"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici darkness in our hearts + Noah 2979874845 darkness in our hearts + Noah 1973890357
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darkness in our hearts + Noah

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Kenzo A. Armanskij
Kenzo A. Armanskij
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() message posté Jeu 16 Juil 2015 - 19:07 par Kenzo A. Armanskij
Darkness in our hearts
Kenzo A. Armanskij ✧ Noah L. Oswald
Le coin. Je n'avais pas nettoyé ce coin là. Alors je me relevais et allais nettoyer l'autre coin de ma chambre. J'étais stressée. J'étais stressée depuis maintenant un mois. La rentrée arrivait, et je n'avais toujours pas de quoi me payer mon année à la fac. J'avais beau essayer de faire en sorte que les choses se passent pour le mieux, tout continuait de foirer. Alexandra n'était pas là, et à vrai dire, je ne savais pas où elle était aujourd'hui. Mais ses problèmes de santé m'encourageaient à tout faire dans l'appartement, afin qu'elle n'ai pas à se fatiguer pour quelques poussières ou pour de la vaisselle. Mais ce soir, ce n'était pas pour elle que je faisais le ménage. Noah allait venir ici, et je ne voulais pas qu'il voit mon désespoir dans les toiles d'araignées de ma chambre. Ces derniers jours, j'avais eut pour habitude de dormir au local, bien trop occupée à peindre mes toiles qu'à me reposer. Je n'avais donc pas fait attention à la poussière qui s'était accumulée dans ma chambre. C'est donc avec satisfaction que je rangeais le plumeau et me dirigeais dans la salle de bain pour prendre une douche. Elle fut rapide. J'enfilais un tee-shirt blanc et un short. Je relevais mes cheveux en une queue de cheval et me dirigeais vers la cuisine. Les sachets pour le pop corn étaient prêts. Je n'avais plus qu'à commander les pizzas, et Noah ramenait les bières. Régulièrement, il venait à l'appartement, ou j'allais chez lui, pour regarder un film et pour se remonter le moral. Notre relation était sans prise de tête, sans artifices. Je l'aimais beaucoup, et j'aimais passer du temps en sa compagnie. C'était aussi simple que cela. J'attrapais un bol et le déposais sur le plan de travail, près des sachets de Pop corn. Puis, je me dirigeais vers la télé du salon et attrapais la liste de dvds que j'étais allée emprunté plutôt au videoclub. Puis, patiente, j'allais m'asseoir dans le canapé.
C'est alors que je me rendis compte d'une chose. Je m'étais toujours compliqué la vie. Je n'avais jamais partagé de tels moments d'amitié ou même d'amour avec quelqu'un. Avec Zola.... Avec Zola, tout avait été si différent. Lui et moi étions capables de rester des heures allongés dans l'herbe, à regarder les nuages, et ça nous suffisait, car nous étions ensembles. Mais peu de couples partageaient ces occupations là. La plupart regardaient des films dans leur chambre, où sortaient manger au resto. Non, moi je n'avais pas vécu de telles choses. Je m'étais enfermée dans une bulle avec l'homme que j'aimais sans accorder la moindre importance à ce que pouvait faire les autres. Car j'étais heureuse ainsi. Mais je regrettais désormais d'avoir été si peu curieuse, de m'être contenté de ses bras sans avoir cherché à partager plus de choses. Il nous arrivait de regarder des films ensembles, mais nous les regardions. Nous n'échangions jamais nos avis dessus, nous ne parlions pas d'autres choses en même temps. En fait, nous aurions pu les regarder seuls, cela n'aurait rien changé. Je soupirais. Je ne devais pas penser au passé, je ne devais pas penser à Zola. A Zola et à tous ces petits détails qui rendaient ma vie bien moins colorée. Je me levais et allais chercher mes espadrilles qui se trouvaient dans ma chambre. J'étais prête, prête et impatiente de retrouver Noah.
On sonna enfin à la porte, et je me dépêchais d'aller ouvrir. Il était là, avec ses boucles à couleur changeante et son sourire d'enfant. Je l'embrassais et le laissais entrer. J'attrapais les bières et allais les mettre au frais. Je lui lançais alors d'une voix douce : « C'est dans la chambre! Ma sœur m'a passé sa vieille télé. Tu veux quoi comme pizza? » Lui demandais en souriant. J'étais contente, certes parce qu'il était là, mais surtout parce que j'avais enfin cette télé dans ma chambre, et surtout, parce que ce soir, c'était pizza. J'avais l'impression de redevenir une enfant, et c'est ce que j'aimais avec Noah. Il faisait ressortir mon innocence. Je revenais alors vers lui et passais une main dans ses cheveux avant de m'asseoir sur le lit et d'étaler les cinq films sous ses yeux. un Kubrick, un Tim Burton, Kingsman : services secrets, un Hitchcock et Freddy. Puis je relevais sa tête et demandais d'une voix douce : « Ca va? » La réponse était très certainement non, mais je m'en fichais. Le but, c'était qu'en repartant, il ai un sourire sur les lèvres, et que moi aussi.
© Starseed
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() message posté Dim 19 Juil 2015 - 18:49 par Guest
     


