"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici You'll be alright, no one can hurt you now - April  2979874845 You'll be alright, no one can hurt you now - April  1973890357
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You'll be alright, no one can hurt you now - April

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Dim 31 Mai 2015 - 13:37 par Invité
Je ne sais pas pourquoi je reviens ici. Je devrais m'éloigner le plus possible de cet endroit qui me rappelle de mauvais souvenirs, de très mauvais souvenirs. Le shadow loundge est toujours ouvert et rien ne semble s'être arrêté ici. Il fallait juste que je vienne pour faire en sorte que tout ça soit bien derrière moi. Je ne suis pas encore guéri et je n'entrais pas dans ce bar, dans mon bar comme j'aimais l’appeler y a encore quelques mois de cela. Je ne suis pas encore sorti du centre, si je suis là c'est simplement parce que j'ai eu quelques papiers à signer avec mon avocat pour la procédure de plainte contre mon ancien dealer qui par chance n'est pas là, c'est bien trop tôt d'ailleurs pour qu'il le soit. La rue est bondée de monde, il n'aurait pas pu tenter de me tuer une seconde fois. Il était sans doute trop beurré quand il s'est pointé avec son arme. Si Tobias n'avait pas été là, je serais peut-être mort. Cela fait deux fois que j'échappe à la mort, j'ai le sentiment d'avoir une bonne étoile au final, enfin c'est peut-être la seule chance que j'ai d'être encore en vie.

Je me souviens de tout comme si c'était hier. Je me souviens de leur visage, de tout ce qu'ils ont pu me dire, des coups, de chaque coups que j'ai pu recevoir et de mes os qui ont fini par craquer. Revenir ici ce n'était pas forcément une bonne idée. Tout ce que cette agression à engendré m'a rendu vulnérable. Beaucoup trop vulnérable en vérité. C'est comme si ça avait appuyé sur un bouton et que mon côté obscur avait pris la place de la personne que j'étais avant. Je ne dis pas que j'étais un gars facile, non, j'ai toujours été un peu emmerdeur et râleur, mais j'aimais la vie, j'aimais mon job et je me sentais bien dans ma peau, je n'avais pas de mal à m'accepter comme j'étais aujourd'hui ce n'est plus du tout le cas. Je ne sais plus qui je suis, le type drogué et en manque qui pourrait tuer quelqu'un pour avoir un petite dose ou le type qui essaie de se reconstruire et ne plus céder à la tentation? Je suis sans doute les deux, cela dépend des jours. Je vois mon ancien parton sortir du bar et il me reconnait et je choisi ce moment là pour prendre la fuite. Je l'attends m'appeler mais il n'y a rien à faire, tout ça s'est fini pour moi. Je baisse la tête et marche, il faut que je sorte d'ici, de cette rue et de mes souvenirs qui me transpercent. J'entends alors une autre voix qui m'interpelle et cette fois je m'arrête parce que je l'aurais reconnu entre mille. Je lève la tête et la voix :

" April ..."

Je n'ai pas oublié son nom, je n'ai pas oublié que c'est elle qui m'a trouvé et je n'ai pas oublié que j'étais un parfait crétin en ne lui donnant plus de nouvelles. Je crois que ça fait maintenant sept mois que je n'ai pas donné de signe de vie. Je ne sais pas comment elle va réagir en me voyant, ni ce qu'elle doit penser de tout ça, ni elle est sait ce que je traverse en ce moment. Elle m'a toujours tout raconté sur elle, j'ai partagé tellement de moments avec que j'aurais du aussi me confier à elle, mais je n'y arrivais pas alors j'ai laissé le temps aller et maintenant je regrette de l'avoir perdu de vu. J'espère juste qu'elle comprendra et surtout qu'elle ne m'en voudra pas trop, parce qu'en se moment très précis j'ai très envie de lui parler et de la retrouver. Je marche vers elle et je ne peux pas m'empêcher de la prendre dans mes bras. Je n'ai jamais été très tactile et s'est sans doute une première qui va la surprendre, j'ai juste besoin de réconfort aujourd'hui. Elle est mon réconfort. Alors je la regarde dans les yeux espérant que je ne me prenne pas une baffe pour avoir disparu si soudainement de sa vie.

