"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici everything's bound to break sooner or later. (delsin) 2979874845 everything's bound to break sooner or later. (delsin) 1973890357
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() message posté Lun 13 Juil 2015 - 14:36 par Invité
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/ it’s all become too much, maybe I’m not built for love /

. I THINK THAT SOMETIMES LOVE GETS IN THE WAY OF ITSELF - YOU KNOW, LOVE INTERRUPTS ITSELF. WE WANT THINGS SO MUCH THAT WE SABOTAGE THEM . Sa collègue avait réussi l'exploit de la trainer dans la salle de sport du quartier. C'était un exploit, un vrai, lorsqu'on savait que les quatre étages qui séparaient Mags de son appartement était une épreuve de chaque jour. Elle n'avait jamais été une grande sportive, et ne s'en était jamais caché. Au collège déjà, elle était de celle qui était choisi la dernière à la balle au camp et qui finissait par se prendre le ballon en pleine tête. Ballon envoyé par sa propre équipe, c'était pour dire. On lui avait ensuite inculqué l'intérêt certain du jogging, exercice qu'elle pratiquait chaque dimanche matin en restant assise sur un banc de parc, en tenue de combat, un baggel à la main. Et puis certains parlaient d'abdos, mais ça elle connaissait pas. Mags, c'était plutôt le genre de fille à suivre les comptes de bouffe plutôt que les comptes healthy, c'était tout aussi beau à regarder et sûrement meilleur au goût. Autant dire que jamais elle n'avait mis un pieds dans une salle de sport, sauf aujourd'hui. Elle en avait mis deux, et regrettait déjà d'être venue. Sa collègue Paige était une addict de ce genre d'endroits, et n'importe quel autre jour, Maggie aurait trouvé une bonne excuse pour échapper à son regard suppliant. Parce que Paige aimait le sport, mais elle n'aimait pas le pratiquer seule. Alors la brunette se voyait souvent réquisitionnée pour cette tâche, chose qu'elle évitait en prétextant rendez-vous amoureux ou réunions de crise avec ses colocataires. Mais là, elle n'avait aucune excuse. Car la seule chose qui l'attendait à la maison, c'était un bébé braillard âgé d'un an qui ne supportait pas qu'elle le prenne dans les bras. Alors le sport devenait son excuse pour ne pas rentrer.
Elle se retrouvait donc assise sur une machine, bloquant visiblement son accès à une femme réellement motivée, et regardait sa collègue courir des kilomètres de souffrance. Oui, elle était venue, mais rien ne l'obligeait à pratiquer ces machines de l'enfer. Elle préférait largement regarder, après tout c'était instructif. Avec tout ça, elle était encore plus fière de ne pas faire tous ces efforts pour garder la ligne. Elle se disait que si, un jour, les gâteaux qu'elle s'enfilait jour après jour venaient à détruire son corps, elle aurait toujours l'option de la liposuccion. Après deux heures à mater les corps de jeunes étalons musclés, Paige s'arrêta enfin de courir, et Mags fut enfin libérée de ses chaines. Arrivées aux vestiaires, la brunette prétexta une douche pour se laver de toute cette transpiration inexistante pour esquiver le regard malin de son amie. Elle avait quelque chose à lui demander, et elle n’était pas sûre de vouloir connaitre la question. S’enfermant dans une cabine de douche des vestiaires, elle fut piégée par les petits coups à sa porte. « Au fait, une amie à moi organise une soirée pour sa pendaison de crémaillère, je me disais qu’on pourrait y aller ensemble si t’es dispo. » Le cerveau de Mags se mettait en marche rapide pour trouver une bonne excuse, mais la vérité était telle qu’elle n’en avait aucune. Personne ne savait pour sa nièce, et elle comptait garder la chose intacte. Enroulant une serviette autour de sa poitrine, elle ouvrait la porte de la cabine, un sourire trop innocent aux lèvres. « Tu sais, je suis lessivée par tant d’efforts, te regarder courir m’a littéralement épuisé. » Elle croisait le regard noir de sa collègue et su qu’elle avait perdu. Ne cachant pas son soupire, elle accepta sa pénitence et traina des pieds jusqu’à son casier, puis jusqu’à son appartement. Là, elle troquait sa baby-sitter du jour contre celle de nuit, qui ne manqua pas de lui signifier que son salaire passait au double le week-end. Quelle garce. Mais au moins Sara semblait l’adorer, c’était toujours ça de pris. Elle, au contraire, ne savait toujours pas y faire avec cet enfant. Heureusement, d’autres s’en chargeaient pour elle. La jeune femme laissa donc tout ce qui était nécessaire à la survie du bébé sur la table du salon, donnant quelques indications pour se faire voir comme une bonne mère, ou ce qui s’en rapprochait le plus, avant de partir enfiler une robe noire et de relever ses cheveux pour rejoindre son amie.
