"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Don't You Want Me, Baby ? ¤ Nyler 2979874845 Don't You Want Me, Baby ? ¤ Nyler 1973890357
Le Deal du moment :
Code promo Nike : -25% dès 50€ ...
Voir le deal


Don't You Want Me, Baby ? ¤ Nyler

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 30 Aoû 2015 - 1:59 par Invité
La sonnerie à la limite du supportable de mon réveil retentit tout à coup dans la chambre aux volets toujours fermés en cette matinée pourtant quelque peu avancée, ce qui me fit légèrement sursauter de surprise étant trop profondément endormi. Je tendis alors un bras quelque peu ramolli par la fatigue vers cette machine sans le moindre doute haïe par tous les travailleurs de cette planète dans le but de la faire taire. Puis, je jetai un rapide coup d’œil au cadran lumineux qui indiquait neuf heures. S’il était vrai que je commençais d’habitude ma journée de boulot à cette heure, je m’étais accordé en ce début de semaine du mois d’août une petite grasse matinée bien méritée après ces deux semaines de travail intensives durant lesquelles mon patron m’avait pratiquement exploité. Je n’étais pourtant parti en vacances que trois petites semaines – cela faisait d’ailleurs des années que je n’étais pas parti aussi longtemps –, mais j’étais apparemment devenu un élément indispensable au bon fonctionnement de la boîte… Tellement indispensable, que la société était presque au bord du chaos à mon retour de vacances. Il fallait dire aussi que j’étais l’un des seuls employés – pour ne pas dire le seul – à faire des heures supplémentaires sans même qu’on le lui demande et à rester parfois toute une nuit à travailler dans le seul but de boucler un projet. Cependant, contrairement à certains de mes collègues, je n’avais ni femme – ou plutôt « mari » dans mon cas –, ni enfants à m’occuper – Dieu merci ! –, je pouvais donc aisément me permettre d’être totalement dévoué à mon travail – même si je devais bien avouer que c’était devenu de plus en plus rare depuis que Nate prenait, malgré moi, une place de plus en plus importante dans ma vie.

D’ailleurs, en parlant du loup, je remarquai sans surprise que celui-ci était déjà parti bosser. Ce qui était un peu plus surprenant, par contre, c’était ce petit bout de papier posé sur ma table de chevet accompagné du double de la clé de mon appartement que je lui avais indirectement confiée juste avant que je ne prenne la direction de l’aéroport dans lequel mon avion pour le Japon m’attendait pour trois semaines de vacances loin de Londres et de sa population. Encore légèrement endormi, je me relevai tout de même en position assise dans le but de lire le message que Nate venait de me laisser. Mais celui-ci acheva de me réveiller et je me précipitai alors presque dans la salle de bain afin de me préparer rapidement. Seulement, lorsque je fus enfin prêt à sortir, ce ne fut pas en direction de mon lieu de travail que je décidai de me diriger, mais de celui de Nate… Une fois arrivé dans les locaux du journal dans lequel il travaillait, je dus me renseigner avant de finalement trouver son bureau vers lequel je me mis à avancer d’un pas déterminé.

- Tu m’expliques ? commençai-je en lui balançant le mot qu’il avait écrit ce matin sur son bureau avant de croiser les bras sur ma poitrine en attendant une réponse. Ma voix avait d’ailleurs peut-être été un peu trop forte puisque quelques têtes se tournèrent dans notre direction, mais j’en avais strictement rien à foutre puisque tout ce que je voulais en cet instant était une explication à cette soudaine menace de me quitter.
Revenir en haut Aller en bas
Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
Don't You Want Me, Baby ? ¤ Nyler Giphy
» Date d'inscription : 05/07/2014
» Messages : 3131
» Avatar : Grant Gustin
» Âge : 27 ans
» Schizophrénie : Edwin && Sha(ton) && Kate
» Absence : Jusqu'au 09.05 - Présence réduite jusqu'au 26.05
() message posté Dim 30 Aoû 2015 - 15:32 par Nathanael E. Keynes
Don't you want me baby ?

ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Lundi 24.08.2015 • East London • Times UK's headquarters
Il y a quinze jours qu'il est rentré. Quinze jours que je me suis retrouvé à l'aéroport avec un monospace de location à voiturer leur quatuor jusqu'à chez eux, histoire qu'ils galèrent pas trop pour leur trajet de retour. Je sais bien que ça l'enchantait pas que je sois là devant ses potes et les petites taquineries de certains d'entre eux ont pas l'air d'être très bien passées. J'ai rien dit, rien fait de spécial en dehors de gentiment venir les chercher, tant qu'on n'était pas tous les deux chez lui, où on s'est légèrement sautés dessus - faut dire que trois semaines, c'est un peu trop long à mon goût et sans doute au sien aussi.

Le lendemain soir, après sa reprise, il dormait déjà quand je suis rentré, et je l'ai laissé encaisser le décalage horaire, passant sur la mauvaise humeur matinale au lever suivant quand la douce sonnerie de son réveil - notez l'ironie - l'a tiré des bras de Morphée. C'était pas les conditions optimales pour qu'il soit de meilleure humeur, il faut avouer, alors j'ai laissé courir. Mais les jours se suivent et j'ai franchement l'impression que c'est de pire en pire. On couche toujours ensemble, certes. Il me fout pas à la porte de chez lui, certes. Mais j'ai l'impression que chaque parole que je prononce le fait royalement chier et il ne se gêne pas pour me repousser allègrement à la moindre tentative de rapprochement.