Kenzo ♦ Noah

darkness in our hearts

I
l referma la porte de sa chambre derrière lui, ignorant le regard complice de sa soeur, déjà assise sur le canapé, son livre dans les mains. Il connaissait sa soeur: s'il lui parlait maintenant, il serait en retard, chose qu'il ne voulait pas, et elle se mêlerait de ce qui ne la regardait pas, chose qu'il désirait encore moins. Il avait beau l'adoré, sa curiosité et sa tendance à mettre son nez dans les affaires des autres étaient des aspects de sa personnalité dont il se serait bien passé. Il l'ignora donc, alors qu'il recoiffait ses boucles rebelles dans le reflet du miroir de l'entrée, l'ignora d'autant plus lorsqu'il fourra son portefeuille dans la poche arrière de son jean et continua de l'ignorer alors qu'il cherchait ses clés. Il était difficile de résister au regard bleuté de l'adolescente et Noah ne voulait pas tenter le diable: Hermia serait trop contente de lui rappeler qu'il était encore jeune et qu'elle était heureuse de le voir s'intéresser à Kenzo de la sorte. A vrai dire, Noah aussi était content que Kenzo soit là: même s'ils se connaissaient depuis quelques temps déjà, sa relation avec elle avait prit une tournure différente qu'il appréciait. Auparavant, ils ne se seraient jamais vu sans inviter Fred, mais les blessures qu'ils avaient l'un comme l'autre les avait rapproché d'une manière qu'il n'aurait jamais soupçonné. Elle était mignonne, elle était drôle et surtout, il n'avait pas besoin de faire semblant d'aller bien. Pour Noah, Kenzo le comprenait, et c'était la plus grande des marques d'affection qu'on pouvait lui témoigner. C'était sans doute pour ça qu'il s'était laissé entrainer dans ce semblant de relation, à la fois stressante et apaisante, pas franchement clair mais qui, envers et contre tout, lui faisait du bien. après la disparition d'Erya, fréquenter Nate et Kaspar lui avait redonné gout à la musique, à toutes ces choses qu'il faisait avant que la maladie de la jeune femme ne lui accapare tout son temps. Aujourd'hui, la présence de Kenzo lui permettait de passer à autre chose, d'accepter l'idée qu'Erya ne reviendrait jamais. Il avait eut quelques relations, en cinq ans, mais rien de sérieux et surtout, qu'avec des jeunes femmes qui lui rappelaient, de près ou de loin, sa chère disparue. Kenzo était à des kilomètres d'Erya et ça lui plaisait bien. Que cela soit physiquement ou moralement, Kenzo ne pouvait être un ersatz d'Erya à ses yeux et cela rendait leur relation plus profonde, plus sincère. Il n'avait pas l'impression de se mentir à lui même et cela contribuait à sa meilleure humeur. « J'y vais ... M'attends pas ! » dit-il à Hermia sans même se retourner, afin de ne pas voir le sourire victorieux de la jeune fille. Il sortit, fermant à clé derrière lui: si elle voulait sortir, elle avait son trousseau ...

Il ne mit pas longtemps à quitter le centre londonien pour se rendre dans l'ouest de la ville mais il ne connaissait pas bien Hammersmith et manqua de se perdre plus d'une fois. Arrivant finalement à destination, Noah sonna à la porte, oscillant encore entre joie de la voir, et appréhension. Il se faisait l'effet d'être un gamin et cela le faisait bien rire. La porte s'ouvrit sur Kenzo, sur ses longues mèches sombre, sur ses yeux clairs, sur tout ce qui faisait qu'il l'appréciait. Ces pensées lui arrachèrent un sourire et le jeune homme lui tendit ce qu'il avait en main et l'embrassa pour la saluer. L'absence de leur ami commun lui faisait une étrange impression, mais cela le soulageait en même temps: Fred semblait sur un étrange nuage depuis quelques temps et Noah voyant la date fatidique se rapprocher, n'avait pas envie de lui ruiner sa bonne humeur avec ses problèmes. « C'est dans la chambre! Ma sœur m'a passé sa vieille télé. Tu veux quoi comme pizza? » Il sourit devant son air si joyeux et impatient: il aimait la voir comme ça, plutôt que déprimant dans son coin. Après tout, c'était ce qui les avait rapproché: la connaissance d'une souffrance partagé, quelque chose que seul eux pouvait comprendre. « Comme tu veux ... Je te suis » lui dit-il de sa voix faussement guillerette qu'il utilisait à tout va. Il broyait du noir, elle allait le voir. Elle le voyait toujours. Et elle ne disait rien. Il l'en remerciait chaque jour un peu plus. Il y avait des sujets à ne pas aborder, d'un côté comme de l'autre. Elle revint vers lui et il planta son regard noir dans le sien alors qu'elle passait la main dans ses cheveux. Elle était à la fois pareille et différente, de leurs rendez-vous à trois ... C'était assez déroutant. « Ça va ? » Il haussa les épaules: elle connaissait son calendrier. « Et toi ? » éluda-t-il comme à son habitude. « Tu m'as manqué ... » lui dit-il en levant vers elle, un regard de chien battu. Il n'avait pas put la voir depuis un moment: entre Hermia et les problèmes au bar ... Il avait eut d'autre impératif mais à présent, il avait besoin de ça. De cette soirée. De sa présence: un peu comme une thérapie qui lui permettait de se sentir prêt à enchainer une nouvelle semaine. « T'as le bonjour du Minimoys au fait ... » lui dit-il, transmettant le message que sa soeur lui avait donné lorsqu'elle avait compris où il allait passé la soirée. « Elle aurait bien voulu venir mais ... » ... Mais ce n'était pas le moment. Tout comme elle l'avait fait avec lui quelques minutes avant, il laissa sa main glisser le long d'une mèche avant de l'embrasser sur le front. « Alors ? Par quoi on commence ?» dit-il en s'éloignant, reprenant son ton guilleret et son faux sourire.

GleekOut!
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