Le quartier était chic, l’appartement spacieux, et à son arrivée la moitié des personnes conviées faisaient la queue pour avoir aux toilettes et se vider de tout cet alcool ingéré. Pour un peu elle se serait cru à ses soirées étudiantes où elle était toujours la plus alcoolisée, mais jamais la plus mal en point. Regardant sa tenue par rapport à celle des autres convives, elle se dit qu’elle était bien trop habillée pour ce genre de soirées, et l’envie de disparaitre se fit ressentir. Elle s’apprêtait à prendre la porte lorsque son regard sombre se posa sur un homme déséquilibré parmi tant d’autres ce soir-là. Delsin Sullivan. Le Delsin Sullivan qui avait disparu on ne sait où alors qu’ils étaient ensemble. D’habitude, elle aurait remercié n’importe quel homme lui faisant un coup pareil ; elle détestait devoir se charger de la rupture. Mais lui, à l’époque, elle n’en avait pas terminé. Et il était partit sans un mot. Rajustant sa robe et bombant sa frange, elle s’avançait jusqu’à lui, venant se glisser entre lui et une jolie fille qu’il comptait sûrement ramener chez lui. Discrètement, elle donnait un coup de fesses dans la direction de celle-ci, la faisant partir aussi sec, alors qu’un sourire rayonnant venait se dessiner sur ses lèvres. « Tiens tiens, le déserteur ! Alors comme ça on est revenu des states ? Un petit message aurait été le bienvenue, vraiment je me sens trahie. » La gaffe, elle avouait ainsi avoir été fouiné sur sa page facebook pour découvrir où il était partit. Elle n’en perdait pas néanmoins de son sarcasme, affichant une mine faussement déçue et attristée. Il ne savait pas l’enfer dans lequel il s’était mis en attisant sa colère.
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() message posté Mar 14 Juil 2015 - 0:27 par Invité
ALL IT TAKES IS A SPARK TO IGNITE MY BAD INTENTIONS AND DO WHAT I DO BEST TO YOUR HEART DON'T BE FOOLED I WAS RAISED BY THE WOLVES. ✉ Ce soir, c'est la fête ! Enfin plus ou moins parce que c'est mon quotidien donc rien d'exceptionnel. Tous les jours, une nouvelle soirée, je carbure comme ça, ça me fait vivre. En attendant, j'avais une journée de travail qui m'attendait. Heureusement que je ne travaillais pas jusqu'à minuit. J'aurais été extrêmement déçu de devoir arrivé après tout le monde. J'ai pas envie d'être sobre alors que les autres sont déjà bourrés. Je me sentirais idiot si c'était le cas. Direction le salon de tatouage. Durant le voyage jusqu'au salon, j'ai comme un mauvais pressentiment. J'en viens à me dire qu'il s'est passé quelque chose et que ma journée risquait d'être chamboulée. C'est un truc de fille pourtant, d'avoir des pressentiments. En arrivant sur place, mauvaise surprise, le magasin a visiblement été vandalisé. Merde. Comment je vais expliquer ça à mon patron. Il va croire que c'est ma faute. Pour une fois, je n'avais rien fait. La dernière fois, j'avais cassé toutes les fenêtres et la porte en voulant tenter une expérience scientifique, mais c'était avant, c'est du passé. Je suis pas assez stupide pour recommencer. Du moins pas au salon. Donc j'étais dans la merde. Je pourrais appeler la police, mais on n'a pas d'excellent rapport ou alors je pourrais partir et faire comme-ci de rien n'était en allant me soûler la gueule pendant la soirée. Je trouve quand même que la deuxième option me parait plus qu'acceptable. Au pire, mon patron ne m'accusera pas pour une fois. Pas vu, pas pris. Direction la soirée, je connaissais bien les personnes qui organisent donc je pouvais m'incruster un peu plus tôt que prévu. C'est ça d'être vip. Une fois arrivé sur place, je suis accueilli par mes amis plus que content que je vienne plus tôt soit disant parce que je vais pouvoir les aider à tout préparer. La plaie. « Ouais ... C'est toujours un plaisir d'aider. » LA PLAIE. Sauf que pas moyen de partir comme un voleur maintenant. Ils ne sont pourtant pas idiots et je sais qu'ils le font exprès pour m'énerver et me taquiner, mais pas question que je m'énerve. « Je met ça oùùùù ... » Ce fut mes derniers mots avant de tomber de l'échelle alors que j'accrochais une banderole. Non seulement, je me suis fait un bleue, mais en plus au final, ils avaient décidé que la banderole n'allait pas donner bien dans leur luxueux appartement. Heureusement, la soirée avait enfin commencé et j'allais pouvoir me soûler autant que je le veux. Alcool à volonté. Il n'y a que ça de vrai. Enfin ça et les fantômes, ils sont réels les fantômes. Rien qu'à cette pensée, j'ai les poils qui se dressent. Flippant. Je devrais sans doute arrêter de regarder ces reportages et films qui parlent de fantômes. En attendant, la soirée n'avait que commencé, mais