais ce que j’avais vu, en évitant les détails. Je sentais les larmes monter à mes yeux alors que les mots se déposaient sur la page, mais je les gardais pour moi, pour plus tard, ou pour jamais. Il ne méritait pas que je pleure pour ses fautes. Jamais je n’épouserais quelqu’un comme ça. Ce ne sera pas quelqu’un qui fait partie de ce monde pourrit où l’on se prend pour des rois. Rien à faire de notre héritage et de nos traditions, je sortirais de ce monde d’aristo. De toute manière, personne n’en avait rien à faire de moi. Ma mère était trop occupée par ses soirées de caritatives et ses galas. Elle voulait faire le bien sur Terre mais elle ne faisait rien pour être une mère. Je finissais ma lettre pour Olivia, y ajoutais le bracelet que j’avais fait pour elle et mettais le tout dans une enveloppe. Je prévenais le gardien que je sortais pour aller la poster. Un dernier au revoir à ma lettre et la voilà en route pour la Nouvelle-Orléans. 
Octobre 2013. ♛ Assise au bar de l’opéra, je sirotais ma deuxième ou troisième coupe de champagne. Je ne faisais même pas attention au nombre. Une fois de plus, ma mère m’avait pris la tête. Elle ne semblait même pas capable de ravaler ses ambitions de me voir épouser un prince ou un aristocrate. Etre née dans ce milieu était loin d’être un cadeau. Je vivais dans l’ombre des attentes de mes parents qui pensaient dur comme fer que je devais faire perdurer les traditions, épouser quelqu’un qui soit à « mon niveau » pour pondre un héritier. Alors, évidemment le seul soir où je ne jouais pas et où l’on sortait en famille, ma mère était arrivée avec un parfait inconnu. J’étais restée polie, lui avait dit bonjour puis m’étais installée dans notre loge sans dire un mot. Je m’étais concentrée sur la prestation et avais attendu l’entracte pour m’éclipser vers le bar. Ils sonnaient la reprise du spectacle et je commandais une autre coupe. « C’est dommage de manquer le deuxième acte, j’ai entendu dire que c’était la meilleure partie. »Dit une voix derrière moi. Je me tournais pour découvrir un bel homme qui souriait. Quand je dis ça, je veux dire que rien que de le voir me donner terriblement chaud. Son costard impeccable, son regard séducteur, sa barbe parfaitement entretenue. Il avait tout ce que j’appréciais, et surtout, tout ce qu’il me fallait pour oublier ma soirée catastrophique. Je lui souriais à mon tour en penchant la tête. J’humidifiais mes lèvres puis avalais une autre gorgée de mon champagne. « Vous n’allez pas rester debout comme ça, joignez-vous à moi. » l’invitais-je. La conversation s’engagea et je trouvais enfin un peu d’espoir à l’idée que la soirée ne soit pas si horrible que ça. « Vous aimez l’opéra… ? » « Theodore. » répondit-il. « Et oui, j’apprécie l’opéra. La musique classique surtout. » Je souriais, s’il savait que j’étais pianiste pour des orchestres, il ferait comme tous les autres, il me demanderait de lui jouer un morceau. Ce que je détestais par-dessus tout. J’aimais jouer, mais lorsque l’on te prend pour un animal de foire, juste parce que tu sais jouer, c’est vraiment saoulant. La représentation se finissait et je voyais le public sortir de la salle. J’envisageais de le ramener chez moi, ce qui n’était pas tout à fait mon genre. Les coups d’un soir, je n’y voyais pas l’intérêt, ma vie était déjà bien remplie, pas besoin d’un homme qui cherche à me revoir alors que je n’en avais pas du tout l’intention. Hors là, je vis ma mère sortir de la salle, l’inconnu toujours à ses côtés, mon père quelque part derrière. Elle me vit et elle fronça les sourcils, je haussais les miens et me tournais vers Theodore. « Embrasse-moi. » murmurais-je en me penchant vers lui. Il s’exécuta. Je ne m’attendais pas à ressentir cela, mais ses lèvres étaient douces et il savait parfaitement les utiliser. Son baiser était envoutant et lorsque nos lèvres se séparaient je reprenais mon souffle en le fixant. « Il semble que tu te sois enfin décidée à remplir tes obligations, Amelia. J’imagine que tu ne rentres pas avec nous. » Dit ma mère qui était arrivée à notre hauteur. Je me tournais vers elle en souriant. « Non, rentrez sans moi. Bonne soirée, mère. » Elle n’était pas contente du tout mais je n’en avais rien à faire. Je me levai et quitter l’opéra avec Theodore. 
