"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Please stay where you are ft Rory 2979874845 Please stay where you are ft Rory 1973890357
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() message posté Dim 24 Déc 2017 - 12:28 par Invité
Please stay where you are
ft. Rory


   
En ce mois de décembre, il faisait très froid et humide, comme n'importe quel hiver anglais, les fêtes approchaient, et les rues étaient plus que bondées, Maxine tentait de se frayer un chemin tant bien que mal, elle trouvait toutes ces personnes bien trop matinale à son gout, même en pleine semaine. Elle ne savait pas trop quelle heure il était, surement bien trop tard déjà, elle pressait le pas, elle était gelée, et il commençait à pleuvoir encore. Max portait les mêmes vêtements que la veille, son maquillage coulait sur son visage, elle avait cette étonnante envie de fumer comme jamais, de se rouler dans la couette et de n'en ressortir que dans un siècle, de s'enfiler des kilos de chocolat jusqu'à l'overdose. Elle ne se rappelait pas de grand chose de la vieille, juste avoir échangé quelques mots avec une brunette dont elle n'avait connu le prénom que le matin même en se réveillant dans son lit, l'alcool y était pour beaucoup. Elle ne pouvait pas juste se dire qu'elle était dans une mauvaise passe, que ce n'était pas son genre de se réveiller régulièrement auprès d'inconnu qu'elle ne reverrait jamais de sa vie, parce que c'était faux.

La blonde entrait dans sa rue et se stoppa net en reconnaissant sa voiture garée le long du trottoir, Rory était déjà là, elle n'était pas prête : à partir et à le voir, surtout pas dans l'état qu'elle était. Max lâcha un long soupir et repris sa marche jusqu'à chez elle, elle n'avait de toute façon pas le choix, parce qu'il était déjà là, et qu'elle avait un important rendez-vous avec un fournisseur de dentelle français venu à Londres exprès pour la rencontrer. Elle montait les marches quatre à quatre de son immeuble jusqu'au premier étage et entra dans son duplex où son chiot venait lui faire la fête la porte à peine ouverte. Elle se mit à genoux au milieu du couloir à la hauteur de son chien et lui passait les doigts dans son épaisse fourrure, elle entendait au loin, surement au niveau de la cuisine, sa gouvernante, Louisa, et Rory discutait, et c'est à ce moment là que son estomac se nouait et qu'elle se sentit très mal à l'aise. Salut toi, parlait elle à son chien, elle aurait aimé s'enfuir à toute jambe, droit vers sa chambre, mais son chemin traversait forcément ce couloir et passait devant la cuisine. Ce malaise qu'elle ressentait était de plus en plus régulier, il lui venait de ce baiser échangé avec son garde du corps, cet été, elle avait l'impression d'avoir des comptes à rendre maintenant. Elle aurait put se dire que ça avait une erreur, elle était devenu une experte des erreurs dans ce style, mais seulement avec des personnes qu'elle ne voyait plus, Rory, elle le croisait tous les jours, il était son employé. Mais ce n'était pas la raison principale, Max aurait put le renvoyer, tout simplement, comme Rioja lui avait dit plus d'une fois, elle ne l'avait pas fait, parce qu'elle ne voulait pas le voir s'éloigner. Max finit par se redresser et marcha en direction des escaliers de son appartement, en passant, d'une manière non évitable devant la cuisine, elle ne prit pas la peine de passer la tête par la porte pour les regarder en les saluant là où elle était. Bonjour Louisa ! Bonjour Ro ... Gregory ... elle faisait signe à son chien de la suivre, et continuait son chemin. Bonjour Mme Huxley ! Désirez vous un thé ? Max grimaçait à l'écoute de son nom, elle était toujours mariée, et portait toujours le nom de Jimmy, à son grand désarroi. Je vais me préparer avant, mais ça serait avec plaisir. répond elle poliment à Louisa, elle appréciait de ne pas se faire réprimander par sa gouvernante qui avait l'âge d'être sa mère, et qui se comportait comme tel, Louisa l'avait vu rentrer un nombre incalculable de fois dans cet état, et elle n 'avait jamais émis le moindre commentaire, ou en tout cas devant elle.   
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() message posté Ven 29 Déc 2017 - 23:18 par Invité


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maxine et gregory.