" Je suis désolé April ... Je "

Je n'arrive même pas à me trouver des excuses, l'émotion que j'ai en ce moment est trop présente pour que je puisse ajouter quoi que se soit alors je continue de la serrer dans mes bras, espérant de toute mes forces qu'elle accepte mes excuses.
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() message posté Dim 31 Mai 2015 - 17:29 par Invité

You'll be alright, no one can hurt you now.




Tristpril




Il fallait que j'en ais le cœur net. Il fallait que je sache. J'avais assez attendu. Sept mois c'est long, la moitié d'une année et un mois en plus. Oui. Donc maintenant Tristan vu que tu ne daignes pas répondre ni a mes textos, ni a mes appels. Je vais la jouer différemment. C'est pour ça que je me dirige vers l'endroit où il travaille, c'était mon soir de libre et j'allais le passer à traquer un mec qui avait tout, sauf envie de me voir. Après tout les rejets de mes appels devrait me l'avoir fait comprendre. Mais non, quand je le veux, je suis têtue. Et la je veux savoir ce qu'il s'est passé, on était très amis, très proche. Je lui racontait quasiment tout ma vie. En fait non, vous pouvez enlevez le "quasiment". Il savait tout. Et puis du jour au lendemain, monsieur avait décider de m'ignorer. Bien sûr au début je l'avais laissé faire. Je me disais qu'il avait besoin de temps après le traumatisme qu'il a vécu, la dernière fois que je l'avais vu. Après tout il s'était fait tabasser, puis laissé pour mort sur le trottoir derrière son bar. C'est moi qui l'avait trouvé ce soir là, parce que justement je le cherchais -oui, on se demande si je ne passe pas ma vie à ça-. Et heureusement, parce que derrière le bar il aurait pu avoir le temps de mourir avant qu'ils ne tombent dessus par hasard.  J'avais tout de suite paniquée quand je l'avais trouvé à moitié mort, couvert de son propre sang. J'avais appeler les secours et je lui avais parler -enfin hurler dessus serait surement plus approprié- jusqu'à ce qu'ils arrivent. Bien sûr je n'avais pas eu le droit d'aller le voir à l'hôpital puisque je n'étais pas de la famille, donc j'avais attendu. Mais il n'avait pas essayer de me joindre. J'avais re-attendu et j'avais commencer à le harceler, par vague. Mais bon, au bout d'un moment je pouvais plus rien faire si lui ne le voulait pas. Donc voilà, sept mois, ça passe vite finalement. Si je le trouve, je lui fonce dessus et je lui en met une. Une tellement forte que la trace de ma main va rester sur joue au moins pendant quinze jours. J'arrive enfin et entre dans le bar, je scrute la salle du regard à la recherche d'une tête connue, mais non. Je tombe nez à nez avec le patron, je lui souris. Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche pour lui demander si Tristan travaille ce soir, qu'il m'explique que ça fait plus de six mois qu'il ne l'avait pas vu. Bin tiens, juis sûre que ça fait sept pour lui aussi. Il me dit qu'il allait justement fumer et que l'on pouvait aller discuter dehors. Je hoche la tête et le suit, il s'arrête net ce qui fait que je me retrouve le nez collé à son dos, je vais pour lui faire une remarque quand je l'entend interpellé Tristan. Quoi ? Je pensais qu'il ne travailler plus ici. Il s'écarte alors je peux enfin sortir pour lui crier après à mon tour. Par miracle pour moi il s'arrête. Je le rejoins assez rapidement, ma main me démange. Trois... Deux... Euh what ?! Ce n'est pas main qui finit sur sa joue mais moi contre lui. Depuis qu'on se connait c'est bien la première fois que ce genre de geste viens de lui. Ma colère retombe d'un coup alors que je l'entend en plus essayer de s'excuser. Je me mord la lèvre, je suis trop faible. « Tu crois qu'un câlin suffira après tout ce temps Tristan ? » Ouais, je suis une grosse vache je sais. Mais bon sept mois quand même. J'ai le droit d'être un peu en colère alors qu'il m'a lâchement abandonné alors que l'on avait tant partager. Mais je ne me dégageais pas de ses bras pour autant, c'est tout de même bon de le sentir contre mois après tout ce temps.