j'étais déjà ivre. J'avais peut-être déjà commencé à boire avant tout le monde. Il ne fallait pas laisser le punch sans surveillance. Au bout d'un moment, une petite voix se fait entendre. « Tiens tiens, le déserteur ! Alors comme ça on est revenu des states ? Un petit message aurait été le bienvenue, vraiment je me sens trahie. » Il ne me faut que quelques secondes pour comprendre de qui il s'agit. Maggie Cartwright. Maggie mon ancienne copine. Maggie la fille que j'avais lâchement abandonnée pour partir à New-York. La poisse. « Comment t'as su où j'étais ? » Demandais-je avant de comprendre tout seul que j'avais annoncé mon départ sur les réseaux sociaux. Demain, je me désinscris de facebook. « Tu devrais plutôt me féliciter ! J'ai gagné le concours. » Ajoutais-je alors que je suis sous l'emprise de l'alcool. En temps normal, je serais parti comme un lapin le plus loin possible. « Je sais que tu tiens à moi, mais tu dois vraaaaimeeeent tourner la page. » Dis-je en posant ma main sur son épaule en faisant mine d'être compatissant. « T'aurais pas un peu grossi d'ailleurs ? » Demandais-je en me reculant pour la regarder d'un peu plus loin. J'ai comme l'impression que mon mauvais pressentiment ne concernait pas seulement le salon. Il faut croire que j'aurais mieux fait de rester couché ce matin. Pour le moment, je me contente de reprendre un verre de punch. J'en prends un également pour Maggie. Bourré, mais galant. Toujours, ou presque. « Tiens, c'est pour toi. » Sauf qu'au moment de lui donner, je lui renverse dessus. Je m'empresse d'attraper une serviette sauf que visiblement, il n'y en a pas. Alors j'utilise mes mains pour l'essuyer en la touchant un peu partout au passage. Pas sur que la technique d'essuyage marche, mais quand on est ivre tout semble marcher.
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() message posté Ven 24 Juil 2015 - 15:05 par Invité
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/ it’s all become too much, maybe I’m not built for love /

. I THINK THAT SOMETIMES LOVE GETS IN THE WAY OF ITSELF - YOU KNOW, LOVE INTERRUPTS ITSELF. WE WANT THINGS SO MUCH THAT WE SABOTAGE THEM . Il était amusant de voir comme la poisse la suivait, jour après jour. Déjà son père s’en était étonné lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant, et que tous les malheurs du monde tombait sur sa petite tête bien moins dure qu’aujourd’hui. Elle avait toujours été de celles à croire aux chats noirs et autres échelles, et il semblait qu’elle soit passée en dessous d’une vingtaine au cours de sa petite vie. Elle portait la poisse partout où elle allait, et aujourd’hui encore elle en avait la preuve. Delsin Sullivan. Son ex restait encore à ce jour un véritable mystère. Elle était toujours incapable de lui trouver une place sur l’échelle de popularité calquée sur son coeur. Il avait fait parti de sa vie, un moment, avant de la déserter sans prévenir, chose à laquelle la jeune femme n’était pas habituée. Sans prétention, elle osait dire que les hommes qui avaient croisé son chemin n’étaient pas ceux qui mettaient un terme à la relation. Non, c’était elle. C’était elle qui se débrouillait toujours pour mener les choses à leurs termes, comme elle l’entendait, furtivement, sans qu’il ne s’en doute. Elle travaillait des semaines durant, après avoir compris que ça ne collait pas, et menait la relation à son terme sans qu’on ne puisse jamais le lui reprocher. Elle manquait de courage en amour. Elle manquait simplement d’amour, ce sentiment qu’elle ne parvenait pas à faire grandir dans l’organe qui rythmait sa poitrine. Elle aurait voulu pourtant. Elle aurait aimé être la femme qu’ils attendaient, mais elle ne trouvait pas de bonne définition. Elle ne trouvait pas la force de vouloir qu’ils restent, la force de partager plus que ce que la vie lui proposait déjà. Alors cela durait quelques semaines, quelques mois tout au plus. Et puis le manège se mettait en marche. Elle les expulsait, un à un, doucement, sans qu’ils ne s’en doutent. Et elle n’était jamais fautive face à eux. C’était plus simple ainsi. Il était au final si aisé de briser quelque chose qui n’était déjà pas solide. Il était si facile de ruiner un schéma bancal. Elle n’avait qu’à souffler pour faire tomber le château de carte. Mais Delsin avait soufflé le premier. Il avait renversé les choses, et elle avait perdu. Il l’avait laissé frustrée, en colère, revancharde, et était partit assez loin pour que ses émotions restent bien gardées en elle. Alors peut-être qu’elle n’avait pas la poisse, finalement. Peut-être que cette rencontre était une chance. Peut-être pourrait-elle souffler la première cette fois.