Pourtant il me semble pas être si lourdingue... Je veux dire... On n'a jamais été du genre à se prendre dans les bras et se tenir par la main, et y a un paquet de fois où j'ai eu envie de l'embrasser et je me suis fait jeter, mais... On a atteint un autre stade, là, et c'est pas vraiment passager, parce que ça fait quinze jours que ça dure. Je me suis d'abord dit que je me faisais des idées, que c'était peut-être juste pas trop le jour. Mais les jours se succèdent et c'est manifestement toujours pas le jour. Je savais qu'il pouvait être froid et distant, mais j'ai l'impression que plus ça va, et pire c'est. Et je peux pas m'empêcher de me demander pourquoi.

Hier, j'ai tenté de lui poser directement la question, et tout ce que j'ai pu avoir comme réponse ça a été un truc du genre "y a rien" sauf que... Sauf que je peux pas croire que tout ça c'est dans ma tête, et que même ce "y a rien" manifestait clairement que ma question faisait chier. Pourtant du reste, tout se passe plutôt bien, et c'est ce qui est d'autant plus perturbant... J'ai tourné ça en boucle toute la nuit, si bien qu'à mon réveil, et après m'être rapidement préparé pour aller bosser au Times, je suis resté un instant à le regarder dormir avant de poser sa clef sur la table de chevet, accompagnée d'un morceau de papier portant quelques mots dont "Je crois que j'ai plus trop le droit de garder ça puisqu'il y 'a rien'." A vrai dire, je sais même plus trop ce que j'ai écrit d'autre, ce que je sais, c'est que c'est manifestement pas trop la peine que je revienne ce soir.

Autant dire que je suis pas très concentré sur mon boulot ce matin, et que j'ai toutes les peines du monde à pas envoyer méchamment chier Rosemary quand elle me balance mon papier de vendredi comme si c'était le pire des torchons avec des commentaires pour le moins débiles et infondés. Ca fait des semaines que je serre les dents et j'attrape mon téléphone - ouais vas-y mégère, râle parce que ça se fait pas au bureau, je t'en prie, si tu savais comme j'en ai plus rien à foutre - pour envoyer un sms à Boss en lui demandant quand il serait dispo pour qu'on se voie prochainement.

J'ai à peine appuyé sur "envoyer" qu'un mouvement à ma droite et un morceau de papier balancé sur mon bureau attire mon attention. J'ai pas besoin de lire ce qui est écrit pour savoir ce dont il s'agit et je relève les yeux vers Tyler, visiblement surpris de sa présence dans les locaux du journal.

« Tu m’expliques ? »

Un instant, je suis comme un con à le regarder, peinant à croire qu'il est vraiment là, face à moi. Je me lève quand l'information parvient réellement à mon cerveau, sous les regards ahuris de certains collègues, embarrassé de celui avec lequel je m'entends encore pas trop mal, et courroucé de Rosemary, mais sincèrement, tout ça me passe au-dessus.

« Viens par là... »

Je désigne un petit bureau un peu plus loin qui sert aux debriefings généralement, et qui a le bon goût d'être doté d'une porte qu'on peut refermer, histoire qu'on arrête de se donner en spectacle au milieu de l'open space, mais je le force pas non plus à bouger. Et quelques secondes plus tard, qu'il ait accepté de s'isoler ou non, je tâche de répondre à sa question, pas vraiment très à l'aise pour le coup.

« C'est-à-dire que... Je sais plus trop bien ce que tu veux, et je veux pas m'imposer si t'en as plus envie... »

Une main nerveuse passe dans mes cheveux comme je marque une légère pause.

« Mais t'es là... Et je suppose que c'est assez éloquent... »

Et j'ai l'air terriblement con, là, hein ? Bordel, j'y comprends vraiment plus rien... Enfin ça se saurait si j'étais très doué pour ça en même temps...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 21 Sep 2015 - 21:36 par Invité
Nate leva presque immédiatement les yeux vers moi, et absolument tout dans l’expression de son visage laissa transparaître l’ahurissement qui venait de le frapper en me voyant ici, sur son lieu de travail. Et si cette réaction pouvait paraître légèrement exagérée pour n’importe quelle autre personne entretenant une relation de couple dite « normale » avec son ou sa partenaire, je n’étais au contraire nullement étonné par le comportement de mon amant à ma venue au Times. Il fallait dire aussi que nous n’étions justement pas un couple comme les autres – s’il était possible de nous définir en tant que « couple »… –, donc les déjeuners surprises au bureau de l’un ou le fait d’attendre l’autre devant l’immeuble de sa boîte dans le seul but de pouvoir rentrer ensemble était loin de correspondre à la relation que Nate et moi entretenions depuis ce début d’année 2015. De plus, je n’avais aucune honte à avouer que je ne portais pas un grand intérêt au métier de journaliste qu’exerçait le jeune homme qui partageait mon lit. Après tout, du moment que ses performances sexuelles ne faiblissaient pas et que mon intérêt pour ses jolies petites fesses ne disparaissaient pas, je ne voyais pas pour quelles raisons je devais m’intéresser à ce qu’il faisait de ses journées.

