"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici La zen attitude selon une Light 2979874845 La zen attitude selon une Light 1973890357
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La zen attitude selon une Light

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() message posté Ven 16 Oct 2015 - 22:26 par Invité

   
Battisa C. Vesari & Reina Light
"Zen, restons zen…"
[FLASH-BACK]


« L
’alarme retentit et les voix des surveillants se firent entendre, clamant que l’examen était terminé et qu’il fallait rendre les feuilles. Certains étudiants soupirèrent de soulagement quand d’autres poussaient un petit cri de surprise et tout d’un coup, l’anxiété s’installait sur leurs visages le temps qu’ils grattassent autant qu’ils le pouvaient leurs feuilles pour terminer leur examen. Quant à moi, sans aucune inquiétude, mon stylo termina sa vie dans ma trousse que je refermai aussitôt. J’avais eu le temps de terminer sans aucun problème à temps. Je ne m’étais pas relue, bien évidemment, puisque je ne supportais pas cela. A chaque fois, j’avais l’impression que ce que j’avais écrit était tellement mauvais, que je commençais à devenir nerveuse. Il était donc mieux ainsi.

Tous les étudiants sortirent de la salle d’examen et se regroupèrent devant les portes, se mettant à discuter des réponses qu’ils avaient choisies et de leur dissertation, échangeant leurs impressions sur la difficulté du sujet donné. Mon petit groupe se forma, mes amis me rejoignant rapidement, et nous fîmes de même. J’étais enfin libre car c’était le dernier examen de l’année pour moi. Au fond, je savais que je n’avais pas beaucoup de chance de réussir puisqu’avec ma carrière de mannequin à temps partiel, je ratais beaucoup de cours. J’avais donc fait de mon mieux, mais je n’en espérais pas énormément. Pourtant, cette liberté était si bonne à ressentir que je me sentais comme plus légère, mon cerveau restant tout de même en ébullition.

Pour fêter dignement la fin de l’année scolaire, une soirée étudiante fut organisée par les associations universitaires. Pour l’occasion, un pub avait été totalement réquisitionné et nous étions sûrs et certains d'y être qu’entre étudiants. Avec une amie, j’avais passé l’après-midi à faire les boutiques pour trouver une tenue spécialement pour le soir-même, avant de revenir chez moi pour nous préparer ensemble. Une bouteille de vin blanc doux trônait sur mon bureau et nous la buvions en même temps, afin d’être déjà dans l’ambiance quand nous arrivions sur place. Quand nous étions fin prêtes, nous prenions un bus pour nous rendre au pub « The Queen’s head » qui avait été réservé. Nos autres amis nous y attendaient devant l’entrée et nous étions les dernières à arriver. L’entrée au pub se fit une dizaine de minutes plus tard, le temps que toute la file d’attente avant nous pût entrer.

La musique battait son plein et tellement de monde se déhanchaient sur une piste de danse, qui se trouvait dans un coin du pub. Beaucoup d’étudiants étaient au bar en train d’attendre presque désespérément à se faufiler pour acheter un verre. Les canapés et les places assises avaient été pris d’assaut et il n’y avait même plus de table libre, même debout, pour s’y poser autour au calme. Mais de toute façon, ce n’était pas notre but du tout. Une fois que nous fumes parvenus à prendre notre boisson – un Bulmer Berry pour moi – nous nous dirigions vers un coin encore libre où nous pouvions nous mettre et danser tranquillement en groupe. »

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() message posté Sam 17 Oct 2015 - 20:11 par Invité
La zen attitude selon une Light 249060apprendrelirelheureCPCE1fichevierge726x1024 Froid, il lui faut du froid.

«Faut que tu reviennes, mec, le business à besoin de t-»

«Arrête, je ne reviens pas.»

«Cesare, PUTAIN!»

«Attends, t'es qui, là, mon père?»

