(✰) message posté Mar 16 Juin 2015 - 21:37 par Invité
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just because we can't be together doesn't mean i wont love you
Fred avait tout préparé. Leur deal était sur le point de se réaliser. Cordwell avait proposé à Chandler de se faire un vrai rendez-vous. Les deux jeunes avaient essayé tant bien que mal de le faire, mais la situation avait pris un tout autre tournant. Il était convenu que celui-ci soit reporté. Ce soir. C'était enfin le jour J. Fred avait passé toute sa journée à confectionner toutes les idées qu'il avait en tête. Il ne voulait pas en manquer une seule. Il se devait de l'impressionner, de lui montrer à quel point sa présence pouvait le faire se surpasser. Le jeune homme était loin d'être le type totalement romantique, a toujours avoir le bon geste ou la bonne parole, au bon moment. Il était même un vrai boulet quand il s'y mettait réellement. Mais pas ce soir. Cette soirée, ce vrai rendez-vous était une nouvelle étape dans leur relation. L'idée d'entretenir quelque chose avec Chandler le mettait dans tous ses états. Il passait d'une excitation extrême à un bonheur envahissant. S'il avait pu s'étouffer avec son propre bonheur à l'instant présent, il serait déjà enterré. Mais trêve de plaisanterie. D'ici une heure, la jeune femme se retrouvera au pas de sa porte, à taper pour entrer. Peaufinant les dernières retouches, Fred partit en direction de sa salle de bain pour se doucher et se préparer. En quelques minutes il enfila un costard. Il réajusta sa cravate, pulvérisa quelques touches de parfums avant de se diriger vers sa cuisine. Fred avait concocté un menu spécial pour Chandler. Lui qui adorait cuisiner, ce n'était pas difficile. Rangeant avec précaution le repas au frais, il entendit quelqu'un frapper à la porte. Elle était en avance. Etait-elle tout aussi impatiente que lui ? Son coeur battant la chamade, Fred partit en direction de la porte pour se retrouver face à...Une Chandler complètement métamorphosée. Entrouvrant la bouche, il eut du mal à prononcer quelque chose, laissant son regard se balader le long du corps de la jeune femme. Elle était si..Aucun mot n'arrivait pour la décrire. Et quand bien même en aurait-il trouvé un, à ses yeux, il ne serait pas assez puissant. « Tu...Hum...Chandler, tu es juste...Ravissante ! » Le boulet avait réussi à prendre le parole. Je répète, le boulet a réussi à parler ! Toussotant un petit peu, il sentit une petite douleur venir se créer dans sa poitrine lorsqu'il dut détacher son regard de Chandler pour venir derrière elle et lui cacher les yeux. La faisant avancer lentement, les deux jeunes se stoppèrent. « Tu es prête Princesse ? » En quelques secondes, Fred vit le visage de Chandler s'illuminer. Il avait attendu cette réaction depuis le début de la journée...Des pétales de roses parsemés tout le long de l'appartement, se dirigeant jusque dans sa chambre. Des bougies, une ambiance tamisée mais surtout...Toute une décoration lui rappelant l'Amérique, son pays natal qui lui manque tant. Fred avait également posté plusieurs photos qui retracait la vie de Chandler. Pour cette idée, heureusement pour lui, Kaspar et la famille à la jeune femme avait joué le jeu, lui envoyant plusieurs captures... Au beau milieu de la pièce, une table était dressée, avec deux couverts, et une boite noire refermant un cadeau. La laissant marcher dans la pièce pour regarder toutes les photos, Fred ne pouvait qu'être heureux à ce moment même. Sa surprise marchait. Il avait réussi à impressionner Chandler. A présent, il n'avait qu'une hâte, qu'elle ouvre son cadeau et qu'elle découvre le menu qu'il avait confectionné avec amour pour elle. En quelques secondes, Fred attrapa la boite noire dans ses mains et s'approcha d'une Chandler rêveuse. « Princesse...J'ai quelque chose pour toi...Tournes toi. » Faisant face à son dos, le jeune homme sortit le cadeau de la boite, déplaça avec délicatesse les cheveux de Chandler sur le coté avant de passer ses bras devant elle et de déposer un collier avec pendentif, autour de son cou. Le pendentif représentait un trèfle à quatre feuilles. Trois feuilles étaient en or, la dernière, quelques petits diamants y étaient incorporés. L'attachant sans trop de difficulté, Fred passa par la suite ses mains chaudes le long des épaules de Chandler avant de venir déposer un tendre baiser dans son cou. « Pour te porter bonheur tout au long de ta vie Princesse... »
∞everleigh
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(✰) message posté Ven 19 Juin 2015 - 21:31 par Invité
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Chandler & Fred
S'il y avait une chose dont Chandler Daniels était particulièrement fière, c'était bien de sa capacité à être naturelle et détendue en toute circonstance. En effet, la jeune femme n'avait pas sourcillé lorsqu'il avait fallut passer des examens ou qu'on lui demandait, en quelque occasion que ce soit, de prendre la parole en public. Elle se délectait de l'admiration qu'elle lisait dans les yeux de ceux qui tremblaient comme une feuille dès lors qu'il fallait parler devant un auditoire et se doutait que cette façon d'être, de se montrer légèrement supérieur à la moyenne de l'humanité dans ce genre d'aptitude, agaçait également beaucoup de monde. Pourtant, à cet instant, Chandler sent tout ce qui la caractérise s'évanouir en fumée. Elle avait l'impression que n'importe qui aurait pu entendre les battements de son coeur, en rythme dans sa poitrine comme s'il menaçait d'en sortir ... Elle ne se reconnaissait pas. Avec un petit sourire, alors qu'elle s'approchait de la porte de l'appartement de Fred Cordwell, Chandler se surprit à penser que cet homme avait un effet étrange sur elle. Comme pour confirmer ce qu'elle pensait, ses yeux se baissèrent sur ses mains, dont les doigts s'entortillaient nerveusement. Nerveusement car la jeune femme s'était particulièrement apprêtée pour une occasion qu'elle attendait depuis plusieurs semaines. En effet, après des jours à se faire une guerre sans merci, une dispute qui s'était terminée d'une bien étrange façon, ils s'apprêtaient à, enfin, avoir un vrai rendez vous, ce qui rendait l'américaine assez tendue. Jusque là, sa relation avec Fred avait toujours été exclusivement ambiguë, ne dépassant, avant leur dernière rencontre, jamais un stade amical. Et, récemment, tout s'était accéléré. Depuis qu'ils s'étaient retrouvés tous les deux dans son lit, Chandler