"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici FB ▬ La rencontre ☾ Rikcy 2979874845 FB ▬ La rencontre ☾ Rikcy 1973890357
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Edwin Turner
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() message posté Dim 22 Mar 2015 - 8:29 par Edwin Turner
La rencontre

ft. Lucy K. Curtis && Rika Alvarez
Samedi 10.01.2015 • West London maybe • Lucy's parents'
Je suis vraiment pas serein. Je suis pas trop habitué aux vestes de costume, déjà, et ça fait douze mille fois que je tire sur les côtés, comme si je voulais m'assurer qu'elle tombe bien. Je crois que la dernière fois que j'ai mis une veste de costume, ça a été pour le jour de l'an, et avant ça, l'expo, et c'était déjà trop pour moi. Je regrette énormément mon blouson de cuir, et si je fume jamais beaucoup, j'ai pas pu ne pas en griller une avant de monter frapper chez Lucy. J'ai bien compris qu'elle n'aimait pas ça, je me doute bien que le chewing-gum mentholé ne cachera pas l'odeur de la cigarette dans mes baisers, mais je peux pas m'empêcher d'être nerveux. Et s'ils ne m'appréciaient pas ? S'ils estimaient que je n'étais pas assez bien pour leur fille et soeur ? Je pourrais pas vraiment leur jeter la pierre, en réalité, parce que je me demande toujours un peu ce qu'une jeune femme aussi belle, intelligente et talentueuse qu'elle fout avec un gars comme moi. Je m'aime bien, réellement, mais soyons francs, je joue pas dans la même cour. Et je bénis chaque jour que je peux passer avec elle, réellement.

Je devrais être un peu rassuré, pourtant, après les réactions de mes parents. Déjà, concernant mon abandon du cursus de droit pour lequel ils avaient tant d'espoir. Les réponses et inquiétudes que je craignais ont passé leurs lèvres, mais de façon beaucoup moins négative que je ne le pensais. Ils s'inquiètent, et c'est bien normal, en tant que parents, ils veulent ce qu'il y a de mieux pour leur fils, mais... Ils ont compris que ce qu'il y avait de mieux pour moi, c'était la peinture. Et Lucy. Je leur ai parlé la veille du jour des rois, après que Lucia  été se coucher en déposant ses chaussures devant la cheminée, bien en évidence près du guéridon jonché de biscuits pour les rois, et vu que ça s'est bien passé, j'ai proposé à ma chère et tendre de venir la chercher pour le souper. Elle a rencontré les trois quarts de ma famille, alors, et est devenue le centre de l'attention presque aussitôt - presque autant que Lucia, c'est dire - d'un peu tout le monde, particulièrement ma mère, qui ne l'a pour ainsi dire pas lâchée de la soirée. Et même ma nièce, au réveil, l'a adoptée aussitôt, et c'est elle qu'elle a désignée pour la première part du roscón - mais je suis resté son roi, tout de même, il y a des choses qui ne changent pas, comme le fait qu'elle soit étonnamment tombée sur la fève...  

Bref. Nouvelle année. Nouvelle vie, en quelque sorte, et ça n'est pas pour me déplaire, et je devrais sans doute me dire qu'il n'y a aucune raison pour que ça se passe mal avec les parents de Lucy si ça s'est bien passé avec les miens, mais... J'arrive pas à rester calme, définitivement. Et vu la tête que je tire, et l'odeur de clope, donc, je donc pas un instant que ma douce en soit tout à fait consciente.

« Bonjour ma douce... Je suis désolé, je sais que t'aime pas trop ça mais... »

Une main dans mes cheveux, je me sens pas à l'aise du tout, autant parce que je me doute bien que le fait que je craque sur la clope - je m'étais pourtant promis d'arrêter, mais... manifestement pas aujourd'hui - la déçoit un peu, que pour ce qui nous attend d'ici quelques dizaines de minutes... Et il n'y a vraiment aucune chance pour qu'elle ne le relève pas.
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() message posté Ven 3 Avr 2015 - 12:18 par Invité
Ce jour là, il faisait un temps magnifique, et le soleil était présent dès le matin, de quoi me mettre de bonne humeur. Il fallait bien ça, pour la journée qui m’attendait. Je m’étais levée à une heure… disons raisonnable : neuf heure et trente minutes. Je prenais mon temps pour me préparer, parce que je voulais tout de même me mettre en valeur. Mon cher et tendre allait rencontrer mes parents aujourd’hui, et je voulais que l’on présente bien, quand même.