luckyred.
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() message posté Dim 31 Mai 2015 - 18:56 par Invité
J'imagine qu'elle est en colère contre moi, même si je sens que ce simple petit geste la rassure. Cela me fait du bien de prendre quelqu'un dans les bras, je n'ai jamais vraiment été comme ça avant, mais ça faisait trop longtemps qu'on ne s'était pas vu, trop longtemps que l'avais laissé de côté. Je n'ai jamais pris la peine de lui parler de mon agression, alors qu'elle m'a tout raconté de sa vie, j'aurais du moi aussi me confier à elle. Je n'ai juste pas eu la force de le faire. C'était trop dur de me souvenir de ce moment-là. C'est bien pour ça que j'ai commencé à boire puis à me droguer. Elle risque d'être encore plus fâchée quand elle saura ça. Je ne peux pas me défiler. On a besoin de parler et de se retrouver à présent. Je fini par la lâcher et par retrouver un peu mes mots et surtout trouver quoi lui dire :

"Je sais bien que ça ne suffira pas et tu auras toutes les réponses que tu veux que tu attends, mais je ne peux pas rester ici. C'est encore trop tôt. Ce n'est plus mon bar."

Je ne me sens pas à l'aise ici et je sais que mon ancien parton aurait aimé que je lui donne des explications aussi, mais je n'ai vraiment pas la foi de lui en donner. C'est lui qui m'a viré après tout, peut-être que s'il m'avait gardé plus longtemps il aurait pu m'aider, mais il ne l'a pas fait. Il ne savait juste plus quoi faire de moi, comme la plupart des gens que je connais. C'est bien pour ça que je me suis éloigné et que je passais mon temps à traîner dans d'autres bars, à faire la fête jusqu'à finir défoncé au point de ne plus savoir ou j'étais.

" Je suis désolé de t'avoir ignoré ... je n'arrivais pas à ... avoir les idées clairs, ni à parler de ce qui s'est passé après ça."

C'est le moins qu'on puisse dire. C'est comme si mon cerveau refusait de voir la réalité, d'accepter qu'on m'avait du mal simplement parce que j'aime différemment. Certaines personnes ne comprennent vraiment pas qu'on n'est pas différent pour autant, l'amour n'a pas qu'un visage il en a de multiple et il serait peut-être temps que les choses changent enfin à ce sujet, mais ça risque d'être encore comme ça durant longtemps, voir pour toujours.
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() message posté Lun 1 Juin 2015 - 17:16 par Invité

You'll be alright, no one can hurt you now.




Tristpril




Je le laisse trouver le réconfort qu’il à l’air d’avoir besoin en me serrant dans ses bras. Je ne suis pas mauvaise au point de le repousser. Il a intérêt à tout me raconter, et il a l’air d’en avoir des choses à me dire ça tombe bien j’ai tout mon temps pour l’écouter. Et en plus il est d’accord pour que je pose toutes les questions que je veux ! Niquel alors. « Mon bar » c’était comme ça qu’il l’appelait avant, alors ça me fait tiquer. Mais j’ai appris il y a à peine dix minutes qu’il n’y travaillait plus donc c’est compréhensible. Après tout avec l’horreur qu’il a vécu ici, je ne peux que comprendre. Alors on s’éloigne, on marche côte à côté sans vraiment savoir où l’on va, enfin pour ma part, peut-être que lui a déjà une idée. C’est le premier à reprendre la parole, c’est étrange d’ailleurs. J’avais tant de choses à lui dire et une fois devant moi tout ça s’est effacer. Il ne perd rien pour attendre. Mais il a l’air tellement… Différent. Que mon petit cœur n’arrive qu’à compatir pour lui. Une nouvelle fois des excuses, je lève les yeux au ciel. « Arrête donc de t’excuser. » Même si ça fait du bien à entendre, je n’étais pas venue lui arracher des excuses. Mais des explications. « Qu’est ce qui c’est passé pendant tout ce temps ? » Et je suis sûre qu’il s’en est passé des choses en sept mois. Des choses dont je ne suis bien sûr pas au courant puisqu’il a décidé de me rayer de sa vie depuis tout ce temps. « Et j’espère que tu as une super explication pour le fait que tu ne m’ais jamais rappeler. Parce que c'est pas comme si je t'en avait jamais laissé des messages disant juste « Rappelle-moi ». » Et c’est vrai. Parce que si au début je m’amusais à lui laissé des messages débiles, j’ai fini par me lasser et ne dire plus que ça sur son répondeur. C’est pas pour ça qu’il rappelait mais je n’ai pas réussi à laisser tomber. Il a tellement fait pour moi quand je l’ai rencontré. Déjà il m’a aidé à trouver le boulot que j’occupe en ce moment. Et il m’a toujours épaulé avec l’histoire de Keenan. Il m’a écouté me plaindre des garçons pendant des heures en me soutenant que j’arriverais à m’en remettre, chose qui s’est effectivement passé. Et que je retrouverais confiance en l’amour, là j’ai encore des doutes. En même temps avec la vie amoureuse que je me tape en ce moment… On se demande pas pourquoi ! On ne remerciera jamais assez les garçons qui ne pensent qu’à coucher à droite et a gauche au lieu de vouloir se poser bien sûr. Sans compter que les autres sont pris. Sinon, c’est pas drôle voyons. Revenons à mon petit Tristan. Il est un des rares en qui j’ai pleinement confiance et que j’écouterais si il devait me donner des conseils. Sauf si je suis en mode têtue, parce qu’en plus d’être chiante je suis têtue, eh ouais. Aujourd’hui c’est à mon tour de l’aider et je compte bien réussir, même si je dois y passer la nuit et les jours suivants à le faire.

