(✰) message posté Dim 24 Mai 2015 - 14:02 par Invité
can't keep my hands off you
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ « Et pi on a fait de la pâte à moder et Woddy l'était tout sale. » Je souris, rassuré que Noam soit emballé par sa toute première journée avec sa nouvelle baby-sitter. Ça ne l'a pas empêché de pleurer quand Romeo a quitté l'appartement avant le boulot, mais ça lui passe très vite selon Rosie. Nos horaires n'étant pas tout à fait accordés - à mon plus grand regret - il ne sera parfois avec elle que quelques heures, entre le moment ou Romeo commencera et celui ou moi je terminerai. Je me dirige dans la chambre pour y ranger mon badge et mon arme dans un tiroir verrouillé et en hauteur et en profite pour enfiler quelque chose de plus confortable Un pantalon de training et un débardeur feront l'affaire, je n'attends personne ce soir. Épuisé, je retourne au salon ou Noam est par terre avec quelques jouets et continue de parler. Il ne semble même pas avoir remarqué que je me suis absenté quelques minutes... Ce gamin est un vrai moulin à paroles, on ne peut pas dire qu'il tienne de moi - encore moins de Romeo - sur ce point. Faut croire que les heures passer avec Lyla et Thalia l'ont rendu nerveux. « T'as faim? Papa va faire à manger. » Il hoche la tête sans détourner son regard de Pile-poile et Rex. Moi aussi j'aimerais m'asseoir par terre et ne plus rien faire... J'ai repris le boulot il y a à peine deux semaines et il me faudra sans doute encore quelques jours avant de m'habituer à ce nouveau rythme après plusieurs mois à ne rien faire, il faut le temps de se remettre dans le bain ! « Papa? On peut mette? » Je me tourne vers Noam qui me tends le dvd de Toy Story 3. Ô quelle surprise. « Tu veux pas regarder Némo? Pinocchio?. » J'aime Toy Story, vraiment... Mais cinq fois par semaine, je commence tout doucement à saturer. Heureusement que Romeo est le pro pour se poser devant un dessin animé avec Noam, ça me donne l'excuse du " non tu l'as déjà vu aujourd'hui ". « Non. » Son ton est ferme et il me tend le dvd de plus belle, ce qui ne me surprend pas. Il sait ce qu'il veut ce gosse ! Je lui mets dans le dvd et retourne à la cuisine de laquelle je peux le voir tout en préparant le dîner. Une petite heure plus tard, je nous sers et mets la table, plaçant le film qu'il ne regarde même pas - trop occupé à jouer avec ses personnages - sur pause. « On mange Nono. Pas de télévision. » Sinon, je ne suis pas sorti de table dans trois heures. Il ne râle pas, habitué à cette règle et pose Lotso sur une chaise de la salle à manger " parce qu'il a faim ". « L'est ou papa? »« Il travaille. » Noam me regarde septique. Oui je sais, c'est surprenant. Le pauvre nous a eut à la maison H24 depuis plusieurs mois et soudainement, nous disparaissons tous les deux pour reprendre le boulot... Je conçois que ce soit un peu déroutant. Malheureusement, nous n'avons pas gagné à la loterie et ne sommes donc pas dispensés. Puis même si mes deux gars me manquent terriblement, ça me fait du bien d'avoir repris le chemin de la vie active. Avec des responsabilités, du temps pour moi, des enquêtes, des nouveaux collègues.. On se plaint souvent de travailler mais la vie à la maison n'a rien de passionnant ! A part connaître les trois saisons d'arrow par cœur, ça ne m'a pas beaucoup avancé. Noam repart dans son blabla sur sa journée dés qu'il fini de manger et je l'autorise à finir son film pendant que je m'occupe de débarrasser et de faire la vaisselle (les absents ont toujours tord, pas de bol!). Chose faite c'est l'heure du bain et du dodo pour lui, et pour moi de la relaxation. Romeo ne rentre que dans 1 heure / 1 heure 30, ce qui me laisse le temps de me faire une partie et un épisode.
* * *
J'éteins la télévision une fois mon épisode de Breaking bad terminé et observe l'heure. 21h55. Romeo fini dans 5 minutes, il devrait être à la maison dans 30 minutes maximum si tout se passe bien. Mine de rien, je suis ko et commence à 8h00 demain, moi... Je sens que ça va être bien pratique ces horaires décalés! Je me dirige à la salle de bain " de Noam ", celle qui contient la baignoire qu'il est pratiquement le seul a utilisé, et après l'avoir vidée de tout canard et autre joue en plastique, j'ouvre l'eau. La baignoire remplie, j'y plonge, non sans penser à lancer l'album de thirty seconds to mars en fond sonore avant. Dire qu'à la base, le but était de lui préparer un bon bain pour son retour... Mais je doute que ma présence le dérange. J'ai rarement l'envie de me prélasser dans un bain mais la journée a été stressante, entre le boulot et savoir si Rosie allait géré avec Noam. Sans compter la première journée de Romeo... J'espère que ça s'est bien passé. Je suis plutôt convaincu par ma nouvelle place même si je commence à peine à prendre ms marques, je sais que je finirai par m'y sentir à ma place et j'aimerais que ce soit pareil pour lui. Quitte à devoir bosser, autant le faire dans la bonne humeur. Je fini par fermer les yeux et somnole, à la fois perdu dans mes pensées et concentré sur la musique qui a le don de m'apaiser. S'il n'y avait pas un risque de noyade, je pourrais facilement m'endormir là... Jusqu'à ce que l'eau soit trop froide pour y rester.
(✰) message posté Mer 27 Mai 2015 - 12:00 par Invité
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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je retourne à la voiture, prenant bien soin de ne pas perdre les clés que je m’amuse à faire tourner autour de mon majeur droit. « Fais bien attention sur la route. » Je souris, touché par l’inquiétude de ma collègue qui semble vraiment se soucier de ce qui pourrait m’arriver. Surement son côté maman poule qui ressort. Son fils ayant mon âge, ça ne m’étonnerait pas qu’elle fasse un transfert. Comme si tout les mecs de vingt-cinq ans étaient les mêmes à ses yeux. Je me demande si je deviendrai comme elle un jour. Surprotecteur comme je suis, ça ne me surprendrait pas. « T’en fais pas pour moi, j’suis qu’à dix minutes. » Ce qui n’est pas faux. Signe du destin ou pas, notre appart n’est qu’à huit minutes de l’aéroport. Huit minutes en voiture, vingt à pieds. Rassurée, elle me sourit et me fait signe de la main. Signe que j’accueil avec un sourire et un hochement de tête. Moi qui pensais être traité comme un étranger… « Ah et au fait. Embrasse ton mari pour moi ! »Mon mari… mon fiancé oui, pas mon mari, pas encore… Mais j’aime l’idée, de l’embrasser je veux dire. Après, pas sûr que je puisse me contenter d’un simple baiser de retrouvaille... Je souris, baisse les yeux cinq petites microsecondes face à ma perversité intérieure et les relève, un peu gêné. Je n’aurais jamais cru pouvoir me lier aussi vite avec l’une de mes collègues. « Tu peux compter sur moi. » Belinda ne met pas deux minutes à comprendre et se met à rire avant de me traiter de petit cochon. Au moins elle a réussi à me cerner… c’est pas plus mal si je dois passer le reste de ma vie à bosser avec elle. Moi qui ai toujours travaillé avec des mecs de mon âge, je dois bien avouer être agréablement surpris. A moins que ça soit le manque d’affection maternelle qui me trahisse. Je donnerais n’importe quoi pour retrouver ma mère… « A demain mon grand. » Surpris par le surnom, je relève les yeux et souris. Je lui fait signe de la main et déverrouille la captiva qui émet un puissant bip sonore. Une fois dans la voiture, je souffle un grand coup. Première journée, terminée. J’imagine que je devrais m’estimer heureux. Tout s’est bien passé, mes collègues sont sympas et ma formatrice – à savoir Belinda – est un ange. Seule petite ombre au tableau : Noam. Pas une seconde n’est passée sans que je pense à lui, que je m’inquiète pour lui. J’espère que tout s’est bien passé avec la baby-sitter. Pas de raison que ça ne soit pas le cas. Elias et moi avons fait toutes les recherches nécessaires… on a pas pris la première venue… pas de raison que ça se passe mal. Me reste plus qu’à mettre le contact, sortir de l’aéroport et retrouver l’homme de ma vie en priant pour qu’il ne se soit pas endormi. J’ai beau être à moitié éclaté par ma première journée de boulot, je reste moi-même à savoir Romeo Davenport, l’éternel obsédé qui n’en a jamais assez. On a qu’à mettre ça sur le dos d’Elias.
