(✰) message posté Jeu 21 Mai 2015 - 23:05 par Invité
It's never easy to date.
C'est le jour un, celui qu'on retient, celui qui s'efface quand tu me remplaces, quand tu me retiens c'est celui qui revient.
Il dit ça, mais avoir un frère c'est pas quelque chose que tu peux réellement changer. Et puis une bonne relation frères et sœurs c'est juste génial. Je le sais pour avoir vécue les deux. Mais peut-être que c'est différent une relation avec un frère ? Après tout les filles et les garçons ne réagissent pas du tout pareil. Mais je me souviens qu'adolescente on arrêtais pas de s'engueuler avec mes sœurs, bon il faut dire que c'est à ce moment la que j'ai commencer à changer, alors qu'elles restaient les princesses, qu'elles sont toujours d'ailleurs. Mes grandes sœurs n'ont pas compris ce que c'était les plaisirs de la vie, pourtant c'est pas comme si je n'avais pas essayer. Malgré nos différences nous sommes maintenant très proche. En fait, c'est la distance qui nous a rapproché, ouais c'est bizarre mais c'est comme ça. A l'heure d'aujourd'hui, je ne peux pas passer une semaine sans avoir de nouvelles des deux. « Tu fais parti de sa famille Austin. Et vous pouvez très bien avoir une relation fraternel tout en ayant votre vie de famille à côté. » Je suis quand même étonnée quand il parle de sa vie de famille, je ne le pensais pas comme ça. Mais il ne cessera de m'étonné donc je ne dis rien. Et puis je vois bien qu'il a la tête plongée dans son assiette, donc autant ne pas renchérir comme il a pu le faire pour moi tout à l'heure. Je me demande si il se voit vraiment mari et père dans quelques années ou c'est juste arriver comme ça dans la conversation... Personnellement, je ne sais pas si c'est vraiment une très bonne idée. Enfin pour moi, pas pour lui. Parce que je suis sûre que malgré l'image qu'il peut renvoyer aux premiers abords, il serait un très bon père. Quand je dis qu'il m'étonnera... Mais le seul qui m'ait demandé en mariage et à qui j'ai dit oui, n'était pas un très bon souvenir. Je déglutit difficilement après sa phrase qui suit. Et tout ça en m'effleurant la main, il est vraiment très doué. Maintenant, j'en suis certaine, il le fait exprès. Son but c'est que je n'arrive plus à aligner un mot ou ça se passe comment ? Si il s'avère qu'il parle de moi, parce que oui y'a toujours un doute qui plane, on fait quoi ? De l'hyperventilation ? Mouai, la fin de soirée à l'hôpital ? Moyen l'idée. « J'espère qu'elle cuisine bien alors. » Okay, c'est nul. April tu crains c'est officiel. Non mais la prochaine, ferme la ça ira plus vite. Je me retiens de ne pas lever les yeux au ciel, mais je m'auto-soûle la. Je ne sais pas comment il fait pour me supporter pour le coup. Bref, noie ton chagrin dans les lasagnes, ça ira sûrement mieux ensuite. Comme si ça pouvait être pire de toute façon ? Je l'écoute me dire qu'il est confiant pour ce dernier test, je souris doucement, eh ben. On voit que tu ne connais pas Avalyn toi. Mais je ne dis rien, voilà ferme la et le fais pas partir en courant. Ava' s'en chargera pour toi. Je vois d'ici sa réaction, après tout le dernier qu'elle a rencontré m'a éloignée d'elle a des milliers de kilomètres, je comprendrait qu'elle flippe que ça se reproduise. Bien sûr il n'y est pour rien, et c'est a moi de la rassurer, mais je comprend tout de même, j'aurais réagi de la même façon si ça avait été elle. Comment ça craquer pour son charme dévastateur ? Je fais la moue, mais non elle ne me ferrait pas ça hein ? Je le regarde et me dis qu'il fait sans doute tomber les filles comme des mouches, je soupire doucement. « C'est gentil de t'inquiété pour moi... Mais si j'étais à ta place, c'est pour moi que je m’inquiéterais. » Bon, j'avoue ma copine n'est pas aussi horrible que je le laisse entendre, elle est même tout le contraire. Mais quand on s'approche un peu trop de moi, c'est vrai qu'elle a tendance à montrer les dents. A ses risques et périls hein.