luckyred.
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() message posté Lun 1 Juin 2015 - 21:08 par Invité
On s'éloigne du bar et de ce quartier dans lequel je ne me sens plus du tout à ma place. J'aurais aimé avoir la force de rester et de surmonter tout ça, de pouvoir me dire que je suis assez fort pour prendre le risque de revenir et de retravailler ici sans avoir peur, mais c'est impossible. Chaque fois que je passe ici le passé me rattrape et tout deviens beaucoup plus sombre et dangereux, comme si tout ce qui était ici était malsain. J'aimais tellement cet endroit avant, j'y passais toute mes nuits et je n'ai pratiquement jamais pris de vacances, c'était un peu mon centre aéré. Je vivais la nuit et rien ne me faisait peur, maintenant c'est tout l'inverse. J'essaie de reprendre une vie normale, d'avoir la force de continuer mon chemin et ce n'est pas toujours évident, sans compter que je ne suis pas encore guéri de mes addictions et que je ne peux donc pas faire encore tout ce que je veux. J'ai encore besoin d'aide. Je ne suis pas surpris qu'elle me demande ce qui s'est passé et qu'elle veuille savoir pourquoi je n'ai pas répondu à ses nombreux sms. Je n'ai pas vraiment d'excuses en réalité, mais commençons par le commencement, il est temps qu'elle sache. J'ai aussi besoin de lui dire que je ne suis plus le même Tristan alors je commence mes explications :

"J'ai eu une période difficile. Je suppose que tu t'en doute déjà et je sais que ce n'est pas une excuse. Je me sentais mal et je me suis rabattu sur l'alcool pour oublier ce qui s'était passé."

Je fais une pause me demandant ce qu'elle va penser de ça. Je sais bien que c'est loin d'être la meilleure des solutions et que j'aurais du en parler, mais je n'y arrivais pas. C'était impossible de raconter ce qui m'était arrivé, impossible d'y penser.

"Je sais ce que tu va me dire, que j'aurais du t'en parler, que j'avais d'autres personnes à qui parler, seulement ce n'était pas si simple que ça. Je ne voulais pas en parler. C'était trop dur de me rappeler pourquoi ils m'ont tabassé, sans compter que mon père n'a pas vraiment apprécier de l'apprendre que je suis gay de cette manière. Il est venu me voir à l'hôpital seulement pour savoir si c'était vrai et pour me mettre en tête que je devais changer alors je me senti encore plus mal et j'avais honte. Honte de ce que j'étais."

Je m'entends prononcer ces mots et c'est tellement étrange de les entendre de ma bouche, je n'ai pas l'impression que c'est moi qui parle. J'ai pourtant besoin d'aller jusqu'au bout de mon histoire, elle pourra comprendre mieux pourquoi j'ai disparu et pour je ne répondais pas à ses appels.

" Il n'y avait pas que l'alcool, il y a un type qui travaillait avec moi, on était ami en fait et j'ai commencé à lui acheter ce qu'il vendait et c'est allé assez vite. Je me suis retrouvé à être alcoolique et drogué tellement vite ... je ne pensais pas que ça irait aussi loin ..."