+ + +
Je ferme la porte derrière moi et fais passer mon sac par dessus ma tête avant de le laisser tomber sur le premier meuble que je croise. Je déboutonne ma veste et la pose juste à côté de mon sac. J’ai beau être maniaque, je suis beaucoup trop fatigué pour tout ranger maintenant. Je ferai ça demain… voire l’année prochaine. Je suis tellement fatigué… Moi qui étais prêt à sauter sur Elias il n’y a pas dix minutes… J’imagine que c’est le résultat de plusieurs heures passées à bosser. Sans me soucier de la musique et, de ce fait, d’Elias, je me dirige droit vers la chambre de Noam qui doit surement déjà être endormi vu l’heure. Une fois dans sa chambre, je m’approche le plus silencieusement de son lit et l’embrasse sur le front. « Bonne nuit bonhomme. » Dérangé dans son sommeil, il bredouille quelque chose avant de resserrer ses bras autour de son Lotso. Je souris, lui caresse la tête et repart tout en prenant bien soin de refermer la porte derrière moi. Noam retrouvé, ne me reste plus qu’à m’occuper de l’autre homme de ma vie à savoir Elias. Elias que je retrouve à moitié endormi dans la baignoire ce qui a tendance à réveiller la petite bête qui sommeil en moi. Avec un sourire, je baisse le volume de la musique et m’approche de lui. « Hé. » J’attrape sa mâchoire d’une main et l’embrasse. Le sourire aux lèvres, je me recule de quelques centimètres, lance un « tu m’as manqué » et l’embrasse de nouveau. Je me retiens d’envoyer mes mains sous l’eau, n’étant pas vêtu (ou dévêtu en l’occurrence) pour la circonstance et m’assois sur le rebord de la baignoire tout en prenant soin de lâcher son visage. « J’ai le droit de te rejoindre ou tu préfères m’obliger à regarder histoire de me torturer ? » Je souris et me retiens de l’embrasser à nouveau. Malheureusement mes mains ne semblent pas être du même avis puisqu’une d’entre elles s’est déjà attardée à caresser l’intérieur d’une de ses cuisses dont le genou dépasse de son bain. Une fois l’accord accordée, je me relève, retire mes chaussures sans prendre la peine de me baisser et fais passer chemise et pull par dessus ma tête. Sans vraiment le vouloir, je jette un coup d’œil au miroir vérifiant que le poids que j’ai pu perdre ses dernières semaines n’est pas revenu (je m’en voudrais de me priver de bouffer pour rien) et retirer pantalon, caleçon et chaussettes une fois mon petit cerveau rassuré. Tout en me caressant l’abdomen – habitude que j’ai quand je suis à poil, je m’avance vers Elias avec un sourire, met un pied dans l’eau qui a malheureusement eu le temps de tiédir avant de mettre le suivant. Debout face à lui, je me baisse pour l’embrasser une dernière fois et m’assois face à lui, prenant bien soin de retenir ma chute avec mes mains. Prendre place dans une baignoire comme celle là quand quelqu’un s’y trouve déjà est toute une organisation mais heureusement pour nous, ce n’est pas la première fois. Suffit d’entre croiser nos jambes et le tour est joué. Ne me reste plus qu’à laisser mes mains glisser sur lui, ne pouvant pas m’empêcher de le toucher et ce, peu importe mon état de fatigue. « Tu te souviens de ce qu’on a fait la dernière fois que j’ai commencé un nouveau boulot ? » Je souris tout en prenant bien soin de me mordre le coin des lèvres. « Moi je m’en souviens. » Pas étonnant vu que mon premier jour au club a très vite était suivi de notre première fois à tout les deux. La première fois que je l’ai vu nu – et merci mon dieu pour ça, la première fois que j’ai pu gouter à son corps et lui au mien… Je relève les yeux vers lui, ne cachant pas mes petites envies. Je le veux ce soir… peu importe son état de fatigue. Le bain n’est qu’un préambule. Du moins c’est le cas pour moi. Tout ce qui m’intéresse c’est baiser. Baiser et lui raconter ma journée. Et autant dire que les deux activités sont interchangeables.
(✰) message posté Jeu 28 Mai 2015 - 10:32 par Invité
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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je réfléchi à tout et à rien à la fois. La liste de courses que nous feront vendredi, jour de congé commun cette semaine, mes nouvelles fonctionnalités en tant que policier, mon père, sa mère... Le mariage, Noam, Charlie... Tout me traverse l'esprit à une vitesse folle mais je ne m'attarde sur rien, toujours rattrapé par la voix de Jared Leto sur laquelle je me concentre. Je suis trop bien et relaxé pour m'inquiéter... Mon père ne m'a plus fait une seule réflexion même si son regard en dit parfois long. Je m'en fou de ce que Charlie en penserait si elle savait... Après tout, c'est elle qui a fait le choix d'abandonner son fils, la manière dont je décide de l'élever ne lui regarde donc pas. Madison n'approuve pas qu'on soit ensemble? Tant pis. Toutes ces histoires ont tendance à me saper le moral sur le coup ou que je me perds à y réfléchir, mais au final, ça n'entrave en rien notre bonheur. On se débrouille avec les obstacles qui s'opposent à nous. Peut-être même qu'on s’emmerderait si tout était parfait. Quand la voix de Jared se fait lointaine, je parviens à ouvrir un œil et frôle l'arrêt cardiaque en voyant Romeo dans la sale de bain. J'ai du faire plus que somnoler, car je ne l'ai pas entendu rentré... Ni dans l'appartement, ni dans la salle de bain. « Hé. » Mon cœur bat à une vitesse folle mais il m'embrasse et m'apaise à la seconde, sans me laisser le temps de réagir au petit coup de panique que je viens de me manger. Moi aussi il m'a manqué... A un point qui touche de près le ridicule. Si j'ai eut le temps de m'habituer au fait de devoir partir travailler tous les jours en les laissant lui et Noam, c'est la première fois qu'ils ne m'attendent pas tous les deux quand je rentre. J'ai eut à patienter cinq longues heures avant d'enfin le voir passer la porte... (si on peut dire, car je n'ai rien vu au final) de quoi rendre cette journée interminable. « J’ai le droit de te rejoindre ou tu préfères m’obliger à regarder histoire de me torturer ? » Je frissonne quand ses doigts glissent sur ma cuisse - je ne m'habituerai jamais à son toucher - et me redresse légèrement dans la baignoire pour y faire un peu de place. Il faut savoir jouer au légo, c'est pas si compliqué. « Il était pour toi à la base... Mais j'ai pas pu résister. » Je souris et l'observe se déshabiller sans un mot, perdu dans la contemplation de ses courbes. Par réflexe, mon regard tombe sur sa cicatrice quand il me fait face... Et rien.. Son hématome a (heureusement) eut le temps de disparaître complètement et celle-ci ne représente plus aucun danger, elle fait juste partie de lui à présent mais n'a plus aucune raison de m'inquiéter. Je me redresse à nouveau comme je peux histoire de ne pas prendre toute la superficie de la baignoire et m'appuie sur mes coudes tête relevée vers lui pour réclamer un baiser qu'il ne tarde pas à me donner. Une fois mis en place, ses mains se perdent sur mes jambes et j'en attrape une pour laisser mes doigts glisser dans sa paume. J'aime ses mains... Sans doute autant que son sourire. Je pourrais passer des heures à les caresser sans me lasser, ce que je fais d'ailleurs dés qu'on se pose devant la télévision. « Tu te souviens de ce qu’on a fait la dernière fois que j’ai commencé un nouveau boulot ? » Le regard fixé sur nos mains, je souris sans l'observer. « Moi je m’en souviens. » Moi aussi et je suis toujours partagé entre le " c'est un de nos plus beaux souvenirs " et " c'est la pire honte que je me sois tapé avec lui ". Mon regard cherche le sien et je me retiens de me mordre la lèvre en le voyant faire. Il cherche... « Je me souviens que j'ai de la chance que tu ne te sois pas débarrasser de moi directement... » Je souris, gêné, même si j'en ris plus qu'autre chose maintenant. Il m'avait assez charrié là dessus et je pense que tout notre entourage proche - parents exclus, n'exagérons pas - étaient au courant de notre première fois. J'étais stressé, mal assuré et pas tout à fait renseigné... « Comment ça s'est passé? » Le récit de sa première journée m'intéresse plus qu'une partie de jambes en l'air. Surtout dans le baignoire, je suis trop épuisé pour envisager autant de gymnastique, même si je ne dis pas non à des câlins sous la couette plus tard. « Rosie m'a dit que Noam pleurait quand tu l'as laissé... Il s'est calmé assez vite. » Le rassure-je. Déjà quand je le laisse chez mes parents et qu'il se met à pleurer, il me donne envie de le faire avec lui tant je déteste le laisser seul... Et pourtant, je sais qu'il sera bien. Alors je n'imagine pas le laisser en larmes à la baby-sitter... Même s'il va falloir s'y habituer. « Ça s'est bien passé, il a été calme et était surexcité quand je suis rentré. T'as raté un roman sur la journée de Woody. » Je souris et glisse ma main libre le long de sa jambe pour remonter sur son bassin. Noam nous impressionnait toujours par son débit de paroles qui ne tenait ni de l'un ni de l'autre... Même en étant avec lui toute la journée, il a toujours bien quelque chose à nous raconter alors allez imaginer après une journée sans nous voir ! Je n'ai pas tout compris mais l'essentiel est qu'il aie passé une bonne journée avec Rosie, avec qui il va passer plus de temps pour les trois mois à venir qu'avec nous.