Les bras croisés sur ma poitrine, j’attendais impatiemment que Nate se décide enfin à répondre à la question que je venais de lui poser – et qu’il comprenait parfaitement puisque je lui avais balancé l’objet de ma question sur son bureau en arrivant. Seulement, les têtes curieuses qui se tournaient dans notre direction au fur et à mesure que l’attention se portait sur nous semblèrent l’embarrasser plus qu’autre chose et il tenta finalement de trouver un endroit tranquille dans lequel nous pourrions discuter à l’abri des regards, mais aussi et surtout, des oreilles indiscrets.

- Viens par là... fit-il alors, tout en me guidant – sans vraiment me forcer la main – vers une petite pièce non loin de l’open space dans lequel ses commères de collègues nous suivirent du regard jusqu’à ce que nous disparition finalement de leur champ de vision. Donc, après l’avoir suivi dans le bureau vide et une fois qu’il eut refermé la porte derrière nous, Nate continua : C'est-à-dire que... Je sais plus trop bien ce que tu veux, et je veux pas m'imposer si t'en as plus envie... Mais t'es là... Et je suppose que c'est assez éloquent... finit-il par dire, ne sachant de toute évidence plus quoi penser.

- Et tu peux me dire exactement quand est-ce que je t’ai dit que j’en avais plus envie ? lui demandai-je alors, encore un peu en colère par la façon dont les choses s’étaient déroulés. Parce qu’il y avait tout de même meilleur réveil que de retrouver un mot quelque peu ambigu sur le futur de sa « relation » accompagné du double de la clé de son appartement que l’on avait justement confié à la personne avec qui on entretenait cette soi-disant « relation »… Il ne me semble pas t’avoir fait la moindre remarque à ce sujet. Je ne t’ai même pas réclamé ma clé depuis que je suis revenu de Corée !
Revenir en haut Aller en bas
Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
Don't You Want Me, Baby ? ¤ Nyler Giphy
» Date d'inscription : 05/07/2014
» Messages : 3131
» Avatar : Grant Gustin
» Âge : 27 ans
» Schizophrénie : Edwin && Sha(ton) && Kate
» Absence : Jusqu'au 09.05 - Présence réduite jusqu'au 26.05
() message posté Dim 27 Sep 2015 - 20:12 par Nathanael E. Keynes
Don't you want me baby ?

ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Lundi 24.08.2015 • East London • Times UK's headquarters
Il est en colère, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Et la mienne, de figure, trahit clairement mon état d'esprit, passablement paumé à cet instant. Ne serait-ce que parce qu'il n'est juste jamais venu ici jusqu'à présent. Et puis, donc, sa présence reste assez révélatrice, n'est-ce pas ? Je nous ai donc guidés vers une pièce isolée, histoire que tout le plateau n'en profite pas trop... Et les premières phrases qui passent mes lèvres trahissent à l'évidence mon désarroi.

« Et tu peux me dire exactement quand est-ce que je t’ai dit que j’en avais plus envie ? Il ne me semble pas t’avoir fait la moindre remarque à ce sujet. Je ne t’ai même pas réclamé ma clé depuis que je suis revenu de Corée ! »

J'encaisse le reproche comme je peux, ferme un instant les yeux, comme si ça pouvait atténuer l'impact de ses mots. Je sais que si je réagis durement, je vais juste nous emmener au clash, et c'est le contraire de ce que je veux. Parce que clairement, là, ça signifie que j'ai pas à partir et évidemment, ça me fait plaisir, mais pour le coup, j'ai toutes les peines du monde à comprendre ces dernières semaines, et j'ai besoin d'une explication. Alors je m'efforce de reprendre la parole calmement, même si c'est légèrement le chaos dans ma tête.

« Tu n'as pas dit ça, Tyler c'est vrai, et tu n'as pas non plus repris ta clé, et le fait que tu le mettes en avant aujourd'hui, ça a quelque chose de rassurant... Tout autant que ça me rend particulièrement crétin... »

Again.

« Mais je suis toujours pas un expert en relation de... »

Oui j'hésite toujours à prononcer ce mot parce que je ne sais toujours pas trop bien comment il va y réagir.

« ... couple si on peut dire ça, alors quand tu m'envoies sur les roses à chaque fois que j'ouvre la bouche pendant quinze jours après trois semaines d'absence, comment tu veux que je comprenne ça autrement ? J'ai essayé de pas... sauter aux conclusions, de laisser couler et même de te tendre la perche pour avoir une explication mais je me suis heurté à un mur. J'étais censé en déduire quoi moi ? »

Je serais presque fier de moi de pas céder à l'impulsivité qui me caractérise quand même pas mal d'ordinaire, de réussir à garder une voix posée pour ne pas sembler agressif, si elle ne tremblait pas déjà légèrement. Je pense que ça s'entend que je suis pas à l'aise et ça me plaît pas non plus d'avoir la sensation de ne faire que geindre là.