On marche toujours et je sais à peu près ou je l'emmène, dans un endroit ou il n'y a pas beaucoup de bar autour, dans un endroit ou je me sens désormais plus à l'aise et ou tout le monde aime se promener, je l'emmène vers hyde park, on pourra être plus tranquille là-bas, on ne sera pas au milieu de la foule comme maintenant. Je continue donc de lui parler sachant qu'elle doit avoir des tas de questions à me poser mais si je dis pas tout maintenant le reste ne sortira jamais alors je reprends :

"Je me suis fait viré en novembre, j'arrivais en retard et j'étais déjà presque défoncé alors je me suis fait viré et je me suis encore plus perdu dans la drogue jusqu'à il y a trois mois environs. J''ai pas mal de crise de violence avec ces mélanges et d'angoisse aussi, je ne suis plus vraiment moi dans ces-moment-là, ça m'arrive encore aujourd'hui, moins qu'avant bien-sur, parce qu'il faut que tu saches que je suis en centre de désintoxication depuis le mois de mars et je ne sais pas vraiment quand j'en sortirais. Je ne me sens pas prêt pour l'instant."

Je me demande vraiment ce qu'elle va penser de tout ça. J'ai été dur avec tout le monde et j'ai ignoré pratiquement tous mes amis même Robin alors que c'est mon meilleur ami, je lui ai avoué avant ce qui se passait et puis y a eu Nate aussi, qui a été là aussi très souvent. Je ne voulais pas la décevoir et j'aurais du lui raconter aussi, j'espère juste qu'elle comprendra et qu'elle me pardonnera.
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() message posté Mer 3 Juin 2015 - 15:43 par Invité

You'll be alright, no one can hurt you now.




Tristpril




On marche tranquillement je l’écoute. Une période difficile. Mais ça, ça se surmonte avec des amis non ? Et avec l’alcool en plus. C’est vrai qu’un verre ou deux fait du bien, mais bon de la à tomber dedans. Ce n’est pas comme si on connaissait le danger de l’alcool pour la santé de nos jours quoi. J’ouvre la bouche pour m’insurger à ce sujet, mais il repart sur l’explication suivante alors je referme la bouche pour l’écouter. Exactement ce que j’allais te dire effectivement. Malgré nos sept mois d’éloignement, tu me connais toujours aussi bien on dirait. C’est vrai que ce n’était pas la meilleure façon de l’apprendre mais bon de la à dire que c’est une honte et lui demander de changer. Je serre les poings, rageant silencieusement contre son père. Je ne me permettrais pas de faire un commentaire étant donné que c’est son père, chose que je n’aurais pas fait si ça avait touché autre chose que sa famille. « Il n’y a pas de honte à sa Tristan, tu aimes qui tu aimes. Et si tu es heureux comme ça alors tout vas bien. » Bin quoi ? Je n’ai rien dit sur son père, j’ai juste remis la vérité en place. Le seul truc que je me retiens de faire, c’est de l’insulter. J’écoute la suite, qui me plaît encore moins que le début. Il est tombé dans une sphère infernale et ça sans que personne ne puisse lui tendre la main pour l’aider ! Oh Tristan… Qu’est ce que tu as fait. Novembre. On était en mai. Ca fait donc six-sept mois qu’il ne travaillait plus alors ? Comment faisait-il pour se payer sa dose si c’était le cas ? Mais je comprends alors pourquoi son patron ne m’avait rien dit d’autre que « il ne travaille plus ici. » sans plus d’explications. Même si il m’avait reconnue, il ne voulait peut-être pas m’inquiéter puisque je n’avais l’air d’être au courant de rien. Au fond il s’inquiéter pour lui. Ca c’était entendu de toute façon a sa voix lorsqu’il l’avait appeler. Le reste ne m’étonne pas. Enfin du moins, les crises de panique, l’angoisse. Après tout ça faisait partir de la panoplie du drogué non ? Bon, je l’avoue je n’y connais pas grand-chose à tout ça. Je n’avais jamais voulu mettre le nez dedans pour ne pas pouvoir en ressortir on entendait parler de tellement de truc avec ces conneries que ça me faisait flipper d’en prendre, rien qu’une seule fois pour essayer. Je n’avais même jamais tiré sur une cigarette, le seul truc mauvais qu’ingurgiter mon corps c’était l’alcool. Et pas au point d’en finir alcoolique. Par contre ce qui me surprend c’est qu’il est en centre de désintoxication… C’est rares ceux qui y vont d’eux même. Et comme il a m’a dit qu’il n’en avait parlé à personne, il a pris la décision d’y aller seul non ? Pourquoi tu ne lui pose pas simplement la question débile. Ah oui tiens. « Tu as choisis d’y aller toi-même ou.. ? » Quelqu’un a pris la décision pour toi ? Je n’arrive pas à poser la question à voix haute. J’avoue que de savoir qu’on la forcer à le faire me fait mal au cœur. Même si je n’aurais pas hésité à le faire moi aussi, si j’avais été au courant de tout ça. Je comprends maintenant pourquoi il ne m’avait répondu toute ces fois, avec tout ce qu’il lui arrivait… Et dire que pendant tout ce temps je ne pensais qu’à moi… Que j’avais surement fait quelque chose qui ne lui avait pas plu. Alors que non, c’était lui et rien que lui. Mon ami se détruisait à côté de moi, alors que je laissais des messages plus débiles les uns que les autres sur son répondeur. Je me mordille la lèvre, m’en voulant. Je n’aurais pas du attendre tout ce temps avant de le retrouver, j’aurais du me bouger le cul bien avant. Putain, je suis égoïste merde.