(✰) message posté Ven 29 Mai 2015 - 10:16 par Invité
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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ « Il était pour toi à la base... Mais j'ai pas pu résister. » Mon regard planté dans le sien, je souris et laisse ma main remonter le long de sa cuisse avant de l’écraser sur son genou. J’aimerai tant le tirer de l’eau, l’embrasser et le prendre, là, sur le sol de la salle de bain. Son corps me manque, sa virilité me manque, ses coups de reins me manquent. Malheureusement pour moi, je doute qu’Elias suffisamment réveillé pour m’offrir tout ça avant plusieurs heures. Je prends donc sur moi et me contente de sourire tout en le bouffant des yeux. « T’as bien fait. Je m’en voudrais de te priver d’un bain. » Et puis ce n’est pas comme si j’étais en droit de dire quoi que ce soit. Surtout pas après tout ce que j’ai pu lui faire subir durant nos nombreuses sessions douche. Sans doute mon côté accro qui veut ça. Impossible de prendre mes distances ne serait-ce qu’une journée, j’ai besoin de le sentir contre moi, de le sentir près de moi. Chaque fois qu’il part prendre sa douche, c’est la même histoire. Sans même le vouloir, mon esprit se met à l’imaginer, complétement nu sous la douche… une vision qui suffit à me sortir du lit, une vision qui suffit à me tirer de n’importe quelle situation si cela me permet de le retrouver. Peu importe ce qu’on y fait, j’ai besoin d’être avec lui. Le caresser sous la douche me suffit amplement la plupart du temps, l’aider, sentir mes doigts glisser contre sa peau… tout ça suffit à nourrir cette bête qui me bouffe les entrailles à chaque fois que je me laisse à penser à lui. Personnellement, je suis presque persuadé avoir un problème… un problème d’ordre sexuel. Personne, personne n’y pense autant que moi… l’idée me traverse l’esprit à chaque heure, chaque minute. Heureusement pour moi et pour nous, Elias n’est pas en reste. Ne reste plus qu’à espérer qu’il ne se lasse pas de moi, de moi et de mes petites obsessions plus perverses les unes que les autres. Après, j’avoue que chaque partie de jambes en l’air est une façon de me prouver qu’Elias me veut. Pas sentimentalement - ça j’en suis persuadé - mais physiquement. Car j’ai beau essayé de me convaincre du contraire, je ne peux pas m’empêcher de penser à ma mère, à ma mère et à la vision qu’elle a de notre couple. Un couple biaisé par mon obsession, un couple qui peut facilement se résumé à l’aveuglement liée aux sentiments que nous partageons. Pourtant – et heureusement pour moi, chaque baiser, chaque moment passé avec lui me prouve le contraire. Il m’aime, il me veut… presque autant que je le veux… (Car, soyons franc, je doute qu’Elias puisse parvenir à mon niveau de perversité). Assis face à lui dans la baignoire, j’essaie de chasser mes idées noires et de me concentrer sur lui et sur notre avenir. Quelques secondes me suffisent pour retomber dans mon obsession et très vite je laisse mes mains dériver le long de son corps. Mains qu’Elias finit vite par intercepter, m’arrachant un sourire. Il est doué… qu’il en soit conscient ou non, ses caresses sur mes mains ont le don de me calmer… aussi bien nerveusement que sexuellement. Car comme dit précédent, le sexe n’est pas la seule chose qui m’intéresse chez Elias ; Les caresses me suffisent, surtout si elles viennent de lui. Après, ça ne m’empêche pas pour autant de chercher plus. Que voulez-vous, on s’refait pas !« Je me souviens que j'ai de la chance que tu ne te sois pas débarrassé de moi directement... » Amusé par sa gêne, je me risque à rire. Loin de moi l’idée de me foutre de sa gueule. En fait, qu’il en est conscience ou non, je chérie plus que tout ce souvenir. Il a beau ne pas être parfait, il n’en reste pas moins un de mes préférés. Fermer les yeux me suffit pour le revoir, tout gêné, tout mal à l’aise face à moi. Du moins jusqu’à ce que nos corps se laissent aller… Heureusement pour nous, le temps et l’entrainement a su faire ses preuves et aujourd’hui, aujourd’hui je suis fier de pouvoir le compter comme le meilleur coup de toute ma vie. « Et raté la bête de sexe que t’es devenu ? Je m’en saurais voulu. » Je souris et resserre mes doigts autour de sa main. J’ai beau rire, je n’en pense pas moins. Elias est tout ce dont je pourrais rêver, il est juste parfait. Aussi bien physiquement que psychologiquement. Jamais, jamais je n’aurais pu mieux tomber. J’espère juste qu’il en a conscience. J’ai beau être amoureux et tactile, je n’en reste pas moins limité vocabulairement parlant. Surtout quand il s’agit de sentiment. Les « Je t’aime » sortent mais les déclarations sont toujours là, coincé quelque part au fin fond de ma gorge. « Comment ça s'est passé ? Rosie m'a dit que Noam pleurait quand tu l'as laissé... Il s'est calmé assez vite. Ça s'est bien passé, il a été calme et était surexcité quand je suis rentré. T'as raté un roman sur la journée de Woody. » Je baisse les yeux et souris, rassuré. J’ai beau faire le fier là comme ça, je ne l’étais pas ce matin. Dire que Noam m’a arraché une larme serait un euphémisme mais je préfère garder ça pour moi. Collé à lui comme un koala à son eucalyptus, j’étais prêt à le prendre avec moi… je revois d’ici ses petits yeux tout triste, son petit nez qui coule. Pourvu qu’il ne fasse pas ça la prochaine fois… je ne suis pas sûr d’y survivre. Que ça soit le cas ou non, je me suis juste senti horrible. Comme un de ces pères indignes qui laissent leurs gosses derrière eux pour aller se saouler dans le premier bar qu’ils croisent. « T’en fais pas, je suis presque sûr que j’y aurais droit demain matin… »Quand tu seras parti… foutues horaires à la con. « Sinon, ça s’est super bien passé au boulot. Les mecs sont plutôt sympas et celle qui est chargée de me former, Belinda, est super adorable avec moi. Mais bon, j’imagine que c’est le côté petit minet qui veut ça. » Je souris, tout fier de jouer avec sa jalousie. Le fait est que rien de ce que Belinda a pu dire ne m’a fait sentir sexuellement agressé, bien au contraire. Elle a joué à la parfaite petite maman et n’a pas hésité à me payer mon repas, en guise de bienvenue. « D’ailleurs, elle m’a parlé de toi, ou plutôt de ça… » Instinctivement, je souris et tourne la main qu’il tient dans la sienne pour faire apparaître mon annulaire gauche et la bague qui y trône fièrement. « Elle m’a demandé si t’étais jolie, j’ai dit que t’étais surement la plus belle chose que j’ai jamais eu la chance de voir et puis là, elle m’a posé une question et j’avoue ne pas avoir su quoi répondre. » Je lève les yeux vers lui, assez gêné à l’idée de poser cette question qui me taraude depuis plusieurs semaines maintenant… Pas que je sois pressé comme garçon mais quand même… « Elle m’a demandé quand était prévu le mariage… » Soit la question que je me retiens de poser chaque jour. Elias a beau être d’accord avec tout ça, j’avoue avoir beaucoup de mal à lui en parler. A chaque fois que je l’entends parler mariage, je l’entends dire que nous avons le temps, que rien ne presse. Mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. Il est le père de Noam et le restera pour le reste de sa vie. Pas moi, pas encore… et puis traitez-moi de parano s’il le faut mais parfois j’ai juste l’impression qu’il essaie de retarder la chose. Pas vis à vis de Noam et de l’adoption, mais vis à vis de sa famille et surtout vis à vis de lui même. Je sais que les mariages, ce n’est pas son truc… A vrai dire, ce n’est pas le mien non plus… mais j’avoue que plus j’y réfléchis et plus je me dis que ça n’est pas plus mal. J’espère juste que ma question, ou du moins celle de Belinda ne le brusquera pas. Loin de moi l’envie d’être le gros relou de service qui le pousse à abandonner son statut légal de célibataire… Les yeux rivés sur les siens, j’essaie de déchiffrer ce qu’il pense, ce qu’il s’apprête à dire. C’est chouette, j’ai limite l’impression de revivre ma demande en mariage.