« Alors le fait que tu sois là aujourd'hui, j'imagine bien que ça montre que j'ai encore tout faux mais... mais s'il te plaît, explique-moi, parce que je pige vraiment plus rien là... »

Enfin, c'est sans doute pas très étonnant vu mon inexpérience de tout ça, en même temps... Le pire, c'est que d'un côté, j'ai envie de comprendre donc, d'obtenir des réponses. De l'autre, le fait est que malgré sa présence, je suis terrorisé de ce qu'il peut finir par me dire, et j'aurais presque envie de revenir quelques heures en arrière, de ne pas avoir laissé ce mot ni sa clé. Ça ne serait sans doute pas une solution, ce ne serait sans doute que reculer pour mieux sauter, mais à cet instant, j'avoue que ça semble pourtant terriblement tentant. Et impossible, donc si bien que je reste immobile face à lui, le regard plongé dans ses yeux clairs, tentant vainement de déchiffrer ce qui va suivre sur son visage et le coeur battant comme jamais dans ma poitrine.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 28 Sep 2015 - 22:24 par Invité
- Tu n'as pas dit ça, Tyler, c'est vrai, commença-t-il à vouloir m’expliquer le plus calmement du monde, comme s’il craignait tout à coup de voir ma colère on-ne-peut-plus palpable exploser au moindre éclat de sa voix. Cependant, je ne pus que maudire cette façon extrêmement douce qu’il avait eu de prononcer mon prénom – telle une délicate caresse – parce que cela avait provoqué malgré moi des frissons dans tout mon corps… Et tu n'as pas non plus repris ta clé, et le fait que tu le mettes en avant aujourd'hui, ça a quelque chose de rassurant... Tout autant que ça me rend particulièrement crétin... conclut-il de lui-même, sans que je n’aie besoin de rajouter quoi que ce soit sur son imbécilité profonde qui faisait malheureusement partie de son charme – même si j’étais bien obligé d’avouer que ce côté-ci de sa personnalité me plaisait partiellement lorsqu’il ne se retrouvait bien évidemment pas en mauvaise posture à cause de son impulsivité… Mais je suis toujours pas un expert en relation de... couple, si on peut dire ça, hésita-t-il fortement à prononcer le mot qui fâchait, sachant pertinemment que j’en avais horreur – c’était d’ailleurs la raison pour laquelle il avait rajouté ces quelques mots juste après ce terme tant haï afin d’atténuer la portée de ses paroles. Alors quand tu m'envoies sur les roses à chaque fois que j'ouvre la bouche pendant quinze jours après trois semaines d'absence, comment tu veux que je comprenne ça autrement ? aborda-t-il enfin le fond du problème. J'ai essayé de pas... sauter aux conclusions, de laisser couler et même de te tendre la perche pour avoir une explication mais je me suis heurté à un mur. J'étais censé en déduire quoi moi ? Alors le fait que tu sois là aujourd'hui, j'imagine bien que ça montre que j'ai encore tout faux mais... mais s'il te plaît, explique-moi, parce que je pige vraiment plus rien là...

Comment ? Comment étais-je censé lui expliquer que la raison pour laquelle je me montrais aussi distant envers lui ces derniers temps était que j’étais tout autant tétanisé qu’embarrassé ?... Après tout, je ne m’étais rendu compte de mes véritables sentiments envers lui il n’y avait pas si longtemps de cela et je ne les avais non seulement pas encore acceptés – tentant désespérément de les rejeter avec force, sans succès… –, mais j’avais également peur que Nate ne finisse par s’en rendre compte à son tour. Voilà donc pourquoi mon humeur de ces deux dernières semaines n’avait pas arrêté d’être aussi changeante que celle d’une femme dans la mauvaise période du mois – et la comparaison était difficile à admettre…

Tout en réfléchissant rapidement à la façon dont j’allais bien pouvoir répondre à cette question, je me mis à plonger une main nerveuse dans ma tignasse brune, ébouriffant alors un peu plus mes cheveux qui recommençaient légèrement à boucler au fur et à mesure qu’ils repoussaient. Seulement, plus j’y réfléchissais et moins j’arrivais à trouver d’explications pouvant éviter de me mettre dans l’embarras le plus total en lui avouant que, malgré tout ce que j’avais pu faire ou dire sur lui et notre « relation »… je l’aimais bien…