« Comment t'as su où j'étais ? » Elle était étonnée que ce soit la seule chose qu’il puisse bien trouver à dire. Après tout, il avait eu des milliers d’options. L’excuse semblait le choix que Mags aurait préféré, mais elle l’en savait incapable. Comme elle savait qu’elle-même ne l’aurait jamais fait. Ils s’accordaient sur ce point : leur fierté dépassait tout autre sentiment. « Ton compte facebook ressemble à blog d’adolescent en quête de personnalité, j’ai fini par me désabonner de ton fil d’actualité, toutes tes photos pourrissaient mon écran, et donc ma vue. » Elle disait vrai et faux en même temps. Oui, ses photos pourrissaient son compte, mais elle ne s’était pas vraiment désabonné. Du moins, elle avait voulu, mais la curiosité avait été plus forte. Curiosité ou jalousie, elle n’avait pas vraiment cherché à faire de différence. Mais il n’avait pas besoin de le savoir. « Tu devrais plutôt me féliciter ! J'ai gagné le concours. » Son art avait été la première chose qui avait attiré son attention. Les tatouages qu’il réalisait, les dessins qu’il faisait. C’était un aspect qui lui avait plu, en dehors de son égo surdimensionné et son incapacité à rompre proprement. Elle avait d’ailleurs une de ses oeuvres gravée dans son dos, l’encre noire semblant la brûler alors qu’elle reposait ses yeux sur Delsin. « T’as du passer sous pas mal de bureaux pour en arriver là. » Elle s’attaquait à ce qu’elle savait important pour lui, tout en sachant qu’il méritait sûrement son prix. Ou pas, elle n’en savait rien en fait. Elle voulait seulement alimenter le débat et gagner la partie. Oui, car malgré tous ces films à la rose et ces bouquins romantiques, Mags pensait bel et bien qu’une rupture était une guerre. Et elle comptait bien la gagner. « Je sais que tu tiens à moi, mais tu dois vraaaaimeeeent tourner la page. » La brunette manqua s’étrangler sur ces paroles maudites, alors qu’un rire amer s’échappait de ses lèvres. « Je t’aurais quitté de toute façon, tu as juste été plus rapide que moi. Même pas besoin de tourner la page, y’a jamais eu de livre de commencé. » Elle faisait claquer sa langue contre son palais, déterminée à lui montrer que cette rupture ne l’avait pas le moins du monde affectée. C’était vrai, dans un sens, elle aurait finit par bousiller les choses un jour ou l’autre. Il avait juste eu une longueur d’avance sur elle. « T'aurais pas un peu grossi d'ailleurs ? » Outrée, elle suit son regard qui s’empressait de détailler son corps. Elle s’énervait de prendre encore ses piques au sérieux, elle s’énervait d’en avoir encore quelque chose à faire de son avis. Peut-être qu’elle devrait suivre sa collègue jusque sur les machines de la salle de sport la semaine prochaine. « Venant de toi, burger-man, je le prend pas mal. » Elle l’a mauvaise, Maggie. Et ça se voit. C’était une autre de ses poisses, elle était absolument incapable de cacher la moindre émotion qui traversait son visage. Et c’était bien handicapant. Elle le voit s’éloigner pour prendre un verre, et elle détaille encore son reflet dans un miroir accroché là, ne constatant aucune prise de poids alarmante pour autant. Delsin était vraiment un crétin. « Tiens, c'est pour toi. » Trop aimable. Au moment où elle se retourne pour attraper le verre gracieusement rapporté par ce gentleman, celui-ci se débrouille pour renverser la totalité du verre sur sa robe, laissant progressivement apparaitre sa lingerie aux yeux du monde. Pivoine, mais sous le choc, Mags ne réagit pas lorsque les mains de Delsin viennent se balader sur son corps pour tenter de réparer -sans grand succès- ses erreurs. Il finit avec les mains sur sa poitrine, là où son soutient-gorge noir est clairement visible à présent. « Tu veux que je t’aide ? » Elle lui adresse son sourire le plus hypocrite avant de le repousser de manière à ce qu’il cesse de la peloter. « Enlève tes sales pattes, pervers. T’es privé de cette marchandise là pour un bon bout de temps. » Agacée, elle attrape les serviettes en papier non loin de là et tente de se redonner une contenance, tout en sachant qu’elle était ridicule. Venir à cette soirée avait été une erreur, et elle en payait le prix. Elle avait vraiment la poisse.