(c) AMIANTE
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(✰) message posté Sam 23 Mai 2015 - 19:38 par Invité
« Tu fais partie de sa famille Austin. Et vous pouvez très bien avoir une relation fraternelle tout en ayant votre vie de famille à côté. » Je commençais à être de plus en plus gêné par cette conversation. Plus on en parlait et plus j’avais envie de me tirer à vrai dire, juste pour éviter d’avoir à penser à lui. Je m’étais forcé à oublier cette soirée de l’enfer pour pouvoir avancer sans regrets, mais maintenant qu’elle me mettait devant le fait accompli je me rendais compte que j’étais surement allé trop loin vis-à-vis de Roméo. Si on arrêtait de parler de mon frère et qu’on se concentrait un peu sur nous ? Je veux dire, on est là tous les deux, avec un repas copieux et un vin excellent, on devrait en profiter. Je lui fis un petit sourire avant de reprendre une gorgée de mon vin. Reposant mon verre je continuais d’apprécier le goût sur mes lèvres que je mouillais légèrement pour éviter l’effet vin rouge qui donnait des traces violettes pas très sexy. Tandis qu’elle répondait à ma réplique de la manière la plus calme et bizarre qui soit, je fis comme si rien n’était, comprenant qu’elle soit nerveuse à l’idée de ce qu’il pourrait se passer. En vérité je ne pouvais pas me projeter aussi loin avec elle, mais oui, je pouvais très bien m’imaginer mari et père dans l’avenir. En même temps pour moi les choses étaient assez simples tant que j’avais une femme aimante, un gamin avec qui m’amuser et un boulot stable, je serais heureux. Un homme tout ce qu’il y a de plus normal, je ne cherchais rien d’extravagant à vrai dire, l’argent n’étant pas un problème, je pouvais me concentrer sur ces petits plaisirs de la vie que chacun espérait secrètement. Tandis que je finissais enfin mon assiette je me reposais au fond de ma chaise, complètement calé. Il fallait avouer que j’avais littéralement dévoré mon plat sans en laisser une miette. J’étais étonné qu’elle soit si bonne cuisinière mais en même temps agréablement surpris. Je n’étais pas mal non plus il faut dire, j’avais appris avec ma nourrice de l’époque et depuis je me débrouillais plutôt bien. J’étais toujours un peu dans la compétition lorsque je voyais que quelqu’un faisait les choses mieux que moi, oui le naturel reprenait souvent le dessus. Attends, mais je crois que tu as un truc sur le nez là… dis-je en approchant mon doigt que j’avais préalablement trempé dans la sauce tomate des lasagnes avant de rire. Ah mince, j’ai pas réussi à l’enlever, mais t’es encore plus appétissante comme ça je te rassure.Je finis enfin par me lever, me rappelant tout à coup de cette promesse un peu folle que je lui avais faite lorsque j’étais bourré. Tu te souviens il y a quelques semaines je t’avais dit que si un jour tu m’invitais, je me mouillerais aussi, alors laisse-moi faire la vaisselle. Je lui fis un grand sourire, débarrassant la table et amenant tout vers la cuisine. Je remontais les manches de ma chemises histoire d’avoir vraiment l’air de bosser et commençait à m’atteler à la tâche, je ne comprenais pas pourquoi les gens se plaignaient c’est pas si dur que ça de laver deux assiettes et deux verres… dixit le mec qui a dû le faire 2 fois dans sa vie. Alors que je me retournais pour aller récupérer le peu de choses qui restaient sur la table, je tombais nez à nez avec April qui justement avait décidé de tout rapatrier vers l’évier elle aussi. Je me stoppais un instant, un peu con de lui être rentré dedans comme ça me frottant légèrement le menton qui venait de subir la collision. Dé… je commençais à m’excuser, mais sans vraiment y penser. Tout ce à quoi je pensais c’était que le moment était parfait pour à nouveau lui voler un baiser. Nous avions évité le sujet toute la soirée bien soigneusement, parlant tantôt de Roméo et moi, ou de sa meilleure amie, mais jamais de nous directement. Je baissais les yeux vers elle qui était un peu plus petite que moi malgré ses chaussures et finalement le plus naturellement du monde vint trouver ses lèvres durant quelques secondes qui parurent durer de longues minutes. …solé. Ajoutais-je enfin finissant le mot que j’avais bêtement commencé avant de m’emballer. J’espérais juste que nous étions sur la même longueur d’onde.
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(✰) message posté Ven 29 Mai 2015 - 10:08 par Invité
It's never easy to date.
C'est le jour un, celui qu'on retient, celui qui s'efface quand tu me remplaces, quand tu me retiens c'est celui qui revient.