- La vérité, c’est que… je suis pas à l’aise, répondis-je finalement à brûle pourpoint, comme si j’étais en train de retirer un pansement d’un seul coup rapide. Ce genre de relation… c’est vraiment pas mon truc et ça l’a jamais été. J’ai jamais rien partagé avec personne à part mon lit, alors accepter tout à coup que quelqu’un entre dans ma vie et foute presque tout en l’air, c’est loin d’être facile… Et puis, à part pour le sexe, je sais pas non plus comment me comporter… avouai-je sans même penser que la personne en face de moi pouvait se sentir blessée par mes propos. Seulement… repris-je la parole après une légère pause avec un air toujours un peu grognon qui ne trahissait en fait qu’une simple gêne. Même si beaucoup d’aspects de ma vie passée me manquent, j’ai accepté trop de trucs pour devoir recommencer à zéro… Enfin, en d’autres termes… Ce que j’essaie de te dire avec très certainement une extrême maladresse, c’est que… Si t’es pas là, ça fait comme un vide et j’aime pas… conclus-je rapidement, le regard fuyant et les joues rouges – une couleur qui ne m’allait définitivement pas au teint…
Revenir en haut Aller en bas
Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
Don't You Want Me, Baby ? ¤ Nyler Giphy
» Date d'inscription : 05/07/2014
» Messages : 3131
» Avatar : Grant Gustin
» Âge : 27 ans
» Schizophrénie : Edwin && Sha(ton) && Kate
» Absence : Jusqu'au 09.05 - Présence réduite jusqu'au 26.05
() message posté Mer 30 Sep 2015 - 21:57 par Nathanael E. Keynes
Don't you want me baby ?

ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Lundi 24.08.2015 • East London • Times UK's headquarters
Je suis tellement en train de m'enfoncer dans mes explications et dans mon embarras palpable que je ne remarque même pas vraiment sa réaction à mon ton de voix. J'ai bien trop peur de dire encore un mot déplacé, de partir en live de façon incontrôlée pour faire autre chose que me concentrer sur ce que je dis, sur ma voix, sur ma posture aussi. Le dosage entre "avoir l'air d'un parfait crétin mièvre à souhait" et "dire ce que je peux avoir sur le coeur qu'importe si c'est mal pris" est compliqué vu que le premier m'insupporte et le deuxième est à l'opposé de ce que je souhaite. Aucune idée de si j'y parviens, aucune idée de ce que ça donne, je poursuis mon laïus, espérant que mes "explications" suffiront à en obtenir, moi aussi. Je vois bien pourtant que ça va être compliqué. Le blanc qui suit ma dernière requête, cette main nerveuse dans ses cheveux : je visualise très bien qu'il est pas plus à l'aise que moi et... à vrai dire, je m'attends au pire.

« La vérité, c’est que… je suis pas à l’aise. »

Ça j'ai compris. Et je retiens mon souffle, je crois, quand il reprend la parole.

« Ce genre de relation… c’est vraiment pas mon truc et ça l’a jamais été. J’ai jamais rien partagé avec personne à part mon lit, alors accepter tout à coup que quelqu’un entre dans ma vie et foute presque tout en l’air, c’est loin d’être facile… Et puis, à part pour le sexe, je sais pas non plus comment me comporter… »

Je baisse le regard, à peu près certain sur ces mots que tout est foutu. Que ma présence, donc, le fait littéralement chier, et que dans trois minutes, je peux sortir de cette pièce et retourner à mon bureau pour faire genre devant Rosemary, histoire de pas lui faire le plaisir en plus du reste d'avoir l'air complètement déprimé.

« Seulement… »

Je crois pas que je me serais senti le courage de relever le regard vers lui s'il n'y avait pas eu ce petit mot. Seulement quoi ? Evidemment, sa présence ici, le fait que tout ça l'ait énervé, qu'il mette en avant que mes suppositions - encore - étaient à côté de la plaque, rien que parce le fait qu'il n'ait jamais demandé à récupérer sa clef, tout s'emmêle et j'attends la suite, presque inquiet. Non pas presque, réellement en fait. C'est quoi la suite ?

« Même si beaucoup d’aspects de ma vie passée me manquent, j’ai accepté trop de trucs pour devoir recommencer à zéro… Enfin, en d’autres termes… Ce que j’essaie de te dire avec très certainement une extrême maladresse… Si t’es pas là, ça fait comme un vide et j’aime pas… »

Moment de bug total. Il évite mon regard et ses joues deviennent cramoisies... et moi je reste une seconde à me demander si j'ai bien entendu ce que je viens d'entendre. Comme si on venait de rembobiner le film, toute cette conversation repasse dans ma tête, comme si je voulais être sûr d'avoir bien compris ce qu'il se passait. Et je me suis finalement rapproché de lui, sans pour autant venir le toucher, juste pour combler la distance en quelque sorte.

« J'aime pas non plus. Je l'ai déjà dit, hein ? Je suis jamais plus malheureux que quand je suis loin de toi, je voulais juste pas rester contre ton gré... Mais si c'est pas ce dont il s'agit... »

Je cherche son regard, quitte à devoir poser la main sur sa joue une seconde pour lui faire tourner la tête, avant de rajouter.

« ... alors je reste, et je suis pas près de repartir. Je veux bien juste pas m'en prendre plein la tronche H24, y a déjà Rosemary qui s'en donne à coeur joie ici, je veux bien un peu de répit... »

J'esquisse un sourire, comme si ça pouvait dédramatiser tout ça, mais sans grande conviction. Je me doute bien que cette conversation n'est pas facile pour lui, et à vrai dire, quoi qu'il en paraisse, c'est pas super simple pour moi non plus, même si je tente de faire abstraction de mes propres doutes et réticences.