J’ai pris une douche, de bon matin, pour me réveiller, puis j’ai séché doucement mes cheveux pour qu’ils prennent du volume et qu’ils ne soient pas tout plats et plaqués sur ma tête. Mais je les ai laissés au naturel, prendre la forme qu’ils voulaient. Ensuite, j’ai enfilé des collants noirs opaques, et une petite robe bleue nuit, fluide, avec un décolleté raisonnable. J’ai enfilé mes talons et j’ai attendu que Rika vienne me chercher.

Quelques jours avant, il avait enfin réussi à annoncer à ses parents qu’il avait abandonné la carrière dont ils rêvaient tant pour lui. Et de ce qu’il m’en a dit, ça s’est plutôt bien passé, ou du moins pas aussi mal que ce qu’il pensait. Je suis contente pour lui, parce qu’il était réellement très nerveux, et que mes phrases pour le rassurer n’y changeaient pas vraiment grand chose. Il avait même parlé de moi, et comme (plus ou moins) prévu, j’ai rencontré ses parents. Et ça c’est vraiment super bien passé ! Ils n’ont pas arrêté de me poser des questions, ce qui ne m’a absolument pas gêné étant donné qu’il est logique qu’ils cherchent à connaître la femme qui partage la vie de leur fils.

Le matin du jour des rois, tradition dans la famille de mon petit ami, sa petite nièce m’a tout de suite adoré et nous avons passé des bons moments ensembles ! Il faut dire que j’adore les enfants, les tout petits, et que j’ai le feeling pour les mettre en confiance ! Je pense que ça a plu à Rafael, et que ça a dissipé « toutes » ses craintes. Du moins je l’espère.

Pourtant, aujourd’hui, quand il arrive chez moi, il paraît vraiment mal en point. Niveau stress je veux dire. Je crois qu’on en est à son paroxysme, là. Encore pire que pour l’ouverture de son expo, probablement… Je pense qu’il a très peur de ne pas plaire à mes parents ainsi qu’à mes soeurs. Mais moi je sais qu’il est l’homme parfait, et que le courant va passer entre eux. J’en suis sûre.

Quand il arrive à ma porte, je sens de suite l’odeur de la cigarette qu’il vient de fumer en bas de chez moi. Je n’aime pas ça, c’est vrai, mais ça n’est surtout pas le moment de le lui reprocher. Il faut qu’il arrive le plus serein possible chez mes parents.

« Bonjour ma douce… Je suis désolé, je sais que t’aimes pas trop ça mais… »
« Je te pardonne pour cette fois mon coeur ! »

Je viens compléter ma réponse d’un tendre baiser sur ses lèvres. Je sais qu’il fait mille et un efforts, donc passons pour cette fois. Surtout aujourd’hui.

« Tu es prêt ? On prend ma voiture ? »

Certes, on pourrait prendre sa moto, mais en robe dessus, je le sens moyen. Puis ça fait quand même plus propre d’arriver en voiture devant mes parents, même si je n’ai rien contre la petite moto chérie de mon petit ami.
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Edwin Turner
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() message posté Jeu 16 Avr 2015 - 11:18 par Edwin Turner
La rencontre

ft. Lucy K. Curtis && Rika Alvarez
Samedi 10.01.2015 • West London maybe • Lucy's parents'
Je devrais me rassurer en me disant que si ma mère surprotectrice a accepté Lucy, il n'y a pas de raison pour que ses parents, à elle, me haïssent au premier coup d'oeil, pourtant, je n'arrive absolument pas à me calmer. Je peux pas dire que ça ne m'arrive jamais de me mettre tout seul dans un état de nerfs pas possible, et ça n'a donc sans doute que peu de chance de surprendre, mais c'est particulièrement le cas aujourd'hui, et il faut dire ce qui est, ça prend des proportions aberrantes. Je sais pas si ce qui m'inquiète, c'est seulement que je ne leur plaise pas, ou si l'idée saugrenue que leur avis puisse influer sur les sentiments de ma petite amie à mon égard s'y ajoute, mais... Je pense qu'il y a un peu de ça, même si je me répète en boucle que c'est ridicule depuis qu'elle a fleuri aux portes de mon esprit. Je suis même pas d'accord avec moi-même au final, ce qui n'a rien de particulièrement rassérénant non plus, et je sens bien que je vais soit me terrer dans le mutisme le plus profond, soit répondre n'importe quoi, et je stresse encore plus à l'avance.

Et le fait que je me sois grillé une clope en bas, en réalité, n'a rien de particulièrement tranquillisant non plus, parce que je sais que ma douce n'aime pas ça, et qu'elle va le sentir direct à mon approche, si bien que je lui présente des excuses directement en arrivant et que je suis bien parti pour le faire à peu près toute la journée.

