(✰) message posté Mer 11 Nov 2015 - 2:13 par Invité
- Ça lui ferait enfin une raison de me virer, depuis le temps qu'elle attend ça... fit remarquer Nate en réponse à ma question concernant sa nouvelle patronne – qui n’était peut-être plus si nouvelle, à présent – sur un ton las, comme s’il ne s’attendait plus à grand-chose de ce job à l’exception de son renvoi. T'imagines même pas comme elle serait ravie... Et je ne pouvais le croire que sur paroles puisque j’ignorais totalement qui était son supérieure hiérarchique et comment elle avait l’habitude de se comporter avec lui.
Et après ce rapide intermède vocal pendant lequel Nate venait de déverser sa haine sur la personne qui signait tout de même ses chèques à la fin de chaque mois, il finit par transvaser la hargne qui l’animait depuis tout à l’heure dans un second baiser. Nos langues se mirent alors à danser un ballet effréné pendant de très longues secondes – comme à chaque fois qu’elles se rencontraient –, puis, il détacha finalement ses lèvres des miennes pour venir les glisser le long de ma mâchoire, suivant son arête avec délectation jusqu’à la base de mon cou. Et alors qu’il continuait d’embrasser toutes les parties accessibles de mon corps – c’est-à-dire, honnêtement, pas grand-chose –, il en profita également pour glisser ses mains quelque peu baladeuses sous le T-shirt que je portais dans le but évident de venir caresser mon torse totalement réceptif à ses caresses puisque mes muscles commencèrent à se contracter et mes tétons se mirent peu à peu à se durcir sous l’effet du plaisir qui m’envahissait progressivement.
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
(✰) message posté Jeu 12 Nov 2015 - 2:08 par Nathanael E. Keynes
Don't you want me baby ?
ft. Tyler J. Lewis && Nathanael E. Keynes
Lundi 24.08.2015 • East London • Times UK's headquarters
Pas de commentaire sur Rosemary, et ça m'arrange bien. On en parlera éventuellement plus tard, mais... On a mieux à faire là. Plus agréable, en tout cas. Largement plus agréable. Et je parle évidemment pas seulement des baisers et mmqu'on commence à échanger. Mes gestes viennent naturellement chercher son corps, et un support à nos corps enfiévrés, sans que j'y prête plus d'attention, inconscient du trouble que mes initiatives peuvent générer chez lui. Si bien que le reste n'est que pur réflexe, absolument pas soumis à la moindre réflexion. Alors lorsqu'il échange nos positions, je n'oppose aucune résistance, à moitié dévêtu tout comme lui, et je me laisse faire, abandonné à ces caresses plus qu'explicites. Si quelqu'un se décidait à entrer dans la pièce à cet instant, nul doute que ma lettre d démission - déjà écrite, mais jamais remise à ma supérieure - ne serait plus d'aucune utilité.
Il me faut quelques instants pour me remettre de nos ébats, reprendre mon souffle quelque peu saccadé par l'effort si l'on peut dire, et me décider à me redresser. Ce qui ne m'empêche pas de venir encore chercher ses lèvres une fois de plus, le temps qu'il se détache de moi, avant de me rhabiller à peu près correctement - autant que possible. Un détour par les toilettes risque de s'avérer nécessaire, mais faire illusion le temps du trajet - des fois que je croise quelqu'un d'ici là - n'est pas vraiment dispensable, et mon regard s'attarde un instant encore sur son corps - sur ce qu'il m'est donné d'en voir encore. Je cherche la clé au fond de ma poche, presque soulagé qu'elle n'ait pas glissé hors de celle-ci dans la bataille, et m'approche à nouveau de lui, une fois redevenu à peu près présentable - avec au moins la chemise rentrée dans le jean, histoire de masquer les "dégâts".
« On remet ça ce soir, Handsome ?... »
Une question plus ou moins rhétorique au final parce que clairement, oui, ce soir, je serai chez lui, et oui, à moins qu'il se tape une crève fulgurante et carabinée, il y a toutes les chances pour qu'on ne passe pas la soirée à se regarder dans le blanc des yeux...
QIuelques instants plus tard, je le laisse partir et se rendre à son propre travail, et je retourne à mon bureau, rongeant mon frein jusqu'au déjeuner où je viens déposer sur le bureau de Rosemary ma lettre de démission, plus que jamais certain que mon temps au Times est bel et bien révolu.