Je hoche la tête quand il demande à changer de conversation, profitons alors. C'est ce que j'aimerais lui dire mais ça reste coincé dans ma gorge. Pourquoi ? Pourquoi il arrive à avoir cet effet la sur moi ? Ça faisait longtemps que ça ne m'étais pas arriver. Depuis l'autre, ce connard de service. Lui aussi avait réussi cet exploit de me rendre timide. Ça avait fait d'ailleurs rire notre bande de potes de l'époque. Peu habitué à ce que ma bouche reste sagement fermé. Parce que oui, d'habitude je n'ai pas vraiment ma langue dans ma poche, je dis tout ce que pense, même si ça ne plaît pas forcément à mon interlocuteur. Mais bon, mes amis s'habituent et les autres si ils sont pas content c'est la même. Je le regarde boire son vin, ne comprenant toujours d'où est-ce qu'il arrivait à faire ça. Certes il est très sexy, mais lorsqu'il venait au bar c'était aussi le cas. Je veux dire ça ne m'a jamais empêcher d'en placer une, au contraire même. Je ne sais pas si c'est ce qu'il lui plaît mais en tout cas il revenait, peut-être pas tout les soirs mais assez souvent pour que je m'habitue à sa présence. Pour qu'il me manque lorsqu'il n'était pas accouder à mon bar et que j'aille jusqu'à me demande ce qu'il pouvait bien faire à la place.Lorsque je finissais par m'en rendre compte, je partais en secouant la tête servir un autre client, comme si ça pouvait effacer mes pensées. Je fronce les sourcils quand il me dit que j'ai un truc sur le nez. What ? Ça fait combien de temps que j'ai l'air d'une débile comme ça ? Je lève la main pour la passer sur mon nez alors qu'il fait pareil et c'est la que je sens la fraîcheur de la sauce sur mon visage. Putain le con. Appétissante ? Bin tiens. Encore plus même. Comme si ça faisait déjà une heure qu'il bavait devant le "dessert". Le gros malin. Je me lève a sa suite en souriant « Je me souviens oui... » mais je ne pensais qu'il mettrais tout ça à exécution. Si je l'avais invitée ce n'était pas pour qu'il m'aide en cuisine ou pour qu'il me fasse la vaisselle. « Tu me casses pas ma vaisselle hein j'en ais pas beaucoup. » dis-je amusée en mettant le reste devant moi pour pouvoir au moins l'aider à tout ramener en cuisine. Bin quoi. Moi aussi je peux faire semblant de bosser. Sauf qu'évidement il a penser à la même chose que moi et on se retrouve comme deux idiots plantés l'un en face de l'autre entre la cuisine et la salle à manger. Je lève les yeux vers lui, parce que oui même avec des talons je suis une naine, j'y peux rien. Je me mord la lèvre inférieur automatiquement en voyant son visage si près du mien. Putain. Je n'ai qu'une envie c'est qu'il m'embrasse, mais encore une fois ma gorge reste nouée. Je me rappelle qu'en sortant du bar lorsqu'il m'avait embrassé je ne m'y étais pas attendue je n'avais pas eu le temps d'apprécier le moment. La je ne pesais qu'à ça. En fait mes yeux sont posés sur ses lèvres et je n'arrive pas à les en détacher. Mais finalement, il rompt les centimètres qui nous séparent pour que ses lèvres se posent sur les miennes. Je souris comme une idiote contre ses lèvres. Il se recule et je me met a rougir comme une adolescente. Mais non, oh mon dieu horrible. J'ai passé l'âge pour rougir après un baiser non ? J'ai envie de soupirer mais je me retiens, je hausse un sourcil "solé" ? Qu'est ce qu'il raconte ? Oh. Désolé non ? Perdue dans mes pensées j'avais écoutée que la moitié de ses excuses. Je lui souris doucement. Je le contourne pour pouvoir poser ce que j'ai dans les mains histoire de ne vraiment rien cassé, parce que je n'ai pas menti je n'ai pas grand chose. Va falloir que j'aille en acheter d'ailleurs, parce que je fais de la peine. Quoi ? Non mais, un beau mec vient de m'embrasser et moi je pense à ma vaisselle, non mais rien ne va plus. Il t'a fait disjoncté. Bin tiens. Je me retourne et je le trouve entrain de m'observer. Oh pardon, je t'ai laissé en plan mon pauvre. Je lui souris à nouveau avant de m'approcher de lui, je pose ma main sur son torse et monte sur la pointe des pieds pour pouvoir l'embrasser à mon tour. Cette fois je m'y attend, et c'est moi qui l'ai décider donc je ne peux qu'en profiter.