ignorait quelle était la nature de sa relation présente avec le jeune homme: elle avait eut peur qu'il change d'avis, elle avait appréhendé avant de lire chacun de ses messages, craignant des mots qu'elle ne voulait pas lire. Et puis, avec bonheur, elle s'était rendue compte de son erreur: cette fois, il n'y avait plus de doute, ils allaient peut être, enfin, tenter quelque chose. Il lui avait donné rendez-vous, lui chuchotant son invitation discrètement pendant qu'ils travaillaient. Même s'ils ne cherchaient pas particulièrement à se cacher - bien que la blonde trouve cette perspective fort excitante - ils restaient discrets et Chandler n'avait put qu'acquiescer doucement, s'empressant de rejoindre April une fois le service terminé. La blonde lui avait proposé de l'aider à révéler une partie d'elle que personne n'avait jamais vu et, quelque part, Chandler trouvait angoissant que cela se fasse avec Fred. Elle avait toujours agit comme bon lui semblait, se moquant de ses jeunes filles qui faisaient tout un monde de choses que des garçons étaient parfaitement capable de comprendre si on leur expliquait. Elle craignait avoir perdue tout crédibilité féminine aux yeux de celui qu'elle aimait et ignorait quelle serait sa réaction en la voyant ainsi, à des kilomètres de ce à quoi elle l'avait habituée. Elle eut besoin de cinq bonnes minutes avant de réussit, enfin, à sonner chez lui, inspirant profondément, se montant la tête toute seule avec des scenario toujours plus farfelus dans lesquels il se moquait d'elle ou la taquinait comme il en avait l'habitude. La porte s'ouvrit, son coeur s'arrêta. « Tu...Hum...Chandler, tu es juste...Ravissante ! » Nouvelle respiration. C'était comme si les dernières secondes avaient été le résultat du bouton pause qui l'avait empêcher de respirer et d'agir avant qu'il ne parle enfin. Ce fut une Chandler rougissante dans sa petite robe noire qui accueillît le compliment du jeune homme. Mentalement, elle se promit de remercier April et de ne plus jamais douter de ses talents. Il fallait dire que son amie avait mis le paquet et, qu'elle devait bien l'admettre, cela ne lui allait pas trop trop mal. Mais, si elle avait été stupéfaite qu'April réussisse à faire de ses longues mèches blondes habituellement ondulées et en bataille, quelque chose d'élégant, elle était totalement obnubiler par Fred. Elle ne put s'empêcher de détourner les yeux, écoutant sa petite voix intérieur qu'il lui criait qu'elle allait l'user à le regarder comme ça. Pestant contre son attitude de collégienne attarder, elle risqua un nouveau coup d'oeil « Tu ... Tu n'es pas mal non plus » dit-elle d'une voix qui se voulait assurée mais qui baissa soudainement en intensité alors que, rougissante, elle laissait son regard s'attarder sur lui. « Tu es prête Princesse ? » Malgré son appréhension, la jeune femme ne put empêcher son impatience de transparaitre. Elle avait tellement hâte que les choses deviennent plus claires entre eux: qu'ils découvrent s'ils s'entendaient aussi bien sur ce plan là que sur tous les autres. Elle espérait de tout coeur que ça fonctionne entre eux: elle se sentait bien quand il était là.
La blonde se laissa guider à l'intérieur de l'appartement avec un petit sourire. Elle mourrait d'envie de lui sauter dessus mais l'idée de découvrir ce qu'était un vrai rendez-vous avec Fred Cordwell attisait sa curiosité et la jeune fille décida de laisser, pour une fois, la curiosité l'emporter. Elle aurait tout le temps de lui sauter dessus plus tard, songea-t-elle avec humour. Son attention se concentra alors sur l'appartement en lui même, lui causant un petit choc de quelques secondes. Même s'ils ne se connaissaient pas depuis très longtemps, elle était venue de nombreuses fois et elle connaissait bien l'endroit ce qui expliquait certainement la surprise qu'elle ressentait face aux transformations que le lieu avait subit. Il n'avait rien laissé filtré quand à ce qu'il prévoyait pour la soirée: elle ignorait s'ils allaient rester chez lui, ou s'il voulait sortir et elle avait craint qu'il lui propose un plan jean-basket qui l'aurait fait se sentir hyper mal. Mais à l'encontre de toutes ses peurs, c'était face à un environnement à dix milles kilomètres de ce dont elle avait l'habitude qu'elle faisait face. Ses yeux ne parvenaient à se fixer sur un endroit tant la décoration l'émerveillait et elle sursauta lorsqu'elle le sentit s'approchait d'elle. « Princesse...J'ai quelque chose pour toi...Tournes toi. » Elle lui lança un regard surpris et obéit sans dire un mot, s'interrogeant sur ce qu'il pouvait bien avoir pour elle. Elle avait l'impression d'être en plein rêve même si, dans aucun d'entre eux, les choses étaient aussi belles et surtout, aussi réelles. Se prêtant au jeu, Chandler ferma les yeux avec un petit sourire amusé: ça faisait partie des choses qu'elle adorait chez lui, il la surprenait toujours ... Elle sentit quelque chose de froid contre sa peau et entrouvrir légèrement les yeux et ne put dissimuler le frissons qui la parcourue lorsqu'elle sentit le souffle de Fred sur sa nuque. Ses orbes bleues se posèrent alors sur le pendentif qu'elle effleura du bout des doigts, la gorge nouée par la bouffée de sentiments qui la submergeait soudainement. « Pour te porter bonheur tout au long de ta vie Princesse... » Elle tiqua un peu à l'emploi de ce surnom qu'il semblait adorer lui donner et se retourna prête à lui donner, à son tour, le sobriquet de Chevalier Rebelle, qu'elle utilisait lorsqu'il poussait le bouchon un peu loin avec ses Princesse à tout bout de champ. Mais, lorsque ses yeux rencontrèrent ceux de Fred, toutes ses forces l'abandonnèrent. « Je ... C'est magnifique Fred ! » finit-elle par trouver la force de dire, la gorge encore un peu nouée. « Vous savez quoi Mr Cordwell ? » Elle se donnait l'impression d'être une maitresse d'école face à un élève récalcitrant. Cette image lui arracha un gloussement avant qu'elle ne reprenne sont sérieux. « Il n'y a de meilleur porte-bonheur que toi. » souffla-t-elle en détournant le regard vers le sol, un peu gênée d'être aussi sincère avec ce qu'elle pensait de lui. Son attention se reporta sur l'appartement. Elle n'en revenait pas et sentit des papillons chatouiller son ventre à l'idée qu'il ait fait tout ça pour elle. « Alors dis moi ... » finit-elle par commencer « Que puis-je faire pour ... ? » demanda-t-elle sans vraiment savoir si elle pouvait être d'une quelconque utilité.