Sa main serre de plus en plus fort le iphone dernier cris qu'il s'était procuré avant de partir. Comment peut-il lui faire ça? Comment peut-il l'appeler pour ça, venir lui demander de replonger dans ce qu'il vient de fuir. Inacceptable, Cesare voit la trahison se dessiner partout autour de lui, et ses pillules, ou plutôt le fait qu'il ne les prenne plus, n'aideront certainement pas ce fait. Avec Valerio, ils ont passés des jours a faire pousser ces petits bébés tant prometteurs, seulement pour le transformer en Haschish deux jours après la récolte. Son pote avait dû le remplacer, et par un idiot, par dessus le marché. Il sentait la colère lui monter a la tête, la chaleur d'un coeur battant de plus en plus vite envahir son corps et picoter le bout de ses doigts. Il ne sait pas ce qui vient autant le chercher, ce qui le pique aussi fort. Mais ça lui pique, ça lui pique de hurler, de sortir tout ce qui le hante.

«J'ai pas UN SEUL conseil a prendre de TOI, c'est clair? Tu trouveras bien un autre chien-chien qui voudra vendre ta merde, moi, j'en ai ma claque.»

«... Tu comprends vraiment rien, hein?»

«QUOI? QU'EST-CE QUE JE COMPREND PAS? QU'EST-CE QUE JE COMPREND PAS, PUTAIN?»

Il s'emporte, se met a crier, chose qu'il sait insupporter Valerio plus que tout au monde, lui qui reste toujours calme aura su avoir le meilleur de sa crise, simplement parce qu'il n'était pas aussi emporté par l'émotion qu'il ne l'aimerait. Au fond, c'est Cesare, qui panique, et son ami a si long a lui reprocher qu'il reste sur la défensive, attendant fébrilement le moment ou cet appel qui devait être chaleureux ne se termine.

«Arrête de crier, Cesa-»

«JE CRIS PAS. C'EST TOI QUI CRIS.»

Soupire, il entend son ami éloigner son souffle du téléphone, le regarder presque aussi intensément a travers les simples haut-parleurs de ce téléphone qu'il ne l'aurait fait s'il était en face de lui. C'est la déception dans sa voix, alors qu'il murmure un «Salut.» définitif et raccroche.

Silence. Le soleil se couche sur Bloomsbury et le jeune homme jette un regard mortifié a son téléphone devenu muet. Il tremble, le regarde, ahuri, stupéfait. Bang. Dans le mûr de pierre, il vole en éclat dans un bruit qui lui était plus satisfaisant dans sa tête. Il reprend son souffle, se redresse et regarde autour. Personne a l'horizon. Soupire, il poursuit sa marche en direction du Queen's. Ce soir, il y avait quelque chose a fêter. La fin des exams. Son coeur n'avait rien d'enthousiaste a l'idée de sortir, mais plusieurs de ses potes y seraient, et lui en voudraient de ne pas être venu. C'est donc les mains dans les poche et l'air de rien qu'il entre dans le bar, accrochant l'épaule d'un imprudent au passage. Imprudent ou connard, le regard que les deux se jettent mutuellement l'espace de quelque secondes semble exprimer tout le mépris qu'ils se portent. Cesare ne l'a jamais vu, mais il boue. Il boue tellement qu'il sent ses doigts se refermer sur l'intérieur de ses poches, ses dents se serrer. Il fait un sourire des plus hypocrites a l'autre avant de poursuivre son chemin.

«Ti vedo, ti strozzo.» murmure-t-il dans son souffle en direction du bar

Du froid, il lui faut du froid. C'est donc un Rockets qui se présente a lui sur le bar, alors qu'il passe en revue tout les présents. Un pote emmerdant a droite, une jolie blonde a gauche et l'autre connard dans le fond du bar sont parmi les plus voyants. Battista hésite, regarde l'autre idiot tenter de draguer une fille et se prendre un râteau, voit sa voisine de droite se déhancher au son de la musique de plus en plus forte. La fête commence, maintenant. Les gens envahissent les fauteuils, les deux machines a sous sont laissées de côtés, les tables de billards se remplissent presque autant que l'énorme piste de danse. Il préfère rester a l'écart, s'approcher un peu d'elle et de ses amis pour lui faire la peur de sa vie. Il l'a prise pour une de ses camarades de classe, de dos, et compte bien lui faire la même chose que d'habitude.

C'est donc légèrement accroupis qu'il s'approche furtivement d'elle, se faufile entre maintes personnes trop occupées a s’essouffler pour le regarder. Il tend les mains, recule juste a temps pour éviter un coude qui l'aurait sûrement sonné, puis se lance, vient chatouiller les côtes de la damoiselle avec un ''RAWR'' des plus... Presque effrayants.

