"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici If there's a light at the end, it's just the sun in your eyes (meora) 2979874845 If there's a light at the end, it's just the sun in your eyes (meora) 1973890357
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If there's a light at the end, it's just the sun in your eyes (meora)

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() message posté Mer 21 Oct 2015 - 15:48 par Invité
He says, "Oh, baby girl, you know we're gonna be legends I'm the king and you're the queen and we will stumble through heaven if there's a light at the end, it's just the sun in your eyes I know you wanna go to heaven but you're human tonight" ✻✻✻ Installé confortablement devant la télévision, Asher s’ennuie. Il regarde les voitures de formule un tourner en rond et s’endort presque. Il finit par zapper, fait le tour de toutes les chaînes disponibles ou presque avant de finalement éteindre. Il n’a aucune envie de rester ici. C’est beaucoup trop calme. Il pourrait mettre de la musique mais ça ne changerait pas grand-chose. Non, il a surtout envie de ne plus être tout seul. D’avoir quelqu’un à embêter ou avec qui s’amuser. Ou les deux en même temps. Le connaissant, c’est toujours le cas. Pas forcément pour la personne qu’il embête mais ça, ce n’est pas son problème après tout.
Bien décidé à sortir, il appelle un taxi et, en l’attendant, il remplit la gamelle de son chien. Puis, il enfile sa veste en cuir fétiche, vérifie que son portefeuille est bien dedans et quitte finalement son appartement. L’ascenseur descend trop lentement à son goût alors il sort son téléphone et poste une photo de lui sur Instagram, s’amusant toujours autant des notifications immédiates. Il ne regarde presque jamais ce que disent les gens, n’en ayant pas grand-chose à faire. Ce n’est que quand le chauffeur de taxi lui demande l’adresse qu’il réalise qu’il n’y a pas du tout réfléchi. Il est encore trop tôt pour aller dans un bar. Tout le monde sait que la véritable ambiance ne commence que bien plus tard. Les boîtes de nuit sont encore fermées. Alors finalement, sans vraiment réfléchir, il donne une adresse à Notting Hill, l’idée venant de lui venir à l’esprit.
Toujours aussi impatient, il consulte à nouveau son téléphone alors que le taxi se fraye un chemin dans les rues de Londres. Il aurait presque pu y aller à pied, ce n’était pas si loin de chez lui. Mais, même s’il avait prévu avant, il aurait quand même appelé un taxi. Il est trop habitué pour se déplacer autrement. Il regarde ses derniers messages reçus, vérifie son twitter et commente quelques trucs. Il n’a pas le temps de s’ennuyer que déjà, le taxi s’arrête. Il donne un billet au chauffeur, la somme juste au-dessus du prix de la course. « Gardez la monnaie. » Fait-il, comme s’il laissait vraiment un pourboire. La vérité, c’est qu’il déteste s’encombrer de petites pièces alors il paye toujours avec des billets. Beaucoup plus simple. Et ainsi, on le croirait presque généreux. Alors qu’il se dirige vers la porte de l’immeuble, son regard est attiré par une petite épicerie sur le côté. Il y entre et achète rapidement une bouteille de vodka. Il ne manque pas de pester contre la grand-mère qui sort toutes ses petites pièces pour payer un paquet de croquettes pour chat. Voilà pourquoi il n’aime pas la petite monnaie. D’autant plus quand la vieille femme ne parvient pas à lire les inscriptions sur les pièces et prend cinq minutes pour payer. Finalement, il paye sa bouteille en cinq secondes et quitte le magasin, énervé d’avoir perdu tant de temps.
La suite est beaucoup plus facile. Il entre le code de l’interphone qu’il avait trouvé dans le téléphone de Meora et entre dans l’immeuble. Il monte rapidement les quelques étages qui le séparent de l’appartement de son amie et sonne à sa porte. Dans son esprit, c’est impossible qu’elle ne soit pas là. S’il vient la voir, elle n’a pas d’autre choix que d’être présente. Surtout quand il ramène un tel cadeau. Elle ne met pas longtemps à ouvrir la porte. « Salut princesse ! » Et le voilà qui entre dans l’appartement avant même qu’elle ne l’y invite. Pourquoi attendre de toute façon ? Il doute qu’il y ait quelqu’un avec elle. A moins qu’elle et son mari ne se soient rabibochés mais il en doute très fortement. « J’me suis dit qu’un peu d’alcool te dériderait, t’en as bien besoin. Et comme j’étais pas sûr que t’ai de quoi boire, j’ai ramené ce qu’il faut. » Fait-il en montrant la bouteille, comme un trophée. On ne sait jamais qu’elle ait déjà bu tout l’alcool qu’il y avait chez elle, tant elle était déprimée depuis la séparation. « Ton appartement est vraiment trop petit. » Dit-il en observant les lieux. Non pas qu’il y ait grand-chose à observer. C’est la réflexion qu’il se fait à chaque fois qu’il vient ici. Elle devrait vraiment déménager. « T’as bien des verres quelque part, non ? »


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