L’attente était longue et le café devenait quelque peu froid.
Les doigts noués autour de la tasse sont rouges à force de s’acharner sur la hance de porcelaine, trahissant les nerfs à vif.  Après avoir avalé une gorgée il repose la tasse sur le comptoir, détendant ses phalanges en croisant les bras, tout en écoutant d’une oreille Louisa parler de tout et de rien.
La matinée lui avait semblée idéale, pendant un moment. Rory s’était réveillé de bonne heure parfaitement reposé sans que son chat ne se soit amusé à le réveiller en le griffant on en s’asseyant sur son visage. Il y avait encore des céréales et du lait pour son petit déjeuner, de l’eau chaude pour sa douche et ses clés étaient toujours à leurs places. De quoi bien commencer une journée de travail, malgré les énormes bouchons de la capitale anglaise et le froid qui commençait à s’abattre sur le pays. Ce n’est qu’arrivé dans le duplex de Kensington que les choses se sont corsées, précisément quand Louisa lui a annoncé la nouvelle. “Madame n’est pas rentrée”. C’était déjà il y a un loin moment, puisque s’en était suivi une conversation des plus bateaux entre les deux employés puis la préparation d’un café, à présent refroidi, qu’il n’avait toujours pas fini tant ils avaient discutés et pourtant, Maxine n’était toujours pas là.   Il ne remarque que la vieille femme avait fini par s’arrêter de parler du chien de leur patronne que lorsque celle-ci l’appelle par son prénom, le sortant de ses pensées. « Inutile de t’inquiéter mon grand, ça arrive parfois. » Impossible pour lui de ne pas se tendre à la réflexion de la gouvernante. S’inquiéter. L’idée même lui pique le nez et fait se serrer ses poings, et pourtant, il sait qu’une part de lui ne peut s’en empêcher. Il pouvait feindre un intérêt purement professionnel, au final, c’était se mentir. Il y avait plus que cela, depuis un moment déjà. Tout était devenu compliqué ce jour où il avait eu l’idée très idiote de la prendre dans ses bras, sans même comprendre pourquoi il en avait eu l’idée.
Il s’inquiète, qu’il le veuille ou non. Il en a quelque chose à faire, malgré ce qu’il raconte. assez pour avoir cherché à la rassurer quand elle allait mal, assez pour s’inquiéter encore aujourd’hui. Assez pour repenser à ce baiser échangé, dans les toilettes d’un restaurant ce même jour où elle allait mal. Sa langue claque contre son palais et il se secoue un peu, reprenant la tasse entre ses doigts il boit une gorgée du liquide corsé. « J’aurais pu rester au lit, c’est surtout ça qui me dérange. » dit-il, faisant légèrement sourire la gouvernante qui se contente de lui rappeler que se coucher tôt semble être le meilleur départ pour une bonne nuit de sommeil.