(c) AMIANTE
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(✰) message posté Dim 31 Mai 2015 - 19:35 par Invité
Lorsque nos lèvres se détachèrent, j’ouvrais à nouveau les yeux pour sonder sa réaction. Elle semblait sourire, aussi choquée par ce qui venait de se passer si soudainement. C’est vrai la première fois que je l’avais embrassé elle avait dû se demander si j’étais pas un peu timbré, ou juste trop bourré. Cette fois-ci je faisais les choses bien, j’avais les idées claires, et je n’avais jamais été aussi lucide d’ailleurs. April était une fille géniale, simple et drôle. Tout à fait le genre de personne avec qui je me verrais bien construire quelque chose… enfin c’est pas comme si j’avais déjà réfléchi à la question auparavant. Je pensais bien plus souvent à faire laver ma voiture, ou aux résultats des matchs de basket qu’à fonder une famille ou même me mettre en couple. Aujourd’hui j’avais peut être enfin trouvé la perle rare. Je suivais chacun de ses mouvements, tout en gardant une main sur sa taille. Je ne pouvais m’empêcher de vouloir l’avoir contre moi, c’était physique. En plus de ça j’avais été presque abstinent pendant trop longtemps, ce qui n’aidait pas à calmer mes ardeurs. Je la laissais reposer les assiettes, riant lorsqu’elle lança une espèce de menace face à la casse de ses assiettes. Comment casser l’ambiance en quelques secondes. Sa maladresse m’amusait beaucoup à vrai dire. Je fus presque pris au dépourvu lorsqu’elle se tourna à nouveau vers moi, m’embrassant à nouveau. Je la sentais sourire contre mes lèvres, ce qui me rassura enfin. C’était aussi ce qu’elle voulait. Moi qui pensait avoir été un idiot du début à la fin… soit elle était complètement folle à lier, soit stupide, ou les deux. Mais je ne pouvais pas imaginer qu’une fille connaissant la plupart de mes gros défauts soit intéressée par une potentielle relation. Je m’emballe peut-être un peu, elle cherche peut être aussi seulement un plan d’un soir. Même si elle ne m’en a jamais parlé je trouverais ça tout à fait légitime qu’une fille puisse agir de cette façon alors qu’en tant que mec on ne se gêne absolument pas pour le faire puissance 1000. Passant mes bras tout autour d’elle pour la coller à moi, je ne romps pas le baiser immédiatement. Je dois dire que le dessert me plaît pas mal… dis-je en riant tout en gardant mon front collé au sien. Caressant sa joue avec mon pouce, je l’embrasse à nouveau, cette fois plus fougueusement, la portant pour la poser sur la table, je passe entre ses jambes et revient à nouveau prendre ses lèvres contre les miennes. Passant de temps à autre à son cou. Je la veux vraiment. Impossible de reculer maintenant, peu importe ce qui se passe de toute façon nous étions deux adultes consentants après tout. Et le fait que je parte bientôt pour les US ne devrait pas être un frein à ce que nous étions en train de faire… je savais bien qu’April ne coucherait jamais avec moi si elle savait que j’allais partir, cela dit, ce n’est pas comme si j’allais partir pour toujours. On pourrait même envisager quelque chose à longue distance. J’essayais tant bien que mal de me convaincre que ce que je faisais n’était pas mal, mais en même temps vu comme réagissait mon fidèle soldat, ce n’était plus mon cerveau qui pensait pour le moment. Je crois qu’il y a une pièce de ton appart que j’ai pas encore visité, tu m’emmènes faire le tour du propriétaire ? dis-je avec un clin d’œil dans un murmure avant de lui donner un dernier baiser. Je me reculais afin de la laisser reprendre ses esprits et se relever de la table. C’est dingue l’effet qu’elle me fait.
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(✰) message posté Lun 1 Juin 2015 - 13:54 par Invité
It's never easy to date.
C'est le jour un, celui qu'on retient, celui qui s'efface quand tu me remplaces, quand tu me retiens c'est celui qui revient.
Ses mains restent posés sur moi alors que je repose tout pour me libérer les mains. Je souris, comme si j'allais m'envoler. Je me moque, mais je trouve ça mignon je l'avoue. C'est ça doute ce qui m'a donné le courage de me retourner pour pouvoir l'embrasser à mon tour. Baiser, qu'il ne tarde pas à me rendre et à approfondir. Dieu qu'il embrasse bien. Ses bras s'enroulent autour de ma taille pour nous rapprocher, nos fronts posés l'un contre l'autre il rit en me laissant entendre qu'il me voulait comme dessert. Je me mord la lèvre inférieur. Merde. c'est pas ce qui était prévu ça. « J'ai fait des coulants au chocolat pourtant... » Avec de la crème anglaise et tout. J'avais tout fait comme il faut. C'est ça qui était convenu dans ma tête. Et même si je m'étais fait belle et que je m'étais donné la peine de virer Avalyn de l'appart ce n'était pas dans l'espoir de coucher avec lui ce soir. Non, je voulais juste qu'on soit tranquille. Son pouce caresse ma joue et il passe à l'étape suivante. Ses baisers se font plus fougueux et je me retrouve sur la table en un rien de temps. Bin tiens. Et je fais comment pour me concentrer maintenant ? Le fait-il exprès ? En tout cas c'est pas loin d'avoir fonctionner. Il s'installe entre mes jambes, alors que les miennes s'enroulent automatiquement autour de sa taille, ce qui fait que ma robe se remonte en glissant sur mes cuisses. Note pour moi-même : penser à mettre un jean la prochaine fois. Ses lèvres retrouvent les miennes naturellement, elles glissent sur mon cou de temps à autre. Ce qui m'arrache un frisson à chaque fois. Merde ça pue ça, mon cou est une zone sensible. Il sait que les relations d'un soir ne m'intéresse pas n'est ce pas ? Et si je ne lui ais pas dit directement, j'ai bien dû lui faire comprendre à un moment où un autre. Parce que je sais que c'est son genre à lui. Sait-il dans quoi il s'engage ? Je le regarde alors qu'il me fait un clin d'œil, je souris doucement. Il se recule alors que je réfléchis, déjà je réinstalle ma robe comme je peux puisque je suis toujours assise sur la table. Pas le premier soir, me conseille ma conscience. Mon regard est posé sur lui, mais le sien me fait comprendre combien il a envie de moi. Putain. A nouveau mes dents viennent mordiller ma lèvre. Et puis merde, au diable ces règles idiotes. Je saute de la table avant de l'embrasser à nouveau, j'attrape son tee-shirt entre mes doigts pour l'entrainer à ma suite sans que nos lèvres ne se quittent. Je suis faible. En même temps vu comment il me regarde, comment ne pas craquer ? On entre finalement dans ma chambre, on ne parlera pas du chemin difficilement réalisable entre le baiser et la marche arrière hein. « Voilà... » Ma chambre n'est pas une pièce de malade, mais bon il n'est pas là pour la déco je l'ai bien compris. Des photos des mes amis décore ma chambre, d'ailleurs son frère doit être quelque part sur mes murs. Une armoire, où j'ai pris le temps de fourrer mes fringues, que j'avais foutu en vrac avant qu'il n'arrive, à l'intérieur, un bureau et un lit. Ouah, une chambre quoi. Je balance mes talons dans un coin histoire de descendre d'un étage et dieu seul sait que ça fait du bien. Je l'embrasse à nouveau avant que je ne change d'avis.
