"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Feliz Navidad, mi querida... ☼ Rikcy 2979874845 Feliz Navidad, mi querida... ☼ Rikcy 1973890357
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Feliz Navidad, mi querida... ☼ Rikcy

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Edwin Turner
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 23:23 par Edwin Turner
Feliz Navidad, mi querida

ft. Lucy K. Curtis && Rika Alvares
Vendredi 26.12.2014 • Hammersmith • Lucy's appartment
C'était bien beau d'avoir acheté ces cadeaux pour Lucy, mais à un moment, il fallait bien que je les lui offre. Le hic, c'est que maintenant que c'est prêt, je me retrouve un peu en stress, à pas savoir si je dois vraiment les lui offrir. Un peu avant Noël, on s'est appelés, histoire de se souhaiter un bon réveillon - séparément, pour l'heure, pour ce qui me concernait, je le passais avec ma famille la plus proche, ce qui réunissait quand même plus d'une vingtaine de personnes - et de se donner un rendez-vous un peu après. Je ne suis peut-être pas encore prêt à me la faire rentrer dans mon cercle familial - mais c'est surtout qu'ils peuvent être très vieux jeu et envahissant et que j'ai un peu peur qu'ils la fassent fuir à nous voir déjà mariés, avec une grande maison, quatre enfants et deux chiens à la campagne - mais de là à ne pas la voir pendant les fêtes, on en est loin. Et l'Angleterre a cette journée magnifique de Boxing Day pour nous permettre d'avoir le week-end qui suit Noël sans trop d'impératif. Alors mon programme est simple, le 24 soir, je suis chez ms parents, le 25, je passe voir Tyler, après le déjeuner sans doute encore en famille, et le 26, je le dédie entièrement à ma magnifique petite-amie.

Et c'est vraiment ce que j'ai fait. Le hic, c'est que... Je suis en bas de son immeuble, au pied de ma moto, et je me demande pour la millionième fois si je dois vraiment lui offrir ça. Ca lui ira comme un gant, j'en suis certain, c'est pas ça le souci. Non le problème c'est que ça reste de la lingerie, certes pas forcément aussi affriolante que la guêpière qui a failli faire tourner de l'oeil à Ty', mais enfin... Tout de même. Et je me demande un peu ce qui m'a pris. Même si, quelque part, je peux pas nier avoir très envie de la voir là-dedans. Mais je veux pas non plus qu'elle le prenne mal, que ça lui donne l'impression que je veux lui forcer la main ou quoi que ce soit. Et donc, je suis en bas de son appartement, et je reste bloqué, comme un con, mon casque à la main et le coffre de ma moto ouvert sur son paquet, à me demander ce que je dois faire. Et je vais finir par me mettre en retard, ce qui ne m'est juste jamais arrivé. Enfin pas pour elle. Autant pour plein d'autres choses, je n'arrive pas toujours à être parfaitement ponctuel, autant quand il s'agit d'elle, ou de Tyler, être en retard, ça n'arrive juste jamais. Bon, c'est peut-être un peu parce qu'angoissé comme je peux l'être, j'ai toujours peur qu'il se passe quelque chose de grave, mais passons.

J'ai fini par me décider et verrouiller ma moto avant de monter enfin chez elle, pile poil à l'heure après avoir passé plus de dix minutes devant la porte d'en bas. Et une hésitation supplémentaire, accompagnée d'un profond soupir inquiet, a retardé les trois coups frappés sur le battant qui nous sépare enore. Les yeux clos un instant, j'inspire encore profondément avant que la porte ne s'ouvre sur la plus jolie des attachées de presse. Ok, je suis pas du tout objectif, mais... et après ?

« Bonjour ma douce... Joyeux Noël. »

Je me suis approché, souriant, et l'ai enlacée tendrement, encore sur le pas de sa porte, pour venir chercher un baiser. Je suis pas tellement pressé de lui offrir mon présent, il faut avouer. Mais de passer du temps avec elle et de pouvoir, juste, la serrer dans mes bras, ça, par contre, je saurais  plus m'en passer, je crois...
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() message posté Lun 5 Jan 2015 - 22:03 par Invité
Comme tous les ans, j’avais passé Noël en famille, avec mes parents et mes deux soeurs. Enfin, comme tous les ans, c’est beaucoup dire, parce que l’an passé, John était présent. Mais cette année, il était relégué bien loin de tout cela. Il était toujours en Australie, et depuis le soir où j’avais rencontré Rafael, je ne lui avais plus écrit, et j’avais fini par le supprimer de Facebook et compagnie. La page était tournée, et il ne m’embêtait plus. Ca l’arrangeait bien, lui aussi, je crois.