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() message posté Mer 3 Juin 2015 - 20:26 par Invité
Je sens qu'elle est en colère contre mon père. Nate aussi l'est. On n'a jamais été proche lui et moi, même physiquement parlant. Je pense qu'il m'en veut autant parce qu'il n'y aura plus vraiment d'héritage après moi, tout ce qu'il a construit, toute sa fortune n'a plus vraiment de sens. Je n'ai jamais vraiment reparler de ça avec lui. Je l'évite à vrai dire, surtout depuis que mes parents m'ont annoncé leur divorce. Ils étaient là tous les deux et je dois dire que ça m'a fait un grand choc. Il y a eu comme un déclic et si je n'avais pas déjà entend parler du centre de désintox avant, j'aurais sans doute été voir par moi-même, histoire de réparer tout ce que j'ai gâché.

" J'étais heureux avant ça. Je veux dire, je ne me cachais pas, il n'y avait que ma famille qui n'était pas au courant. Je ne leur ai pas dit parce que je savais très bien que ça ne leur plairait pas. Dans le milieu dans lequel je vis c'est souvent comme ça. J'aimerais parfois avoir une famille plus pauvre que la mienne, mais on serait peut-être plus heureux. L'argent à rendu mon père un peu ... je ne sais pas à vrai dire ... peut-être un plus égoïste. Enfin je n'ai jamais manqué de rien et je dois dire que j'ai encore de la chance d'avoir un compte en banque bien rempli ... et d'ailleurs je me rends compte que moi aussi j'étais égoïste. On m'a toujours collé l'image du gosse de riche, du fils à papa et c'était vrai avant ... mais plus maintenant."

C'est compliqué à expliquer, j'étais beaucoup plus égoïste avant mon agression, je me vantais presque d'avoir des parents riches, rien quand disant mon nom de famille j'avais le sentiment d'être célèbre, parce que mon père dirige une banque et que ma mère est comédienne mais au fond tout ça n'a plus d'importance. Je n'étais qu'une ombre derrière tout ça. Je lui ai donc tout raconté et je me dis que j'aurais du le faire avant, qu'elle aurait pu m'aider aussi, me comprendre, comme je l'ai souvent aidé par le passé et surtout écouté. Je n'ai pas douté d'elle une seule seconde, c'est de moi que je doutais. Je suis à moitié surpris par sa question, est-ce que ça a vraiment de l'importance? Je n'en sais rien mais lui répond :

" A moitié ... j'en ai parlé avec mon médecin, qui est aussi un ami en fait et quand j'ai du aller aux urgences parce que je m'étais cassé le poignet à cause d'une crise de violence c'est lui qui s'est occupé de moi et il m'a aidé à y voir plus clair. Il m'a parlé du centre et je me suis décidé quand mes parents m'ont annoncés qu'ils voulaient divorcer. J'espérais surtout pouvoir les faire changer d'avis et leur montrer que je n'avais pas que des mauvaises intentions que je pouvais aussi faire des choix d'adultes."