(c) AMIANTE
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(✰) message posté Mar 2 Juin 2015 - 0:03 par Invité
« J'ai fait des coulants au chocolat pourtant... » Et voilà que maintenant elle me parle de manger alors que je suis en train de l’embrasser. Un sourire se dessine sur mes lèvres sentant dans sa voix qu’elle perdait peu à peu la foi de se battre contre mes assauts permanents. Je finis enfin par lui poser la question fatidique : où est donc sa chambre ? Evidemment je pouvais très bien me prendre un gros stop, il y avait des tas de filles qui acceptaient qu’on les chauffe un maximum et qui ensuite refusait d’aller plus loin. Mais bon il faut dire qu’avec April c’est différent, ce n’est pas comme si nous venions de nous rencontrer. Si on considérait toutes les fois où nous nous étions parlé au bar comme des espèces de rendez-vous implicites, nous avions largement dépassé la limite syndicale avant laquelle passer par la case sexe devient inévitable. Je la regardais avec tant d’envie qu’elle ne mit pas longtemps à comprendre mon sous-entendu à peine voilé. Je la laissais me traîner par le t-shirt tranquillement vers sa chambre, tandis qu’elle continuait de m’embrasser. Après avoir faillis tomber un bon nombre de fois, et s’être arrêté en route pour la plaquer contre le mur une fois ou deux, nous entrons enfin dans la chambre non sans peine. Tandis que j’essaie de retirer mes chaussures sans les mains, je finis par trébucher sur quelque chose si bien que nous tombons tous les deux à la renverse directement sur le lit. Euh… je crois que c’est un signe ça non ? Je me mets à rire lui donnant un baiser sur les lèvres puis sur le nez avant de revenir à ses lèvres à nouveau. Je n’avais jamais été aussi attentionné avant, je m’étonnais moi-même d’ailleurs de ne pas déjà lui avoir arraché tous ses vêtements pour passer à l’action. Levant les bras tandis qu’elle me retirait mon t-shirt, je passais mes mains sur tout son corps qui commençait sérieusement à devenir brûlant, brûlant de désir. Je fit descendre doucement la fermeture éclair qui se trouvait à l’arrière de sa robe, ma main épousant la forme de son dos. J’embrassais ses épaules afin de faire glisser les bretelles de celle-ci, faisant durer le calvaire encore plus longtemps pour moi comme pour elle. Enfin elle se retrouva bientôt en sous-vêtements me laissant l’occasion d’admirer dans la pénombre les formes de son corps si bien dessiné. Déboutonnant mon jean tout en venant à nouveau l’embrasser, je le fis bien vite glisser sur mes mollets avant de m’en débarrasser définitivement. Nous n’étions plus qu’à quelques pas de franchir le fameux cap tant attendu, je frissonnais tant j’avais terriblement envie de sentir son corps frémir contre le mien à l’unisson. Ma bouche venait se coller contre son cou perlant de sueur, ma langue appréciant le petit goût salé que cela donnait à sa peau. Cette zone était du pain béni pour moi, il ne m’avait pas fallu longtemps avant de découvrir qu’il s’agissait d’insister là-dessus pour la rendre dingue. Je sentais ses mains se crisper dans mon dos ce qui ne faisait qu’amplifier encore plus le désir que je ressentais pour elle, je ne pouvais clairement plus cacher mon excitation par la simple présence de mon boxer qui faisait office d’apparat plus qu’autre chose. Nous débarrassant enfin du peu de tissu qui nous couvrait encore, je ne mis pas longtemps à passer à l’action, me laissant complètement emporter par le moment. Nos bouches ne se quittaient pratiquement plus, comme collées l’une à l’autre, laissant passer de temps à autre le son d’un râle ou d’un gémissement que nous ne pouvions contenir. Je n’avais jamais ressenti ça auparavant, et ça faisait un putain de bien. Non pas que le sexe était moins bien avant, mais différent. J’avais vraiment l’impression que ma respiration se coupait presque tant je prenais mon pied. Il fallait dire que ça faisait aussi un moment que je n’avais rien fait, toute cette frustration relâchée d’un coup avait un effet presque aphrodisiaque également. En bref tous les superlatifs n’étaient pas suffisants pour décrire ce que c’était que d’enfin faire l’amour à April. Le lit complètement défait, les draps sans dessous dessus, et nous essoufflés, reprenant tant bien que mal notre respiration. Voilà ce qu’il restait de ce champ de bataille improvisé. Je me tournais vers elle, posant un dernier baiser au niveau de son épaule que je pouvais atteindre sans trop d’efforts, un grand sourire sur les lèvres. Je ne regrette pas d’avoir opté pour ce choix de dessert, serveur la même chose s’il vous plaît ! dis-je en riant, posant mes yeux sur le plafond. J’étais dans une espèce de transe indescriptible, le fameux moment où l’on plane juste après… tout le monde le connaît, mais on ne s’en lasse jamais vraiment.