10 Novembre 2014. ♛ La douleur était épouvantable. Je m’écroulais au sol et attrapais mon portable difficilement pour appeler les secours. Ça ne devait pas se passer comme ça. Tout aurait dû être différent. Tomber enceinte d’un presque inconnu avec qui j’étais sortie à peine quelques semaines n’était pas du tout prévu. Theodore avait été bien utile pour m’enfuir des soirées mondaines et pour occuper mes nuits, mais nous savions tous les deux qu’il n’allait rien y avoir de plus. Alors tomber enceinte de lui avait été une surprise. J’avais tenté de le prévenir, que l’on prenne une décision ensemble, mais il n’avait jamais répondu. Mes parents étaient devenus dingues, pour une fois qu’ils s’inquiétaient pour moi, cela avait été un peu amusant, mais j’avais décidé de le garder. Pour moi, seule. J’allais enfin faire quelque chose de mon propre chef, ça n’aurait rien à voir avec les ambitions de mes parents, seulement les miennes. J’allais pouvoir fonder une famille, même si j’étais seule pour le faire. J’avais toujours voulu des enfants, je ne m’étais pas imaginée que cela arrive ainsi, mais arrivée à 30 ans, il fallait bien que je commence. Je pensais que j’aurai eu quelqu’un dans ma vie pour partager ce bonheur, mais je m’étais retrouvée seule. Je comptais donner à cet enfant tout l’amour que je n’avais pas eu, et plus encore. J’avais découvert que c’était une fille dès que possible et avais passé plusieurs mois à chercher un prénom. Je m’étais arrêtée sur Calliope. C’était parfait. Doux mais puissant, elle serait parfaite. Elle allait être aimée, heureuse. J’allais m’en assurer. Mais aujourd’hui, tout allait mal. Quelque chose n’allait pas comme prévu, la douleur fulgurante, le sang autour de moi… Avant de m’évanouir je priais silencieusement pour que les secours arrivent et sauvent ma fille. 
24 Décembre 2014. ♛ J’arrivais dans mon nouvel appartement, à Moscou. Loin de Londres, loin des souvenirs douloureux. J’avais accepté de jouer pour l’orchestre d’un opéra moscovite à peine après m’être réveillé. J’avais passé près d’un mois dans le coma. Mes parents m’avaient raconté que j’avais accouché en urgence, que j’avais perdu beaucoup de sang, et que ma fille n’avait pas survécu. Je ne l’avais pas vu, je ne l’avais pas tenu dans mes bras, et ils l’avaient enterré je ne sais où. Ils s’en étaient débarrassés comme ils avaient voulu le faire dès le début. Je m’étais réveillée une vingtaine de jours auparavant, et je me sentais toujours aussi vide à l’intérieur. J’avais imaginé ma vie avec ma fille et maintenant, j’étais seule. Peut-être était-ce ainsi finalement. Je n’étais pas destinée à avoir une famille. Les médecins m’avaient dit que les chances de tomber à nouveau enceinte étaient très minces. Alors j’avais accepté de jouer à Moscou, coupé les ponts avec mes parents, fais mes bagages, et m’étais envolée en quelques jours. J’allais fêter Noël seule, face à une cheminée électrique, alors que dehors tombaient de gros flocons. 
13 Novembre 2015. ♛ Face à la porte d’Olivia, je cherchais comment dire « Salut, je suis de retour après presque un an sans donner de nouvelles ». C’était loin d’être simple. Je m’en voulais un peu d’être partie sans rien dire, mais c’était ce qu’il me fallait. J’avais pu me reconstruire petit à petit, loin de tout. Jusqu’au jour, où alors qu’une classe de primaire visitait l’opéra, il y avait eu cette petite fille qui m’avait demandé si j’étais une maman. Je n’avais pas répondu, j’étais restée figée face à elle et je m’étais excusée, prétextant un rendez-vous. J’étais rentrée chez moi et m’étais effondrée en larmes. J’avais passé si longtemps à éviter mes démons que je n’avais pas pu contenir plus longtemps mes émotions. Après cela, j’avais présenté ma démission et était rentrée à Londres. Je m’étais réinstallée dans ma ville tranquillement, en prenant le temps de vivre. Je ne voulais plus jouer tous les soirs, ni aller à toutes ces soirée mondaines, je voulais redonner un sens à ma vie. Cela faisait maintenant près d’une semaine que j’étais rentrée mais je n’avais rien dit, et aujourd’hui, enfin, je voulais dire que j’étais de retour. Commencer par Olivia m’avait semblé une bonne idée, j’espérais surtout qu’elle ne m’en veuille pas trop. Alors j’étais là, face à sa porte, stressée à l’idée de frapper. Je pris une grande inspiration puis sonnais. J’espérais qu’elle était là, sinon cela allait être un flop. J’entendis des paroles à travers la porte, puis elle s’ouvrit sur Olivia souriante qui portait un bambin dans ses bras. Je lui souris et dis : « Salut ! Je suis rentrée. »
#maso