Rafael, de son côté, avec passé Noël en famille également, et on avait décidé de se voir le lendemain, le 26 décembre, chez moi, là précisément où tout avait commencé, le premier soir. Que cela me paraît loin, et proche à la fois. Après plus de deux mois ensemble, je me sens réellement bien avec lui. Et je commence à éprouver des sentiments très forts pour lui, même si je ne sais pas quand est-ce que j’oserais les lui avouer. J’ai peur qu’il ne ressente pas la même chose pour moi. Mais c’est le jeu, comme on dit.

Ce matin-là, donc, du 26 décembre, je l’attendais impatiemment, et j’avais mis une dinde au four, histoire que l’on se fasse un petit repas de Noël en amoureux. Et pendant qu’elle cuisait, j’en profitais pour aller emballer son cadeau. Je ne savais pas vraiment si après si peu de temps, on devait s’offrir des cadeaux, mais dans le doute, j’avais préféré lui préparer quelque chose.

Alors qu’il toquait à ma porte, je lui ouvrais, impatiente de le voir et de l’embrasser, et il m’enlaça aussitôt pour m’embrasser.

« Bonjour ma douce… Joyeux Noël. »
« Joyeux Noël à toi, mon coeur. »

Sur le pas de la porte, je lui rendais son baiser, et l’invitais à entrer. Je m’étais pomponnée pour l’occasion et je portais une robe bleu très courte, avec un décolleté plongeant. Je cherchais à l’impressionner mon cher et tendre, pour qu’il ait des étoiles dans les yeux. Je portais également des talons pour allonger ma silhouette.

Je l’invitais à s’assoir sur le canapé, et j’allais chercher son paquet, disposé tout près du sapin de Noël encore éclairé. Je réalisais trop tard qu’en me baissant pour prendre son paquet, j’avais dû lui offrir une vue imprenable sur mes formes, et je commençais à rougir, avant de me rassoir, et que le malaise disparaisse.

« Tiens, c’est pour toi mon amour. »

Je lui tendais le paquet, et le laissais l’ouvrir. Il contenait un livre de liste, pour qu’il puisse énumérer tout ce qu’il rêvait de voir, tout ce qu’il voulait peindre. Mais pas seulement. Je lui indiquais qu’il devait se rendre à la page 70, « liste des choses à faire dans un futur très proche ». En effet, j’y avais déjà inscrit quelque chose. « Préparer l’expo à la national gallery. Love you. L. »

J’espérais faire impression, avec ce petit cadeau. J’avais joué de mes connaissances et de mon réseau professionnel pour réserver une salle dans ce célèbre musée, pour que mon petit ami puisse y exposer ses toiles. Je ne savais pas réellement comment il allait réagir. Je le regardais, fébrilement. D’autant que j’avais osé lui écrire ce que je ressentais, à mots couverts, avec ce « love you ». Mais c’est Noël, alors profitons.
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Edwin Turner
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Feliz Navidad, mi querida... ☼ Rikcy 69e2a8382059d46771d6c49c9198118d
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() message posté Mer 7 Jan 2015 - 0:19 par Edwin Turner
Feliz Navidad, mi querida