« Je te pardonne pour cette fois mon coeur ! »

Un baiser m'accueille malgré l'odeur de tabac qui doit être assez désagréable pour une non fumeuse, et je la serre un instant dans mes bras, comme si ça pouvait réellement me rendre un peu plus serein. C'est un peu le cas, mais clairement pas assez, et je suis impressionné par la façon dont elle prend tout ça si naturellement. Ca doit faire un drôle de contraste, tiens, son calme olympien contre mon état de stress maximum.

« Tu es prêt ? On prend ma voiture ?
- Oui... »


Oui, je suis prêt, et oui, on prend ta voiture, parce que ta jolie robe et tes talons sur ma bécane, ça risque d'être compliqué... A peine installé dans son véhicule, j'ai attrapé un bonbon mentholé, histoire de masquer un peu l'odeur de tabac sans le moindre doute assez désagréable pour tout le monde, et j'ai passé le trajet entier à jouer nerveusement avec mes doigts. Ecouter la musique que nous renvoyait la radio n'y faisait rien, tenter de suivre une conversation de base avec Lucy guère plus... Je crois que je serais presque prêt à faire demi-tour et à m'enfuir en courant, en fait, et en même temps, il est hors de question que je le fasse. Et quand on arrive à destination, je sors difficilement de la voiture et pousse un profond soupir en observant les lieux. Pas tout à fait le même registre que chez moi, je crois... Mes parents s'en sortent, mais ça reste la classe moyenne, et d'une famille très nombreuse. Ici, je peux pas m'empêcher de penser que c'est pas tout à fait le même standing et que je risque de faire un peu... tâche. Je m'enfuis pas, cependant, et je jette à mon attachée de presse un regard interrogateur. Alors ça y est, je dois me jeter dans l'arène, hein ? Autant dire que le temps que la porte ne s'ouvre, la pression monte d'encore un cran - c'était réellement possible de faire pire ? - et je fourre les mains au fond de mes poches pour éviter qu'on les voie se tordre dans tous les sens à cause de ma nervosité plus que palpable...
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() message posté Jeu 16 Avr 2015 - 20:29 par Invité
Evidemment, je lui pardonnais la petite cigarette qu’il avait fumée avant de monter me chercher à mon appart. Ca n’était surtout pas le moment de le contrarier, ni de me contrarier moi-même d’ailleurs ! Après un court instant chez moi, nous nous apprêtions à partir, dans ma voiture donc, puisqu’il faut le dire, c’est plus pratique ! Déjà, avec ma robe, et en plus, c’est mieux, puisque le trajet est un chouia long.

« Ca va mon coeur, tu es sûr ? »

Je ne sais pas réellement pourquoi je demandais s’il en étais sûr, puisqu’il ne m’avait pas dit que ça allait et que je pouvais facilement deviner que non, ça n’allait pas vraiment très bien. Je conduisais prudemment, tout en lui jetant quelques regards, et en posant ma main sur la sienne, histoire de le rassurer et de le calmer.

Une fois arrivés chez moi, j’ai pris une grande inspiration, parce que j’ai beau donner l’impression que je suis la personne la plus calme du monde, ça, ça me fait un petit peu flipper, quand même. Le dernier garçon que j’ai présenté à mes parents, c’était John, et on ne peut pas dire que notre histoire se soit super bien terminée…

Alors que nous sortions de la voiture, je prenais la main de mon chéri dans la mienne, très fort (sans pour autant lui broyer les os), et l’embrassait, au moment où la porte d’entrée s’ouvrait. Mes deux soeurs ont été les premières à sortir, en bonnes commères, et sont venu direct faire la bise à Rafael. Puis on s’est avancé, et nous nous sommes retrouvés face à mes parents.

« Maman, voila Rafael, Rafael voila maman. Papa, voila Rafael, Rafael, voila papa. »

Ok, plus banal, c’est possible ? J’en suis pas sûre, non… Mais tant pis, au moins pas de gaffe possible, ça c’est sur !

« Allez ne soyez pas timides, entrez ! J’ai fais de la dinde avec des pommes de terre, ça vous va Rafael ? »

Ma mère voulait toujours tout faire bien, et j’adorais l’idée qu’elle demande à Rafael si le plat qu’elle avait préparé lui allait, alors même que le plat était déjà prêt et qu’il n’y avait plus trop le choix…

« Alors jeune homme, Lucy nous a énormément parlé de vous ! C’est un vrai plaisir de vous rencontrer. »

Mon père, dans toute sa splendeur, avait le sourire aux lèvres et avait déjà visiblement pris mon copain sous son aile. En même temps, ce sont les deux seuls hommes de la maison, il faut bien se soutenir ! Un petit peu derrière nous, les jumelles papotaient entre elles, et surtout chuchotaient, pour ne pas qu’on les entende. Elle devaient très vraisemblablement parler de Rafael, et ça me plaisait, en fait.