love.disaster
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(✰) message posté Sam 20 Juin 2015 - 15:09 par Invité
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Son envie de surprendre Chandler venait de marcher. Fred n'était pas très doué quand il sagissait de devenir quelqu'un de romantique. Le peu de fois où il l'avait été, ce fut avec sa demi-soeur Fay. Non, il était loin d'être amoureux d'elle, mais le nombre de fois où ils passaient du temps ensemble, se comptait sur les doigts des mains. Il se devait de préparer son arrivée comme il se doit. Par moment même, Cordwell ne se gênait pas pour faire des recherches sur internet, de demander autour de lui. Pour ce coup là, il avait eu une énorme chance avec Kaspar. Il lui en devait une. D'habitude, lors de ces fameux moments si rares, Fred se sentait à l'aise. Seulement, c'était Fay qu'il avait en face...Pas Chandler. Dès son arrivée, le jeune homme sentit le stress l'emporter. Le coeur battant, les jambes lourdes, la gorge nouée, Cordwell n'arrivait pas réellement à prononcer toutes les paroles qui lui venaient à l'esprit. Pourtant, après plusieurs secondes de silence, il s'agita et se remit en scène. Il ne pouvait pas rester planter là, à attendre que quelque chose se passe. C'était à lui de commander la soirée. « Tu ... Tu n'es pas mal non plus » Ce compliment vint tout droit se déposer délicatement dans son esprit et faire battre, encore plus rapidement, son coeur. Tout à coup Fred avait très chaud. Ses pensées n'étaient pas spécialement saines, il le reconnaissait. Leur dernière soirée ensemble, se retrouvant tous les deux dans le lit de Chandler, ne s'était pas finie comme ils l'avaient désirés. La tension et le désir n'étaient toujours pas assouvis, si bien que ces deux revinrent instinctivement dès qu'il posa ses yeux sur la jeune femme. Mais non, ce n'était pas encore le moment venu pour ce genre de choses. Par la suite, Fred ne put s'empêcher de lui offrir le cadeau qu'il avait réussi à trouver, il ne sait comment. Beaucoup l'aurait trouvé too much, mais il s'en fichait. Fred avait flashé sur ce pendentif. Il ne voulait que le bonheur de Chandler. Cette jeune femme, à ses yeux, était une personne si forte, qu'il désirait qu'elle puisse avoir autant de chance que possible pour tracer sa vie sans ennuis. C'était tout ce qu'il espérait. Alors, lorsqu'il trouva ce trèfle à quatres feuilles, le jeune Cordwell était dans l'obligation de l'acheter. Pour elle. « Je ... C'est magnifique Fred ! » Le jeune homme avait remarqué la difficulté de Chandler à prononcer cette phrase. Avait-il réussi à la surprendre ? Fier de lui, il la laissa se retourner pour qu'ils se retrouvent face à face. Remettant une mèche de ses cheveux, il garda un sourire heureux ancré sur son visage. « Vous savez quoi Mr Cordwell ? » [...] « Il n'y a de meilleur porte-bonheur que toi. » Se passant la langue sur les lèvres, Fred fit en admiration devant Chandler. Les deux jeunes n'étaient pas très fort pour dire ce qu'ils ressentaient. Mais là, elle venait de faire un effort surhumain. Cordwell en était plus qu'heureux. Relevant avec délicatesse le menton de Chandler, il vint déposer un doux baiser sur ses lèvres chaudes. « Alors dis moi ... » [...] « Que puis-je faire pour ... ? » Arquant un sourcil en quelques secondes, Fred lui prit la main, tira la chaise et la fit s'assoir. Il était hors de question que la jeune femme fasse quoi que ce soit durant la soirée. « Tu as juste à rester assise là, je m'occupe de tout ! » Embrassant le haut de son crâne, Fred partit en direction de sa cuisine. De là où il était, les deux jeunes pouvaient se parler sans aucun soucis. C'est pour cette raison qu'il s'était permis d'y aller. « En apéritif tu veux quoi ? Alcool sans alcool ? Cosmo, Blue Lagon, Mojito... Dis moi et je te sers ! » Fred attendit quelques secondes avant d'entendre la réponse de Chandler. Se mettant au travail, il n'oubliait pas pour autant la charmante demoiselle qui se trouvait non loin de lui. « Comment va ta colocataire depuis l'autre soir ? Elle s'est remise de ses émotions ? » Jamais, oh grand jamais, Fred ne pourrait oublier cet étape de sa vie. Une fois terminé, le jeune Cordwell revint avec les deux verres ainsi que l'entrée qu'il avait préparé. Tout ce qu'il espérait, c'était que Chandler apprécie sa cuisine. Déposant le tout, il s'assit en face de la jeune femme. « J'espère que ça va te plaire...Cheesecake au chèvre frais et légumes croquants mais avant tout...Santé ma jolie ! » Leurs verres vinrent se rencontrer afin de commencer la soirée en beauté. Pour Fred, cette soirée était très importante. Tout comme la personne qui se trouvait face à lui... Le début de soirée se passait sans aucun soucis. Autant dire que les deux jeunes s'entendaient à merveille, en groupe ou seul à seul. C'était souvent la hantise de Fred. Ne rien à avoir à dire à une personne lorsqu'ils se retrouvent seuls. Mais avec Chandler c'était différent. Il était lui même, et jamais il ne s'était ennuyé à ses cotés. L'entrée se termina tranquillement. Avant de mener le plat principal, Fred resta un petit moment face à la jeune femme. Lui attrapant les mains, il y déposa un baiser. « Tu n'es pas déçu ? Je voulais que ça soit spécial...Pour une personne qui est elle aussi, très spéciale à mes yeux... » L'heure des révélations aurait-elle sonnée ?
∞everleigh
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(✰) message posté Dim 21 Juin 2015 - 20:06 par Invité
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« Tu as juste à rester assise là, je m'occupe de tout ! » Chandler rit en entendant le ton semi-autoritaire de Fred et, levant les main en signe d'acceptation, elle se laissa tomber sur la chaise qu'il venait de lui tirer. Elle tentait de ne pas rougir, mal-à-l'aise à l'idée de passer pour une fille fleur bleue qui ne s'assumait pas. Elle marmonna quelque chose alors qu'il s'éloignait vers la cuisine avec son éternel sourire satisfait qu'elle adorait et détestait à la fois. Finalement, un petit rictus vint s'installer sur les lèvres de la jeune femme, amusée de voir à quel point elle était prête à accepter de refouler sa personnalité impulsive pour les beaux yeux de son "ami". « En apéritif tu veux quoi ? Alcool sans alcool ? Cosmo, Blue Lagon, Mojito... Dis moi et je te sers ! » Elle eut un petit sourire en l'entendant lui parler depuis sa cuisine. Elle réfléchit quelques instants et finit par reprendre d'une voix forte. « Et bien puisque c'est la soirée des surprises ... Surprends moi ! » lui dit-elle avec un ton légèrement provocateur. Son yeux se posèrent de nouveau sur l'appartement alors que l'absence de Fred lui donnait l'occasion d'afficher l'immense sourire que, pudique, elle s'était interdit d'avoir avant. Elle sentait son coeur battre à tout rompre et effleura du bout des doigts le pendentif à son cou. La blonde ne parvenait à croire que tout cela était réel, elle était persuadée qu'elle se réveillerait dans les prochaines minutes, seule dans son lit, pestant après l'un de ces très nombreux rêve si réel ... Pourtant, elle avait beau pincer son avant bras depuis deux minutes, elle restait là, assise sur sa chaise et quelques part ... Elle se sentait soulagée. « Comment va ta colocataire depuis l'autre soir ? Elle s'est remise de ses émotions ? » Elle ne put empêcher l'éclat de rire de passer la barrière de ses lèvres. La jeune fille l'avait évité pendant 2 jours avant de pouvoir, enfin, regarder Chandler dans les yeux. Cette dernière n'était pas en reste non plus, l'idée de s'être fait prendre en pleine action l'avait fait rire sur le coup, mais elle ne pouvait empêcher des rougeurs de s'installer sur ses joues dès qu'elle croisait le regard de sa colocataire, et encore plus lorsqu'elle lui expliquait s'absenter pour aller rejoindre Fred. « Je crois qu'il va falloir sérieusement songer à prendre un abonnement chez les psy. » Elle pouffa de nouveau en repensant à l'air qu'avait pris celle qui partageait son appartement lorsqu'elle l'avait vu partir quelques minutes plus tôt. « Mais elle risque de faire une syncope si elle te revoit sans tee-shirt. Et je te parles même pas du reste ... » Elle pensa que ce serait également son cas, pour des raisons différentes. « Mais je sais qu'elle a prévu deux-trois trucs avec d'autres ERASMUS ... Donc si tu veux ... Un de ces soirs ... » Après tout, il faudrait bien qu'elle lui rende la pareille un soir et elle s'assurerait que cette maudite porte ne s'ouvre pas à l'improviste. Elle avait eut la honte de sa vie ce soir là et n'avait pas forcément l'intention de se donner en spectacle de nouveau. Pourtant, elle se sentait plus gênée de s'être faite surprendre par sa colocataire que par Kaspar, quelques jours plus tôt, sur leur lieux de travail. Peut être parce qu'ils étaient dans une situation ô combien moins embarrassante: il fallait avouer qu'il y avait une différence flagrante entre un baiser avec des mains baladeuses et ... Ce que sa pauvre colocataire avait pu voir.