(✰) message posté Lun 8 Juin 2015 - 17:14 par Invité
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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je repense assez souvent à notre première fois. Pas juste le sexe, mais tout. Notre premier baiser qui remonte à plusieurs années maintenant, qui était resté sans suite et qui était supposé le rester - du moins dans ma tête. Le MI5, son retour, mes doutes... Le mal-être qui m'a envahi tout cet été, la peur d'accepter tout ça et d'être accepté. Tout a été tellement vite que c'en est presque irréaliste, j'en arrive à me demander parfois si je n'ai pas rêvé ou si je suis normal. Comment le mec certain d'être hétéro fini en couple avec l'un de ses meilleurs potes et fiancé quelques mois plus tard? Aussi sûr de lui, sûr que ça ne changera jamais? A y réfléchir, même si ça ressemble à de la folie, certaines personne doivent secrètement nous envier. J'en connais en couple depuis deux ans toujours incapables de me dire avec certitude que c'est la bonne personne... Ça ne l'est pas, ou ils sauraient, de toute évidence. « Et raté la bête de sexe que t’es devenu ? Je m’en serais voulu. » Je lève les yeux vers lui et me mord la lèvre. Mon corps m'ordonne de laisser ma main glisser contre le sien mais je refuse. Toutes nos conversations ne peuvent pas finir par une partie de jambes en l'air, ce n'est pas humain. Je le crois sur mes talents vu à quel point il réclame... Ou alors je suis complètement à côté de la plaque et il quémande en attendant le moment ou je serai enfin au point ! C'est possible. « J'ai eut un bon professeur. Un qui ne prend jamais de vacances. » Je souris de plus belle, d'un air légèrement moqueur. Je le taquine assez régulièrement là dessus mais il sait parfaitement que ça ne me gêne pas. Quand c'est le cas, je lui fais comprendre et il abandonne - ou insiste et je suis celui qui change d'avis. Au début, j'ai eut beaucoup de mal avec ce poitn sensible de son hyperactivité, d'autant plus mon mal-être et mon envie de gerber H24. J'ai bien cru qu'on ne tiendrait pas, qu'il allait finir par sortir et sauter qui bon voudrait de lui... Mais il fait des efforts pour moi et j'ai appris à accepter ce côté... obsédé? pervers? ... mouai je n'ai pas le mot... Bref je l'ai accepté. Je ne serai pas l'un de ces mecs à se plaindre une fois le mariage passé de ne plus avoir de vie sexuelle, je ne vais quand même pas m'en plaindre. « T’en fais pas, je suis presque sûr que j’y aurais droit demain matin… » Je grimace mais ne relève pas. Ce n'est que temporaire, d'ici trois mois, Noam fera son entrée dans la cours des grands et ira à l'école cinq jours par semaine. Ne nous reste donc qu'à prier qu'il ne pleure pas tous les matins mais c'est un gamin plutôt sociable, je doute qu'il rechigne à passer la journée avec les copains. « Sinon, ça s’est super bien passé au boulot. Les mecs sont plutôt sympas et celle qui est chargée de me former, Belinda, est super adorable avec moi. Mais bon, j’imagine que c’est le côté petit minet qui veut ça. » Je relève les yeux vers lui et souris en me mordant la joue, me retenant de tout commentaire. L'essentiel est qu'il a passé une bonne journée, qu'il aie une bonne équipe. Le reste... C'est peut-être complètement inconscient (ou un égo un peu surdimensionné à force de le voir me dévorer des yeux) mais je sais qu'il ne s’intéressera à personne d'autre. Qu'on le regarde seulement, il est à moi en fin de compte. « D’ailleurs, elle m’a parlé de toi, ou plutôt de ça… » Mon pouce et mon index glisse machinalement sur son anneau avec lequel je joue quand il me le montre. Pauvre Belinda, too late.« Elle m’a demandé si t’étais jolie, j’ai dit que t’étais surement la plus belle chose que j’ai jamais eu la chance de voir et puis là, elle m’a posé une question et j’avoue ne pas avoir su quoi répondre. » Je baisse les yeux quand il me complimente indirectement, mon estomac est devenu une cage à papillon. Je ne m'y habituerai jamais. Enfin, j'espère. Qui voudrait se débarrasser un jour de cette sensation? « Elle m’a demandé quand était prévu le mariage… » Je lève les yeux vers lui et l'air gêné qu'il arbore me surprend légèrement. Il n'y a pas encore de date parce que nous n'en avons pas encore parlé, que tout ça est très récent... J'avoue ne pas vraiment y avoir réfléchi tant dans mon esprit, c'est assez logique que ça prenne du temps. Les gens mettent souvent une à deux années à franchir le pas après les fiançailles, rien ne presse. J'en oublie parfois qu'il y a un but caché derrière cette union. « Tu lui as précisé que j'étais jolie avec un petit quelque chose entre les jambes? » Je souris amusé, même si j'espère sincèrement qu'il n'a pas laissé plané le doute la dessus. Ne manquerait plus que ce soit monsieur " j'ai revendiqué ma bisexualité toute ma vie " qui cache maintenant le fait qu'on soit fiancé. Je reprends mes caresses sur ses mains et maudis le fait que le robinet se trouve juste au dessus de son épaule. Impossible d'ajouter de l'eau chaude sans l’ébouillanter... Je déteste l'eau tiède ou froide. « Tu as une date en tête? » Je demande en réfléchissant en même temps à une date qui me ferait plaisir à moi. Pas en hiver, c'est sur. Ce qui nous laisse quelques mois ou un an et demi... au choix. « Qu'est ce que t'aimerais comme fête? Il nous faut un château si j'invite toute ma famille... Et j'avoue que j'ai toujours imaginé qu'ils seraient tous là... Mais on peut être en comité restreint si tu préfères? On supprime déjà les enfants de Dieux chez les Hanwell qui ne viendront pas à l'union de deux abominations de la nature. » Je m’efforce de sourire. J'ai un peu de mal à me dire que mes tantes (voir mon père) puissent me voir comme tel... Pas après tous les moments que je chéris avec eux... Mais c'est leur croyances, je suppose que je dois les accepter. Dans l'ensemble, en dehors de mon père, tout le monde s'est abstenu de tout commentaire même s'ils ne doivent pas en penser moins. C'est peut-être pas plus mal si j'évite les regards désapprobateurs le jour du mariage. « ' Celui qui n'approuve pas à 100% cette union est prié de s'abstenir ' ça sonne bien comme phrase d'accroche sur le carton d'invitation. Ça réduira pas mal la liste des invités sans qu'on aie à faire de choix.» Je m’efforce de me taire et grimace en réalisant l'absurdité de mes commentaires. Romeo n'a pas posé cette question pour que je plombe l'ambiance et je m'en veux de le faire. « J'aurais bien aimé que ce soit en été... Pour éviter que les filles soient mortes gelées avec quatre manteaux par dessus leurs robes. » Nous à la limite, on pouvait encore géré. Le pire est que je pense plus à la réussite de nos photos de mariage qu'à leur petits corps frêles. Je m'ordonne de me taire histoire qu'il puisse en placer une car à force de débattre avec moi-même, je vais tomber sur une date sans même avoir son avis...