Au final, la conversation le distrait et une nouvelle tasse de café est versée. La veste abandonnée sur le comptoir et les idées ailleurs, Rory n’entend même pas la porte s’ouvrir, pas plus que Louisa qui continue de discuter avec son collègue tout sourire en rangeant la vaisselle qu’ils ont eu le temps de nettoyer en attendant le retour de Madame Huxley. Ce n’est que lorsque la blonde passe devant la porte qu’ils se rendent compte que Maxine est arrivée, et soudainement, son sourire s’évanouit, rattrapé par la réalité et par son nom qui lui écorche les lèvres. Rory. Si autrefois elle prenait la liberté de l’appeler par son surnom maintenant, c’était Gregory qu’elle l’appelait, coupant une certaine forme de familiarité qu’elle se permettait jusque là. Son comportement à changer avec lui et il ne saurait dire si c’était mieux ou pire qu’avant, pour être honnête. Bizarre était le mot qui venait le plus facilement. Elle était bizarre et lui aussi, la raison, ils la connaissaient bien tous les deux.  Sans s’arrêter la blonde continue son chemin, comme s’ils étaient, finalement, invisibles. Si la réaction était quasiment habituelle et ne semble déranger Louisa qui propose immédiatement un thé comme il est de coutume dans ce satané pays, lui, n’apprécie pas vraiment. En reprenant sa tasse sur le marbre étincelant il sort de la cuisine, la regardant s’avancer dans le couloir du duplex.  « Il est quasiment midi. » dit-il, comme si cela devait suffir à la faire réagir, voir même l’arrêter. Sans attendre il lui emboîte le pas, se pressant presque pour rattraper la blonde qu’il a de toute façon pris l’habitude de chasser et de coller aux basques, ce qu’il fait rapidement. « Je n’ai rien contre avoir eu une soirée pour moi et grand bien vous fasses, si vous désirez découcher, mais je devrais être un minimum au courant, non ? » Dans sa voix se fait ressentir son énervement, l’homme trop bougron dès que les choses ne tournent pas dans le sens qu’il veut. Ils devraient déjà être en route pour son rendez-vous voir pire, être arrivés sur place.  « Louisa n’avait aucune idée de où vous étiez non plus et bien que cette femme soit d’un naturel très calme, ce n’est pas mon cas. Ça fait plus d’une heure que je vous attends, Madame. » Il l’aurait bien arrêté en marche en s’emparant de son poignet, mais il le savait très bien un tel geste n’allait pas arranger les autres, le moindre contact avec lui était une source supplémentaire d’ennuis, de hurlements et d’énervement. Ce ne serait pas la première fois ni la dernière qu’une telle chose arrive et franchement, il se demandait souvent par quel miracle il avait encore ce job. Cela n’allait peut-être pas duré, cela dit, avec sa chance habituelle.

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() message posté Sam 30 Déc 2017 - 20:11 par Invité
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ft. Rory


 
Mal à l'aise, c'était ce qu'avait ressenti Max en essayant de s’éclipser du studio de Margot, comme ce qu'elle faisait à chaque fois qu'elle se réveillait à côté d'un ou d'une inconnu, sauf que Margot s'était réveillée et que le moment qui avait suivit avait été particulièrement gênant. Et son mal être continuait maintenant qu'elle devait faire face à Rory, et là aussi elle aurait aimé s'enfuir. A croire que mal à l'aise serait le maître mot de la journée, et elle ne faisait que commencer.  Son chien suivait ses pas, il était déjà bien haut sur patte, elle n'avait pas vraiment besoin de se baisser pour effleurer sa fourrure du bout des doigts, cette boule de poil avait un effet apaisant sur Max, plus bénéfique que de se défouler à une séance de boxe, et encore plus bénéfique qu'une bouteille de vin, elle n'avait qu'à suivre sa respiration, brosser ses poils avec ses doigts, le regarder jouer avec sa corde. Souvent elle se disait qu'elle finirait vieille et seule avec Sparrow, dans ce grand duplex, des traces de crayon à papier sur les doigts, à porter des robes violettes, déprimant.« Il est quasiment midi. » Il n'y avait pas que Sparrow qui l'avait suivit, Rory était aussi entré dans le couloir, avec sa tasse de café à la main, l'odeur de café lui donnait des nausées, l'alcool qui lui avait creusé l'estomac, et l'unique thé qu'elle avait bu depuis presque douze heures. Elle se pinçait le nez avec ses doigts, comme pour empêcher l'odeur de l'atteindre, tout en levant les yeux au ciel. L'odeur de café ne l'avait pas rendu sourde, elle avait parfaitement compris la petite pique bien placé de Rory, mais préférait ne pas lui répondre, au risque de se montrer désagréable. Pourtant, elle n'avait pas envie de se montrer désagréable, encore moins avec lui, mais c'était son seul moyen de communiquer ces derniers temps, son seul moyen de se défendre, être sur la défensive justement.