Elle songeait sérieusement à invertir dans un verrou quand elle le vit revenir et retint sa furieuse envie de venir l'aider: il était aussi fier qu'elle et elle avait remarqué qu'il voulait l'impressionné alors elle resta sur sa chaise, laissant un sourire accueillir son hôte. « J'espère que ça va te plaire...Cheesecake au chèvre frais et légumes croquants mais avant tout...Santé ma jolie ! » Pour le coup, elle se sentait vraiment traiter comme une princesse. Elle trinqua volontiers avant d'exprimer sa surprise. « Je ne te savais pas grand cuisinier ! » le complimenta-t-elle. C'était la première fois qu'une garçon cuisinait pour elle et elle devait avouer qu'il était encore plus impressionnant maintenant. « C'est très agréable ! » s'empressa-t-elle de dire pour qu'il comprenne qu'il s'agissait d'un compliment et non d'une nouvelle pique. « Ça me change des soirées pizza entre amis et ... des rencards à Mcdo » Car il y en avait eut ! Ce simple souvenir suffit à la faire rire intérieurement. Finalement il avait raison: c'était un vrai rendez-vous, dans les règles de l'art. Elle avait craint qu'il ne s'agisse d'un diner où ils seraient tous deux mal-à-l'aise, qu'ils n'arrivent pas à franchir la barrière de l'amitié mais ce fut tout le contraire. Les choses étaient si naturelles entre eux que la jeune femme se demanda pourquoi elle avait tant hésité à se lancer. Bien sur, elle n'oubliait pas que c'était Fred qui avait fait le premier pas vers elle mais Kaspar avait raison: ils étaient idiots. « Tu n'es pas déçue ? Je voulais que ça soit spécial...Pour une personne qui est elle aussi, très spéciale à mes yeux... » lui dit-il après s'être relevé. La blonde releva les yeux vers lui, son regard dans le sien la faisait fondre et elle oubliait totalement la Chandler qu'elle était habituellement. Elle se sentait juste bien, avec lui. « Tu es extraordinaire. » souffla-t-elle, sans quitter des yeux les orbes sombres de Fred. « Tout ça ... Est extraordinaire. » compléta la jeune femme. Alors qu'il disparaissait une nouvelle fois dans sa cuisine, Chandler repensa à toutes ces relations qu'elle avait eut. Jamais quelqu'un avait fait autant d'effort juste pour elle ... Bien sur, il y avait eut Hiro mais ce n'était pas comparable. Hiro était son premier amour, une relation d'adolescente ... Avec Fred, c'était plus ... Indescriptible. Ils passaient leur temps à se chercher, à se taquiner, à rechercher l'attention de l'autre de manière plus ou moins ... Emprunte de mauvaise foi. Et pourtant ... Elle ne s'était jamais sentie aussi elle même avec quelqu'un. Elle se releva brusquement, prise d'une soudaine impulsion, et se rendit discrètement jusqu'à la cuisine. Elle n'y entra pas, se contentant juste de l'observer. « Hey ... » Finit-elle par dire doucement. « Je ... Je passe un super moment. » confessa-t-elle avant de s'approcher de lui pour déposer un baiser sur sa joue.
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(✰) message posté Lun 29 Juin 2015 - 15:42 par Invité
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Ce soir, Fred avait décidé d'être au petit soin pour Chandler. Il voulait lui faire passer une agréable soirée, sans qu'elle ne bouge le moindre petit doigt. De toute façon, elle n'avait pas le choix. Quand Fred avait quelque chose en tête, il était très difficile de le lui enlever. Le jeune Cordwell s'était répété durant plusieurs minutes le plan de la soirée. On aurait du mal à y croire en le voyant, avec son air sûr de lui, mais avec Chandler à ses cotés, Fred doutait de tout. Il ne savait jamais s'il devait agir de cette façon ou au contraire, tenter autre chose. Dire cette phrase avec ses mots, ou alors, changer et en employer d'autres. A vrai dire, Fred redevenait un inculte de la gente féminine. Non pas qu'il était un expert, mais généralement, il savait s'y prendre. Pas avec Chandler. Elle était différente des autres. « Et bien puisque c'est la soirée des surprises ... Surprends moi ! » Fred dessina un sourire sur ses lèvres en entendant la jeune femme. Il espérait que oui, cette soirée soit pleine de surprise et que Chandler en soit émerveillée. « Je crois qu'il va falloir sérieusement songer à prendre un abonnement chez les psy. » Ne se retenant pas, Fred se mit à rire de nouveau. Entendre les éclats de rire de Chandler lui créa une drôle de sensation. On lui avait toujours répété que les filles adoraient les garçons qui avaient le sens de l'humour et pouvaient rire en leur présence. Mais attendez, depuis quand Fred se fiait à ce qu'on lui disait ou à ce qu'il lisait ? « Mais elle risque de faire une syncope si elle te revoit sans tee-shirt. Et je te parles même pas du reste ... » [...] « Mais je sais qu'elle a prévu deux-trois trucs avec d'autres ERASMUS ... Donc si tu veux ... Un de ces soirs ... » Dans sa cuisine, le jeune homme ferma lentement les yeux. Il désirait ce contrôler et ne pas lui sauter dessus. C'était tout sauf romantique. Mais la jeune femme le tentait de plus en plus. Ils étaient restés sur leur fin la dernière fois, amplifiant leur pulsion et désir l'un envers l'autre. « Au pire, si elle est là, on lui demandera de participer avec nous ! » Fin, très fin Fred. Bien entendu, c'était sur le ton de l'humour, mais il se rendit compte assez rapidement que sa phrase n'était pas à sortir. Revenant avec l'apéritif, il s'empressa d'ajouter d'une voix douce et chaude...« Mais comme je n'aime pas partager, même avec les filles, toi et moi c'est parfait comme ça ! » Ouais...Pour sauver ses fesses, Fred n'avait trouvé que cette réplique à dire. Attention, il la pensait, bien plus qu'il ne le croyait d'ailleurs... « Je ne te savais pas grand cuisinier ! »[...]« C'est très agréable ! » Fred émit un petit rire avant de se pencher et de la regarder. « Il y a beaucoup de choses qu'il va falloir que tu découvres sur moi... » Fred termina sa phrase en lui faisant un clin d'oeil très significatif. Tous deux savaient très bien comment allait se terminer la soirée...Ils étaient seuls dans l'appartement du jeune homme, rien n'allait pouvoir les déranger. Au grand bonheur du jeune Cordwell. « Tu es extraordinaire. »[...] « Tout ça ... Est extraordinaire. » Un sourire fier et heureux se dessina lentement sur son visage. Ses yeux sombres brillaient. Il était si bien à ses cotés...Mais la soirée devait continuer. Retournant dans sa cuisine, Fred se remit au travail avant d'entendre la chaise de Chandler reculer. Peut être avait-elle envie d'aller aux toilettes. Restant concentré sur sa tâche, il releva avec surprise la tête avant de la tourner vers la jeune femme. « Hey ... »[...] « Je ... Je passe un super moment. » Le jeune Cordwell fronça les sourcils avant de fermer les yeux et de graver ce moment dans son esprit. Chandler passait une bonne soirée avec lui. Son objectif était atteint. Bien plus rapidement qu'il ne le pensait. « Je crois qu'on est réellement fait pour être ...» Ne réussissant pas à terminer sa phrase à cause de son manque