J’ai laissé Rafael avec mon père l’espace de deux secondes, dans l’allée qui menait à la porte d’entrée, pour aller voir mes soeurs.


« Alors, vous en pensez quoi, de mon petit chéri ? »
« Première impression : top ! »

Elles se sont regardées et ont sorti cette phrase en coeur, ce qui m’a fait beaucoup de bien ! Je suis vite retournée auprès de mon chéri, pour ne pas qu’il panique, je lui ai repris la main, et alors que mon père s’était avancé devant nous pour tenir la porte, je chuchotais à l’oreille de Rafael.

« Ils t’adorent, je le sais déjà ! Et moi je t’aime. »
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() message posté Mar 21 Avr 2015 - 23:42 par Edwin Turner
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ft. Lucy K. Curtis && Rika Alvarez
Samedi 10.01.2015 • West London maybe • Lucy's parents'
Je suppose que pour ne pas changer, ma tronche évoque mieux que n'importe quoi mon malaise, et que j'ai pas besoin d'essayer d'expliquer ce que je ressens pour que n'importe qui croisant ma route en soit parfaitement conscient. Et forcément, ça doit être encore plus évident pour Lucy, qui commence à bien me connaître.

« Ca va mon coeur, tu es sûr ? »

Joker ? Je me doute bien que c'est une question rhétorique, un moyen de montrer qu'elle est là, aussi, mais sur le coup, la première pensée qui traverse mon esprit est légèrement sarcastique, et elle y reste pour la peine. Je pète la forme, ça se voit, n'est-ce pas ? Sa main sur la mienne, cela dit, a le don de me faire du bien, et même si je ne suis pas beaucoup plus serein, c'est toujours un peu mieux en sachant qu'elle est là, près de moi. En même temps, je ne serais pas dans cet état s'il ne s'agissait pas de rencontrer sa famille, d'accord, mais enfin...

On est parvenus à destination sans encombre, et une fois sortie de la voiture, j'ai vu ma petite amie prendre une profonde inspiration, signe criant que je n'étais pas le seul à angoisser un peu, et lorsque ses doigts sont venus se mêler aux miens, j'ai serré sa main, comme si ça pouvait signifier que j'étais avec elle sur ce coup-là, qu'on affronterait ça ensemble. Même si j'espère bien que le terme affronter est un peu trop fort dans l'histoire. Un baiser échangé pour se donner du courage et on se retrouve face aux jumelles dont j'ai déjà entendu parler. J'ai aussitôt le sentiment d'être passé aux rayons x, juste avant que deux bises étonnamment naturelles viennent se poser sur mes joues. Ok... On dirait que les petites soeurs ne me rejettent pas d'emblée, c'est déjà pas mal... Etape suivante...

« Maman, voila Rafael, Rafael voila maman. Papa, voila Rafael, Rafael, voila papa. »

Les parents. Et la tension monte d'un cran chez moi, sans que je sache réellement ce qu'en pense ma chère et tendre pour sa part. Mes doigts quittent les siens pour venir serrer la main tendue par son père.

« Allez ne soyez pas timides, entrez ! J’ai fait de la dinde avec des pommes de terre, ça vous va Rafael ?
- C'est parfait. »


En même temps, tant qu'il s'agit de manger, je ne suis pas vraiment très difficile, elle avait peu de chance pour que ça n'aille vraiment pas... Et même si ça avait été le cas, en fait, je n'aurais pas répondu autrement, question de politesse.

« Alors jeune homme, Lucy nous a énormément parlé de vous ! C’est un vrai plaisir de vous rencontrer.
- Tout le plaisir est pour moi, Mr Curtis. »


Et à un moment, j'arriverai à dire quelque chose qui n'entre pas dans la catégorie des plus banals des lieux communs. Il y a des murmures dans mon dos, et je me retrouve seul avec le père de Lucy un instant, ce qui ne fait qu'accroître mon état d'angoisse, quand bien même il ait l'air parfaitement courtois jusque-là. Je suppose qu'il faudrait que je trouve quelque chose pour entretenir la conversation, mais ça a jamais trop été mon fort alors... Pendant quelques secondes, le silence plane, et le retour de l'aînée des filles de la maison est clairement un soulagement. Sa main à nouveau nouée à la mienne, elle s'est hissée sur la pointe des pieds pour chuchoter quelques mots à mon oreille.