Max avait la sensation que ce couloir était interminable, il devait surement faire pas moins de 10 km pour ne pas réussir à atteindre suffisamment vite ces foutus escaliers et aller se cacher dans sa chambre.« Je n’ai rien contre avoir eu une soirée pour moi et grand bien vous fasses, si vous désirez découcher, mais je devrais être un minimum au courant, non ? » La blonde leva à nouveau les yeux au ciel, Rory lui faisait la moral comme si elle était une petite fille qui avait fait un détour après l'école, ou une ado de seize ans qui avait fait le mur en cachette. Elle le sentait s'énerver, mais elle ne voulait pas s'énerver à son tour et rendre Louisa témoin de leur échange et de leur dispute qui pointait le bout de son nez. Rory avait toujours été comme ça, à lui taper sur les doigts quand elle se détournait de son chemin, et Max lui répondait sur le même ton, partant du principe qu'elle n'avait pas à se justifier, il n'était que son employé, un garde du corps parmi tous les autres, les sept autres exactement, qui se ferait virer ou qui démissionnerait peu lui importait, comme tous les autres. Sauf que contrairement aux autres, Rory osait lui tenir tête, et Max avait gouté à ses lèvres. Non, je n'ai pas vraiment de compte à vous rendre, votre journée commence quand je vous dis qu'elle commence. lui répond elle d'un ton sec mais calme. Le calme avant la tempête, on pouvait entendre au loin Louisa s'occupait de la vaisselle, on pouvait presque comprendre que ses gestes étaient tremblants.« Louisa n’avait aucune idée de où vous étiez non plus et bien que cette femme soit d’un naturel très calme, ce n’est pas mon cas. Ça fait plus d’une heure que je vous attends, Madame. » Non elle ne s’énerverait pas, elle se l'interdisait, elle lui .lançait un regard qui se voulait incendiaire. Je ne sais pas trop ce que vous a demandé mon mari, probablement de lui faire un compte rendu de mes faits et gestes, tout à fait son style, mais encore une fois je vous tiendrais au courant de ce qui est nécessaire. Je vous conseille de prendre un verre de lait pour patienter encore un peu, vous m'avez l'air drôlement énerver Gregory, je vais me préparer. Max lui tournait le dos aussitôt en ne perdant pas plus de temps pour monter vers sa chambre, quatre à quatre, sans plus attendre. Dans sa chambre, elle prenait rapidement une combinaison pantalon noire pour aller plus vite à s'habiller, en l'enfilant en deux temps trois mouvements avant d'aller dans la salle de bain.

 
☾ ANESIDORA
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() message posté Ven 5 Jan 2018 - 23:03 par Invité


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maxine et gregory.

Plus d’une fois on lui a dit que Maxine était le genre de garce qui peuplait cette foutue ville, et cette foutue planète. Le genre de riche gamine qui ne pense qu’à elle et qui voit tous ceux qu’elle juge inférieur à elle comme des cafards. Franchement, ils n’avaient pas vraiment tord. Au fil des mois à subir son humeur exécrable et sa manie de lui rendre la vie difficile, il ne pouvait que s’accorder à ces voix irrités par de tels comportements. Comment Louisa tenait le coup depuis tant d’année, aucune idée et la séparation des Huxley semblait être une évidence. Ca, c’était la plupart du temps. Le coté garce laissait parfois place à quelqu’un de beaucoup plus abordable, mais également de brisée. Un coté d’elle qu’elle montrait rarement. De moins en moins, depuis cet été et ce jour qu’il n’arrive toujours pas à expliquer.
C’est la pire erreur qu’il ait faite, tout simplement.  En tout cas c’est ce qu’il semble penser en la regardant s’éloigner, les phalanges si serrées autour de son mug qu’elles deviennent complètement rouge tant la colère monte, encore et toujours.  L’homme bourru n’aimait pas trop se faire marcher sur les pieds et encore moins être pris pour un idiot. Pourtant, c’est ce qu’elle faisait en l’ignorant royalement, lui et sa plainte, en continuant sa route. Cela suffit à le faire grogner.   « Justement, c’était il y a plus d’une heure, Madame. Hors vous n’étiez pas là. » répond-t-il tout en reprenant sa marche. Comment ils en étaient arrivés à s’embrasser, franchement. Tout de suite l’idée paraissait complètement inconcevable, tant les deux êtres sont différents l’un de l’autre. Pourtant, une partie d’elle lui plaisait, ce qui avait tendance à l’énerver encore plus. C’est cette partie beaucoup moins hautaine qui lui plaisait, qui la rendait un peu plus humaine que d’habitude, cachée sous toute la condescendance.  