d'habitude - peut être parce qu'il est trop stupide ou têtu - le jeune homme se mit à l'embrasser, avec plus d'énergie que jamais pour que ses lèvres lui communiquent ce que les mots ne diront pas. Fred n'était pas le genre d'homme à se confier, mais il n'avait rien contrôlé. C'était comme si la jeune femme était en train de le changer. Il n'avait aucun moyen d'en être sûr mais il le ressentait. Fred se sentait pour la première fois, réellement vivant et heureux. Pas comme lorsqu'il était avec sa soeur Fay ou ses amis Noah et Kaspar. Non. C'était un tout autre sentiment qui commençait, petit à petit, à venir créer sa place dans le coeur du jeune Cordwell. Il n'avait ressenti cette sensation qu'une seule fois dans sa vie et cela remontait à l'époque du lycée. Son premier amour. Que lui arrivait-il exactement ? La soirée continua sur le même rythme. Fred menait petit à petit les différents plats qu'il avait soigneusement concocté pour Chandler. Cela ne lui avait pas demandé beaucoup d'efforts. La cuisine était une vraie passion pour lui. Chaque fois qu'il pouvait inaugurer quelque chose de nouveau, il le faisait. Il ne restait plus que le dessert, et leur repas en tête à tête prendrait fin. « Alors Melle Daniels, êtes vous satisfaite de ce vrai rendez-vous ? » Fred connaissait déjà la réponse. Il avait remarqué les sourires incessants de la jeune femme ainsi que ses yeux brillants de bonheur. Avoir en face de lui une Chandler dans cet état le rendait totalement émerveillé. Elle n'avait jamais été aussi belle. Lorsqu'ils eurent tout fini, Fred se dit qu'il terminerait de tout ranger le lendemain. Pour le moment il ne désirait qu'une seule chose, profiter de chaque seconde de Chandler. Lui prenant la main, il la fit se lever pour qu'ils soient face à face. « Attention, accroches toi bien ma jolie ! » Alors qu'il la vit froncer les sourcils, Fred la prit dans ses bras. S'avançant lentement, il s'approcha de sa chambre. Cette pièce aussi était décorée. Des pétales de roses rouges, des bougies...Tout avait été préparé. En quelques secondes, il dépose Chandler au sol et la contemple avec ses yeux sombres. Il l'enveloppe de ses bras et leurs épidermes fusionnent. A cet instant précis, il ne reste plus que Chandler, la chaleur de son souffle, la douceur de ses lèvres. Sa main lui caresse le dos, elle se fraye un chemin jusqu'à la chute de ses reins, faisant prendre conscience à Fred qu'il la désire énormément. Posant doucement l'une de ses mains sur sa poitrine où se trouve son coeur, Fred dessine un sourire lorsqu'il sentit ses battements. « Je crois que je commence à avoir une idée derrière la tête ... » Fred reste encore quelques secondes à la contempler, frappé qu'il est par sa beauté. Il penche, par la suite, la tête et dépose un baiser sur les lèvres de la jeune femme. Fred l'attrape de nouveau dans ses bras et la soulève. Lentement, il se baisse pour la déposer sur son lit, recouvert de pétales de roses. Leur corps collés l'un à l'autre, Fred se perdit dans l'instant. Plaquant ses lèvres contre les siennes, le jeune homme se mit en action. Il lui mordilla délicatement la lèvre inférieure -J'ai envie de toi- il fit courir ses lèvres sur la peau douce de son cou -Tu es à moi- il déposa des petits baisers le long de sa clavicule -Je te désire. Sa respiration devint plus rauque au fur et à mesure que ses pulsions se manifestaient. Fred mordilla le lobe d'oreille à Chandler puis partit explorer sa nuque -Je t'aime...- Oui, c'était ce qu'il ressentait... Se détachant de Chandler, Fred se releva et se mit alors à retirer sa veste de costume avant d'attirer Chandler contre lui. Défaisant lentement la robe de la jeune femme, il la laissa, quant à elle, déboutonner sa chemise...« Depuis le temps qu'on attend ce moment... »
∞everleigh
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(✰) message posté Jeu 2 Juil 2015 - 0:39 par Invité
Stay with me cause you're all I need...
Chandler & Fred
Chandler n'avait jamais pensé découvrir de telles facettes de Fred: bien sur, elle avait remarqué à quel point ils s'entendaient bien, et ce, même lorsqu'ils étaient en désaccord, mais elle n'avait jamais imaginé que le temps passerait si vite avec lui. Elle était passée par tous les états de la joie ce soir, se sentant rougir lorsqu'il avait mentionné ses tendances possessive quand ils parlaient de l'incident colocataire ou échangeant des oeillades complices lorsqu'il avait admis qu'il lui restait bien des choses à apprendre sur lui. Pour la première fois depuis longtemps, elle n'avait pas envie de fuir en courant, ou n'était pas simplement indifférente comme ça avait souvent été le cas, elle ne se sentait pas être quelqu'un d'autre pour lui plaire. C'était sans doute ce qui expliquait cette sensation étrange qui lui chatouillait le ventre quand il entrait dans son champ de vision: il l'appréciait pour ce qu'elle était et pas pour autre chose. Cette simple pensée suffit à faire battre son coeur plus vite: elle avait longtemps crut que Kaspar était le seul qui pourrait l'aimer telle qu'elle était ... Accoudée contre le mur, elle ne pouvait empêcher un petit sourire satisfait de se dessiner sur ses lèvres alors qu'elle pensait à tout ce qu'il venait de lui prouver en l'espace de quelques heures. Et si ... Elle, qui ne s'autorisait jamais à faire des plans sur la comète, à s'imaginer avec quelqu'un. Elle, la partisane de l'action avant tout se laissait volontiers aller à la douceur d'une rêverie, à ce qu'elle pourrait ressentir si elle faisait enfin taire sa trop grande fierté, étouffer son égo surdimensionné pour, ne serait-ce qu'une fois, laisser quelqu'un d'autre choisir à sa place et décider de ce qu'il se passerait ensuite. Depuis le début, ils se tournaient autour, ce soir, Fred semblait vouloir faire un pas vers elle et Chandler n'avait aucune intention de le repousser cette fois. « Je crois qu'on est réellement fait pour être ... » Dès le moment où ses yeux avait rencontré ceux du jeune homme, elle était restée suspendue à ses mots, ignorant si elle écoutait réellement ce qu'il lui disait ou si il s'agissait d'une hallucination de son esprit. La phrase resta en suspend alors qu'enfin, une nouvelle fois, elle retrouvait l'étreinte de ses bras et la douceur de ses lèvres. C'était presque salvateur et ô incroyablement libérateur. Lorsqu'ils finirent par se séparer, elle ne put retenir un rire et une tape sur l'épaule du jeune homme en voyant l'éternel sourire en coin de ce dernier. « Bref ! » fini-t-elle par dire, gênée de s'être fait prendre en pleine séance "d'adoration du moment" « Continue comme ça ! » ajouta-t-elle en dissimulant ses joues cramoisies pour retrouver sa chaise. Elle semblait aussi peu à l'aise que lui pour parler de ce qu'ils ressentaient, mais cela lui convenait, elle avait l'impression qu'ils n'avaient pas besoin de dire quoi que ce soit, pour se comprendre à ce sujet: comme si ce dernier avait été un tabou que l'on cherchait à contourner à tout prix.