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(✰) message posté Mer 3 Juin 2015 - 10:47 par Invité
It's never easy to date.
C'est le jour un, celui qu'on retient, celui qui s'efface quand tu me remplaces, quand tu me retiens c'est celui qui revient.
A peine mes talons retirés il nous fait tomber dans mon lit en voulant retirer ses chaussures à son tour. Heureusement j’ai un super matelas, plus confortable tu meurs, et on rebondit dessus comme des enfants. Je ris avec lui avant de me laisser déconcentrer par ses baisers, assez vite. Trop vite même. Ce n’est pas quelque chose qu’il va devoir savoir ça, non s'il le sait c’est fini de moi. Nos vêtements finissent par rejoindre nos chaussures un par un, éparpillés finalement sur le sol. Il s’amuse à me frustrer en faisant glisser le plus lentement possible ma robe. Enfin je ne sais pas vraiment si c’est fait exprès, en tout cas il y arrive très bien. Elle finit par voler par-dessus nous à mon plus grand soulagement, on s’embrasse à nouveau pendant que son jean glisse entre nous. Sans que je n’ai besoin de m’en préoccuper, mes mains elles bien trop occupées à découvrir son dos, s’y enfoncer sous le plaisir qu’il commence à faire monter avec sa bouche enfouie dans mon cou. Il a trop vite compris que cette partie de mon corps était sensible, en même temps je pense que mes frissons et ma chair de poule ne sont pas forcément discret lorsque ses lèvres le picorent de baiser. Il est vraiment très doué. Nos sous-vêtements disparaissent très vite et nous finissons par ne faire plus qu’un peu de temps après. La pièce se fait silencieuse puisque nos bouches sont comme soudés, seuls quelques gémissements se font entendre de temps en temps. Il finit par m’emmener au septième ciel et je me laisse tomber sur le dos à ses côtés, épuisée et essoufflée. Reprenant mon souffle doucement mais sûrement, je ris après sa formidable réplique. Même après avoir fait l’amour son humour est toujours la, je roule des yeux. « Le deuxième round attendra un peu tu veux bien, le premier vient de m’achever... » Mais je suis d’accord ce dessert est sûrement meilleur que mes coulants au chocolat qui attendent sagement dans le frigo. Et beaucoup moins calorique. Je suis sûr qu’il m’a d'ailleurs fait perdre les calories des lasagnes avec tout ce sport. J’observe mon plafond, finalement contente d’avoir craqué. J’espère que je n’aurais pas à le regretter, bien qu’après tout ça je n’avais pas vraiment à le faire. Ma respiration reprend un rythme normal au fur et à mesure, alors que mon sourire –sûrement niais mais je m’en fiche- ne quitte pas mes lèvres, je me laisse aller à regarder les étoiles phosphorescente que je m’étais amusée à coller un soir où je m’ennuyais, sur mon plafond. Pas vraiment parce que j’avais peur du noir comme c’est le cas pour certains enfants. Non, c’est plutôt parce que c’est agréable à regarder avant de s’endormir. Beaucoup moins qu’une partie de jambes en l’air comme celle-ci bien sûr mais bon. Ça faisait d’ailleurs longtemps qu’un homme ne m’avait comblé ainsi. Il est vrai aussi, que je l’avais un peu cherché en les repoussant comme j’ai pu le faire. Je ne sais pas ce qu’Austin a que les autres n'ont pas mais c'est sûrement ce qui m'a décider. Peut-être son regard plein d'envie tout à l'heure ? Personne ne m'avait regarder comme ça, même pas l'autre. Je m'étais sentie putain de désirable en moins de deux secondes. Et lire ça dans les yeux d'un homme c'est vrai que ça faisait du bien.