Je ne lui raconte pas encore comment ont s'est rencontré avec Owen, mon médecin, elle risquerait de ne pas trop aimé, on était tous les deux bourrés à vrai dire, mais on gardé un lien très fort et j'aimerais qu'il soit fier de moi lui aussi.

"Je n'ai plus envie de décevoir les gens."

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() message posté Mar 9 Juin 2015 - 19:37 par Invité

You'll be alright, no one can hurt you now.




Tristpril



Je comprends ce qu’il veut dire, puisque mon père est pareil. Très près de ses sous. Il nous a éduqué comme de vraies princesses, ce que nous étions à ses yeux quoi. Heureusement pour moi, j’ai rencontré quelqu’un qui m’a ouvert les yeux et fait changer assez tôt. Contrairement à mes sœurs. Lorsque je suis partie de la maison, de Dublin, comme les autres j’ai eu le droit de toucher à mon compte perso que mes parents remplissent tout les mois depuis que je suis née et qu’ils continuent de remplir. Malgré ça je ne l’ai pas utilisé depuis que j’en ais eu la permission. Juste les deux premiers mois où je suis arrivée puisque je n’avais rien et il fallait bien que je partage le loyer avec Keenan. A partir du moment où j’ai eu mon boulot, je n’ai plus rien touché. Je ne sais pas si mon père est au courant, mais ça doit le faire sauter au plafond si c’est le cas. Quand j’étais jeune pourtant, j’étais fière d’être la princesse que j’étais. Enfin je veux dire tout le monde me connaissais Dawkins est un nom connu grâce à mon père, tout le monde voulait être amis avec moi pour ça. Jusqu’à ce que qu’ils comprennent que j’étais tout sauf intéressante. Tout ça, ça n’a changé que lorsque je suis entrée au collège et que j’ai rencontré Avalyn, qui a réussit à voir en moi, la fille que j’étais sans tout cet argent, sans ce nom qui me suivait n’importe où ou j’allais. C’est grâce à elle si je suis cette fille aujourd’hui. « A partir du moment où tu t’en rend compte tout ce change tout seul. C’est comme si tu voyais le monde d’une autre manière. Tu ne trouves pas ? » Je partage mon expérience avec lui, car pour ma part c’est comme ça que ça c’est passé. Mais je suis triste qu’il n’en ait pas parlé avant avec moi. J’aurais pu l’aider, comme moi on m’a aidé, ou du moins essayer. Déjà j’aurais pu lui expliquer tout ce qu’il vient de me dire, ça aurait peut-être pris moins de temps. Réagir soi-même et réagir grâce à quelqu’un ce n’est pas la même chose. Si Avalyn n’était pas rentrée dans ma vie, je serais sûrement toujours cette fille coincée, riche et fière de l’être, une vraie princesse qui ne peut rien faire sans avoir peur de froisser ses fringues ou se casser un ongle. Bref, chiante quoi. Enfin pire que la chiante que je suis devenue je veux dire. Je l’écoute lorsqu’il me parle de son choix, et bien même si c’est un peu grâce à son médecin et aussi un peu à cause de ses parents. C’est de lui dont je suis fière. Je lui souris. « C’est toi qui a décidé d’y aller et c’est ce qui compte.  » Je ne perd pas mon sourire à sa phrase suivante, non au contraire, je me rapproche de lui et attrape son bras pour l’arrêter, je monte sur la pointe des pieds pour embrasser sa joue. Toute ma colère contre lui s’est envolé comme par magie. « Ce n’est pas le cas. Alors maintenant, on regarde devant et on avance ! »Oublions le passé pour mieux continuer.
luckyred.
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() message posté Jeu 11 Juin 2015 - 22:22 par Invité
C'est comme si on voit le monde d'une autre manière à partir du moment ou tout change, elle a raison, comme souvent d'ailleurs. J’acquiesce et me demande si j'aurais changé autant si ça n'était pas arrivé, si je serais resté aussi égoïste et aussi narcissique. J'aurais peut-être fini par m'en rendre compte avec les temps, mais sans doute trop tard. Il faut toujours que l'on se rendre compte de ces choses là quand on est au plus bas. Contre le passé y a rien a faire, on ne peut pas effacer tout ce que l'on a été, on peut juste se raccrocher à la vie.