Le reste du repas se déroula dans le même ton que le début, à la fois romantique, empli d'une certaine tension qui se distinguait dans les regards qu'ils se lançaient, pleine de sourire et de quelques rires résonnant au rythme des histoires qu'ils se racontaient. La blonde se surprit à raconter de vieilles anecdotes datant des débuts de son amitié avec Kaspar, des choses qu'elle n'avait jamais partagé avec quiconque en dehors de son meilleur ami, ni Lotty, ni même Hiro. Au bout d'un moment, Chandler retira les pinces qui retenaient ses cheveux, laissant une flopée de mèches blondes s'écraser sur ses épaules alors qu'elle écoutait Fred lui raconter une vieille histoire concernant sa soeur. « Alors Melle Daniels, êtes vous satisfaite de ce vrai rendez-vous ? » Un sourire moqueur s'installa sur le visage de la jeune femme alors qu'elle finissait par acquiescer « Auriez vous un doute Mr Cordwell ? » le taquina-t-elle avant de poser sa main sur celle du brun, caressant ses doigts du bout de son pouce, le regard se perdant dans celui de l'objet de son attention. Il n'y avait pas de comparaison possible avec leur premier rendez-vous raté: si elle pouvait, elle aurait arrêté le temps pour profiter éternellement du moment avec lui. « C'était ... Une fois de plus ... » Il n'y avait pas de mot pour dire ce qu'elle ressentait actuellement « Génial. » confessa-t-elle avec plus de sérieux. Elle ignorait comment amener la suite: devait-elle lui proposer de se revoir ? Attendre qu'il le fasse ? S'éclipser ? Rester ? Elle se leva en même temps que lui, pensant l'aider à tout débarasser mais elle fut surprise par la prise qu'il exerça sur sa main. « Attention, accroches toi bien ma jolie ! » Elle braqua sur lui un regard encore plus surpris, et légèrement inquiet, avant de pousser un petit cri alors qu'il la trimballait dans son appartement. Elle éclata alors de rire, enlaçant sa nuque, et se contenta de profiter de ses bras jusqu'à ce qu'il la dépose enfin par terre. Elle retrouva alors l'étrange sensation qu'elle avait ressentie lorsqu'ils s'étaient retrouvés seuls dans sa chambre. Elle sentit une légère chair de poule s'installer sur sa peau, répondant aux caresses du brun et garda ses bras atour de son cou, jouant avec les mèches sombre du jeune homme alors que ses lèvres cherchaient de nouveau celle de son opposé. « Je crois que je commence à avoir une idée derrière la tête ... » Un soursaut la traversa, vestige d'un rire étouffé alors qu'avec un clin d'oeil, elle lui répondait « Je crois que j'ai la même » avec à peine plus d'intensité qu'un chuchotement. Les baisers et les caresses se firent soudainement plus insistant et Chandler fut heureuse de constater qu'elle n'était pas la seule à trépigner de désir durant la soirée. Quand il fit mine de vouloir la porte de nouveau, elle sauta dans ses bras, sentant alors le lit dans son dos, n'ayant conscience de rien d'autre que de lui au dessus d'elle. Ses yeux se fermèrent alors qu'elle sentait les lèvres de Fred descendre sur sa nuque, jouer avec ses nerfs alors qu'elle sentait son souffle à la fois brulant et glacial qui envahissait le creux de son cou. Elle eut un petit gémissement de mécontentement en le sentant s'éloigner d'elle mais le suivit immédiatement, l'aidant à retirer sa veste, se levant même lorsqu'elle le sentir tirer sur la fermeture éclair de sa robe. « Depuis le temps qu'on attend ce moment... » Le tissus tomba sur le sol, la dévoilant presque nue alors qu'elle le poussait de nouveau sur le lit où elle s'installa sur ses genoux pour lui retirer sa chemise, déposant un baiser après chaque bouton qu'elle parvenait à retirer. « Et pas de colocataire pour entrer sans frapper ! » fit-elle remarquer avec un sourire moqueur. Elle retrouva, pour son plus grand plaisir, la douceur de sa peau et il ne fallut que quelques minutes pour qu'ils se retrouvent dans la même configuration que la dernière fois ... Chandler, toujours assise sur les hanches de son presque-amant, l'embrassait ardemment lorsque de violents coups, lointain, mais provenant de l'entrée, la firent sursauter. Elle se redressa alors, échangeant avec Fred un regard surpris avant de le libérer, glissant sur le côté. « Putain ! » jura-t-elle dans un argo typiquement américain alors qu'elle le sentait se lever. Du coin de l'oeil, elle le vit enfiler un vêtement à la va-vite et s'éclipser de la chambre pourtant, à peine quelques secondes plus tard, elle se leva, attrapa la chemise du jeune homme, restée sur le sol, et en boutonna quelques boutons avant de le rejoindre dans l'entrée. Fred était plus grand qu'elle et sa chemise dissimulait le haut de ses cuisses assez facilement, pourtant, elle ne put s'empêcher de la tirer un peu vers le bas, se cachant derrière lui, ses doigts s'entrelaçant aux siens. « Pas moyen d'être tranquille ... Mais au moins ... On a frappé cette fois ... » râla-t-elle alors qu'il ouvrait la porte à un pompier en uniforme. Avec amusement, et une pointe d'agacement, Chandler songea qu'elle devait être l'une des rares à ne jamais avoir fantasmé sur un pompier. Bien au contraire, celui ci allait la vacciner à vie de cette image.
love.disaster
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(✰) message posté Mer 8 Juil 2015 - 17:13 par Invité
Stay with me cause you're all I need...