(✰) message posté Mar 16 Juin 2015 - 9:56 par Invité
can't keep my hands off you
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ « Tu lui as précisé que j'étais jolie avec un petit quelque chose entre les jambes ? » Surpris par sa question, j’éclate de rire. Je m’attendais à tout sauf à ça… à croire que monsieur ne retient que ce qui l’intéresse. Ca me va. « Petit ? Je ne suis pas sûr que ça soit l’adjectif qui convienne mais oui, elle est au courant. » Le caché ne servirait à rien. Les gens sont ouverts d’esprit à Londres. Gay, bisexuel, hétérosexuel, quelle différence ? Personnellement, j’ai depuis longtemps arrêté de me définir sexuellement parlant. D’abord parce qu’Elias me suffit amplement et ensuite parce que je n’ai jamais été du genre à me coller une étiquette. Je suis fier de ce que je suis et de ce que nous sommes. « Elle l’a super bien pris d’ailleurs, tant mieux… » Je risque de passer la majeure partie de ma vie à bosser… autant dire qu’il est plus que nécessaire qu’on m’accepte comme je suis. J’en viens presque à me demander si ses collègues sont au courant. Pas narcissique pour un sou, je ne me suis jamais risqué à poser la question. Après, je doute qu’Elias soit du genre à me cacher dans un placard. Du moins j’espère… La vie est trop courte pour se cacher. Toujours souriant, je laisse mes yeux glisser vers ses mains qui continuent de caresser les miennes. « Tu as une date en tête? » Je relève les yeux pour finalement le retrouver en pleine réflexion. Répondre à ça maintenant ne servirait à rien, monsieur est déjà parti très loin et, va-savoir pourquoi, je préfère le laisser réfléchir à tout ça… L’organisation et la mise en place n’étant définitivement pas mon point fort. Si ça ne tenait qu’à moi, Elias et moi serions déjà mariés… « Qu'est ce que t'aimerais comme fête? Il nous faut un château si j'invite toute ma famille... Et j'avoue que j'ai toujours imaginé qu'ils seraient tous là... Mais on peut être en comité restreint si tu préfères? On supprime déjà les enfants de Dieux chez les Hanwell qui ne viendront pas à l'union de deux abominations de la nature. ' Celui qui n'approuve pas à 100% cette union est prié de s'abstenir ' ça sonne bien comme phrase d'accroche sur le carton d'invitation. Ça réduira pas mal la liste des invités sans qu'on ait à faire de choix. » Je baisse les yeux, laissant mon sourire disparaître. Rien de mieux que parler de sa famille pour plomber l’ambiance. Très vite, le sentiment de culpabilité revient, me forçant à baisser les yeux sur ses mains qui se sont figées aux creux des miennes tant sa réflexion est profonde. Personnellement, j’ai de plus en plus l’impression que tout est de ma faute. Tout aurait tellement été plus simple pour lui s’il s’était attardé sur une femme et pas sur moi. Je complique sa vie sans vraiment le vouloir… Et la situation a beau l’amuser, ce n’est pas forcement mon cas. Abominations de la nature… et s’il finissait par les croire ? Elias a beau m’aimer, il n’en reste pas moins croyant. Très vite, les paroles de ma mère me reviennent en tête et je n’ai qu’une envie : m’enterrer sur place. « J'aurais bien aimé que ce soit en été... Pour éviter que les filles soient mortes gelées avec quatre manteaux par dessus leurs robes. » Toujours dans mes pensées, je laisse un silence s’abattre sur nous. Les yeux rivés sur nos mains, j’essaie de chasser mes idées noires, de me concentrer sur nous et pas sur les autres. Plus facile à dire qu’à faire ceci dit. « J’avoue que j’y ai jamais réellement pensé… » Décidé à passer à autre chose, je lève la tête et force un sourire. « Je veux juste le faire… peu importe que ça soit dans un château ou dans une grange… Toi, moi, Noam, c’est suffisant pour moi… » Loin de moi l’idée de jouer les gars vexé qui aurait préféré l’entendre dire la même chose. Elias est très famille, c’est tout à son honneur. Peu importe ce qu’il choisit de faire, je serai avec lui… Même si pour ça je dois affronter tous les feux de l’enfer, ce à quoi sa famille nous a condamné. « On pourrait peut être faire ça près de chez ma grand mère… sa maison est grande et son jardin est immense. Ca serait pratique, on pourrait faire un grand banquet dehors. Je pourrais inviter Zachary, ses parents, ma grand-mère… » Et c’est tout. Que je le veuille ou non, ma mère n’acceptera jamais de venir. Luka, Lula et leurs parents ne feront jamais le voyage jusqu’ici… quoique… Lula est sympas… « Ma famille sera ridicule à côté de la tienne mais bon, on peut pas tous être issu du clan Hanwell. » Je souris, sincèrement cette fois avant d’attraper son bras. « Viens par là… je me gèle. » Dis-je finalement en le forçant à se redresser pour finalement pivoter et s’assoir entre mes jambes. Dieu merci, la baignoire est assez grande pour nous supporter tous les deux. Face à son dos, j’embrasse son épaule, me penche en avant pour remettre de l’eau chaude et finit par me coller un peu plus à lui. Mes bras autour de sa taille je laisse mes mains rejoindre les siennes, le laissant reprendre son petit rituel. « On pourrait faire ça en Septembre… pour nos un an… » Je n’attendrais pas un an, c’est hors de question. Je le veux pour moi maintenant. Je ne laisserai pas le temps à son père ou à ma mère de nous liguer l’un contre l’autre. Laissant mes lèvres glisser contre son épaule, je murmure : « J’en ai marre d’attendre… » Je embrasse son épaule et reprend « je te veux près de moi… » Pas que ça ne soit pas déjà le cas… c’est juste que, je sais pas, ça a quelque chose de symbolique. Une fois mariée, je serais officiellement sien… rien ni personne ne pourra revenir la dessus. Que ça soit ma mère, son père ou bien l’état. J’en ai marre de me battre, de lutter pour quelque chose qui devrait être naturel. Je l’aime, il m’aime, ça devrait suffire.