Parfois il en arrivait presque à regretter de ne pas se faire renvoyer. Les choses se passeraient certainement mieux pour lui, loin de tout ce cirque permanent qui lui donnait envie de fumer un paquet de cigarette toutes les heures dans l’espoir de garder son calme, sa patience souvent mise à rude épreuve par un caractère définitivement différent du sien. Si elle se retourne, le regard incendiaire, il ne flanche pas, trop habitué. Comme si leurs disputes étaient devenues une véritable habitude depuis un an qu’ils devaient se supporter. Le ton est habituel et sa logique, aussi brumeuse que d'ordinaire, comme s’ils venaient de différentes planètes et devaient, malheureusement, se supporter. En général ce n’était pas devant Louisa, ni devant quiconque d’important. C’était plutot des réflexion sur leurs trajets ou dans les rues de Londres, où elle passait la moitié de son temps à essayer de fuir sa présence et de rendre son job un enfer un peu plus détestable.  « Vous croyez que j’ai que ça a faire, de lui faire des petits courriers avec le résumé de vos coucheries et de vos sorties ? Non. S’il a tant envie de savoir il n’a qu'à le faire, c’est pas mon job.» C’est en sautant quelques marches qu’elle grimpe les escaliers, comme si cela suffirait à arrêter la conversation. Oh que non, puisque le brun n’avait définitivement pas terminé de s'exprimer sur le sujet, incapable de laisser passer l’incident sans faire comprendre son point de vue. Abandonnant son café sur un des meubles il ne se gêne pas pour monter  à l’étage et se planter devant la porte de la chambre, qu’il ne franchit évidemment pas, se contentant de s’appuyer contre le mur les bras croisés et de parler un peu plus fort, histoire qu’elle l’entende un minimum. « Je suis censé veiller sur votre sécurité, c’est tout. Comment je fais, si vous passez votre temps dehors dès que je suis ailleurs sans même prévenir qui que ce soit ? Si il vous arrive quelqu’un chose, c’est moi que votre “mari” va prendre en grippe et j’ai vraiment, mais vraiment, pas besoin de ça. » Dans la série des catastrophes et tâches sur son cv, il en avait assez. Un ancien flic viré pour insubordination n’avait pas vraiment besoin d’une nouvelle ligne aggravante à ajouter à son palmarès.
Pas plus que faute grave pour avoir embrasser sa patronne. Mais ça personne ne le saurait jamais, heureusement.

 


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() message posté Mer 10 Jan 2018 - 22:19 par Invité
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C'était à croire  que Rory avait décidé d'être particulièrement chiant aujourd'hui, alors que Max avait particulièrement besoin d'être seule. Ironie ou foutage de gueule au choix, elle enchainait les conquêtes pour justement arrêter de se sentir seule, mais sauf que ce matin, elle ne savait plus trop ce qu'elle voulait. En tout cas, là maintenant, elle savait qu'elle ne voulait pas que Rory soit là, à lui courir après en lui faisait une leçon de moral sur la ponctualité et sa propre sécurité, comme si elle avait besoin de l'entendre, alors qu'au fond ce n'était pas tellement qu'elle soit en retard le problème, plutôt évident pour tout le monde.« Justement, c’était il y a plus d’une heure, Madame. Hors vous n’étiez pas là. » Elle continuait sa route vers les escaliers, cherchant à l'éviter, à ne pas lui répondre, mais c’était plus fort qu'elle, Maxine ne savait pas se taire, sa fierté était piquée, son cerveau fusait avec une rare intensité tellement la colère montait rapidement. Elle finit par se retourner vers lui telle une drama queen, faisant valdinguer ses cheveux blonds. Non je n'étais pas là, je me suis réveillée dans un appartement de Camden Town si vous voulez tout savoir, pas la peine de le rentrer dans votre GPS, je n'y retournerais pas, vous voilà rassurer ?! Au fond d'elle même, elle espérait piquer sa fierté désormais, il devenait aussi chiant que Jimmy, il l'avait forcément briefé.« Vous croyez que j’ai que ça a faire, de lui faire des petits courriers avec le résumé de vos coucheries et de vos sorties ? Non. S’il a tant envie de savoir il n’a qu'à le faire, c’est pas mon job.» Maxine se détestait suffisamment comme ça, ses coucheries comme il le décrivait si bien, était censé la réconforter, elle se persuadait parfois que ces moments étaient pour s'évader, où elle pouvait se retrouver avec elle même, comme certains trouvaient ce même sentiment dans la danse, la peinture ou la course. Mais enchainer les relations sans lendemain et sans attache la faisait sentir plus seule que jamais, elle ne se soucier pas de leur bien être, et personne ne se soucier du sien, évidement. Max lui tendait la main pour lui faire un doigt d'honneur, elle ne savait pas non plus garder son sang froid, principal défaut, et sans se retourner elle se dirigeait vers sa chambre. Son image de femme mature et intelligente venait de voler en éclat.