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() message posté Lun 3 Aoû 2015 - 17:27 par Invité
ALL IT TAKES IS A SPARK TO IGNITE MY BAD INTENTIONS AND DO WHAT I DO BEST TO YOUR HEART DON'T BE FOOLED I WAS RAISED BY THE WOLVES. ✉ Qui aurait pu penser un seul instant que je recroise le chemin de Maggie. Ce n'était pas impossible, mais tout de même. Il faut dire que j'aurais sans doute préféré ne pas la recroiser. Pas que je la déteste ou quoique ce soit, mais j'avais toujours eu des difficultés à parler du passé. Je vis dans le présent après tout. Sauf que Maggie semblait vouloir vivre dans le passé. J'en étais sûr qu'elle allait me renvoyer la faute. C'était ma faute, certes. Cependant, elle aurait pu être sympathique et partager la faute. Il faut quand même avouer qu'elle n'était pas la fille la plus aimable, par moment. Bon, d'accords. J'étais carrément le pire petit ami au monde, mais justement, je lui avais fait une fleur en la quittant. Donc logiquement, elle devrait me remercier. C'est dingue ces gens, ils se plaignent tout le temps de moi alors que je fais plein de choses pour eux. Bande d'ingrat ! Plus sérieusement, je savais que notre relation touchée à sa fin alors que je m’apprêtais à partir pour l'Amérique. J'avais fini par comprendre que ma relation avec Maggie était aussi malade que la rose de William Blake. Les signes devenaient de plus en plus flagrants. C'était une fille bien, mais j'étais loin d'être quelqu'un de bien. Du moins, j'avais encore un peu de chemin à faire avant de devenir un gentil garçon bon à marier. En attendant, je devais ouvrir mon bureau des lamentations, car Maggie semblait avoir beaucoup de choses à dire. Trop même. « Ton compte facebook ressemble à blog d’adolescent en quête de personnalité, j’ai fini par me désabonner de ton fil d’actualité, toutes tes photos pourrissaient mon écran, et donc ma vue. » Alors ça c'était pas très gentil. Je fais vraiment un effort pour ne pas poster trop de truc débile. Déjà, je reposte aucune publication stupide comme ce qu'on appelle les meme. En plus, j'étais quasiment certain qu'elle ne s'était pas désabonnée. Après tout moi, je ne l'avais pas fait. Puis je la connais, elle est curieuse. Trop curieuse. Bref, j'essaye de changer rapidement de sujet en lui parlant du concours que j'avais gagné. « T’as du passer sous pas mal de bureaux pour en arriver là. » Comment elle est devenue aigrie ... J'espère que je ne finirais pas comme elle. Si encore elle était aimable ... Enfin je crois bien que l'alcool m'empêche d'avoir mon petit cœur blessé par ses critiques et suppositions cruelles. J'essaye tant bien que mal de rester aimable, mais il faut dire qu'elle ne m'aide pas du tout. « Je t’aurais quitté de toute façon, tu as juste été plus rapide que moi. Même pas besoin de tourner la page, y’a jamais eu de livre de commencé. » En plus, elle fait des métaphores qui deviennent trop compliquer pour moi. On n'avait jamais commencé de livre ? On avait pourtant commencer une espèce de scrapbooking, il me semble. Je jette un œil à mon verre. Je commençais sérieusement à voir double. Pas étonnant que je ne comprenais pas tout ce qu'elle disait. C'est d'ailleurs sans doute pour ça aussi que je lui fais remarquer qu'elle a grossi. « Venant de toi, burger-man, je le prend pas mal. » Elle le prend vraiment mal. Pourtant, ce n'était pas une critique, mais une constatation. Je préfère d'ailleurs la laisser se regarder dans le miroir pour vérifier mes dires. Pendant ce temps, je décide de nous prendre deux verres. Histoire que je ne sois pas le seul ivrogne dans le coin. Au passage, je me regarde moi aussi dans un miroir non loin. J'ai de la chance de ne pas prendre de poids avec toutes les frites et hamburgers que je mange. En plus, le sport c'est pas mon truc. Alors que je reviens pour lui offrir son verre, je renverse tout le contenu sur elle. J'aggrave même mon cas en essayant de rattraper mes bêtises. Sa robe noire complètement mouillés lui moulait la poitrine et qu'elle poitrine ! Une chance que je vois double, tout parait plus grand d'un coup. « Tu veux que je t’aide ? » Oh merde. « Non, je devrais pouvoir m'en sortir, il faut juste faire comme ça et ... » Je n'ai pas le temps de finir que Maggie me repousse. Ah. Je crois que ce n'était pas une question en fait. Il faut dire qu'au vu de son sourire, je n'avais pas bien compris. « Enlève tes sales pattes, pervers. T’es privé de cette marchandise là pour un bon bout de temps. » Je fais mine de réfléchir puis sans même m'en rendre compte, je me retrouve véritablement à réfléchir. « Pour un bon bout de temps ? Ça veut dire qu'un jour, je pourrais y retoucher ? » Techniquement, elle aurait dû dire "pour toujours" ou alors je réfléchis un peu trop. Je la regarde essayer de s'en sortir avec les serviettes en papier. Elle aurait dû me laisser faire. Puis ça marchera mieux avec de l'eau. J'aperçois alors le seau à glaçon qui sert à garder le champagne au frai. Je le prends avant de me rapprocher d'elle et lui enlever les serviettes des mains. Je rapproche le seau dangereusement. « Ne bouge pas, je vais juste renverser un tout petit peu d'eau. » Sauf qu'il fallait se douter que ça aller mal finir. Le seau m'échappe des mains et les glaçons et l'eau qui se trouve dans le seau se retrouve sur Maggie. Je reste planter sur place en sachant que je risque de mourir d'une minute à l'autre. « Tu ... Tu ... J'ai peut-être ... Des affaires de rechange ou ... Si tu veux-je peut te payer une autre robe ? » Je pense que je m'en sors bien. Je repose le seau par terre en courant vers le porte manteau. J'attrape ma veste avant de revenir, non sans mal parce que c'est dur de courir en voyant double, vers Maggie. Je lui mets ma veste sur les épaules. Les glaçons, ça donne froid. Un point en plus pour moi. « Tu ... Tu veux un chocolat chaud ? » Demandais-je en la regardant de bas en haut. Elle était complètement trempé. La robe lui moulé même les fesses. J'avais envie de rire, mais je crois que c'était plus nerveux qu'autre chose.