« Ils t’adorent, je le sais déjà ! Et moi je t’aime. »

Déjà qu'en temps normal, c'est pas des mots que j'ai beaucoup de facilité à prononcer, on imagine bien que là, c'est un peu compliqué pour moi de lui répondre devant tout le monde. Mes doigts raffermissent leur pression sur les siens, cependant, en guise de réponse, et même si ça ne me rassérène pas vraiment, cette petite information est tout de même la bienvenue, histoire que je ne panique pas encore davantage à chaque minute qui passe.

Mr Curtis nous a guidés vers le salon, où nous nous sommes installés, afin qu'il serve l'apéritif, et je suis parfaitement incapable d'engager la conversation. Mais quelque chose me dit que si ce n'est pas le cas des jumelles - ce qui serait assez surprenant en fait -, il aura tout un tas de questions à me poser et que le silence ne va pas durer bien longtemps...
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() message posté Mer 29 Avr 2015 - 18:49 par Invité
La rencontre avait eu lieu, ça y est, Rafael connaissait mes parents. Et maman commençait déjà à demander si le plat qu’elle avait concocté lui plaisait. Je savais pertinemment que, ne serait-ce que par respect, il répondrait forcément que ça lui plaisait.

J’aimais à quel point mon copain était poli, quand il parlait à mes parents. Que ça soit à maman ou à papa, il paraissait être un homme très bien, ce que moi, je savais déjà, bien sûr.

Je m’étais absentée, l’espace de quelques secondes, une ou deux minutes tout au plus, pour aller voir mes deux soeurs, et leur demander leur première impression, qui était très bonne. Cela m’a rassuré car, même si je n’avais pas vraiment de doute, je voulais que ma famille apprécie l’homme qui partage ma vie… Logique. Je suis donc vite revenue voir Rafael, et lui ait chuchoté quelque chose à l’oreille, alors que mon papa était un peu devant.

« Ils t’adorent, je le sais déjà ! Et moi je t’aime. »

A cette phrase, il ne m’a pas répondu, mais a juste serré ma main, mais j’essaie tant bien que mal de ne pas lui en tenir rigueur. Il est de nature très timide, et je sais à quel point ces mots sont lourds de sens, et difficiles à prononcer devant des -presque- inconnus. Nous avons suivi mon papa jusqu’au salon, et nous nous sommes assis dans les fauteuils et canapés pour boire un apéritif.

« Un coca pour moi papa s’il te plait ! Et toi mon chéri ? »

Je n’avais aucun mal à montrer mon amour pour Rafael devant ma famille, parce que c’est un sentiment sincère, et que je sais qu’ils ne seront pas choqués. Mes parents sont très ouverts, et ça n’est pas un « mon chéri » qui va les choquer !

« Sinon, quoi de neuf les soeurettes ? »

Je savais pertinemment que, de toutes les façons, elles n’allaient pas me répondre mais plutôt poser des questions sur ma vie. Enfin, sur notre vie !

« Tout va bien. Mais c’est pas l’important là ! Alors Rafael, tu fais quoi dans la vie ? Tu as quel âge ? Tu es fils unique ? »

Je sentais le flot de question arriver, et je commençais à paniquer pour mon chéri, qui allait devoir subir cet interrogatoire.

« Ouhouh les filles ! Laissez le respirer mon pauvre chéri ! On a tout l’après-midi, vous battez pas ! »

J’essayais de le sauver, tant bien que mal, du mieux que je pouvais, mais en même temps c’était logique qu’elles posent des questions, et surtout ce genre de question. Il n’y a pas plus basique, rien de trop personnel, donc pourquoi pas après tout ! Mes parents étaient là, à côté, à préparer l’apéritif et regardaient la scène, amusés, alors que les jumelles riaient et se taquinaient, en attendant les réponses tant attendues de mon petit copain.
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() message posté Lun 4 Mai 2015 - 23:28 par Edwin Turner
La rencontre

ft. Lucy K. Curtis && Rika Alvarez
Samedi 10.01.2015 • West London maybe • Lucy's parents'
J'aurais jamais fait mon difficile en tant qu'invité mais à vrai dire, je sais pas si il aurait vraiment pu y avoir quelque chose que je sois incapable de manger à table. A moins de tabler sur des insectes grouillant, et encore, je crois qu'il y a pas mal de choses que j'aurais au moins goûtées. De toutes les manières la question ne se posait pas. Et je suis beaucoup trop nerveux et tendu pour ne pas me retrancher dans la plus absolue discrétion et une politesse extrême. Encore plus quand Lucy reste en retrait auprès de ses soeurs et que je me retrouve seul avec son père, qui s'efforce certes d'être accueillant mais... Enfin je suis le mec qui potentiellement pourrait blesser sa fille quoi. J'imagine qu'avant d'avoir sa confiance, va falloir que je prouve que j'en suis digne, non ? Bref. Pas serein une seconde, je suis profondément soulagé du retour de ma copine à mes côtés, qui se rend sans doute très bien compte de ma nervosité vu comme elle s'efforce de me rassurer à sa manière. Je suis désolé de pas être capable de lui répondre sur ce coup là.