(c) AMIANTE
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(✰) message posté Jeu 4 Juin 2015 - 11:51 par Invité
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien. Un vrai sentiment de plénitude m'envahissait, je ne pensais plus à mon père, je ne pensais plus à mes embrouilles avec Roméo, à vrai dire je ne pensais plus à rien. J'avais seulement envie de prolonger ce moment autant que possible. La tête posée sur mon torse, je caressais machinalement les cheveux d'April tandis que le silence s'installait, non pas un silence gênant, mais un silence d'apaisement. Je me mis à rire lorsqu'elle me dit que le deuxième round devrait attendre un moment, non pas que j'étais déçu mais bon je me rattraperai bien à un moment ou à un autre de la nuit de toute façon. Tout de suite madame interprète mes paroles de manière perverse… tu es bien une fille toi ! Je me moquais légèrement imitant un peu sa voix mais inversant les rôles, normalement c'est nous les mecs qui sommes vu comme des gros pervers toujours à l'affut de plus de sexe. Ce qui n'est pas si faux que ça d'ailleurs… Mais bon toute cette mélodie du bonheur ne dura pas très longtemps car la réalité me rattrapa bientôt. J'avais un tout petit souci… je devais partir pour New York dans moins de deux semaines, une chose que j'aurais peut-être du mentionner avant, non ? Elle n'était pas sans savoir que je n'étais pas particulièrement attaché à Londres et que la Californie resterait toujours dans mon cœur quoi qu'il arrive, mais comment lui expliquer après avoir couché avec elle que j'allais non seulement retourner aux US mais qu'en plus je ne savais même pas si je reviendrais un jour… lui demander de m'accompagner, comme ça sur un coup de tête ? Encore un geste d'égoïste. Je n'allais certainement pas la laisser se détacher de ses potes, ses études pour moi, si tant est qu'elle le veuille d'ailleurs. Nous n'avions eu qu'un seul rendez-vous pour l'instant et même si tout se passait bien on ne sait pas de quoi l'avenir sera fait. Me connaissant je serais sans doute le premier mec à aller voir ailleurs à la moindre difficulté. N'ayant jamais eu de relations à mon âge, difficile d'apprendre la fidélité lorsqu'on a dépassé la vingtaine. On a toujours de quoi se faire la main normalement avec des petites amourettes de jeunesse, mais moi je n'avais connu que le sexe, les filles me connaissaient pour ça également, et cela ne les dérangeait pas de me passer à leurs copines. Une pratique assez bizarre mais dont un mec de 16 ans ne peut pas décemment se plaindre. Malheureusement avec le temps j'avais envie d'autre chose, et bien sûr une fois de plus une chose que je ne pourrai sans doute pas obtenir… Je sais que ça tombe comme un cheveu sur la soupe mais il faut que je t'avoue quelque chose. Dis-je avec un air presque trop grave pour être une blague cette fois. En fait, depuis mon opération je ne suis pas retourné bosser, et mon patron m'a appelé il y a quelques jours de ça pour qu'on discute. Il m'a proposé un poste à New York, une occasion en or… je ne peux pas passer à côté… enfin tu vois… je ne savais plus vraiment sur quel pied danser, j'aurais aimé être une petite souris pour pouvoir m'évader de la pièce au plus vite. Je sentais déjà d'avance qu'elle n'allait pas bien prendre la nouvelle du tout.
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(✰) message posté Ven 5 Juin 2015 - 10:16 par Invité
It's never easy to date.
C'est le jour un, celui qu'on retient, celui qui s'efface quand tu me remplaces, quand tu me retiens c'est celui qui revient.
J’avais ramené le drap sur moi, étant pas très à l’aise avec la nudité. Surtout la première fois en fait… J’ai la tête posé sur lui alors qu’il joue avec mes cheveux, le truc à ne pas faire s’il veut que je reste éveillée. Les papouilles ont toujours raison de moi. Je continue d’observer le plafond alors que nos respirations retrouvent leurs rythmes, nous ne parlons pas, mais nous n’en avons pas vraiment besoin puisque nous savons que nous sommes dans le même état. Enfin nous le devinions. Il avait brisé le silence pour me dire qu’il été content d’avoir choisi ce dessert. Je me demande si ça veut dire que je cuisine comme une merde et qu’il n’était la que pour me mettre dans son lit, chose qu’il a réussi au final. Je souris en l’entendant essayant d’imiter ma voix, je roule des yeux et lui tape le torse, chose facile puisque je suis installée dessus. « Bin tiens ! C’est toi qui a demandé la même chose au serveur non ? Je te demande juste d’attendre. Qui déforme les paroles de qui hein ? » Nan mais oh. Rendons à César ce qui est à César non. C’est lui le pervers c’est tout. Ils sont là pour demander du sexe alors que nous les filles, on joue avec leur nerfs en prétextant une migraine qui ne va pas tarder. Rooh je rigole ça va. Je tombe dans le cliché exprès. Non bien sûr que nous aussi on a des envies comme eux, sauf