« Mais le jour où tu voudras plus voir ma gueule, va falloir être super explicite pour le coup, parce que je risque de pas comprendre. »

Va falloir me prouver que c'est autre chose que "je grogne parce que je suis pas à l'aise", donc... Bon courage...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 8 Oct 2015 - 13:21 par Invité
Malgré mes réticences personnelles à admettre à haute et intelligible voix mes quelconques sentiments vis-à-vis des rares personnes qui m’étaient chères – à l’exception bien évidemment de Rafael qui était à ce jour la seule et unique personne ayant eu la chance de pouvoir m’entendre dire ces trois petits mots tant désirés par beaucoup –, je venais finalement d’avouer à Nate que je l’appréciais beaucoup… à ma façon. Bon, il était certes vrai que je n’avais pas réellement formulé ma confession de cette manière précise, mais le sens principal y était et, au fond, le plus important était que Nate comprenne la véritable signification de mes propos – ce qui semblait être le cas à en juger par l’expression de son visage. D’ailleurs, un silence – embarrassé de mon côté et plutôt choqué du sien – s’installa presque immédiatement entre nous, rendant la situation un peu plus pénible à supporter. Et lorsque Nate se décida tout à coup à s’approcher de moi, je réagis aussitôt en relevant alors la tête vers lui, le cœur battant tellement fort que j’avais l’impression qu’il pouvait s’interrompre à tout moment.

- J'aime pas non plus, reprit-il enfin la parole, ce qui me soulagea grandement parce que je n’aurais pas supporter une minute de plus de silence… Je l'ai déjà dit, hein ? Je suis jamais plus malheureux que quand je suis loin de toi, je voulais juste pas rester contre ton gré... Mais si c'est pas ce dont il s'agit... alors je reste, et je suis pas près de repartir, assura-t-il ensuite sur un ton assuré. Je veux bien juste pas m'en prendre plein la tronche H24, y a déjà Rosemary qui s'en donne à cœur joie ici, je veux bien un peu de répit...

- Pas de ma faute si t’es un crétin, répondis-je alors presque du tac au tac, retrouvant peu à peu mon humour si particulier que seule une poignée de personnes seulement pouvait comprendre, mais aussi et surtout apprécier à sa juste valeur – les autres n’étaient que des abrutis qui n’avaient pas assez de recul sur eux-mêmes pour accepter que l’on se moque ouvertement d’eux.

- Mais le jour où tu voudras plus voir ma gueule, va falloir être super explicite pour le coup, parce que je risque de pas comprendre, finit-il par me préciser telle une requête.

- Te foutre dehors et te claquer la porte au nez, ça sera assez explicite pour toi ? lui demandai-je donc confirmation avec un trait d’humour. Seulement, il était évident que si ce jour venait réellement à arriver, je n’aurais aucune hésitation à rassembler ses affaires et à le foutre à la porte, reprenant par la même occasion possession du double des clés de mon appartement. D’ailleurs, en parlant de ces clés, je me mis à fouiller dans l’une des poches de ma veste dans le but de récupérer celle qu’il m’avait laissé ce matin sur ma table de chevet accompagnée du mot que je lui avais déjà balancé sur son bureau tout à l’heure. Puis, je la lui tendis tout en déclarant : En attendant, t’as oublié ça chez moi… Evite de la perdre à l’avenir…

Bien entendu, je savais parfaitement qu’il ne l’avait pas perdue ce matin et qu’il l’avait intentionnellement déposé sur ma table de chevet, mais mes paroles ressemblaient plus à un conseil pour l’avenir qu’à un reproche du passé. Après tout, j’étais métaphoriquement en train de lui offrir mon cœur…
Revenir en haut Aller en bas
Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
Don't You Want Me, Baby ? ¤ Nyler Giphy
» Date d'inscription : 05/07/2014
» Messages : 3131
» Avatar : Grant Gustin
» Âge : 27 ans
» Schizophrénie : Edwin && Sha(ton) && Kate
» Absence : Jusqu'au 09.05 - Présence réduite jusqu'au 26.05
() message posté Dim 11 Oct 2015 - 20:47 par Nathanael E. Keynes
Don't you want me baby ?

ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Lundi 24.08.2015 • East London • Times UK's headquarters
Le silence qui se prolonge entre nous n'aide aucun de nous et je me demande un moment si j'ai bien compris ce que je pense avoir compris. Sérieusement, c'est ce que tu viens de dire, là ? J'ai un peu du mal à pas laisser mon coeur s'emballer : on va pas se mentir, il est clairement parti à une rave là... Et une part de moi flippe aussi de partir en live pour rien - qui sait si je suis pas en train de me faire des idées encore, hein ? Je me suis pourtant approché de Tyler, le sang battant dans mes tempes comme il a relevé la tête vers moi. Je suis tout près de lui, mais pas assez pour me rendre compte qu'a priori, le sien de coeur est parti à la même fête techno que le mien. J'ai pas besoin de plus d'infos, cela dit, ce que je viens d'entendre me suffit. Et mes propos le confirment, même si, donc, un peu de répit ne me ferait pas de mal de temps en temps : j'ai jamais trop apprécié de me faire rabaisser - mauvais souvenirs dirons-nous - et j'aimerais bien que ça soit pas H24.