Seulement, ses hanches n'ont rien de celles qu'il avait déjà agacé, sa taille, beaucoup plus fine en attestait presque autant que ses cheveux plus droits, plus éclatants. La damoiselle qui sursaute et se retourne, il ne la connait pas. Pas officiellement, mais il l'a déjà vu, quelque part a l'université. Elle devait forcément être ici pour les mêmes raisons.

Seulement, là, il avait fait un con de lui, et pas qu'un peu. Les sourcils écarquillés, il se redresse et recul prestement, les mains levées comme s'il était pointé par un fusil.

«Ohmerde, euh.. pardon, j't'ai prise pour une autre!»

Néanmoins, la soirée ne faisait que commencer et le regard de la jolie damoiselle n'avait rien de désagréable. Il y voyait quelque chose, quelque chose d'indescriptible, mais quelque chose néanmoins. C'est le manque de mot pour décrire ce qu'elle porte dans son regard qui le force a s'y perdre quelque secondes et faire a nouveau un fou de lui.

«E-Euh moi, c'est Ces-.. Battista.»

L'alarme sonne dans sa tête et mains mots tous moins jolis que les autres en Italien s’enchaînent dans sa tête. Changer de sujet. Changer de sujet.

«Tu euh... On va tout les deux a l'Université, non..?»

Mais quel con. [font]

outfit
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() message posté Sam 17 Oct 2015 - 20:58 par Invité

   
Battista C. Vesari & Reina Light
"Zen, restons zen…"


« U
ne main se faufila tout doucement autour de ma taille et je tournai la tête vers la personne à ma gauche, qui n’était autre que mon amie. Mon sourire s’élargit et en un regard, tout était dit. Cette soirée, nous étions là pour faire la fête, nous amuser et passer un bon moment. Mon bras atterrit aussi autour de sa taille et nous nous mettons à danser, chanter et sauter sur place, vu que nous n’en avions pas beaucoup pour trop bouger. Nos bras libres se levèrent en l’air et nous nous mettions à crier comme des folles idiotes. Haha, cela faisait un bien fou ! Nous savions déjà que nous allions profiter de la soirée jusqu’au bout. Mes autres amis se mirent en face de nous et tous ensemble, nous suivions le rythme de la chanson.

A la fin de celle-ci, mon amie murmura dans mon oreille qu’elle devait passer aux toilettes. Un autre ami termina sa pinte de bière et décida d’aller s’en chercher une autre. C’était le genre de personnes qui ne cessaient de boire, sans se préoccuper, et qui finissait presqu’ivre mort dans la rue à deux heures du matin, quand tout fermait. Il fallait bien souvent le porter et l’aider à marcher, ce dont les autres garçons se chargeaient très bien. Nous restions en petit comité, mais cela ne nous empêcha pas de continuer de danser. Je me déhanchai, non sans éveiller quelques regards curieux et pétillants, et quelques sourires bien malicieux. J’étais consciente que je ne laissai pas indifférente, certaine de mon capital physique, mais je ne m’en ventais pas, loin de là. Mais pour le moment, je restai encore avec mon entourage car je voulais passer du temps avec eux aussi.

Je sentis le bout des doigts qui me chatouillèrent et me firent sursauter sur le moment, puisque je ne m’y attendais pas du tout. Mais quelque part, cela ne m’étonnait pas puisque mon amie avait tendance à se comporter de la sorte avec moi, et j’en faisais de même avec elle. Je me tournai, prête à lui sauter dans les bras et reprendre la fête à ses côtés, mais je m’arrêtai avant de faire une bêtise. Devant moi se tenait un jeune homme plutôt craquant. J’aurais pu me mettre en colère et prétendre que c’était des attouchements que je ne supportais pas, que sa technique de drague était mauvaise et le repousser violemment en lui demandant de ne plus me toucher. Mais je n’en avais pas envie, donc à la place, je me contentai de lui lancer un petit sourire amical et malicieux en même temps. De plus, il sembla si gêné que je compris, avant même qu’il ne le dît, qu’il m’avait prise pour quelqu’un d’autre qu’il connaissait.

- Pas de soucis, ça arrive ! je criai pour qu’il m’entendît, tout en me mettant à rire. Reina, enchantée !