ft. Lucy K. Curtis && Rika Alvares
Vendredi 26.12.2014 • Hammersmith • Lucy's appartment
Je suis arrivé chez elle dans la matinée, hésitant, mais heureux de la voir. J'ai peur évidemment que mon cadeau soit... trop. Trop sexy. Trop osé. Trop tôt, peut-être aussi. Qu'elle le prenne mal. Qu'elle me prenne, aussi, et peut-être surtout, pour ce que je ne suis pas. Ca fait plus de deux mois qu'on est ensemble, et je ne l'ai jamais poussée à quoi que ce soit, et j'en ai toujours pas l'intention, d'ailleurs, même si je ne dirais pas non, non plus. Je sais pas trop bien quel message je fais passer, en fait, avec ce présent. Que j'en ai envie, malgré mon peu d'initiatives en ce sens ? Peut-être... Il est vrai que si je ne montre pas vraiment mes envies dans ce domaine-là, et si je suis pas plus porté sur l'acte en lui-même que ça, Lucy reste terriblement désirable à mes yeux, et je mentirais si je disais que je n'y pensais pas, parfois. Mais je veux pas qu'elle ait le sentiment que je lui force la main non plus, et j'ai peur que ça soit malgré tout ainsi qu'elle le perçoive. J'aurais pu fuir, annuler et repartir avec mon paquet. J'aurais pu ne pas le sortir du coffre de ma bécane. Je l'ai pourtant avec moi, finalement. Je me dis que je le lui ai acheté, et que ça n'est pas pour rien alors... advienne que pourra. J'en mène tout de même pas large.

« Joyeux Noël à toi, mon coeur. »

Un sourire, un baiser, l'espace d'un instant, tout ça est mis de côté. Elle est magnifique dans cette robe bleu dévoilant ses formes, perchée sur ces hauts talons. Je peux pas détacher mon regard d'elle, c'est définitif, pourtant je me retrouve bien mal à l'aise quand elle rougit, réalisant que la posture qu'elle a dû adopter pour attraper ce paquet - que je me devine destiné - m'a donné une vue plongeante sur ce que je ne voyais pas encore. Vue plus qu'agréable, bien évidemment, mais tout autant embarrassante donc. Et si on passe tous deux ce point sous silence, je dois bien avouer que je ne reste plus tout à fait si indifférent que j'ai peut-être parfois l'air de l'être. Et mon imagination étant ce qu'elle est, là voilà qui vogue vers l'ensemble encore dans son paquet et l'effet que ça aurait, sur elle.

« Tiens, c’est pour toi mon amour. »

C'est mon tour de rougir légèrement, me donnant une contenance en attrapant le présent qu'elle me tend. Un « qu'est-ce que c'est ? » idiot passe mes lèvres, le genre de question à laquelle on sait pertinemment qu'on aura la réponse qu'en ouvrant l'emballage, parce que la personne à qui on la pose d'en révélera pas le contenu avant, histoire de ne pas gâcher le plaisir. Et je détache donc le papier cadeau pour découvrir un livre destiné à recueillir tous mes projets à plus ou moins long terme. Je reste surpris quand elle me demande d'ouvrir une page en particulier, et plus encore quand je déchiffre les mots qu'elle y a inscrits.

« Préparer l’expo à la national gallery. Love you. L. »

Je suis resté comme un con le regard rivé sur cette petite ligne. A la lire et la relire. Je suis pas fou, c'est bien ça qu'il y a d'écrit ? J'ai fini par tourner la tête vers elle, abasourdi.

« La... La National Gallery ? Mais... Comment ? »

Et non, je ne suis pas vraiment surpris, ni inquiété ou affolé de la quasi-déclaration qui suit, elle est même naturelle presque, pour moi, et je ne réalise pas tout à fait que ces mots, on ne les a pas encore prononcés, ni l'un ni l'autre. Je suis définitivement plus hébété par ce que son message signifie pour ma carrière.

« Oh Lucy... Mais je serai jamais à la hauteur... »

Je l'entends déjà m'assurer du contraire, mais... Me faire exposer au milieu d'artistes de renom, c'est de la folie ! Et pourtant, même si je suis terrorisé, je suis aussi plus que ravi et profondément touché qu'elle se soit démenée - d'un façon que j'ignore totalement - pour réussir à mettre ça en place pour moi. Et je ne suis définitivement pas à la hauteur. Ni des autres exposant de cette si grande galerie, ni d'elle... J'ai refermé et posé son présent sur la table basse devant nous et suis venu chercher un baiser et la prendre dans mes bras alors, la serrant contre moi.