just because we can't be together doesn't mean i wont love you
C'était comme un conte de fée. Vous savez, les histoires qui finissent toujours bien ? Fred en était persuadé, c'était ce qu'il était en train de vivre. Il avait tellement hâte d'en parler avec Fay et Noah, juste pour y croire réellement. Se dire que toute cette histoire n'était pas son imagination qui lui jouait des tours. Fred se méfiait toujours du bonheur qui l'entourait. Comme sa mère lui répétait sans cesse, l'apparition d'une trace de bonheur rejoint avec rapidité un malheur bien ancré. Certes, il n'était pas constamment là, à regarder ce qui allait bien pouvoir se produire, mais ces derniers temps, tout lui souriait. Surtout en amour, grâce à Chandler. Cette jeune fille avait réussi, là où d'autres avaient échoué. Elle s'était fait une place dans la vie du jeune homme, sans être prête à en sortir... Ce soir, avec cette soirée, Fred en était maintenant sûr. Il ne rêvait pas éveillé, non. Ce qui lui arrivait était bel et bien réel. Vous allez trouver ça stupide, mais par moment, pour s'assurer qu'il est bien dans la réalité, il se pince avec violence la peau. Si la douleur se crée, il sait alors qu'il ne rêve pas. Ne dit-on pas que dans tous les rêves aucune traces de douleur n'est présentes ? Avec Chandler, Fred était vulnérable. Il se sentait comme un petit enfant, venant à peine de naitre ou connaissant ses premières difficultés. Il se rendait compte que - au fur et à mesure que le temps passait - sa plus grande faiblesse comportait deux personnes : Fay et Chandler. Il avait toujours eu peur pour sa soeur. Avec son analgésie, le jeune homme avait pris en charge la jeune femme, ne la quittant pas des yeux une seule seconde. Il avait passé toute sa vie à ses cotés, à faire attention à elle, à ce qu'elle faisait. Fred pouvait même passer pour le grand frère lourd et chiant dont tout le monde refuserait. Mais cette attitude était présente pour une seule raison : il ne voulait en aucun cas perdre Fay. La perdre aurait été comme perdre sa propre vie. A présent, c'était ce qu'il ressentait avec Chandler. Il ne l'avait jamais réellement compris, jusqu'à leur vrai rapprochement. Au début, le jeune Cordwell pensait que cela n'allait pas durer. Qu'au final, leur caractère n'allait pas ensemble. Et pourtant...Il avait eu faux sur toute la ligne. Chandler était un peu comme son double au féminin. Et c'était ça, qui l'angoissait au plus haut point...
Son coeur était au bord de l'explosion. A force de contenir ce qu'il ressentait, se refusant à être vraiment heureux, Fred n'avait jamais réellement profité du moment. Mais Chandler avait tout changé. Elle lui avait appris à se sentir humain. Un humain plongeant sans regret dans ce que l'on appelle le bonheur. Connaitre un si grand bonheur avait donné à Fred une dose d'adrénaline qu'il n'avait jamais connu. Une si forte dose, qu'il avait été sur le point de s'ouvrir complètement à la jeune femme, avant de se rendre compte de ce qu'il faisait. Ne pas y aller trop vite. Alors, à la place des mots, le jeune Cordwell les remplaça par un baiser, mais qui représentait tout... « Bref ! »[...]« Continue comme ça ! » Cette réplique l'amusa au plus haut point. Apercevant les joues rosies de Chandler, Fred vint déposer un petit baiser sur l'une d'entre elles avant de se reculer, le regard rêveur.[...]
La soirée continua à battre son plein quand les choses sérieuses arrivèrent. A vrai dire, Fred en avait envie depuis le début, mais comme à son habitude, avec la jeune femme, il voulait prendre son temps. En clair, ne pas lui sauter dessus dès qu'il la voit. Mais une fois le repas terminé, plus aucun obstacle n'était présent pour assouvir ses pulsions et son désir qui court en lui depuis si longtemps...Chandler était presque nue, lui ayant retiré sa robe quelques secondes avant. Sentant une petite pression, Fred se laissa tomber sur le lit avant d'accueillir avec joie la jeune femme sur ses genoux. Fermant avec délicatesse les yeux, le jeune Cordwell profitait de chaque baiser donné par la jeune femme. « Et pas de colocataire pour entrer sans frapper ! » Emettant un petit rire, il était plus que soulagé de se dire que personne n'allait les déranger comme la dernière fois, chez Chandler.« Hallelujah ! » Leur moment intime, rien qu'à eux, allait pouvoir se dérouler. Attrapant le visage de la jeune femme entre ses mains, Fred se mit à l'embrasser avec ardeur, amour. Il la désirait comme jamais il n'a désiré une femme. Sa poitrine se relevait avec rapidité, son souffle était chaud et son coeur battant. Fred avait tous les symptômes pour parler d'une véritable maladie : celle de l'amour, de l'envie, du désir...Plongé dans son rêve qui devenait enfin réalité, Fred mit quelques secondes avant de se rendre compte qu'un bruit ressemblant à une frappe, était en train de se produire. Echangeant un regard avec Chandler, il la regarda glisser sur le coté, lui permettant de se libérer. « Putain ! » Sa mâchoire se contracta. Qui pouvait bien venir les déranger à une heure si tard ? La colère, la fureur montèrent instinctivement en lui. Les poings serrés, Fred se leva à contre coeur du lit pour se diriger vers sa porte. Torse nu, mais son pantalon de nouveau en place, il expira avec rage avant de se rapprocher de son entrée. Son regard était colérique, accentuant la sombreur de ses yeux. Devant la porte, prêt à ouvrir, il sentit une petite main froide venir se glisser dans la sienne, avant d'entrelacer leurs doigts. Dans son état de colère noire, un brin de luminosité vient se montrer grâce à la jeune fille. « Pas moyen d'être tranquille ... Mais au moins ... On a frappé cette fois ... » Ouvrant la porte, les deux jeunes tombèrent nez à nez avec un pompier en uniforme. Fronçant les sourcils, il passa sa langue sur ses lèvres avant de prononcer d'une voix dure, « Qu'est que je peux faire pour vous ? » Sans attendre une seconde, le jeune homme vit ses voisins sortirent en courant de leur appartement, accompagné chacun de plusieurs pompiers. Mais que se passait-il ? « Monsieur Cordwell et...Mme ? Il faut évacuer en urgence cet immeuble. Il y a une présence de fuite de gaz, et nous sommes dans l'obligation de faire sortir tout le monde par sécurité. S'il vous plait, mettez une veste prenez vos téléphones mais sortez de cet immeuble dans les 2 minutes qui suivent mon avertissement. » Sans réellement comprendre ce qui leur arrivez, Fred attrapa avec vitesse la main de Chandler avant d'attraper son téléphone et sa veste posée sur son canapé...En l'espace de quelques secondes, les deux amants se retrouvaient dehors, avec tous les habitants de l'immeuble à leurs côtés.[...]
« Chandler ? Hey ça va ? Ecoutes, est-ce que tu peux envoyer un message à Elliot ? Quelqu'un de sa famille habite ici et je ne suis pas sur qu'il est pensait à prendre son téléphone. Tu peux faire ça pour moi ? Je vais voir s'il est là, je reviens de suite après, c'est promis ! » Déposant un tendre baiser sur le sommet de sa tête, Fred mit son téléphone dans les mains de la jeune femme avant de la couvrir avec sa veste. Dessinant un petit sourire en coin, le jeune Cordwell se retourna et partit dans la foule, apeurée par ce qui était en train de se produire. En quelques secondes, Fred avait disparu, ne laissant plus que des inconnus autour de Chandler...
∞everleigh
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(✰) message posté Jeu 9 Juil 2015 - 23:15 par Invité
Stay with me cause you're all I need...