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() message posté Mer 23 Sep 2015 - 18:27 par Invité
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/ it’s all become too much, maybe I’m not built for love /

. I THINK THAT SOMETIMES LOVE GETS IN THE WAY OF ITSELF - YOU KNOW, LOVE INTERRUPTS ITSELF. WE WANT THINGS SO MUCH THAT WE SABOTAGE THEM . Maggie n'avait jamais été le genre de femme à s'attacher facilement. Elle n'avait jamais été ce genre de filles au lycée qui regardait secrètement le plus beau garçon de la classe, et à rêver qu'il vienne lui déposer des fleurs sous sa fenêtre. Maggie n'avait jamais été une romantique. Elle était simplement Maggie. Elle prenait ce que la vie lui offrait, en profitait un moment, avant de se lasser. Aucun homme n'avait jamais su prendre une place assez importante dans sa vie pour qu'elle reste, pour que tout ça vaille le coup. Rien n'avait jamais eu grande valeur à ses yeux, sans qu'elle ne voit la tristesse dans tout ça. Peut-être que ça venait d'elle, ou des autres. Peut-être qu'elle n'était pas formaté comme tout le monde, peut-être qu'elle était différente. Pourtant, rien ne retenait son coeur. Aucune grande peine d'amour, aucun traumatisme, aucun drame. Rien. Elle n'y croyait pas, tout simplement. Elle n'y croyait plus. Ses parents lui avaient prouvé que l'amour ne valait rien une fois qu'il était perdu. Ils lui avaient montré à quel point l'amour et la haine pouvaient être proche, à quel point il pouvait faire mal, et elle s'était promis de ne pas finir comme eux. Elle voulait vivre, profiter, s'amuser. C'était ça, son plan. Ne pas avoir de plan. Vivre au jour le jour, sans se soucier d'un texto mal interprété ou d'un rendez-vous manqué. Elle n'avait pas le temps pour ça, pas le temps pour quelqu'un d'autre. C'était pour le moins égoïste, mais c'était ainsi qu'elle y arrivait, chaque jour. Et ça semblait marcher. Evidemment, l'enfant de sa soeur compliquait la chose. Finis les soirées du mardi soir, terminées les verres de vin à trois heures du matin. Elle était devenu quelqu'un de responsable. Enfin, sur le papier. Elle était nulle, il fallait bien le dire. Un enfant n'avait jamais fait parti de ses plans, et il était clair qu'elle n'était pas douée pour ça. Mais le bébé, c'était pour demain. Ce soir, elle pouvait profiter. Ce soir, elle oubliait sa nouvelle vie et revenait à l'ancienne.
En parlant d'ancien, de passé, Delsin Sullivan faisait parti de la fête. Elle voyait qu'il n'avait pas changé, toujours aussi insupportable. Cela faisait à peine cinq minutes qu'ils se côtoyaient que déjà il lui hérissait les poils. Ce n'était pas juste ce soir, pas juste le fait qu'il soit bien alcoolisé et qu'il se foute d'elle complètement. Non, c'était ce qu'il avait fait, et qu'aucun autre n'avait osé faire avant lui. Il l'avait plaqué. Elle, Maggie, avait été plaqué avant de pouvoir le faire. D'ailleurs, elle ne savait pas ce qui l'avait retenu à l'époque. Elle ne voulait pas y penser d'ailleurs, c'était trop compliqué. Et puis, à l'instant, elle n'avait pas envie de penser à lui. Il était sous ses yeux, mais elle avait simplement des envies de meurtre. Il venait de renverser son verre sur sa superbe robe noire qui lui avait coûté un bras. En état de choc, pensant à la paye qui s'envolait doucement, elle se contrôlait pour ne pas lui arracher les yeux. À croire qu'il le faisait exprès. À croire que Delsin Sullivan avait été créé pour lui gâcher la vie et d'en faire un véritable enfer. Ca ne pouvait être que ça, elle n'avait pas d'autres explications. Elle regardait autour d'elle, croisant les regards mi-moqueurs, mi-gênés des autres convives et le rouge lui monta aux joues. De colère ou d'embarras, allez savoir. Et en attendant, ce crétin ne trouvait rien de mieux que de la peloter largement, devant tout le monde. Elle voyait rouge, et le fait qu'il ne le comprenne pas ne faisait qu'attiser son agacement. Elle le repousse avant d'utiliser quelques serviettes pour éponger le tout, même si c'était peine perdue. Elle était fichue, et elle avait juste envie de rentrer maintenant. Pour passer une bonne soirée, c'était raté. « Pour un bon bout de temps ? Ça veut dire qu'un jour, je pourrais y retoucher ? » Sa langue avait sûrement fourché, elle voulait dire pour toujours, évidemment. Alors qu’il venait de faire la pire erreur de sa vie et qu’il était en danger de mort imminente, Delsin continuait ses maladresses, ne prenant pas la peine de