« Je sais pas quoi dire... »

A part merci peut-être, mais ça me semble même pas assez fort. Tout ce que je sais, c'est que je suis juste incapable de t'offrir mon présent actuel. Et que je regrette terriblement, aussi, que cette toile n'ait jamais été terminée, qui se formait déjà dans mon esprit quand on s'est rencontrés, parce qu'elle me semble à présent mille fois plus adéquate que le paquet qui attend à mes pieds.
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() message posté Mer 7 Jan 2015 - 11:21 par Invité
« Tiens, c’est pour toi mon amour. »

Je lui tends son paquet et le laisse l’ouvrir, jusqu’à lui dire qu’il doit se rendre à cette page précise, celle là même où j’y ai inscrit l’intitulé de son « vrai » cadeau. Et alors qu’il a lu cette phrase, « préparer l’expo à la national gallery. Love you. L. », je le vois qui ne réagit pas, qui reste rivé sur la phrase, à la lire, pendant quelques secondes qui me paraissent une éternité.

« La… La National Gallery ? Mais… Comment ? »
« J’ai activé mon réseau, comme on dit ! »

Il a l’air réellement surpris, et j’espère au fond de moi que c’est dans la bon sens. Parce qu’il n’a pas répondu à mon « love you », il n’y a pas fait allusion. Alors mon coeur se dit qu’il n’éprouve pas la même chose pour moi, ma tête me dit qu’il doit probablement déjà digérer l’information qu’il vient d’apprendre, avant d’éprouver quoi que ce soit.

« Oh Lucy… Mais je serai jamais à la hauteur… »

Celle-ci, je ne m’y attendais pas, tiens ! Je savais bien qu’il se dénigrerait, d’une façon ou d’une autre, mais j’ai prévu un tel attirail de compliments qu’il ne pourra que céder.

« Rafael… Ecoute moi. Tu es l’homme le plus talentueux que je connaisse, évidemment que tu seras à la hauteur. Si je ne croyais pas en toi, tu sais, je n’aurais pas tout fait pour organiser cela. »

Il m’a embrassé et pris dans ses bras, pour me serrer contre lui et je sentais à ce moment là que mon cadeau lui avait fait plaisir. Je l’espérais, du moins. Je ne pensais à rien de spécial, à ce moment précis, dans ses bras, à rechercher la chaleur de son corps et la tendresse de ses bras.

« Je ne sais pas quoi dire… »

Alors que j’étais toujours dans ses bras, je sentais qu’il voulait me remercier, évidemment, mais sans trop savoir comment le dire.

« Je t’aime. »

A ce moment, je ne sais pas vraiment ce qui m’a pris. Je lui ai chuchoté ces deux mots si importants, dans l’oreille, très doucement, presque inaudibles, espérant à la fois qu’il les entende, et en même temps, me demandant si sa non-réponse un petit peu plus tôt signifiait que ça n’était pas réciproque. La seule chose dont j’étais sure à ce moment là, c’était de mes sentiments, et de la nécessité que j’avais à les dire, pour lui montrer à quel point je tenais à lui.

Il avait un paquet à ses pieds, mais visiblement, n’osait pas me l’offrir, et au lieu de lui demander de me le donner, ce qui aurait été très impoli, je tentais de détourner le sujet. Je me levais donc pour voir si la dinde au four cuisait bien, et je faisais un passage éclair dans la salle de bain pour me remettre une touche de parfum.
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Edwin Turner
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() message posté Jeu 8 Jan 2015 - 1:08 par Edwin Turner
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Vendredi 26.12.2014 • Hammersmith • Lucy's appartment
Je suis bloqué sur ces mots, tétanisé. Une part de moi aurait bien envie de sauter partout, surexcitée par cette annonce et l'idée d'exposer dans un endroit aussi mythique - bordel ! La National Gallery quoi ! - une autre est juste terrorisée à l'idée d'échouer, de la décevoir aussi, et de s'exposer à une critique nécessairement négative - dans ma tête en tout cas.

« J’ai activé mon réseau, comme on dit ! »

Coup de flippe supplémentaire. Elle se met donc en danger pour moi là, hein ? Parce que si je me foire, alors qu'elle a fait des pieds et des mains pour ça, c'est aussi sa crédibilité qui est en jeu. Alors non, clairement, je serais jamais à la hauteur... et je vais l'emmener dans ma chute en prime. Méga angoisse. Qu'elle va évidemment tenter de dissiper mais...