« Pas de ma faute si t’es un crétin. »

Je roule des yeux. Mouais, autant pour un peu de considération, donc... Je sais bien que c'est son humour qui ressort, que c'est sa façon de détendre l'atmosphère mais ça tombe franchement sur le sujet sur lequel je reste assez sensible.

« Mouais... »

C'est tout ce que je retrouve à dire sur le sujet, je veux pas partir en live, ni me plaindre outre mesure, n'empêche que c'est toujours le truc qui me blesse, quand bien même je sais que c'est une blague. Je passe sous silence, j'ai pas vraiment envie qu'on se prenne la tête à ce sujet, ni d'avoir l'air d'une pleureuse, et j'embraie finalement sur l'incompréhension qui risque de rester s'il n'est pas assez clair le jour où il ne voudra plus de moi, autant pour changer de sujet que pour mettre ça au clair. C'est pas censé être vraiment un sujet plus léger dans un couple normal, hein ? N'empêche que ça fonctionne plutôt bien pour nous - mais après tout, ça se saurait si on était un couple normal, comme ils disent.

« Te foutre dehors et te claquer la porte au nez, ça sera assez explicite pour toi ?
- Ca devrait aller, ouais... »


Un sourire fleurit sur mes lèvres : à vrai dire, j'ai aucun mal à l'imaginer me foutre dehors le jour où ma tête lui reviendra plus pour le coup. C'est pas comme si je m'étais pas visualisé me faire claquer la porte au nez un paquet de fois depuis qu'on se connaît - alors que finalement, ça n'est jamais vraiment arrivé. Il fouille dans ses poches et je fronce les sourcils, me demandant une demi-seconde ce qu'il peut chercher jusqu'à ce que je voie ce bout de métal brillant dans sa main.

« En attendant, t’as oublié ça chez moi… Evite de la perdre à l’avenir…
- I won't. »


J'ai posé les doigts sur sa clef, un léger sourire sur les lèvres et beaucoup trop d'émotion en moi pour ce simple geste. Ok, c'est juste la clef de son appartement, c'est pas censé être un truc aussi énorme mais... je crois qu'on est tous les deux tout à fait conscients que c'est bien plus que ça. C'est pas juste chez lui qu'il me permet d'entrer, c'est dans sa vie, dans toutes les acceptations de ce terme, et ça me touche évidemment particulièrement. Une de mes mains sur l'objet métallique, effleurant ses doigts, l'autre vient chercher sa nuque - comme si j'avais besoin de ça pour rapprocher son visage du mien - et mes lèvres viennent chercher les siennes langoureusement. Et puis lorsqu'elles se séparent, mon front se pose sur le sien et je murmure encore quelques mots.

« Je devrais probablement retourner travailler... »

Probablement. Pourtant je suis toujours collé à lui, et manifestement pas réellement décidé à remettre de la distance entre nous...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 20 Oct 2015 - 14:53 par Invité
- I won't, répliqua-t-il presque immédiatement à ma requête concernant la perte de la clé de mon appartement que j’avais finalement décidé de lui confier de manière plus officielle que de la lui déposer simplement sur l’une des tables de chevet de ma chambre pendant qu’il était endormi et de ne jamais le lui réclamer ensuite. Et puis, il était à présent on-ne-peut-plus clair et net entre nous que je la lui remettais de mon total plein gré, et non parce que j’aurais malencontreusement oublié de la lui réclamer.

En tout cas, Nate ne mit franchement pas longtemps à reprendre cette clé qu’il avait gardée et utilisée depuis mon retour de vacances – profitant pour effleurer mes doigts avec les siens de manière intentionnelle ou non, je ne le savais pas vraiment (même si j’en avais bien une petite idée…) – et je devais bien avouer que cela me rassurait profondément puisque ce simple geste signifiait que les mots qu’il avait écrit ce matin sur ce fichu bout de papier ne voulaient plus rien dire. L’angoisse qui me serrait les tripes depuis que j’avais posé les yeux sur ce message laissé sur ma table de chevet disparut alors tout à coup, me permettant ainsi de respirer un peu plus sereinement. Seulement, une autre sorte d’angoisse prit peu à peu la place de la précédente et, si elle n’était pas aussi puissante que cette dernière, elle était tout aussi terrifiante. Parce que je n’étais pas seulement en train de lui donner une simple clé qui ouvrait la porte de mon appartement – même si, dans les faits, c’était bien le cas –, mais je lui permettais également d’entrer dans ma vie de manière plus générale. Et à fortiori, j’avais l’étrange impression que cette clé l’aiderait à déverrouiller les portes blindées qui entouraient mon cœur…

Je n’eus pas réellement le temps de me plonger un peu plus profondément dans ces pensées totalement oppressantes puisque Nate ne tarda pas à combler le peu de distance qui restait entre nous pour venir m’embrasser et me faire ainsi oublier l’espace d’un instant la véritable signification du geste que je venais de faire. L’une de ses mains placée sur ma nuque, comme pour m’empêcher de reculer – ce dont je n’avais absolument pas l’intention –, sa langue franchit la barrière de mes lèvres dans le but de rejoindre sa consœur qui l’accueillit avec un plaisir non dissimulé.

- Je devrais probablement retourner travailler... murmura-t-il dans un souffle, juste après s’être détaché de mes lèvres, sans pour autant se détacher de moi complètement étant donné que son front était resté collé au mien.