« Un coca pour moi papa s’il te plait ! Et toi mon chéri ? »

Bah là, super bonne question, merci de l'avoir posée. Je me suis retrouvé à regarder ce que ses parents avaient déjà sortis devant nous pour tabler sur une des bouteilles présentées - à vrai dire un peu au hasard - parce que je ne sais absolument pas ce qu'il conviendrait de choisir. Et tandis que l'aînée enchaîne sur une conversation normale avec ses soeurs - je suppose - je me suis levé pour proposer mon aide mais... Sans grande surprise, puisque je suis invité, on m'a gentiment indiqué que tout était sous contrôle et que je pouvais retourner m'asseoir près de Lucy. Et en soi, être près d'elle me convient très bien. L'interrogatoire qui se profile dans la seconde qui suit... un peu moins.

« Tout va bien. Mais c’est pas l’important là ! Alors Rafael, tu fais quoi dans la vie ? Tu as quel âge ? Tu es fils unique ?
- Ouhouh les filles ! Laissez le respirer mon pauvre chéri ! On a tout l’après-midi, vous battez pas ! »


Etrangement, pourtant, la réaction des jumelles me fait sourire. Vous avez pas des gènes de ma soeur, par hasard, vous deux ? Bon, je suis quand même pas si serein, vu que je vais me retrouver à annoncer que je suis peintre - on rêve sans doute plus stable comme occupation pour son potentiel gendre - et sensiblement plus jeune que l'aînée de la maison. Ahem... En même temps, je ne me vois ni mentir, ni ne pas répondre, alors je me passe une main un peu nerveuse dans les cheveux, et je me décide à leur répondre.

« Et bien... Je suis artiste-peintre. A temps plein à présent, ce qui n'était pas forcément évident au départ et inquiète un peu mes parents - ce que je peux comprendre à vrai dire... Et j'aurai vingt-six ans en mars. Mais non, je ne suis pas fils unique, loin de là. J'ai un frère et une soeur aînés, une jumelle, et un frère et une soeur cadets. On a douze ans d'écart avec Angeles. Et ma jumelle est sans doute à peu près aussi curieuse que vous deux réunies... »

Parler de ma famille, c'est tout de suite plus facile. Moins directement impliquant, et surtout, je crois que l'affection que j'ai pour chaque membre de ma famille se ressent à chaque fois que je parle de l'un ou l'autre. Et particulièrement quand il s'agit de ma jumelle, aussi opposés peut-on être tous les deux.

« On est très différents tous les deux, Matea et moi, mais... Je suppose que ça vous parle si je dis qu'en tant que jumeaux, on a toujours eu une relation particulière, non ? »

L'apéritif servi, mon verre me donne une contenance, dès lors que les parents de Lucy reviennent dans la conversation. Au final, c'est sans doute eux dont je redoute le plus et pour cause, ce sont eux qui représentent l'autorité. Et à vrai dire, les jumelles ont effectivement l'air de plutôt m'apprécier, c'est assez évident. Sa mère et son père, je suis moins convaincu pour l'heure, et je crois que tant que j'en serai pas intimement persuadé, je serai jamais complètement serein auprès d'eux...
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() message posté Ven 15 Mai 2015 - 22:26 par Invité
On s’était installés dans le salon, pour prendre l’apéritif, et mon chéri s’apprêtait à répondre à l’interrogatoire de mes soeurs, mais je ne doutais pas qu’il s’en sorte très bien ! Il est stressé, c’est sûr, mais c’est un mec bien, et il s’en sort toujours.