« Rafael… Ecoute moi. Tu es l’homme le plus talentueux que je connaisse, évidemment que tu seras à la hauteur. Si je ne croyais pas en toi, tu sais, je n’aurais pas tout fait pour organiser cela.
- Je sais mais... »


Mais je sais pas trop quoi alors je me tais. Je me contente de l'embrasser - pas comme si c'était désagréable, bien au contraire - et de la serrer contre moi. Je suis pas doué avec les mots, mais ça montre bien ce que je ressens, non ?

« Je t’aime. »

Je suis censé lui répondre, et c'est pas du tout que j'en ai pas envie - parce qu'au fond, c'est le cas, n'est-ce pas ? - mais je me retrouve un peu bloqué, un peu trop surpris à répétition, sans doute. Alors pendant un instant, je ne réponds pas, et c'est peut-être trop tard quand elle se lève, et passe par la cuisine puis la salle de bains. Et quand elle revient, je me lève pour venir la prendre dans mes bras, l'embrasser à nouveau.

« Je suis toujours pas très doué avec les mots mais... »

Le regard plongé dans le sien, je caresse doucement sa joue du pouce, tandis que mon autre main est doucement posée dans son dos. C'est le moment, n'est-ce pas ?

« Te quiero también, Lucy... »

L'espagnol s'est imposé. Sans doute parce que c'est ma langue natale, mais à vrai dire, je m'en suis pas tout à fait rendu compte. Je suis quand même pas vraimenet sûr non plus de pouvoir lui donner mon paquet. Ni de vraiment le vouloir. Enfin... Si, je voudrais quand même bien la voir dedans parce que je suis presque sûr que ça lui ira comme un gant, mais je crains beaucoup trop sa réaction à présent pour me résoudre à attraper le présent près de la table basse, et j'enfouis seulement mon visage au creux de son cou, et y dépose un tendre baiser.
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() message posté Jeu 8 Jan 2015 - 21:07 par Invité
« Rafael… Ecoute moi. Tu es l’homme le plus talentueux que je connaisse, évidemment que tu seras à la hauteur. Si je ne croyais pas en toi, tu sais, je n’aurais pas tout fait pour organiser cela. »
« Je sais mais… »

Je vois bien, qu’il est mal à l’aise, qu’il panique, qu’il a peur de me décevoir. Mais je suis persuadée du contraire. Parce que depuis le début je lui fais confiance. Depuis que cette organisatrice d’exposition me l’a présenté. Je sais qu’il sera à la hauteur, et même si lui en doute, je ferais tout pour le convaincre.

« Je t’aime. »

A ces mots, il ne réagit pas. Peut-être ne les a t-il pas entendus. Après tout, c’était ce que j’espérais, à moitié. Donc je me suis levée, pour ne pas qu’un malaise s’installe, malgré que je me sente un peu bête, à cet instant précis. Je me lève, donc, pour aller à la cuisine, puis me re-parfumer, un petit coup, histoire de lui plaire, toujours. Quand après quelques secondes je reviens dans le salon, il se lève, me prend dans ses bras et m’embrasse.

« Je suis toujours pas très doué avec les mots mais… »

Je n’ai pas le temps de le rassurer, qu’il se met à me caresser la joue, doucement, tendrement, et finalement, utilise l’espagnol pour me dire, à son tour, qu’il m’aime. Il m’avait donc entendu, mais avait probablement eu besoin d’un peu de temps pour réagir. Je lui souris, donc, et l’embrasse, tendrement. Je jette un oeil discret au paquet qui se trouvait à ses pieds, mais ne dit toujours rien, parce que cela ne se fait pas, et que je ne l’ai pas invité pour recevoir un cadeau. J’ai toujours préféré offrir que recevoir, c’est comme ça. Mais je suis quand même intriguée par ce qu’il pourrait contenir.

« Tu as faim ? Ca n’est pas encore tout à fait prêt. »

J’essaie de noyer le poisson, et puis finalement, je change à nouveau de sujet.