(✰) message posté Mer 17 Juin 2015 - 21:56 par Invité
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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ « Petit ? Je ne suis pas sûr que ça soit l’adjectif qui convienne mais oui, elle est au courant. » Je me mords la lèvre et me retiens de tout commentaire quand il complimente mes attributs - en même je ne vois pas ce qu'il y a à ajouter. Je me doutais bien qu'il n'avait pas caché le fait qu'il soit fiancé à un mec mais sait-on jamais... Même le plus ouvert d'entre nous peut se retrouver face à une personne complètement fermée d'esprit et décidé de garder cette information. « Elle l’a super bien pris d’ailleurs, tant mieux… » Je confirme d'un signe de tête. Qu'il se sente bien au boulot reste quelque chose de primordial. Dans la police c'est un peu différent... On a beau être à Londres, être gay n'est pas ce qu'il y a de plus populaires du côtés des services de l'ordre. Mais j'ai la chance d'avoir des collègues qui s'abstiennent de tout commentaires et d'autres qui s'en tapent complètement, je n'en demande pas plus. Je le vois baissé les yeux et perdre son sourire quand je parle de la famille et culpabilise. Une boule me noue l'estomac et je leur en veux soudainement, même si personne ne s'est sentit d'humeur à nous rabaisser aujourd'hui. Je n'aurais peut-être pas du tenter d'en rire... Mais je n'aurais pas à le faire s'ils n'étaient pas tous aussi cons! J'essaye d'en revenir à l'essentiel du mariage l'air de rien, soit sa date. Romeo a toujours les yeux plantés sur nos mains et je joue avec celle-ci un peu moins délicatement pour qu'il me regarde. Epic fail. « J’avoue que j’y ai jamais réellement pensé… » Il me regarde enfin et je déglutis en me retenant de me redresser pour l'embrasser. « Je veux juste le faire… peu importe que ça soit dans un château ou dans une grange… Toi, moi, Noam, c’est suffisant pour moi… » Je pince les lèvres. Ce n'est pas suffisant pour moi... Je ne veux pas qu'on se marie comme des voleurs, à l'abris de tous les regards. Je veux que ma famille soit là, que mes sœurs soient là (elles me tueraient de toute façon si je les en empêchais), qu'ils soient tous là quand nous scelleront officiellement notre amour. Pas devant Dieu, non, mais légalement. Se marier n'est pas juste une question d'officialisation... J'aimerais qu'ils comprennent enfin tous et voient les choses du même angle que nous. « On pourrait peut être faire ça près de chez ma grand mère… sa maison est grande et son jardin est immense. Ça serait pratique, on pourrait faire un grand banquet dehors. Je pourrais inviter Zachary, ses parents, ma grand-mère… Ma famille sera ridicule à côté de la tienne mais bon, on peut pas tous être issu du clan Hanwell. » J'essaye d'imaginer le tout en même temps qu'il m'en parle. De me souvenir du jardin de sa grand-mère... Je l'ai vaguement aperçu, c'était l'hiver, il faisait déjà sombre lorsque nous sommes arrivés. Pourquoi pas... Si ça peut rendre la fête spéciale à ses yeux et nous faire faire des économies en même temps, ça me convient. « Viens par là… je me gèle. » Je perds un bras dans la bataille et me laisse faire, m'appuyant contre sa poitrine, la tête enfuie dans sa nuque, quand il m’amène à lui. De l'eau chaude, l'idée du siècle... C'est pas tout mais je suis là depuis plus d'une heure, je vais finir avec une pneumonie. J'embrasse son bras qui s’enroule autour de moi et retrouve rapidement ses mains, fermant les yeux. Je suis épuisé. « On pourrait faire ça en Septembre… pour nos un an… » Heureusement qu'il précise pour nos un an... Ou je lui aurais répondu que septembre c'était parfait, que ça nous laissait plus d'un an pour tout organisé. « Septembre? » Je répète sur un ton doux, essayant de masquer ma surprise. C'est possible d'organiser un mariage en si peu de temps? Non parce que je tiens quand même à ce qu'on aie des costume bien taillé et que nos photos ressemblent à quelque chose. « J’en ai marre d’attendre… je te veux prêt de moi… » Je fronce les sourcils et me redresse suffisamment pour pouvoir pivoter et planter mon regard dans le sien. « T'es conscient que mariés ou pas ça ne change rien pour nous? » Je souris et l'embrasse, laissant mes mains sur ses joues quand je m'éloigne de ses lèvres. « Même si le mariage était dans dix ans, tu m'as depuis un bon moment... » J'embrasse sa mâchoire et laisse ma tête se caler contre son épaule à nouveau. J'ai l'impression qu'il se précipite parce qu'il a peur que je m'échappe et ça m'énerve. Quand je dis qu'à force de nous monter la tête ils vont réussir à semer le doute... « On est pas obligés d'inviter toute la famille... Juste les proches. Mes parents, les filles, Emrys... Louise et Jamie. Ma tante Zoé. » Mila (Caleb?), April... Enfin les amis proches... Austin? Ils ont beau s'être disputé, ça reste son frère et avec un peu de chance (quoi que) ils seront réconciliés d'ici là. « Zach ne touche pas à la bouffe, je te préviens. » Je souris et lui embrasse le lobe de l'oreille. Ses ingrédients magiques, une fois mais pas deux! Je pense à ma famille nombreuse et me dit qu'il y a quand même des personnes que je n'ai pas cité qui ne peuvent pas manquer l’événement... Le problème est qu'invité l'un sans invité l'autre, ça crée toujours des soucis. en parlant famille et puisqu'on est dans une grande conversation... « Je voyais le mariage dans plusieurs mois, voir une année... Le temps de tout préparer correctement... Mais septembre, ça me va. Tant que t'es conscient qu'en dehors de Noam on a aucune raison de se précipiter, que mariage ou pas, je ne risque pas de changer d'avis. » Ça me fait un peu peur d'aller aussi vite, mais quand vous êtes sûrs de vous à quoi bon attendre? Ce qui m'inquiète, c'est surtout qu'il précipite les choses pour de mauvaises raisons. « Je t'ai parlé du fait que je ne veux pas que Noam grandisse seul... Et vu qu'on a un petit soucis de conception, peu importe ce qu'on décide de faire, ça va prendre du temps avant qu'on accueille quelqu'un de plus dans la famille... Et j'aimerais que ça arrive au plus vite... » Qu'on adopte ou qu'on aie recourt à une mère porteuse, nous ne sommes pas prêts d'être papas à nouveau de si tôt... Et j'y tiens. On a une vie stable, un boulot, je veux commencer à bâtir notre équipe de foot !
(✰) message posté Mer 1 Juil 2015 - 10:54 par Invité
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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Mes bras glissent autour de la taille d’Elias alors qu’il pivote vers moi. Je ne sais pas trop ce que j’ai dit de mal mais apparemment, ça ne passe pas. J’espère juste ne pas avoir ruiné le moment. J’étais bien contre lui… « T'es conscient que mariés ou pas ça ne change rien pour nous? » Je fronce les sourcils quelques microsecondes avant d’éclater de rire. Ce n’est pas ce que je voulais dire, e n’est définitivement pas ce que je voulais dire. « Je sais, amour. » Il m’embrase et je souris contre ses lèvres. Bien sûr que ça ne change rien. En soit, le mariage n’est rien d’autre qu’un bout de papier officialisant ce que nous savons déjà. Mais le fait est que j’ai besoin de ce bout de papier. J’en ai besoin pour Noam, j’en ai besoin pour faire taire toutes les mauvaises langues qui prennent un malin plaisir à critiquer nos choix, à critiquer notre couple. Notre mariage ne regarde que nous, personne d’autre. « Même si le mariage était dans dix ans, tu m'as depuis un bon moment... » Je ris de plus bel touché et quelque peu amusé par son élan d’inquiétude. « Dix ans c’est un peu long quand même… » Dis-je finalement alors qu’Elias s’attaque à ma mâchoire. Je n’attendrai pas dix ans. Je n’attendrai pas un an. En fait, si je m’écoutais, on serait déjà mariés et Noam serait déjà à nous. Je n’ai pas besoin de temps pour réfléchir à ce que je veux puisque j’en suis déjà persuadé. Je veux passer ma vie dans les bras d’Elias, je veux passer ma vie à regarder Noam grandir. La cérémonie n’est là que pour leur faire plaisir, à lui et à sa famille. Personnellement, je m’en fiche. Comme j’ai dit, une cérémonie à trois serait largement suffisante pour moi. Et puis ce n’est pas comme si ma famille allait accepter de faire le chemin jusqu’à la mairie. « On est pas obligés d'inviter toute la famille... Juste les proches. Mes parents, les filles, Emrys... Louise et Jamie. Ma tante Zoé. » Tiré de mes pensées, je reviens à moi avec un sourire. Sans m’en rendre compte, j’ai repris mon étreinte. Comme si mon corps était conditionné pour lui. Enfin bref, revenons au sujet : le