- Alors, qu’est-ce que t’attends ? fis-je remarquer, constatant qu’il n’avait aucune envie de bouger. Pourtant, il allait bien falloir que nous retournions tous les deux à nos obligations salariales. Surtout que ce « petit » détour que je venais de faire par son bureau m’avait définitivement mis en retard. Mais d’un autre côté, je ne pouvais pas ignorer le désir sexuel qui émanait de son corps par tous les pores de sa peau et le laisser dans un état pareil sans même en profiter ne serait-ce un minimum n’était franchement pas digne d’un type avec ma réputation… T’as pas peur qu’un de tes collègues nous surprennent, chuchotai-je presque dans un souffle – qui n’eut aucun mal à atteindre le visage de Nate puisqu’il se situait à seulement quelques centimètres du mien –, tout en glissant ma main vers son entre-jambe que je caressais lentement dans le but de faire monter la pression. Ou pire, ta patronne… Bien sûr, cela ne m’empêchait pas de continuer à le chauffer, mais toutes les personnes faisant partie du monde de la nuit londonienne qui avaient eu le bonheur d’entendre parler de moi savaient parfaitement que je n’avais presque aucune pudeur.
Revenir en haut Aller en bas
Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
Don't You Want Me, Baby ? ¤ Nyler Giphy
» Date d'inscription : 05/07/2014
» Messages : 3131
» Avatar : Grant Gustin
» Âge : 27 ans
» Schizophrénie : Edwin && Sha(ton) && Kate
» Absence : Jusqu'au 09.05 - Présence réduite jusqu'au 26.05
() message posté Lun 26 Oct 2015 - 17:19 par Nathanael E. Keynes
Don't you want me baby ?

ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Lundi 24.08.2015 • East London • Times UK's headquarters
Je crois effectivement que les choses sont assez claires à présent, et je n'ai réellement pas l'intention de perdre cette clef - ni le droit de la posséder par ailleurs. Je suis assez conscient que ce n'est certainement pas une démarche super facile pour lui. Ce que je sais de lui, ce que j'ai pu observer moi-même et les conversations que j'ai pu avoir avec Rika ou sa soeur le confirment aisément, et il suffit de le regarder, là, face à moi, pour sentir le malaise. C'est sans doute en partie ce qui me pousse à me rapprocher physiquement de lui, de peur qu'il ne change instantanément d'avis pour se protéger et qu'il me repousse ou me fuie. Il n'a pourtant pas vraiment l'air parti pour le faire et il faut bien admettre que ça m'arrange pas mal. Bon il y a de ça, et puis le fait que j'ai un peu tout le temps envie de le toucher, aussi. C'est pas l'endroit, je sais bien, mais c'est plus fort que moi. Je me réfrène pourtant, avance ce que la raison me pousserait à faire sans pouvoir m'y résoudre, à savoir me détacher de lui et retourner bosser, mais sans grande surprise, sa réponse ne me pousse pas vraiment à redevenir sérieux.

« Alors, qu’est-ce que t’attends ? »

Un léger sourire sur les lèvres, je reste collé à lui, le regard plongé dans le sien, clairement pas réfractaire à sa main glissant vers mon entrejambe, bien loin de là.

« T’as pas peur qu’un de tes collègues nous surprenne, ou pire, ta patronne… ?
- Ca lui ferait enfin une raison de me virer, depuis le temps qu'elle attend ça... T'imagines même pas comme elle serait ravie... »


Et ça m'éviterait de donner ma démission accessoirement, parce qu'il est de plus en plus évident pour moi que je ne resterai pas au Times, mais que, dans un futur proche, je rejoindrai Julian. Très proche même, en tout cas je l'espère, parce que je perds mon temps ici depuis plusieurs mois et que c'est pas vraiment mon genre de rester dans ce type de situation. J'aurais jamais cru penser ça un jour, pourtant c'est bel et bien le cas : je n'ai pas ma place dans ce bureau, c'est une évidence, tout comme je sais comment travailler avec Boss peut être grisant. Bon, par moments rageant aussi, mais on sait tous les deux à quoi s'en tenir après tout.

Alors, non, clairement, cette fois, et à l'inverse de notre rencontre au Barfly où je lui ai refusé de profiter de ma pause pour passer sa langue sur l'ensemble de mon corps selon ses mots de l'époque, pour la simple et bonne raison que je tenais à garder ce job, aujourd'hui je n'aurais aucun scrupule à profiter de lui sur mon lieu de travail. Et mes lèvres s'emparant à nouveau des siennes avant de venir parcourir l'arrête de sa mâchoire puis son cou en témoignent sans le moindre doute, mes mains se frayant un passage sous ses vêtements après que sa clef a trouvé le fond de ma poche, et mon corps pressé contre le sien, tout autant.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Aller à la page : 1, 2  Suivant
» A Very Unexpected Birthday ¤ Nyler
» oh baby, baby, it's a wild world + margaret
» oh-oh baby want some more baby? (w/evie&siobhan)
» What you (don't) know ♦ Nyler
» FB ▪ Those three words... ♢ Nyler

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-