« Tu as prévu de voir quelqu’un d’autre après ? Il est pour qui, ce paquet que tu as amené ? Tyler ? »

J’avoue, j’y vais un peu franco, mais au moins, ma curiosité sera satisfaite. Du moins je l’espère. J’allais allumer la guirlande électrique du sapin, pour apporter un peu plus de fantaisie et de coquetterie à mon appartement, et je sortais une bouteille de champagne du frais, pour qu’elle ne soit pas trop froide, ainsi que deux coupes. Je retirais ensuite mes talons, pour être plus à l’aise, et m’asseyais sur le canapé, tout en croisant les jambes, pour dévoiler un peu plus de mes jambes, et espérer le faire réagir. Je ne sais pas vraiment ce qui me prend, en fait, mais ça ne peut pas nous faire de mal.
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Edwin Turner
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() message posté Jeu 15 Jan 2015 - 2:42 par Edwin Turner
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Vendredi 26.12.2014 • Hammersmith • Lucy's appartment
Je suis pas serein le moins du monde. Sérieux, si je me plante, je pourrai jamais la regarder à nouveau dans les yeux. Et en même temps, c'est un bout de rêve qui m'est offert sur un plateau. On serait déstabilisé à moins, non ? Ca s'arrange pas quand elle m'avoue qu'elle m'aime avant de s'éclipser. Non attends... Je me retrouve comme un idiot sur son canapé à fixer l'endroit où elle a disparu un instant, et ne finit par réussir à réagir que quand elle vient me rejoindre, finalement. Un « je t'aime » en espagnol dont je me suis pas vraiment rendu compte de l'idiome utilisé, mais en même temps, c'est pas comme si elle ne le comprenait pas, et je profite de la chaleur de ses bras, et de son parfum enivrant.

« Tu as faim ? Ca n’est pas encore tout à fait prêt...
- J'ai toujours faim... »


Je plaisante à peine, et me redresse pour croiser son regard, lui adressant un beau sourire quand elle reprend la parole.

« Tu as prévu de voir quelqu’un d’autre après ? Il est pour qui, ce paquet que tu as amené ? Tyler ? »

Et là, c'est le drame. Je n'ai plus vraiment le choix, n'est-ce pas ? Je me retourne, regarde mon paquet un peu comme si je le découvrais, il faut avouer et me passe - pour ne pas changer - une main nerveuse dans les cheveux.

« Non... Tyler, je l'ai vu hier... Et je crois pas que ça lui irait très bien... »

Un peu comme à Nate, quoi, mais je vais lui épargner les blagues douteuses des deux gars un peu avant Noël. Et tandis que je me suis rapproché dudit paquet, elle a allumé son sapin, baignant la pièce d'une lueur colorée avant de ramener une bouteille de champagne et de retirer ses chaussures. Et je reste bloqué sur ses jambes croisées près de moi. J'ai beau ne pas être plus porté que ça sur l'acte en lui-même, je reste quand même un homme et elle m'attire, indéniablement. Et puis je reste un artiste aussi, et le beau ne me laisse jamais indifférent. Mais surtout, surtout, je me demande s'il n'y a pas un message, plus ou moins caché, et si, finalement, mon présent ne tombe pas si à plat que je veux bien le croire. Je tergiverse de longues minutes, cependant, et au final, le temps que je réagisse à nouveau, elle a déjà ouvert la bouteille, et moi, je me décide enfin à tendre mon paquet.

« Ca va être beaucoup moins émouvant que le tien... »

Ok, j'ai réussi à le lui tendre, fallait pas non plus me demander d'être super confiant... La preuve, c'est que mon regard reste fuyant... Et d'ailleurs, je sais pas trop où le poser, puisque j'évite mon paquet, j'évite son regard, j'évite ses jambes... Finalement, ce sont les bulles qui montent de nos coupes de champagne qui attirent mon attention et je reste immobile et silencieux, attendant à la fois avec et sans trop d'empressement, qu'elle ouvre mon cadeau.
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() message posté Jeu 15 Jan 2015 - 14:08 par Invité
« Tu as faim ? Ca n’est pas encore tout à fait prêt.. »
« J’ai toujours faim… »

A ces mots je souris, parce que je me souviens de cette fois dans la brasserie, où il avait dévoré. C’était la première fois qu’on avait mangé ensemble, et ça m’avait marqué. Mais pas forcément en mal. Donc là, j’avais clairement rigolé à sa blague. Et alors que je croise à nouveau son regard, il me sourit, et cela me fait du bien. Il est tellement chou qu’il me rend heureuse.