mariage. Louise, Jamie, Zoé, Emrys… en soit, la liste restreinte revient à inviter toute sa famille, c’est cool. La mienne n’aura pas du tout l’air ridicule à côté de tout ça ! M’enfin, au moins Elias aura sa mère. Je ne peux malheureusement pas en dire autant. « Zach ne touche pas à la bouffe, je te préviens. » Je tourne les yeux vers lui, assez surpris qu’il mentionne Zach. La dernière fois qu’on la croisé, Elias s’est retrouvé six pieds sous terre, noyé sous l’herbe et les autre brownies lourdement assaisonnés. « Je doute qu’il prenne le risque maintenant que mon bébé est dans la police… il aurait trop peur de se faire violer en prison. » Dis-je en souriant et en resserrant mes bras autour de lui alors que monsieur s’attaque à mon oreille. Chose dont il devrait s’abstenir s’il ne veut pas finir à quatre pattes sur le carrelage de la salle de bain. Et je dis ça avec tout mon amour. Bien entendu. « Je voyais le mariage dans plusieurs mois, voir une année... Le temps de tout préparer correctement... Mais septembre, ça me va. Tant que t'es conscient qu'en dehors de Noam on a aucune raison de se précipiter, que mariage ou pas, je ne risque pas de changer d'avis. » Je souris doucement et écrase un baiser sur son front. Monsieur s’inquiète et je n’aime pas ça. J’ai dit que je le voulais près de moi oui, mais pas parce que j’ai peur de le voir partir. J’ai juste besoin de le faire. « Je sais Elias. Mais je veux le faire. » Je veux Noam. Je veux arrêter de me prendre la tête avec moi-même. Chaque fois que je sors avec lui j’ai peur qu’on remette en question mon droit à l’éduquer. Chose que je ressens essentiellement quand je suis avec sa famille. Pas qu’ils disent quoi que ce soit, bien au contraire. C’est juste que j’aie tendance à me sentir comme un intrus quand je suis avec eux. Comme s’ils allaient me juger pour avoir ne serait-ce qu’oser hausser la voix sur Noam. Ce foutu mariage n’est là que pour prouver à moi-même que je suis bel et bien à ma place. Et que j’ai un foutu bout de papier pour le prouver ! Chose dont je n’ai, bien entendu pas besoin en soit mais c’est comme ça. On ne se refait pas. « Je t'ai parlé du fait que je ne veux pas que Noam grandisse seul... Et vu qu'on a un petit souci de conception, peu importe ce qu'on décide de faire, ça va prendre du temps avant qu'on accueille quelqu'un de plus dans la famille... Et j'aimerais que ça arrive au plus vite... » Sans vraiment le vouloir, je me fige contre lui. Assez surpris par le changement de sujet. Je ne le savais pas aussi douer pour passer du coq à l’âne. Me cacherait-il une hyperactivité ? Enfin peu importe. Le fait est que je suis quelque peu déstabilisé par le nouveau sujet. Pas que je ne veuille pas d’enfant, au contraire, il sait que je suis un adepte défenseur des familles nombreuses et que je serais près à en avoir une dizaine si c’est ce qu’il veut. C’est juste que j’aurais aimé officialiser ma paternité auprès de Noam avant de réfléchir à un autre gosse. Mais à quoi bon ? L’adoption de Noam n’est qu’une formalité… adopter un autre gosse demandera plus de temps, plus d’argent… « Hum… » Je marque une pause, réfléchissant à tout ce que tout cela pourrait engendrer. « On pourrait faire ça dès que le mariage sera terminé. L’adoption d’un autre gamin prendra du temps… on aura largement le temps de faire les papiers pour Noam d’ici là… Et puis j’adorerais avoir un autre gosse par ici. Ca m’évitera de regarder Toy Story pour la millième fois. » Je souris et tourne les yeux vers Elias que j’embrasse. Très vite – va savoir, peut être est-ce le sujet qui me titille les entrailles – je m’enflamme et laisse mes mains descendre le long de son abdomen. Contre ses lèvres, les yeux fermés je reprends. « T’es conscient que si c’était possible, tu passerais la moitié du temps en cloque pas vrai… » Vu le nombre d’heure qu’on passe à s’enfiler comme des perles… Aussi bien lui que moi passerions notre temps à pondre. Ce qui est, au final, beaucoup moins excitant que je pensais. Enfin, l’idée étant que je passerai mon temps à lui faire des gosses… Seul point négatif, ça nous obligerait à revenir aux capotes. Ce que je ne supporterais pas. Sa peau contre la mienne, il n’y a que ça de vrai. D’ailleurs faudrait que je me calme si je ne veux pas faire bouillir l’eau du bain. Lentement mais surement, la température de mon corps monte et elle n’est pas la seule. Contre Elias, mon corps semble bien décidé à tenter la fertilisation, quitte à se retrouver face à un échec.
(✰) message posté Jeu 2 Juil 2015 - 0:45 par Invité
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ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ J'ai beau être heureux qu'il tienne à moi au point de vouloir m'épouser au plus vite, une infime partie de moi angoisse à l'idée que sa mère aie pu entrer dans sa tête. S'il n'y avait pas l'adoption de Noam en jeu, je reculerais le mariage d'une année ou deux, juste pour lui prouver à lui mais surtout à tous les cons qui nous entourent qu'on a pas besoin d'un papier pour prouver quoi que ce soit. Et oui, avec tout le respect que je lui dois, j'englobe totalement mon père dans ce petit paquet d'imbéciles. L'avantage c'est qu'il fait lui des efforts même si ça ne lui convient pas, ce n'est pas le cas de tout le monde. J'ai tendance à me dire que je m'en fou, que je n'ai pas besoin de l'approbation générale mais j'y pense assez souvent pour savoir que je me leurre complètement. Même s'il n'en parle pas, c'est évident que la réaction de sa mère et le fait qu'elle ne fasse pratiquement plus partie de sa vie le blesse et je ne eux rien y faire. Pire, j'en suis la cause, si on peut dire - car non je ne suis pas con au point de nous remettre en doute juste pour qu'il retrouve cette relation. Après tout, il a fait son choix. J'aurais aimé qu'il n'y en aie pas, que la personne qui l'a élevé cohabite avec moi mais nous n'avons mis personne au pieds du mur. S'ils ne peuvent pas faire un petit effort, alors tant pis. « Dix ans c’est un peu long quand même… » Je souris et me laisse aller de tout mon poids contre lui pour coller mon dos à sa poitrine. Un peu beaucoup, même moi qui je ne suis pas spécialement pressé, je n'attendrais pas aussi longtemps. Non pas que je n'ai pas hâte qu'on se marie ! Mais j'idéalisais un peu ce jour avec la présence de toute ma famille, et ça prend du temps niveau organisation. Je suis prêt à me passer de tout ces florilèges et du clan Ioannis-Hanwell au grand complet puisque c'est ce qu'il veut. J'les verrai réuni au mariage d'Aloysia et Emrys. Oui non, chassons cette idée de mon esprit en fait. Elle a beau être évidente, il est hors de question que j'imagine mon meilleur ami dans les draps de ma sœur. Je reporte mon attention sur la liste des invités - que je ne peux pas oublié, mariage rapide ou non - puisqu'ils en font partie. Même si ça n'en a pas l'air, c'est pour moi un comité très restreint que je cite là. « Je doute qu’il prenne le risque maintenant que mon bébé est dans la police… il aurait trop peur de se faire violer en prison. » Je ris et pose mes bras sur les siens alors qu'il me sert un peu plus contre lui. A un moment bébé, il va falloir se faire à l'idée qu'il n'est pas encore possible de se greffer l'un à l'autre, je ne veux pas mourir étouffé. « Je suis sûr que ça lui déplairait pas si Austin partage sa cellule. » Je souris en essayant de les imaginer tous les deux en prison. Ils ont beau dire ce qu'ils veulent y'a un truc indéniable entre eux... Mais je ne les imagine pas survivre 24 heures dans un monde de brutes. Après, je ne les connais pas plus que ça ! Mais ça m'arrangerait beaucoup que Zachary n'offre pas ses talents de boulangers, j'ai cru en mourir la dernière fois. Soit. On parle de nous, pas des autres... Et je m’efforce de le rassurer à nouveau. Je ne sais même pas s'il en a besoin... Moi en tout cas j'ai besoin de lui dire, d'être certain qu'il ne doute pas de nous parce qu'on a essayé de lui dire ce que je pense et ressens. Grosse blague d'ailleurs, la familiale mentaliste. Sans Simon Baker, à notre plus grand regret. « Je sais Elias. Mais je veux le faire. »J'espère. J'espère qu'il sait mais s'il faut je lui répéterai tous les jours... Même s'il a des doutes bien enfuis, ceux-ci disparaîtront avec le temps et Mandy, Edwin & cie pourront former le club des " on avait tords et on est désolés " (on peut rêver!). J'ai l'impression de surenchérir en parlant bébés, au lieu de calmer ses pulsions - chose que je suis censé faire face à son impulsivité liée à son