La danseuse que j’étais ne pouvait s’empêcher de se remettre à danser en rythme, sans prêter trop d’attention au fait qu’il me regardait. Encore une fois, il me fit rire et je le trouvai si mignon à tenter de se sortir d’une situation très certainement embarrassante pour lui. De nature à ne pas me prendre la tête trop longtemps, je ne m’en préoccupai pas plus et j’avais envie de le lui montrer, le mettant plus à l’aise.

- Certainement, j’étudie le marketing, je répondis à sa question un peu bateau. Je suis en dernière année sauf que je sais déjà que je vais redoubler. Et toi ?

J’ignorais s’il me reconnaissait mais en tout cas lui, il ne me disait rien du tout. Or, j’avais une bonne mémoire visuelle, notamment en ce qui concernait les visages de ceux que je croisais. Puis, un garçon aussi attirant, je m’en souviendrais certainement…  »
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() message posté Lun 19 Oct 2015 - 19:58 par Invité
La zen attitude selon une Light 249060apprendrelirelheureCPCE1fichevierge726x1024 La musique martelait ses tempes et recouvrait les moindres sons que pouvaient essayer d’émettre la foule a l'intérieur. Les systèmes de sons au maximum, les cris de centaines de personnes rappelait cet air fêtard que les bars d'Italie avaient tendance a lui rappeler, non sans nostalgie quant a qui il partait pour y sortir. Cette soirée s'était annoncée comme longue, forte en émotion, mais l'arrivée de la damoiselle -ou plutôt l'erreur stupide qu'il a commit- aura su l'égayer, ne serait-ce que quelque minutes si elle ne le trouvait pas assez intéressant. Mais en tout cas, lui était diverti. Le sourire de la damoiselle le désarme quelque instants, qu'il prend pour fuir son regard distraitement dans la marée humaine qui l'entoure. Un peu plus et il ne l'entendait même pas se présenter, dire son nom et répondre a sa ''question''. Cesare se sentait stupide, dépassé, chose plutôt rare pour le jeune homme têtu qui a toujours eu du mal avec la maîtrise de soi.

«Marketing? Pas mal! Alors, tu vas essayer de me vendre un truc..?»

Ricanement amusé alors qu'il entend le DJ faire une annonce a laquelle il ne porte pas attention pour le moins du monde. C'est elle qu'il regarde, et seulement elle. Reina. C'est un nom qu'il n'avait jamais entendu, mais un nom qui sonnait bien a ses oreilles. Reina. Ouais, pas mal du tout. Ça pouvait coller avec le sourire qu'elle lui faisait, se déhanchant en total contraste avec les petits mouvements incertains qu'il savait faire pour donner l'impression de danser.

«Moi j'suis en art, première année. Mais je redouble aussi, sans aucun doute.»

La musique ralentit, il entend les filles s'exclamer et les garçons assez lucides pour savoir ce qui se prépare s'esquiver en douce, ''aller chercher si, aller porter ça, les toilettes, une clope..'', puis les filles les retenir, presque toutes de force, alors que la musique prend des airs lents, langoureux. Cesare la regarde, hausse un sourcil. Ça, par contre, il sait le faire, et pas si mal. Angelina lui avait déjà montré a maintes reprise les arts du slow, mais si ça serait bien l'un des seuls garçons pouvant les supporter. Au loin, des plaintes, des mecs en colères qui veulent continuer a danser, mais rien qui n'arrêtera les romantiques qui les font taire aussitôt. Le DJ en profite pour aller fumer une clope, les lumières se tamisent et, l'un après l'autre, les couples se forment pour ralentir ensemble le temps, faire durer ces quelque secondes comme des heures.

Il lui tend une main, cette fois plus sûr de lui. De toute façon, elle n'avait pas grand choix! Les couples s'étaient a peu près tous formés autour et la danse était déjà amorcée.

«Attenzionne il piedi.»

Sourire alors qu'il pose délicatement sa main sur sa hanche, dans un slow déjà bien commencé.