« Tu as prévu de voir quelqu’un d’autre après ? Il est pour qui, ce paquet que tu as amené ? Tyler ? »
« Non… Tyler, je l’ai vu hier… Et je crois pas que ça lui irait très bien… »

Ok, la il pique ma curiosité ! Et en même temps je le sens gêné, et je ne comprend pas vraiment pourquoi. Mais là, il m’a quand même donné un indice. Un vêtement… Une robe ? Un pyjama ? Un t-shirt ? Cela pourrait être tout, mais il n’y a pas de quoi être gêné, en fait. Donc je vais allumer le sapin, j’amène une bouteille de champagne et je m’assois sur le canapé, tout prêt de lui, jambes croisées. Et je vois bien qu’il les regarde, comme je le souhaitais. Alors je me rapproche de lui et je plonge mon regard dans le sien, comme pour lui plaire davantage encore.

« Ca va être beaucoup moins émouvant que le tien… »

Après un temps clair d’hésitation, il me tend le paquet, et ma curiosité augmente encore d’un cran. Alors qu’il regarde nos coupes de champagne pétiller, je prend le paquet, et commence à l’ouvrir, en déchirant délicatement, si c’est possible, le joli papier cadeau. Je découvre alors, emballé dans du joli papier de soie, un ensemble de lingerie d’un bleu magnifique. Un soutien-gorge ainsi qu’une culotte en dentelle, magnifiques, accompagnés d’un kimono en soie. Il a sacrément bon goût, cet homme… Et je vois qu’il fuit mon regard, qu’il tient absolument à ne pas me regarder. Alors, avec un doigt, je vais chercher son menton, pour lui faire tourner la tête vers moi, délicatement.

« C’est magnifique, Rafael. Tu me fais vraiment un superbe cadeau, tu sais. »

Et je l’embrasse, tendrement et langoureusement. Puis je me lève, avec le paquet encore dans mes mains, et je m’éclipse quelques minutes.

« Je reviens… »

Je reste quelques minutes dans ma chambre, quelques longues minutes, pour prendre le temps d’enlever ma robe et mes sous-vêtements, pour mettre ceux qu’il vient de m’offrir. J’enfile ensuite le kimono, et met des talons hauts de la même couleur, bleus. Et j’ouvre la porte de ma chambre, kimono ouvert, laissant entrevoir juste assez mon corps qui porte cet ensemble de lingerie. Je lui souris, et je reste sur le pas de ma porte, adossée au mur.
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Edwin Turner
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ft. Lucy K. Curtis && Rika Alvares
Vendredi 26.12.2014 • Hammersmith • Lucy's appartment
Je la vois sourire à ma réponse concernant le repas, et ça me détend un tout petit peu. Je suis clairement pas zen, mais c'est pas comme si j'étais jamais angoissé, non plus. Alors quand elle évoque mon paquet abandonné près du sofa de façon un peu détourné, le peu de sérénité qui commençait à revenir se fait gentiment la malle et je lui réponds comme je peu, passablement nerveux. Cela étant, imaginer Tyler dans cet ensemble, ça a quelque chose d'assez... drôle et ridicule à la fois et je vais m'efforcer de pas visualiser ça la prochaine fois que je le vois parce que je vais franchement avoir du mal à pas éclater de rire. J'ai fini par lui donner son cadeau - il est là pour ça, après tout - mais je crois que je serai jamais complètement rassuré, et après avoir observé nos verres un moment, c'est son visage que je scrute du coin de l'oeil à la recherche de la moindre de ses réactions comme elle défait l'emballage. Bon, elle me le jette pas à la figure, je suis un tout petit peu rasséréné, mais clairement pas encore assez, et je reprends l'observation minutieuse des bulles de champagne, attendant qu'elle prenne la parole, visiblement inquiet malgré tout. J'ai pourtant pas d'autre choix que de croiser son regard quand elle vient chercher mon menton pour me forcer doucement à lui faire à nouveau face.

« C’est magnifique, Rafael. Tu me fais vraiment un superbe cadeau, tu sais. »

Un petit sourire crispé, c'est tout ce que je suis capable de faire à cet instant, et même si sa réponse me soulage grandement, je sais pas trop si c'est pas juste pour me faire plaisir. Elle m'a embrassé, alors, et je me suis légèrement aller à ce baiser, bien plus passionné que les précédents. Ok, je vais vraiment commencer à avoir du mal à rester calme là... Et je voudrais pas qu'elle croie que je ne pense qu'à ça. Mais ça fait deux mois qu'on est ensemble, après tout, et... Je suis pas le seul à envoyer des signaux d'envie, je me trompe ? J'arrive pas trop bien à le déterminer, ou plus exactement, je suis trop nerveux et peu confiant pour apporter suffisamment de crédit à ce que je ressens. Et quand elle se lève, le paquet dans les mains, je la suis du regard, incapable de détacher le mien de sa silhouette si parfaite à mes yeux.

