(✰) message posté Lun 8 Juin 2015 - 22:34 par Invité
It's never easy to date.
C'est le jour un, celui qu'on retient, celui qui s'efface quand tu me remplaces, quand tu me retiens c'est celui qui revient.
Quelques jours… Il y a quelques jours. Donc il y a de ça une heure il était au courant. C’est ce que je disais, ce putain de con était venu ici pour bouffer et me baiser. Et c’est réussi en plus. Il veut que je l’applaudisse aussi ou pas ? Ah il comptait me le dire. Mais ça change tout ça en fait, je rouvre les cuisses pour ça, c’est ça ? Et le bon moment c’est… Quand on vient de prendre son pied juste avant de dormir ? Okay, je retiens, merci Austin. Je tiens le drap autour de mon corps, alors qu’il s’excuse, putain j’ai envie de le frapper. Comment il peut me balancer que j’ai été parfaite alors qu’il part en courant deux secondes après avoir eu ce qu’il voulait. Gros foutage de gueule quoi. Il croit que c’est parce qu’il a une belle gueule que tout passe ou pas ? Du début à la fin. Surtout à la fin, connard. Je déglutis, merde ça recommence. Comment j’ai pu être aussi conne et penser que je pouvais faire confiance à un mec ? Comme si une fois ça ne suffisait pas. Dire quelque chose ? Ouais, ce serait une idée. Mais comment lui dire ce que je pense sans qu’il s’en prenne une dans la gueule ? Oh bah s’il le demande si gentiment, je ne vais pas me priver. Ma main elle ne réfléchit pas autant et finit sur sa joue, laissant derrière elle la trace bien dessiné de mes cinq doigts rougissant en quelques secondes signe que lui aussi a eu ne serais-ce qu’un peu mal. Oui, parce que moi aussi je me suis fait mal comme une débile. Il a la tête solide ce débile merde. Mais j’ai retenu ma grimace, histoire de rester fière un minimum. « T’es trop con putain ! » Je ne sais pas ce que j’ai fait. Je devais être une putain de salope dans une autre vie pour mériter tout ça. Je ne vois que ça… je me lève et récupère ses fringues qui traîne dans ma chambre je lui balance à la tronche un par un. « Dégage !! » Je suis toujours enroulée de mon drap et je pense avoir l’air d’une idiote, plus qu’autre chose, mais il faut que je réagisse. Et qu’il comprenne que je n’étais pas ce genre de fille. Même si bon, c’était un peu tard tout ça. Quand je pense qu’après un an et demi, de belles paroles suffisent toujours pour m’amadouer. En fait je suis pire que conne. « Va profiter des Américaines, fais toi bien plaisir surtout hein. Mais casse toi de mon appartement et vite. » Aller hors de ma vue. Que je puisse me morfondre sur ma connerie toute seule. De toute façon, je n’avais pas besoin d’un homme dans ma vie. Je me débrouillais très bien toute seule. Je ne voulais pas de ses excuses, pas de paroles supplémentaires, il en avait assez dit, assez fait. Je voulais juste qu’il me laisse seule. Qu’il me laisse tranquille, que je puisse pleurer comme l’idiote que je suis, en m’empiffrant de glaces, de nutella et de toutes ces conneries devant la télé. Ouais, je suis un putain de cliché à moi toute seule.
(c) AMIANTE
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(✰) message posté Lun 8 Juin 2015 - 23:27 par Invité
Alors que je m’y attendais le moins, elle m’envoya une énorme gifle qui atterri en plein sur ma joue. Après Roméo qui m’avait complètement pété le nez, il ne manquait plus que ça pour parfaire le tableau. Mais qu’est ce qu’ils ont tous avec ma gueule, elle ne leur revient pas ou bien ? Enfin je l’avais cherché, j’avais dit les mots de trop et ça n’avait pas manqué. Tandis qu’elle se levait du lit en trombe, je posais ma main à l’endroit où la sienne se trouvait encore un peu plus tôt, j’étais sonné par la situation presque ubuesque qui se passait devant moi. Comment on n’avait pu passer de faire l’amour, à ça ? Je suis vraiment doué pour foutre les gens en colère à croire. Tandis que je me levais tant bien que mal du lit alors qu’elle était en train d’emporter la couverture avec elle, je me retrouvais là devant elle en boxer, plus nu que jamais. Elle me lançait mes affaires à la figure que j’essayais de rattraper à la volée tant bien que mal. Décidemment elle savait jouer les tragédiennes complètement hystérique, c’est un fait. Tu crois vraiment que si je me foutais de ta gueule j’aurais pris la peine de te dire que j’allais partir ? Enfin… tu sais quoi ? Pense ce que tu veux… je suis un connard, je voulais que tes fesses voilà contente ? J’étais résigné, même pas le cœur d’argumenter face à la colère et la tristesse mélangée que je pouvais lire dans ses yeux. Je remis mon pantalon rapidement avant d’enfiler mon t-shirt tout en avançant vers la sortie de la chambre. Mes chaussures à la main, j’étais complètement retourné, je ne voulais qu’une chose c’était m’échapper d’ici pour ne pas avoir à entendre encore plus de reproches complètement infondés. Non mais quel con je faisais… pour une fois que je voulais la jouer honnête, voilà ce qui en résulte. Ça m’apprendra à vouloir me ranger et à vouloir être un mec bien pour une fois. Je m’étais toujours dit que les relations n’apportaient que les emmerdes, au final cette soirée venait de me prouver que j’avais bien raison. Ouvrant la porte et sortant en trombe, je dévalais les escaliers plus vite que je ne les avais monté. J’enfilais au passage ma veste histoire de ne pas choper une pneumonie en plus de ça avant de me retrouver dans le froid et la noirceur de la nuit Londonienne. Je reniflais regardant autour de moi, de la fumée s’échappant de ma bouche. J’avais espoir que tout cela n’était qu’un cauchemar et qu’en fait je m’étais imaginé ce qui venait de se passer, que j’arrivais à peine chez elle et que tout allait recommencer. Mais non, la brique de lait n’était plus dans ma main, mon estomac était bien plein, et la honte était complète. Cette fois plus rien ne me retenait de m’envoler pour New York City.