" A croire qu'il faut tomber bas pour devenir meilleur ... "

Je me souviens de toutes ces fois ou elle est venue me parler, toutes ces fois ou je l'ai écouté, c'est étrange aujourd'hui d'être celui qui parle. Cela me fait du bien, comme à chaque fois que j'en parle et à la fois ça me fait du mal, parce que je me dis que j'aurais pu éviter toute cette tragédie et me prendre en main, mais j'ai joué au plus con et j'ai voulu m'en sortir tout seul. J'aurais du compter sur mes amis, ne pas m'enfermer dans ma bulle. Ce n'était pas facile d'en parler, j'avais peur de tellement de choses et encore aujourd'hui. Sans ma thérapie je ne sais pas comment je m'en sortirais. On aurait sans doute fini par me retrouver mort au bout d'un moment. Je me rend de plus en plus compte que la vie est précieuse. Je souris quand elle me fait comprendre que je ne l'ai pas déçu, je suis pourtant persuadé que c'est le cas.

" J'essaie et je pense que je vais être encore un long moment ... là-bas."

Je n'ai jamais été aussi longtemps loin de ma maison, loin de ma vie tranquille et facile. J'ai le sentiment d'être enfermé et de ne pas pouvoir faire ce que je veux, mais je sais que c'est pour aller mieux et que je finirai par sortir de là.

" Maintenant c'est à ton tour de me raconter tout ce que j'ai manqué."

Chacun son tour et puis ses histoires m'ont manquées. C'est toujours trop tard qu'on se rend compte que les choses nous manque. Je n'ai plus envie de passer à côté des mes amis, j'ai besoin de les retrouver, de me dire que je suis encore dans la vraie vie.
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Anonymous
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() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 10:05 par Invité

You'll be alright, no one can hurt you now.




Tristpril



Je secoue la tête, pas vraiment d’accord avec ce qu’il me dit. Je pense simplement qu’il était arrivé à un point non retour et que malheureusement à part un électrochoc pas grand-chose ne pouvait le relever. On a eu de la chance que ça lui fasse quelque chose, ça aurait pu avoir zéro effet sur lui. Bien sûr ça fait un moment que je connais Tristan, depuis trois ans il me semble. Je crois que c’est l’une des premières personnes avec qui j’ai sympathisé ici, il m’a d’ailleurs aidé à entrer dans le bar où je travaille maintenant. Bref, lorsque je l’ai rencontré il était comme il était et je l’ai apprécié comme ça. Je n’ai pas cherché à le changer où autre. Bien sûr, j’avais remarqué sa façon d’agir et de se comporter, mais j’avais l’habitude avec mes sœurs et il n’était pas aussi imbuvable qu’elles. « Non, je ne pense pas que ce soit ainsi que ça se passe. Mais ça doit accélérer la chose.  » Je sais que tout ce qu’il a traverser c’est difficile, mais un jour il y trouvera de la force. C’est ce qu’il a fait qu’il a changé et un jour il comprendra que c’est là-dedans qu’il faut puiser sa force. Même si pour le moment c’est trop frais, et que ça parait difficile. Je lui souris doucement pour le rassurer.  « Ce n’est pas grave Tris’, faut que tu prennes ton temps là-haut. Si  tu vas trop vite, ça ne servirait à rien. » Enfin, c’est ce que je pense et puis ce n’est pas une tare, il ne faut pas qu’il honte. Au contraire. C’est son choix, il n’a pas été traîné de force dans ce centre, il devrait être fier, je suis sûre que ce n’est pas le cas de tout ceux qui sont là-dedans habituellement. Sa réplique suivante me fait lever les yeux au ciel, bof on peut s’en passer aussi non ? Après tout ce n’est pas comme si il y avait grand-chose à raconter. « Tu n’as pas loupé grand-chose, je suis toujours une idiote qui se fait avoir par les garçons. » Et c’est bien moins grave que ce qu’il lui arrive si vous voulez mon avis. Parce qu’a part le fait d’être une véritable cruche, bin voilà. Même après un an et demi finalement je me faisais avoir, je ne suis pas aussi forte que ce que je pensais de ce côté la. Moi qui pensais qu’après Keenan c’était moi qui décidé, je vois que j’ai encore des choses à apprendre de ce côté la. Mais c’était à peu près le seul gros truc qu’il avait loupé depuis qu’on ne se parlait plus. Ouah quelle vie trépidante tu as April, ça me donne des frissons.
luckyred.
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