qu’on se fait plus discrète voilà tout. En tout cas si à chaque fois il arrivait à me faire ressentir tout ça, c’est sûr que j’allais de moins en moins hésiter avant de lui dire oui. Enfin s’il prenait la peine de me demander mon avis comme ce soir hein... Peut-être l'avait-il fait parce que c'était le premier soir ? Arrête de te prendre la tête April. Je ne l’entends plus était-il en train de préparer un plan machiavélique ? Ou juste réfléchir à sa prochaine vaseuse ? Ah. Le revoilà, je souris en l’entendant, je me retourne pour le regarder, pensant encore à une idiotie de sa part. Je scrute son visage si sérieux cette fois, n’y décelant même pas un petit sourire en coin comme il sait si bien les faire lorsqu’il se moque de moi. J’hausse un sourcil en attendant donc la suite. Et quelle suite. Putain, je m’y attendais pas du tout à celle-ci je l’avoue. Il a percé ma bulle de bonheur en à peine deux secondes. Mes sourcils se froncent et mon sourire se fane alors que je prends conscience de ses paroles. Plus question de parler de deuxième round là, non il peut bien aller se toucher. Sans mauvais jeux de mots. « Non mais je rêve ! » J’allais lui demander quand est-ce qu’il partait mais au final, on s’en fout. Il va l’accepter donc qu’il parte demain ou dans trois mois, ça ne change rien. Il a couché avec moi en sachant qu’il se barrait à l’autre bout du monde. Je me relève d’un coup dans le lit. « Tu te fous de ma gueule pas vrai ? » T’as intérêt à répondre par la positif Jenkins je te jure.
(c) AMIANTE
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(✰) message posté Lun 8 Juin 2015 - 15:27 par Invité
J'ouvrais la bouche sans pouvoir dire quoi que ce soit devant la tête qu'elle faisait. Mon dieu, j'allais forcément me prendre une baffe dans la figure, impossible d'y couper. Moi qui pensait qu'attendre pour lui annoncer la nouvelle était une bonne idée, voila que je me retrouvais dans une situation encore plus désagréable que celle que je m'étais imaginé dans ma tête. Je viens de prendre ma décision il y a quelques jours… je… évidemment que je comptais te le dire, j'attendais juste le bon moment… Elle devait penser que j'étais le pire des salauds d'avoir attendu de coucher avec elle pour lui dire que ce serait sans doute une des dernières fois où elle me verrait. Je ne pouvais pas décemment refuser cette opportunité, elle ne pouvait pas comprendre à quel point c'était important pour moi, elle ne me connaissait pas assez encore pour ça. Ma vie avait été un tel bazar ces derniers temps que même moi je ne savais plus où j'allais réellement. Ce job, c'était la preuve qu'un peu de stabilité existait toujours quelque part. C'était sans doute la seule chose pour laquelle j'étais vraiment doué, j'avais étudié pour ça, et pas seulement à la fac. Cela faisait des années que mon père me formait dans ses différentes entreprises pour que je connaisse toutes les ficelles du métier. Une chose que je ne pouvais pas lui retirer, il m'avait façonné à son image, et au moins professionnellement parlant je tenais plutôt pas mal la route. Aujourd'hui je devais faire un choix entre ma vie personnelle et ma vie professionnelle, un choix difficile, mais pas tant que ça au final. C'est vrai, je ne savais pas où nous allions avec April… est ce que ça valait vraiment le coup de tenter cette folie et de stagner à mon poste actuel ? Je suis désolé April… vraiment je sais pas quoi te dire, la dernière chose que je veux c'est te faire du mal, tu as été tellement parfaite avec moi, du début à la fin… Une fille qui sait écouter vos problèmes lorsque vous êtes presque sur le point de vous évanouir à cause de la quantité d'alcool ingérée, on ne la laisse pas facilement nous échapper. J'avais vraiment ressenti un truc différent pour elle, je ne pouvais pas l'expliquer, c'était juste comme ça. C'est bizarre parfois comme on peut s'attacher à quelqu'un sans même s'en rendre compte, quelques discussions, des éclats de rire… et c'est comme ça que tout commence au final. Bien sûr on peut parfois mal interpréter les choses et se prendre un gros vent une fois qu'on est prêt à se déclarer, les aléas de l'amour en soit. Après tout qu'est-ce que j'y connais en relations ? Dis quelque chose s'il te plaît… crie moi dessus, frappe moi je sais pas… je le mérite de toute façon. Je me redressais dans le lit à mon tour, dos au mur au sens propre comme au figuré je n'avais plus qu'à attendre la sentence maintenant. J'avais comme une espèce de boule au ventre, quelque chose qui m'était inconnu, comme du remord. Moi qui avais l'habitude de ne jamais culpabiliser et d'assumer chacun de mes actes, cette fois j'avais honte d'avoir été aussi peu délicat avec April. Je priais pour qu'elle ne se mette pas à pleurer, j'aurais sans doute toujours cette histoire sur la conscience si c'était le cas. Comme pour moi et Roméo, une histoire qui finit bien. La vie 2, Austin 0.