lui offrir des excuses, évidemment. Ce serait pas drôle sinon. « Seulement dans tes rêves, Sullivan. » Elle s’appliquait à réparer les dégâts, l’ignorant royalement, se disant que peut-être elle pourrait arranger ça avec une autre serviette si elle mettait la main dessus. Avec un peu de chance, elle pouvait encore espérer passer une bonne soirée. Elle arrivait presque à la fin de sa tâche, fière d’elle, quand des mains vinrent lui arracher les serviettes qu’elle tenait. Elle redresse son regard et croise celui de Delsin, sans comprendre, avant de voir ce qu’il tenait dans les mains. Un saut. Un saut rempli d’eau et de glaçons. Cet abruti lui ramenait un saut d’eau et de glaçons. Sans qu’elle ne puisse faire le moindre geste de recul, il s’avançait déjà, alors qu’elle levait des mains pour empêcher la catastrophe d’arrivée. « Ne bouge pas, je vais juste renverser un tout petit peu d'eau. » Trop tard, il renversait l’intégralité du saut sur elle, sur sa robe, sur ses jambes nues, dans ses chaussures. Elle était littéralement trempée, et gelée. Et humiliée, aussi, mais ça c’était un détail. Elle tremblait, de rage ou de froid. « Tu te fous de moi c’est ça ?! Bordel Delsin, je suis trempée ! » Oula, elle devenait vulgaire, c’était mauvais signe. Elle perdait ses moyens, et ça n’annonçait rien de bon pour lui. Elle était réellement contrariée, mais s’appliquait à lui rappeler l’évidence. Elle était mouillée, gelée, et énervée. « Tu ... Tu ... J'ai peut-être ... Des affaires de rechange ou ... Si tu veux-je peut te payer une autre robe ? » Elle entendait les autres ricaner, les autres chuchoter, les autres pouffer de rire. Mais elle ne voyait que Delsin, et sa tête d’imbécile. Et elle ne voyait que les différentes manières qu’elle avait de lui faire payer son humiliation. « Je m’en fiche de ta charité à deux sous, j’en ai par dessus le coquillart de tes conneries ! » Et voilà que ressortait la petite campagnarde bien enfouie au fond de son âme. Maggie et ses magnifiques expressions, c’était toujours un plaisir. Il s’en allait chercher quelque chose, à vrai dire elle s’en fichait, il pouvait même déjà se mettre à courir pour sauver sa peau. Elle pensait déjà au taxi qu’elle comptait appeler, et au trajet du retour qui s’annonçait frisquet. Elle voulait juste oublier cette soirée au plus vite. Mais Delsin n’aidait pas. Il revenait, non sans mal, avec une veste qu’il déposait sur ses épaules. Elle aurait voulu lui balancer à la figure, la déchirer, l’écraser, en faire des confettis, mais la vérité c’était qu’elle avait un peu moins froid. Cela n’empêchait pas qu’il avait signé son arrêt de mort. « Tu ... Tu veux un chocolat chaud ? » Là, il se foutait vraiment d’elle. Mais s’énerver ne servait à rien, il était bien trop alcoolisé pour avoir la moindre réaction. « Ce que je veux, c’est que tu arrêtes de mater mes fesses. » Elle tirait un peu sur la veste de Delsin de manière à les recouvrir, imaginant bien les trois guignols derrière elle profiter eux aussi de la vue. Et maintenant, elle faisait quoi ? « C’est bon, j’ai ma dose, j'appelle un taxi. » Elle retirait la veste du blond avant de lui envoyer à la figure, se baissant vers son sac pour y attraper son téléphone, et dévoilant par la même occasion le tatouage qu’elle avait dans le haut du dos, tatouage qui sembla arracher un fou rire à son artiste. « Quoi ? Qu’est-ce qui te fait rire ? »
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Anonymous
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() message posté Mar 13 Oct 2015 - 0:04 par Invité

MAGGIE & DELSIN
❝ all it takes, is a spark, to ignite my bad intentions and do what I do best to your heart. Don't be fooled, I was raised by the wolves. ❞

Bon sang. Maggie, elle n'avait pas changé. Toujours aussi chiante, toujours en train de râler pour rien. Dans quoi je me suis encore fourré ? Bon, elle avait des qualités aussi, mais c'était pas flagrant à première vue. En fait, je ne sais pas vraiment pourquoi je suis sorti avec elle. Il n'y avait rien de sérieux dans cette relation. J'admets que j'aurais pu faire un effort et ne pas partir comme un voleur. Sauf que, je n'avais franchement pas envie de subir les foudres de Maggie. La connaissant, elle m'aurait engueulé pendant une semaine et sans s'arrêter. Donc j'aurais loupé mon voyage. J'aurais pas pu participer au concours. Par conséquent, mon choix n'était pas si mauvais. Ce qui est mauvais, c'est les conséquences. Ces foutues