Chandler & Fred
Dès que le pompier avait quitté la paillasson de l'appartement, Chandler s'était précipité dans la chambre où elle s'était dépêchée de remettre sa robe, ne pouvant pas décemment descendre dans la rue si courtement vêtue. Attrapant son téléphone, elle jeta un coup d'oeil à sa veste et se dit qu'elle la récupérerait plus tard, ce n'était qu'une veste après tout. Sa main retrouva rapidement celle de Fred alors que tous deux descendaient en quatrième vitesse vers l'extérieur, tentant de ne pas se faire trop bousculer par le reste des habitants de l'immeuble qui créait un léger mouvement de foule dans cet escalier déjà peu large. Quelques personnes se trouvaient déjà dehors, observant l'immeuble avec une once d'appréhension dans le regard: la plupart du temps, il s'agissait de fausses alertes ou d'une légère fuite mais rien qui ne pouvait être gérer par les pompiers. Pourtant, Chandler trouva rapidement refuge dans les bras de Fred, laissant la chaleur du jeune homme l'envahir en soupirant de bien-être: il était là, elle n'avait rien à craindre. Elle sentait ses bras autour de son corps et se blottit un peu plus contre lui alors que de nouvelles personnes se joignaient à eux. Levant son regard vers celui qui faisait battre son coeur, la blonde fut surprise de le voir scruter la foule qui s'amassait, comme s'il cherchait quelqu'un. Elle allait lui poser la question quand il se tourna vers elle. « Chandler ? Hey ça va ? Ecoutes, est-ce que tu peux envoyer un message à Elliot ? Quelqu'un de sa famille habite ici et je ne suis pas sur qu'il est pensait à prendre son téléphone. Tu peux faire ça pour moi ? Je vais voir s'il est là, je reviens de suite après, c'est promis ! » Elle hocha la tête, fermant les yeux lorsqu'elle le sentit déposer un baiser affectueux sur le dessus de sa tête et lui offrant un sourire tendre alors qu'il la couvrait de sa veste, lui confiant son téléphone. Elle allait lui faire remarquer qu'elle pouvait utiliser le sien lorsqu'elle se souvint avoir perdu tous ses contacts quelques jours plus tôt lors d'une mise à jour de son smartphone. Resserrant les pans de la veste du bras autour d'elle, Chandler se dépêcha: il avait déverrouillé son téléphone avant de partir et elle ne connaissait pas le mot de passe: si elle ne se hâtait pas elle ne pourrait rien envoyer à Eliott. Aussi, elle se rendit dans l'application, cherchant le nom de son amie et commençant à écrire son message. Mais un mouvement de doigt fit défiler la conversation et Chandler jura, s'attirant un regard assassin de la femme qui se tenait près d'elle. S'excusant silencieusement, la jeune femme se concentra de nouveau sur sa mission et redescendit le fil de la conversation, s'étonnant du grand nombre de message que Fred et Eliott s'étaient envoyés. Elle ne les savait pas autant en contact et elle sourit en se remémorant qu'elle avait bien des choses à apprendre de lui. Elle ne faisait pas particulièrement attention à ce qui était écrit mais, à un moment, un message plus ong qu'un autre attira son attention. Soudain elle blêmit. Elle descendit un peu plus le fil de conversation, perdant peu à peu son sourire et ses couleurs. « Mais ...? C'est quoi ça ?» chuchota-t-elle avant de regarder dans la foule pour voir si Fred était de retour. Fred et Eliott. Pourquoi n'avait-elle jamais rien vu ? « Mademoiselle ? Vous allez bien ?» Elle se tourna vers la femme de tout à l'heure. Celle ci semblait un peu inquiète de la voir devenir aussi pâle, craignait certainement qu'elle ait respiré un peu de ce gaz qu'on lequel on les avait mis en garde. Chandler baissa les yeux, cette femme avait deux enfants. Une famille donc. Abasourdie, la jeune femme hocha la tête lentement. Toujours aucune trace de Fred. Elle ignorait si elle voulait qu'il se dépeche de revenir pour lui expliquer ou si elle préférait ne pas le voir du tout. Elle se tourna de nouveau vers sa voisine de trottoir. « Vous voulez bien me rendre un service ?» La femme la regarda avec une mine surprise mais hocha la tête prudemment. « Vous connaissez Fred Cordwell ? Le garçon avec qui j'étais tout à l'heure ? Grand, brun, plutôt beau gosse ?» Nouveau hochement de tête, accompagné cette fois d'un petit sourire complice. Forçant le sien, Chandler lui tendit le téléphone de Fred, sa veste et défit la chainette qu'elle avait autour du cou. « Je dois partir là ... J'ai ... Une urgence. Mais vous pourrez lui dire que ... » Elle chercha ses mots, ignorant comment faire passer à Fred un message que seul lui pourrait comprendre. Elle eut un déclic. « Dites lui qu'il semblerait que Chicago ait perdu le match de la saison ... Et qu'il faudrait qu'il aille servir vérifier par lui même que le stock de Hot Chocolate n'a pas souffert avec tout ça ! Vous savez comment son les gens ... Rien de mieux qu'un bon chocolat chaud pour retrouvez un esprit clair !» Elle savait que sa phrase devait paraitre bien obscure aux yeux de cette dame mais elle ne voulait pas se donner en spectacle et elle était sure que le message serait compris ainsi. « Vous lui dites bien comme ça d'accord ?» Nouveau hochement de tête et Chandler s'éloigna. Elle se retourna un instant et aperçut Fred qui revenait vers l'endroit où elle se trouvait un peu auparavant. Leurs regards se croisèrent: celui de la jeune fille était blessé, plein de tristesse, celui du brun, surpris, il ne comprenait pas. Elle vit la femme lui tendre les affaires qu'elle avait dans les mains, lui parler sans que Chandler puisse comprendre. Elle vit Fred la regarder de nouveau mais refusa de voir les émotions qu'il avait dans les yeux et elle tourna de nouveau le dos, s'éloignant à grands pas vers des rues adjacentes. Une fois sortie de la masse de monde -des curieux étaient venus grossir les rangs des habitants- Chandler se mis à courir: elle ne voulait pas qu'il la rattrape et elle ne voulait pas se retourner pour voir s'il la suivait. Après deux minutes, elle se stoppa et retira de nouveau ses chaussures. Elle pleurait. Elle pleurait d'avoir été aussi stupide. Elle pleurait de ne pas avoir remarqué qu'il avait déjà quelqu'un. Elle pleurait d'avoir fait confiance, d'être tombée amoureuse d'un mec qui, finalement, ne valait pas mieux que les autres. Elle chercha sa carte de bus, s'apprêtant à rentrer chez elle lorsqu'elle se souvint avoir laissé sa veste chez Fred. Se traitant intérieurement d'idiot, elle marcha. Chandler Daniels marcha une bonne heure dans Bloomsburry, le regard dans le vide, tentant d'oublier le sourire de Fred. Lorsqu'elle releva la tête, elle remarqua que ses pas l'avaient conduit jusqu'à chez Stefan. Finalement, c'était peut être une bonne chose: il ne viendrait pas la chercher ici ... Elle sonna à l'interphone, envoya un sms à Kaspar et April, lui demandant de la rejoindre au plus vite et s'engouffra dans le hall, impatiente de retrouver, dans cette ville, un de ce qui avait fait son enfance sans que cela ne lui fasse penser à l'homme qu'elle venait de quitter. .