« Et bien... Je suis artiste-peintre. A temps plein à présent, ce qui n'était pas forcément évident au départ et inquiète un peu mes parents - ce que je peux comprendre à vrai dire... Et j'aurai vingt-six ans en mars. Mais non, je ne suis pas fils unique, loin de là. J'ai un frère et une soeur aînés, une jumelle, et un frère et une soeur cadets. On a douze ans d'écart avec Angeles. Et ma jumelle est sans doute à peu près aussi curieuse que vous deux réunies... »

Je me doute que pour lui, c’est assez compliqué « d’avouer » qu’il est peintre, et il doit craindre la réaction de mes parents, mais bizarrement, moi, je suis assez confiante ! Ils sont ouverts d’esprit, et si les parents de mon cher et tendre se sont faits à l’idée, les miens n’ont rien à ajouter !

« On est très différents tous les deux, Matea et moi, mais... Je suppose que ça vous parle si je dis qu'en tant que jumeaux, on a toujours eu une relation particulière, non ? »

Rafael continue, et je sens qu’un lien de jumeau est assez fort. Je ne suis pas à proprement parler « jalouse », mais s’il se trouve plus de points communs avec mes soeurs, ça resterait assez étrange, quand même. Je ne me formalise pas pour autant, et j’attend que mes parents reviennent dans le salon et s’assoient.

« Vous êtes peintre… Quel courage et quel talent vous devez avoir ! J’aimerais beaucoup voir vos toiles, est-ce que vous exposez quelque part ? »

Ma maman adorait l’art, donc je ne doutais pas de sa sincérité. Quant à mon père, il n’a pas répondu, mais il a acquiescé alors que maman parlait, et il avait le sourire aux lèvres. Je savais que ça lui plairait…

« Vingt-six ans… Vous êtes jeune dites-donc ! »

Mon père s’est arrêté là… Aucun moyen de savoir ce qu’il en pensait, même si son visage restait très ouvert, ce qui me rassurait. Au fond, je ne pense pas que cela le dérange plus que cela, mis à part le fait que cela peut signifier qu’il ne subvient pas à ses besoins. Enfin je ne sais pas, mais ce que je sais, c’est qu’il n’a pas de souci à se faire.

« Allez, trinquons ! A l’amour ! »

Pour nous requinquer, j’ai porté un toast, un peu osé devant mes parents, mais au moins, ils savent qu’on s’aime, s’ils ne s’en doutaient pas déjà ! Je bois une gorgée de mon coca, et j’embrasse furtivement mon chéri, pour lui montrer que je suis là.
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Edwin Turner
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FB ▬ La rencontre ☾ Rikcy 69e2a8382059d46771d6c49c9198118d
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() message posté Jeu 4 Juin 2015 - 7:46 par Edwin Turner
La rencontre

ft. Lucy K. Curtis && Rika Alvarez
Samedi 10.01.2015 • West London maybe • Lucy's parents'
Je serai franchement pas aussi sûr que ma chère et tendre de "bien m'en sortir". J'ai pas vraiment la situation professionnelle rêvée par les parents de qui que ce soit pour leur gendre, je suis plus jeune que Lucy, ce qui semble parfois étrange aux yeux de certaines personnes, et puis je suis pas la personne la plus expansive et à l'aise en société du monde non plus. Alors répondre aux questions des jumelles n'est peut-être pas si compliqué en soi dans le sens où je ne pense pas que ce soit des questions piège dans leur esprit, mais la réaction que ça peut induire chez leurs parents en revanche m'inquiète un peu. Et pour le coup, parler de ma famille me semble tout de suite moins dangereux. Si bien que je ne m'attends pas du tout à cette réaction chez leur mère et qu'il me faut une petite seconde pour imprimer ce qu'elle vient de dire.

« Vous êtes peintre… Quel courage et quel talent vous devez avoir ! J’aimerais beaucoup voir vos toiles, est-ce que vous exposez quelque part ?
- Oh euh... J'ai exposé quelques toiles dans une petite galerie de Camden Town cet automne... et puis... »


Je me suis tourné vers Lucy, me demandant si je pouvais révéler la teneur de son cadeau de Noël - et si je serais à la hauteur, surtout. Je sais pas si j'ai autant de talent que le suppose sa mère, ni si c'est vraiment tellement de courage tout ça.

« Vingt-six ans… Vous êtes jeune dites-donc !
- Je euh... Oui mais... Enfin on l'est tous les deux... On a quelques années d'écart mais... »


Le visage de son père reste indescriptible, et je ne sais franchement pas ce que je dois en penser. Je suis jeune... Oui mais... On n'a que quatre ans d'écart, ce n'est pas non plus si énorme que ça. Est-ce que ça le dérange vraiment ? Dans ma tête, j'essaie d'imaginer ce que ça peut signifier pour lui que je sois "jeune" donc sans doute "pas sérieux" et je sais pas si c'est professionnellement parlant, ou vis-à-vis de ma relation avec sa fille, ou... J'en sais tellement rien et je sais franchement plus quoi répondre, si bien que le toast de ma douce tombe à point nommé.