«Ça veut dire 'attention les pieds.» lui murmure-t-il, sourire narquois aux lèvres

Spoiler:
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() message posté Mer 21 Oct 2015 - 21:10 par Invité

   
Battista C. Vesari & Reina Light
"Zen, restons zen…"


« L
ui vendre quelque chose. Parce que j’étudiais le marketing. Le sourire s’élargit sur mon visage, avant que je n’éclate de rire. Même si cette petite blague était facile à faire, je me rendais soudainement compte que personne d’autre avant lui, ne me l’avait sortie. Bon point pour commencer, il me faisait rire. Il n’en fallait certes pas beaucoup car bonne vivante, je riais assez souvent. Mais il y avait des personnes qui n’avaient pas d’humeur ou qui ne savaient pas sortir des blagues du tac au tac, dans n’importe quelle situation. Je n’eus pas le temps de lui répondre – et heureusement car je ne savais pas du tout quoi lui dire pour enchaîner sur la plaisanterie – qu’il me révélait qu’il était artiste, certainement en passe de redoubler aussi.

- Et bien comme ça, nous nous retrouverons dans les couloirs un de ces quatre ! criai-je dans ses oreilles après m’être rapprochée de lui pour qu’il m’entendît.

La musique changea vers une chanson plus lente et plus douce, et je fronçai les sourcils, un peu surprise. Il était rare que dans les bars une telle chose arrivât. Je tournai la tête vers la scène pour voir que le DJ s’éloignait, probablement pour faire une petite pause. Je comprenais qu’il en eut besoin, mais son choix de chanson était pour le moins étonnant. Au lieu de laisser des musiques modernes et qui faisaient bouger tout le monde, il mit une chanson qui se prêtait davantage à un slow. Ce n’était pas dans cette danse que j’excellais. J’aperçus tous les garçons tenter de s’enfuir et ceux qui n’y parvenaient pas, se plaignaient et grimaçaient. Les filles quant à elles, étaient rayonnantes dans les bras de leurs petits amis.

J’avais l’intention simplement de les observer, d’un regard lointain et un petit sourire. Cela pouvait me permettre aussi de discuter avec le jeune homme pour mieux le connaître. Un artiste, cela faisait toujours rêver les filles. Je voulais creuser cet aspect de sa personne, par exemple. Mais il me tendit la main, que je fixai une fraction de seconde avec surprise. Ce n’était pas habituel que ce fût le garçon qui demandât, sauf peut-être dans les soirées booms à l’adolescence à 13 ou 14 ans quand ils s’approchaient timidement de la fille avec laquelle ils souhaitaient danser. J’étirai un nouveau petit sourire, avant d’accepter cette main et de me faire amener vers le centre de la piste de danse.

Italien. De l’italien me parvint à l’esprit alors que j’essayai de trouver ma place parmi cette foule. Je compris donc qu’il devait être italien ou tout du moins, avoir passé plusieurs années dans ce pays magnifique. Les mots qui sortirent de sa bouche furent prononcés avec une telle rapidité et sans accent, que je ne doutai plus de sa nationalité. Intéressant. J’aimais beaucoup les italiens, bien que je n’en connus que très peu. J’avais visité certaines villes et parties de l’Italie, telles que Florence, Pise et Sienne en Toscane ou encore Venise et Orvietto en Ombrie. J’avais passé une matinée à Rome et je ne pus pas la découvrir réellement. J’étais tombée amoureuse de ce pays, tout comme de sa cuisine délicieuse et de ses paysages à couper le souffle.

Je sentis une main se poser sur ma hanche, ce qui me fit bizarrement frissonner. L’importante foule qui nous entourait, nous empêchait de prendre trop de place. Je me collai donc à lui et cette proximité soudaine me parut presque normale et évidente. J’écoutai sa traduction avec un petit sourire et des yeux pétillants. Mes yeux se plongèrent dans les siens, ne pouvant distinguer la couleur de ceux-ci à cause de la lumière bien trop sombre pour ce faire. A nouveau, je bougeai doucement et presque dans un geste sensuel, mon visage vers son oreille, ce qui rapprocha encore plus nos deux corps. C’était la meilleure façon de lui parler pour qu’il pût m’entendre.

- Ti amo, je murmurais, avant de me reculer et de rire en voyant un petit air décomposé sur son visage, et d’ajouter pour le rassurer : C’est tout ce que je sais dire en italien…

Cette fois-ci, j’éloignais mon visage de son cou et je riais, avant de lui faire un petit clin d’œil. J’espérais que cela ne le perturberait pas trop. »
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