conséquences. Je les aime pas celles-là. Toujours à me foutre des claques en pleine gueule et au moment où je m'y attends le moins. En parlant de claque, je m'attendais à en recevoir une de cette chère Maggie. « Seulement dans tes rêves, Sullivan. » Wouah. Elle était moins impulsive que dans mon souvenir. Après la dernière remarque que j'avais fait, je pensais qu'elle m'aurait tué. Puis qu'elle m'aurait décapité avant de me couper en petit morceau et de me balancer dans la manche. Comme quoi, je vais de surprise en surprise aujourd'hui. Que d'aventures. D'ailleurs, j'ai de nouveau une idée de génie. Renversé, un saut sur Maggie, du génie, je vous dis. Je pense que bientôt, on va me choisir pour faire de la prévention contre l'alcool. « Tu te fous de moi c’est ça ?! Bordel Delsin, je suis trempée ! » Ce n'est qu'à partir de ce moment, que je me rendis compte que ce n'était pas une si bonne idée, c'était une très mauvaise idée. Maggie était trempée et j'étais le seul et unique responsable. Comme toujours. Essayant de me faire pardonner, je lui propose mon aide. « Je m’en fiche de ta charité à deux sous, j’en ai par dessus le coquillart de tes conneries ! » Bon et bien, on dirait qu'elle ne veut pas de mon aide. Jamais contente, cette fille. Remarque, les filles en générale sont jamais contentes. Moi, j'étais toujours content. Enfin, je ne l'étais pas tant que ça là tout de suite, mais ça pourrait être pire. Cependant, je n'abandonne pas et reviens vers Maggie avec ma veste pour la lui donner. J'espère quand même qu'elle me la rendra, j'aime bien cette veste, mais c'est pas le moment de lui préciser. Par contre, je lui précise que je peux lui offrir un chocolat chaud, ça, je le fais. « Ce que je veux, c’est que tu arrêtes de mater mes fesses. » J'essaye de retenir mon sourire. Bon d'accords, j'avais regardé, mais juste un peu. « En même temps, c'est dur de regarder ailleurs. » Dis-je en la regardant de bas en haut. Après tout, j'étais un homme. Si elle ne voulait pas qu'on la regarde, il ne fallait pas se pointer en petite robe. « C’est bon, j’ai ma dose, j'appelle un taxi. » On peut jamais rigoler avec elle, c'est dingue. En plus, elle ose me balancer ma veste à la figure. On essaye d'être gentil et voilà comment on est remercié. Ingrate. Maggie se pencha pour attraper son téléphone et là ... Je le vois. Je vois le tatouage que je lui avais fait. Bordel. Je l'avais presque oublié celui-là. La surprise est telle que je ne peux m'empêcher de rire. « Quoi ? Qu’est-ce qui te fait rire ? » Je l'écoute à peine tellement je suis écroulé de rire. Si seulement elle savait, je serais déjà mort. Je m'essuie les yeux avec le revers de ma main. J'avais tellement rigolé que j'en avais pleuré. « Non, c'est rien, juste ton tatouage, il est marrant quand on sait que ... » Oh merde. Qu'est-ce que je suis en train de dire. Je m'arrête net. J'avais failli tout lui dire. La faute à l'alcool, comme toujours. Il faut que je change de sujet, rapidement, très rapidement. Trouvé, une diversion. Oui, une diversion, c'est ce dont j'ai besoin. Je me rapproche d'elle avec le plus beau sourire que je puisse faire. « Maggie, je me disais, après tout ce temps ça doit être un signe du destin qu'on se retrouve. » Que c'est mauvais. La draguer et sans doute, la pire idée que je puisse trouver. « Du coup, je me disais qu'on devrait se retrouver chez moi. » Je pense que niveau diversion, c'est pas mal. Par contre, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. « Ou chez toi, c'est comme tu veux. » Ajoutais-je avant de passer un bras autour de sa taille. Heureusement, je suis ivre. Sinon, j'aurais sans doute jamais osé faire ça. Je lui lance de nouveau un sourire avant de venir l'embrasser sur la joue. Qu'est-ce que je ne ferrais pas pour lui cacher la vérité sur ce foutu tatouage. D'ailleurs, je ne m'arrête pas là. Bien sûr que non, ça serait pas marrant sinon. Je lui attrape le téléphone des mains pour répondre au chauffeur qu'elle venait d'appeler. Je lui donne l'adresse de la soirée avant de lui donner mon adresse comme destination. Raccrochant, je redonne son téléphone à Maggie. J'ai toujours le sourire aux lèvres, mais pour combien de temps ? « Et ne t'en fais pas, je paye.» Dis-je en hochant la tête. Je finis par la lâcher, il faut dire qu'elle est trempée, c'est pas agréable. Puis, je crois que je ferrais mieux de la lâcher. Dans mon intérêt personnel.
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