« Allez, trinquons ! A l’amour ! »

Oui enfin... Je crains un peu leur réactions là, même si à l'imitation de tout le monde, je bois une gorgée à mon tour après avoir levé mon verre, avant de sentir les lèvres de Lucy sur les miennes un instant. Ma main vient chercher la sienne comme si ça pouvait me rassurer réellement. C'est pas tout à fait ça, mais ça s'en rapproche. Je sais qu'elle est là, près de moi, et si jamais ça devait finir par mal tourner - ce que je n'espère franchement pas - qu'on sera tout de même ensemble, pour affronter ça. Elle sait bien que je n'irai pas au clash, quoi qu'il arrive, c'est pas dans ma nature de base, encore moins vis-à-vis de sa famille - parce que ça détient beaucoup trop de valeur à mes yeux pour que je risque de la faire se déchirer - mais si ça devait vraiment devenir difficile, je crois que je finirais juste par partir. Je veux pas être un obstacle pour elle, et je supporterais pas qu'elle soit malheureuse à cause de moi. Au fond, je crois que c'est ce qui me terrifie le plus dans l'histoire. Qu'on pense du mal de moi, ça serait pas la première fois, et j'ai envie de dire, tant pis - même si en réalité, j'ai du mal à l'encaisser, mais passons. J'ai toujours le soutien de Mat' et Ty', et des deux autres "as" - le sien aussi, même si je craindrais de le perdre si ça devenait compliqué avec ses parents. Mais que ça la rende malheureuse, elle... Non, ça, c'est juste pas possible.
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() message posté Jeu 4 Juin 2015 - 21:10 par Invité
« Vous êtes peintre… Quel courage et quel talent vous devez avoir ! J’aimerais beaucoup voir vos toiles, est-ce que vous exposez quelque part ? »

Ma maman était très expansive, puis je pense qu’elle essayait aussi de rassurer Rafael, pour ne pas qu’il panique à l’idée de ne pas avoir un métier disons « traditionnel ».

« Oh euh… J’ai exposé quelques toiles dans une petite galerie de Camden Town cet automne… et puis… »

C’est le moment qu’a choisi mon cher et tendre pour se tourner vers moi, sans doute pour me demander, à travers son regard, s’il pouvait parler de la place à la National Gallery que je lui avais dégoté ! Et évidemment qu’il pouvait en parler, il se devait même de le faire ! Non pas pour que je me vante de lui avoir trouver une place dans un lieu aussi prestigieux, mais surtout parce que cela signifie qu’il a un réel talent ! Parce que je ne lui ai peut-être jamais dit, mais cette place, ça n’est pas seulement grâce à mon réseau que je lui ai obtenue, mais c’est aussi parce que ses toiles et son talent ont plu au directeur de la galerie ! Je n’allais pas pousser s’il n’avait pas aimé les toiles de mon petit ami. Le directeur de la galerie avait réellement beaucoup apprécié les oeuvres, et était très enthousiaste à l’idée d’accueillir Rafael dans l’une de ses salles.

Je souriais donc à « mon » Rafael, tout en lui faisant un clin d’oeil, pour lui dire que oui, il pouvait en parler.

« Vingt-six ans… Vous êtes jeune dites-donc ! »
« Je euh… Oui mais… Enfin on l’est tous les deux… On a quelques années d’écart mais… »

Voilà bien une réaction de mon père, avec son visage qui ne laissait percer aucune émotion. On ne pouvait savoir ce qu’il pensait, même si tout au fond de moi, je ne me faisais pas plus de souci que ça… Pour détendre l’atmosphère, j’avais quand même choisi de trinquer, à l’amour, ce qui pouvait paraître un petit peu osé aux yeux de mon chéri. Mais dans ma famille, cela n’avait choqué personne. Encore plus, c’était ce moment qu’avait choisi mon père pour sortir de sa coquille. Il donna une petite tape très amicale dans le dos de Rafael, puis rigola.

« Je vous taquine Rafael ! Vingt-six ans c’est parfait ! Vous savez, avec ma femme nous avons 7 ans d’écart, alors je n’ai rien à dire ! »

Voilà donc mon père qui rassurait Rafael quant à notre différence d’âge ! Au fond, je me doutais bien qu’il allait rire à un moment donné, pour nous montrer qu’il nous taquinait. Et ça faisait du bien, parce qu’on en avait bien besoin, l’un comme l’autre !

« Vous allez très bien ensemble mes chéris. »

Ca, c’était ma maman tout craché.
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