« Je reviens… »

J'ai juste hoché la tête, la laissant faire, de toute façon, je n'ai pas grand chose de plus à dire, là. Et le temps me paraît interminable, pendant ces quelques minutes où elle a disparu dans sa chambre. Et quand la porte s'ouvre à nouveau, je reste scotché, incapable de prononcer le moindre mot un long moment. Elle est juste magnifique. Adossée contre le chambranle, dans cette tenue somme toute légère, cette femme est juste en train de me rendre complètement fou... Et je me suis levé pour la rejoindre, et l'enlacer, l'embrasser à nouveau.

« Tu es sublime... »

Et me dis pas que c'est l'ensemble parce qu'il serait rien sans la personne qui le porte. Je me suis laissé aller à l'embrasser passionnément un long moment, pas très certain de ce qui va se passer ensuite mais... je suis pas très sûr d'avoir envie de déjeuner tout de suite, étrangement, et mon corps contre le sien en atteste très certainement...
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Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 18 Jan 2015 - 23:34 par Invité
Ma première réaction a été de le rassurer, mais il s’est contenté de n’esquisser qu’un timide sourire. Bon, après tout, je suis plutôt habituée… Puis je l’ai embrassé, passionnément, en ayant clairement envie de plus. Parce que ça fait un petit peu plus de deux mois que l’on est ensemble, et qu’il ne s’est encore rien passé entre nous. On a dormi ensemble, plusieurs fois, dans les bras l’un de l’autre. On a passé de longs moments à s’embrasser, mais toujours rien. Et je ne suis pas avec lui dans ce but là, évidemment, et on pourrait encore passer des semaines à ne rien faire. Sauf que j’en ai envie. Très envie.

« Je reviens… »

Et puisque j’en ai envie, je garde son paquet et je vais dans ma chambre, pour me déshabiller. Je ne sais pas réellement ce à quoi il pense à ce moment précis, mais j’aimerais bien être dans sa tête. Quand je reviens, sur le pas de la porte, je porte l’ensemble ainsi que le kimono. mais ce dernier est ouvert, et on peut voir le galbe de ma poitrine dans ce magnifique soutien-gorge en dentelle. Et je le vois, lui, Rafael, muet devant moi, à ne pas savoir quoi dire. Puis il s’est levé, pour m’enlacer et m’embrasser.

« Tu es sublime… »
« Pas autant que toi tu es sexy… »

Et il m’a embrassé passionnément, de longues secondes durant. Je me suis ensuite détachée de lui, pour simplement aller éteindre le four. Parce que je doute que l’on mange de suite. Il est toujours sur le pas de ma porte et j’entre dans ma chambre, en espérant qu’il me suive. Je baisse le store de ma chambre, pour pallier les regards indiscrets, et je lui tourne le dos. J’enlève délicatement le kimono, en le laissant glisser le long de mes épaules, et je le laisse tomber par terre. J’enlève ensuite mes talons, et je me retourne vers lui, pour passer mes bras autour de son cou, et l’embrasser, légèrement, en retirant mes lèvres rapidement. Juste pour le faire languir davantage encore, pour l’exciter, dirons nous.

Je lui tourne à nouveau le dos et m’allonge sur mon lit, et le regarde, profondément.

« Dis moi si… Si tu n’en n’as pas envie. »

En même temps, s’il m’avait acheté de la lingerie aussi fine, ça n’était pas pour rien, donc j’espérais qu’il en ait un peu envie, et je ne savais pas vraiment quoi faire de plus pour l’attirer vers moi. Je souhaitais simplement m’abandonner à lui, pour une fois, pour lui prouver à quel point je l’aime, à quel point je tiens à lui, malgré tout, malgré la différence d’âge, malgré la rapidité de notre relation. Je me sentais prête, plus que jamais, et j’en avais envie.
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