hyperactivité. Je crois qu'à la base, je suis censé être le gars qui le freine et lui fait comprendre qu'on a tout notre temps. J'ai essayé. J'ai prétendu essayé, un tout petit peu, mais j'ai vite rendu les armes. Difficile de faire autrement quand j'approuve. Et puis si le mariage n'a rien d'urgent pour moi, j'ai hâte d'être papa à nouveau malgré mon jeune âge. La plupart de mes potes en sont encore au stade ou penser bébé est de la pure folie, le meilleur moyen de gâcher sa jeunesse, mais j'ai dépassé tout ça il y a plus de deux ans maintenant. Ce n'est pas un papier qui va nous lier à vie, mais bien de fonder une famille, en commençant par Noam, puis en l'agrandissant. A ne pas entendre par là que j'ai besoin d'un papier pour le considérer comme son père, c'est le cas depuis longtemps. « On pourrait faire ça dès que le mariage sera terminé. L’adoption d’un autre gamin prendra du temps… on aura largement le temps de faire les papiers pour Noam d’ici là… Et puis j’adorerais avoir un autre gosse par ici. Ca m’évitera de regarder Toy Story pour la millième fois. » Je le laisse m'embrasser, un peu trop désorienté pour réagir. On a vaguement évoqué le sujet et je lui ai parlé du fait que j'aimerais avoir recourt à une mère porteuse, alors que lui pense plutôt à l'adoption. Je comprends son point de vue et ne suis pas totalement arrêter sur le mien... Mais le fait qu'il parle comme si ça la décision était déjà prise sans en tenir compte m'ennuie. « T’es conscient que si c’était possible, tu passerais la moitié du temps en cloque pas vrai… » Je souris, toujours plongé dans mes réflexions. Je n'ai aucune envie de gâcher ce moment pour partir sur un grand débat ou sur une dispute qui découle d'une reproche... « Je dois complètement oublier l'idée d'une mère porteuse j'imagine? T'as l'air d'avoir un avis bien arrêté sur la question... » Je demande avec un air de gamin et lui adresse une petite moue. Je ne peux m'empêcher de sourire et d'oublier cette " décision " et ma question en le sentant grandir contre mes reins pendant que ses mains se fraient un chemin jusqu'à mon anatomie. Il ne perd pas le nord... On pourrait encore parler de funérailles que ce mec serait en activité. Je me redresse juste assez pour pouvoir pivoter et permettre à mes lèvres de s'attaquer à sa mâchoire et sa nuque pendant que mes mains dessinent ses courbes parfaites. « Concentre toi, c'est pas à prendre à la légère comme discutions. » Comme pour me contredire, je descend mes baisers de son épaule à sa poitrine avant de lui voler un baiser et m'éloigner de lui en prenant soin de poser une main contre son torse pour qu'il ne puisse pas me ramener contre son corps. Corps dont chaque parcelle m’appelle mais que j'ignore avec une volonté que je ne me connaissais pas. « Je suis sérieux, on aura jamais de date à cette allure. » Je souris, amusé, en plaquant ma paume contre son torse quand il se mouve lrégèrement. S'il me chauffe (ou inversement) dés que le mariage vient sur le tapis, nous ne sommes pas prêts de nous passer la bague au doigt... Et vu la période qu'il avance, on a tout intérêt à mettre nos corps sur pause et se bouger le cul !
(✰) message posté Jeu 2 Juil 2015 - 11:05 par Invité
can't keep my hands off you
ROMEO DAVENPORT & ELIAS HANWELL
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ « Je dois complètement oublier l'idée d'une mère porteuse j'imagine? T'as l'air d'avoir un avis bien arrêté sur la question... » Je souris tout en prenant soin de laisser mes lèvres glisser sur sa nuque. Ce n’est pas ce que j’ai dit. Je parle d’adoption comme j’aurais pu parler de mères porteuses. C’est juste le premier mot qui m’est venu et j’avoue ne pas trop avoir réfléchis à l’impact que ça pourrait avoir sur Elias. Le fait est que je suis beaucoup trop obnubilé par sa peau pour pouvoir penser à autre chose. Doucement, mes mains descendent le long de son corps et ne peux retenir mon bassin qui doucement, mais surement, se colle à lui. Je ne sais pas trop d’où me vient cette soudaine excitation. Tout ce que je sais, c’est que je suis prêt à donner de ma personne et le plus tôt sera le mieux. Plus on attend, plus mon corps le réclame et ce, de la pire façon qui soit. Contre moi, Elias pivote avant de s’attaquer à ma mâchoire. Sans vraiment pouvoir m’en empêcher, je gémis sous l’excitation, laissant une de mes mains se poser derrière sur sa nuque. « Concentre toi, c'est pas à prendre à la légère comme discutions. » Je me mords le coin des lèvres avant d’exploser de rire. Oh mais je suis concentré ! On parlait bébé, on parlait mariage. J’ai beau ne pas être une femme, je sais faire deux choses à la fois. Surtout s’il l’une d’entre-elles revient à s’envoyer en l’air. Et puis ce n’est pas comme si j’étais du genre à être capable de faire ça toute une nuit. Vingt minutes de son temps, voire moins, c’est tout ce que je demande. On pourra reprendre ça plus tard, rien de presse. « J’ai envie de toi… » Dis-je finalement en le sentant remonter en direction de mes lèvres. Lèvres qu’il embrasse avant de s’éloigner. Tout fier de lui. Légèrement vexé, je me redresse légèrement avant d’être plaqué en arrière par sa main qu’il garde précieusement contre ma poitrine. Me chauffer avant de me laisser sur le carreau. C’est lâche. M’enfin, lutter m’amuse. Ce n’est pas la première fois qu’une de nos parties de jambes en l’air commence par une petite bagarre amicale… Malheureusement, pour moi, Elias semble bien décidé à mettre un point final à notre conversation et ce, quitte à me faire mourir de frustration. « Je suis sérieux, on aura jamais de date à cette allure. » Je le fixe des yeux, le regard lubrique et les lèvres pincées. Je lui en voudrais presque de jouer avec moi comme ça. Il n’avait qu’à me repousser des le début… pourquoi diable est-il rentré dans mon jeu. Je me sens frustré. Frustré et diablement excité. Mon entrejambe va jusqu’à me faire souffrir et je pris presque triste de ne pas pouvoir lui offrir satisfaction. « T’es horrible avec moi, tu le sais ça hein ? » Je souris, pas fâché le moins du monde. Juste frustré… genre vraiment vraiment frustré. Une frustration qui me pousse à soupirer un grand et haussant les épaules. « Septembre me semble bien. Et pour la famille, t’as carte blanche. Je veux dire, c’est ta famille Elias. Peu importe que t’en invite cinquante ou cinq… tout ce que je veux moi, c’est que tu sois heureux. » J’essaie une nouvelle fois de m’approcher de lui, pour l’embrasser cette fois… mais monsieur ne perd pas le nord et me plaque une nouvelle fois en arrière, m’arrachant un sourire à la fois amusé et coquin. C’est qu’il est fier de lui en plus ! « Et non, je n’ai rien contre une mère porteuse. En fait, j’en ai rien à faire que le gosse soit de moi ou pas. Tout ce que je veux, c’est un gosse, voire deux voire une dizaine. J’aime les gosses, je t’aime toi, je ferais n’importe quoi pour nous offrir la vie dont on rêve… Au pire, on aura qu’à alterner les deux… c’est possible et comme ça tout le monde il est content. » Je souris, force le passage jusqu’à ses lèvres et l’embrasse. Qu’on se le dise, je n’ai rien contre les mères porteuses. Si je tiens tant à adopter un gamin, c’est avant tout pour rendre la pareille à l’univers. Né orphelin, je n’ai pas eu la chance de vivre avec mes parents biologiques mais, merci l’univers je n’en ai jamais réellement souffert. Sans que je le veuille, on m’a offert de formidables parents de substitution qui m’ont offert un toit, leur amour et une éducation qui s’approche facilement de la perfection. Je ne pourrais pas vivre tranquille sans renvoyer cet ascenseur. Je veux offrir ce qu’on m’a offert. Je sais qu’Elias comprend mon point de vue et qu’il ne m’en voudra pas pour mon entêtement. Et puis je ne voit pas ce qui pourrait nous empêcher d’adopter tout en ayant recourt à une mère porteuse. Une grande famille, c’est ce qu’on veut tout les deux, alors pourquoi s’en priver ? Prenant le risque de me faire envoyer une nouvelle fois balader, je laisse mes mains revenir sur lui mimant deux petits bonhommes qui marcherait sur ses hanches et sourit contre ses lèvres. « Par contre, pour la nuit de noce… » Parce que oui, je ne serais pas moi même si je n’abordais pas le sujet. « Je veux la totale. » Je veux que ça fasse mal, je veux le sentir transpirant contre moi. Je veux plus pouvoir marcher pendant plusieurs semaines… en fait, j’ai juste envie de sauter mon mari aka l’homme de ma vie. Et croyez bien que penser à tout ça ne m’aide pas à faire redescendre l’outillage, bien au contraire.