Alors qu'elle enfilait sa combinaison et se dirigeait en même temps à cloche pied vers la salle de bain attenante à sa chambre, elle se figea un instant, entendant Rory montait les marches quatre à 4, sa colère bouillonnait en elle, comme un volcan, comment osait il monter à l'étage de son duplex ? Seule Louisa et elle étaient autorisés à monter, elle était quand même chez elle non ?! Sauf qu'en regardant la manière dont elle était habillée, elle pouvait difficilement sortir l'engueuler de cette manière. Non décidément, Rory n'était pas comme les autres employés, il se croyait probablement au dessus des autres. Elle finissait de s'habiller, attrapa une lingette démaquillante et se débarbouilla le visage, les marques de sa nuit agitée se lisaient clairement sur son visage, son maquillage avait coulé sous ses yeux, ses cheveux étaient ternes et emmêlés, mais elle devait maintenant se presser, malheureusement Rory avait raison, Max était en retard pour son rendez vous, elle devait quand même se montrer élégante, et il y avait clairement du boulot pour ce matin. Elle attrapait sa brosse à dent et son dentifrice pour se brosser les dents énergiquement pendant le monologue de son cher et tendre Rory, qui n'en manquait pas une elle lui devait au moins ça. « Je suis censé veiller sur votre sécurité, c’est tout. Comment je fais, si vous passez votre temps dehors dès que je suis ailleurs sans même prévenir qui que ce soit ? Si il vous arrive quelqu’un chose, c’est moi que votre “mari” va prendre en grippe et j’ai vraiment, mais vraiment, pas besoin de ça. » Maxine levait les yeux au ciel, elle détestait ce côté moralisateur, et comme un pitbull sur un steak saignant, il ne lâchait pas l'affaire, qu'est-ce qu'il voulait au fond ? Qu'elle s'excuse ? Qu'elle lui dise qu'il a raison ? Plutôt crever ! Maxine se rinçait la bouche, et se précipita sur la porte de la salle de bain qui menait vers le couloir, sa brosse à dent en main. Dans le couloir, elle retrouvait Rory, adossait au mur, comme si de rien n'était, comme si c'était normal d'attendre sa patronne à la sortie de sa salle de bain. Maxine n'était vraiment pas présentable, Rory ne l'avait surement jamais vu comme ça, au naturelle, démaquillée, coiffée d'un chignon, pieds nus, et sa combinaison non aggraffé dans le dos, laissant apparaitre son soutien gorge, elle le pointait de sa brosse à dent. Non mais allez y Rory, Entrez dans ma salle de bain, que l'on continue cette conversation absolument inutile, Entrez ! Entrez ! ça me fait plaisir !   Très sérieusement, elle pointait de son autre main la porte de la salle de bain, elle devait passer pour une hystérique. Jamais, jamais aucun de ses employés n'avaient réagis de cette manière avec elle, aussi peu professionnel. Alors quoi, c'était le fait d'avoir partagé un baiser qui lui sentait se pousser des ailes au point d'enfreindre son intimité ? Il ne m'arrivera rien ?! Et même s'il m'arrivait quelque chose, Jimmy n'en a plus rien à faire depuis bien longtemps ! Il ne peut rien m'arriver de pire désormais ! Lâchait elle d'une traite, sans même crier, juste pour mettre des mots sur un fait, sur sa plaie encore béante. La blonde n'attendait pas de réponse avant de repartir dans cette salle de bain pour finir de se préparer, ou du moins essayer. Devant le miroir, elle essayait de se reprendre tout en attrapant son pinceau à poudre.

 
☾ ANESIDORA
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